Séries Marvel
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Séries Marvel
Ok, pas encore vu, effectivement !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Pas vu non plus. Je le verrai entre les deux épisodes de la série où "ça" se trouve. J'ai vu Avengers 2 entre le 2.19 et le 2.20, et c'était agréable de voir toute la continuité de l'histoire.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Entre le 3.19 et le 3.20 pour Civil War
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
La série Agents of Shield a vraiment décollé grâce aux évènements de Cap Am 2 comme si les scénaristes ne savaient pas trop quoi raconter jusque-là. Le début de la 1ère saison était quand même un vrai calvaire.
Agent Carter par contre a tout de suite été au top. Une série éminemment féministe avec des personnages très bien écrits. Je suis assez triste qu'elle ne soit pas reconduite. Peut-être reverrons-nous la rousse incendiaire Bridget Regan (Dottie Underwood) dans un hypothétique futur film consacré à La Veuve Noire.
Agent Carter par contre a tout de suite été au top. Une série éminemment féministe avec des personnages très bien écrits. Je suis assez triste qu'elle ne soit pas reconduite. Peut-être reverrons-nous la rousse incendiaire Bridget Regan (Dottie Underwood) dans un hypothétique futur film consacré à La Veuve Noire.
Re: Séries Marvel
Bonne observation, docpersonne : en réalité, Agents of Shield n'est pas taillée pour le stand-alone, ces "enquêtes de la semaine" sans grand fil rouge, même s'il y en avait quelques-unes de bien. Lorsque la série est devenue feuilletonnante, à partir environ du 1-16, elle a vraiment décollé, je n'ai pas vu Cap Am 2, donc je suppose que ça a dû arriver à ce moment ?
Merci pour l'info, E44.
Merci pour l'info, E44.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Comme tout est interconnecté, c'est quand même mieux de voir les films pour comprendre certaines allusions. Les évènements de Captain America 2 sont les déclencheurs de ce qui passe à la fin de la saison 1. Dans la 3ème saison (voire dès la fin de la 2ème saison), la série s'est un brin démarquée des films et a construit son propre fil rouge qui est vraiment pas mal et a même pris beaucoup d'avance sur un film Marvel à venir
- Spoiler:
- (The Inhumans)
- Spoiler:
- des Secret Warriors (groupe de surhumains commandé par Daisy Johnson qui avait donné lieu à une belle série BD sortie en 3 volumes en France.
Re: Séries Marvel
C'est toujours compliqué entre les films Marvel et les femmes
http://www.ozap.com/actu/-iron-man-3-a-du-etre-reecrit-car-le-mechant-etait-une-femme/498249
http://www.ozap.com/actu/-iron-man-3-a-du-etre-reecrit-car-le-mechant-etait-une-femme/498249
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Chloé lance une polémique : Agents of SHIELD s'ouvre aux films, mais l'inverse n'est jamais vrai
http://www.unificationfrance.com/article44155.html
http://www.unificationfrance.com/article44155.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Époustouflante interprétation d'Hayley Atwell (qui je trouve ressemble beaucoup à Billie Piper) dans un épisode de Black Mirror où elle joue une femme endeuillée incapable de dépasser l'événement. Si l'actrice est aussi douée dans Agent Carter, j'achète tout de suite !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Des nouvelles de Ragnarok
http://www.unificationfrance.com/article44176.html
Je suis un peu déçu, j'espérais que l'adversaire du jour soit Amora.
http://www.unificationfrance.com/article44176.html
Je suis un peu déçu, j'espérais que l'adversaire du jour soit Amora.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Amora...la moutarde ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Séries Marvel
Une enchanteresse qui a déjà croisé la route de Thor dans les comics. Spécialité : séduit ses victimes d'un simple baiser et les plonge ainsi sous sa coupe, (tiens, on est pas loin de la Lorelei d'Agents of Shield, elle pourrait venir faire un tour).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Lorelei est la sœur cadette d'Amora l'Enchanteresse, qui a des pouvoirs encore bien supérieurs.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Ah, je l'ignorais ! C'est récurrent chez les super-héros frères et sœurs d'avoir des pouvoirs similaires ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Non ce n'est pas une règle absolue, loin de là. Chez Marvel, Vif Argent et la Sorcière Rouge n'ont pas du tout les mêmes pouvoirs, idem pour les Wonder Twins chez DC , Zan et Jayna.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Deadpool toujours fan de (très très très) mauvaises blagues.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Déception que Deadpool finalement. Si le film a au moins le mérite de présenter un superhéros (plus super qu'héros) définitivement pas comme les autres, le film est plombé par des scénaristes paresseux qui ont décidé de se reposer uniquement sur un seul moteur : le personnage lui-même. Si Deadpool est suffisamment intéressant pour soutenir l'attention, le scénario et les personnages passent malheureusement aux oubliettes, d'où la sensation d'avoir vu moins un film qu'un clip fun et cool mais un clip quand même.
Le film perd trop de temps sur le long flash-back initial, certainement nécessaire pour présenter le personnage, mais qui réduit l'intrigue principale, déjà pas imaginative ("je vais me veeeeeeeenger !"), à peau de chagrin. Cela donne d'ailleurs l'impression de voir deux films différents en un, un manque d'unité dommageable. Malgré des bastons soutenues et le déluge des répliques déréglées de Deadpool, le film manque cruellement d'allant, le rythme se perdant dans des scènes annexes. Les auteurs aiment tellement leur personnage qu'ils le font voir sous toutes les coutures, réduisant l'action a minima pour le début et à la fin (le budget finalement très modeste pour un blockbuster a certainement pesé).
Rhett Reese et Paul Wernick commettent une seconde erreur : une comédie (car le film en est un), si délirante soit-elle, ne marche pas si les personnages ne sont pas appliqués comme dans un drame. Or, à part le héros lui-même, tous les protagonistes ne dégagent rien : les deux X-Men, sidekicks du héros, sont sinistres et transparents. Le méchant s'en sort mieux, mais souffre aussi d'un manque de relief. La femme aveugle ne fait que passer, les problèmes de colocation restent gentillets. Le plus triste demeure la Vanessa de Morena Baccarin, n'existant jamais pour elle-même, si ce n'est en tant que love interest du héros, et elle aussi simple automate de la machine, même si l'actrice est aussi irréprochable que magnifique. Finalement, tout le film n'est pas seulement un clip, mais aussi un sketch d'humoriste à un seul personnage, heureusement très bien filmé par un Tim Miller débutant dans le métier, mais habile artisan.
Sachant que le film ne repose donc QUE sur Deadpool, il fallait savoir si au moins il sauvait l'honneur de ce côté-là. Ouf, on respire, Deadpool est réellement une bouffée d'air frais au milieu des Superhéros : moulin à paroles totalement jetées, ceinture noire 143e dan d'humour gore/débile, sociopathie jubilatoire intégrale du personnage, cassages de 4e mur aussi variés que joyeux, scènes d'action plus sanguinolentes que l'habitude (c'est pas peu dire !)... aucun autre personnage cinématographique ne peut lui être comparé, il est original, unique, plus hilarant que justicier... on sent cependant que les auteurs se sont restreints sur plusieurs aspects, notamment sur la régénérescence de ces neurones qui dans les comics fait de lui quelqu'un à la multiple personnalité, et ici passée à l'as, de même que sa pansexualité ici gommée (Hollywood n'allait quand même pas financer un film non hétéronormatif). Heureusement, le personnage reste indissolublement taré d'un bout à l'autre, impossible à arrêter en action comme en paroles. Ryan Reynolds est excellent de A à Z, il s'amuse, et un peu nous aussi. Maintenant qu'on sait tout du personnage, Deadpool 2 pourrait nous raconter une vraie histoire, de vrais personnages, tout en maintenant sa réelle insolence, qui attend d'être débridée pour fonctionner pleinement. (**)
Le film perd trop de temps sur le long flash-back initial, certainement nécessaire pour présenter le personnage, mais qui réduit l'intrigue principale, déjà pas imaginative ("je vais me veeeeeeeenger !"), à peau de chagrin. Cela donne d'ailleurs l'impression de voir deux films différents en un, un manque d'unité dommageable. Malgré des bastons soutenues et le déluge des répliques déréglées de Deadpool, le film manque cruellement d'allant, le rythme se perdant dans des scènes annexes. Les auteurs aiment tellement leur personnage qu'ils le font voir sous toutes les coutures, réduisant l'action a minima pour le début et à la fin (le budget finalement très modeste pour un blockbuster a certainement pesé).
Rhett Reese et Paul Wernick commettent une seconde erreur : une comédie (car le film en est un), si délirante soit-elle, ne marche pas si les personnages ne sont pas appliqués comme dans un drame. Or, à part le héros lui-même, tous les protagonistes ne dégagent rien : les deux X-Men, sidekicks du héros, sont sinistres et transparents. Le méchant s'en sort mieux, mais souffre aussi d'un manque de relief. La femme aveugle ne fait que passer, les problèmes de colocation restent gentillets. Le plus triste demeure la Vanessa de Morena Baccarin, n'existant jamais pour elle-même, si ce n'est en tant que love interest du héros, et elle aussi simple automate de la machine, même si l'actrice est aussi irréprochable que magnifique. Finalement, tout le film n'est pas seulement un clip, mais aussi un sketch d'humoriste à un seul personnage, heureusement très bien filmé par un Tim Miller débutant dans le métier, mais habile artisan.
Sachant que le film ne repose donc QUE sur Deadpool, il fallait savoir si au moins il sauvait l'honneur de ce côté-là. Ouf, on respire, Deadpool est réellement une bouffée d'air frais au milieu des Superhéros : moulin à paroles totalement jetées, ceinture noire 143e dan d'humour gore/débile, sociopathie jubilatoire intégrale du personnage, cassages de 4e mur aussi variés que joyeux, scènes d'action plus sanguinolentes que l'habitude (c'est pas peu dire !)... aucun autre personnage cinématographique ne peut lui être comparé, il est original, unique, plus hilarant que justicier... on sent cependant que les auteurs se sont restreints sur plusieurs aspects, notamment sur la régénérescence de ces neurones qui dans les comics fait de lui quelqu'un à la multiple personnalité, et ici passée à l'as, de même que sa pansexualité ici gommée (Hollywood n'allait quand même pas financer un film non hétéronormatif). Heureusement, le personnage reste indissolublement taré d'un bout à l'autre, impossible à arrêter en action comme en paroles. Ryan Reynolds est excellent de A à Z, il s'amuse, et un peu nous aussi. Maintenant qu'on sait tout du personnage, Deadpool 2 pourrait nous raconter une vraie histoire, de vrais personnages, tout en maintenant sa réelle insolence, qui attend d'être débridée pour fonctionner pleinement. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Vu Deadpool, au total je lui une donne * de plus que toi, mais pas les quatre. Je suis bien d’accord, les scénaristes ne se sont pas arrachés les tripes. Le système Marvel touche ici ses limites avec ses films de création de personnage dont la multiplicité sur le même moule vire à la routine (j’espère que BvS fera vite pour celle de Batman). Pour le reste on se limite à de la vengeance standard et la fiancée enlevée par le méchant, bon.
En plus, tant qu’à présenter, autant le faire complètement. Je n’ai pas saisi (mais j’ai peut-être raté le coche) comment le film justifiait la percée du Quatrième Mur. Evidemment le personnage et son univers débilo-scato- gore sont édulcorés, mais , honnêtement, le film n'était faisable économiquement qu’çà cette condition, sinon il ne serait autorisé qu’au public adulte. On le sait avant d’y aller, donc on ne peut pas parler de déception. Il faut toutefois reconnaître que le niveau de violence, même inférieure à celle du Comics (oh que oui), reste clairement supérieure à la norme des films Marvel, tellement lisses qu’ils en font pitié. Un peu de bidoche, c’est toujours ça de pris pour la route.
Par contre il reste dommage que le personnage soit simplifié, sans ses crises de dinguerie ou le concert de ses différentes voix schizophréniques internes, qui valent des moments copieusement barrés. Sans doute pour des questions budgétaires, on ne trouve que deux vrais bastons développées, celle de l’autoroute est génialement scénarisée et tournée, la finale est nettement plus expédiée mécaniquement, c’est décevant. De plus le méchant n’a jamais les moyens de représenter une vraie menace pour Deadpool, à vaincre sans péril…
Ce qui m’a le plus irrité est que le Quatrième Mur soit quasi systématiquement utilisé pour tenter de cacher la misère du scénario, en jouant sur la connivence avec le spectateur, une grosse ficelle bien connue. Dedpool vanne pas mal sur les clichés du récit, jusqu’à virer au procédé. Ou alors il édulcore, comme quand il détourne la caméra alors qu’il massacre le rabatteur, alors que dans le Comics, on aurait plutôt du gros plan. Idem pur les vannes sur les X-Men, qui effectivement ne sont que deux et ne servent à rien, hormis à ,indiquer que Deadpool est rattaché à leur sous-univers et non à celui des Avengers, c’est tout. Dommage j’aurais bien aimé savoir qui du Deadpool ou du gars Tony tenait le mieux l’alcool (mine de rien cela nous fait aussi renoncer à Bob Agent d’HYDRA).
Si les scénaristes sont en service minimum, les dialoguistes prennent toutefois la relève avec éclat. Le film s’avère un stand up ininterrompu de Deadpool l’Extraverti volubile, avec son humour bien à lui, cramé, vert et mordant. Là aussi on se situe bien au-dessus de l’humour gentillet/LOL à deux balles des films Marvel (hormis chez Iron Man). J’ai ri du début à la fin, non stop : avec toutes ses faiblesses, Deadpool reste de loin le film de super héros le plus drôle qu’il m’ait été donné de voir, avec le Batman 66, mais sur un registre différent. On verra pour Suicide Squad. Ryan Reynolds excelle sur ce registre et n’hésite pas non plus à se moquer de son propre parcours, c’est hilarant. Je ne peux pas donner moins de *** à un film qui m’a autant diverti, ce ne serait pas honnête.
Evidemment une telle performance suppose que le focus soit entièrement braqué sur Deadpool, qui sature son film comme peu de Superhéros l’ont connu avant lui. Mais le gaillard a les épaules et les autres personnages, surtout là pour servir de support à son déluge verbal, sont suffisamment bien croqués pour devenir autre chose que des silhouettes.
Mention spéciale à Vanessa, qui prouve que l’on pleut pleinement exister dans un film de super héros sans participer (encore) à l’action violente. Toutes les scènes de romance barrée la positionne en alter ego et égale de Deadpool, un régal auquel participe évidement pleinement Morena Baccarin, toujours plus belle d’année en année depuis l’ondulante Inara Serra. Quel parcours et quelle présence ! Alchimie de dingue entre les deux acteurs. Et puis, bon, la scène où elle sodomise son Roméo reste la seule du film où j’ai pleinement retrouvé l’esprit destroy des Comics, ça c’est de la perf à la Deadpool. Ceci dit j’espère que Copycat va acquérir ses pouvoirs dès le prochain film, histoire de bastonner. Après tout le méchant a pu lui injecter son sérum durant sa captivité (bougez-vous les scénaristes). J’aurais évidemment préféré retrouver la brune Morena en Domino (l’un de mes personnages féminins préférés des Comics), mais c’est une autre histoire.
L’un dans l’autre (ou plutôt l’une dans l’autre) le film ne remplace pas les Comics mais j’ai aimé rire de bon cœur devant un film de super héros, ce n’est pas si fréquent par les temps qui courent. J’irai voir la prochaine poilade. (***).
Super bande son !
En plus, tant qu’à présenter, autant le faire complètement. Je n’ai pas saisi (mais j’ai peut-être raté le coche) comment le film justifiait la percée du Quatrième Mur. Evidemment le personnage et son univers débilo-scato- gore sont édulcorés, mais , honnêtement, le film n'était faisable économiquement qu’çà cette condition, sinon il ne serait autorisé qu’au public adulte. On le sait avant d’y aller, donc on ne peut pas parler de déception. Il faut toutefois reconnaître que le niveau de violence, même inférieure à celle du Comics (oh que oui), reste clairement supérieure à la norme des films Marvel, tellement lisses qu’ils en font pitié. Un peu de bidoche, c’est toujours ça de pris pour la route.
Par contre il reste dommage que le personnage soit simplifié, sans ses crises de dinguerie ou le concert de ses différentes voix schizophréniques internes, qui valent des moments copieusement barrés. Sans doute pour des questions budgétaires, on ne trouve que deux vrais bastons développées, celle de l’autoroute est génialement scénarisée et tournée, la finale est nettement plus expédiée mécaniquement, c’est décevant. De plus le méchant n’a jamais les moyens de représenter une vraie menace pour Deadpool, à vaincre sans péril…
Ce qui m’a le plus irrité est que le Quatrième Mur soit quasi systématiquement utilisé pour tenter de cacher la misère du scénario, en jouant sur la connivence avec le spectateur, une grosse ficelle bien connue. Dedpool vanne pas mal sur les clichés du récit, jusqu’à virer au procédé. Ou alors il édulcore, comme quand il détourne la caméra alors qu’il massacre le rabatteur, alors que dans le Comics, on aurait plutôt du gros plan. Idem pur les vannes sur les X-Men, qui effectivement ne sont que deux et ne servent à rien, hormis à ,indiquer que Deadpool est rattaché à leur sous-univers et non à celui des Avengers, c’est tout. Dommage j’aurais bien aimé savoir qui du Deadpool ou du gars Tony tenait le mieux l’alcool (mine de rien cela nous fait aussi renoncer à Bob Agent d’HYDRA).
Si les scénaristes sont en service minimum, les dialoguistes prennent toutefois la relève avec éclat. Le film s’avère un stand up ininterrompu de Deadpool l’Extraverti volubile, avec son humour bien à lui, cramé, vert et mordant. Là aussi on se situe bien au-dessus de l’humour gentillet/LOL à deux balles des films Marvel (hormis chez Iron Man). J’ai ri du début à la fin, non stop : avec toutes ses faiblesses, Deadpool reste de loin le film de super héros le plus drôle qu’il m’ait été donné de voir, avec le Batman 66, mais sur un registre différent. On verra pour Suicide Squad. Ryan Reynolds excelle sur ce registre et n’hésite pas non plus à se moquer de son propre parcours, c’est hilarant. Je ne peux pas donner moins de *** à un film qui m’a autant diverti, ce ne serait pas honnête.
Evidemment une telle performance suppose que le focus soit entièrement braqué sur Deadpool, qui sature son film comme peu de Superhéros l’ont connu avant lui. Mais le gaillard a les épaules et les autres personnages, surtout là pour servir de support à son déluge verbal, sont suffisamment bien croqués pour devenir autre chose que des silhouettes.
Mention spéciale à Vanessa, qui prouve que l’on pleut pleinement exister dans un film de super héros sans participer (encore) à l’action violente. Toutes les scènes de romance barrée la positionne en alter ego et égale de Deadpool, un régal auquel participe évidement pleinement Morena Baccarin, toujours plus belle d’année en année depuis l’ondulante Inara Serra. Quel parcours et quelle présence ! Alchimie de dingue entre les deux acteurs. Et puis, bon, la scène où elle sodomise son Roméo reste la seule du film où j’ai pleinement retrouvé l’esprit destroy des Comics, ça c’est de la perf à la Deadpool. Ceci dit j’espère que Copycat va acquérir ses pouvoirs dès le prochain film, histoire de bastonner. Après tout le méchant a pu lui injecter son sérum durant sa captivité (bougez-vous les scénaristes). J’aurais évidemment préféré retrouver la brune Morena en Domino (l’un de mes personnages féminins préférés des Comics), mais c’est une autre histoire.
L’un dans l’autre (ou plutôt l’une dans l’autre) le film ne remplace pas les Comics mais j’ai aimé rire de bon cœur devant un film de super héros, ce n’est pas si fréquent par les temps qui courent. J’irai voir la prochaine poilade. (***).
Super bande son !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Je pense que je suis tombé dans le piège classique du "j'ai idéalisé le film pendant que je l'attendais semaine après semaine". Et puis, bon, c'est du Marvel, alors j'avais fini par oublier les limites en matière d'écriture de l'univers (Agents of Shield est une bonne série, mais l'écriture reste quand même très mécanisée à mon sens). Les concessions étaient sans doute nécessaires (violence, édulcoration sexuelle, budget mince) mais il m'est difficile d'accrocher à un film si le scénario ne suit pas, et les personnages aussi. Le film aurait mieux travaillé ces deux points que j'eusse été conquis pleinement. Mais comme toi, j'irai voir Deadpool 2 sans hésiter : le personnage est hénaurme comme il faut, c'est pas possible de rester insensible. Peut-être le rôle de sa vie pour Ryan Reynolds, excellent acteur même sous le masque.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Poursuite de la session de rattrapage Marvel, avec Ant Man. Et là l’affaire semble claire : le film est totalement nul. Avec Deadpool on touchait du doigt les limites du système Marvel, ici on y saute à pieds joints. Le film n’existeque pour introduire le personnage et ses pouvoirs, et annoncer Civil War, pas pour raconter quoique se soit ; le scénario est totalement en bois, multipliant trous béants (nombreuses accélérations ridicules, comme le méchant qui enfile instannément son costume dans l’hélico), clichés éculés et invraisemblances criantes quant aux motivations des personnages. Un seul vrai combat, bien entendu bien hyper lisse et tout un passage mystico-scientifique sur l’infiniment petit, particulièrement humiliant pour ce qu’il pompe très mal sur L’Homme qui rétrécit, l’un des joyaux de Richard Matheson (également porté au cinéma). L'humour LOL est de retour plein pot, quelle différence avec Deadpool.
Par ailleurs les Hispaniques sont visiblement devenus les nouveaux faire-valoir rigolos des héros blancs à Hollywood, considérés avec une honteuse condescendance (tous). Le manque d’ambition est patent, Marvel transforme trop ses récits intermédiaires en simples éléments annonciateurs de ses pivots, ce sont des films croupions. Hormis Douglas, au professionnalisme sans tâche, tous les acteurs sont en pilotage automatiques, en particulier, et cela m’a meurtri, Evangeline Lilly, méconnaissable. Une pensée pour l’Eve en son Île - Jardin d’Eden. Bon, les fans d’Ant Man auront eu leurs différentes fourmis, pour eux il s’agit sans doute de l’essentiel. Le plus mauvais film Marvel, à mon avis, dérobant le trophée à Thor II. (*).
Très bonne surprise : le niveau s’élève considérablement avec Les Gardiens de la Galaxie. Je n’avais pas du tout vu venir ce film et il m’a réellement séduit, comme par effraction. Déjà il a la bonne idée d’être choral car les héros introduits sont tellement nombreux que cela force à briser le modèle réitéré à société « narration des origines / scénario bateau pour mettre en scène les pouvoirs ». Chacun n’a droit qu’à une phrase ou deux de présentation synthétisant l’essentiel, même pour le protagoniste cela se borne à la séquence pré-générique (et à un mystère paternel clef en main pour le second volet). D’où cette fois finalement pas mal de temps disponible pour l’aventure du jour, fort correctement développée sur le modèle de la chasse au trésor, un thème que l’aimait bien déjà dans les séries d’aventures Sixties.
Dans les actions et leur humour, les « Gardiens » se montrent bien plus canailles et transgressifs que les héros habituellement proprets de Marvel, on ne se situe certes pas au niveau de Deadpool, mais à niveau intermédiaire déjà agréable. Cet aspect picaresque, atout majeur du film, permet de renouveler avec bonheur les codes du Space opera, dont on conserve par ailleurs l’aspect flamboyant. Le mix fonctionne à merveille, avec certes une forte influence de Chroniques de Riddick (surtout leur deuxième volet) ou de Firefly pour l’ouverture à la pop culture. De même que la fastueuse bande son d’époque, via la fameuse cassette, Les références 70/80 ont en effet achevé de me séduire. Howard the Duck en final, c’était juste jouissif. L’interprétation est excellente (quelle distribution !) et au service de héros caractérisés avec soin. Les personnages de synthèse apportent un sympathique cachet de cartoon à la production, non dénué d’humour et d’émotion.
Au niveau des regrets, alors qu’il l‘avait – à peu près- évité jusque là , le film cède lors de sa confrontation finale au vertige des images générés par ordinateur, ainsi ,qu’à une certaine emphase visuelle. Quelques facilités scénaristiques également, même si moindres que chez Ant-Man. Le traitement réservé à Thanos m’a également agacé. Comme les deux X-Men de Deadpool, il ne sert à rien, seulement à indiquer que cette fois on se situe dans le sous-univers Avengers. Et à rappeler incidemment l’approche de Infinity War. Non seulement le procédé est lourd, mais en plus il abime le personnage, en le montrant rester totalement inerte devant la trahison de son sous fifre, tu parles d’un Big Bad en bois.
Il disparait du film comme cela, sans explication, un petit tour et puis s’en va. Pour pendre son équivalent dans l’univers DC, Darkseid, on n’imagine pas un instant le Dieu sombre d’Apokolips se coucher ainsi. L’espace gaspillé avec Thanos aurait pu utilement être consacré à Nébula, clairement le seul personnage quelque peu sacrifié du film, d’autant qu’à ma grande surprise Karen Gillan s’y révèle formidable. Après Eccleston, c’est tout de même étrange cette propension de Marvel à rendre méconnaissable les acteurs en provenance de Doctor Who ! (***)
Excellente bande son itou !
Par ailleurs les Hispaniques sont visiblement devenus les nouveaux faire-valoir rigolos des héros blancs à Hollywood, considérés avec une honteuse condescendance (tous). Le manque d’ambition est patent, Marvel transforme trop ses récits intermédiaires en simples éléments annonciateurs de ses pivots, ce sont des films croupions. Hormis Douglas, au professionnalisme sans tâche, tous les acteurs sont en pilotage automatiques, en particulier, et cela m’a meurtri, Evangeline Lilly, méconnaissable. Une pensée pour l’Eve en son Île - Jardin d’Eden. Bon, les fans d’Ant Man auront eu leurs différentes fourmis, pour eux il s’agit sans doute de l’essentiel. Le plus mauvais film Marvel, à mon avis, dérobant le trophée à Thor II. (*).
Très bonne surprise : le niveau s’élève considérablement avec Les Gardiens de la Galaxie. Je n’avais pas du tout vu venir ce film et il m’a réellement séduit, comme par effraction. Déjà il a la bonne idée d’être choral car les héros introduits sont tellement nombreux que cela force à briser le modèle réitéré à société « narration des origines / scénario bateau pour mettre en scène les pouvoirs ». Chacun n’a droit qu’à une phrase ou deux de présentation synthétisant l’essentiel, même pour le protagoniste cela se borne à la séquence pré-générique (et à un mystère paternel clef en main pour le second volet). D’où cette fois finalement pas mal de temps disponible pour l’aventure du jour, fort correctement développée sur le modèle de la chasse au trésor, un thème que l’aimait bien déjà dans les séries d’aventures Sixties.
Dans les actions et leur humour, les « Gardiens » se montrent bien plus canailles et transgressifs que les héros habituellement proprets de Marvel, on ne se situe certes pas au niveau de Deadpool, mais à niveau intermédiaire déjà agréable. Cet aspect picaresque, atout majeur du film, permet de renouveler avec bonheur les codes du Space opera, dont on conserve par ailleurs l’aspect flamboyant. Le mix fonctionne à merveille, avec certes une forte influence de Chroniques de Riddick (surtout leur deuxième volet) ou de Firefly pour l’ouverture à la pop culture. De même que la fastueuse bande son d’époque, via la fameuse cassette, Les références 70/80 ont en effet achevé de me séduire. Howard the Duck en final, c’était juste jouissif. L’interprétation est excellente (quelle distribution !) et au service de héros caractérisés avec soin. Les personnages de synthèse apportent un sympathique cachet de cartoon à la production, non dénué d’humour et d’émotion.
Au niveau des regrets, alors qu’il l‘avait – à peu près- évité jusque là , le film cède lors de sa confrontation finale au vertige des images générés par ordinateur, ainsi ,qu’à une certaine emphase visuelle. Quelques facilités scénaristiques également, même si moindres que chez Ant-Man. Le traitement réservé à Thanos m’a également agacé. Comme les deux X-Men de Deadpool, il ne sert à rien, seulement à indiquer que cette fois on se situe dans le sous-univers Avengers. Et à rappeler incidemment l’approche de Infinity War. Non seulement le procédé est lourd, mais en plus il abime le personnage, en le montrant rester totalement inerte devant la trahison de son sous fifre, tu parles d’un Big Bad en bois.
Il disparait du film comme cela, sans explication, un petit tour et puis s’en va. Pour pendre son équivalent dans l’univers DC, Darkseid, on n’imagine pas un instant le Dieu sombre d’Apokolips se coucher ainsi. L’espace gaspillé avec Thanos aurait pu utilement être consacré à Nébula, clairement le seul personnage quelque peu sacrifié du film, d’autant qu’à ma grande surprise Karen Gillan s’y révèle formidable. Après Eccleston, c’est tout de même étrange cette propension de Marvel à rendre méconnaissable les acteurs en provenance de Doctor Who ! (***)
Excellente bande son itou !
Estuaire44- Empereur
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Re: Séries Marvel
Ah, c'est malin, maintenant j'ai envie de mater les gardiens de la galaxie ! Curieusement, j'étais pas chaud pour Ant-Man, mon intuition fut juste, merci d'avoir sacrifié héroïquement 2 heures pour me la confirmer. En fait, le 2 est déjà sur les rails.
Consécration ultime pour Captain America (perso, j'attends la statue de Deadpool...)
http://braindamaged.fr/2016/07/08/une-statue-captain-america-erigee-a-new-york/
Consécration ultime pour Captain America (perso, j'attends la statue de Deadpool...)
http://braindamaged.fr/2016/07/08/une-statue-captain-america-erigee-a-new-york/
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Cela va faire du bien au moral des fans de Cap, une nouvelle série de Comics Marvel le montre comme un agent double d'HYDRA depuis le premier jour et cela fait des vagues.
RDV à la grande Comic-Con de San Diego , plein de bonnes choses encore annoncées cette année !
RDV à la grande Comic-Con de San Diego , plein de bonnes choses encore annoncées cette année !
Estuaire44- Empereur
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Re: Séries Marvel
Le captain un traître depuis le début ? Là, va falloir qu'on m'explique...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
La série de Comics vient d'être lancée, donc on ne sait pas encore exactement de quoi il en retourne, mais la réalité aurait été réécrite grâce au pouvoir du Tesseract (le Cube cosmique). Il se peut que le Tesseract soit manipulé par Red Skull (le fondateur d'HYDRA) depuis une autre trame temporelle. Même s'il s'agit d'un univers parallèle, la simple perspective que Cap soit un traître soulève pas mal de polémiques chez les fans.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
En tout point d'accord avec Estuaire sur la critique d'Ant-Man (au cinéma j'avais failli sortir avant la fin du film).
Par contre, "Les gardiens de la galaxie" est pour ma part tout aussi catastrophique, et l'engouement de nombreux spectateurs à son sujet me laisse pantois...
Par contre, "Les gardiens de la galaxie" est pour ma part tout aussi catastrophique, et l'engouement de nombreux spectateurs à son sujet me laisse pantois...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Séries Marvel
J'avais bien aimé Burn notice, série roublarde et pleine de distanciation ironique envers la figure de l'espion justicier. Peut-être qu'un peu de la malice du créateur transparaîtra dans une série certainement très calibrée.
http://braindamaged.fr/2016/07/13/x-men-matt-nix-travaille-sur-une-serie-avec-la-fox/
http://braindamaged.fr/2016/07/13/x-men-matt-nix-travaille-sur-une-serie-avec-la-fox/
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Les infos et affiches commencent à débouler à l'approche de la Comic-Con. Première affiche très à la "si tu en veux, je vais t'en donner" pour Luke Cage, la prochaine série Marvel (le chéri de Jessica Jones).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Premiers teasers à la Comic-Con, pour Luke Cage et The Defenders
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 22 Juil 2016 - 20:18, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Quel gros gag !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
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