Séries Marvel

Le si riche univers Marvel est à la mode en ce moment : au niveau des films certes, mais également des séries télévisées.

La série Marvel's Agents Of S.H.I.E.L.D se déroule juste après la bataille de New-York qui avait lieu dans le film The Avengers. L'agent du S.H.I.E.L.D Phil Coulson est nommé à la tête d'une équipe chargée des affaires ayant des liens avec des objets ou des personnes aliens (appelés 0-8-4) composée de : Melinda May une super agent de terrain qui peut tout faire (se battre en mode ninja, piloter des avions, manier des armes diverses) mais qui s'était retirée du terrain à la suite d'un traumatisme subi lors d'une attaque, Grant Ward (May au masculin), deux scientifiques qui prononcent 325 mots incompréhensibles à la seconde et Skye, une hackeuse au sombre passé à la base contre le S.H.I.E.L.D mais qui finira par les rejoindre. La série était très attendue, et à beaucoup déçue. Compréhensible, car les 16 premiers épisodes sont extrêmement décevants : une intrigue différente à chaque épisode finit par créer une impression de routine tandis que les fils rouges semblent mal exploités. Heureusement, un twist final absolument énorme à l'issue de l'épisode 17 change la donne, et la série devient extrêmement palpitante. Le dernier épisode diffusé (saison 2 ép.10) avant la pause hivernale était énorme !

Marvel's Agent Carter est diffusée entre les deux parties de la seconde saison de Agents of S.H.I.E.L.D. La 1ère saison est composée de 8 épisodes (6 ont été diffusés pour le moment) et on ignore s'il y aura une seconde saison (par pitié faites que oui !!!!). La série se concentre donc sur Peggy Carter, qui a combattu les nazis durant la Seconde Guerre Mondiale, aux côtés de Captain America notamment avec qui elle a eu une liaison amoureuse. Le personnage est déjà apparu dans les films Captain America évidement, et dans des flashbacks de Agents Of S.H.I.E.L.D. L'excellente Hayley Atwell reprend le rôle ! La série débute par un extrait du film : la ''mort'' (ceux qui connaissent la franchise comprendront l'utilisation des guillemets) de Steve Rogers (alias Captain America) et raconte par la suite le quotidien de Peggy Carter en 1946 : secrétaire peu considérée par ses collègues machos de la SSR, carter est en réalité une super espionne qui travaille en secret pour le compte d'Howard Stark, soupçonné de trahison depuis le vol de ses ''bébés'' (comprendre des inventions qui pourraient se révéler très dangereuses). La série est meilleure que sa grande soeur dans le sens où vu qu'il n'y a que 8 épisodes, tout va beaucoup plus vite. De plus l'ambiance est très travaillée grâce à une superbe réalisation (mélange de Mad Men et 24 heures chrono) et d'excellents personnages secondaires. Et surtout une héroïne particulièrement attachante !

A noter que Netflix lancera prochainement 4 nouvelles séries Marvel : Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron First. Ces 4 séries formeront un gigantesque cross-over dans une mini-série, The Defenders.

http://marvel.com/news/tv/23978/david_tennant_joins_marvels_aka_jessica_jones_for_netflix

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19551154&cserie=17050.html

Premier teaser de Daredevil, disponible sur Netflix le 10 avril 2015 (normalement, toute la saison sera disponible en un seul jour, comme pur les autres productions Netflix).

Petite critique du pilote d'Agent Carter


1.01 – Now Is Not the End ****


*La série est une suite directe du film ‘’Captain America : The First Avenger’’.

New-York, 1946. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la ‘’mort’’ de son bien-aimé Steve Rogers (alias Captain America) l’agent Peggy Carter est victime du sexisme de l’époque : son statut d’agent du SSR (Strategic Scientific Reserve) ne l’empêche pas d’être reléguée à des tâches administratives aussi importantes que répondre au téléphone où commander le déjeuner des hommes. Tout va changer lorsqu’elle est approchée par Howard Stark, inventeur de génie accusé de trahison depuis le vol de ses inventions qui pourraient se révéler extrêmement dangereuses dans des mains ennemies. Peggy devient alors un agent double : officiellement, elle est censée aider le SSR capturer Stark ; officieusement, elle tente de retrouver les inventions volées et blanchir le nom de Stark. Elle recevra l’aide d’Edwin Jarvis, le majordome de Stark.

En 2013, la série Marvel’s Agents Of S.H.I.E.L.D (crée en famille par le génial Joss Whedon, son frère Jed et la femme de ce dernier Melissa Tanchaoren) était l’une des œuvres les plus attendues du petit écran. Pas difficile de comprendre pourquoi : le MCU (Marvel Cinematic Universe / Univers Cinématographique Marvel) est à la mode en ce moment. Malheureusement, Agents Of S.H.I.E.L.D a déçu, pour plusieurs raisons compréhensibles…Premièrement, la série avait la mission difficile d’être le spin-off de The Avengers tout en se créant une identité propre. De plus, la première saison met très longtemps à démarrer : pendant 16 épisodes, il ne se passe pas grand-chose, on ne sait pas où la série veut aller. Les choses s’améliorent en fin de saison, mais Agents Of S.H.I.E.L.D souffre en réalité d’être un peu trop ambitieuse et de partir un peu dans tous les sens. Le potentiel certain de la série est souvent gâché par des scénarios trop complexes et une interprétation inégale. La seconde saison ayant été interrompue par la pause hivernale, ABC a choisi de ne pas trop dépayser ses spectateurs pendant ce laps de temps en commandant une nouvelle série, également adaptée de l’univers Marvel : Agent Carter, dérivée du film Captain America : The First Avenger.

Pari réussi, Agent Carter séduit beaucoup plus que sa ‘’grande sœur’’, comme on pouvait s’y attendre, évitant (presque, nous en reparlerons) tous les défauts d’Agents Of S.H.I.E.L.D. Réduite sur 8 épisodes (même si, comme je l’espère, la série sera peut-être renouvelée pour une seconde saison), l’action n’a pas le temps de partir sur des digressions inutiles comme les intrigues de la semaine dans Agents Of S.H.I.E.L.D. De plus, la série réussit à la fois à assumer son étiquette de spin-off et à s’imposer comme une série avec son identité propre. Ainsi, le pilote commence par un extrait du film Captain America, choix idéal pour faire le lien entre les deux œuvres et présenter la peine du personnage principal. Mais cet extrait ne dure que quelques secondes, et la série enchaîne immédiatement avec quelque chose de très différent, avec cette rapide présentation de l’héroïne : femme d’action tout en restant très glamour. La classe, quoi…

Un des atouts de la série est sa réalisation. Ce n’est pas un secret, les années 40-50-60 sont extrêmement photogéniques dans les œuvres de fiction, en particulier dans une ville comme New-York…Les critiques ont même comparé la réalisation de ce pilote à…Mad Men. Il est vrai que Louis D’Esposito fait du bon boulot : on se croirait revenu à un mélodrame de l’âge d’or d’Hollywood. Tout est romanesque à souhait. La comparaison avec le chef d’œuvre de Matthew Weiner s’arrête tout de même là, Agent Carter présente tout de même une Amérique plus idéalisée que le réalisme social présent dans Mad Men…nettement moins enfumée aussi : pas l’ombre d’une cigarette dans Agent Carter (nous sommes sur ABC), là où le tabagisme était un fléau dans l’agence Sterling-Cooper…

L’atout majeur de la série est indéniablement son héroïne. Peggy Carter est immédiatement attachante : on adore la voir répondre aux remarques sexistes de ses collèges avec des piques dignes de Cathy Gale. De même, on s’émeut de la voir se considérer elle-même comme une menace pour les autres (On dirait que j’ai l’habitude de perdre des gens proches de moi). Et on éprouve un plaisir immense lorsqu’elle tabasse des méchants tout en restant très classe. La scène finale où elle s’attaque à un gros dégueulasse qui harcelait son amie serveuse Angie est jubilatoire ! Le personnage doit beaucoup à sa fabuleuse interprète, déjà présente dans le film. Hayley Atwell, dont la prestation a été unanimement saluée par la critique, impose une véritable présence, y compris dans les scènes comiques. Car une autre force de la série (par rapport à Agents Of S.H.I.E.L.D) est son humour. Certaines répliques sont très drôles, en particulier celles avec Edwin Jarvis, excellente trouvaille. James D’Arcy et son flegme britannique à toute épreuve sont absolument géniaux. Pour le moment, les collèges machos de Peggy demeurent plutôt effacés. On salue néanmoins les performances de Shea Whighman (Boardwalk Empire) dans le rôle du Chef, et Enver Gjokaj (Dollhouse) dans celui de l’agent physiquement blessé et charmé par Peggy. Lyndsy Fonseca est très bien dans le rôle d’Angie.

Le scénario est astucieux : on se croirait dans un Alias version rétro. Peggy devient un agent double, se déguise en blonde pour infiltrer une soirée (comme Jennifer Garner dans un épisode). A partir de l’épisode suivant, elle présentera la série en voix-off comme Sydney Bristow dans son œuvre. Christopher Markus et Stephen McFeeley arrivent à créer assez de suspense et de mystère (Leviathan is coming) pour nous pousser à regarder la suite. Un excellent début donc…

Très intéressant, je vais essayer de la regarder. Bon, c'est un moyen malin de surfer sur la vague des séries oldies post Mad Men, mais pourquoi pas ?

Bonne nouvelle, Morena Baccarin tiendra le principal rôle féminin de Deadpool. Une valeur sûre. pour le super héros Marvel le plus allumé.
http://www.comingsoon.net/movies/news/411155-morena-baccarin-joins-deadpool-as-female-lead

Agents of SHIELD sere lancée le 18/03 sur W9, trois épisodes diffusés.

Je vais voir si je peux attraper au moins le pilote. Après tout, le Joss y a participé...

L'excellente Hayley Atwell, atout majeur de sa série (qui tarde a être renouvelée d'ailleurs, je croise les doigts depuis trop longtemps, ça commence à faire mal...)

Les personnages féminins sont bien plus réussis que les personnages masculins dans cette série (à l'exception de Jarvis, et de Stark -mais lui ça ne compte pas vraiment, il était déjà présent dans les films et l'unvers Marvel-) : Bridget Regan est excellente dans le rôle de Dottie Underwood, une des meilleurs big bad de l'histoire des séries TV.

Oui, Stark père, bien évidemment

Oui, j'ai lu l'article qui relatait les faits. En effet, un film est peu envisageable (mais ce serait une excellente nouvelle), mais une seconde saison oui et je dirais même indispensable vu la fin de la première saison !

Ca finit par un cliffhanger ? Je reste assez partagé sur cette pratique car si on est pas sûr du renouvellement - mais aux USA on est presque jamais sûr - la frustration est double. Même si j'adore les cliffhangers de fin de saison (Anasazi !! Before the flood !!! Day 5 : 6:00-7:00 !!!!), je préfère à la rigueur que l'on termine une saison sur un épisode qui clôture quelque peu, quitte à laisser seulement quelques questions en suspens. C'est devenu toutefois de plus en plus difficile avec le triomphe de la série feuilleton.

Les Avengers de Joss Whedon diffusés sur M6 le mardi 21 prochain, 20h50. Soit la veille de la sortie en salles du deuxième film, toujours du Joss.

Ah, supeeeeeeeer ! Je vais l'enregistrer.

Je me disais bien, aussi .

L'intégralité de la première saison de Marvel's Daredevil (avec Charlie Cox, vu dans Boardwalk Empire) est disponible, en versions française et originale. J'y jetterai un oeil.

http://www.telerama.fr/series-tv/avec-daredevil-netflix-a-vu-juste,124623.php

Vu le pilote d'Agents of S.H.I.E.L.D. Étant complètement étranger à l'univers des Super-Héros, n'ayant pas (encore) vu Avengers ni feuilleté le moindre comics, j'avais parfois la sensation d'attraper le train en cours de route. Fort heureusement, cet épisode d'entrée est relativement compréhensible et rythmé. Bon, et puis le Joss a du flair, il sait comment appâter ses fans de longue date : guest star, ce cher Gunn, ni plus ni moins ! Y'a de l'action de bonne qualité, des persos encore esquissés, mais prometteurs. Mon gros coup de coeur, c'est la superbe Chloé Bennet qui joue la hackeuse de choc avec charme et entrain. C'est elle qui s'accapare tout ce pilote par sa joyeuse énergie (bon, j'avais quand même pas mal de yeux amoureux envers Cobie Smulders, mais je suis faible, voilà). 3/4. Je pense que je vais suivre un petit peu, en dépit du fait que je n'ai jamais été attiré par le genre.

La saison 1 fait du surplace, multipliant des loner de qualité inégale...jusqu'à l'épisode 16 où les choses commencent enfin à bouger, hypothèse confirmée par le twist final hallucinant de l'épisode 17, qui donne un véritable coup de fouet à la série (qui devient véritablement un feuilleton).

Je lui donnerai sa chance. J'ai vu le 2e épisode, que j'ai trouvé encore meilleur que le premier (Chloé I love u) ; ça ne va pas au-delà du divertissement, mais entre deux épisodes de Six feet under, ça permet de reposer les neurones.

Très bonne remarque. Toutefois, je me demande si, occupé par Avengers 2 et ses autres projets, il a vraiment supervisé la série passé le pilote. Il semble que son frère et sa belle-soeur soient les showrunners de la série, ce qui expliquerait peut-être une touche moins "JossWhedonienne".

J'espère qu'il a tout de même tracé les grandes lignes de l'action principale, mais effectivement je n'en sais rien !

Estuaire44 a écrit:

Les saisons un de Buffy et Dollhouse étaient aussi une mise en place un peu routinière avant le vrai lancement en saison deux. C'est peut-être un schéma récurrent chez Whedon; prendre le temps d'installer l'univers et les perso avant de débuter l'action principale; Angel était un cas spécial, le travail avait été largement été effectué à Sunnydale; Bizarrement c'est la série ayant été au taquet dès le départ qui n'a pas connu de deuxième saison, avec Firefly.

C'est tout à fait exact, et c'est en effet plus ou moins le cas d' AOS ! Mais les premières saisons de Buffy et Dollhouse ne comprenaient respectivement que 12 et 13 épisodes contre 22 pour la série Marvel, d'où une impression plus forte de routine. De plus, bien que la première saison de Buffy soit loin d'être la meilleure, les épisodes me semblaient être d'une qualité supérieure. Mais aucune comparaison n'est vraiment possible.
Pour moi, un des gros problèmes de la première saison était les personnages : mis à part Coulson et Skye (et leurs deux excellents interprètes), ils ressemblaient tous plus à des clichés qu'autre chose. La pire étant pour moi Melinda May : le coup de la super warrior quasi-invincible qui ne change jamais d'expression faciale, c'était franchement insupportable. Heureusement, le personnage évolue dans la seconde saison, notamment dans le sublime épisode 17 (sorti hier) centré sur ce fameux traumatisme qu'elle a subi (assez terrible en effet)...

Faux ! Au départ Buffy était conçue pour être une saison unique, c'est par la suite qu'il a été entrepris un "Et si on poursuivait ce qui a déjà été fait en complexifiant les personnages ?".

Il va falloir que tu me dises où tu as vu ça, sérib, car c'est la première fois que j'entends parler de ça. Ce serait d'ailleurs étonnant pour deux raisons :
1. Le finale de la saison 1 n'a pas été pensé comme une conclusion de série.
2. Sauf exception rarissime comme Breaking Bad, les créateurs de série ne planifient jamais le nombre de saisons de leur création à l'avance - ne serait-ce parce que le network peut annuler la série à tout moment. Créer une série est extraordinairement difficile, et aucun scénariste n'aime le chômage (même une célébrité comme Whedon a connu des passages à vide après ses quatre séries principales).

En effet, je n'ai jamais entendu cette information

L'Odieux Connard à l'assaut des Avengers, mais je vais attendre  de voir le film avant de le lire car, évidemment, SPOILERS massifs à prévoir  !    

http://unodieuxconnard.com/2015/05/01/avengers-lere-georges-tron/

J'ai failli me heurter la tête sur la table tellement j'étais plié en huit ! On tient là une des plus grandes réussites de la moulinette infernale du SNL, aussi hilarantissime que vitriolée dans l'attaque du sexisme d'Hollywood (davantage que Marvel je pense). Scarlett assure à fond dans l'autodérision.