Série ''Banshee''
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Série ''Banshee''
Série créée par Jonathan Tropper et David Schickler pour la chaîne Cinemax, filière de HBO.
Tout juste sorti de prison, un voleur de haut vol s'installe dans une petite ville de Pennsylvanie, dans le comté imaginaire de Banshee, où il se fait passer pour le nouveau shérif, le vrai ayant été assassiné sous ses yeux. Personnage énigmatique fuyant les démons d'un passé tumultueux, Lucas Hood a bien l'intention de faire régner la loi dans cette ville située en plein territoire Amish, mais à sa manière.
(source : wikipédia)
Ce résumé oublie de préciser que Hood se rend à Banshee parce que le grand amour de sa vie, son ancienne complice, pour qui il a fait de la prison, habite désormais dans cette ville...qu'elle est mariée et qu'elle a deux enfants (dont un est de lui).
Une très bonne surprise : au début, c'est surtout du divertissement pur (bastons bien sanglantes, attention aux yeux). Mais au final, l'intrigue devient de plus en intéressante, et les personnages sont délicieusement ambiguës. Antony Starr s'en sort plutôt bien dans le rôle principal, les autres acteurs sont pas mal, mais la meilleure est Ivana Milicevic dans le rôle du grand amour de Hood.
Tout juste sorti de prison, un voleur de haut vol s'installe dans une petite ville de Pennsylvanie, dans le comté imaginaire de Banshee, où il se fait passer pour le nouveau shérif, le vrai ayant été assassiné sous ses yeux. Personnage énigmatique fuyant les démons d'un passé tumultueux, Lucas Hood a bien l'intention de faire régner la loi dans cette ville située en plein territoire Amish, mais à sa manière.
(source : wikipédia)
Ce résumé oublie de préciser que Hood se rend à Banshee parce que le grand amour de sa vie, son ancienne complice, pour qui il a fait de la prison, habite désormais dans cette ville...qu'elle est mariée et qu'elle a deux enfants (dont un est de lui).
Une très bonne surprise : au début, c'est surtout du divertissement pur (bastons bien sanglantes, attention aux yeux). Mais au final, l'intrigue devient de plus en intéressante, et les personnages sont délicieusement ambiguës. Antony Starr s'en sort plutôt bien dans le rôle principal, les autres acteurs sont pas mal, mais la meilleure est Ivana Milicevic dans le rôle du grand amour de Hood.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Une petite critique du pilote de la série (je ne sais pas si j'aurai le temps de faire la même chose pour toute la série, donc rien n'est officiel pour l'instant)
1.01 – Le nouveau shérif (Pilot) ****
Après avoir purgé une peine de quinze ans de prison pour vol de diamants, un cambrioleur se lance à la recherche de l'amour de sa vie et ancienne complice, Anastasia. La jeune femme était censée veiller sur le butin qu'ils devaient dérober ensemble pour le compte d'un caïd ukrainien nommé Rabbit. Après un passage à New York où il manque de se faire tuer par des hommes de main de Rabbit, il retrouve sa trace à Banshee, une petite bourgade de Pennsylvanie où elle a refait : elle se fait désormais appeler Carrie Hopewell, épouse de Gordon Hopewell, un procureur et mère de deux enfants. Suite à la mort dans une bagarre de bar de Lucas Hood, qui devait prendre ses fonctions de shérif de la Ville, l'ex-détenu décide d'usurper son identité grâce à l'aide de Job, un ancien complice expert en informatique. Présenté par le jeune maire de Banshee, Hood prend ses fonctions au Cadi, une ancienne concession Cadillac transformée en commissariat. Il fait la connaissance de ses trois adjoints et d'Alma, qui en assure le secrétariat. Lors d'une soirée organisée par Kai Proctor, habitant plus qu'influent de Banshee, Hood marque son empreinte en abattant Cole Moody, qui menaçait Proctor. Pendant ce temps, à New York, l'homme de main de Rabbit vient lui faire son rapport concernant la sortie de prison du nouveau shérif...
Banshee est une série qui a tout de même de quoi faire parler d’elle : diffusion sur une chaîne du groupe HBO, produite par Alan Ball (alias le créateur de la géniale True Blood) et Greg Yaitanes (sur son CV, figurent entre autres Lost, Dr. House, Damages), présence au casting de Frankie Faison (Sur écoute/The Wire) et Ulrich Thomsen (qui a joué dans deux chef d’œuvres du cinéma Danois) ainsi qu’une bande-annonce explosive qui promettait beaucoup d’action, mais qui laissait en plus entrevoir une belle réalisation (magnifique est même plus réaliste), qui deviendra très vite l’atout principal de la série.
On peut lire dans certaines critiques presse que Banshee est avant tout une série fun. Certes, se concentrer uniquement sur l’aspect du divertissement apparait très réducteur pour cette œuvre qui a plus d’un tour dans son sac, mais ‘’fun’’ est bien le terme qui vient à l’esprit à l’issue de ce premier épisode, extrêmement réussi, il faut le reconnaître !
Il est très difficile de réaliser un bon pilote. N’avez-vous jamais entendu cette phrase d’un ami fan d’une série qu’il veut à tout prix vous faire découvrir ‘’C’est génial, mais il faut aller plus loin que les premiers épisodes par contre’’ ? En effet, la mise en place du contexte fait que certains pilotes donnent parfois l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Rien de tout cela dans Banshee, rassurez-vous ! Pratiquement aucune minute de répit dans cet épisode qui présente efficacement l’intrigue entre deux courses poursuites/scènes de combat/scènes de sexe. Car il faut préciser que la série est diffusée sur la chaîne Cinémax (qui diffuse également l’excellente The Knick, un peu de pub gratuite), dérivée du groupe HBO et spécialisée dans les films…pour adulte ! Bon, depuis le concept a évolué, mais rien qu’en voyant ce pilote, on n’a pas de mal à y croire : vous trouviez que c’était un peu chaud dans Game Of Thrones ? Attendez de voir le personnage principal copuler (et encore ce terme est bien trop romantique) avec une serveuse dès la 2e minute du pilote ! (ceci n’a aucunement pour but de donner envie aux lecteurs masculins de se lancer immédiatement dans la série).
Mais bon, tout n’est pas que ‘’50% sexe/50% violence’’ dans Banshee…Ce premier épisode prend également le temps de présenter une intrigue bien construite, et qui donne vraiment envie de voir comment les choses vont évoluer. L’épisode commence par la sortie de prison d’un homme (nous en sommes actuellement à la troisième saison, et nous ne connaissons toujours pas son vrai nom). Après sa rencontre rapide avec la sympathique serveuse d’un bar donc, il retrouve une de ses connaissances…un asiatique transsexuel expert en informatique et à l’humour décapant (Hoon Lee, qui remplit fort bien le rôle du sidekick qui raconte des blagues). Le dialogue qui s’ensuit jour le rôle d’une scène d’exposition au théâtre…mais avec beaucoup plus d’effets spéciaux, car nous aurons le droit à une course poursuite du niveau d’un blockbuster !
La série impressionne dès le début par sa réalisation, et en particulier par la manière de filmer la ville de Banshee, située en plein territoire amish. La caméra de Greg Yaitanes donne une atmosphère presque irréelle aux magnifiques décors. Les autres scènes sont également bien filmées, notamment la fameuse scène du bar, qui marque la rencontre entre le héros et Sugar Bates (Frankie Faison donc), point de départ de la série. Certes, on peut trouver l’idée (exposée dans mon résumé) complètement saugrenue et irréaliste, mais qu’importe ! Ce n’est un McGuffin qui servira à déclencher tous les évènements qui arriveront par la suite. La tension monte crescendo (un peu comme la scène d’ouverture d’Inglourious Basterds –même si je n’oserais jamais prétendre que la qualité de Banshee est comparable à celle d’un film de Tarantino) et se termine par un bain de sang très gore, encore une marque de la série…
Parlons maintenant des personnages et de leurs interprètes. Pas de surprise, gros coup de cœur pour Frankie Faison, toujours génial après The Wire. Bon, la facilité avec laquelle il accepte l’arrivée de Hood (appelons-le ainsi désormais) peut sembler étrange, mais le personnage dégage une aura indéniable. Bien évidemment, le coup de cœur numéro 2 se nomme Ulrich Thomsen, absolument dément dans le rôle de Kai Proctor. Son personnage est d’ailleurs le plus ambigüe dès le départ : présenté comme un grand méchant dans les premières scènes, il aidera quand même Hood, attaqué par les bouseux du coin, avant de tabasser violement un de ses hommes dans la scène suivante. Sa relation compliquée avec son père amish donnera également de jolies scènes par la suite.
Dans le rôle d’Anastasia/Carrie, Ivana Milicevic est déjà très bien : elle parvient à jouer avec naturel une personnalité enfouie qui revient à la surface lors des retrouvailles avec Hood. Son jeu ne fera que s’améliorer par la suite, lorsqu’elle aura l’occasion d’étoffer son personnage. On n’échappe toutefois pas à l’éternel cliché des flashbacks guimauves entre les deux personnages principaux, un des petits défauts de la série. Quand à Antony Starr…L’acteur a été pas mal critiqué pour son jeu jugé trop monolithique…Bon, c’est sûr qu’il n’est pas très expressif comparé aux autres acteurs de la série, mais c’est aussi le personnage qui veut ça. De plus, il aura l’occasion de faire de réels progrès par la suite ! En revanche, les membres du bureau du shérif sont vraiment trop effacés pour le moment, en particulier Siobhan Kelly alias je-suis-là-que-pour-ma-belle-gueule. J’en parlerai souvent de celle-là…
Au final, un très bon premier épisode pour une série plus intelligente qu’il n’y parait !
1.01 – Le nouveau shérif (Pilot) ****
Après avoir purgé une peine de quinze ans de prison pour vol de diamants, un cambrioleur se lance à la recherche de l'amour de sa vie et ancienne complice, Anastasia. La jeune femme était censée veiller sur le butin qu'ils devaient dérober ensemble pour le compte d'un caïd ukrainien nommé Rabbit. Après un passage à New York où il manque de se faire tuer par des hommes de main de Rabbit, il retrouve sa trace à Banshee, une petite bourgade de Pennsylvanie où elle a refait : elle se fait désormais appeler Carrie Hopewell, épouse de Gordon Hopewell, un procureur et mère de deux enfants. Suite à la mort dans une bagarre de bar de Lucas Hood, qui devait prendre ses fonctions de shérif de la Ville, l'ex-détenu décide d'usurper son identité grâce à l'aide de Job, un ancien complice expert en informatique. Présenté par le jeune maire de Banshee, Hood prend ses fonctions au Cadi, une ancienne concession Cadillac transformée en commissariat. Il fait la connaissance de ses trois adjoints et d'Alma, qui en assure le secrétariat. Lors d'une soirée organisée par Kai Proctor, habitant plus qu'influent de Banshee, Hood marque son empreinte en abattant Cole Moody, qui menaçait Proctor. Pendant ce temps, à New York, l'homme de main de Rabbit vient lui faire son rapport concernant la sortie de prison du nouveau shérif...
Banshee est une série qui a tout de même de quoi faire parler d’elle : diffusion sur une chaîne du groupe HBO, produite par Alan Ball (alias le créateur de la géniale True Blood) et Greg Yaitanes (sur son CV, figurent entre autres Lost, Dr. House, Damages), présence au casting de Frankie Faison (Sur écoute/The Wire) et Ulrich Thomsen (qui a joué dans deux chef d’œuvres du cinéma Danois) ainsi qu’une bande-annonce explosive qui promettait beaucoup d’action, mais qui laissait en plus entrevoir une belle réalisation (magnifique est même plus réaliste), qui deviendra très vite l’atout principal de la série.
On peut lire dans certaines critiques presse que Banshee est avant tout une série fun. Certes, se concentrer uniquement sur l’aspect du divertissement apparait très réducteur pour cette œuvre qui a plus d’un tour dans son sac, mais ‘’fun’’ est bien le terme qui vient à l’esprit à l’issue de ce premier épisode, extrêmement réussi, il faut le reconnaître !
Il est très difficile de réaliser un bon pilote. N’avez-vous jamais entendu cette phrase d’un ami fan d’une série qu’il veut à tout prix vous faire découvrir ‘’C’est génial, mais il faut aller plus loin que les premiers épisodes par contre’’ ? En effet, la mise en place du contexte fait que certains pilotes donnent parfois l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Rien de tout cela dans Banshee, rassurez-vous ! Pratiquement aucune minute de répit dans cet épisode qui présente efficacement l’intrigue entre deux courses poursuites/scènes de combat/scènes de sexe. Car il faut préciser que la série est diffusée sur la chaîne Cinémax (qui diffuse également l’excellente The Knick, un peu de pub gratuite), dérivée du groupe HBO et spécialisée dans les films…pour adulte ! Bon, depuis le concept a évolué, mais rien qu’en voyant ce pilote, on n’a pas de mal à y croire : vous trouviez que c’était un peu chaud dans Game Of Thrones ? Attendez de voir le personnage principal copuler (et encore ce terme est bien trop romantique) avec une serveuse dès la 2e minute du pilote ! (ceci n’a aucunement pour but de donner envie aux lecteurs masculins de se lancer immédiatement dans la série).
Mais bon, tout n’est pas que ‘’50% sexe/50% violence’’ dans Banshee…Ce premier épisode prend également le temps de présenter une intrigue bien construite, et qui donne vraiment envie de voir comment les choses vont évoluer. L’épisode commence par la sortie de prison d’un homme (nous en sommes actuellement à la troisième saison, et nous ne connaissons toujours pas son vrai nom). Après sa rencontre rapide avec la sympathique serveuse d’un bar donc, il retrouve une de ses connaissances…un asiatique transsexuel expert en informatique et à l’humour décapant (Hoon Lee, qui remplit fort bien le rôle du sidekick qui raconte des blagues). Le dialogue qui s’ensuit jour le rôle d’une scène d’exposition au théâtre…mais avec beaucoup plus d’effets spéciaux, car nous aurons le droit à une course poursuite du niveau d’un blockbuster !
La série impressionne dès le début par sa réalisation, et en particulier par la manière de filmer la ville de Banshee, située en plein territoire amish. La caméra de Greg Yaitanes donne une atmosphère presque irréelle aux magnifiques décors. Les autres scènes sont également bien filmées, notamment la fameuse scène du bar, qui marque la rencontre entre le héros et Sugar Bates (Frankie Faison donc), point de départ de la série. Certes, on peut trouver l’idée (exposée dans mon résumé) complètement saugrenue et irréaliste, mais qu’importe ! Ce n’est un McGuffin qui servira à déclencher tous les évènements qui arriveront par la suite. La tension monte crescendo (un peu comme la scène d’ouverture d’Inglourious Basterds –même si je n’oserais jamais prétendre que la qualité de Banshee est comparable à celle d’un film de Tarantino) et se termine par un bain de sang très gore, encore une marque de la série…
Parlons maintenant des personnages et de leurs interprètes. Pas de surprise, gros coup de cœur pour Frankie Faison, toujours génial après The Wire. Bon, la facilité avec laquelle il accepte l’arrivée de Hood (appelons-le ainsi désormais) peut sembler étrange, mais le personnage dégage une aura indéniable. Bien évidemment, le coup de cœur numéro 2 se nomme Ulrich Thomsen, absolument dément dans le rôle de Kai Proctor. Son personnage est d’ailleurs le plus ambigüe dès le départ : présenté comme un grand méchant dans les premières scènes, il aidera quand même Hood, attaqué par les bouseux du coin, avant de tabasser violement un de ses hommes dans la scène suivante. Sa relation compliquée avec son père amish donnera également de jolies scènes par la suite.
Dans le rôle d’Anastasia/Carrie, Ivana Milicevic est déjà très bien : elle parvient à jouer avec naturel une personnalité enfouie qui revient à la surface lors des retrouvailles avec Hood. Son jeu ne fera que s’améliorer par la suite, lorsqu’elle aura l’occasion d’étoffer son personnage. On n’échappe toutefois pas à l’éternel cliché des flashbacks guimauves entre les deux personnages principaux, un des petits défauts de la série. Quand à Antony Starr…L’acteur a été pas mal critiqué pour son jeu jugé trop monolithique…Bon, c’est sûr qu’il n’est pas très expressif comparé aux autres acteurs de la série, mais c’est aussi le personnage qui veut ça. De plus, il aura l’occasion de faire de réels progrès par la suite ! En revanche, les membres du bureau du shérif sont vraiment trop effacés pour le moment, en particulier Siobhan Kelly alias je-suis-là-que-pour-ma-belle-gueule. J’en parlerai souvent de celle-là…
Au final, un très bon premier épisode pour une série plus intelligente qu’il n’y parait !
Dernière édition par Cetp65 le Dim 8 Fév 2015 - 23:50, édité 2 fois
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série ''Banshee''
Cetp65 a écrit:Banshee est une série qui a tout de même de quoi faire parler d’elle : diffusion sur une chaîne du groupe HBO, produite par Alan Ball (alias le créateur de la géniale True Blood) et Greg Yaitanes (sur son CV, figurent entre autres Lost, Dr. House, Damages)
Tu peux même ajouter pour Alan Ball Six feet under : j'ai été accro dès le pilote. J'en suis à la deuxième saison, et je pense que c'est une des plus grandes séries jamais faites. Je devrais regarder un de ces jours American Beauty d'ailleurs, il paraît que c'est du tonnerre. Par contre, c'est dommage qu'il ne soit que producteur, et non auteur ou showrunner. J'aime beaucoup Greg Yaitanes, qui faisait des réalisations épatantes dans Dr.House (le finale de la saison 6 est une tuerie question mise en scène).
Touché ! Même pour les séries que j'adore, j'ai souvent en effet cette impression. Il est rare d'émerger d'un pilote en disant "ok, cette série, je la suivrai jusqu'en enfer". De la soixantaine de séries que j'ai vues, seuls les pilotes d'X-Files, de Buffy, de How I met your mother, et de Six feet under m'ont mis dans un tel état. Je suis heureux que les débuts de Banshee t'aient plu à ce point.Cetp65 a écrit:Il est très difficile de réaliser un bon pilote. N’avez-vous jamais entendu cette phrase d’un ami fan d’une série qu’il veut à tout prix vous faire découvrir ‘’C’est génial, mais il faut aller plus loin que les premiers épisodes par contre’’ ?
Cetp65 a écrit:Attendez de voir le personnage principal copuler (et encore ce terme est bien trop romantique) avec une serveuse dès la 2e minute du pilote ! (ceci n’a aucunement pour but de donner envie aux lecteurs masculins de se lancer immédiatement dans la série).
Perdu, maintenant j'ai envie de la voir !
Cetp65 a écrit:En revanche, les membres du bureau du shérif sont vraiment trop effacés pour le moment, en particulier Siobhan Kelly alias je-suis-là-que-pour-ma-belle-gueule. J’en parlerais souvent de celle-là…
Et toujours les vannes Cetp65iennes, Youpi, z'en veux au moins une par critique m'dame, tupeuxtupeuxsteplait ?
Merci pour cette excellente critique, Cetp. J'espère que ça va continuer (enfin, si tu as le temps et l'envie) !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Banshee''
Promis, je vais essayer
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série ''Banshee''
Bon, ben rien à voir avec la Messagère celtique de la Mort, alors.
Déçu...
On lira tout de même
Déçu...
On lira tout de même
La série me fait un peu penser à l'inverse Eurêka, où un shérif arrivait dans une petite ville étrange. Il était la seule normalité au sein de gens très particuliers (génies et comploteurs). Ici c'est le shérif qui sort de l'ordinaire, dans une petite ville tranquille. Il y a aussi le policier bizarre qui arrive dans une ville bizarre, c'est Twin Peaks. Le défi ultime reste le policer n'ayant rien de particulier arrivant dans une ville n'ayant rien de particulier, un concept vertigineux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Banshee''
Oh j'adorerais voir ça
1.02 – La rave-party (The Rave) **
Lucas Hood continue de travailler sa couverture et s’assure régulièrement que personne ne découvre le pot aux roses. Hood s’aperçoit assez rapidement que Banshee, où vit une importante communauté amish, est aux mains d’un homme d’affaires véreux, Kai Proctor. Une fête se tient dans cette petite localité et il y circule de la drogue semble-t-il vendue en priorité aux jeunes. Parmi eux, Deva, la fille de Carrie. Lucas décide d’organiser une descente et d’y mettre bon ordre.
Après un pilote renversant, légère déception que cet épisode où il ne se passe pas grand-chose en fait…En parallèle de l’intrigue générale, les scénaristes ont pensé qu’il était judicieux de développer des intrigues indépendantes. Du coup, l’épisode est divisé en deux ‘’parties’’ : celle qui fait avancer les choses (plutôt réussie) et cette histoire de rave-party (beaucoup moins réussie).
Bon, il est vrai que les deux histoires sont étroitement liées, mais on sent que la rave est surtout là pour nous présenter en détail le personnage de Deva Hopewell, la fille de Carrie/Ana (compliqué d’avoir un personnage avec deux prénoms quand même). La demoiselle accomplit l’exploit d’être encore plus insupportable que Dawn Summers dans Buffy contre les vampires : son personnage est archi-caricatural (oh l’adolescente paumée qui découvre la drogue pour être cool et joue avec les bad boys) et son interprète, Ryann Shane est horripilante au possible ! Ses scènes font penser à une série de propagande sur les problèmes des adolescents, dialogues de magazines à l’appui…Le personnage commencera alors une sorte de test : comment se surpasser et devenir encore plus insupportable au fur-et-à-mesure que les épisodes passent ? Notons le contraste entre la magnifique réalisation de l’épisode précédent, et les scènes de rave, en mode clip à vitesse accéléré qui feraient éclater la tête d’un épileptique ! Aucune originalité la dedans…Pas plus que dans le petit discours moraliste que Hood lui fait à la fin de l’épisode : cela n’a rien à voir avec le personnage, et même Antony Starr semble se demander pourquoi il débite des trucs pareils !
Fort heureusement, l’épisode ne manque pas d’atouts dans l’autre ‘’partie’’. On en découvre un peu plus sur la relation passée entre Hood et Ana, grâce aux flashbacks, plutôt bien construits. Bon, on s’en doutait, mais Ana, bien qu’elle tente de se rattacher à la vie qu’elle a créé, n’arrive pas complètement à oublier son passé : elle s’entraîne de manière intensive au combat dans la crainte d’être retrouvée par Rabbit (scènes qui annoncent le combat titanesque qui aura lieu dans l’épisode , ne repousse pas immédiatement Hood lorsqu’il l’embrasse alors qu’elle fait visiter une maison à des clients (pas de malentendus, elle est agent immobilier). Ivana Milicevic exprime à merveille les deux facettes de son personnage.
L’épisode introduit également le personnage de Rebecca Bowman, incarnée par Lili Simmons, à savoir une erreur de casting monumentale. Bon, on ne s’en rend pas compte ici, car elle n’apparait que dans une scène de sexe (forcément on est dans Banshee, il y en a au moins une par épisode) sans une ligne de dialogue. Mais par la suite, lorsque son personnage prendra de l’importance, elle montrera les limites de son talent. Nous en reparlerons…
Kai Proctor est une nouvelle fois le personnage qui retient le plus l’attention : Ulrich Thomsen impose sa présence, que ce soit dans les scènes de dialogue pleines de tension (notamment celle avec Sugar, l’intrigue se corse) où lors de son explosion de violence finale. Ames sensibles, s’abstenir, Banshee est une des séries actuelles les plus gores…
Un épisode moyen, où se côtoient le meilleur et le pire…
1.02 – La rave-party (The Rave) **
Lucas Hood continue de travailler sa couverture et s’assure régulièrement que personne ne découvre le pot aux roses. Hood s’aperçoit assez rapidement que Banshee, où vit une importante communauté amish, est aux mains d’un homme d’affaires véreux, Kai Proctor. Une fête se tient dans cette petite localité et il y circule de la drogue semble-t-il vendue en priorité aux jeunes. Parmi eux, Deva, la fille de Carrie. Lucas décide d’organiser une descente et d’y mettre bon ordre.
Après un pilote renversant, légère déception que cet épisode où il ne se passe pas grand-chose en fait…En parallèle de l’intrigue générale, les scénaristes ont pensé qu’il était judicieux de développer des intrigues indépendantes. Du coup, l’épisode est divisé en deux ‘’parties’’ : celle qui fait avancer les choses (plutôt réussie) et cette histoire de rave-party (beaucoup moins réussie).
Bon, il est vrai que les deux histoires sont étroitement liées, mais on sent que la rave est surtout là pour nous présenter en détail le personnage de Deva Hopewell, la fille de Carrie/Ana (compliqué d’avoir un personnage avec deux prénoms quand même). La demoiselle accomplit l’exploit d’être encore plus insupportable que Dawn Summers dans Buffy contre les vampires : son personnage est archi-caricatural (oh l’adolescente paumée qui découvre la drogue pour être cool et joue avec les bad boys) et son interprète, Ryann Shane est horripilante au possible ! Ses scènes font penser à une série de propagande sur les problèmes des adolescents, dialogues de magazines à l’appui…Le personnage commencera alors une sorte de test : comment se surpasser et devenir encore plus insupportable au fur-et-à-mesure que les épisodes passent ? Notons le contraste entre la magnifique réalisation de l’épisode précédent, et les scènes de rave, en mode clip à vitesse accéléré qui feraient éclater la tête d’un épileptique ! Aucune originalité la dedans…Pas plus que dans le petit discours moraliste que Hood lui fait à la fin de l’épisode : cela n’a rien à voir avec le personnage, et même Antony Starr semble se demander pourquoi il débite des trucs pareils !
Fort heureusement, l’épisode ne manque pas d’atouts dans l’autre ‘’partie’’. On en découvre un peu plus sur la relation passée entre Hood et Ana, grâce aux flashbacks, plutôt bien construits. Bon, on s’en doutait, mais Ana, bien qu’elle tente de se rattacher à la vie qu’elle a créé, n’arrive pas complètement à oublier son passé : elle s’entraîne de manière intensive au combat dans la crainte d’être retrouvée par Rabbit (scènes qui annoncent le combat titanesque qui aura lieu dans l’épisode , ne repousse pas immédiatement Hood lorsqu’il l’embrasse alors qu’elle fait visiter une maison à des clients (pas de malentendus, elle est agent immobilier). Ivana Milicevic exprime à merveille les deux facettes de son personnage.
L’épisode introduit également le personnage de Rebecca Bowman, incarnée par Lili Simmons, à savoir une erreur de casting monumentale. Bon, on ne s’en rend pas compte ici, car elle n’apparait que dans une scène de sexe (forcément on est dans Banshee, il y en a au moins une par épisode) sans une ligne de dialogue. Mais par la suite, lorsque son personnage prendra de l’importance, elle montrera les limites de son talent. Nous en reparlerons…
Kai Proctor est une nouvelle fois le personnage qui retient le plus l’attention : Ulrich Thomsen impose sa présence, que ce soit dans les scènes de dialogue pleines de tension (notamment celle avec Sugar, l’intrigue se corse) où lors de son explosion de violence finale. Ames sensibles, s’abstenir, Banshee est une des séries actuelles les plus gores…
Un épisode moyen, où se côtoient le meilleur et le pire…
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série ''Banshee''
Cetp65 a écrit:La demoiselle accomplit l’exploit d’être encore plus insupportable que Dawn Summers dans Buffy contre les vampires
Bravo, il ne sera pas dit qu'une série d'aujourd'hui ne se laissera intimider par la toute-puissance de BTVS. J'applaudis que Banshee relève le gant et réussisse à faire pire que Dawn : il fallait avoir un certain courage (ou une bose dose de stupidité, mais les deux ne sont pas incompatibles) pour l'oser. Blague à part, Dawn bénéficiait quand même du talent de Michelle Trachtenberg, ce qui ne semble pas le cas de Miss Shane (dommage car la miss est sacrément jolie).
Deux petits points : "Cariana" (pour aller plus vite) s'entraîne au combat pour être prête si Rabbit pointe le bout de sa carotte ? Donc ça fait quinze ans qu'elle s'entraîne ? Mmm, ça promet le jour du mano a mano...
Cariana si j'ai bien compris est donc la seule à connaître la supercherie de "Hood". Pour quelle raison elle ne l'ouvre pas ? Parce qu'elle n'en a rien à faire, parce qu'elle l'aime toujours, ou autre subtilité de la psychologie féminine que mon cerveau de mâle échoue à décrypter ?
Bien, ça promet, tout ça !
Sinon, un normal qui arrive dans une cité normale, on a un peu ça dans Southland, où une jeune recrue intègre une équipe de policiers de L.A. et découvre le quotidien des défenseurs de la loi : sans fantaisie, sans glamour ni trompette. Une des séries policières les plus "réalistes" qui soient. C'est sûr que le temps où Maître Frank Drebin, 43e dan de crétinerie efficace, arrêtait dans Police Squad ! les baddies les plus démontés de L.A. est révolu maintenant.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Banshee''
Deux petits points : "Cariana" (pour aller plus vite) s'entraîne au combat pour être prête si Rabbit pointe le bout de sa carotte ? Donc ça fait quinze ans qu'elle s'entraîne ? Mmm, ça promet le jour du mano a mano...
Il n'est pas réellement précisé depuis combien de temps elle s'entraîne, mais grâce à la suite des événements ainsi que certains flashbacks, il semble qu'elle n'a peur du retour de Rabbit que depuis qu'elle a recommencé sa vie avec Gordon, c'est-à-dire pas immédiatement après l'incarcération de Hood.
Cariana si j'ai bien compris est donc la seule à connaître la supercherie de "Hood". Pour quelle raison elle ne l'ouvre pas ? Parce qu'elle n'en a rien à faire, parce qu'elle l'aime toujours, ou autre subtilité de la psychologie féminine que mon cerveau de mâle échoue à décrypter ?
Elle n'est pas réellement la seule : Job (l'ancien complice hacker) et Sugar (témoin de la mort du véritable Hood) sont également au courant. Si ces deux derniers se taisent par amitié et loyauté, le cas d'Ana est un peu plus compliqué...Bon, certes, elle a toujours des sentiments pour Hood, mais il y a également un autre hic : lorsqu'elle a rencontré Gordon, elle a oublié de mentionner le léger détail que son vrai nom n'est pas Carrie et qu'elle a un passé de cambrioleuse qui fait qu'elle est recherchée par son ancien patron qu'elle a trahi ! Si elle dénonce Hood, elle s'expose elle aussi. Ce côté un peu ambiguë du personnage (du moins dans la première saison) considéré comme de l'égoïsme par les fans de la série (c'est à mon sens beaucoup plus complexe que ça) fait que la pauvre n'est pas très populaire parmi certains amateurs de la série.
Il n'est pas réellement précisé depuis combien de temps elle s'entraîne, mais grâce à la suite des événements ainsi que certains flashbacks, il semble qu'elle n'a peur du retour de Rabbit que depuis qu'elle a recommencé sa vie avec Gordon, c'est-à-dire pas immédiatement après l'incarcération de Hood.
Cariana si j'ai bien compris est donc la seule à connaître la supercherie de "Hood". Pour quelle raison elle ne l'ouvre pas ? Parce qu'elle n'en a rien à faire, parce qu'elle l'aime toujours, ou autre subtilité de la psychologie féminine que mon cerveau de mâle échoue à décrypter ?
Elle n'est pas réellement la seule : Job (l'ancien complice hacker) et Sugar (témoin de la mort du véritable Hood) sont également au courant. Si ces deux derniers se taisent par amitié et loyauté, le cas d'Ana est un peu plus compliqué...Bon, certes, elle a toujours des sentiments pour Hood, mais il y a également un autre hic : lorsqu'elle a rencontré Gordon, elle a oublié de mentionner le léger détail que son vrai nom n'est pas Carrie et qu'elle a un passé de cambrioleuse qui fait qu'elle est recherchée par son ancien patron qu'elle a trahi ! Si elle dénonce Hood, elle s'expose elle aussi. Ce côté un peu ambiguë du personnage (du moins dans la première saison) considéré comme de l'égoïsme par les fans de la série (c'est à mon sens beaucoup plus complexe que ça) fait que la pauvre n'est pas très populaire parmi certains amateurs de la série.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Ok, merci pour ces précisions.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
1.03 – Le nouveau boss (Meet The New Boss) ****
Après avoir neutralisé ses gardes, Carrie s’introduit dans la chambre de Rabbit, et lui propose un marché : elle lui rend les diamants qu’elle lui a volé, et en échange, il la laisse tranquille. Mais Rabbit en veut plus : il veut qu’elle lui livre Hood ! Stupéfaction : le dialogue nous apprend que Carrie/Ana n’est autre que…la fille de Rabbit ! Parallèlement à Banshee, l’accord entre Benjamin Longshadow, chef de la tribu indienne et Proctor sur la construction d’un nouveau casino déplait au fils de Benjamin, Alex Longshadow. L’arrivée de Damien Sanchez, un champion de boxe de renommée mondiale oblige Hood à se mêler des affaires de la ville lorsqu’il viole et brutalise violemment une serveuse du casino…
Après un second épisode décevant, Banshee retrouve ici des couleurs (comprendre rouge sang !). En effet, cet épisode est peut-être l’un des plus violents de la série entière (et pourtant, y’a de la concurrence). Exit la petite fête qui dégénère dans l’épisode précédent, passons ici aux choses sérieuses.
La scène d’introduction est une réussite totale, à tous les niveaux. Après une jolie scène d’action où Ana se la joue Sydney Bristow face aux gardes de Rabbit, nous avons donc ce grand face-à-face. La scène est très intense grâce aux très bons dialogues et aux excellentes interprétations de Ben Cross et Ivana Milicevic. On est réellement surpris de voir Ana accepter de trahir Hood presque sans hésiter. Le personnage est très complexe : elle semble agir constamment contre sa volonté. Il est évident que jouer la housewife aux côtés d’un mari gentil et attentionné mais chiant ne lui convient absolument pas. Lors de la scène du repas par exemple, on voit dans la manière qu’elle a de regarder Hood qu’elle aimerait abandonner tout ça, et repartir avec lui. Le message de la série est clair, à défaut d’être follement original il est vrai : impossible d’échapper à son passé…
Pour l’instant, Ana s’accroche pour plusieurs raisons : peur qu’il arrive quelque chose à ses enfants (car si elle n’aime pas son mari –du moins, pas d’un amour passionnel-, elle adore ses enfants), peur de souffrir encore comme elle a souffert lorsqu’elle a ‘’perdu’’ Hood (il faudra attendre la fin de la saison…2 pour s’en rendre véritablement compte). Ceci explique pourquoi elle semble prête à livrer Hood et qu’elle le fera dans l’épisode 7, non sans remords par la suite. Là encore, Ivana Milicevic est très à l’aise dans ce registre. Et bien entendu, le twist de la révélation des véritables relations entre Ana et Rabbit fonctionne à la perfection. Je n’avais rien vu venir !
Le reste de l’épisode est également très réussi : on découvre ainsi les relations qui existent entre Benjamin Longshadow, chef de la tribu indienne (entre la communauté indienne et la communauté amish, on ne peut pas dire que Banshee manque de diversité culturelle) et le décidément omniprésent Kai Proctor (cette volonté de faire de ce parrain de la ville un véritable touche à tout à quelque chose d'amusant). Cela nous vaut donc la présentation d’Alex Longshadow (Anthony Ruivivar, jeu juste), pas très content des manigances entre son papa et le vilain Proctor. Le personnage d’Alex n’est pas dénué de potentiel (bien qu’il aura droit à la sortie de scène la plus ridicule du monde à la fin de la saison 2), mais on s’intéressera surtout à sa sœur Nola (Odette Anable) qui apparaitra un peu plus tard dans la saison. On admire toujours au passage la justesse du jeu d’Ulrich Thomsen, notamment lors du dialogue final avec Hood (Antony Starr, meilleur que d’habitude) : les relations entre les deux personnages commencent à se déteriorer, mais tout est encore très cordial (plus pour très longtemps, la politesse dans Banshee assure une mort très rapide).
On retrouve ici Rebecca, qui une fois encore, succombe au charme de Hood dans la scène torride de la semaine. Mais évidemment, tout n’est pas si simple, et on découvre que la demoiselle est en réalité la nièce de Proctor…ce qui veut dire qu’elle appartient à la communauté amish ! Le personnage se complexifie légèrement…et Lili Simmons montre donc les limites de son talent. C’est vraiment dommage, car Rebecca est un personnage vraiment bien écrit, et qui deviendra de plus en plus intéressant. On rage en pensant à ce que le personnage aurait pu donner avec une vraie bonne actrice.
Passons maintenant aux passages qui ont fait le plus parler : la venue de Damien Sanchez ! L’arrivée de son personnage va offrir à la série ses scènes les plus violentes et ignobles. La scène de viol en particulier est à la limite du soutenable. Il n’était peut-être pas nécessaire d’en montrer autant, il existe des scènes du même genre encore plus dérangeantes et davantage suggérées. Mais bon, cela s’inscrit dans la volonté de rendre détestable le personnage de Sanchez (Cedric Stewart, convainquant) : se substituent ici à l’immunité de l’homme politique les magouilles qui protègent certains sportifs de haut niveau. En effet, il est dans l’intérêt de pas mal de personnes que Sanchez ne soit pas inquiété pour l’ignoble agression de la pauvre serveuse. Mais Hood n’en a strictement rien à foutre (et c’est aussi pour ça qu’on l’aime pas) et va arrêter le boxeur en plein milieu du casino. Commence alors une longue scène de combat absolument impressionnante : attention, ici on n’est pas dans Alias et ses affrontements où les personnages ne ressortent qu’avec une petite égratignure. L’hémoglobine gicle, les doigts se brisent, les oreilles sont arrachées…Une nouvelle fois : âmes sensibles, s’abstenir.
Que dire d’autre ? Siobhan Kelly (vous vous souvenez, Mlle je-suis-là-que-pour-ma-belle-gueule) se la joue psychologue (Ca doit être dur d’arriver dans une ville où l’on ne connait personne), on découvre de nouveaux flashbacks concernant la vie en prison de Hood, l’assistant psychopathe de Proctor (Matthew Rauch, flippant à souhait) nous montre ses capacités d’éviscération. La routine quoi…
Après avoir neutralisé ses gardes, Carrie s’introduit dans la chambre de Rabbit, et lui propose un marché : elle lui rend les diamants qu’elle lui a volé, et en échange, il la laisse tranquille. Mais Rabbit en veut plus : il veut qu’elle lui livre Hood ! Stupéfaction : le dialogue nous apprend que Carrie/Ana n’est autre que…la fille de Rabbit ! Parallèlement à Banshee, l’accord entre Benjamin Longshadow, chef de la tribu indienne et Proctor sur la construction d’un nouveau casino déplait au fils de Benjamin, Alex Longshadow. L’arrivée de Damien Sanchez, un champion de boxe de renommée mondiale oblige Hood à se mêler des affaires de la ville lorsqu’il viole et brutalise violemment une serveuse du casino…
Après un second épisode décevant, Banshee retrouve ici des couleurs (comprendre rouge sang !). En effet, cet épisode est peut-être l’un des plus violents de la série entière (et pourtant, y’a de la concurrence). Exit la petite fête qui dégénère dans l’épisode précédent, passons ici aux choses sérieuses.
La scène d’introduction est une réussite totale, à tous les niveaux. Après une jolie scène d’action où Ana se la joue Sydney Bristow face aux gardes de Rabbit, nous avons donc ce grand face-à-face. La scène est très intense grâce aux très bons dialogues et aux excellentes interprétations de Ben Cross et Ivana Milicevic. On est réellement surpris de voir Ana accepter de trahir Hood presque sans hésiter. Le personnage est très complexe : elle semble agir constamment contre sa volonté. Il est évident que jouer la housewife aux côtés d’un mari gentil et attentionné mais chiant ne lui convient absolument pas. Lors de la scène du repas par exemple, on voit dans la manière qu’elle a de regarder Hood qu’elle aimerait abandonner tout ça, et repartir avec lui. Le message de la série est clair, à défaut d’être follement original il est vrai : impossible d’échapper à son passé…
Pour l’instant, Ana s’accroche pour plusieurs raisons : peur qu’il arrive quelque chose à ses enfants (car si elle n’aime pas son mari –du moins, pas d’un amour passionnel-, elle adore ses enfants), peur de souffrir encore comme elle a souffert lorsqu’elle a ‘’perdu’’ Hood (il faudra attendre la fin de la saison…2 pour s’en rendre véritablement compte). Ceci explique pourquoi elle semble prête à livrer Hood et qu’elle le fera dans l’épisode 7, non sans remords par la suite. Là encore, Ivana Milicevic est très à l’aise dans ce registre. Et bien entendu, le twist de la révélation des véritables relations entre Ana et Rabbit fonctionne à la perfection. Je n’avais rien vu venir !
Le reste de l’épisode est également très réussi : on découvre ainsi les relations qui existent entre Benjamin Longshadow, chef de la tribu indienne (entre la communauté indienne et la communauté amish, on ne peut pas dire que Banshee manque de diversité culturelle) et le décidément omniprésent Kai Proctor (cette volonté de faire de ce parrain de la ville un véritable touche à tout à quelque chose d'amusant). Cela nous vaut donc la présentation d’Alex Longshadow (Anthony Ruivivar, jeu juste), pas très content des manigances entre son papa et le vilain Proctor. Le personnage d’Alex n’est pas dénué de potentiel (bien qu’il aura droit à la sortie de scène la plus ridicule du monde à la fin de la saison 2), mais on s’intéressera surtout à sa sœur Nola (Odette Anable) qui apparaitra un peu plus tard dans la saison. On admire toujours au passage la justesse du jeu d’Ulrich Thomsen, notamment lors du dialogue final avec Hood (Antony Starr, meilleur que d’habitude) : les relations entre les deux personnages commencent à se déteriorer, mais tout est encore très cordial (plus pour très longtemps, la politesse dans Banshee assure une mort très rapide).
On retrouve ici Rebecca, qui une fois encore, succombe au charme de Hood dans la scène torride de la semaine. Mais évidemment, tout n’est pas si simple, et on découvre que la demoiselle est en réalité la nièce de Proctor…ce qui veut dire qu’elle appartient à la communauté amish ! Le personnage se complexifie légèrement…et Lili Simmons montre donc les limites de son talent. C’est vraiment dommage, car Rebecca est un personnage vraiment bien écrit, et qui deviendra de plus en plus intéressant. On rage en pensant à ce que le personnage aurait pu donner avec une vraie bonne actrice.
Passons maintenant aux passages qui ont fait le plus parler : la venue de Damien Sanchez ! L’arrivée de son personnage va offrir à la série ses scènes les plus violentes et ignobles. La scène de viol en particulier est à la limite du soutenable. Il n’était peut-être pas nécessaire d’en montrer autant, il existe des scènes du même genre encore plus dérangeantes et davantage suggérées. Mais bon, cela s’inscrit dans la volonté de rendre détestable le personnage de Sanchez (Cedric Stewart, convainquant) : se substituent ici à l’immunité de l’homme politique les magouilles qui protègent certains sportifs de haut niveau. En effet, il est dans l’intérêt de pas mal de personnes que Sanchez ne soit pas inquiété pour l’ignoble agression de la pauvre serveuse. Mais Hood n’en a strictement rien à foutre (et c’est aussi pour ça qu’on l’aime pas) et va arrêter le boxeur en plein milieu du casino. Commence alors une longue scène de combat absolument impressionnante : attention, ici on n’est pas dans Alias et ses affrontements où les personnages ne ressortent qu’avec une petite égratignure. L’hémoglobine gicle, les doigts se brisent, les oreilles sont arrachées…Une nouvelle fois : âmes sensibles, s’abstenir.
Que dire d’autre ? Siobhan Kelly (vous vous souvenez, Mlle je-suis-là-que-pour-ma-belle-gueule) se la joue psychologue (Ca doit être dur d’arriver dans une ville où l’on ne connait personne), on découvre de nouveaux flashbacks concernant la vie en prison de Hood, l’assistant psychopathe de Proctor (Matthew Rauch, flippant à souhait) nous montre ses capacités d’éviscération. La routine quoi…
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
On dirait qu'il y'a du bon gore là-dedans, choueeeeette.
Quand tu dis "on" Cetp, tu parles de nous le public ? Parce que dans ce cas, on aurait plutôt tendance à apprécier que Hood fasse passer la loi au presse-papiers pour démolir le boxeur non ?
Cetp65 a écrit:En effet, il est dans l’intérêt de pas mal de personnes que Sanchez ne soit pas inquiété pour l’ignoble agression de la pauvre serveuse. Mais Hood n’en a strictement rien à foutre (et c’est aussi pour ça qu’on l’aime pas) et va arrêter le boxeur en plein milieu du casino.
Quand tu dis "on" Cetp, tu parles de nous le public ? Parce que dans ce cas, on aurait plutôt tendance à apprécier que Hood fasse passer la loi au presse-papiers pour démolir le boxeur non ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
C'est un peu dérangeant mais c'est un peu ça en fait. Dans la vraie vie, je suis absolument contre ce principe de faire justice soi-même quitte à enfreindre la loi, parce que bien évidement, ça serait le chaos ! Mais justement Banshee est une série de fiction, et je peux t'assurer que même si les méthodes de Hood sont répréhensibles, on éprouve une véritable satisfaction de le voir réduire en bouillie (non sans peine, il faut l'avouer) ce violeur absolument détestable.
Un peu comme si la fiction devenait une manière d'assouvir ses instincts mais sans blesser personne dans la réalité : Banshee n'est pas une série qui cherche à faire passer le message ''on s'en fout des lois, faites votre propre justice'', mais on ne peut pas vraiment juger les actes du personnage principal (un peu comme Uma Thurman qui massacre tout le monde dans Kill Bill juste pour se venger)
Un peu comme si la fiction devenait une manière d'assouvir ses instincts mais sans blesser personne dans la réalité : Banshee n'est pas une série qui cherche à faire passer le message ''on s'en fout des lois, faites votre propre justice'', mais on ne peut pas vraiment juger les actes du personnage principal (un peu comme Uma Thurman qui massacre tout le monde dans Kill Bill juste pour se venger)
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
La fameuse scène (attention, c'est pas de la rigolade)
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
1.04 – Les Frères Moody (Half Deaf Is Better Than All Dead) *
Hood, alors qu’il tentait de cambrioler un musée, se retrouve enfermé et ne doit son salut qu’à l’intervention de ses anciens complices Job et Ana. Cette dernière tente de faire sortir Hood de sa nouvelle vie, mais les choses ne sont pas si simples… Hanson, le responsable de la mort de plusieurs étudiants lors de la rave-party, ayant été tué par Proctor, les forces de l’ordre trouvent un autre témoin pouvant relier la vente des drogues à Proctor : un néo-nazi nommé Arno Webber. Mais les frères Moody, qui veulent toujours venger la mort de leur frère, vont compliquer les choses…
Ouch, effet toboggan qui fait très mal. Pratiquement rien ne fonctionne ici : ni le côté fun (action,etc…), ni le côté plus recherché (psychologie des personnages, etc…). Dommage, car en réalité l’épisode commençait plutôt bien de ce côté-là. Je dirais même que les premières minutes sont très réussies : alors qu’elle fait l’amour avec son mari Gordon, Carrie s’arrange pour ne pas voir son visage car elle n’arrête pas de voir Hood à sa place. Une nouvelle fois, Ivana Milicevic assure à fond (pas de mauvais jeu de mot hein) dans ce genre de scènes : elle est le choix idéal pour ce personnage à double-facette…
En parallèle de ses nouvelles activités de shérif, Hood a décidé de reprendre les cambriolages en solo (inutile de commenter le paradoxe). Mais, rien ne se passe comme prévu, et il va être obligé de faire appel à son ancien complice Job. Cela permet de donner un peu plus d’importance à ce personnage essentiellement humoristique, et il est vrai que ses répliques font mouches (il faut le voir mettre Hood en attente pour démonter un groupe de mecs se moquant de son apparence de transsexuel). Hood est pris d’une crise de panique, pensant qu’il va être de nouveau capturé et devoir retourner dans cette prison qu’il a traumatisé (un peu facile le coup des flashbacks en parallèle). Antony Starr a l’occasion d’humaniser un peu son personnage. C’est alors que Carrie (juste après la scène d’amour avec Gordon donc) va l’appeler pour lui dire qu’il doit rester loin d’elle et sa famille, car il les met en danger. Là encore, on insiste sur le dilemme du personnage : elle tente de se montrer sèche au téléphone, mais dès qu’elle apprend que Hood est pris au piège, elle tente de la calmer et rapplique illico pour nous montrer qu’elle manie aussi bien la bagnole que Ryan Gosling dans Drive. Bien évidemment, lorsqu’elle dit à Hood qu’il ne pourra jamais se passer de l’adrénaline du danger, elle parle aussi d’elle-même et Hood ne se prive pas de lui faire remarque (Ce n’est pas moi qui conduisait la voiture) : elle tente de s’en défendre il est évident qu’elle a adoré cette course poursuite…
Retour à la triste réalité après cette séquence plutôt réussie. On nous ressort la vieille affaire de la rave-party qui a dégénéré. Hanson, l’homme qui avait fourni la drogue qui a tout déclenché et qui travaillait pour Proctor a disparu (pas étonnant, Proctor l’a zigouillé et donné en pâture à ses chiens à l’issue du second épisode). Hood recherche donc quelqu’un d’autre ayant été en contact avec Hanson, et doit pour cela faire appel à Deva. Moins horripilante que dans l’épisode 2, le personnage n’en reste pas moins fade et sans intérêt et ne sert vraisemblablement qu’à introduire le personnage d’Arno Webber, un membre du groupe nazi de la ville qui va relier la vente de drogue à Kai Proctor.
On retrouve également le personnage sans intérêt du très jeune Maire de la ville, Dan Kendall, qui mène une guerre contre Proctor. Il est tellement fade et cliché que, bien qu’il fasse partie des ‘’gentils’’, on apprécie vivement de voir Proctor le démolir (Ulrich Thomsen est parfait comme toujours). L’affaire Proctor stagne un peu, on se doute qu’il ne va pas finir derrière les barreaux dès le 4e épisode de la série.
L’épisode tente également de développer les collègues de Hood, plus particulièrement le sympathique Emmett Yawners (un black marié à une femme blanche, ce qui ne plait pas trop dans la ville) et le plus ancien Brock Lotus, jaloux de Hood car il voulait son poste. Toujours le calme plat pour Siobhan Kelly…On apprécie vivement de voir Emmett mettre une raclée à Arno, même si le groupe de nazis demeure assez caricatural. De même, le twist final n’en est pas un car on sent à 10 000 km que Brock, chargé de protéger Arno, le seul témoin qui peut relier la drogue à Proctor, va être attaqué…
Et que viennent faire les frères Moody dans cette histoire ? A l’issue du 1er épisode, Hood avait tiré sur un des 3 frères pour protéger Proctor, et les deux autres veulent se venger. Ils semblent tout droit sortis d’un épisode de Walker, Texas Ranger mais permettent la meilleure réplique de l’épisode : à l’un des deux qui se plaint qu’il (en état de légitime défense) lui a arraché une oreille, Hood répond : Better half deaf than all dead (soit le titre VO de l’épisode).
Hood, alors qu’il tentait de cambrioler un musée, se retrouve enfermé et ne doit son salut qu’à l’intervention de ses anciens complices Job et Ana. Cette dernière tente de faire sortir Hood de sa nouvelle vie, mais les choses ne sont pas si simples… Hanson, le responsable de la mort de plusieurs étudiants lors de la rave-party, ayant été tué par Proctor, les forces de l’ordre trouvent un autre témoin pouvant relier la vente des drogues à Proctor : un néo-nazi nommé Arno Webber. Mais les frères Moody, qui veulent toujours venger la mort de leur frère, vont compliquer les choses…
Ouch, effet toboggan qui fait très mal. Pratiquement rien ne fonctionne ici : ni le côté fun (action,etc…), ni le côté plus recherché (psychologie des personnages, etc…). Dommage, car en réalité l’épisode commençait plutôt bien de ce côté-là. Je dirais même que les premières minutes sont très réussies : alors qu’elle fait l’amour avec son mari Gordon, Carrie s’arrange pour ne pas voir son visage car elle n’arrête pas de voir Hood à sa place. Une nouvelle fois, Ivana Milicevic assure à fond (pas de mauvais jeu de mot hein) dans ce genre de scènes : elle est le choix idéal pour ce personnage à double-facette…
En parallèle de ses nouvelles activités de shérif, Hood a décidé de reprendre les cambriolages en solo (inutile de commenter le paradoxe). Mais, rien ne se passe comme prévu, et il va être obligé de faire appel à son ancien complice Job. Cela permet de donner un peu plus d’importance à ce personnage essentiellement humoristique, et il est vrai que ses répliques font mouches (il faut le voir mettre Hood en attente pour démonter un groupe de mecs se moquant de son apparence de transsexuel). Hood est pris d’une crise de panique, pensant qu’il va être de nouveau capturé et devoir retourner dans cette prison qu’il a traumatisé (un peu facile le coup des flashbacks en parallèle). Antony Starr a l’occasion d’humaniser un peu son personnage. C’est alors que Carrie (juste après la scène d’amour avec Gordon donc) va l’appeler pour lui dire qu’il doit rester loin d’elle et sa famille, car il les met en danger. Là encore, on insiste sur le dilemme du personnage : elle tente de se montrer sèche au téléphone, mais dès qu’elle apprend que Hood est pris au piège, elle tente de la calmer et rapplique illico pour nous montrer qu’elle manie aussi bien la bagnole que Ryan Gosling dans Drive. Bien évidemment, lorsqu’elle dit à Hood qu’il ne pourra jamais se passer de l’adrénaline du danger, elle parle aussi d’elle-même et Hood ne se prive pas de lui faire remarque (Ce n’est pas moi qui conduisait la voiture) : elle tente de s’en défendre il est évident qu’elle a adoré cette course poursuite…
Retour à la triste réalité après cette séquence plutôt réussie. On nous ressort la vieille affaire de la rave-party qui a dégénéré. Hanson, l’homme qui avait fourni la drogue qui a tout déclenché et qui travaillait pour Proctor a disparu (pas étonnant, Proctor l’a zigouillé et donné en pâture à ses chiens à l’issue du second épisode). Hood recherche donc quelqu’un d’autre ayant été en contact avec Hanson, et doit pour cela faire appel à Deva. Moins horripilante que dans l’épisode 2, le personnage n’en reste pas moins fade et sans intérêt et ne sert vraisemblablement qu’à introduire le personnage d’Arno Webber, un membre du groupe nazi de la ville qui va relier la vente de drogue à Kai Proctor.
On retrouve également le personnage sans intérêt du très jeune Maire de la ville, Dan Kendall, qui mène une guerre contre Proctor. Il est tellement fade et cliché que, bien qu’il fasse partie des ‘’gentils’’, on apprécie vivement de voir Proctor le démolir (Ulrich Thomsen est parfait comme toujours). L’affaire Proctor stagne un peu, on se doute qu’il ne va pas finir derrière les barreaux dès le 4e épisode de la série.
L’épisode tente également de développer les collègues de Hood, plus particulièrement le sympathique Emmett Yawners (un black marié à une femme blanche, ce qui ne plait pas trop dans la ville) et le plus ancien Brock Lotus, jaloux de Hood car il voulait son poste. Toujours le calme plat pour Siobhan Kelly…On apprécie vivement de voir Emmett mettre une raclée à Arno, même si le groupe de nazis demeure assez caricatural. De même, le twist final n’en est pas un car on sent à 10 000 km que Brock, chargé de protéger Arno, le seul témoin qui peut relier la drogue à Proctor, va être attaqué…
Et que viennent faire les frères Moody dans cette histoire ? A l’issue du 1er épisode, Hood avait tiré sur un des 3 frères pour protéger Proctor, et les deux autres veulent se venger. Ils semblent tout droit sortis d’un épisode de Walker, Texas Ranger mais permettent la meilleure réplique de l’épisode : à l’un des deux qui se plaint qu’il (en état de légitime défense) lui a arraché une oreille, Hood répond : Better half deaf than all dead (soit le titre VO de l’épisode).
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
De toute manière, les amateurs de Californication savent bien qu'un Moody, ça cause déjà pas mal de WTF, alors deux... Allez, on reste en ligne.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
Cetp65 a écrit:Une petite critique du pilote de la série (je ne sais pas si j'aurai le temps de faire la même chose pour toute la série, donc rien n'est officiel pour l'instant)
Euh, Cept, saches déjà qu'après Médium et The Closer, je ne terminerai pas une 3e série que tu laisserais en plan
Invité- Invité
Re: Série ''Banshee''
Sans parler de Buffy (mais E44 et moi, on s'en est occupés) et Supernatural.
Je compte voir le pilote de Banshee. Si ça me plaît, je prendrai la relève au cas où, mais soyons optimistes : Cetp peut y arriver. D'ailleurs Banshee ne compte qu'une dizaine d'épisodes par saison (et c'est seulement la 3e saison en ce moment), c'est beaucoup moins contraignant que la vingtaine d'épisodes par saison de Médium et The Closer. Une différence entre une série sur une chaîne standard et une sur une chaîne du câble.
Je compte voir le pilote de Banshee. Si ça me plaît, je prendrai la relève au cas où, mais soyons optimistes : Cetp peut y arriver. D'ailleurs Banshee ne compte qu'une dizaine d'épisodes par saison (et c'est seulement la 3e saison en ce moment), c'est beaucoup moins contraignant que la vingtaine d'épisodes par saison de Médium et The Closer. Une différence entre une série sur une chaîne standard et une sur une chaîne du câble.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
On se calme, je ne suis pas encore morte
Je pense pouvoir terminer, comme le dit Dear, il n'y a que 10 épisodes par saison...
Je pense pouvoir terminer, comme le dit Dear, il n'y a que 10 épisodes par saison...
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Dearesttara a écrit:De toute manière, les amateurs de Californication savent bien qu'un Moody, ça cause déjà pas mal de WTF, alors deux... Allez, on reste en ligne.
D'ailleurs je me suis plantée il y en a trois. Je corrigerai
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Ouais, pas de demi-mesure, trois c'est encore mieux !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
1.05 – L’âme soeur (The Kindred) ****
Job débarque à Banshee pour tenter de convaincre Hood de quitter la ville avec lui. Mais le shérif doit assumer ses fonctions lorsqu’un gang de motards arrive et terrorise en ville. Ils s’en prennent alors à Sugar et tentent de violer Carrie, sauvée par l’intervention de Siobhan qui se voit obliger de tuer l’un d’entre eux. Les autres membres du gang réclament alors vengeance. Comme si tout cela ne suffisait pas, Dean Xasvier, un agent du FBI arrive à Banshee à propos de l’enquête sur Proctor, compromise depuis la disparition d’Arno Webber…
Il y a quelques défauts dans The Kindred, mais cela ne l’empêche pas d’être le meilleur épisode depuis le début de la série (en attendant qu’il soit détrôné par We shall live forever et surtout The truth about unicorns de la saison suivante). Dès la première scène, qui semble tout droit sortie de la géniale Sons of Anarchy, on sent que tout ça va être très fun ! Un peu oubliée dans les épisodes précédents, la réalisation de SJ Clarckson est ici magnifique, car elle utilise de nouveau son atout principal : le décor de la ville de Banshee, entre champs et milieux ruraux.
L’affaire Proctor passe ici au second plan, et curieusement, ce sont les moments les moins intéressants de l’épisode : l’arrivée du peu sympathique Dean Xavier ne sert pas à grand-chose pour le moment, le conflit entre Alex Longshadow et Proctor ne nous en apprend pas plus que lors de Meet The New Boss et il était bien plus intéressant de voir Proctor affirmer sa supériorité face au Maire Kendall dans l’épisode précédent que d’assister à ses magouilles pour le décrédibiliser en mettant la ville dans sa poche. Mais ces moments ne sont, comme je l’ai dit, pas majoritaires dans l’épisode.
Le gang est une excellente trouvaille scénaristique, car cela permet d’exploiter une nouvelle fois les relations entre les personnages. L’agression de Carrie est un véritable choc : connaissant ses capacités au combat, on s’attendait réellement à la voir mettre en bouillie les vilains bikers. Elle se défend plutôt bien certes, mais ils sont tout de même six contre une, et Banshee est (malheureusement) plus réaliste qu’Alias ou Nikita : Carrie est forte, mais ce n’est pas superwoman. Même le champion de boxe Sugar se prendra une raclée. Il fallait bien justifier le salaire de Trieste Kelly Duun, et les scénaristes envoient donc la très active Siobhan Kelly à la rescousse. Mais probablement découragés par sa façon de tenir son arme comme si c’était un tuyau d’arrosage, ils se sont dit que ça n’allait pas du tout : Siobhan tire le coup fatal à l’un des membres, mais sans l’aide de Carrie qui l’a désarmé en premier, Marie Pervenche serait morte (quel dommage, il faut attendre encore un peu…). La scène n’en reste pas moins très intense, grâce à Ivana Milicevic que l’on montre pour la première fois en position de faiblesse. Cela semble d’ailleurs la rapprocher de Hood, notamment au sujet de Deva : je ne l’ai pas mentionné dans ma critique du pilote pour d’obscures raisons, mais il était fortement suggéré que Deva était en réalité la fille de Hood et non de Gordon.
Pas de répit, les scènes choc vont se succéder, notamment l’attaque des motards lors de la fête de la ville, d’une violence inouïe. On retrouve ici Rebecca qui rappelons le, même une double vie : amish le jour, pétasse la nuit. Après l’avoir vue dans son costume de nuit (ou plutôt son absence de costume), la voici déguisée en amish : Lili Simmons y est aussi crédible que le serait Mimiez Mathy en Wonder Woman (appréciez ma comparaison…). Donc, pendant l’attaque, Rebecca se défendra, utilisant un couteau contre l’un des motards, ce qui aura des conséquences : se défendre ne fait pas partie des habitudes amish, il faut plutôt tendre l’autre joue…
L’épisode parle beaucoup de Siobhan (qui ? ah oui c’est vrai, la mannequin habillée en flic qui joue les lampadaires depuis le début de la série) et son traumatisme : elle n’avait jamais tué personne auparavant la pauvre petite. Bon, un peu de sympathie quand même, on compatit légèrement à son malheur. Elle ne sera pas ménagée la pauvre, les vilains motards veulent venger la mort de leur frère, et vont brûler sa maison. L’actrice est d’ailleurs moins mauvaise que d’habitude dans cette scène, même s’il est vrai que courir partout en hurlant n’est pas bien compliqué. Enfin tout est bien qui finit bien, les gentis motards seront livrés à la police par Hood, après une combat épique sous la pluie (légèrement plus violent que dans A surfeit of H2O de The Avengers)
Job débarque à Banshee pour tenter de convaincre Hood de quitter la ville avec lui. Mais le shérif doit assumer ses fonctions lorsqu’un gang de motards arrive et terrorise en ville. Ils s’en prennent alors à Sugar et tentent de violer Carrie, sauvée par l’intervention de Siobhan qui se voit obliger de tuer l’un d’entre eux. Les autres membres du gang réclament alors vengeance. Comme si tout cela ne suffisait pas, Dean Xasvier, un agent du FBI arrive à Banshee à propos de l’enquête sur Proctor, compromise depuis la disparition d’Arno Webber…
Il y a quelques défauts dans The Kindred, mais cela ne l’empêche pas d’être le meilleur épisode depuis le début de la série (en attendant qu’il soit détrôné par We shall live forever et surtout The truth about unicorns de la saison suivante). Dès la première scène, qui semble tout droit sortie de la géniale Sons of Anarchy, on sent que tout ça va être très fun ! Un peu oubliée dans les épisodes précédents, la réalisation de SJ Clarckson est ici magnifique, car elle utilise de nouveau son atout principal : le décor de la ville de Banshee, entre champs et milieux ruraux.
L’affaire Proctor passe ici au second plan, et curieusement, ce sont les moments les moins intéressants de l’épisode : l’arrivée du peu sympathique Dean Xavier ne sert pas à grand-chose pour le moment, le conflit entre Alex Longshadow et Proctor ne nous en apprend pas plus que lors de Meet The New Boss et il était bien plus intéressant de voir Proctor affirmer sa supériorité face au Maire Kendall dans l’épisode précédent que d’assister à ses magouilles pour le décrédibiliser en mettant la ville dans sa poche. Mais ces moments ne sont, comme je l’ai dit, pas majoritaires dans l’épisode.
Le gang est une excellente trouvaille scénaristique, car cela permet d’exploiter une nouvelle fois les relations entre les personnages. L’agression de Carrie est un véritable choc : connaissant ses capacités au combat, on s’attendait réellement à la voir mettre en bouillie les vilains bikers. Elle se défend plutôt bien certes, mais ils sont tout de même six contre une, et Banshee est (malheureusement) plus réaliste qu’Alias ou Nikita : Carrie est forte, mais ce n’est pas superwoman. Même le champion de boxe Sugar se prendra une raclée. Il fallait bien justifier le salaire de Trieste Kelly Duun, et les scénaristes envoient donc la très active Siobhan Kelly à la rescousse. Mais probablement découragés par sa façon de tenir son arme comme si c’était un tuyau d’arrosage, ils se sont dit que ça n’allait pas du tout : Siobhan tire le coup fatal à l’un des membres, mais sans l’aide de Carrie qui l’a désarmé en premier, Marie Pervenche serait morte (quel dommage, il faut attendre encore un peu…). La scène n’en reste pas moins très intense, grâce à Ivana Milicevic que l’on montre pour la première fois en position de faiblesse. Cela semble d’ailleurs la rapprocher de Hood, notamment au sujet de Deva : je ne l’ai pas mentionné dans ma critique du pilote pour d’obscures raisons, mais il était fortement suggéré que Deva était en réalité la fille de Hood et non de Gordon.
Pas de répit, les scènes choc vont se succéder, notamment l’attaque des motards lors de la fête de la ville, d’une violence inouïe. On retrouve ici Rebecca qui rappelons le, même une double vie : amish le jour, pétasse la nuit. Après l’avoir vue dans son costume de nuit (ou plutôt son absence de costume), la voici déguisée en amish : Lili Simmons y est aussi crédible que le serait Mimiez Mathy en Wonder Woman (appréciez ma comparaison…). Donc, pendant l’attaque, Rebecca se défendra, utilisant un couteau contre l’un des motards, ce qui aura des conséquences : se défendre ne fait pas partie des habitudes amish, il faut plutôt tendre l’autre joue…
L’épisode parle beaucoup de Siobhan (qui ? ah oui c’est vrai, la mannequin habillée en flic qui joue les lampadaires depuis le début de la série) et son traumatisme : elle n’avait jamais tué personne auparavant la pauvre petite. Bon, un peu de sympathie quand même, on compatit légèrement à son malheur. Elle ne sera pas ménagée la pauvre, les vilains motards veulent venger la mort de leur frère, et vont brûler sa maison. L’actrice est d’ailleurs moins mauvaise que d’habitude dans cette scène, même s’il est vrai que courir partout en hurlant n’est pas bien compliqué. Enfin tout est bien qui finit bien, les gentis motards seront livrés à la police par Hood, après une combat épique sous la pluie (légèrement plus violent que dans A surfeit of H2O de The Avengers)
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Je ne sais pas s'il y a une référence ou un hommage dans le titre original. Kindred The Embraced fut une série de Vampires des années 90, bien avant True Blood. Elle se basait sur un jeu de rôles très populaire chez les "mordus" du genre Urban Gothic, Vampire : la Mascarade. Treize clans vampiriques (les "Kindred"), aux pouvoirs et à la philosophie bien distincts, s'y disputent la domination du Monde des Ténèbres, dans l'arrière cour des villes des Mortels. L'acteur principal de la série, Mark Frankel, fut un motard passionné, qui mourut d'un accident aux commandes de sa Harley.
Chaque figure d'un Clan tente de devenir le Prince ténébreux d'un grande ville, La série raconte la guerre entre les Clans pour la possession de San Francisco. Apparemment la question est déjà "tranchée" à Los Angeles, merci.
Chaque figure d'un Clan tente de devenir le Prince ténébreux d'un grande ville, La série raconte la guerre entre les Clans pour la possession de San Francisco. Apparemment la question est déjà "tranchée" à Los Angeles, merci.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Banshee''
Possible oui : il y a un rapport si l'acteur principal de la série était un motard. De plus, le gang cherche bien à prendre le contrôle de la ville dans un sens...
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
1.06 – L’Albinos (Wicks) ****
Un ex-codétenu de Hood nommé Wicks, de passage à Banshee, fait refluer ses souvenirs au sujet de l'Albinos, une brute enrôlée par Rabbit en prison pour faire de la vie de Hood un enfer. Proctor fait chanter un pasteur qui refuse de lui vendre sa maison pour en faire un casino…
Un épisode essentiel, car découvrant pas mal d’éléments du passé de Hood en prison : il est ainsi composé à 50% de flashbacks, bien plus passionnants que les bribes de 2 secondes incorporés dans chaque épisode depuis le début de la série… On apprécie également que les scénaristes utilisent une raison valable pour justifier ces souvenirs, cela évite la facilité de l’épisode flashback pour rien…
Le personnage de Wicks bénéficie de l’excellente prestation de Michael Kostroff : sympathique lorsqu’il ‘’aide’’ Hood dans les flashbacks, odieux lorsqu’il est de retour des années plus tard…Les auteurs évitent ainsi le cliché très souvent vu dans les séries télé du personnage un peu lourdaud mais sympa qui revient vers le personnage principal. Wicks n’a plus rien de sympathique : il faut voir la scène de son pétage de plombs au casino des Longshadow. Bien avant le twist final, terriblement intense, on se doute que les choses vont mal tourner…
Depuis le début de la série, Antony Starr a fait énormément de progrès. Il est le principal atout de cet épisode, notamment lors des terribles scènes carcérales, donc la dureté rappelle plus le chef d’œuvre de HBO Oz que la caricaturale Prison Break. Hood est longuement torturé dans des scènes plus épouvantables les unes que les autres : on vire dans l’horreur pure et simple, et il faut dire que le physique quasi-monstrueux de Joseph Gatt (dans le rôle de l’Albinos) n’aide pas trop… On apprécie également de revoir Ben Cross, toujours très bon dans le rôle de Rabbit. Bon, on sait très bien que Hood a survécu à son incarcération, donc on ne craint rien pour sa vie. Néanmoins, le réalisme gore des scènes de torture pourra perturber les âmes sensibles (cela pourrait être la devise de la série). Logiquement, la conclusion ne pourra être que violente : commence un affrontement encore plus marquant que le combat contre Damien Sanchez dans Meet The New Boss. On peut saluer le réalisme des combats et l’implication des acteurs (s’ils sont doublés, c’est très discret), et on peut aussi se poser des questions sur la santé mentale des scénaristes pour avoir imaginé certaines scènes particulièrement tordues. Mais c’est un peu ce qui rend l’univers de Banshee unique dans le monde de séries…
Logiquement, on s’intéresse ici un peu moins à l’affaire Proctor. L’histoire du révérend ne sert qu’à montrer une nouvelle fois que le personnage est impitoyable, et pas uniquement en ayant recours à la violence physique ; qu’importe, cela permet une nouvelle fois à Ulrich Thomsen de briller par son talent.
Max, le plus jeune fils de Carrie et Gordon est victime d’une crise d’asthme, et doit être hospitalisé. Les scènes d’hôpital évitent toute niaiserie inutile, ce qu’on aurait pu croire. Cela offre une touchante discussion entre Gordon et Carrie. Gordon est un homme bien, même si bien tendu la série a tendance à le présenter comme antagoniste par rapport à Hood. Mais il ne faut pas oublier qu’il est un père et un mari aimant. Carrie le sait très bien, et se déteste parce qu’elle sent qu’elle souhaite se rapprocher de Hood. Il est terrible de la voir incapable de lui répondre quand Gordon lui demande s’il a fait quelque chose de mal. Rus Blackwell est très bien, mais c’est une nouvelle fois Ivana Milicevic qui casse la baraque. Beaucoup de personnes ont détesté le personnage à cause du twist final qui la voit accepter de livrer Hood à Rabbit. Mais il faut également analyser les circonstances : certes, elle réagit de manière égoïste, mais si vous saviez que le seul moyen de protéger votre famille était de trahir quelqu’un que vous avez aimé autrefois mais que vous n'avez pas vu depuis 15 ans, pensez-vous que le choix serait facile ? De plus, on voit très bien qu’elle ne le fait pas de bon cœur, et elle se rachètera par la suite…
Un ex-codétenu de Hood nommé Wicks, de passage à Banshee, fait refluer ses souvenirs au sujet de l'Albinos, une brute enrôlée par Rabbit en prison pour faire de la vie de Hood un enfer. Proctor fait chanter un pasteur qui refuse de lui vendre sa maison pour en faire un casino…
Un épisode essentiel, car découvrant pas mal d’éléments du passé de Hood en prison : il est ainsi composé à 50% de flashbacks, bien plus passionnants que les bribes de 2 secondes incorporés dans chaque épisode depuis le début de la série… On apprécie également que les scénaristes utilisent une raison valable pour justifier ces souvenirs, cela évite la facilité de l’épisode flashback pour rien…
Le personnage de Wicks bénéficie de l’excellente prestation de Michael Kostroff : sympathique lorsqu’il ‘’aide’’ Hood dans les flashbacks, odieux lorsqu’il est de retour des années plus tard…Les auteurs évitent ainsi le cliché très souvent vu dans les séries télé du personnage un peu lourdaud mais sympa qui revient vers le personnage principal. Wicks n’a plus rien de sympathique : il faut voir la scène de son pétage de plombs au casino des Longshadow. Bien avant le twist final, terriblement intense, on se doute que les choses vont mal tourner…
Depuis le début de la série, Antony Starr a fait énormément de progrès. Il est le principal atout de cet épisode, notamment lors des terribles scènes carcérales, donc la dureté rappelle plus le chef d’œuvre de HBO Oz que la caricaturale Prison Break. Hood est longuement torturé dans des scènes plus épouvantables les unes que les autres : on vire dans l’horreur pure et simple, et il faut dire que le physique quasi-monstrueux de Joseph Gatt (dans le rôle de l’Albinos) n’aide pas trop… On apprécie également de revoir Ben Cross, toujours très bon dans le rôle de Rabbit. Bon, on sait très bien que Hood a survécu à son incarcération, donc on ne craint rien pour sa vie. Néanmoins, le réalisme gore des scènes de torture pourra perturber les âmes sensibles (cela pourrait être la devise de la série). Logiquement, la conclusion ne pourra être que violente : commence un affrontement encore plus marquant que le combat contre Damien Sanchez dans Meet The New Boss. On peut saluer le réalisme des combats et l’implication des acteurs (s’ils sont doublés, c’est très discret), et on peut aussi se poser des questions sur la santé mentale des scénaristes pour avoir imaginé certaines scènes particulièrement tordues. Mais c’est un peu ce qui rend l’univers de Banshee unique dans le monde de séries…
Logiquement, on s’intéresse ici un peu moins à l’affaire Proctor. L’histoire du révérend ne sert qu’à montrer une nouvelle fois que le personnage est impitoyable, et pas uniquement en ayant recours à la violence physique ; qu’importe, cela permet une nouvelle fois à Ulrich Thomsen de briller par son talent.
Max, le plus jeune fils de Carrie et Gordon est victime d’une crise d’asthme, et doit être hospitalisé. Les scènes d’hôpital évitent toute niaiserie inutile, ce qu’on aurait pu croire. Cela offre une touchante discussion entre Gordon et Carrie. Gordon est un homme bien, même si bien tendu la série a tendance à le présenter comme antagoniste par rapport à Hood. Mais il ne faut pas oublier qu’il est un père et un mari aimant. Carrie le sait très bien, et se déteste parce qu’elle sent qu’elle souhaite se rapprocher de Hood. Il est terrible de la voir incapable de lui répondre quand Gordon lui demande s’il a fait quelque chose de mal. Rus Blackwell est très bien, mais c’est une nouvelle fois Ivana Milicevic qui casse la baraque. Beaucoup de personnes ont détesté le personnage à cause du twist final qui la voit accepter de livrer Hood à Rabbit. Mais il faut également analyser les circonstances : certes, elle réagit de manière égoïste, mais si vous saviez que le seul moyen de protéger votre famille était de trahir quelqu’un que vous avez aimé autrefois mais que vous n'avez pas vu depuis 15 ans, pensez-vous que le choix serait facile ? De plus, on voit très bien qu’elle ne le fait pas de bon cœur, et elle se rachètera par la suite…
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
1.07 – Le cavalier de l’enfer (Behold A Pale Ride) ***
Ayant accepté le marché de Rabbit, Carrie drogue Hood et l’enferme dans une chambre de motel où les hommes de Rabbit peuvent débarquer d’une minute à l’autre. Mais ses problèmes ne s’arrêtent pas là : en effet, deux malfrats qui braquaient un magasin se réfugient dans le gymnase du lycée, prenant en otage une professeure, la compagne du Maire et ses élèves…dont Deva.
C’est à cause de cet épisode que Carrie s’est attiré les foudres de beaucoup d’amateurs de la série. Il est vrai qu’elle n’est pas présentée sous son meilleur jour, et que ses actions la rendent assez antipathique aux yeux du spectateur. Néanmoins, ce n’est pas si simple : cela n’excuse pas tout, et ses méthodes sont condamnables mais elle cherche juste à protéger sa famille. Les scénaristes jouent à fond sur l’ambiguïté du personnage : remords, arrêt soudain de sa voiture en plein milieu de la route ; tout est organisé de la sorte que le spectateur est persuadé qu’elle va changer d’avis et faire demi-tour pour sauver Hood. Et bien pas du tout, ce dernier ne doit son salut qu’à l’intervention in-extremis de Job. Un choix audacieux que de transformer une héroïne en antagoniste. Ce n’est pas une surprise, Ivana Milicevic, décidément excellente actrice, n’a pas été engagée que grâce à son physique (contrairement à Lili Simmons et Trieste Kelly Dunn). Voir Hood en prisonnier qui tente de sauver sa peau permet beaucoup de tension, et le fait qu’il soit sauvé par Job prouve l’importance de ce qu’on appelle injustement les ‘’sidekick’’ (faire-valoir) dans les séries actuelles.
Dommage que l’intrigue parallèle du jour ne soit pas à la hauteur : cela commençait plutôt bien avec la scène du braquage du magasin qui montre le sympathique Emmett impuissant face aux deux malfrats et en grave danger. Mais les scénaristes en ont trop fait avec la prise d’otage du lycée : comme par hasard, la professeure est la compagne du Maire et Deva se retrouve une nouvelle fois en danger après l’épisode de la rave-party. On se croirait dans un mauvais épisode d’Esprits Criminels (bonne série à la base qui a voulu en faire trop par la suite) : les deux braqueurs se révèlent caricaturaux au possible, avec deux interprètes grimaçants au possible. Pour faire monter la tension, on ajoute des conflits entre les deux frères braqueurs, ce qui ne fait que renforcer l’impression de caricature. Le summum est atteint lorsque Hood, libéré par Job donc, arrive dans le lycée pour jouer les négociateurs et sauver Deva sous la menace du plus psychopathe des deux frères : on n’y croit pas une seule seconde, d’autant plus que Ryann Shane est toujours aussi mauvaise actrice. On regrette également que l’affaire Proctor soit de nouveau mise au placard…
Tout s’arrange, heureusement, avec la scène finale, magnifique et grandiose : Carrie…ou plutôt Ana va voir Hood pour s’excuser. Il commence par la menacer avec son arme, mais ne peut se résoudre à tuer celle qu’il aime toujours autant. Il s’effondre alors en larmes, et les deux amants s’abandonnent à la passion qu’ils tentent de refouler depuis le début de la série (inutile d’expliquer comment, je pense que c’est assez clair). La douleur de Hood est magnifiquement exprimée par Antony Starr. Néanmoins, le mal est fait et Rabbit sait que Hood et Ana sont à Banshee : l’épisode se termine par l’arrivée de son homme de main Olek dans la ville, ce qui annonce l’épisode suivant qui sera…explosif !
Ayant accepté le marché de Rabbit, Carrie drogue Hood et l’enferme dans une chambre de motel où les hommes de Rabbit peuvent débarquer d’une minute à l’autre. Mais ses problèmes ne s’arrêtent pas là : en effet, deux malfrats qui braquaient un magasin se réfugient dans le gymnase du lycée, prenant en otage une professeure, la compagne du Maire et ses élèves…dont Deva.
C’est à cause de cet épisode que Carrie s’est attiré les foudres de beaucoup d’amateurs de la série. Il est vrai qu’elle n’est pas présentée sous son meilleur jour, et que ses actions la rendent assez antipathique aux yeux du spectateur. Néanmoins, ce n’est pas si simple : cela n’excuse pas tout, et ses méthodes sont condamnables mais elle cherche juste à protéger sa famille. Les scénaristes jouent à fond sur l’ambiguïté du personnage : remords, arrêt soudain de sa voiture en plein milieu de la route ; tout est organisé de la sorte que le spectateur est persuadé qu’elle va changer d’avis et faire demi-tour pour sauver Hood. Et bien pas du tout, ce dernier ne doit son salut qu’à l’intervention in-extremis de Job. Un choix audacieux que de transformer une héroïne en antagoniste. Ce n’est pas une surprise, Ivana Milicevic, décidément excellente actrice, n’a pas été engagée que grâce à son physique (contrairement à Lili Simmons et Trieste Kelly Dunn). Voir Hood en prisonnier qui tente de sauver sa peau permet beaucoup de tension, et le fait qu’il soit sauvé par Job prouve l’importance de ce qu’on appelle injustement les ‘’sidekick’’ (faire-valoir) dans les séries actuelles.
Dommage que l’intrigue parallèle du jour ne soit pas à la hauteur : cela commençait plutôt bien avec la scène du braquage du magasin qui montre le sympathique Emmett impuissant face aux deux malfrats et en grave danger. Mais les scénaristes en ont trop fait avec la prise d’otage du lycée : comme par hasard, la professeure est la compagne du Maire et Deva se retrouve une nouvelle fois en danger après l’épisode de la rave-party. On se croirait dans un mauvais épisode d’Esprits Criminels (bonne série à la base qui a voulu en faire trop par la suite) : les deux braqueurs se révèlent caricaturaux au possible, avec deux interprètes grimaçants au possible. Pour faire monter la tension, on ajoute des conflits entre les deux frères braqueurs, ce qui ne fait que renforcer l’impression de caricature. Le summum est atteint lorsque Hood, libéré par Job donc, arrive dans le lycée pour jouer les négociateurs et sauver Deva sous la menace du plus psychopathe des deux frères : on n’y croit pas une seule seconde, d’autant plus que Ryann Shane est toujours aussi mauvaise actrice. On regrette également que l’affaire Proctor soit de nouveau mise au placard…
Tout s’arrange, heureusement, avec la scène finale, magnifique et grandiose : Carrie…ou plutôt Ana va voir Hood pour s’excuser. Il commence par la menacer avec son arme, mais ne peut se résoudre à tuer celle qu’il aime toujours autant. Il s’effondre alors en larmes, et les deux amants s’abandonnent à la passion qu’ils tentent de refouler depuis le début de la série (inutile d’expliquer comment, je pense que c’est assez clair). La douleur de Hood est magnifiquement exprimée par Antony Starr. Néanmoins, le mal est fait et Rabbit sait que Hood et Ana sont à Banshee : l’épisode se termine par l’arrivée de son homme de main Olek dans la ville, ce qui annonce l’épisode suivant qui sera…explosif !
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
1.08 – Jusqu’à la mort (We Shall Live Forever) ****
Après leur nuit d’amour, Ana continue néanmoins de lui demander d’oublier le passé. Les deux amants sont alors interrompus par l’arrivée d’Olek, l’homme de main de Rabbit qui a retrouvé leur trace. Ils réussissent à le maitriser, et le menottent dans la cabane de Hood. Contraint de s’absenter, Hood laisse Ana seule avec Olek…qui parvient à se libérer. Commence alors un long et violent combat ‘’jusqu’à la mort’’ entre les deux anciens partenaires. Parallèlement, Rebecca est chassée par sa famille pour ses actions lors de l’attaque du gang de motards : elle va alors demander de l’aide à son oncle Proctor…
Attention les yeux, cet épisode est une bombe ! Le meilleur de la saison et le second meilleur de la série ! Quelle puissance, quelle intensité dramatique… Evidemment, le point d’orgue de l’épisode est l’affrontement titanesque (et le mot est faible) entre Ana et Olek d’une durée totale de presque 10 minutes. Il y en a eu des scènes d’actions et des affrontements bien sanglants dans Banshee, qui reste une des séries les plus performantes dans ce domaine (après les moyens cinématographiques de Game of Thrones évidemment) : mais aucune n’a l’intensité de cette longue scène, peut-être la plus intense dans l’histoire des séries télévisées. Ivana Milicevic et Christos Vasilopoulos se donnent à fond (et même plus encore), bien soutenus par la caméra toujours aussi alerte de Greg Yaitnaes : acteurs, chorégraphie et réalisations, les trois ingrédients d’une bonne scène de combat, sont au top.
Les scénaristes ont renforcé la tension avec le passé qui lie Olek et Ana : les flashbacks qui les montrent (ainsi que Hood) en groupe d’amis soudés criant ‘’Wa shall live forever’’ ajoutent une certaine émotion à la scène. Ana n’est pas heureuse de porter le coup fatal : sa culpabilité face à sa trahison envers Hood et son mari prend la forme d’hallucinations dans une scène particulièrement perturbante. Ivana Milicevic est juste démente dans cet épisode !
L’épisode ne s’arrête pas à cette scène, qui constitue néanmoins le squelette de l’épisode : encore une excellente idée, les 10 minutes étant réparties durant tout l’épisode, entrecoupées d’autres scènes qui font avancer les autres intrigues. Cela aurait pu avoir pour effet de diminuer la tension : c’est l’inverse qui se produit !
Rebecca est chassée par sa famille : il s’agit de la seule mauvaise scène de l’épisode, gâchée par Lili Simmons dont le jeu n’a jamais été aussi exécrable ! Vraiment, on se demande pourquoi cette scène n’a pas été coupée au montage, au moins remaniée de manière à ne pas sembler complètement ridicule (on n’est pas loin du tristement célèbre cas de Marion Cotillard dans The Dark Night Rises). Elle va chercher du réconfort auprès de son oncle Proctor, et ainsi débute la relation la plus tordue, perverse et dérangeante de la série : l’inceste n’a pas encore été commis, mais il y a quelque chose de malsain qui flotte déjà dans l’air. A ne surtout pas manquer : la scène où Proctor règle ses comptes avec ses anciens parents amish ; encore une fois, Ulrich Thomsen livre une immense performance.
Benjamin Longshadow est mourant. Ce triste évènement va entrainer l’arrivée de Nola Longshadow, sa fille et sœur d’Alex Longshadow. Un personnage complètement fun, pas très stable mentalement : pour refaire une référence à Buffy contre les vampires, une sorte de Faith Lehane puissance 10 000 et sous acide. Bon, elle n’est ici qu’esquissée et plutôt pas marrante, mais elle dégage déjà quelque chose, grâce à l’interprétation badass d’Odette Annable.
Le sang, les larmes et l’autodestruction sont au programme de cet épisode, inoubliable…
Après leur nuit d’amour, Ana continue néanmoins de lui demander d’oublier le passé. Les deux amants sont alors interrompus par l’arrivée d’Olek, l’homme de main de Rabbit qui a retrouvé leur trace. Ils réussissent à le maitriser, et le menottent dans la cabane de Hood. Contraint de s’absenter, Hood laisse Ana seule avec Olek…qui parvient à se libérer. Commence alors un long et violent combat ‘’jusqu’à la mort’’ entre les deux anciens partenaires. Parallèlement, Rebecca est chassée par sa famille pour ses actions lors de l’attaque du gang de motards : elle va alors demander de l’aide à son oncle Proctor…
Attention les yeux, cet épisode est une bombe ! Le meilleur de la saison et le second meilleur de la série ! Quelle puissance, quelle intensité dramatique… Evidemment, le point d’orgue de l’épisode est l’affrontement titanesque (et le mot est faible) entre Ana et Olek d’une durée totale de presque 10 minutes. Il y en a eu des scènes d’actions et des affrontements bien sanglants dans Banshee, qui reste une des séries les plus performantes dans ce domaine (après les moyens cinématographiques de Game of Thrones évidemment) : mais aucune n’a l’intensité de cette longue scène, peut-être la plus intense dans l’histoire des séries télévisées. Ivana Milicevic et Christos Vasilopoulos se donnent à fond (et même plus encore), bien soutenus par la caméra toujours aussi alerte de Greg Yaitnaes : acteurs, chorégraphie et réalisations, les trois ingrédients d’une bonne scène de combat, sont au top.
Les scénaristes ont renforcé la tension avec le passé qui lie Olek et Ana : les flashbacks qui les montrent (ainsi que Hood) en groupe d’amis soudés criant ‘’Wa shall live forever’’ ajoutent une certaine émotion à la scène. Ana n’est pas heureuse de porter le coup fatal : sa culpabilité face à sa trahison envers Hood et son mari prend la forme d’hallucinations dans une scène particulièrement perturbante. Ivana Milicevic est juste démente dans cet épisode !
L’épisode ne s’arrête pas à cette scène, qui constitue néanmoins le squelette de l’épisode : encore une excellente idée, les 10 minutes étant réparties durant tout l’épisode, entrecoupées d’autres scènes qui font avancer les autres intrigues. Cela aurait pu avoir pour effet de diminuer la tension : c’est l’inverse qui se produit !
Rebecca est chassée par sa famille : il s’agit de la seule mauvaise scène de l’épisode, gâchée par Lili Simmons dont le jeu n’a jamais été aussi exécrable ! Vraiment, on se demande pourquoi cette scène n’a pas été coupée au montage, au moins remaniée de manière à ne pas sembler complètement ridicule (on n’est pas loin du tristement célèbre cas de Marion Cotillard dans The Dark Night Rises). Elle va chercher du réconfort auprès de son oncle Proctor, et ainsi débute la relation la plus tordue, perverse et dérangeante de la série : l’inceste n’a pas encore été commis, mais il y a quelque chose de malsain qui flotte déjà dans l’air. A ne surtout pas manquer : la scène où Proctor règle ses comptes avec ses anciens parents amish ; encore une fois, Ulrich Thomsen livre une immense performance.
Benjamin Longshadow est mourant. Ce triste évènement va entrainer l’arrivée de Nola Longshadow, sa fille et sœur d’Alex Longshadow. Un personnage complètement fun, pas très stable mentalement : pour refaire une référence à Buffy contre les vampires, une sorte de Faith Lehane puissance 10 000 et sous acide. Bon, elle n’est ici qu’esquissée et plutôt pas marrante, mais elle dégage déjà quelque chose, grâce à l’interprétation badass d’Odette Annable.
Le sang, les larmes et l’autodestruction sont au programme de cet épisode, inoubliable…
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série ''Banshee''
Sachant qu'Odette Annable a incarné une doctoresse plutôt souriante dans Dr.House, j'avoue que je me demande ce qu'elle donne en badass !
Les 10 minutes climatiques réparties sur l'épisode me rappellent l'affrontement dantesque entre Spike et Angel dans Destiny (Angel, 5x07), ma bagarre préférée du Buffyverse. Ce serait amusant de comparer.
Les 10 minutes climatiques réparties sur l'épisode me rappellent l'affrontement dantesque entre Spike et Angel dans Destiny (Angel, 5x07), ma bagarre préférée du Buffyverse. Ce serait amusant de comparer.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Banshee''
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Spike Vs Angel c'est épique, mais Angel va quand même moins loin dans l'hémoglobine que Banshee
Et voici Odette !
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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