Saga "Angélique, Marquise des Anges"
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Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
La Montespan également sévèrement croquée dans L'Allée du Roi :
Bientôt sur vos écrans : Indomptable Angélique
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Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Chez l'Homme en noir
Julio et le Roi Soleil
Julio et le Roi Soleil
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Indomptable Angélique (1967, **)
Résumé :
La piste de Joffrey semblant mener en Méditerranée, Angélique oblige le Duc de Vivonne à l’embarquer sur la galère amirale du Roi et à naviguer vers la Sardaigne. Pour cela, elle use d’un chantage, menaçant de dévoiler les liens entre la Cabale des Poisons et Madame de Montespan, sœur de Vivonne. La galère est attaquée par le Rescator, un mystérieux pirate traquant les vaisseaux du Roi. Ignorant qu’il s’agit en fait de Joffrey, Angélique préfère se jeter à la mer plutôt qu’être capturée, mais elle est alors récupérée par le sinistre d’Escrainville, aristocrate proscrit haïssant les femmes. Après l’avoir violée, il la conduit chez les Barbaresques pour être vendue en esclavage, mais elle est achetée par Joffrey, qu’elle retrouve enfin. Toutefois les deux époux se séparent sur une dispute et Angélique est de nouveau enlevée par d’Escrainville, devant un Joffrey impuissant.
Critique :
Le passage d’Angélique et le Roy à Indomptable Angélique marque une brutale césure pour une saga basculant brusquement d’un univers à l’autre, de l’évocation du grand Siècle français à celui des films de pirates. Ce genre répond à des codes aussi normés qu’interchangeables, puisque l’essentiel de ce que nous montre en la matière le film aurait tout aussi bien pu se dérouler en d’autres temps ou lieux.
Une telle évolution, d’ailleurs entreprise par la saga littéraire elle-même, n’apparaît pas négative en soi, puisqu’elle permet de renouveler les récits, d’apporter de nouveaux décors et personnages. D’ailleurs la première partie du film fonctionne correctement. Les vues ensoleillées de la Sardaigne, l’excellent choix de Vivonne comme pont entre les mondes ou l’aspect maritime distraient réellement, tandis que Michèle Mercier demeure, elle, inchangée en son éclat.
La mise en scène de Borderie tire un honnête parti du passage obligé de la bataille navale et du rituel de l’abordage, même s’il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que l’on demeure loin des standards hollywoodiens en la matière, y compris pour les séries B. Les différents décors réalisés à Cinecittà se montrent également de qualité, de même que les divers sites tunisiens.
Malheureusement la suite des évènements déçoit considérablement. L’intrigue tente bien de maintenir un rythme de péripéties équivalent à celui d’Angélique Marquise des Anges ou d’Angélique et le Roy, mais tourne rapidement à des allées et venues passablement laborieuses de navire en navire ; Faire se déplacer le protagoniste quand on n’a pas grand-chose à raconter demeure l’un des plus vieux pis-aller des scénaristes. Certes déjà marquées précédemment, les simplification apportées au roman deviennent ici terribles.
Le film souffre également du tarissement de l’une des sources narratives majeures de la saga : l’évocation de personnages ou évènements historiques aisément reconnaissables par les spectateurs et constituant autant d’intéressants moments. Cela amène l’attention du public à se centrer sur les seules tribulations d’Angéliques, dont le caractère irréaliste en devient dès lors renforcé.
Cela se ressent d’autant plus fortement que c’est pile le moment choisi pour le récit pour abuser des scènes violement sexuelles (viols divers, torture des chats, vente et mise à nu…) dénaturant le personnage. Angélique voit son interprète être vulgairement exhibée comme jamais jusqu’ici (la rudesse sordide du film évoque de ce point de vue ceux de Jess Franco), tandis qu’elle-même est dépouillée de ce statut de femme libre et maitresse de son destin constituant le sel et le panache de la saga.
Cette mauvaise gestion des personnages se retrouve également chez les seconds rôles. Là où l’adieu à Versailles signifie l’abandon d’atouts majeurs, tels le Desgrez de jean Rochefort ou le louis XIV de Jacques Toja, Indomptable Angélique n’apporte qu’un seul personnage réellement marquant avec d’Escrainville, torturé et haineux (très forte composition de Roger Pigaut), tous les autres relèvent de l’imagerie d’Epinal, tandis que Vivonne résulte passablement fade.
Après l’impromptu de hôtel parisien d’Angélique et le Roy (absent des romans), la véritable réapparition de Joffrey se voit en partie gâchée par la séparation maintenu entre lui et Angélique durant la majeure partie du film. Alors que les deux époux se retrouvent après une séparation de plusieurs années (15 ans chez Anne Golon), voire leur réunion tourner à une scène de dépit amoureux à la Molière laisse totalement sceptique. L’incrédulité devient abattement quand on s’aperçoit que le procédé n’est destiné qu’à assurer un énième embarquement, ainsi qu’un cliffhanger téléphoné, conduisant vers Angélique et le Sultan.
Anecdotes :
En France, le film enregistra 1 910 585 entrées, ce qui le place à la dix-neuvième place du box office 1967. Le trio de tête se compose cette année-là de Les Grandes Vacances (6 986 917 entrées), d’Oscar (6 122 041) et de Les Douze Salopards (4 670 542).
Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan correspondent au quatrième volume de l’œuvre d’Anne Golon, Indomptable Angélique (1960). Toutefois les deux films consomment la rupture entre les sagas littéraire et cinématographique. Dans le roman, la véritable identité du Rescator demeure cachée. Angélique parvient à échapper au Sultan grâce à Colin Paturel, puis à rallier l’enclave espagnole de Ceuta. Elle y est arrêtée puis ramenée en France. Ce n’est pas chez les Barbaresques qu’Angélique retrouvera Joffrey, mais bel et bien en navigant vers le Nouveau Monde !
Contrairement aux trois premiers films, Indomptable Angélique a été tourné quasi exclusivement en Italie. Les scènes en décors ont été réalisées à Cinecittà et celles en extérieur dans différents sites de Sardaigne.
Les scènes du marché aux esclaves, censées se dérouler dans l’actuel Maroc, ont en fait été tournées en Tunisie, à Sidi Bou Saïd. C’est également là que furent réalisées la plupart des scènes d’Angélique et le Sultan, les deux films ayant été réalisés conjointement, par souci d’économie. De de fait le film ne dure que 85 minutes, soit 20 minutes de moins que ses prédécesseurs.
Les autorités tunisiennes favorisèrent le tournage afin de promouvoir ce haut lieu touristique, situé entre la baie de Tunis et le site de Carthage.
La voix du narrateur n’est plus assurée par Jean Rochefort, mais par Jacques Toja. Malgré la disparition de son personnage, l’interprète de Louis XIV, sociétaire de la Comédie Française, était resté attaché à la production du fait de la complicité établie avec Michèle Mercier. Celle-ci a indiqué dans ses mémoires (Je ne suis pas Angélique, 2002) que Jacques Toja était l’un de ses meilleurs amis à la ville.
Afin d’obtenir l’usage de son navire, Angélique use de chantage auprès du Duc de Vivonne, le menaçant de révéler les secrets de sa sœur, Madame de Montespan. Louis Victor de Rochechouart, Duc de Vivonne, Maréchal de France, fut effectivement le Général des galères de Louis XIV. Ce militaire, dont les mots d’esprit étaient très appréciés de louis XIV, s’illustra sur terre sur mer. En Méditerranée, il lutta notamment avec succès contre les pirates barbaresques. Il ne mourut pas lors d’un combat en mer, mais à Paris, en 1688, comblé d’honneurs et de richesses par le Roi-Soleil.
Résumé :
La piste de Joffrey semblant mener en Méditerranée, Angélique oblige le Duc de Vivonne à l’embarquer sur la galère amirale du Roi et à naviguer vers la Sardaigne. Pour cela, elle use d’un chantage, menaçant de dévoiler les liens entre la Cabale des Poisons et Madame de Montespan, sœur de Vivonne. La galère est attaquée par le Rescator, un mystérieux pirate traquant les vaisseaux du Roi. Ignorant qu’il s’agit en fait de Joffrey, Angélique préfère se jeter à la mer plutôt qu’être capturée, mais elle est alors récupérée par le sinistre d’Escrainville, aristocrate proscrit haïssant les femmes. Après l’avoir violée, il la conduit chez les Barbaresques pour être vendue en esclavage, mais elle est achetée par Joffrey, qu’elle retrouve enfin. Toutefois les deux époux se séparent sur une dispute et Angélique est de nouveau enlevée par d’Escrainville, devant un Joffrey impuissant.
Critique :
Le passage d’Angélique et le Roy à Indomptable Angélique marque une brutale césure pour une saga basculant brusquement d’un univers à l’autre, de l’évocation du grand Siècle français à celui des films de pirates. Ce genre répond à des codes aussi normés qu’interchangeables, puisque l’essentiel de ce que nous montre en la matière le film aurait tout aussi bien pu se dérouler en d’autres temps ou lieux.
Une telle évolution, d’ailleurs entreprise par la saga littéraire elle-même, n’apparaît pas négative en soi, puisqu’elle permet de renouveler les récits, d’apporter de nouveaux décors et personnages. D’ailleurs la première partie du film fonctionne correctement. Les vues ensoleillées de la Sardaigne, l’excellent choix de Vivonne comme pont entre les mondes ou l’aspect maritime distraient réellement, tandis que Michèle Mercier demeure, elle, inchangée en son éclat.
La mise en scène de Borderie tire un honnête parti du passage obligé de la bataille navale et du rituel de l’abordage, même s’il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que l’on demeure loin des standards hollywoodiens en la matière, y compris pour les séries B. Les différents décors réalisés à Cinecittà se montrent également de qualité, de même que les divers sites tunisiens.
Malheureusement la suite des évènements déçoit considérablement. L’intrigue tente bien de maintenir un rythme de péripéties équivalent à celui d’Angélique Marquise des Anges ou d’Angélique et le Roy, mais tourne rapidement à des allées et venues passablement laborieuses de navire en navire ; Faire se déplacer le protagoniste quand on n’a pas grand-chose à raconter demeure l’un des plus vieux pis-aller des scénaristes. Certes déjà marquées précédemment, les simplification apportées au roman deviennent ici terribles.
Le film souffre également du tarissement de l’une des sources narratives majeures de la saga : l’évocation de personnages ou évènements historiques aisément reconnaissables par les spectateurs et constituant autant d’intéressants moments. Cela amène l’attention du public à se centrer sur les seules tribulations d’Angéliques, dont le caractère irréaliste en devient dès lors renforcé.
Cela se ressent d’autant plus fortement que c’est pile le moment choisi pour le récit pour abuser des scènes violement sexuelles (viols divers, torture des chats, vente et mise à nu…) dénaturant le personnage. Angélique voit son interprète être vulgairement exhibée comme jamais jusqu’ici (la rudesse sordide du film évoque de ce point de vue ceux de Jess Franco), tandis qu’elle-même est dépouillée de ce statut de femme libre et maitresse de son destin constituant le sel et le panache de la saga.
Cette mauvaise gestion des personnages se retrouve également chez les seconds rôles. Là où l’adieu à Versailles signifie l’abandon d’atouts majeurs, tels le Desgrez de jean Rochefort ou le louis XIV de Jacques Toja, Indomptable Angélique n’apporte qu’un seul personnage réellement marquant avec d’Escrainville, torturé et haineux (très forte composition de Roger Pigaut), tous les autres relèvent de l’imagerie d’Epinal, tandis que Vivonne résulte passablement fade.
Après l’impromptu de hôtel parisien d’Angélique et le Roy (absent des romans), la véritable réapparition de Joffrey se voit en partie gâchée par la séparation maintenu entre lui et Angélique durant la majeure partie du film. Alors que les deux époux se retrouvent après une séparation de plusieurs années (15 ans chez Anne Golon), voire leur réunion tourner à une scène de dépit amoureux à la Molière laisse totalement sceptique. L’incrédulité devient abattement quand on s’aperçoit que le procédé n’est destiné qu’à assurer un énième embarquement, ainsi qu’un cliffhanger téléphoné, conduisant vers Angélique et le Sultan.
Anecdotes :
En France, le film enregistra 1 910 585 entrées, ce qui le place à la dix-neuvième place du box office 1967. Le trio de tête se compose cette année-là de Les Grandes Vacances (6 986 917 entrées), d’Oscar (6 122 041) et de Les Douze Salopards (4 670 542).
Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan correspondent au quatrième volume de l’œuvre d’Anne Golon, Indomptable Angélique (1960). Toutefois les deux films consomment la rupture entre les sagas littéraire et cinématographique. Dans le roman, la véritable identité du Rescator demeure cachée. Angélique parvient à échapper au Sultan grâce à Colin Paturel, puis à rallier l’enclave espagnole de Ceuta. Elle y est arrêtée puis ramenée en France. Ce n’est pas chez les Barbaresques qu’Angélique retrouvera Joffrey, mais bel et bien en navigant vers le Nouveau Monde !
Contrairement aux trois premiers films, Indomptable Angélique a été tourné quasi exclusivement en Italie. Les scènes en décors ont été réalisées à Cinecittà et celles en extérieur dans différents sites de Sardaigne.
Les scènes du marché aux esclaves, censées se dérouler dans l’actuel Maroc, ont en fait été tournées en Tunisie, à Sidi Bou Saïd. C’est également là que furent réalisées la plupart des scènes d’Angélique et le Sultan, les deux films ayant été réalisés conjointement, par souci d’économie. De de fait le film ne dure que 85 minutes, soit 20 minutes de moins que ses prédécesseurs.
Les autorités tunisiennes favorisèrent le tournage afin de promouvoir ce haut lieu touristique, situé entre la baie de Tunis et le site de Carthage.
La voix du narrateur n’est plus assurée par Jean Rochefort, mais par Jacques Toja. Malgré la disparition de son personnage, l’interprète de Louis XIV, sociétaire de la Comédie Française, était resté attaché à la production du fait de la complicité établie avec Michèle Mercier. Celle-ci a indiqué dans ses mémoires (Je ne suis pas Angélique, 2002) que Jacques Toja était l’un de ses meilleurs amis à la ville.
Afin d’obtenir l’usage de son navire, Angélique use de chantage auprès du Duc de Vivonne, le menaçant de révéler les secrets de sa sœur, Madame de Montespan. Louis Victor de Rochechouart, Duc de Vivonne, Maréchal de France, fut effectivement le Général des galères de Louis XIV. Ce militaire, dont les mots d’esprit étaient très appréciés de louis XIV, s’illustra sur terre sur mer. En Méditerranée, il lutta notamment avec succès contre les pirates barbaresques. Il ne mourut pas lors d’un combat en mer, mais à Paris, en 1688, comblé d’honneurs et de richesses par le Roi-Soleil.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Bientôt sur vos écrans, une conclusion en apothéose, avec Angélique et le Sultan
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Belle critique.
Pourquoi écrivent-ils "2ème partie" sur l'affiche d' "Indomptable Angélique" ?
Pourquoi écrivent-ils "2ème partie" sur l'affiche d' "Indomptable Angélique" ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Merci !
Mystère pour l'affiche, Je vais tâcher d'en trouver une où cela ne sera pas écrit.
Une affiche italienne :
Mystère pour l'affiche, Je vais tâcher d'en trouver une où cela ne sera pas écrit.
Une affiche italienne :
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Comme plusieurs autres actrices, Michèle Mercier s'essaya également à la chanson durant les années 60
Ce fut également le cas pour Estella Blain (Mme de Montespan)
Ce fut également le cas pour Estella Blain (Mme de Montespan)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Angélique et le Sultan (1968, *)
Résumé :
Le navire du Rescator rattrape celui de D’Escrainville, à qui Joffrey fait subir une mort cruelle. Mais le flibustier a eu le temps de vendre Angélique, désormais détenue dans le harem du Sultan de Mikenez. Joffrey va devenir esclave en Alger pour pouvoir la rejoindre. Malgré les efforts de l’eunuque Osman Ferradji, Angélique refuse obstinément de se donner au Sultan, quitte à subir le fouet. Elle doit également faire face à des tentatives de meurtre ourdies par la favorite du monarque. Angélique parvient à 'enfuir en compagnie de Colin Paturel et du Comte de Vanville, mais la petite troupe est rattrapée. Colin tué et Angélique perd connaissance. Heureusement Joffrey la entre-temps troquée contre ce qu'il présente comme le secret de la pierre philosophale et Angélique se réveille à bord du vaisseau de son mari, enfin retrouvé.
Critique :
Angélique et le Sultan ne fait malheureusement que prolonger les défauts aperçus lors de l’opus précédent,. On mettra certes à son crédit de belle vues de la Tunisie, de plus agrémentées par la découverte de divers sites architecturaux de ce magnifique pays. Mais, quoique cet aspect soit davantage développé que lors d’Indomptable Angélique, il n’apporte plus guère d’effet de surprise, la nouveauté de l’orientalisme succédant à la peinture du grand siècle s’étant désormais émoussée.
De plus, si l’élément naval nous fournit encore une bataille en début de film, celle-ci résulte encore plus vite expédiée que précédemment. On lui doit cependant la scène demeurant à nos yeux la plus marquante du film : la mort cruelle de D’Escrainville lié à la tombe flottante qu’est devenu son navire, grâce à une nouvelle étonnante composition de Roger Pigaut.
Malheureusement pour le reste il reste bien peu à sa mettre sous la dent. L’intrigue principale débute par un énième enlèvement et embarquement forcé d’Angélique, péripétie que l’on nous avait déjà servie à satiété précédemment. Elle débouche sur un interminable surplace, son unique moteur se résumant au refus réitéré d’Angélique de céder au Sultan. Tout ceci n’est que prétexte à accumuler les scènes graveleuses ou brutales, toujours exhibitionnistes (combat de femmes, chaines, fouet, marquage au fer rouge…),
La Marquise se voit continuellement réduite à l’impuissance, se contentant de subir les diverses stations de son calvaire, toujours plus loin dans la dégradation. Quel contraste avec Angélique et le Roy, où la Marquise des Anges se voyait pareillement confrontée au désir d’un monarque tout puissant, mais où sa liberté préservée lui permettait d’en jouer avec panache et esprit. Ce côté moderne d’Angélique, composa le sel de ses aventures, faisant frissonner le public de la France du Général, Y avoir renoncé à ce point constitue un contresens absolu. Par ailleurs on ne croit pas un seul instant à cette histoire d’un Joffrey devenait esclave pour mieux approcher le Sultan et qui demeure de toutes façons périphérique.
Tous ces éléments se voient narrés avec une telle lourdeur, malgré la musique toujours superbe de Magne, que l’on se dit que le navire du Rescator n’aborde non pas le littoral du Maroc, mais bien davantage les rutilants et miroitants rivages du Nanarland. Les dialogues sont à l’avenant, la motivation de Pascal Jardin ayant clairement fondu au soleil, tandis que Benard Borderie semble avoir épuisé son énergie créatrice, alignant des plans guère imaginatifs. Tout ceci respire l’épuisement et la fin d’un cycle. Aussi héroïque qu’Angélique, Michèle Mercier ne mégote pas son énergie afin de dynamiser l’ensemble du film, mais en pure perte.
Le côté nanardesque du film se voit parachevé par les seconds rôles, en premier lie l’ineffable eunuque interprété par un Jean-Claude Pascal maquillé à la truelle et totalement hors sol, dont la composition relève davantage des cabarets parisiens. Grâce à l’indéniable présence d’Aly Ben Ayed, le Sultan s’en sort mieux, mais le personnage charrie malheureusement les mêmes clichés que jadis l’émissaire du Shah de Perse, encore davantage étalés. L’apparition d’un sympathique Jacques Santi jailli des Chevaliers du Ciel alors en pleine diffusion ajoute à l’ensemble la touche amusante qui va bien. Par contre on regrettera la mise à mort inutile de Colin, absente du roman et insérée ici afin de susciter un effet facile.
Soyons clairs : nous aimons les Nanars. Leur folie chamarrée et leur premier degré absolu nous divertissent souvent franchement, à l’inverse des pâles et ternes navets. Mais en conclusion d’une saga de cinq opus, dont les trois premiers furent remarquables, nous étions en droit d’espérer un film de la même eau. Il y a un temps pour tout. Le plus triste demeure la réunion finalement très expéditive de Joffrey et Angélique, Les films les auront fait se retrouver bien plus rapidement que les romans, mais pour ensuite les maintenir séparés jusqu’au bout, un procédé aussi frustrant que trop prolongé.
Anecdotes :
En France, le film enregistra 1 780 555 entrées, ce qui le place à la vingt-deuxième place du box office 1968. Le trio de tête se compose cette année-là du Livre de la Jungle (14 695 741 entrées), du Gendarme se marie (6 828 626) et de Le Bon, la Brute et le Truand (6 319 405).
Le film demeure un triple production internationale, française, italienne et allemande. Colin Paturel est ici incarné par un acteur allemand Helmuth Schneider. Il est doublé par Mac Cassot, grand spécialiste de l’exercice, qui assura notamment la voix de Dumbledore dans les Harry Potter et celle de Bilbo le Hobbit dans les adaptations de Tolkien réalisées par Peter Jackson.
Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan furent tournés simultanément, afin d’alléger les coûts de production. L’action est donc également filmée à Sidi Bou Saïd, en Tunisie. Cette station balnéaire située entre Carthage et la Baie de Tunis, aux nombreuses demeures luxueuses de style arabo-musulman, fut très prisée dès le XIX e siècle. De nombreuses personnalités s’y rendirent sous l’influence du Baron d’Erlanger, grand orientaliste qui y construisit un palais, devenu celui du
D’autres sites tunisiens sont visibles, tel le ribat de Monastir (le palais du Sultan) ou l'amphithéâtre romain d'El Jem, où Angélique est fouettée.
Incarné par Aly Ben Ayed, importante figure du théâtre tunisien, Moulay Ismaïl ben Chérif fut le sultan alaouite du Maroc, de 1672 à 1727. Il est le fils du fondateur de cette dynastie existant encore aujourd’hui. Son long règne fut une période d’apogée pour la puissance marocaine, connaissant de nombreux succès militaires sur les ottomans installés à Alger et sur les Européens, même s’il échoue à reprendre Ceuta au Espagnols. Souvent comparé à louis XIV, il fit de Meknès sa capitale (ici désignée comme « Mikenez ») et y fit lui aussi bâtir un immense et luxueux palais, le Dâr-al-Makhzen.
L’érosion au box-office aidant, ainsi s’achèvent les aventures cinématographiques de la Marquise des Anges. Un temps envisagé, un sixième opus, Angélique la Rebelle (qui aurait correspondu au roman Angélique se révolte), est abandonné.
Dans les romans, Angélique parvient en France via l’enclave espagnole de Ceuta. Elle y fera face, dans des circonstances particulièrement tragiques, aux dragonnades menées contre les Protestants, l’une des grandes ombres du règne du Roi-Soleil. Après avoir gagné Bordeaux en compagnie d’autres révoltés, elle embarque à destination du Nouveau Monde, à bord du vaisseau du Rescator, en qui elle reconnaît enfin Joffrey de Peyrac. Réunis, Joffrey et Angélique connaîtront encore de nombreuses aventures et mésaventures au Canada français, avant de se voir réhabilités par Louis XIV.
Résumé :
Le navire du Rescator rattrape celui de D’Escrainville, à qui Joffrey fait subir une mort cruelle. Mais le flibustier a eu le temps de vendre Angélique, désormais détenue dans le harem du Sultan de Mikenez. Joffrey va devenir esclave en Alger pour pouvoir la rejoindre. Malgré les efforts de l’eunuque Osman Ferradji, Angélique refuse obstinément de se donner au Sultan, quitte à subir le fouet. Elle doit également faire face à des tentatives de meurtre ourdies par la favorite du monarque. Angélique parvient à 'enfuir en compagnie de Colin Paturel et du Comte de Vanville, mais la petite troupe est rattrapée. Colin tué et Angélique perd connaissance. Heureusement Joffrey la entre-temps troquée contre ce qu'il présente comme le secret de la pierre philosophale et Angélique se réveille à bord du vaisseau de son mari, enfin retrouvé.
Critique :
Angélique et le Sultan ne fait malheureusement que prolonger les défauts aperçus lors de l’opus précédent,. On mettra certes à son crédit de belle vues de la Tunisie, de plus agrémentées par la découverte de divers sites architecturaux de ce magnifique pays. Mais, quoique cet aspect soit davantage développé que lors d’Indomptable Angélique, il n’apporte plus guère d’effet de surprise, la nouveauté de l’orientalisme succédant à la peinture du grand siècle s’étant désormais émoussée.
De plus, si l’élément naval nous fournit encore une bataille en début de film, celle-ci résulte encore plus vite expédiée que précédemment. On lui doit cependant la scène demeurant à nos yeux la plus marquante du film : la mort cruelle de D’Escrainville lié à la tombe flottante qu’est devenu son navire, grâce à une nouvelle étonnante composition de Roger Pigaut.
Malheureusement pour le reste il reste bien peu à sa mettre sous la dent. L’intrigue principale débute par un énième enlèvement et embarquement forcé d’Angélique, péripétie que l’on nous avait déjà servie à satiété précédemment. Elle débouche sur un interminable surplace, son unique moteur se résumant au refus réitéré d’Angélique de céder au Sultan. Tout ceci n’est que prétexte à accumuler les scènes graveleuses ou brutales, toujours exhibitionnistes (combat de femmes, chaines, fouet, marquage au fer rouge…),
La Marquise se voit continuellement réduite à l’impuissance, se contentant de subir les diverses stations de son calvaire, toujours plus loin dans la dégradation. Quel contraste avec Angélique et le Roy, où la Marquise des Anges se voyait pareillement confrontée au désir d’un monarque tout puissant, mais où sa liberté préservée lui permettait d’en jouer avec panache et esprit. Ce côté moderne d’Angélique, composa le sel de ses aventures, faisant frissonner le public de la France du Général, Y avoir renoncé à ce point constitue un contresens absolu. Par ailleurs on ne croit pas un seul instant à cette histoire d’un Joffrey devenait esclave pour mieux approcher le Sultan et qui demeure de toutes façons périphérique.
Tous ces éléments se voient narrés avec une telle lourdeur, malgré la musique toujours superbe de Magne, que l’on se dit que le navire du Rescator n’aborde non pas le littoral du Maroc, mais bien davantage les rutilants et miroitants rivages du Nanarland. Les dialogues sont à l’avenant, la motivation de Pascal Jardin ayant clairement fondu au soleil, tandis que Benard Borderie semble avoir épuisé son énergie créatrice, alignant des plans guère imaginatifs. Tout ceci respire l’épuisement et la fin d’un cycle. Aussi héroïque qu’Angélique, Michèle Mercier ne mégote pas son énergie afin de dynamiser l’ensemble du film, mais en pure perte.
Le côté nanardesque du film se voit parachevé par les seconds rôles, en premier lie l’ineffable eunuque interprété par un Jean-Claude Pascal maquillé à la truelle et totalement hors sol, dont la composition relève davantage des cabarets parisiens. Grâce à l’indéniable présence d’Aly Ben Ayed, le Sultan s’en sort mieux, mais le personnage charrie malheureusement les mêmes clichés que jadis l’émissaire du Shah de Perse, encore davantage étalés. L’apparition d’un sympathique Jacques Santi jailli des Chevaliers du Ciel alors en pleine diffusion ajoute à l’ensemble la touche amusante qui va bien. Par contre on regrettera la mise à mort inutile de Colin, absente du roman et insérée ici afin de susciter un effet facile.
Soyons clairs : nous aimons les Nanars. Leur folie chamarrée et leur premier degré absolu nous divertissent souvent franchement, à l’inverse des pâles et ternes navets. Mais en conclusion d’une saga de cinq opus, dont les trois premiers furent remarquables, nous étions en droit d’espérer un film de la même eau. Il y a un temps pour tout. Le plus triste demeure la réunion finalement très expéditive de Joffrey et Angélique, Les films les auront fait se retrouver bien plus rapidement que les romans, mais pour ensuite les maintenir séparés jusqu’au bout, un procédé aussi frustrant que trop prolongé.
Anecdotes :
En France, le film enregistra 1 780 555 entrées, ce qui le place à la vingt-deuxième place du box office 1968. Le trio de tête se compose cette année-là du Livre de la Jungle (14 695 741 entrées), du Gendarme se marie (6 828 626) et de Le Bon, la Brute et le Truand (6 319 405).
Le film demeure un triple production internationale, française, italienne et allemande. Colin Paturel est ici incarné par un acteur allemand Helmuth Schneider. Il est doublé par Mac Cassot, grand spécialiste de l’exercice, qui assura notamment la voix de Dumbledore dans les Harry Potter et celle de Bilbo le Hobbit dans les adaptations de Tolkien réalisées par Peter Jackson.
Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan furent tournés simultanément, afin d’alléger les coûts de production. L’action est donc également filmée à Sidi Bou Saïd, en Tunisie. Cette station balnéaire située entre Carthage et la Baie de Tunis, aux nombreuses demeures luxueuses de style arabo-musulman, fut très prisée dès le XIX e siècle. De nombreuses personnalités s’y rendirent sous l’influence du Baron d’Erlanger, grand orientaliste qui y construisit un palais, devenu celui du
D’autres sites tunisiens sont visibles, tel le ribat de Monastir (le palais du Sultan) ou l'amphithéâtre romain d'El Jem, où Angélique est fouettée.
Incarné par Aly Ben Ayed, importante figure du théâtre tunisien, Moulay Ismaïl ben Chérif fut le sultan alaouite du Maroc, de 1672 à 1727. Il est le fils du fondateur de cette dynastie existant encore aujourd’hui. Son long règne fut une période d’apogée pour la puissance marocaine, connaissant de nombreux succès militaires sur les ottomans installés à Alger et sur les Européens, même s’il échoue à reprendre Ceuta au Espagnols. Souvent comparé à louis XIV, il fit de Meknès sa capitale (ici désignée comme « Mikenez ») et y fit lui aussi bâtir un immense et luxueux palais, le Dâr-al-Makhzen.
L’érosion au box-office aidant, ainsi s’achèvent les aventures cinématographiques de la Marquise des Anges. Un temps envisagé, un sixième opus, Angélique la Rebelle (qui aurait correspondu au roman Angélique se révolte), est abandonné.
Dans les romans, Angélique parvient en France via l’enclave espagnole de Ceuta. Elle y fera face, dans des circonstances particulièrement tragiques, aux dragonnades menées contre les Protestants, l’une des grandes ombres du règne du Roi-Soleil. Après avoir gagné Bordeaux en compagnie d’autres révoltés, elle embarque à destination du Nouveau Monde, à bord du vaisseau du Rescator, en qui elle reconnaît enfin Joffrey de Peyrac. Réunis, Joffrey et Angélique connaîtront encore de nombreuses aventures et mésaventures au Canada français, avant de se voir réhabilités par Louis XIV.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
La Saga Angélique est en ligne !
Angélique, marquise des anges (1964) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-marquise-des-anges
Merveilleuse Angélique (1965) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/merveilleuse-angelique
Angélique et le Roy (1966) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-et-le-roy
Indomptable Angélique (1967) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/indomptable-angelique
Angélique et le Sultan (1968) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-et-le-sultan
Angélique, marquise des anges (1964) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-marquise-des-anges
Merveilleuse Angélique (1965) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/merveilleuse-angelique
Angélique et le Roy (1966) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-et-le-roy
Indomptable Angélique (1967) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/indomptable-angelique
Angélique et le Sultan (1968) :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/angelique-et-le-sultan
Invité- Invité
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Impec, merci !!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Le classement de la Saga Angélique par Estuaire44 est en ligne !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/classement
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/angelique/classement
Invité- Invité
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
La Marquise des Anges sur France 3 pour les Fêtes
http://www.leblogtvnews.com/2016/12/la-saga-angelique-marquise-des-anges-durant-5-apres-midi-sur-france-3.html
http://www.leblogtvnews.com/2016/12/la-saga-angelique-marquise-des-anges-durant-5-apres-midi-sur-france-3.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Décès d'Anne Golon, créatrice d'Angélique
http://www.lefigaro.fr/livres/2017/07/16/03005-20170716ARTFIG00045-anne-golon-mere-de-la-serie-angelique-est-morte.php
http://www.lefigaro.fr/livres/2017/07/16/03005-20170716ARTFIG00045-anne-golon-mere-de-la-serie-angelique-est-morte.php
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
95 ans quand même !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Philo a écrit:95 ans quand même !
Quand on est entré dans l'Histoire, les années ne comptent plus !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Je vais tâcher de relire les livres, je dois avoir le premier quelque part chez moi.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Le Secrets d'Histoire de ce soir est dédié à Moulay Ismaïl soit le Sultan de Miquenes dans le roman Angélique et le Sultan et les deux derniers films de la saga
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/secrets-d-histoire-f153965655
http://afrique.lepoint.fr/culture/docu-tele-france-2-secrets-d-histoire-au-maroc-sur-les-traces-du-sultan-moulay-ismail-19-07-2017-2144162_2256.php
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/secrets-d-histoire-f153965655
http://afrique.lepoint.fr/culture/docu-tele-france-2-secrets-d-histoire-au-maroc-sur-les-traces-du-sultan-moulay-ismail-19-07-2017-2144162_2256.php
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Incroyable mais vrai : elle a survécu même au Covid : Angélique, Marquise des Anges ce soir sur 6ter ! Je pense que l'on peut considérer cela comme le lancement officiel de la programmation estivale. Joffreeeeey !!!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Un été sans Angélique, c'est comme un été sans Louis de Funès ou un Noël sans Sissi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Saga "Angélique, Marquise des Anges"
Halalala, quels souvenirs cette série !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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