Série "Once Upon a Time"
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Re: Série "Once Upon a Time"
Changement de structure narrative pour la série. On sent une volonté de trouver un nouveau souffle.
http://braindamaged.fr/2016/06/13/once-upon-a-time-saison-5-plus-darcs-de-mi-saison/
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Camarade Totoff- Prince(sse)
- Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
Les Mille et Une Nuits arrivent à Storybrooke.
http://braindamaged.fr/2016/06/25/once-upon-a-time-saison-6-sinbad-et-scheherazade-arrivent/
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Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Le renouvellement continu à Storybrooke.
http://braindamaged.fr/2016/07/21/once-upon-a-time-saison-6-le-comte-de-monte-cristo-caste/
http://braindamaged.fr/2016/07/21/once-upon-a-time-saison-6-le-comte-de-monte-cristo-caste/
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Retour au pays des contes le samedi 19 novembre.
Le King du NCIS : Nouvelle-Orléans cède le trône à la Reine !
Le King du NCIS : Nouvelle-Orléans cède le trône à la Reine !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
Notes et commentaires provisoires sur la saison 5
1/23 : La Ténébreuse ***
Une entrée en matière plutôt intéressante où l'on découvre l'univers de la Table Ronde. Emma est confrontée aux Ténèbres qui la ronge. Elle a d'ailleurs un "instructeur" en la matière qui procède d'une idée originale. L'interprétation n'a rien perdu de sa qualité. Jennifer Morrison, mise en valeur, est impeccable et elle rend crédible la lutte intérieure qu'elle mène.
Néanmoins, plusieurs éléments vont en sens contraire. D'abord, les références vraiment appuyées à Disney. Ensuite, un trop plein de personnages (Arthur, Merida). Josh Dallas joue les utilités dans cet épisode (il doit avoir 2 répliques en tout et pour tout). Enfin, le manque flagrant de renouvellement. La fin de l'épisode nous amène 6 semaines après l'arrivée à Camelot, de retour à Storybrooke et personne ne se souvient de rien ! Sauf Emma devenue la Ténébreuse. Procédé devenu éculé à l'aune de la série.
2/23 : Excalibur ***
Désormais, les épisodes joueront classiquement sur une alternance maintenant à Storybrooke/hier à Camelot.
A Camelot, Arthur dit que Merlin, qui pourrait libérer Emma, est emprisonné dans un arbre. Seule la Sauveuse peut l'en sortir. En fait, c'est la Reine qui s'attribue ce rôle puisqu'Emma est "empêchée". On appréciera le look de la Ténébreuse : cheveux blancs coiffés en chignon et manteau de cuir. Clin d'œil à Blade, le vampire ?
Sur cet épisode, on a de l'humour, des décors de qualité et une fin qui fait monter la tension.
3/23 : La couronne pourpre****
La "couronne pourpre" c'est un champignon qui aurait des propriétés magiques. A Camelot, Charmant accompagné du roi Arthur échoue à le conquérir. A Storybrooke, le champignon est curieusement retrouvé mais plus personne ne sait en quoi il était important. C'est un moment important qui permet à Josh Dallas de se mettre en valeur. Mais on retrouve le même type de lieu que dans "Le chevalier d'or" en saison 1. Jennifer Morrison, en Ténébreuse tient bon la barre. Son discours à Crochet, comme quoi la magie lui donne une plus grande clairvoyance, est glaçant car on la sent sincère et on y retrouve des échos du Rumpelstilskin d'autrefois.
Références inexactes sur la Table Ronde : le "Siège Périlleux" existe bien mais n'a jamais été celui de Lancelot. C'est celui du Bon Chevalier, celui qui trouvera le Graal et mettra fin aux aventures (c'est Galaad). Ensuite, Arthur n'a jamais été paysan ! Il est le fils bâtard du roi Vortigern élevé par un vavasseur (petite noblesse).
4/23 : Le royaume brisé**
L'épisode est largement centré sur Arthur et ça pèche un peu. Son obsession à lui c'est de trouver la dague du Ténébreux car...c'est la pointe brisée d'Excalibur ! Pour le coup, c'est original et c'est un bon fil rouge mais on nous assène beaucoup trop de choses. Et puis, on a du mal à mourir dans Once upon a time avec le retour de Lancelot ! Lequel prétend qu'Arthur est le "méchant" de l'histoire ! La série avait déjà noirci Peter Pan ; c'est au tour d'Arthur. Sauf que lui, il veut faire le bien et non contrôler tout le monde. Belle motivation mais Liam Garrigan en roi Arthur ça manque un peu de nerf. Trop présent à l'écran, il agace. On retombe aussi dans de mauvais décors. Le lieu secret (où beaucoup de monde arrive) où repose la dague semble sortir d'un tableau du Douanier Rousseau !
Par contre, on sourit devant les premiers émois d'Henry et on pâlit devant le final dramatique qui ne peut qu'annoncer un gros temps d'orage !
En notes de bas de pages, notons que Sean Maguire (Robin) et Rebecca Mader (Zéléna) sont promus acteurs principaux cette saison. Le premier est bien mis en valeur. La seconde un peu moins, mais, avec les plus beaux yeux du monde, la sorcière de l'ouest a encore pas mal de ressources. Les scènes entre la Reine et sa demi-sœur sont des bijoux !
1/23 : La Ténébreuse ***
Une entrée en matière plutôt intéressante où l'on découvre l'univers de la Table Ronde. Emma est confrontée aux Ténèbres qui la ronge. Elle a d'ailleurs un "instructeur" en la matière qui procède d'une idée originale. L'interprétation n'a rien perdu de sa qualité. Jennifer Morrison, mise en valeur, est impeccable et elle rend crédible la lutte intérieure qu'elle mène.
Néanmoins, plusieurs éléments vont en sens contraire. D'abord, les références vraiment appuyées à Disney. Ensuite, un trop plein de personnages (Arthur, Merida). Josh Dallas joue les utilités dans cet épisode (il doit avoir 2 répliques en tout et pour tout). Enfin, le manque flagrant de renouvellement. La fin de l'épisode nous amène 6 semaines après l'arrivée à Camelot, de retour à Storybrooke et personne ne se souvient de rien ! Sauf Emma devenue la Ténébreuse. Procédé devenu éculé à l'aune de la série.
2/23 : Excalibur ***
Désormais, les épisodes joueront classiquement sur une alternance maintenant à Storybrooke/hier à Camelot.
A Camelot, Arthur dit que Merlin, qui pourrait libérer Emma, est emprisonné dans un arbre. Seule la Sauveuse peut l'en sortir. En fait, c'est la Reine qui s'attribue ce rôle puisqu'Emma est "empêchée". On appréciera le look de la Ténébreuse : cheveux blancs coiffés en chignon et manteau de cuir. Clin d'œil à Blade, le vampire ?
Sur cet épisode, on a de l'humour, des décors de qualité et une fin qui fait monter la tension.
3/23 : La couronne pourpre****
La "couronne pourpre" c'est un champignon qui aurait des propriétés magiques. A Camelot, Charmant accompagné du roi Arthur échoue à le conquérir. A Storybrooke, le champignon est curieusement retrouvé mais plus personne ne sait en quoi il était important. C'est un moment important qui permet à Josh Dallas de se mettre en valeur. Mais on retrouve le même type de lieu que dans "Le chevalier d'or" en saison 1. Jennifer Morrison, en Ténébreuse tient bon la barre. Son discours à Crochet, comme quoi la magie lui donne une plus grande clairvoyance, est glaçant car on la sent sincère et on y retrouve des échos du Rumpelstilskin d'autrefois.
Références inexactes sur la Table Ronde : le "Siège Périlleux" existe bien mais n'a jamais été celui de Lancelot. C'est celui du Bon Chevalier, celui qui trouvera le Graal et mettra fin aux aventures (c'est Galaad). Ensuite, Arthur n'a jamais été paysan ! Il est le fils bâtard du roi Vortigern élevé par un vavasseur (petite noblesse).
4/23 : Le royaume brisé**
L'épisode est largement centré sur Arthur et ça pèche un peu. Son obsession à lui c'est de trouver la dague du Ténébreux car...c'est la pointe brisée d'Excalibur ! Pour le coup, c'est original et c'est un bon fil rouge mais on nous assène beaucoup trop de choses. Et puis, on a du mal à mourir dans Once upon a time avec le retour de Lancelot ! Lequel prétend qu'Arthur est le "méchant" de l'histoire ! La série avait déjà noirci Peter Pan ; c'est au tour d'Arthur. Sauf que lui, il veut faire le bien et non contrôler tout le monde. Belle motivation mais Liam Garrigan en roi Arthur ça manque un peu de nerf. Trop présent à l'écran, il agace. On retombe aussi dans de mauvais décors. Le lieu secret (où beaucoup de monde arrive) où repose la dague semble sortir d'un tableau du Douanier Rousseau !
Par contre, on sourit devant les premiers émois d'Henry et on pâlit devant le final dramatique qui ne peut qu'annoncer un gros temps d'orage !
En notes de bas de pages, notons que Sean Maguire (Robin) et Rebecca Mader (Zéléna) sont promus acteurs principaux cette saison. Le premier est bien mis en valeur. La seconde un peu moins, mais, avec les plus beaux yeux du monde, la sorcière de l'ouest a encore pas mal de ressources. Les scènes entre la Reine et sa demi-sœur sont des bijoux !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Notes saison 5 (suite)
5/23 : L'attrape-rêve***
Comme de traditionnelle, l'action est sur deux plans. A Storybrooke, Mérida, enlevée par la Ténébreuse, doit faire de Rumpelstilskin un héros pour qu'il extrait Excalibur de son rocher. A Camelot, sur une idée de la Reine, Merlin est délivré du sort qui l’emprisonnait dans un arbre. Beaucoup d'émotions dans cet opus. Robert Carlyle rend très justement l'état de son personnage privé de sa magie et des ténèbres qui l'ont depuis si longtemps accompagnées. Dans le plus pur recyclage également, une scène entre la Ténébreuse et la Reine qui tourne, une nouvelle fois, à l'avantage de cette dernière.
6/23 : La quête de Mérida****
Les épisodes centrés sur un personnage secondaire ne sont généralement pas les plus réussis mais celui-ci échappe à la malédiction grâce à la conviction d'Amy Morton bien accompagnée par Émilie de Ravin. Sa lutte pour ses droits à des échos très contemporains. L’épisode tire aussi sa force de Robert Carlyle, à nouveau prodigieux tant dans son interprétation d'un lâche que dans celle où il ose venir négocier avec la Ténébreuse.
7/23 : Nimue**
Un épisode très moyen entre un et deux melons. Centré sur Merlin, il échoue à nous intéresser, la faute à un enchanteur peu charismatique. De plus, il est truffé d'erreurs par rapport à la geste arthurienne. Nimue est censée être l'amour de Merlin mais c'est Viviane qui tient ce rôle dans le cycle du Graal - qui confère l'immortalité ! Quelle niaiserie ! Toute la dimension chrétienne de cette histoire est évacuée (tout comme la référence grecque avec la Gorgone dans l'épisode 3-10), ce qui la prive de toute force. Cette apparition d'une inconnue nous fait regretter l'absence de la véritable magicienne du Graal : Morgane. Qu'était-il besoin de créer Nimue ? Heureusement, on peut compter sur Zéléna pour ajouter un brin de pep's et d'acidité dans cette soupe.
8/23 : La flamme de Prométhée****
A Storybrooke, la Ténébreuse avoue à Crochet qu'elle a fait "tout cela" pour lui. On saura en toute fin d'épisode ce qu'il en est et c'est terrifiant. La série revient à ses personnages principaux et, tout de suite, la qualité s'améliore. C'est largement sur les épaules de Jennifer Morrison qu'il repose et celle-ci nous rend crédibles et intéressantes chacune des dernières étapes qui la mèneront à sa damnation. Lana Parrilla étincelle tout pareillement notamment lorsque l'interprète de la Reine donc de quelqu'un qui a connu la tentation des ténèbres, exige la vérité d'une Emma qui se réfugie derrière des paravents qui ne la trompe pas. En outre, Rebecca Mader bénéficie d'un temps de jeu conséquent et, grâce à son jeu sans failles, Zéléna irradie de méchanceté et d'ironie sarcastique. C'est elle d'ailleurs qui allume la mèche finale avec une délectation savoureuse.
5/23 : L'attrape-rêve***
Comme de traditionnelle, l'action est sur deux plans. A Storybrooke, Mérida, enlevée par la Ténébreuse, doit faire de Rumpelstilskin un héros pour qu'il extrait Excalibur de son rocher. A Camelot, sur une idée de la Reine, Merlin est délivré du sort qui l’emprisonnait dans un arbre. Beaucoup d'émotions dans cet opus. Robert Carlyle rend très justement l'état de son personnage privé de sa magie et des ténèbres qui l'ont depuis si longtemps accompagnées. Dans le plus pur recyclage également, une scène entre la Ténébreuse et la Reine qui tourne, une nouvelle fois, à l'avantage de cette dernière.
6/23 : La quête de Mérida****
Les épisodes centrés sur un personnage secondaire ne sont généralement pas les plus réussis mais celui-ci échappe à la malédiction grâce à la conviction d'Amy Morton bien accompagnée par Émilie de Ravin. Sa lutte pour ses droits à des échos très contemporains. L’épisode tire aussi sa force de Robert Carlyle, à nouveau prodigieux tant dans son interprétation d'un lâche que dans celle où il ose venir négocier avec la Ténébreuse.
7/23 : Nimue**
Un épisode très moyen entre un et deux melons. Centré sur Merlin, il échoue à nous intéresser, la faute à un enchanteur peu charismatique. De plus, il est truffé d'erreurs par rapport à la geste arthurienne. Nimue est censée être l'amour de Merlin mais c'est Viviane qui tient ce rôle dans le cycle du Graal - qui confère l'immortalité ! Quelle niaiserie ! Toute la dimension chrétienne de cette histoire est évacuée (tout comme la référence grecque avec la Gorgone dans l'épisode 3-10), ce qui la prive de toute force. Cette apparition d'une inconnue nous fait regretter l'absence de la véritable magicienne du Graal : Morgane. Qu'était-il besoin de créer Nimue ? Heureusement, on peut compter sur Zéléna pour ajouter un brin de pep's et d'acidité dans cette soupe.
8/23 : La flamme de Prométhée****
A Storybrooke, la Ténébreuse avoue à Crochet qu'elle a fait "tout cela" pour lui. On saura en toute fin d'épisode ce qu'il en est et c'est terrifiant. La série revient à ses personnages principaux et, tout de suite, la qualité s'améliore. C'est largement sur les épaules de Jennifer Morrison qu'il repose et celle-ci nous rend crédibles et intéressantes chacune des dernières étapes qui la mèneront à sa damnation. Lana Parrilla étincelle tout pareillement notamment lorsque l'interprète de la Reine donc de quelqu'un qui a connu la tentation des ténèbres, exige la vérité d'une Emma qui se réfugie derrière des paravents qui ne la trompe pas. En outre, Rebecca Mader bénéficie d'un temps de jeu conséquent et, grâce à son jeu sans failles, Zéléna irradie de méchanceté et d'ironie sarcastique. C'est elle d'ailleurs qui allume la mèche finale avec une délectation savoureuse.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
très mauvaise nouvelle : la série nouvelle victime des programmation françaises absurdes
http://www.ozap.com/actu/m6-deprogramme-once-upon-a-time/513186
http://www.ozap.com/actu/m6-deprogramme-once-upon-a-time/513186
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Once Upon a Time"
Crime de lèse-majesté ! Nicolas le Ténébreux a cédé aux sirènes de l'audimat. Sus au faquin ! Il y a des bûchers qui se perdent !
On peut cependant continuer à voir la saison 5 sur 6Ter.
On peut cependant continuer à voir la saison 5 sur 6Ter.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
M6 ne cesse de forcer mon admiration en foutage de gueule royal des spectateurs. M'est avis que les derniers réfractaires au streaming vont finir par virer de bord.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Continuation commentaire saison 5
9/23 : Le casque de DunBroch***
Encore une fois, Amy Manson confirme qu'elle est la bonne surprise de cette première partie de saison. L'arrière-plan écossais donne une couleur et une vie intéressante à cette épisode. Centré sur la recherche d'un casque magique par Merida, aidée par Mulan devenue mercenaire (jeu un peu emprunté de Jamie Chung) et Scarlett (retour réussi de Meghan Ory), le scénario d'Andrew Chambliss (une des très bonnes plumes du pool) se permet de luxe de se passer de Jennifer Morrison, Lana Parrilla, Emilie de Ravin et Robert Carlyle ! L'opposition est le fait du roi Arthur (toujours peu charismatique Liam Garrigan) associé à Zéléna. Dieu merci ! la présence de Rebecca Mader (qui écrase outrageusement son partenaire) donne une vraie crédibilité à la menace sur les trois femmes. Tonalité donc très féministe pour un très bon épisode.
10/23 : Duel **
Un épisode pas déplaisant mais qui se résume facilement à beaucoup de vas et viens. Une suite de péripéties qui ne fait pas une histoire. L'idée essentiel c'est que le capitaine Crochet est devenu un Ténébreux, qu'il en veut mortellement à Emma (toujours Ténébreuse) et qu'il a un projet absolument dément. Un projet intéressant (même si la série peut se casser la figure si les scenarii ne sont pas au cordeau) mais on ressort de l'épisode avec l'impression que ces 41' n'ont servi que de préliminaires. Il clôt de fait l'arc de Camelot en nous expliquant tout et ouvre le final de la première partie.
9/23 : Le casque de DunBroch***
Encore une fois, Amy Manson confirme qu'elle est la bonne surprise de cette première partie de saison. L'arrière-plan écossais donne une couleur et une vie intéressante à cette épisode. Centré sur la recherche d'un casque magique par Merida, aidée par Mulan devenue mercenaire (jeu un peu emprunté de Jamie Chung) et Scarlett (retour réussi de Meghan Ory), le scénario d'Andrew Chambliss (une des très bonnes plumes du pool) se permet de luxe de se passer de Jennifer Morrison, Lana Parrilla, Emilie de Ravin et Robert Carlyle ! L'opposition est le fait du roi Arthur (toujours peu charismatique Liam Garrigan) associé à Zéléna. Dieu merci ! la présence de Rebecca Mader (qui écrase outrageusement son partenaire) donne une vraie crédibilité à la menace sur les trois femmes. Tonalité donc très féministe pour un très bon épisode.
10/23 : Duel **
Un épisode pas déplaisant mais qui se résume facilement à beaucoup de vas et viens. Une suite de péripéties qui ne fait pas une histoire. L'idée essentiel c'est que le capitaine Crochet est devenu un Ténébreux, qu'il en veut mortellement à Emma (toujours Ténébreuse) et qu'il a un projet absolument dément. Un projet intéressant (même si la série peut se casser la figure si les scenarii ne sont pas au cordeau) mais on ressort de l'épisode avec l'impression que ces 41' n'ont servi que de préliminaires. Il clôt de fait l'arc de Camelot en nous expliquant tout et ouvre le final de la première partie.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
11/23 : La marque de Charon ****
12/23 : Une chance de rédemption***
11/23 : La marque de Charon ****
Quand la série se concentre sur ses personnages, elle est souvent excellente. Nouvelle démonstration avec cet épisode centré sur le capitaine Crochet dont on découvre l'enfance. Un épisode où l'espoir en une "fin heureuse" vacille, y compris chez Blanche-Neige. La solution d'Emma pour sauver sa famille se révélant extrême mais, au final, les auteurs (Kitsis et Horowitz) orchestrent un retournement de situation surprenant. Le final est aussi astucieux avec cette révélation fracassante : si Emma n'est plus la Ténébreuse, ce n'est pas pour autant qu'il n'y en a plus et, de fait, il n'en reste plus qu'un seul mais quel Ténébreux ! Enfin, l'avenir sera résolument dangereux car nos héros vont aller aux Enfers ! Emma a quelqu'un a sauver et on est touché de l'entendre dire: "Je te retrouverai toujours". On profite aussi de l'humour acide de Zéléna (qui veut redécorer le bureau de Regina en vert !) mais sa soeur parvient à s'en débarasser. On espère la revoir !
12/23 : Une chance de rédemption***
Curieuse conception des Enfers pour les auteurs (toujours Kitsis et Horowitz) et qu'ils concrétisent à travers une Storybrooke en ruine et sur fond ocre. Passons sur les moments du passé de la Reine qui ressassent du très connu pour nous intéresser à cette visite "des Enfers". Déjà, l'usage du pluriel est à retenir. C'est une référence au monde païen alors que le christianisme ne connaît que l'Enfer au singulier. Le Purgatoire semble en filigranne quand l'évocation des Limbes est plus étrange puisque c'est là qu'allaient les enfants morts sans avoir été baptisés. Visiblement, le fond documentaire n'a pas été bien travaillé. Par contre, on appréciera de revoir Cora et Peter Pan. Mais, le coup de génie, c'est le maître des lieux. On ignore s'il s'agit d'Hadès ou de Lucifer mais c'est Greg Germann qui l'incarne et l'acteur le compose en homme onctueux mais dont la dangerosité suite littéralement. Qu'il soit le prochain méchant de la série est à la fois enthousiasmant et réconfortant.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Once Upon a Time"
Brillant ! J'avoue que je n'avais pas remarqué grand chose de tout cela !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
13/23 : Cerbère**
Dans cet épisode, Crochet a raison de se montrer altruiste car la femme qu'il va sauver, Mégara, va apporter une aide précieuse à nos amis. Aux Enfers, Blanche-Neige retrouve un viel ami, Hercule ! On passera sur le mauvais ordre des douze travaux pour s'étonner de l'allure très juvénile du héros. La mythologie grecque (on le rappelle parce que ce n'est pas forcément évident en regardant la série) fait un ménage aléatoire avec les contes de fées. Le point fort de l'épisode c'est Ginnifer Goodwin qui retrouve une certaine force. Si son passé est laborieusement présenté (avec une Baillee Madison grandie mais encore très limitée), on appréciera que ce soit la Reine qui lui redonne confiance en elle. Quant au chien, il est un peu petit pour être celui des Enfers mais l'effet numérique est correct.
14/23 : Pacte avec le Diable***
Passons très vite sur la confusion regrettable entre Hadès et le Diable pour en venir au coeur du sujet : comment ressort-t-on des Enfers quand on est vivant ? Greg Germann joue le dieu grec comme s'il s'agissait d'un être démoniaque. Regrettable pour l'exactitude historique mais on a dit qu'on passait. L'acteur donne une grande force glacée à son personnage et le duel avec Rumpeltislkin tourne à l'avantage du Dieu qui a manipulé le magicien avec brio ! Auparavant, il a révélé à Crochet la raison de sa colère envers les amis du pirate : ils ont apporté l'espoir dans son royaume ! Hérésie! Dans cet épisode, deux points sont en outre à regretter : les effets spéciaux mais ça c'est du très classique. Et depuis quand la Porte des Enfers a-t-elle sa célèbre expression("Vous qui entre ici, laissez toute espérances") écrite en anglais ?
Dans cet épisode, Crochet a raison de se montrer altruiste car la femme qu'il va sauver, Mégara, va apporter une aide précieuse à nos amis. Aux Enfers, Blanche-Neige retrouve un viel ami, Hercule ! On passera sur le mauvais ordre des douze travaux pour s'étonner de l'allure très juvénile du héros. La mythologie grecque (on le rappelle parce que ce n'est pas forcément évident en regardant la série) fait un ménage aléatoire avec les contes de fées. Le point fort de l'épisode c'est Ginnifer Goodwin qui retrouve une certaine force. Si son passé est laborieusement présenté (avec une Baillee Madison grandie mais encore très limitée), on appréciera que ce soit la Reine qui lui redonne confiance en elle. Quant au chien, il est un peu petit pour être celui des Enfers mais l'effet numérique est correct.
14/23 : Pacte avec le Diable***
Passons très vite sur la confusion regrettable entre Hadès et le Diable pour en venir au coeur du sujet : comment ressort-t-on des Enfers quand on est vivant ? Greg Germann joue le dieu grec comme s'il s'agissait d'un être démoniaque. Regrettable pour l'exactitude historique mais on a dit qu'on passait. L'acteur donne une grande force glacée à son personnage et le duel avec Rumpeltislkin tourne à l'avantage du Dieu qui a manipulé le magicien avec brio ! Auparavant, il a révélé à Crochet la raison de sa colère envers les amis du pirate : ils ont apporté l'espoir dans son royaume ! Hérésie! Dans cet épisode, deux points sont en outre à regretter : les effets spéciaux mais ça c'est du très classique. Et depuis quand la Porte des Enfers a-t-elle sa célèbre expression("Vous qui entre ici, laissez toute espérances") écrite en anglais ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
S’agit-il du Hadès du dessin animé Hercule ? C'est vrai qu'il y était décrit comme l'équivalent du Diable chrétien, idem chez Percy Jackson. Pour une fois Xéna est par contre réaliste sur le sujet !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Once Upon a Time"
Estuaire44 a écrit:S’agit-il du Hadès du dessin animé Hercule ? C'est vrai qu'il y était décrit comme l'équivalent du Diable chrétien, idem chez Percy Jackson. Pour une fois Xéna est par contre réaliste sur le sujet !
Je n'ai pas vu le DA mais on m'a dit que oui. J'avoue que la tête de Greg German avec des cheveux de feu bleus, j'ai trouvé ça ridicule.
C'est vrai que dans Percy Jackson, Hadès est une figure démoniaque mais il est marié (à Rosario Dawson ! Il y a en a des veinards !), ce qui n'est pas le cas de Lucifer.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 4
1/23 : Elsa et Anna d’Arendelle (The tale of two sisters)****
Scénario : Edward Kitsis et Adam Horowitz
Réalisation : Ralph Hemecker
Résumé
A Storybrooke, la ville est attaquée par un monstre de glace. En Arendelle, Elsa et Anna découvrent la vraie raison de la mort de leurs parents.
Critique
Joli début de saison avec de multiples arcs narratifs placés comme de traditionnel sous deux axes : l’un à Storybrooke est contemporain, l’autre en Arendelle est situé dans le passé. Jouant à fond la carte du feuilleton, la série reprend là où la saison précédente s’était finie. Storybrooke connaît un moment plutôt frais depuis qu’Emma a ramené Marianne, l’épouse défunte (et qui se porte mieux du coup) de Robin, brisant le couple qu’il formait avec Regina. L’ancien voleur a des accents douloureux pour évoquer le serment qu’il a prêté autrefois et qui le lie toujours. Ce n’est pas dans l’émotion que Sean Maguire est le meilleur mais il se débrouille, bien aidé par une Lana Parilla très touchante en plus d’être magnifiquement élégante dans un ensemble blanc cassé et des talons hauts. Très symboliquement, le réalisateur va alors faire un plan large montrant la solitude de Regina mais, au premier plan, il glisse un panier de pommes rouges. Avec l’aide du Miroir magique opportunément ressuscité, elle veut s’offrir une modification du destin ; c’est déjà annoncer la seconde partie de la saison. La Reine n’est jamais loin de Regina !
Si l’ambiance de la soirée d’ouverture de l’épisode était fraîche, le lendemain est chaud bouillant avec l’attaque d’un monstre de glace ! Attaque qui fait suite à une autre survenue dans la nuit aux Nains – au passage, on a un gloussement incrédule en entendant Dormeur dire qu’il est le capitaine de soirée ! – et qui, le lendemain, alertent la population. Le monstre est très bien fait et il sera vaincu par Regina, qui, du coup, sauve une Marianne incrédule. Christie Laing manque un peu d’expressivité mais ce n’est pas grave. Un des thèmes de l’épisode, c’est l’amour. Si Regina a perdu son amant, Rumpelstilskin a lui gagné une épouse. Robert Carlyle est très émouvant dans la confession faite par son personnage devant la tombe de son fils et qui veut devenir l’homme pour lequel il s’est sacrifié mais il sera somptueux quand il demandera à Émilie de Ravin de danser avec lui. Seulement, l’ombre n’est jamais loin du magicien.
Mais d’où vient ce monstre ? Le spectateur sait, lui, qu’il a été créé par cette belle inconnue blonde en robe bleu (non échancrée, ce qui est rarissime pour les robes qui ne sont pas de notre monde) qui a débarqué d’ailleurs (par la porte temporelle ouverte par Crochet et Emma qui aura donc multiplié les gaffes par la même occasion !) et se trouve complètement perdue. L’image de Georgina Haig au milieu de Storybrooke est un résumé saisissant d’une solitude et d’un désarroi. Très beau travail de Ralph Hemecker qui place l’actrice dans son décor puis se recentre sur elle. Elle a créé ce monstre pour échapper à ses poursuivants, Crochet et Emma.
Si les habitants de Storybrooke sont dans le brouillard concernant cette nouvelle menace, le spectateur a un coup d’avance car cette jolie jeune femme s’appelle Elsa et elle vient d’une contrée nordique nommée Arendelle. Elle en est d’ailleurs la souveraine depuis la mort de ses parents qui sont aussi ceux de sa jeune sœur Anna. Belle entrée en matière pour ces deux actrices qui reprenaient des rôles très connus dans le public. Georgina Haig est donc Elsa et elle la pare d’une gravité certaine qui sied à la charge qu’elle exerce mais dont le visage s’ouvre (ou se ferme) quand il s’agit de sa jeune sœur. Elizabeth Lail donne une fraîcheur, une explosivité à Anna qui parle beaucoup, sans arrêt mais dont toute l’attitude respire la bonté. Anna va se marier à Kristoff (quel beau prénom !) mais, la veille, les deux sœurs ont retrouvé le journal intime de leur mère (écrit en runique, ce qui lui confère une allure germanique ou scandinave). Si leurs parents sont partis (et on a eu en ouverture une spectaculaire et très réussie scène de naufrage), c’est parce que les pouvoirs d’Elsa – dont on a une petite idée – leur font peur. Ils allaient au Havre des Brumes, dit un troll, futur beau-père d’Anna ( !). Si Elsa se voit comme un monstre, Anna refuse cette situation et décide, seule, de se rendre dans cette contrée mystérieuse.
Mystérieuse mais pas inconnue car, le Havre des Brumes, c’est la Forêt enchantée.
Anecdotes :
Regina n’a pas perdu son mordant : « J’ai encore fait les frais de votre héroïsme », assène-t-elle à Emma
Georgina Haig/Elsa : actrice australienne, vue au cinéma dans Les Saphirs (2012) et à la télévision : Fringe (6 épisodes, 2012)
Elisabeth Lail/Anna : actrice américaine, le rôle d’Anna est son premier travail important.
La Reine des neiges est un conte d’Andersen publié en 1844. Disney l’a adapté en 2013.
Retour de Giancarlo Esposito, Sean Maguire et Christie Laing
1/23 : Elsa et Anna d’Arendelle (The tale of two sisters)****
Scénario : Edward Kitsis et Adam Horowitz
Réalisation : Ralph Hemecker
Résumé
A Storybrooke, la ville est attaquée par un monstre de glace. En Arendelle, Elsa et Anna découvrent la vraie raison de la mort de leurs parents.
Critique
Joli début de saison avec de multiples arcs narratifs placés comme de traditionnel sous deux axes : l’un à Storybrooke est contemporain, l’autre en Arendelle est situé dans le passé. Jouant à fond la carte du feuilleton, la série reprend là où la saison précédente s’était finie. Storybrooke connaît un moment plutôt frais depuis qu’Emma a ramené Marianne, l’épouse défunte (et qui se porte mieux du coup) de Robin, brisant le couple qu’il formait avec Regina. L’ancien voleur a des accents douloureux pour évoquer le serment qu’il a prêté autrefois et qui le lie toujours. Ce n’est pas dans l’émotion que Sean Maguire est le meilleur mais il se débrouille, bien aidé par une Lana Parilla très touchante en plus d’être magnifiquement élégante dans un ensemble blanc cassé et des talons hauts. Très symboliquement, le réalisateur va alors faire un plan large montrant la solitude de Regina mais, au premier plan, il glisse un panier de pommes rouges. Avec l’aide du Miroir magique opportunément ressuscité, elle veut s’offrir une modification du destin ; c’est déjà annoncer la seconde partie de la saison. La Reine n’est jamais loin de Regina !
Si l’ambiance de la soirée d’ouverture de l’épisode était fraîche, le lendemain est chaud bouillant avec l’attaque d’un monstre de glace ! Attaque qui fait suite à une autre survenue dans la nuit aux Nains – au passage, on a un gloussement incrédule en entendant Dormeur dire qu’il est le capitaine de soirée ! – et qui, le lendemain, alertent la population. Le monstre est très bien fait et il sera vaincu par Regina, qui, du coup, sauve une Marianne incrédule. Christie Laing manque un peu d’expressivité mais ce n’est pas grave. Un des thèmes de l’épisode, c’est l’amour. Si Regina a perdu son amant, Rumpelstilskin a lui gagné une épouse. Robert Carlyle est très émouvant dans la confession faite par son personnage devant la tombe de son fils et qui veut devenir l’homme pour lequel il s’est sacrifié mais il sera somptueux quand il demandera à Émilie de Ravin de danser avec lui. Seulement, l’ombre n’est jamais loin du magicien.
Mais d’où vient ce monstre ? Le spectateur sait, lui, qu’il a été créé par cette belle inconnue blonde en robe bleu (non échancrée, ce qui est rarissime pour les robes qui ne sont pas de notre monde) qui a débarqué d’ailleurs (par la porte temporelle ouverte par Crochet et Emma qui aura donc multiplié les gaffes par la même occasion !) et se trouve complètement perdue. L’image de Georgina Haig au milieu de Storybrooke est un résumé saisissant d’une solitude et d’un désarroi. Très beau travail de Ralph Hemecker qui place l’actrice dans son décor puis se recentre sur elle. Elle a créé ce monstre pour échapper à ses poursuivants, Crochet et Emma.
Si les habitants de Storybrooke sont dans le brouillard concernant cette nouvelle menace, le spectateur a un coup d’avance car cette jolie jeune femme s’appelle Elsa et elle vient d’une contrée nordique nommée Arendelle. Elle en est d’ailleurs la souveraine depuis la mort de ses parents qui sont aussi ceux de sa jeune sœur Anna. Belle entrée en matière pour ces deux actrices qui reprenaient des rôles très connus dans le public. Georgina Haig est donc Elsa et elle la pare d’une gravité certaine qui sied à la charge qu’elle exerce mais dont le visage s’ouvre (ou se ferme) quand il s’agit de sa jeune sœur. Elizabeth Lail donne une fraîcheur, une explosivité à Anna qui parle beaucoup, sans arrêt mais dont toute l’attitude respire la bonté. Anna va se marier à Kristoff (quel beau prénom !) mais, la veille, les deux sœurs ont retrouvé le journal intime de leur mère (écrit en runique, ce qui lui confère une allure germanique ou scandinave). Si leurs parents sont partis (et on a eu en ouverture une spectaculaire et très réussie scène de naufrage), c’est parce que les pouvoirs d’Elsa – dont on a une petite idée – leur font peur. Ils allaient au Havre des Brumes, dit un troll, futur beau-père d’Anna ( !). Si Elsa se voit comme un monstre, Anna refuse cette situation et décide, seule, de se rendre dans cette contrée mystérieuse.
Mystérieuse mais pas inconnue car, le Havre des Brumes, c’est la Forêt enchantée.
Anecdotes :
Regina n’a pas perdu son mordant : « J’ai encore fait les frais de votre héroïsme », assène-t-elle à Emma
Georgina Haig/Elsa : actrice australienne, vue au cinéma dans Les Saphirs (2012) et à la télévision : Fringe (6 épisodes, 2012)
Elisabeth Lail/Anna : actrice américaine, le rôle d’Anna est son premier travail important.
La Reine des neiges est un conte d’Andersen publié en 1844. Disney l’a adapté en 2013.
Retour de Giancarlo Esposito, Sean Maguire et Christie Laing
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Ah, s'il a des cheveux en flammes bleues, c'est bien celui du dessin animé (excellent méchant !)
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Once Upon a Time"
Interview des plus intéressantes en effet. Je note avec un étonnement amusé que Robert Carlyle incarne "Tracassin" pour la presse française alors que ce nom n'est jamais prononcé dans la série où l'in utulise le nom allemand d'origine, Rumpelstilskin.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
15/23 : L'oeil de la tempête**
15/23 : L'oeil de la tempête**
Un épisode centré sur Crochet où Colin O'Donoghue fait un numéro absolument époustouflant passant de l'homme qui se dégoûte lui-même à l'homme qui retrouve espoir. Crochet retrouve aussi son frère Liam (Bernard Curry qui peine à se hisser au niveau de son partenaire). Si le passé des deux frères est intéressant (surtout pour Crochet), le reste de l'intrigue avec Hadès qui se rajoute dans la boucle est moins convainquant. On apprécie l'évolution d'Henry qui veut être un héros mais devient aussi plus responsable. Jared S. Gilmore continue à donner une grande maturité à son personnage. Par contre, on est agacé par le retour de Cruella qui ne sert (encore une fois) à rien et par la mise de côté de Josh Dallas qui fait largement tapisserie depuis le début de la saison.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 4
2/23 : Un mur de glace (White Out)****
Scénario : Jane Espenson
Réalisation : Ron Underwood
Résumé
Storybrooke est ceinturée par un mur de glace. Dans le passé, Anna rencontre David et change sa vie.
Critique
La saison est pleinement lancée avec cet épisode qui fait entrer à plein Elsa dans le petit monde de Storybrooke. L’action s’y concentre quand le segment « magique » est plus basé sur l’émotion. Jane Espenson équilibre à merveille les deux plateaux de la balance.
Certaine que sa sœur Anna est dans la ville (elle a retrouvé son collier dans la boutique de Gold), Elsa fait se lever un mur de glace pour empêcher quiconque de sortir de la ville. Un sort déjà connu mais une version originale ! En s’y rendant, les sheriffs Charmant et Fille croisent le capitaine Crochet qui a déjà fait un repérage. Le pirate est toujours aussi caustique et il a l’amour amer. On peut comprendre qu’il ait l’impression qu’Emma le bat froid. Colin O’Donoghue est très juste ; il distille le fiel de Crochet sans en faire trop pour que l’on sente la tristesse, la colère et la frustration du pirate. Jennifer Morrison se montre par contre un peu en dedans mais elle se rattrape quand elle aperçoit et rencontre Elsa. Sauf que celle-ci prend peur devant les deux hommes et déclenche une réaction inattendue ; le mur grandit de matière brutale et emprisonne les deux femmes ! Très bons effets spéciaux (il faut le souligner, ce n’est pas si fréquent !). La prison est aussi bien faite. Ce qui assure le succès de ce passage c’est que tant Jennifer Morrison que Georgina Haig parviennent à rendre crédible le lien qui s’établit entre leurs personnages qui comprennent qu’elles partagent une même malédiction ; être incapable de contrôler leurs pouvoirs. C’est Charmant qui trouvera les mots pour qu’Elsa reprenne son sang-froid et parvienne à les sortir de leur prison qui était sur le point de tuer Emma. Comment le prince de Storybrooke a-t-il su ce qu’il fallait dire ? Parce qu’autrefois un berger avait croisé une princesse.
Cette princesse c’était Anna bien sûr qui venait le trouver parce que son fiancé et David se connaissent. Comment ? On ne le saura pas. A l’époque, David est un simple berger (cf. « Le berger » , 1-6) mais sa coiffure est atroce et pas vraiment conforme à celle qu’il arborait en saison 1. Sans doute restait-il quelques coiffeurs pour trolls des saisons précédentes. On appréciera par contre la musique champêtre qui précède l’arrivée de la jeune fille. Soudain arrive une dénommée Bo Beep, une « bergère » dotée de pouvoirs magiques et qui rançonne son « troupeau » auquel appartiennent David et sa mère. Robin Weigert incarne à merveille ce despote qui use de la magie pour son profil personnel. Sarcastique et provocante car très sûre d’elle, Bo Beep sait aussi donner de sa personne et on la verra l’épée à la main. L’implication de son interprète en fait un très convainquant « monstre de la semaine ». David se soumet mais Anna qui a assisté à toute la scène est outrée. Jolie composition d’Elizabeth Lail qui donne une force et une crédibilité au discours que tient Anna. Elle lui apprend l’escrime pour qu’il puisse se défendre et elle a un aphorisme définitif prononcé avec une certaine et surprenante sécheresse (preuve que la situation touche la jeune fille) : « Survivre ce n’est pas vivre ». La conviction que met l’actrice empêche le cliché de survenir et l’on pense davantage à Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus difficile à faire. La plupart des gens se contentent d’exister ». Josh Dallas n’est pas en reste et il est très touchant quand David raconte ce qu’on pourrait appeler la parabole de la bataille perdue. Mais David se battra et remportera la victoire, remerciant chaleureusement Anna : « C’était une bataille impossible. C’est pourquoi je devais le faire ». Cette fois, c’est à Winston Churchill qu’il nous fait penser : « Nous ne savions pas que c’était impossible. C’est pour cela que nous l’avons fait ». Anna peut ensuite repartir satisfaite mais le spectateur n’a pas le même sourire enjouée car il sait qui peut la renseigner sur la magie en ce monde.
Pour l’anecdote, citons le fait que Mary Margareth est devenue maire ! Regina (quasi absence de Lana Parilla mais sa seule scène est émouvante) a renoncé au pouvoir mais le problème que doit régler la jeune mère c’est de rétablir le courant dans Storybrooke ! C’est totalement grotesque ! Jamais Regina ne serait tombée aussi bas ! Avoir le pouvoir c’est ordonner et visiblement, Blanche-Neige ne sait pas faire.
Anecdotes :
Robin Weigert/Bo Beep : actrice américaine, elle a tourné The Good German (2007) ou Les vies privées de Pippa Lee (2009) pour le cinéma mais c’est à la télévision qu’on la voit le plus souvent : New York Police judiciaire (1999, 2002), Deadwood (2004-2006, Calamity Jane), Life (2007-2008), Chicago Police Departement (2014), Jessica Jones (2015)
2/23 : Un mur de glace (White Out)****
Scénario : Jane Espenson
Réalisation : Ron Underwood
Résumé
Storybrooke est ceinturée par un mur de glace. Dans le passé, Anna rencontre David et change sa vie.
Critique
La saison est pleinement lancée avec cet épisode qui fait entrer à plein Elsa dans le petit monde de Storybrooke. L’action s’y concentre quand le segment « magique » est plus basé sur l’émotion. Jane Espenson équilibre à merveille les deux plateaux de la balance.
Certaine que sa sœur Anna est dans la ville (elle a retrouvé son collier dans la boutique de Gold), Elsa fait se lever un mur de glace pour empêcher quiconque de sortir de la ville. Un sort déjà connu mais une version originale ! En s’y rendant, les sheriffs Charmant et Fille croisent le capitaine Crochet qui a déjà fait un repérage. Le pirate est toujours aussi caustique et il a l’amour amer. On peut comprendre qu’il ait l’impression qu’Emma le bat froid. Colin O’Donoghue est très juste ; il distille le fiel de Crochet sans en faire trop pour que l’on sente la tristesse, la colère et la frustration du pirate. Jennifer Morrison se montre par contre un peu en dedans mais elle se rattrape quand elle aperçoit et rencontre Elsa. Sauf que celle-ci prend peur devant les deux hommes et déclenche une réaction inattendue ; le mur grandit de matière brutale et emprisonne les deux femmes ! Très bons effets spéciaux (il faut le souligner, ce n’est pas si fréquent !). La prison est aussi bien faite. Ce qui assure le succès de ce passage c’est que tant Jennifer Morrison que Georgina Haig parviennent à rendre crédible le lien qui s’établit entre leurs personnages qui comprennent qu’elles partagent une même malédiction ; être incapable de contrôler leurs pouvoirs. C’est Charmant qui trouvera les mots pour qu’Elsa reprenne son sang-froid et parvienne à les sortir de leur prison qui était sur le point de tuer Emma. Comment le prince de Storybrooke a-t-il su ce qu’il fallait dire ? Parce qu’autrefois un berger avait croisé une princesse.
Cette princesse c’était Anna bien sûr qui venait le trouver parce que son fiancé et David se connaissent. Comment ? On ne le saura pas. A l’époque, David est un simple berger (cf. « Le berger » , 1-6) mais sa coiffure est atroce et pas vraiment conforme à celle qu’il arborait en saison 1. Sans doute restait-il quelques coiffeurs pour trolls des saisons précédentes. On appréciera par contre la musique champêtre qui précède l’arrivée de la jeune fille. Soudain arrive une dénommée Bo Beep, une « bergère » dotée de pouvoirs magiques et qui rançonne son « troupeau » auquel appartiennent David et sa mère. Robin Weigert incarne à merveille ce despote qui use de la magie pour son profil personnel. Sarcastique et provocante car très sûre d’elle, Bo Beep sait aussi donner de sa personne et on la verra l’épée à la main. L’implication de son interprète en fait un très convainquant « monstre de la semaine ». David se soumet mais Anna qui a assisté à toute la scène est outrée. Jolie composition d’Elizabeth Lail qui donne une force et une crédibilité au discours que tient Anna. Elle lui apprend l’escrime pour qu’il puisse se défendre et elle a un aphorisme définitif prononcé avec une certaine et surprenante sécheresse (preuve que la situation touche la jeune fille) : « Survivre ce n’est pas vivre ». La conviction que met l’actrice empêche le cliché de survenir et l’on pense davantage à Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus difficile à faire. La plupart des gens se contentent d’exister ». Josh Dallas n’est pas en reste et il est très touchant quand David raconte ce qu’on pourrait appeler la parabole de la bataille perdue. Mais David se battra et remportera la victoire, remerciant chaleureusement Anna : « C’était une bataille impossible. C’est pourquoi je devais le faire ». Cette fois, c’est à Winston Churchill qu’il nous fait penser : « Nous ne savions pas que c’était impossible. C’est pour cela que nous l’avons fait ». Anna peut ensuite repartir satisfaite mais le spectateur n’a pas le même sourire enjouée car il sait qui peut la renseigner sur la magie en ce monde.
Pour l’anecdote, citons le fait que Mary Margareth est devenue maire ! Regina (quasi absence de Lana Parilla mais sa seule scène est émouvante) a renoncé au pouvoir mais le problème que doit régler la jeune mère c’est de rétablir le courant dans Storybrooke ! C’est totalement grotesque ! Jamais Regina ne serait tombée aussi bas ! Avoir le pouvoir c’est ordonner et visiblement, Blanche-Neige ne sait pas faire.
Anecdotes :
Robin Weigert/Bo Beep : actrice américaine, elle a tourné The Good German (2007) ou Les vies privées de Pippa Lee (2009) pour le cinéma mais c’est à la télévision qu’on la voit le plus souvent : New York Police judiciaire (1999, 2002), Deadwood (2004-2006, Calamity Jane), Life (2007-2008), Chicago Police Departement (2014), Jessica Jones (2015)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
16/23 : Jamais sans ma fille***
Episode qui signe le retour de Zéléna et relance l'intrigue (enfin) en créant un lien passé entre la Sorcière et Hadès. Le jeu de Rebecca Mader (qui se montre excellente dans l'émotion) et de Greg Germann (qui passe du cynisme à l'émotion avec une belle aisance) densifie l'histoire et la rend vraiment intéressante. Rebecca Mader rend crédible les différents états d'âmes de Zéléna qui est ballotée entre diverses émotions, plus qu'elle ne l'a jamais été. Impossible de savoir de quel côté elle finira. Le final de l'épisode est aussi chaleureux pour elle que glaçant pour nos héros. Un autre fait est intéressant à relever : Belle (Emilie de Ravin fait aussi son retour en bonne forme) retrouve Rumpelstilskin et le couple a la discussion profonde qu'il aurait dû avoir depuis longtemps.
Quelques expressions sont à relever. D'abord, une belle boulette : "Les Enfers. De nos jours". Comment dire mieux que l'éternité n'est pas humainement concevable ?
Et la définition de la bicyclette par Zéléna: "C'est comme un balai avec des roues"
Episode qui signe le retour de Zéléna et relance l'intrigue (enfin) en créant un lien passé entre la Sorcière et Hadès. Le jeu de Rebecca Mader (qui se montre excellente dans l'émotion) et de Greg Germann (qui passe du cynisme à l'émotion avec une belle aisance) densifie l'histoire et la rend vraiment intéressante. Rebecca Mader rend crédible les différents états d'âmes de Zéléna qui est ballotée entre diverses émotions, plus qu'elle ne l'a jamais été. Impossible de savoir de quel côté elle finira. Le final de l'épisode est aussi chaleureux pour elle que glaçant pour nos héros. Un autre fait est intéressant à relever : Belle (Emilie de Ravin fait aussi son retour en bonne forme) retrouve Rumpelstilskin et le couple a la discussion profonde qu'il aurait dû avoir depuis longtemps.
Quelques expressions sont à relever. D'abord, une belle boulette : "Les Enfers. De nos jours". Comment dire mieux que l'éternité n'est pas humainement concevable ?
Et la définition de la bicyclette par Zéléna: "C'est comme un balai avec des roues"
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 4
3/23 : Jeter un froid (Rocky Road)****
3/23 : Jeter un froid (Rocky Road)****
Scénario : David H. Goodman et Jérôme Schwartz
Réalisation : Morgan Begg
Réalisation : Morgan Begg
Résumé
A Storybrooke, quelqu’un d’autre partage les mêmes pouvoirs qu’Elsa. Une personne venue du passé de cette dernière.
Critique
Les pions sont posément avancés dans cet épisode. A Storybrooke, c’est le dévoilement d’un adversaire qui maîtrise le froid. Un adversaire venu d’Arendelle mais surtout surgit du passé non pas d’une mais de deux personnes.
A Storybrooke, l’évidence s’impose à nos héros : quelqu’un dispose des mêmes pouvoirs qu’Elsa. Quelqu’un qui a jeté un sort à Marianne ; un sort qui la condamne à mourir de froid à plus ou moins long terme. Il est touchant de voir que Regina s’emploie à sauver sa rivale. Il est aussi émouvant de constater le désarroi de Robin, qui veut sauver la mère de son fils mais est amoureux d’une autre femme. Sean Maguire fait des progrès dans la voie de l’émotion.
La réponse va venir grâce…à un voleur ! Michael Socha fait sa première apparition et il s’en sort honnêtement. Will Scarlett a du bagout, des réflexes aussi et il est loin d’être bête. Il a aussi le sens de l’humour et l’acteur apporte donc une touche de légèreté, un côté primesautier pas désagréable dans un épisode qui durcit la narration générale. Ce qu’il a vu c’est du froid chez un glacier. On imagine le scepticisme des Charmant père et fille ! Mais du froid durant la coupure de courant. La fouille de la boutique confirme les dires du voleur : la marchande de glace manie la magie froide. Une glacière dont on ignore le nom mais qui est incarnée par Elizabeth Mitchell. Elle apporte une certaine classe à celle qui reçoit le surnom de « Reine des glaces » (admirons l’ironie de la chose) et, pour ne rien gâcher, elle est somptueuse dans une robe qui mets ses atours en valeur. Elle affirme connaître Elsa et, froidement, accuse Anna (absente de cet épisode) d’avoir causé l’enfermement et l’amnésie de la jeune femme ! Une autre ombre glacée parcourt aussi ce passage : la certitude d’Emma qu’elle connaît cette femme qui l’a appelé par son prénom.
La blonde inconnue vient du passé d’Elsa. En Arendelle autrefois, celle-ci dût faire face à l’attaque d’une armée ennemie menée par douze frères (faute de moyens sans doute, on n’en verra que quatre) et l’un d’eux, Hans – le prototype du bellâtre – a un moyen de réduire Elsa à l’impuissance. Avec l’aide de son futur beau-frère, Elsa essaye de s’emparer d’une urne magique qui aurait un pouvoir néfaste contre « des gens comme elle ». Dans le rôle de Kristoff, Scott Michael Foster se défend très bien. Son personnage est décontracté, y compris en présence d’Elsa, mais il n’en fait jamais trop ; Kristoff a de l’humour mais il ne manque jamais de respect à sa souveraine (et future belle-sœur et on subodore que c’est ce qui compte le plus). Autre chose, la série défend ardemment le droit à la différence. La magie est un paravent pratique. Buffy avait usé pareillement du fantastique mais allait plus loin dans ce domaine.
Elsa et Kristoff trouvent l’urne (au passage, signalons qu’Elsa aurait pu se changer pour ce genre d’expédition mais on suppose que Disney n’aurait pas aimé voir son personnage en tenue de ranger) mais Hans les contraint à la lui donner après un beau duel avec Kristoff et quelques effets spéciaux bien maîtrisés pour les pouvoirs d’Elsa. Le principe de l’urne c’est qu’on peut y emprisonner quelqu’un. Hans voulait y mettre Elsa mais il y avait déjà quelqu’un dedans ! Notre belle inconnue blonde aux atours crème qui transforme Hans en homme de glace. Du coup, les relations entre elle et Elsa sont chaleureuses ; en outre, elle avoue être sa tante ! On l’a enfermé à cause de ses pouvoirs.
L’épisode a d’autres fils rouges mineurs. D’une part, la nullité politique de Blanche-Neige incapable de tenir son premier conseil municipal. On imagine le désastre si cela avait été un royaume ! Ginnifer Goodwin excelle à nous faire croire que son personnage est totalement dépassé. En outre, la grossesse de l’actrice lui a laissé une silhouette un peu gironde qui ajoute au côté pataud. Un autre fil, c’est le début de « l’opération Mangouste » entre Henry et Regina pour retrouver l’Auteur du livre de contes. Un segment qui sera très riche plus tard. Pour l’instant, on apprécie les liens entre la mère adoptive et le jeune garçon et les interprètes sont vraiment convaincants. On passe même sur la tenue décontractée inusité chez Regina ! Enfin, troisième fil mais glaçant celui-là lorsque la magicienne de l’eau et de la glace croise le magicien noir et qu’ils se connaissent.
Anecdotes :
Commentaire sarcastique et involontairement prémonitoire de Rumpelstilskin : « la perte de mémoire est un mal trop répandu ». C’est en effet l’astuce scénaristique la plus utilisée et Robert Carlyle n’avait pas encore lu les scenarii de la saison suivante !
Roland nous apprend que Regina ne lui disait jamais non quand il voulait une glace.
Scott Michael Foster/Kristoff : acteur et musicien américain, il a notamment joué dans Women’ s Murder Club (2007), Greek (2007-2011), Californication (2012)
Michael Socha/Will Scarlett : acteur britannique, vu à la télévision dans Casualty (2008-2009), Being Human (2011-2013) et Once upon a time in Wonderland (2013). Il sera récurrent durant cette saison uniquement.
A Storybrooke, quelqu’un d’autre partage les mêmes pouvoirs qu’Elsa. Une personne venue du passé de cette dernière.
Critique
Les pions sont posément avancés dans cet épisode. A Storybrooke, c’est le dévoilement d’un adversaire qui maîtrise le froid. Un adversaire venu d’Arendelle mais surtout surgit du passé non pas d’une mais de deux personnes.
A Storybrooke, l’évidence s’impose à nos héros : quelqu’un dispose des mêmes pouvoirs qu’Elsa. Quelqu’un qui a jeté un sort à Marianne ; un sort qui la condamne à mourir de froid à plus ou moins long terme. Il est touchant de voir que Regina s’emploie à sauver sa rivale. Il est aussi émouvant de constater le désarroi de Robin, qui veut sauver la mère de son fils mais est amoureux d’une autre femme. Sean Maguire fait des progrès dans la voie de l’émotion.
La réponse va venir grâce…à un voleur ! Michael Socha fait sa première apparition et il s’en sort honnêtement. Will Scarlett a du bagout, des réflexes aussi et il est loin d’être bête. Il a aussi le sens de l’humour et l’acteur apporte donc une touche de légèreté, un côté primesautier pas désagréable dans un épisode qui durcit la narration générale. Ce qu’il a vu c’est du froid chez un glacier. On imagine le scepticisme des Charmant père et fille ! Mais du froid durant la coupure de courant. La fouille de la boutique confirme les dires du voleur : la marchande de glace manie la magie froide. Une glacière dont on ignore le nom mais qui est incarnée par Elizabeth Mitchell. Elle apporte une certaine classe à celle qui reçoit le surnom de « Reine des glaces » (admirons l’ironie de la chose) et, pour ne rien gâcher, elle est somptueuse dans une robe qui mets ses atours en valeur. Elle affirme connaître Elsa et, froidement, accuse Anna (absente de cet épisode) d’avoir causé l’enfermement et l’amnésie de la jeune femme ! Une autre ombre glacée parcourt aussi ce passage : la certitude d’Emma qu’elle connaît cette femme qui l’a appelé par son prénom.
La blonde inconnue vient du passé d’Elsa. En Arendelle autrefois, celle-ci dût faire face à l’attaque d’une armée ennemie menée par douze frères (faute de moyens sans doute, on n’en verra que quatre) et l’un d’eux, Hans – le prototype du bellâtre – a un moyen de réduire Elsa à l’impuissance. Avec l’aide de son futur beau-frère, Elsa essaye de s’emparer d’une urne magique qui aurait un pouvoir néfaste contre « des gens comme elle ». Dans le rôle de Kristoff, Scott Michael Foster se défend très bien. Son personnage est décontracté, y compris en présence d’Elsa, mais il n’en fait jamais trop ; Kristoff a de l’humour mais il ne manque jamais de respect à sa souveraine (et future belle-sœur et on subodore que c’est ce qui compte le plus). Autre chose, la série défend ardemment le droit à la différence. La magie est un paravent pratique. Buffy avait usé pareillement du fantastique mais allait plus loin dans ce domaine.
Elsa et Kristoff trouvent l’urne (au passage, signalons qu’Elsa aurait pu se changer pour ce genre d’expédition mais on suppose que Disney n’aurait pas aimé voir son personnage en tenue de ranger) mais Hans les contraint à la lui donner après un beau duel avec Kristoff et quelques effets spéciaux bien maîtrisés pour les pouvoirs d’Elsa. Le principe de l’urne c’est qu’on peut y emprisonner quelqu’un. Hans voulait y mettre Elsa mais il y avait déjà quelqu’un dedans ! Notre belle inconnue blonde aux atours crème qui transforme Hans en homme de glace. Du coup, les relations entre elle et Elsa sont chaleureuses ; en outre, elle avoue être sa tante ! On l’a enfermé à cause de ses pouvoirs.
L’épisode a d’autres fils rouges mineurs. D’une part, la nullité politique de Blanche-Neige incapable de tenir son premier conseil municipal. On imagine le désastre si cela avait été un royaume ! Ginnifer Goodwin excelle à nous faire croire que son personnage est totalement dépassé. En outre, la grossesse de l’actrice lui a laissé une silhouette un peu gironde qui ajoute au côté pataud. Un autre fil, c’est le début de « l’opération Mangouste » entre Henry et Regina pour retrouver l’Auteur du livre de contes. Un segment qui sera très riche plus tard. Pour l’instant, on apprécie les liens entre la mère adoptive et le jeune garçon et les interprètes sont vraiment convaincants. On passe même sur la tenue décontractée inusité chez Regina ! Enfin, troisième fil mais glaçant celui-là lorsque la magicienne de l’eau et de la glace croise le magicien noir et qu’ils se connaissent.
Anecdotes :
Commentaire sarcastique et involontairement prémonitoire de Rumpelstilskin : « la perte de mémoire est un mal trop répandu ». C’est en effet l’astuce scénaristique la plus utilisée et Robert Carlyle n’avait pas encore lu les scenarii de la saison suivante !
Roland nous apprend que Regina ne lui disait jamais non quand il voulait une glace.
Scott Michael Foster/Kristoff : acteur et musicien américain, il a notamment joué dans Women’ s Murder Club (2007), Greek (2007-2011), Californication (2012)
Michael Socha/Will Scarlett : acteur britannique, vu à la télévision dans Casualty (2008-2009), Being Human (2011-2013) et Once upon a time in Wonderland (2013). Il sera récurrent durant cette saison uniquement.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
4/23 : L’Apprenti sorcier (The Apprentice)****
Scénario : Andrew Chambliss et Dana Horgan
Réalisation : Ralph Hemecker
Résumé
Dans le passé, Anna passe un contrat avec Rumpelstilskin. A Storybrooke, celui-ci se venge de son vieil ennemi.
Critique
La série continue sur son excellent début de saison avec cet opus mêlant noirceur, innocence, cruauté et romantisme. Le tout avec un soupçon d’humour. Les acteurs sont excellents, Robert Carlyle en tête.
La scène d’introduction nous montre un objet que convoite les Ténébreux et que protège l’Apprenti mais cet objet est tout de même ensuite chez Rumpelstilskin à Storybrooke. C’est la première étape de cette conquête qui nous est ici présentée. Dans le passé, Anna est venu le trouver et c’est une scène intéressante qu’on nous montre : la belle et innocente jeune fille venue demander un service à la Bête qui la regarde avec un intérêt sarcastique. Le Loup guettant le Chaperon rouge n’aurait pas eu un regard différent. Oui, les parents des sœurs d’Arendelle sont bien venus le voir mais il refuse de lui dire pourquoi sauf si elle passe un contrat avec lui. Bien évidemment, elle le passe. Comment aurait-elle pu faire autrement d’autant qu’avec sa gentillesse (comme elle le reconnaîtra) elle ne voit pas le monstre qu’il est ? Mais elle le verra bien assez tôt lorsqu’elle comprend qu’il lui a fait passer un sinistre test et qu’elle a réussi ! Élisabeth Lail restitue avec force et émotion le choc que ressent alors Anna. Elle est profondément ébranlée par la révélation de tant de noirceur. Mais le scénario se montre aussi habile en ne faisant pas de la frêle enfant une oie blanche. Gentille, oui ; idiote, non. Avec une petite aide, Anna s’empare de la dague du Ténébreux et comprend qu’elle le contrôle désormais ! Robert Carlyle est également prodigieux. Il suinte la colère, la rage impuissante et sa voix siffle les réponses qu’elle lui extorque. Elle apprend ainsi la vérité sur le voyage de ses parents. Vérité qui la déstabilise mais pas assez cependant pour qu’elle oublie la Bête féroce devant elle et qui est contrainte d’obéir à trois vœux qu’elle fera. Il sera alors libre d’exprimer sa fureur ! D’autant que, bien qu’Anna soit revenue en Arendelle, rien n’est réglé.
Le segment « storybrookien » a bien choisi son héros également : le capitaine Crochet qu’Emma parvient à déconcentrer quand elle l’invite à dîner ! C’est léger et touchant. La suite l’est moins. Crochet demande à - ou plutôt exige de – Rumpelstilskin de lui rendre sa main en lieu et place de son crochet. Deux mains, ce peut être utile pour une soirée romantique. Avec un ton sarcastique, le maître magicien le met en garde contre ce que cette main peut avoir de maléfique et, en vérité, deux incidents dans la soirée semblent lui donner raison. Pourtant, la soirée avec Emma fut d’un grand romantisme et Killian a troqué sa défroque de pirate pour un blouson de cuir noir qui lui va comme un gant. On a même l’impression qu’il n’y a rien de changé dans un premier temps ! Colin O’Donoghue vole la vedette à Jennifer Morrison en jouant sur une gamme tantôt légère tantôt noire avec une indéniable maestria. Le voir ensuite exiger de retrouver son crochet fait mal d’autant que le Crocodile fait montre d’une ironie cruelle. Robert Carlyle est un acteur supérieur quand il incarne le Mal et Colin O’Donoghue lui donne la réplique sans trembler (ou plutôt son personnage tremble pour lui). Ce n’est pas sans répugnance que Crochet rend les armes mais il était au bord du pathétique et c’en était douloureux. Tout autant que fascinant à voir.
Avec son valet soumis, le magicien va pouvoir retrouver l’Apprenti et l’emprisonner dans le chapeau magique contenu dans la boîte. Apprenti qui, dans le passé, avait été vaincu par Rumpelstilskin avec l’aide – involontaire – d’Anna. Laquelle s’était rattrapé de son erreur de jugement. Ce que n’a pas fait Crochet qui retrouve ledit crochet mais comprend qu’il a été manipulé ! Le triomphe de Rumpelstilskin en cette fin d’épisode est un grand moment de noirceur.
Anecdotes :
Timothy Webber/L’Apprenti : acteur britannique, il tourne principalement pour la télévision : Vendredi 13 (1988-1989), MacGyver (1990), X-Files (1994-1996, 3 épisodes), The Lone Gunmen : au cœur du complot (2001), Men in trees (2006-2008), Fringe (2012), Falling Skies (2015).
Transformer quelqu’un en souris fait écho au conte de Perrault, Le Chat botté.
Première apparition de l’Apprenti. Il interviendra à neuf reprises cette saison.
Nombreux hommages à Disney plus ou moins discrets. Le couple qui mange des spaghettis au restaurant c’est La Belle et le Clochard. Le chapeau du magicien, Merlin l’enchanteur. Le balai ensorcelé, Fantasia.
Scénario : Andrew Chambliss et Dana Horgan
Réalisation : Ralph Hemecker
Résumé
Dans le passé, Anna passe un contrat avec Rumpelstilskin. A Storybrooke, celui-ci se venge de son vieil ennemi.
Critique
La série continue sur son excellent début de saison avec cet opus mêlant noirceur, innocence, cruauté et romantisme. Le tout avec un soupçon d’humour. Les acteurs sont excellents, Robert Carlyle en tête.
La scène d’introduction nous montre un objet que convoite les Ténébreux et que protège l’Apprenti mais cet objet est tout de même ensuite chez Rumpelstilskin à Storybrooke. C’est la première étape de cette conquête qui nous est ici présentée. Dans le passé, Anna est venu le trouver et c’est une scène intéressante qu’on nous montre : la belle et innocente jeune fille venue demander un service à la Bête qui la regarde avec un intérêt sarcastique. Le Loup guettant le Chaperon rouge n’aurait pas eu un regard différent. Oui, les parents des sœurs d’Arendelle sont bien venus le voir mais il refuse de lui dire pourquoi sauf si elle passe un contrat avec lui. Bien évidemment, elle le passe. Comment aurait-elle pu faire autrement d’autant qu’avec sa gentillesse (comme elle le reconnaîtra) elle ne voit pas le monstre qu’il est ? Mais elle le verra bien assez tôt lorsqu’elle comprend qu’il lui a fait passer un sinistre test et qu’elle a réussi ! Élisabeth Lail restitue avec force et émotion le choc que ressent alors Anna. Elle est profondément ébranlée par la révélation de tant de noirceur. Mais le scénario se montre aussi habile en ne faisant pas de la frêle enfant une oie blanche. Gentille, oui ; idiote, non. Avec une petite aide, Anna s’empare de la dague du Ténébreux et comprend qu’elle le contrôle désormais ! Robert Carlyle est également prodigieux. Il suinte la colère, la rage impuissante et sa voix siffle les réponses qu’elle lui extorque. Elle apprend ainsi la vérité sur le voyage de ses parents. Vérité qui la déstabilise mais pas assez cependant pour qu’elle oublie la Bête féroce devant elle et qui est contrainte d’obéir à trois vœux qu’elle fera. Il sera alors libre d’exprimer sa fureur ! D’autant que, bien qu’Anna soit revenue en Arendelle, rien n’est réglé.
Le segment « storybrookien » a bien choisi son héros également : le capitaine Crochet qu’Emma parvient à déconcentrer quand elle l’invite à dîner ! C’est léger et touchant. La suite l’est moins. Crochet demande à - ou plutôt exige de – Rumpelstilskin de lui rendre sa main en lieu et place de son crochet. Deux mains, ce peut être utile pour une soirée romantique. Avec un ton sarcastique, le maître magicien le met en garde contre ce que cette main peut avoir de maléfique et, en vérité, deux incidents dans la soirée semblent lui donner raison. Pourtant, la soirée avec Emma fut d’un grand romantisme et Killian a troqué sa défroque de pirate pour un blouson de cuir noir qui lui va comme un gant. On a même l’impression qu’il n’y a rien de changé dans un premier temps ! Colin O’Donoghue vole la vedette à Jennifer Morrison en jouant sur une gamme tantôt légère tantôt noire avec une indéniable maestria. Le voir ensuite exiger de retrouver son crochet fait mal d’autant que le Crocodile fait montre d’une ironie cruelle. Robert Carlyle est un acteur supérieur quand il incarne le Mal et Colin O’Donoghue lui donne la réplique sans trembler (ou plutôt son personnage tremble pour lui). Ce n’est pas sans répugnance que Crochet rend les armes mais il était au bord du pathétique et c’en était douloureux. Tout autant que fascinant à voir.
Avec son valet soumis, le magicien va pouvoir retrouver l’Apprenti et l’emprisonner dans le chapeau magique contenu dans la boîte. Apprenti qui, dans le passé, avait été vaincu par Rumpelstilskin avec l’aide – involontaire – d’Anna. Laquelle s’était rattrapé de son erreur de jugement. Ce que n’a pas fait Crochet qui retrouve ledit crochet mais comprend qu’il a été manipulé ! Le triomphe de Rumpelstilskin en cette fin d’épisode est un grand moment de noirceur.
Anecdotes :
Timothy Webber/L’Apprenti : acteur britannique, il tourne principalement pour la télévision : Vendredi 13 (1988-1989), MacGyver (1990), X-Files (1994-1996, 3 épisodes), The Lone Gunmen : au cœur du complot (2001), Men in trees (2006-2008), Fringe (2012), Falling Skies (2015).
Transformer quelqu’un en souris fait écho au conte de Perrault, Le Chat botté.
Première apparition de l’Apprenti. Il interviendra à neuf reprises cette saison.
Nombreux hommages à Disney plus ou moins discrets. Le couple qui mange des spaghettis au restaurant c’est La Belle et le Clochard. Le chapeau du magicien, Merlin l’enchanteur. Le balai ensorcelé, Fantasia.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
17/23 : La rivière des âmes perdues**
17/23 : La rivière des âmes perdues**
L'épisode se centre sur Belle en jouant sur le passé et le présent mais il reste peu emballant parce qu'il ne fait pas avancer grand chose. Si Emilie de Ravin a très bien et met une belle énergie, l'action tourne globalement en rond. Elle retrouve son ancien prétendant, Gaston (!) mais si! souvenez-vous ! c'est le grand dadais que Rumpelstilskin expédie ad patres sans effort (1-12). Là où le scénario est habile, c'est qu'il fait de Belle l'affaire en suspens de Gaston, celle qui le maintient aux Enfers. Il écrit très bien le caractère et la personnalité de Belle et lui joue un mauvais tour, prometteur pour la suite. Un autre point intéressant, c'est Emma qui croit avoir une solution pour quitter cet endroit où elle regrette d'avoir entraîné les autres. Greg Germann reste une valeur sûre et on attend du mieux pour la suite.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 5
18/23 : Un baiser d'amour véritable ****
18/23 : Un baiser d'amour véritable ****
Episode centrée sur Meghan Ory qui tient bon. Si l'actrice n'est pas toujours juste, elle défend l'ex chaperon rouge qui, tout à sa quête (retrouver sa meute), en compagnie de Mulan, arrive en Oz où elle croise Dorothy. Mais, que fait Scarlett aux Enfers, vivante de surcroît ? Elle était sur la piste de Zéléna qui s'est cruellement vengée de la jeune fille du Kansas en la plongeant dans le charme du sommeil. Vengeance d'autant plus cruelle que personne ne peut la réveiller. Personne ? Blanche-Neige se montre perspicace : Scarlett pourrait donner le baiser d'amour véritable. Et trouver ce qu'elle cherchait.
Un épisode qui ose la tendresse (séparation des Charmant) mais ne dissimule pas l'amertume. Dans ce second registre, Rebecca Mader et ses yeux magnifiques (mais magnifiques !) emporte la palme. La tristesse de Zéléna est poignante et digne.
Un épisode qui ose la tendresse (séparation des Charmant) mais ne dissimule pas l'amertume. Dans ce second registre, Rebecca Mader et ses yeux magnifiques (mais magnifiques !) emporte la palme. La tristesse de Zéléna est poignante et digne.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
A propos de la série en elle-même, je n'ai jamais eu le temps de la regarder, la 6ème saison actuelle sur ABC est apparemment en mauvaise santé! De plus, j'ai vu un article qui dit que les acteurs arrivent en fin de contrat cette année et que pour l'instant ils ne savent pas du tout ce qu'il va se passer!
La série risque-t-elle l'annulation cette année?
La série risque-t-elle l'annulation cette année?
steed72- Baron(ne)
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Localisation : Lorraine France
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Série "Once Upon a Time"
steed72 a écrit:A propos de la série en elle-même, je n'ai jamais eu le temps de la regarder, la 6ème saison actuelle sur ABC est apparemment en mauvaise santé! De plus, j'ai vu un article qui dit que les acteurs arrivent en fin de contrat cette année et que pour l'instant ils ne savent pas du tout ce qu'il va se passer!
La série risque-t-elle l'annulation cette année?
Il est à craindre que oui même si je n'ai pas plus d'infos. Les audiences ne sont pas terribles. Effectivement, les acteurs (notamment Jennifer Morrison) arrivent en fin de contrat. La question est : peut-on continuer la série sans elle ? Peut-être mais ce serait vraiment différent.
Je te (ou je vous) conseille de la regarder, notamment les saisons 1 à 3 qui sont les meilleures.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Once Upon a Time"
J'ai lu qu'il y avait des rumeurs d'épisode musical, mais aussi que ce serait un moyen de conclure la série en beauté... Suspense, rien n'a été annoncé officiellement concernant la saison prochaine.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Once Upon a Time"
Saison 4
5/23 : Le reflet du miroir (Breaking Glass)**
Scénario : Kalinda Vazquez et Scott Nimerfro
Réalisation : Alrick Riley
5/23 : Le reflet du miroir (Breaking Glass)**
Scénario : Kalinda Vazquez et Scott Nimerfro
Réalisation : Alrick Riley
Résumé
Dans le passé, Emma rencontre Lily qui devient son amie. A Storybrooke, le Miroir magique trahit la Reine pour une autre.
Critique
Un épisode sans grand relief, qui additionne des arcs narratifs mais ne construit pas vraiment une trame cohérente. On se doute que tout aura son importance plus tard mais, en attendant, on s’ennuie un peu et on est déçu de ne pas retrouver la plume habituellement habile de Kalinda Vazquez qui, en général, sait trousser des atmosphères.
Le segment storybrookien est plein d’aller et venues (on ose le « brassage d’air », frais en l’occurrence) où Emma et Regina sont mises en valeur. C’est l’intérêt de cet épisode que de montrer comment la Reine et son ancienne apprentie magicienne surmontent la grave crise de confiance qui est résulté du retour de Marianne. Au départ un peu empruntée, Jennifer Morrison gagne en intensité et son discours final est très fort. Campée sur la fierté de son personnage, Lana Parrilla joue certes facilement au départ (on est un peu dans le début de la saison 3 quand la Reine faisait dans l’ironie facile sans pouvoir vraiment contester le leadership d’Emma) mais, elle aussi, gagne en intensité au fur et à mesure. Son visage devant le discours d’Emma reflète les différents sentiments qui agite la souveraine blessée mais qui choisit la voie la moins facile, accepter qu’elle ne hait pas Emma.
Le reste de l’action à Storybrooke n’a que peu d’intérêt, y compris Elsa qui se montre d’une incroyable naïveté et presque d’une grande bêtise en tombant dans le piège que lui avait tendu avec un filet à grosses mailles la « Reine des Glaces ». Laquelle obtient ce qu’elle veut grâce à la trahison de Sydney, emprisonné dans le Miroir magique. Miroir dont elle avait besoin pour un objectif qu’elle nous révèle dans un plan extrêmement bien réalisé avec ce rapprochement progressif sur le visage d’Elizabeth Mitchell. L’actrice est un bel atout pour ces moments faibles du récit.
Dans le récit d’Emma à Regina, il est question d’une ancienne amie de la première. Elle s’appelait Lily et était aussi brune qu’Emma est blonde. C’est très cliché comme association d’autant qu’Abby Ross, la jeune Emma, est un peu fade. Le rôle étant plus expansif, Nicole Munoz accroche davantage l’écran et son sourire est très séduisant. Nous sommes à Hopkins, Minnesota, en 1998 et rien que cette mention nous ennuie. Nous avons deux voleuses de supermarché qui ne se connaissaient pas mais font équipe quand la brune sauve la mise de la blonde. Naît une belle amitié avec serment habituel jusqu’à ce que le beau moment se fissure quand il s’avère que Lily a menti. Elle n’est pas orpheline mais a fugué de sa famille adoptive (détail qui aura son importance plus tard). Nuance ? Pas pour la jeune Emma qui lui tourne le dos. D’humeur nostalgique (on le serait à moins), Emma revisite son passé en compagnie de Crochet mais une vidéo les sidère soudain tous les deux et relance l’intrigue en prouvant qu’il y a bel et bien un lien entre la Sauveuse et la Reine des Glaces !
Anecdotes :
Nicole Munoz/Lily : actrice canadienne, elle débute dans la série Jérémiah (2004). On l’a ensuite vue dans Tru Calling (2005), Supernatural (2006), Sanctuary (2009), Defiance (2013-2015)
Abby Ross/Emma jeune : actrice canadienne, elle a tourné dans la série Seed (2013-2014).
Retour de Giancarlo Esposito
Absence de Jared S. Gilmore et Robert Carlyle. Émilie de Ravin n’a qu’une scène muette.
Dans le passé, Emma rencontre Lily qui devient son amie. A Storybrooke, le Miroir magique trahit la Reine pour une autre.
Critique
Un épisode sans grand relief, qui additionne des arcs narratifs mais ne construit pas vraiment une trame cohérente. On se doute que tout aura son importance plus tard mais, en attendant, on s’ennuie un peu et on est déçu de ne pas retrouver la plume habituellement habile de Kalinda Vazquez qui, en général, sait trousser des atmosphères.
Le segment storybrookien est plein d’aller et venues (on ose le « brassage d’air », frais en l’occurrence) où Emma et Regina sont mises en valeur. C’est l’intérêt de cet épisode que de montrer comment la Reine et son ancienne apprentie magicienne surmontent la grave crise de confiance qui est résulté du retour de Marianne. Au départ un peu empruntée, Jennifer Morrison gagne en intensité et son discours final est très fort. Campée sur la fierté de son personnage, Lana Parrilla joue certes facilement au départ (on est un peu dans le début de la saison 3 quand la Reine faisait dans l’ironie facile sans pouvoir vraiment contester le leadership d’Emma) mais, elle aussi, gagne en intensité au fur et à mesure. Son visage devant le discours d’Emma reflète les différents sentiments qui agite la souveraine blessée mais qui choisit la voie la moins facile, accepter qu’elle ne hait pas Emma.
Le reste de l’action à Storybrooke n’a que peu d’intérêt, y compris Elsa qui se montre d’une incroyable naïveté et presque d’une grande bêtise en tombant dans le piège que lui avait tendu avec un filet à grosses mailles la « Reine des Glaces ». Laquelle obtient ce qu’elle veut grâce à la trahison de Sydney, emprisonné dans le Miroir magique. Miroir dont elle avait besoin pour un objectif qu’elle nous révèle dans un plan extrêmement bien réalisé avec ce rapprochement progressif sur le visage d’Elizabeth Mitchell. L’actrice est un bel atout pour ces moments faibles du récit.
Dans le récit d’Emma à Regina, il est question d’une ancienne amie de la première. Elle s’appelait Lily et était aussi brune qu’Emma est blonde. C’est très cliché comme association d’autant qu’Abby Ross, la jeune Emma, est un peu fade. Le rôle étant plus expansif, Nicole Munoz accroche davantage l’écran et son sourire est très séduisant. Nous sommes à Hopkins, Minnesota, en 1998 et rien que cette mention nous ennuie. Nous avons deux voleuses de supermarché qui ne se connaissaient pas mais font équipe quand la brune sauve la mise de la blonde. Naît une belle amitié avec serment habituel jusqu’à ce que le beau moment se fissure quand il s’avère que Lily a menti. Elle n’est pas orpheline mais a fugué de sa famille adoptive (détail qui aura son importance plus tard). Nuance ? Pas pour la jeune Emma qui lui tourne le dos. D’humeur nostalgique (on le serait à moins), Emma revisite son passé en compagnie de Crochet mais une vidéo les sidère soudain tous les deux et relance l’intrigue en prouvant qu’il y a bel et bien un lien entre la Sauveuse et la Reine des Glaces !
Anecdotes :
Nicole Munoz/Lily : actrice canadienne, elle débute dans la série Jérémiah (2004). On l’a ensuite vue dans Tru Calling (2005), Supernatural (2006), Sanctuary (2009), Defiance (2013-2015)
Abby Ross/Emma jeune : actrice canadienne, elle a tourné dans la série Seed (2013-2014).
Retour de Giancarlo Esposito
Absence de Jared S. Gilmore et Robert Carlyle. Émilie de Ravin n’a qu’une scène muette.
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