Film "TRON" (2010)

**Philo** Mar 23 Mar 2010 - 19:17

TRON version 2010

Je vous le conseille en version HD sur youtube directement :
(Une fois la vidéo démarrée, vous cliquez sur "youtube" en bas, à droite de la fenêtre)

**Estuaire44** Ven 2 Avr 2010 - 19:37

Disney continue à développer le projet
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9645

**Estuaire44** Jeu 28 Oct 2010 - 15:10

L'Evènement se rapproche
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article11750

**Evelyne** Jeu 28 Oct 2010 - 19:06

Ai vu la bande- annonce, ça a l'air super ! Vivement sa sortie ! Very Happy

**Estuaire44** Ven 29 Oct 2010 - 13:51

Les avis des happy fews ayant assisté à l'avant première partielle sont pour le moins mitigés. Mais la vieille garde qui grommelle que c'était mieux avant, cela reste un classique. On jugera sur pièces. J'espère ne pas être décu, cela me contrarierait réellement sur ce film précis, car TRON est vraiment l'une de mes passions de jeunesse (y compris en jeux vidéo... Vieux

)

Les affiches des deux films, à 30 ans d'intervalle. Grosse nostalgie, là, maintenant;

**séribibi** Sam 30 Oct 2010 - 16:49

Bon souvenir de la 1ère version, le secénario était excellent !
Je ne manquerai pas ce remake

**Estuaire44** Lun 22 Nov 2010 - 19:42

Le film revu par les gros Nerds de l'équipe de Key of Awesome Laughing

**Estuaire44** Ven 3 Déc 2010 - 9:53

PARIS, 3 déc 2010 (AFP) - Après des mois de buzz, Daft Punk lève le voile lundi sur la bande originale qu'il a composée pour "Tron : L'héritage", une oeuvre "rétrofuturiste" pour laquelle le duo électro a marié synthétiseurs et orchestre symphonique.

"Tron : L'héritage" est la suite de "Tron", film de science-fiction visionnaire de 1982, dans lequel un concepteur de jeux vidéos était téléporté dans un jeu par un ordinateur surpuissant.

La suite de ce long métrage devenu culte pour tout une génération de "geeks" ne sortira qu'en Amérique du Nord le 17 décembre et en France le 2 février 2011.

Pour les fans, la sortie de la bande originale réalisée par Daft Punk (EMI) est donc un premier avant-goût du film. Elle est d'autant plus attendue que le dernier album du duo phare de la French Touch, "Human after all", remonte à 2005.

L'association entre Daft Punk et Tron semble à bien des égards évidente, tant le duo aime à explorer les relations entre technologie et humanité.

En 2006, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, qui apparaissent systématiquement cachés derrière des masques de robot, étaient venus présenter à Cannes leur premier film, "Daft Punk's Electroma", une oeuvre expérimentale qui racontait la quête désespérée de deux robots pour devenir humains.

Le réalisateur de "Tron : L'héritage", Joseph Kosinski, un grand fan de Daft Punk depuis ses années de fac, a travaillé pendant trois ans avec le duo, expliquant à l'AFP avoir monté son film en fonction de la musique.

"Ca a été un peu surréaliste de s'asseoir pour un petit déjeuner avec eux il y a trois ans et demi et de leur dire : +Je fais ce film, 'Tron', et je pense que vous seriez parfaits (pour en faire la bande originale)+ et de découvrir que nous étions créativement sur la même longueur d'onde", explique-t-il.

"Nous voulions faire une bande originale classique, qui mélangerait musique électronique et orchestrale de façon unique", précise-t-il.

Les deux musiciens ont élaboré une symphonie interprétée par une centaine de musiciens, sachant "dès le départ" qu'ils ne pourraient pas se contenter de synthétiseurs et d'ordinateurs.

"Le violoncelle était déjà là il y a 400 ans et le sera encore dans 400 ans. Mais les synthétiseurs, qui ont été inventés il y a 20 ans n'existeront certainement plus dans 20 ans. Les synthés sont un très bas niveau de l'intelligence artificielle", confiait récemment Thomas Bangalter au magazine britannique Dazed and Confused.

"Ce projet est de loin le plus stimulant et le plus complexe dans lequel nous ayons jamais été impliqués", soulignait-il.

Presque exclusivement instrumentale, la musique que le duo a composée est ample et parcourue d'une tension qu'on sent au service des images. Elle s'inscrit dans l'esthétique épurée de Daft Punk, à la recherche du "rétrofuturisme ultime", et arrive à combiner la puissance des instruments classiques et électroniques, à la manière d'un Vangelis.

Certains des 22 morceaux qui la composent, comme le très techno "Derezzed", ne dépareraient pas un opus du duo. Mais ceux qui attendent avec impatience un nouvel album studio risquent de rester sur leur faim.

**Dearesttara** Ven 3 Déc 2010 - 20:52

Bonne idée de mélanger la musique électronique et la musique symphonique ! Ca peut donner des combinaisons sonores très séduisantes ! Joel McNeely, dans l'adaptation cinématographique de Chapeau Melon l'a bien démontré... Very Happy

**Dearesttara** Jeu 17 Mar 2011 - 2:12

Alors Estuaire ? T'as vu le film ? Razz

**Estuaire44** Jeu 17 Mar 2011 - 2:21

Non, pas encore

**TorriGilly** Jeu 17 Mar 2011 - 21:50

Moi je l'ai vu, il se laisse regarder Laughing

**Evelyne** Jeu 17 Mar 2011 - 22:35

Un poil décevant à mon goût. Rolling Eyes

**TorriGilly** Jeu 17 Mar 2011 - 22:37

Il ne faut pas s'attendre à voir un chef-d'oeuvre quoi Razz

**Evelyne** Jeu 17 Mar 2011 - 22:47

Oui, c'est un peu ça. Suspect

**Cetp65** Ven 18 Mar 2011 - 16:44

Vous êtes bien gentille là ! ''Ca se laisse regarder'', ''Un poil décevant''. J'ai été le voir : c'est un pur navet. Je ne m'attendais pas à voir un chef d'oeuvre, mais à ce qu'il y ai quand même un minimum.

**Estuaire44** Ven 18 Mar 2011 - 17:43

C'est un peu ce que j'entend venir de partir de partour, je pense que je louerai tranquillement le DVD à la sortie...

**séribibi** Dim 25 Nov 2012 - 0:34

Bon film pour ma part, avec un personnage trés touchant (Quorra) interprété par la jolie Olivia Wilde ; j'ai beaucoup aimé l'épilogue (quand le virtuel se mèle au réel).
Je n'ai pas eu l'impression, par rapport à son approche, que c'était un pur produit entertainment made in Hollywood. C'est un film au traitement plus subtil qu'il n'y paraît.

**Dearesttara** Lun 30 Mai 2022 - 23:40

Continuant mon tour des films de SFFF des années 80 (après la S4 de Stranger Things, sentez le pattern), j'ai donc regardé Tron, le film de 1982. Malgré d'évidentes qualités, le film m'a globalement déçu, mais moins pour son esthétique dont je suis fan que par un scénario à la limite du nul.

En fait, je ne sais honnêtement pas si Steven Lisberger pouvait gagner sur les deux tableaux. C'est typiquement un film expérimental pour l'époque, une espèce de gros tour de force technique. Mais pour développer une meilleure histoire, il aurait sans doute dû avoir plus de budget, là on sent le scénario prétexte parce qu'être plus ambitieux aurait demandé bien plus de millions. Pourtant, les 40 premières minutes sont éblouissantes. Le visuel peut paraître daté, mais je le trouve toujours d'un charme fou. L'émerveillement est là, le code couleur, la personnalisation des programmes, les grilles, les batailles au néon... rétrospectivement, on se dit que c'est plus fun que l'imitation du monde actuel par Matrix. Bref, le côté échappatoire est bien présent, c'est du Disney ambitieux comme ça l'était encore dans les 80's, et même assez humble puisque le coeur créatif est exogène (Lisberger est un indépendant). Mais la martingale se grippe assez rapidement.

Dès lors que Ram, Tron et Flynn s'échappent de l'excitante course de voiture, toute la seconde moitié du film se résume à une partie de cache-cache peu exaltante. Les problèmes de rythme s'accumulent, les temps morts aussi, et les fabuleux décors se montrent assez répétitifs. Malgré l'investissement des fabuleux artisans de Disney (coup de coeur pour le sous-marin solaire), l'inspiration tourne court. Il y a évidemment les faiblesses classiques des films de l'époque comme Yori en simple spectatrice des évènements tandis que les mecs se tapent tout le boulot (oui bon ce sont des programmes, ils ne sont pas censés être genrés, sauf qu'ils le sont quand même). Mais surtout bon, Sark ne compose pas un méchant marquant, ses postures menaçantes se limitant à des vocifèrements stériles. Et puis c'est quoi ce combat final rushé ? Je trouve ça étonnant que Disney s'amuse à saboter ses propres Marvel par son humour foiré aujourd'hui quand 40 ans avant, ils ont enlevé tout l'humour et la légèreté du scénario original de Bonnie MacBird pour en faire un film rigoureusement 1er degré et pompeux. Décidément, les ingérences du studio ne marchent pas, quel qu'en soit le sens.

Demeure de belles images qui ont certainement dû en envoyer plein les mirettes à l'époque, en tous cas, les étoiles dans les yeux, je les ai eu pendant une bonne partie de la projection, jusqu'à ce que la répétition inlassable m'ait finalement gavé. J'ai trouvé amusant de voir Bruce Boxleitner et Peter Jurassik dans le même film, eux qui croiseront régulièrement le fer dans Babylon 5 13 ans plus tard. Mine de rien, ce devait être un des premiers films à raconter en fait un hacking, avant WarGames (que je vais bientôt voir), même si dans le genre Mr. Robot est imbattable. Je ne trouve pas que Tron ait vieilli, mais il lui manque une histoire et des personnages plus prenants, un mal pour le coup bien intemporel ! (**)

**Estuaire44** Mar 31 Mai 2022 - 0:18

Ah oui, bien d'accord, le point fort de TRON ce n'est pas son scénario, encore que celui-ci se montre novateur par l'insertion des IA, non plus dans un cadre futuriste ou Space Op (comme précédemment HAL 9000 ou Maman dans Alien), mais bien dans notre quotidien banal et dans un cadre corporatiste. Le film précède de deux ans la publication de Neuromancien et, de fait, préfigure une bonne partie de la mouvance Cyberpunk qui va débouler durant les 80's. Scénaristiquement, TRON souffre effectivement des limitations et des clichés de la période, mais aussi d'une faiblesse déjà typiquement Disney : le merchandising. C'est assez vicieux puisque ce film critiquant l'industrie des loisirs (bien plus que les honteux Ralph 2.0 et Free Guy) est en réalité lui-même largement conçu pour servir de promo à un jeu vidéo sorti quelques mois plus tard en arcade.

D'où la structure étape par étape trop linéaire et conçue dans le ton ronflant des jeux d'arcade, autant de jeux dans le jeu, y compris la bataille finale et ses fameux disques. Le grand point fort du film reste bien sûr les images générées par ordinateur une nouveauté absolue à une telle échelle à l'époque et qu'il faut avoir vécu en direct live pour réellement appréhender le choc que cela signifiait. En plus cela reste très esthétique aujourd'hui, à mon avis. L'informatique entrait dans vies, IRL comme au cinéma. Le monde changeait irrévocablement, sans que nous nous rendions encore compte à quel point. C'est le témoignage de ce moment particulier qui fait le prix de TRON, plus que ses péripéties. Stranger Things m'a aussi donné envie de cinéma 80's, j'ai des stocks de DVD à revoir, mais le temps manque !

**Dearesttara** Mar 31 Mai 2022 - 7:03

Merci Estuaire ! Bien vu pour le côté merchandising, déjà un témoignage du côté rouleau compresseur de Disney. Il fallait bien s'approprier un film pas né dans leurs studios et prometteur de tellement de produits dérivés. Je ne connais pas le jeu vidéo Tron, mais mes instincts de retrogamer se réveillent rien qu'à cette pensée.

**Estuaire44** Mar 31 Mai 2022 - 8:23

Pour être honnête, nostalgie mise à part, les jeux de l'époque sont devenus difficilement jouables aujourd'hui. Ils sont si primitifs que même le JDG ne s'y risque pratiquement jamais ! Laughing

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