Séries Marvel
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Séries Marvel
C’est vrai que j’étais ado que je lisais déjà des Comics où des Messieurs Dames pétillants d’humour concluaient leur présentation par des phrases du type «… et mon nom signifie la Mort pour quiconque s’oppose à Hydra !!! ». Cela pose un cadre. Le film Le Soldat de l’Hiver se base aussi beaucoup sur ‘infiltration du SHIELD par Hydra, jusqu’à provoquer une périlleuse scission, on voit bien que la série s’insère dans la mise en place du film.
Bon, Girl in the Flower Dress confirme que cette série développe comme un discours. Après les Péruviens demeurés aux guérillas des Sixties ou les Biélorusses tellement dépourvus d’Internet que s’il y a un signal, c’est forcément la méchante (véridique), l’épisode nous narre que les hackers sonneurs d’alerte sont les idiots utiles des terroristes (exactement comme dans la dernière saison de 24, avec ici un guesting sympa en plus), soit des cyniques vénaux. Histoire que le bon peuple comprenne bien, le nom de Snowden est explicitement prononcé, j’ai bien aimé ce souci du détail. On lisse bien dans le sens du poil, le SHIELD est dévoué et sympa. Visiblement ses Agents SHIELD ne sont pas abonnés au Lone Gunman, on se situe juste à 180° d’Au Cœur du Complot et des X-Files sur ces questions. C’est un choix, perso je dédie l’épisode à Invisigoth, la Skye d’avant nos années 2010.
En faisant abstraction de ces considérations nostalgiques, l’épisode se montre efficace. L’intrigue est rondement menée, avec des twists efficaces et des péripéties classiques mais s’appuyant sur une mise en scène au carré et des effets spéciaux efficaces. On n’hésite pas à saupoudrer le tout d’un peu de Gore (léger), avec la crémation mode Mélisandre de la Doc. Le méchoui improvisé permet en outre un prometteur passage de témoin entre ce falot personnage et une nouvelle méchante récurrente autrement plus stimulante. D’autant que l’on se doute bien que la donzelle à perfide douceur dissimule de noirs secrets longs comme le bras. Les Agents se débrouillent plutôt pas mal, avec un Coulson toujours aussi savoureux, l’association avec May fonctionne du tonnerre de Thor. On espère que Skye ne pas porter trop longtemps cet infamant bracelet, on finit par s’attcher à la demoiselle, finalement (***)
Bon, Girl in the Flower Dress confirme que cette série développe comme un discours. Après les Péruviens demeurés aux guérillas des Sixties ou les Biélorusses tellement dépourvus d’Internet que s’il y a un signal, c’est forcément la méchante (véridique), l’épisode nous narre que les hackers sonneurs d’alerte sont les idiots utiles des terroristes (exactement comme dans la dernière saison de 24, avec ici un guesting sympa en plus), soit des cyniques vénaux. Histoire que le bon peuple comprenne bien, le nom de Snowden est explicitement prononcé, j’ai bien aimé ce souci du détail. On lisse bien dans le sens du poil, le SHIELD est dévoué et sympa. Visiblement ses Agents SHIELD ne sont pas abonnés au Lone Gunman, on se situe juste à 180° d’Au Cœur du Complot et des X-Files sur ces questions. C’est un choix, perso je dédie l’épisode à Invisigoth, la Skye d’avant nos années 2010.
En faisant abstraction de ces considérations nostalgiques, l’épisode se montre efficace. L’intrigue est rondement menée, avec des twists efficaces et des péripéties classiques mais s’appuyant sur une mise en scène au carré et des effets spéciaux efficaces. On n’hésite pas à saupoudrer le tout d’un peu de Gore (léger), avec la crémation mode Mélisandre de la Doc. Le méchoui improvisé permet en outre un prometteur passage de témoin entre ce falot personnage et une nouvelle méchante récurrente autrement plus stimulante. D’autant que l’on se doute bien que la donzelle à perfide douceur dissimule de noirs secrets longs comme le bras. Les Agents se débrouillent plutôt pas mal, avec un Coulson toujours aussi savoureux, l’association avec May fonctionne du tonnerre de Thor. On espère que Skye ne pas porter trop longtemps cet infamant bracelet, on finit par s’attcher à la demoiselle, finalement (***)
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
FZZT apporte à la série sa première totale réussite. La première partie développe une énigme plaisante, traitée sur un mode très X-Files. Les corps suspendus représentent un aspect macabre réussi. La discussion entre le pompier et Coulson se montre très émouvante, mettant en valeur les qualités d’empathie de l’Agent, tout en relançant habilement le propre mystère de sa résurrection. Raccorder le phénomène du jour à la bataille de New York renforce la cohérence de l’univers et les liens entre la série et les films. Et pourtant tout ceci ne représente qu’un prologue. Un brillant changement de perspectives place l’accent sur le duo de Geeks, ce dont il avait idéalement besoin pour passer du statut d’éléments de décor à celui de protagonistes à part entière. Les personnages prennent de la substance, tandis que leurs interprètes explorent un répertoire émotionnel élargi, avec succès. L’intensité dramatique est remarquable. L’exploit de Ward permet d’achever le récit par un moment épique e aon aime bien que le Bac à Sable soit gardé par l’Homme en Noir de LOST. (****)
The Hub souffre de la relative déception apportée par la découverte du lieu titre. Locaux impersonnels à peine entraperçus, effets spéciaux guère saillants, l’endroit manque d’un grain de démesure. A son propre détriment, la série établit ici une comparaison directe avec le QG aérien du Directeur Fury, alors que, même pourvue de moyens conséquents, elle ne saurait rivaliser avec les films. Les amateurs des Comics Marvel apprécieront de retrouver Hand et Sitwell à l’écran, plutôt bien croqués. Le côté Buddy Movie entre Ward et Fitz fonctionne beaucoup mieux, l’épisode bénéficie de la dynamique installée lors du précédent pour ici hausser l’intérêt de Ward. Jusqu’ici on ressentait comme une barrière invisible entre Ward et les autres, ici il fend enfin l’armure. On regrette toutefois qu’il s’agisse d’un nouvel épisode sans réel antagoniste. Le scénario tente vaillamment d’apporter un ton assombri au SHIELD, mais ce louable effort est relativisé par la scène où Hand commente que bon, elle manquait d’effectifs et savait depuis le début que Coulson veillerait sur les siens. C’est de la bonne GRH en fait. Beaucoup d’humour et de tendresse entre les deux Geeks, décidément on commence vraiment à les apprécier (***)
The Hub souffre de la relative déception apportée par la découverte du lieu titre. Locaux impersonnels à peine entraperçus, effets spéciaux guère saillants, l’endroit manque d’un grain de démesure. A son propre détriment, la série établit ici une comparaison directe avec le QG aérien du Directeur Fury, alors que, même pourvue de moyens conséquents, elle ne saurait rivaliser avec les films. Les amateurs des Comics Marvel apprécieront de retrouver Hand et Sitwell à l’écran, plutôt bien croqués. Le côté Buddy Movie entre Ward et Fitz fonctionne beaucoup mieux, l’épisode bénéficie de la dynamique installée lors du précédent pour ici hausser l’intérêt de Ward. Jusqu’ici on ressentait comme une barrière invisible entre Ward et les autres, ici il fend enfin l’armure. On regrette toutefois qu’il s’agisse d’un nouvel épisode sans réel antagoniste. Le scénario tente vaillamment d’apporter un ton assombri au SHIELD, mais ce louable effort est relativisé par la scène où Hand commente que bon, elle manquait d’effectifs et savait depuis le début que Coulson veillerait sur les siens. C’est de la bonne GRH en fait. Beaucoup d’humour et de tendresse entre les deux Geeks, décidément on commence vraiment à les apprécier (***)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
The Well, ou l’inévitable épisode asgardien. La référence directe au Monde des Ténèbres est une bonne idée, cela permet de situer les évènements de la sa série dans l’univers cinématique Marvel. Et cela ouvre d’intéressantes perspectives quant au Soldat de l’Hiver, on se doute que la révélation de l’infiltration du SHIELD par Hydra ne sera pas sans conséquences pour Coulson and Co ! On aime bien que nos Agents prennent des allures de UNIT gérant l’après bataille après que le Docteur soit reparti pour d’autres avntures. Si le scénario s’en tient paresseusement à une Chasse aux Trésors minimaliste, ou bien évidemment les deux parties ne cessent de se télescoper d’une manière bien pratique, l’ambiance joue habilement de l’interpénétration entre SF et Mythologie, comme aux riches heures de Stargate SG-1. Le choix de Peter MacNicol est un casting habile, pour le talent du comédien mais aussi parce qu’il prend à travers l’imagerie traditionnelle de l’Asgardien. Outre un peu trop de pathos autour de Ward, on regrettera la faille que constitue l’inexplicable cécité d’ Heimdall concernant le Bersek en rupture de ban et son arme. Bonne idée d’être allé chercher le méconnu pillage de Séville par les Vikings (bon, ils auraient pu prendre Nantes…) mais les vues de ville demeurent très rares. On ne découvre aucun Espagnol, amis vu le traitement réservé aux non Américains dans cette série (précédents Russes forcément sous-développés et ivrognes), ce n’est pas plus mal. (***)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Les loners passent, inégals, mais la série commence à trouver ses marques petit à petit. Montée en puissance de Ward et du duo geek, confirmation du haut quotient sympathie de Skye, duo cerveau-fatal weapon constitué de Coulson et May trouvant sa vitesse de croisière, première mention de l'extralucide, qui va diriger les débats jusqu'à la fin de la saison, et ponts jetés avec les films Marvel. La Girl in the flower dress, incarnée par une Ruth Negga multifacettes, va être notre guide principal au sein du développement des plans diaboliques du Diabolical Mastermind, à l'attitude parfois trouble, pas dénuée d'une certaine humanité même si avant tout inféodée à l'Hydre. Première crise de confiance au SHIELD avec le louvoiement de Skye ; elle a de la chance que Coulson soit pas de mauvaise humeur, le chef de la division pouvant parfois être moins enclin à la pitié. J'ai été moins enthousiaste sur le scénario qui retarde trop l'affrontement entre le SHIELD et les baddies du jour (sans compter le pyrotechnicien), à cause de tout le tralala autour de la "trahison" de Skye. La saison se débarrasse sagement de cet arc qui n'était pas le plus intéressant, mais y doit payer le temps. L'impression de deux histoires segmentées et indépendantes m'a gêné, malgré un bon rythme. Demeurent un excellent affrontement final et une mise à mort réellement spectaculaire. 2/4
L'épisode compta beaucoup pour Chloé Bennet car elle y rencontra Austin Nichols qui joue son petit ami dans l'épisode ; cela fait maintenant deux ans qu'ils sont ensemble.
Je dois avouer ne pas avoir du tout aimé FZZT (1/4 pour moi), même si j'ai salué la mise en avant de Simmons, avec une Elizabeth Henstridge convaincante dans le registre émotionnel. Qui dit production Whedon, dit "propension au sacrifice des personnages", mais que Simmons soit la première de l'équipe à jouer à la kamikaze pour le bien de l'équipe était une belle surprise. Quand j'y pense, le premier membre du Scooby à vouloir sacrifier sa vie pour sauver un ami était Alex dans Inca mummy girl, ce qui est plutôt cohérent. Pour le reste, j'ai trouvé l'épisode lambin et prévisible de bout en bout. Allez, voir Ward et Fitz batailler pour sauver leur compagnon était à la fois beau et épique.
En revanche, The Hub et sa fenêtre ouverte sur les locaux du SHIELD au complet se montre autant plus tonique et intéressant, avec des fêlures entre les hauts gradés et notre fine équipe. Choix merveilleux de Saffron Burrows en directrice glaciale et impitoyable, le duo avec Gregg crépite joyeusement. Gros éclats de rire avec Simmons jouant à l'agent secret sous les yeux catastrophés de Skye, tandis que la mission buddy movie entre Ward et Fitz apporte autant d'intensité que d'humour (j'ai songé à Angel et Lorne dans Happy anniversary), avec Fitz se décidant lui aussi à passer en mode "moi aussi je peux être un vrai héros" sous les yeux d'un Ward mi admiratif mi inquiet (on le comprend un peu). Côté Mythologie, on avance avec Coulson bloqué par un mur dressé par le SHIELD lui-même, et un nouveau développement concernant Skye, autrement plus intéressant que son boyfriend de Rising Tide. (3/4)
Toujours du très bon avec The Well. Évidemment, la grande attraction s'appelle Peter MacNicol, toujours impeccable quelque soit le rôle, qui retrouve même quelques réflexes du Biscuit par son côté décalé, parce que bon, après Avengers, je pensais que tous les Asgards, c'étaient des Thor et Loki ; effectivement, ça change. Bon, les gros méchants sont très caricaturaux, mais cette idée d'artefact déchaînant une colère incontrôlable pose le moment venu quelques dilemmes moraux, surtout de la part de May, ici plus développé. On salue le fait que chaque membre de l'équipe, après une centralisation initiale sur Skye, bénéficient tour à tour du premier projecteur. Au bout d'un moment, on se dit que finalement, on les aime tous nos gars. Enfin, on a nos combats spectaculaires de la semaine, et on apprend que Ward et May prennent du bon temps ; curieusement, on se dit immédiatement que ça va pas durer des masses - sinon, ce serait pas drôle - mais cela promet de futures zones d'ombre au sein du SHIELD. Contrairement aux autres productions Whedon qui parvenaient à insérer d'entrée toute la complexité des personnages en un ou deux épisodes, Agents of SHIELD met une bonne dizaine d'épisodes à arriver à un résultat comparable, mais mieux vaut tard que jamais, et au bout du compte, on en est récompensé. 3/4
L'épisode compta beaucoup pour Chloé Bennet car elle y rencontra Austin Nichols qui joue son petit ami dans l'épisode ; cela fait maintenant deux ans qu'ils sont ensemble.
Je dois avouer ne pas avoir du tout aimé FZZT (1/4 pour moi), même si j'ai salué la mise en avant de Simmons, avec une Elizabeth Henstridge convaincante dans le registre émotionnel. Qui dit production Whedon, dit "propension au sacrifice des personnages", mais que Simmons soit la première de l'équipe à jouer à la kamikaze pour le bien de l'équipe était une belle surprise. Quand j'y pense, le premier membre du Scooby à vouloir sacrifier sa vie pour sauver un ami était Alex dans Inca mummy girl, ce qui est plutôt cohérent. Pour le reste, j'ai trouvé l'épisode lambin et prévisible de bout en bout. Allez, voir Ward et Fitz batailler pour sauver leur compagnon était à la fois beau et épique.
En revanche, The Hub et sa fenêtre ouverte sur les locaux du SHIELD au complet se montre autant plus tonique et intéressant, avec des fêlures entre les hauts gradés et notre fine équipe. Choix merveilleux de Saffron Burrows en directrice glaciale et impitoyable, le duo avec Gregg crépite joyeusement. Gros éclats de rire avec Simmons jouant à l'agent secret sous les yeux catastrophés de Skye, tandis que la mission buddy movie entre Ward et Fitz apporte autant d'intensité que d'humour (j'ai songé à Angel et Lorne dans Happy anniversary), avec Fitz se décidant lui aussi à passer en mode "moi aussi je peux être un vrai héros" sous les yeux d'un Ward mi admiratif mi inquiet (on le comprend un peu). Côté Mythologie, on avance avec Coulson bloqué par un mur dressé par le SHIELD lui-même, et un nouveau développement concernant Skye, autrement plus intéressant que son boyfriend de Rising Tide. (3/4)
Toujours du très bon avec The Well. Évidemment, la grande attraction s'appelle Peter MacNicol, toujours impeccable quelque soit le rôle, qui retrouve même quelques réflexes du Biscuit par son côté décalé, parce que bon, après Avengers, je pensais que tous les Asgards, c'étaient des Thor et Loki ; effectivement, ça change. Bon, les gros méchants sont très caricaturaux, mais cette idée d'artefact déchaînant une colère incontrôlable pose le moment venu quelques dilemmes moraux, surtout de la part de May, ici plus développé. On salue le fait que chaque membre de l'équipe, après une centralisation initiale sur Skye, bénéficient tour à tour du premier projecteur. Au bout d'un moment, on se dit que finalement, on les aime tous nos gars. Enfin, on a nos combats spectaculaires de la semaine, et on apprend que Ward et May prennent du bon temps ; curieusement, on se dit immédiatement que ça va pas durer des masses - sinon, ce serait pas drôle - mais cela promet de futures zones d'ombre au sein du SHIELD. Contrairement aux autres productions Whedon qui parvenaient à insérer d'entrée toute la complexité des personnages en un ou deux épisodes, Agents of SHIELD met une bonne dizaine d'épisodes à arriver à un résultat comparable, mais mieux vaut tard que jamais, et au bout du compte, on en est récompensé. 3/4
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
C'est vrai que les méchants de The Well ne sont vraiment pas terribles, d'ailleurs en une dizaine d'épisodes la série n'en a généré que deux valant le détour, le Mastermind milliardaire et la dame à la jolie robe, c'est un peu juste, mais ils peuvent resservir. Par contre les méchants de The Well ont eu leur moment de gloire avec leur moment de gloire avec leur message 'We are Gods", qui m'a fait songer au Trio de Sunnydale (soupir discret, larme furtive). Hydra devrait d'ailleurs recruter l'ami Warren, avec lui la Team Coulspn ferait moins la maligne.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Episode éminemment ennuyeux que Repairs, avec une histoire mélo trop manifestement calibrée pour faire écho à celle de May. Une manière assez lourde de conclure la revue de détail des personnages entreprise voici quelques épisodes. C’est d’autant plus dommage que May était sans doute le personnage créé par la série qui avait déjà le plus gagné en intérêt et en épaisseur, ce n’était vraiment pas la peine de consacrer tout un épisode à passer au microscope son trauma. Les effets spéciaux du « fantôme » sont réussis mais on aurait aimé en savoir plus sur ce monde entraperçu. On doute vraiment qu’après tout ce qu’il a vécu il suffise de trois phrases de May pour le faire totalement changer de point de vue. Bon, il se confirme que le Bus est à peu près aussi indestructible que le TARDIS ! (*)
The Bridge apporte une relance de la série tombant à pic, après l’essoufflement manifeste du modèle précédent que traduit Repairs. On retrouve avec plaisir Raina, toujours aussi perfide et manipulatrice, un régal, mais aussi Gunn (oui, bon) qui effectue un retour réussi et émouvant. Evidemment personne ne croit à sa mort, mais ce n’est pas grave. Coulson brille une nouvelle fois de ses qualités humaine, les dialogues sonnent justes. A moins qu’il de n’agisse de la première partie d’un double épisode pivot, l’opus semble signifier une évolution vers une forme plus feuilletonnante, là aussi à la Alias pourquoi pas. L’action résulte nerveuse à souhait, tout en traduisant une élévation des enjeux mais aussi des périls. Après une victoire plus malaisée qu’çà l’ordinaire, lors de la bataille de l’entrepôt, on assiste à la première défaite de la Team Coulson, un évènement dont l’ampleur ressentie par le public méritait bien un cliffhanger.
Quel plaisir, les Chiens de Guerre de Coulson s’étaient vraiment trop baladés jusqu’ici. L’épisode s’offre en plus le luxe de présenter de frétillantes perspectives, telle des révélations à venir sur la résurrection d’A C (il est temps là aussi) et un rapprochement de l’énigmatique Clairvoyant (son émissaire très cliché reste la seule petite faiblesse de l’épisode). Tout comme dans Alias, on adore que derrière le rideau des SFX et des super pouvoirs, l’ambiance et les péripéties nous fassent retrouver la saveur des batailles d’organisations de naguère, quand CONTROL croisait le fer avec KAOS, UNCLE avec le THRUSH ou les agents 00 avec le SPECTRE. Une épisode particulièrement encourageant pour la suite de la série. (****)
The Bridge apporte une relance de la série tombant à pic, après l’essoufflement manifeste du modèle précédent que traduit Repairs. On retrouve avec plaisir Raina, toujours aussi perfide et manipulatrice, un régal, mais aussi Gunn (oui, bon) qui effectue un retour réussi et émouvant. Evidemment personne ne croit à sa mort, mais ce n’est pas grave. Coulson brille une nouvelle fois de ses qualités humaine, les dialogues sonnent justes. A moins qu’il de n’agisse de la première partie d’un double épisode pivot, l’opus semble signifier une évolution vers une forme plus feuilletonnante, là aussi à la Alias pourquoi pas. L’action résulte nerveuse à souhait, tout en traduisant une élévation des enjeux mais aussi des périls. Après une victoire plus malaisée qu’çà l’ordinaire, lors de la bataille de l’entrepôt, on assiste à la première défaite de la Team Coulson, un évènement dont l’ampleur ressentie par le public méritait bien un cliffhanger.
Quel plaisir, les Chiens de Guerre de Coulson s’étaient vraiment trop baladés jusqu’ici. L’épisode s’offre en plus le luxe de présenter de frétillantes perspectives, telle des révélations à venir sur la résurrection d’A C (il est temps là aussi) et un rapprochement de l’énigmatique Clairvoyant (son émissaire très cliché reste la seule petite faiblesse de l’épisode). Tout comme dans Alias, on adore que derrière le rideau des SFX et des super pouvoirs, l’ambiance et les péripéties nous fassent retrouver la saveur des batailles d’organisations de naguère, quand CONTROL croisait le fer avec KAOS, UNCLE avec le THRUSH ou les agents 00 avec le SPECTRE. Une épisode particulièrement encourageant pour la suite de la série. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Le panel Agents of Shield à la comic Con
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Le traumatisme de May sera bien mieux exploité dans l'épisode 17 de la saison 2 (Melinda) : il est vrai que la seconde saison sera bien meilleure !
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Séries Marvel
On verra ça !
Le panel Agent Carter à la Comic-Con
Le panel Agent Carter à la Comic-Con
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Excellente référence à Warren, je n'y avais pas pensé !
J'ai plutôt apprécié Repairs, décalque imparfait de l'Ombre de la mort des X-Files (un de mes épisodes préférés de la série) avec cette femme ne contrôlant plus les dégâts qui se passent autour d'elle. J'ai trouvé la partie mélo plutôt adroite malgré quelques excès typiques dans les séries américaines, et une conclusion limite ridicule. Mais ce n'est certes pas le loner le plus intéressant de la saison. (***)
La série commence à déclencher quelques essais feuilletonnants avec The Bridge mais surtout une confrontation plus directe avec Hydra via la toujours fantastique Raina, décidément une recrue de choix dans le domaine rouerie. Le retour de Gunn (allez, moi aussi) fait évidemment plaisir, il apporte un surcroît d'énergie motrice à l'action musclée de cet épisode. Coulson confirme sa suprématie d'heure en heure ; on ne peut que féliciter le frérot du Joss d'avoir conservé et développé cette figure de leader charismatique et humain. Souvenirs à la X-Files avec ses nouveaux Super Soldats indestructibles. Le twist du véritable but de Raina est excellent, et le cliffhanger de fin se montre astucieux ; voilà Coulson dans la gueule du loup, mais cela va permettre à la fine équipe de montrer que même par mauvais temps, elle n'est pas à prendre à la légère. (***)
The Bridge/A magical place est un double épisode ; s'ensuivront encore deux loners (Seeds et Yes men) séparés par le double épisode T.R.A.C.K.S/T.A.H.I.T.I. A partir de The End of the beginning, la saison va prendre un tour définitivement feuilletonnant, et ne le lâchera plus ; ce qui correspondra d'ailleurs, à une explosion frénétique d'intensité (et de qualité). Agents of SHIELD va montrer en effet qu'elle est davantage à l'aise dans la gestion de grands arcs en sérial plutôt qu'en stand-alone. Il y a en effet pas mal de similitudes avec Alias : certains événements qui vont suivre ont été inspirés par la création de J.J.Abrams (un en particulier... que je te laisserai découvrir par toi-même).
J'ai plutôt apprécié Repairs, décalque imparfait de l'Ombre de la mort des X-Files (un de mes épisodes préférés de la série) avec cette femme ne contrôlant plus les dégâts qui se passent autour d'elle. J'ai trouvé la partie mélo plutôt adroite malgré quelques excès typiques dans les séries américaines, et une conclusion limite ridicule. Mais ce n'est certes pas le loner le plus intéressant de la saison. (***)
La série commence à déclencher quelques essais feuilletonnants avec The Bridge mais surtout une confrontation plus directe avec Hydra via la toujours fantastique Raina, décidément une recrue de choix dans le domaine rouerie. Le retour de Gunn (allez, moi aussi) fait évidemment plaisir, il apporte un surcroît d'énergie motrice à l'action musclée de cet épisode. Coulson confirme sa suprématie d'heure en heure ; on ne peut que féliciter le frérot du Joss d'avoir conservé et développé cette figure de leader charismatique et humain. Souvenirs à la X-Files avec ses nouveaux Super Soldats indestructibles. Le twist du véritable but de Raina est excellent, et le cliffhanger de fin se montre astucieux ; voilà Coulson dans la gueule du loup, mais cela va permettre à la fine équipe de montrer que même par mauvais temps, elle n'est pas à prendre à la légère. (***)
The Bridge/A magical place est un double épisode ; s'ensuivront encore deux loners (Seeds et Yes men) séparés par le double épisode T.R.A.C.K.S/T.A.H.I.T.I. A partir de The End of the beginning, la saison va prendre un tour définitivement feuilletonnant, et ne le lâchera plus ; ce qui correspondra d'ailleurs, à une explosion frénétique d'intensité (et de qualité). Agents of SHIELD va montrer en effet qu'elle est davantage à l'aise dans la gestion de grands arcs en sérial plutôt qu'en stand-alone. Il y a en effet pas mal de similitudes avec Alias : certains événements qui vont suivre ont été inspirés par la création de J.J.Abrams (un en particulier... que je te laisserai découvrir par toi-même).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Une charge au bazooka contre Agent Carter
http://blogs.lexpress.fr/critique-serie/2015/03/10/agent-carter-la-serie-feminine-ratee-de-marvel/
http://blogs.lexpress.fr/critique-serie/2015/03/10/agent-carter-la-serie-feminine-ratee-de-marvel/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
que ceux qui sont en quête qu’une bonne série d’action avec un personnage principal féminin se jettent sur Alias ! (oui, bon, je sais, ça a un peu vieilli mais pas autant que Buffy ^^)
En désaccord sur deux points : Ni Alias ni Buffy n'ont vieilli à mon sens. Sydney Bristow une féministe ? Davantage un fantasme-défouloir de geek (créé par un Geeklord) à mon sens, efficace mais sans grand épaisseur non plus. Voilà un avis qui me donne envie de voir la série, au bout du compte !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries Marvel
Il est temps que Fury et Hill reprennent en main la Team C :
https://instagram.com/p/5FJbaKPNbn/
L'évènement prend place lors d'une bataille de playbacks (genre en vogue aux USA) entre les deux séries Marvel, à la comic Con.
http://www.hypable.com/agents-of-shield-agent-carter-dubsmash-war/
https://instagram.com/p/5FJbaKPNbn/
L'évènement prend place lors d'une bataille de playbacks (genre en vogue aux USA) entre les deux séries Marvel, à la comic Con.
http://www.hypable.com/agents-of-shield-agent-carter-dubsmash-war/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Buffy est une série qui s'adresse surtout aux adolescents ou aux grands adolescents. Ceux qui la regardaient à l'époque ont grandi et ne la regardent plus ; la nouvelle génération connait peu ou prou "Buffy", et les réalisations de Buffy ont pris un coup de vieux (effets spéciaux, facture télévisuelle (plans fixes, champs/contrechamps, gros plans sur les visages traduisant un manque de moyens))...Dearesttara a écrit:
En désaccord sur deux points : Ni Alias ni Buffy n'ont vieilli à mon sens. Sydney Bristow une féministe ? Davantage un fantasme-défouloir de geek (créé par un Geeklord) à mon sens, efficace mais sans grand épaisseur non plus. Voilà un avis qui me donne envie de voir la série, au bout du compte !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Séries Marvel
Estuaire44 a écrit:Une charge au bazooka contre Agent Carter
http://blogs.lexpress.fr/critique-serie/2015/03/10/agent-carter-la-serie-feminine-ratee-de-marvel/
N'importe quoi cet article, je me marre Je ne suis pas du genre à agresser ceux qui ne partagent pas mes opinions, mais là je regrette l'auteur a du regarder la série à 5h du mat après une soirée bien arrosée.
Un regard de travers ? Une remarque sexiste déplacée et elle dészingue illico le macho décérébré auquel elle a à faire.
Absolument faux, elle lance quelques piques plutôt drôles, mais la plupart du temps, elle laisse dire et reproche même à un ami de l'avoir défendue (dans le dernier épisode, elle dit même qu'elle se fiche complètement de ce que les autres pensent d'elle car ''elle sait ce qu'elle vaut'')
Hey Peggy, tu nous fais du café? ». Réponse : « Pourquoi, tu penses que c’est tout ce à quoi je peux être BONNE », MOTHERFUCKER regard méchant et moue boudeuse (tiens, c’est pas trop trop cliché ça non plus?).
Scène inexistante dans la série. Bien joué !
Et là, ça donne un truc du genre « Hey gros connard de mes deux, si tu ne la laisses pas tranquille je te plante cette fourchette dans ton artère (à travers, ta veste, ta chemise, puis ton amas de graisse) et t’es MORT en 4 secondes asshole! », les gros mots en moins. Même Jack Bauer aurait été plus crédible, c’est dire. Je n’y ai pas cru une seconde, j’ai même gloussé comme une dinde devant le ridicule de la scène. Et je ne pense pas que ce soit l’effet recherché…
Tu ne penses pas que ce soit l'effet recherché ? Ca ne m'étonne pas tiens... Mais sérieusement, un enfant de 6 ans pourrait comprendre que cette scène est censée être drôle, et ne doit en aucun cas être prise au 1er degré ! Mais enfin, qui engagent-ils pour écrire des choses pareilles ?
on dernier coup de griffe est attribué à James d’Arcy, qui joue le rôle de Jarvis, l’homme (un vrai hein, pas (encore) une armure qui parle) à tout faire de Howard Stark (le papa d’Iron Man), censé incarner le comic relief de la série . C’est-à-dire, le personnage drôle et attachant qui tranche avec le côté abrupt et mono-expressif de Peggy . Sauf que là aussi, ça ne fonctionne pas . Les scénaristes ne se sont visiblement pas foulé pour créer ce personnage faussement maladroit, timide et à côté de la plaque, qui doit rentrer tous les soirs, à 21h pour se coucher auprès de sa femme (et faire des trucs de ouf ultra secrets et dangereux le reste du temps) . Le côté British pince-sans-rire hérité du génial Alfred, le valet de Batman, n’est visiblement pas à la portée de tous .
Donc, la relation Jarvis-Peggy, l'atout principal de la série salué même par ses détracteurs, serait en fait son plus gros point négatif ? Fort bien, fort bien...
Que ceux qui lui trouvent un quelconque intérêt se manifestent ou se taisent à jamais !
Et c'est qu'elle a de l'humour en plus...
Et que ceux qui sont en quête qu’une bonne série d’action avec un personnage principal féminin se jettent sur Alias ! (oui, bon, je sais, ça a un peu vieilli mais pas autant que Buffy ^^)
Ah merci, après ça plus personne ne peut prendre cet article au sérieux !
Buffy est une série qui s'adresse surtout aux adolescents ou aux grands adolescents. Ceux qui la regardaient à l'époque ont grandi et ne la regardent plus ; la nouvelle génération connait peu ou prou "Buffy", et les réalisations de Buffy ont pris un coup de vieux (effets spéciaux, facture télévisuelle (plans fixes, champs/contrechamps, gros plans sur les visages traduisant un manque de moyens))...
Je connais des personnes de plus de 30 ans (jusqu'à quel âge est-on un grand adolescent ?) qui (re)regardent encore avec plaisir Buffy. Navré
Et si les effets spéciaux ont pris un coup de vieux, que dire de chef d'oeuvres comme TZ, The Avengers, les premières saisons de X-Files...La qualité d'une oeuvre ne se mesure pas à la qualité de ses effets spéciaux. Et au niveau de la réalisation, je pense que nous sommes plusieurs à affirmer que tout le monde a fait du bon boulot pour Buffy...
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Séries Marvel
Remarquable défense Cetp. Si tu pouvais te le permettre, j'aurais bien souhaité te voir croiser le fer avec la critique.
Je ferai remarquer aux détracteurs de Buffy en France (du moins ceux qui ne connaissent que très peu voire pas du tout la série), ont généralement du mal à concevoir le mélange des genres qui caractérise la quasi totalité des séries américaines depuis les années 80. La série Friday night lights (que je conseille vivement) qui a explosé la baraque aux USA chez les 30-50 ans est une série qu'en France on cataloguerait adolescente parce que c'est la tradition d'accoler une seule étiquette à une série. Or, FNL, malgré son casting de "jeunes" est en fait avant tout la description documentaire de l'Amérique profonde, livrée à elle-même et à ses plaies (face cachée du rêve américain, failles sociales, communautarisme) et à ses espoirs (religieux, sportifs, un optimisme typiquement américain). De même, le double niveau de lecture de Buffy (divertissement/métaphores philosophiques permanentes) la rend incompressible à une seule tranche d'âge. Rien que le finale de la saison 4 me laisse encore plus perplexe que le final du Prisonnier question symbolisme et philosophie ! Buffy est cataloguée ado car c'est un réflexe français, hérité de notre historique en matière de critique, de ne coller qu'une seule étiquette, la plus superficielle. Le coeur de Buffy est l'apprentissage de la sagesse, de la maturité, de l'existentialisme (Buffy doit beaucoup à Sartre, le créateur de la série en est un lecteur assidû) ; quelque chose propre à tout homme, pas forcément aux adolescents.
Je ferai remarquer aux détracteurs de Buffy en France (du moins ceux qui ne connaissent que très peu voire pas du tout la série), ont généralement du mal à concevoir le mélange des genres qui caractérise la quasi totalité des séries américaines depuis les années 80. La série Friday night lights (que je conseille vivement) qui a explosé la baraque aux USA chez les 30-50 ans est une série qu'en France on cataloguerait adolescente parce que c'est la tradition d'accoler une seule étiquette à une série. Or, FNL, malgré son casting de "jeunes" est en fait avant tout la description documentaire de l'Amérique profonde, livrée à elle-même et à ses plaies (face cachée du rêve américain, failles sociales, communautarisme) et à ses espoirs (religieux, sportifs, un optimisme typiquement américain). De même, le double niveau de lecture de Buffy (divertissement/métaphores philosophiques permanentes) la rend incompressible à une seule tranche d'âge. Rien que le finale de la saison 4 me laisse encore plus perplexe que le final du Prisonnier question symbolisme et philosophie ! Buffy est cataloguée ado car c'est un réflexe français, hérité de notre historique en matière de critique, de ne coller qu'une seule étiquette, la plus superficielle. Le coeur de Buffy est l'apprentissage de la sagesse, de la maturité, de l'existentialisme (Buffy doit beaucoup à Sartre, le créateur de la série en est un lecteur assidû) ; quelque chose propre à tout homme, pas forcément aux adolescents.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Séries Marvel
Merci Dear, et je te retourne le compliment pour ta défense de Buffy (et 100% d'accord sur FNL, une série injustement méconnue en France).
Excellent exemple que le finale de la saison 4 : à lui seul, il suffit comme argument pour prouver que Buffy est bien plus qu'une série pour ados. Je ne cesserai jamais de saluer l'audace de Whedon d'avoir choisi de conclure une saison par un épisode carrément philosophique, sans la moindre scène d'action (parce que les 5 secondes à la fin, ça compte pas) et génialement introspectif.
Excellent exemple que le finale de la saison 4 : à lui seul, il suffit comme argument pour prouver que Buffy est bien plus qu'une série pour ados. Je ne cesserai jamais de saluer l'audace de Whedon d'avoir choisi de conclure une saison par un épisode carrément philosophique, sans la moindre scène d'action (parce que les 5 secondes à la fin, ça compte pas) et génialement introspectif.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Séries Marvel
Magical Place apparaît comme une seconde partie pleine d’actions et de rebondissement. Toutefois elle se montre aussi inégale, dans le sens où ses éléments les plus intéressantes proviennent exclusivement du côté obscur. Du côté SHIELD les seuls moments réellement saillants sont la ruse de May, toujours impressionnante, et le bracelet enfin ôté à Skye. Il était grand temps car le procédé devenait inutilement pesant. Pour le reste on a une simple évocation orale de la vaste opération en cours, assez frustrante, et toute la partie Skye qui en définitive revient au syndrome Google. Non, il ne suffit pas de tapoter deux minutes sur un clavier pour reconstituer un réseau off shore complexe et de piocher un visage au hasard dans un magazine. On regrette aussi que toute la première partie de la saison ait installé des super soldats supposés invincibles et que l’on nous sorte à la dernière minute un gadget les incapacitant (sans compter que May en démolit deux sans même le posséder, mais, bon, c’est May). C’est un peu comme dans la dernière période des X-Files, où on nous fait tout un pataquès des pouvoirs de William et ensuite une seringue et puis plus rien, terminé terminado.
Le sommet de l’épisode reste la scène terrifiante de l’opération subie par Coulson, mise en scène avec un art consommé de l’épouvante. Mais elle relève moins du SHIELD en tant qu’organisation que de la face ténébreuse de Fury (hélas absent, mais bon, l’acteur est u peu cher), dont on sait qu’il a toujours été prêt à tout. De ce point de vue Hill fait aussi bien la paire avec lui que May avec Coulson. Reste que le grand atout de l’opus demeure bien « Centipede », avec son fonctionnement interne joyeusement féroce et halluciné et sa galerie de portraits quatre étoiles. La série y va fond le guidon là-dessus et c’est exactement ce qu’il faut faire. On espère que la série ne va pas renoncer à la belle et ondoyante Raina, toujours au top (et quelle élégance). Sa substitution à son brutal collègue fait écho à la fin de la saison 2 de Buffy, où Dru réussissait avec ruse et psychologie (et cruauté insigne) là où la brutalité de Spike échouait. L’instant se montre d’une rare intensité, également grâce à la bouleversante composition de Gregg. L’ultime exploit de Raina est d’être parvenue à mettre le spectateur de son côté. Nous aussi avons envie de savoir et l’on a donc envie qu’elle réussisse, c’est très fort. Le décor du test atomique est également filmé de manière plus troublante que dans le dernier Indiana. La sinistre conclusion frappe très fort. (***)
Le sommet de l’épisode reste la scène terrifiante de l’opération subie par Coulson, mise en scène avec un art consommé de l’épouvante. Mais elle relève moins du SHIELD en tant qu’organisation que de la face ténébreuse de Fury (hélas absent, mais bon, l’acteur est u peu cher), dont on sait qu’il a toujours été prêt à tout. De ce point de vue Hill fait aussi bien la paire avec lui que May avec Coulson. Reste que le grand atout de l’opus demeure bien « Centipede », avec son fonctionnement interne joyeusement féroce et halluciné et sa galerie de portraits quatre étoiles. La série y va fond le guidon là-dessus et c’est exactement ce qu’il faut faire. On espère que la série ne va pas renoncer à la belle et ondoyante Raina, toujours au top (et quelle élégance). Sa substitution à son brutal collègue fait écho à la fin de la saison 2 de Buffy, où Dru réussissait avec ruse et psychologie (et cruauté insigne) là où la brutalité de Spike échouait. L’instant se montre d’une rare intensité, également grâce à la bouleversante composition de Gregg. L’ultime exploit de Raina est d’être parvenue à mettre le spectateur de son côté. Nous aussi avons envie de savoir et l’on a donc envie qu’elle réussisse, c’est très fort. Le décor du test atomique est également filmé de manière plus troublante que dans le dernier Indiana. La sinistre conclusion frappe très fort. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Séries Marvel
J'ai beaucoup aimé The Magical Place, dominé par la paire de jokers Coulson-Raina, dont la confrontation est à la fois complice et antagoniste. L'ouverture de la Mythologie Coulson et de la machination de Fury est ce qu'il fallait pour débloquer la série. J'adore la manière dont Drusilla, enfin Raina, parvient à jouer sur les émotions de Coulson pour le forcer à collaborer, de la PNL calibrée et du grand art ! L'élimination sans fioritures de Po est également mémorable. Raina va se rafraîchir quelque temps dans le frigo du SHIELD avant de se dire que bon, ce serait pas mal si elle pouvait recommencer à semer la pagaille. Pas de souci, on en a pas fini avec la dame aux jolies fleurs ! Tout comme Alias, l'intérêt vient bizarrement plus de l'opposition que du camp des good guys, mais la saison trouvera le temps de rééquilibrer ça à l'avenir ; personnellement, ça ne m'a pas trop gêné, j'étais déjà accro à ma dream team.
Skye devrait postuler chez Olivia Pope : dans l'équipe de Scandal, un gros réseau offshore, on met 60 secondes à le reconstituer, le temps de passer au galimatias suivant (et aux roucoulades présidentielles, mais c'est une autre histoire). Toutefois, son heure de gloire quand elle cuisine Rathman est dans mon top 5 de mes scènes préférées de la saison. Quelle efficacité, quelle maîtrise, quel glamour bien coupant ! Le gag du bracelet m'a bien fait marrer, c'est tellement Coulson comme humour. Bien vu le parallèle avec les Super Soldats : c'est toujours difficile d'imaginer des personnages invincibles car la porte de sortie doit être crédible. Dans l'épisode Yes Men (au subtext féministe mais très ironique), les scénaristes géreront mieux l'affrontement avec une déesse (après Glorificus et Illyria, il se confirme que Whedon adore les déesses). Le rebondissement de Peterson est un cuisant coup de fouet, et il sera une des pierres importantes du grand arc final. Sinon, Hand/Burrows imprime du tonnerre à l'écran et Simmons confirme qu'elle est la reine de l'improvisation foireuse, j'adore. (****)
Skye devrait postuler chez Olivia Pope : dans l'équipe de Scandal, un gros réseau offshore, on met 60 secondes à le reconstituer, le temps de passer au galimatias suivant (et aux roucoulades présidentielles, mais c'est une autre histoire). Toutefois, son heure de gloire quand elle cuisine Rathman est dans mon top 5 de mes scènes préférées de la saison. Quelle efficacité, quelle maîtrise, quel glamour bien coupant ! Le gag du bracelet m'a bien fait marrer, c'est tellement Coulson comme humour. Bien vu le parallèle avec les Super Soldats : c'est toujours difficile d'imaginer des personnages invincibles car la porte de sortie doit être crédible. Dans l'épisode Yes Men (au subtext féministe mais très ironique), les scénaristes géreront mieux l'affrontement avec une déesse (après Glorificus et Illyria, il se confirme que Whedon adore les déesses). Le rebondissement de Peterson est un cuisant coup de fouet, et il sera une des pierres importantes du grand arc final. Sinon, Hand/Burrows imprime du tonnerre à l'écran et Simmons confirme qu'elle est la reine de l'improvisation foireuse, j'adore. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Séries Marvel
Seeds opte pour un scénario divisé en deux parties quasi indépendantes, un choix rarement porteur. La découverte du triple Poudlard du SHIELD amplifie encore la dimension de l’organisation mais le lieu demeure trop impersonnel, tout comme le Hub de Hand. On retrouve un campus comme on en voit dans de nombreuses séries US (bon, le Bronze est au sous-sol), idem pour les rapports entre étudiants et les personnalités (ici on a un Jonathan, en cherchant bien il doit aussi y avoir une Queen C quelque part). On remarque aussi que le SHIELD se veut supranational mais que toutes ses académies sont aux USA, en même temps c’est cohérent, la série nous ayant expliqué que le reste de la planète se compose de sous développés. l’intrigue ne convainc pas, exposer son arme secrète donc attirer l’attention du SHIELD justement pour détourner l’attention, c’est idiot, surtout que le commanditaire avait réclamé du secret. S’ils avaient présenté directement le problème technique à Fitz il l’aurait réglé d’enthousiasme. Ce n’est jamais bon quand l’opposition est stupide à ce point. Le retour de Quinn fait tout de même plaisir, toujours performant, et l’on frissonne de plaisir quand HYDRA est évoquée pour la première fois dans la série. Le conflit entre le SHIELD et les facétieux psychopathes d’HYDRA est transversal dans un univers Marvel dont il constitue l’un des grands atouts depuis des décennies. C’est prometteur.
De plus très vite on se soucie nettement moins des génies en herbe, parce que du côté de Mexico, on nous fait tranquillement vaciller l’univers de la série, rien de moins. Tout va très vite, ce qui amplifie encore l’impact du choc de l’origine de Skye. On aime bien que les auteurs en profitent pour mener un reboot complet en supprimant des secrets n’ayant débouché sur rien de concret (la liaison entre May et Ward). HYDRA, Coulson, Skye, on sent que c’est une nouvelle saison qui débute, et sur les chapeaux de roue. Bon, on s’étonne de voir May ou Coulson se focaliser sur ce que ressent Skye, ou celle celle penser avant tout au SHIELD comme étant sa vraie famille. Alors que tout de même, qu’elle soit potentiellement une mutante ou une alien devrait solliciter davantage les personnages. Mais ce thème sera certainement mis en avant par la suite. On regrette d’avoir été privé de la confrontation entre Coulson et Fury, la transmission d’un dossier c’est tellement plat. On comprend toutefois que la production n’allait pas griller la moitié du budget de l’épisode pour s’offrir quelques minutes de Samuel L. Jackson. Skye se dessine comme la Willow locale, d’abord chargée du Net et devenant ensuite... tout autre chose. Là aussi c’est prometteur. Au total l’épisode se profile comme un véritable pilote d’une nouvelle demi saison, avec ce que cela comporte de récit du jour quelque peu sacrifié à la mise en place du décor. (***)
Les rumeurs courent sur un film Marvel consacré à la biographie de Nick Fury, où Hill et Coulson seraient en invités vedettes, Celui-là j’irai sans doute le voir s’il se concrétise
De plus très vite on se soucie nettement moins des génies en herbe, parce que du côté de Mexico, on nous fait tranquillement vaciller l’univers de la série, rien de moins. Tout va très vite, ce qui amplifie encore l’impact du choc de l’origine de Skye. On aime bien que les auteurs en profitent pour mener un reboot complet en supprimant des secrets n’ayant débouché sur rien de concret (la liaison entre May et Ward). HYDRA, Coulson, Skye, on sent que c’est une nouvelle saison qui débute, et sur les chapeaux de roue. Bon, on s’étonne de voir May ou Coulson se focaliser sur ce que ressent Skye, ou celle celle penser avant tout au SHIELD comme étant sa vraie famille. Alors que tout de même, qu’elle soit potentiellement une mutante ou une alien devrait solliciter davantage les personnages. Mais ce thème sera certainement mis en avant par la suite. On regrette d’avoir été privé de la confrontation entre Coulson et Fury, la transmission d’un dossier c’est tellement plat. On comprend toutefois que la production n’allait pas griller la moitié du budget de l’épisode pour s’offrir quelques minutes de Samuel L. Jackson. Skye se dessine comme la Willow locale, d’abord chargée du Net et devenant ensuite... tout autre chose. Là aussi c’est prometteur. Au total l’épisode se profile comme un véritable pilote d’une nouvelle demi saison, avec ce que cela comporte de récit du jour quelque peu sacrifié à la mise en place du décor. (***)
Les rumeurs courent sur un film Marvel consacré à la biographie de Nick Fury, où Hill et Coulson seraient en invités vedettes, Celui-là j’irai sans doute le voir s’il se concrétise
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Un loner assez faiblard, dû au fait qu'après le Trio, on se retrouve avec deux geeks assez fadasses. Bon, c'est amusant que Quinn soit derrière tout ça, mais on aurait souhaité qu'il ait droit à plus qu'une scène : c'est toujours mieux quand le boss met la main à la pâte au lieu de pieds nickelés. Fitz et Simmons sont cependant en bonne forme (ils font la paire ces deux-là ; le public de la série est prêt à leur payer une chambre d'hôtel si j'en crois les commentaires. Bon, j'avoue, j'ai déjà donné ma contribution). J'avoue que je n'avais pas vu l'épisode comme étant une sorte de reboot, mais il est vrai qu'après cet épisode, Hydra et le SHIELD vont monter d'un cran dans la confrontation directe, à la clé une plus grande qualité des scénarios. Je ne sais pas si je comparerais Skye et Willow, Skye a d'entrée une certaine assurance, et Willow acquiert progressivement des pouvoirs, a contrario de Skye qui est marquée par sa naissance (il m'est arrivé de demander si elle n'est pas tombée sur Terre avec son pote Kal-El). Épisode pas honteux, mais on attend vraiment que la série se décide de passer à la vitesse supérieure ; ça ne va plus tarder heureusement. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Séries Marvel
Hayley Atwell toujours fan de play-back
http://www.themarysue.com/hayley-atwell-chris-evans-and-james-darcy-give-us-the-agent-carterdirty-dancing-mash-up-of-our-dreams/
Les guerrières de la Comic-Con : Wonder Woman, Brienne de Torth et l'Agent Carter
http://www.themarysue.com/hayley-atwell-chris-evans-and-james-darcy-give-us-the-agent-carterdirty-dancing-mash-up-of-our-dreams/
Les guerrières de la Comic-Con : Wonder Woman, Brienne de Torth et l'Agent Carter
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Mon rêve serait de voir Chris Evans et Hayley Atwell (que je l'adore elle aussi !) ensemble dans la vraie vie ! Ils feraient un trop beau couple (c'était l'instant midinette people).
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Séries Marvel
C'est vrai qu'ils développaient une belle alchimie dans Captain America: First Avenger !
TRACKS a la très bonne idée d’innover en bouleversant le déroulement d’une opération déjà passablement mouvementée. Le recours à un style narratif avoisinant partiellement le verrou temporel permet un entrecroisement ludique des péripéties, comme un puzzle peu à peu reconstitué. Le tout comporte suffisamment de rebondissements pour que le spectateur soit à chaque fois surpris. Mention spéciale à une May en mode Terminator, genre T-X en plus mahousse. Je vais vous dire, à chaque fois qu’elle prend toute la couverture, je la lui laisse. Hilarité totale autour de Simmons à fond dans son rôle. On pense avoir tout vu, mais la seconde partie accroît encore l’intensité dramatique, avec le martyr décrit sans fard aucun de Skye, ou l’irruption de Gunn en proto Deathlok. On aime bien que la série puisse aller piocher des grandes figures de l’univers Marvel (l’équivalent du Cyborg du DCU !) en totale indépendance des films. En plus le Gunn pratique la même GRH que chez Wolfram & Hart, c’est cool. Quelques petites réserves. On nous a laissé entrevoir une Skye mutante/Alien/Supergirl, ici rien du tout, macache oualou. Cela aurait été une bonne occasion d’ouvrir le bal. Le personnage de Quinn paraît aussi un peu contradictoire, entre cynisme d’un côté et ferveur quasi religieuse de l’autre envers le Clairvoyant. La série parie sur l’aura de ce dernier, sa révélation ne devra pas décevoir. Malgré tout l’épisode constitue une formidable décharge d’adrénaline, sans sacrifier à l’émotion. (****)
TRACKS a la très bonne idée d’innover en bouleversant le déroulement d’une opération déjà passablement mouvementée. Le recours à un style narratif avoisinant partiellement le verrou temporel permet un entrecroisement ludique des péripéties, comme un puzzle peu à peu reconstitué. Le tout comporte suffisamment de rebondissements pour que le spectateur soit à chaque fois surpris. Mention spéciale à une May en mode Terminator, genre T-X en plus mahousse. Je vais vous dire, à chaque fois qu’elle prend toute la couverture, je la lui laisse. Hilarité totale autour de Simmons à fond dans son rôle. On pense avoir tout vu, mais la seconde partie accroît encore l’intensité dramatique, avec le martyr décrit sans fard aucun de Skye, ou l’irruption de Gunn en proto Deathlok. On aime bien que la série puisse aller piocher des grandes figures de l’univers Marvel (l’équivalent du Cyborg du DCU !) en totale indépendance des films. En plus le Gunn pratique la même GRH que chez Wolfram & Hart, c’est cool. Quelques petites réserves. On nous a laissé entrevoir une Skye mutante/Alien/Supergirl, ici rien du tout, macache oualou. Cela aurait été une bonne occasion d’ouvrir le bal. Le personnage de Quinn paraît aussi un peu contradictoire, entre cynisme d’un côté et ferveur quasi religieuse de l’autre envers le Clairvoyant. La série parie sur l’aura de ce dernier, sa révélation ne devra pas décevoir. Malgré tout l’épisode constitue une formidable décharge d’adrénaline, sans sacrifier à l’émotion. (****)
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 16 Juil 2015 - 20:29, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Séries Marvel
Un de mes épisodes préférés de cette première saison, concentré de pure énergie motorique au sein d'un scénario astucieusement découpé. Encore une fois, Agents of SHIELD s'inspire d'Alias qui comportait un épisode vu de deux points de vue différents (Duel masqué, saison 3), mais ici la multiplicité des points de vue et le montage plus serré emportent totalement le morceau. Humour du côté de Simmons bien sûr, mais le duo Skye-Coulson mitraille pas mal de répliques (Gregg a visiblement du mal à contenir son sérieux). L'attentat perpétré contre Skye dramatise non seulement les enjeux mais aussi introduit l'épisode suivant, absolument crucial dans le déroulement de la Mythologie Coulson et Hydra : préparer un jalon important par un événement lui-même très fort est une bonne adresse scénaristique. Pour les pouvoirs de Skye, on en a toujours pas vu la couleur à la fin de la saison 1. Ce sera sans doute développé en saison 2. Le terrible chemin de Gunn, evil malgré lui, est une bonne idée : quand un good guy est forcé de semer la désolation, l'émotion est assurée. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Séries Marvel
Merci pour l’info sur les pouvoirs de Skye, j’étais parti pour espérer leur révélation à chaque épisode. Il s’agit d’ailleurs de l’une des rares déceptions de TAHITI. Là encore l’action se montre tonitruante, portée avec un grand luxe de moyens. Tout ce que cette série arrive à faire avec le Bus est remarquable, bien au-delà d’un simple moyen de transport. Le nouvel allié de Coulson est un peu trop calibré homme d’action traditionnel, mais il a de la présence et des dialogues fort croustillants, notamment avec Quinn. Comme toujours la partie action se montre tonitruante, le savoir-faire de la série sur ce sujet reste bien l’un de ses arguments majeurs.
Et pourtant ce qui place TAHITI au dessus du lot est ce qui survient après. Mise en scène et scénario s’allient pour nous faire vivre à travers les yeux de Coulson une progressive plongée au cœur du cauchemar. L’huis-clos angoissant, l’anormalité de plus en plus prégnante du lieu et la révélation de l’abomination au cœur du labyrinthe apporte une force rare au récit, d’autant que l’on est en empathie complète avec notre héros. Les amateurs des X-Files pourront s’amuser à percevoir ici Coulson comme l’anti Mulder absolu dans EBE, ne s’aventurant dans l’inconnu que par nécessité et horrifié par la découverte in fine de l’Alien, là où Fox fut fort dépité de ne rien trouver.
Deux soucis, visiblement personne ne se soucie vraiment d’avoir tué deux gars là sur ordre de Fury et ne faisant en définitive que leur boulot, la Team C m’a un peu déçu sur ce coup là. Ils auraient pu au moins vivre cela comme un échec. Le silence de Fury est également aussi frustrant qu’assourdissant. Quid ? La seule explication envisageable reste que ces évènement se déroulent concomitamment à ceux de la première partie du film Le Soldat de l’Hiver, quand le Directeur Fury, le Commandant Hill et Captain America sont dans les cordes, et le SHIELD compromis par des agents doubles. Dans ce cas la faiblesse deviendrait force, car cela voudrait dire qu’HYDRA a d’ores et déjà entrepris de passer à l’action à grande échelle. L’Hydre se déploie et passe de l’ombre à la lumière. Ce serait particulièrement prometteur pour la suite de la série, mais guère joyeux pour Coulson and co ! (****)
Et pourtant ce qui place TAHITI au dessus du lot est ce qui survient après. Mise en scène et scénario s’allient pour nous faire vivre à travers les yeux de Coulson une progressive plongée au cœur du cauchemar. L’huis-clos angoissant, l’anormalité de plus en plus prégnante du lieu et la révélation de l’abomination au cœur du labyrinthe apporte une force rare au récit, d’autant que l’on est en empathie complète avec notre héros. Les amateurs des X-Files pourront s’amuser à percevoir ici Coulson comme l’anti Mulder absolu dans EBE, ne s’aventurant dans l’inconnu que par nécessité et horrifié par la découverte in fine de l’Alien, là où Fox fut fort dépité de ne rien trouver.
Deux soucis, visiblement personne ne se soucie vraiment d’avoir tué deux gars là sur ordre de Fury et ne faisant en définitive que leur boulot, la Team C m’a un peu déçu sur ce coup là. Ils auraient pu au moins vivre cela comme un échec. Le silence de Fury est également aussi frustrant qu’assourdissant. Quid ? La seule explication envisageable reste que ces évènement se déroulent concomitamment à ceux de la première partie du film Le Soldat de l’Hiver, quand le Directeur Fury, le Commandant Hill et Captain America sont dans les cordes, et le SHIELD compromis par des agents doubles. Dans ce cas la faiblesse deviendrait force, car cela voudrait dire qu’HYDRA a d’ores et déjà entrepris de passer à l’action à grande échelle. L’Hydre se déploie et passe de l’ombre à la lumière. Ce serait particulièrement prometteur pour la suite de la série, mais guère joyeux pour Coulson and co ! (****)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
Oh mon Dieu, ils ont tué Coulson !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Séries Marvel
En effet, l'intrigue des pouvoirs de Skye sera (énormément) développée dans la seconde partie de la saison 2 !
Cetp65- Prince(sse)
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Séries Marvel
Estuaire44 a écrit: Le silence de Fury est également aussi frustrant qu’assourdissant. Quid ? La seule explication envisageable reste que ces évènement se déroulent concomitamment à ceux de la première partie du film Le Soldat de l’Hiver, quand le Directeur Fury, le Commandant Hill et Captain America sont dans les cordes, et le SHIELD compromis par des agents doubles. Dans ce cas la faiblesse deviendrait force, car cela voudrait dire qu’HYDRA a d’ores et déjà entrepris de passer à l’action à grande échelle. L’Hydre se déploie et passe de l’ombre à la lumière. Ce serait particulièrement prometteur pour la suite de la série, mais guère joyeux pour Coulson and co !
Excellente déduction, mon cher Estuaireson ! Oui, Hydra a déjà commencé à étendre ses multiples têtes au sein du SHIELD, et n'attendent que le bon moment pour attaquer. Le tag de T.A.H.I.T.I. préfigure l'épisode suivant, Yes Men, dernier loner de la saison ; après on va plonger en plein dans la tourmente. Coulson and Co vont vite comprendre que tout ce qu'ils ont fait jusque-là, c'est de la petite bière comparé à ce qui les attend... Sinon, très apprécié ce huis-clos plein de suspense et d'effroi, mais j'ai trouvé que la première partie délayait un peu ; on sent que Jeffrey Bell avait hâte d'arriver à la vadrouille dans la base. Excellente entrée en scène de Garrett et de Triplett, qui vont mettre la main à la pâte lors du grand arc final, des hommes d'action efficaces qui ne seront pas de trop pour faire encore monter l'adrénalinomètre. Chouette. (***)
Merci de l'info Cetp !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Séries Marvel
Yes Men ou l’épisode Xéna/Callisto de la série. Le retour des Asgardiens sur Midgard charrie avec lui cette saveur de Fantasy et de quasi divinité qui leur est propre (DC a lui développé des panthéons à part entière, au travers du concept de la Vague Divine). A travers Lorelei on aime que la série continue à s’autoriser à recruter des figures de s Comics Marvel, même non vus dans les films, cela donne d de l’espace et pimente les histoires. Bon, on peut regretter que ce ne soit pas Amora, la grande enchanteresse ennemie de Thor qui ait été retenue, au lieu de sa petite sœur moins puissante, mais elle est sans doute plus calibrée pour les films. Lady Sif parait totalement fidèle à « Odin », ce qui promet pour Thor 3 : Ragnarok, où sa présence vient d’être confirmée à la Comic Con.
L’épisode a la bonne idée d’incorporer une bonne dose d’humour pour éviter le ronflant. S’il se montre divertissant, il souffre d’une impression de déjà vu. Non seulement pour le duplicata féminin de Thor/Loki mais aussi parce que exactement la même histoire nous a été racontée dans Stargate SG-1, avec la « déesse » Hathor captivant pareillement les mâles et un déroulement similaire. Par ailleurs, si Jaimie Alexander apporte une vraie présence à Lady Sif, son jeu manque d’expressivité. Lorelei lui pique d’ailleurs clairement la vedette avec une Elena Satine mutine et perverse à souhait, s’offrant même le luxe de parfois émouvoir. On retrouve le parallèle, puisque Loki est aussi, à mon sens, bien plus intéressant et mieux interprété que Thor. Un épisode réussi et percutant mais dont on sent un peu trop qu’il ne constitue qu’une parenthèse. (***)
L’épisode a la bonne idée d’incorporer une bonne dose d’humour pour éviter le ronflant. S’il se montre divertissant, il souffre d’une impression de déjà vu. Non seulement pour le duplicata féminin de Thor/Loki mais aussi parce que exactement la même histoire nous a été racontée dans Stargate SG-1, avec la « déesse » Hathor captivant pareillement les mâles et un déroulement similaire. Par ailleurs, si Jaimie Alexander apporte une vraie présence à Lady Sif, son jeu manque d’expressivité. Lorelei lui pique d’ailleurs clairement la vedette avec une Elena Satine mutine et perverse à souhait, s’offrant même le luxe de parfois émouvoir. On retrouve le parallèle, puisque Loki est aussi, à mon sens, bien plus intéressant et mieux interprété que Thor. Un épisode réussi et percutant mais dont on sent un peu trop qu’il ne constitue qu’une parenthèse. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Séries Marvel
Celui-là, je l'avais trouvé original, mais clairement en-dessous du niveau de la saison. J'adore comment ces scénaristes nous font du Whedon perverti : voilà un opus qui se veut clairement féministe avec un duel de deux belles déesses et leurs revendications propres, mais le tout est parfumé à l'ironie massive des trompeurs appas de la beauté féminine (It is the woman's part; be it lying, note it/The woman's; flattering, hers; deceiving, hers/For even to vice, they are not constant, but are changing still... comme dirait le Barde). Finement calculé. Pour le reste, j'ai trouvé que Ward se faisait avoir trop facilement - il était sensé être au courant du danger - et le mélo de Ward avec May et Skye ne m'a pas paru d'une subtilité fine. Bien trop de temps morts une fois passé la bataille dans le saloon (j'aurais bien vu les joyeux habitants de Charming participer à la fête). Les deux belles guest stars sont au top - préférence en effet à Elena Satine, mais le scénario joue trop sur l'unique ressort de son charme ensorcelant. Cela dit, la bataille fratricide entre les deux ex-amants était une bonne surprise. Le meilleur moment reste pour moi le tag final avec May semblant cacher un bon gros squelette dans son placard. Maintenant, la saison va passer aux choses sérieuses, et va dégainer toutes les armes des X-Files : Truth out there, believe the lie, Deceive, Inveigle, Obfuscate, et par dessus-tout : Trust no one, surtout Trust no one. La bataille SHIELD-HYDRA peut commencer ! (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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