Vampires
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Re: Vampires
Petite histoire littéraire du vampire
Chapitre II : Le Fanu et Stocker (1871-1897)
En 1871, Joseph Sheridan Le Fanu (1814-1873) publie Carmilla.
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Chapitre II : Le Fanu et Stocker (1871-1897)
Tout au long du XIXè, de multiples récits mettent en scène le vampire sans faire preuve d'une inventivité folle (Gauthier, Dumas côté français) voire en tombant dans le complet contre-sens (Mérimée dans Lokis). En 1845, Alexis Tolstoï publie de son côté La Famille du vourdalak.
La fin du siècle est donc à la fois habitué à la figure du vampire littéraire mais pas tout à fait préparé au double coup de tonnerre qui survient.
La fin du siècle est donc à la fois habitué à la figure du vampire littéraire mais pas tout à fait préparé au double coup de tonnerre qui survient.
En 1871, Joseph Sheridan Le Fanu (1814-1873) publie Carmilla.
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Dans cette histoire, plusieurs originalités. La première, le vampire est une femme. La seconde, elle regrette son état. Le choix de sa victime est, par contre classique, puisqu'il s'agit d'une jeune femme, Laura, mais, du coup, cela devient nettement plus sulfureux puisque la dimension de séduction du vampire demeure. Si le style aujourd'hui désuet de Le Fanu, très emphatique, pourrait laisser croire à un public non averti qu'il s'agit d'une amitié un peu passionnée entre Carmilla et Laura, les contemporains, eux, ne s'y sont pas laissé tromper. N'oublions pas que nous sommes en pleine période victorienne ; un ordre moral puritain est tombé sur l'Angleterre. Ecrire un roman abordant l'homosexualité féminine était donc une certaine attaque contre la société anglaise. Détail : Le Fanu est Irlandais. En tout cas, avec Carmilla, il est le premier à lier vampirisme et lesbianisme. Le cinéma ne l'oubliera pas.
Vingt-cinq plus tard, un autre Irlandais, Abraham "Bram" Stocker (1847-1912) publie la Bible du vampirisme, Dracula (1897).Le roman relance complètement le vampirisme littéraire. Mieux ! Il fige, il cristallise la figure du vampire au point que, même encore aujourd'hui, il est difficile de s'en défaire. Le roman demeure le maître-étalon du genre et le principal pourvoyeur du cinéma et de la télévision. L'explication tient à ce que l'auteur a réussi à synthétiser diverses sources tout en s'abreuvant à toute la tradition. Il use d'abord de la forme épistolaire, forme plutôt désuète mais qui a un avantage narratif : tous les personnages parlent de Dracula sauf le vampire lui-même ! Cette absence crée une attirance. Ensuite, Stocker récupère la légende noire d'un personnage historique, Vlad III (1431-1476), prince de Valachie (aujourd'hui province roumaine) et non de Transylvanie. De son vivant, celui-ci était surnommé "L'Empaleur" pour sa propention à user de ce supplice atroce. Une fois mort (assassiné), il fut présenté comme un monstre. Enfin, Stocker parvient par son talent à créer un personnage à la fois séduisant (il accueille avec courtoisie Jonathan Harker et saura séduire Lucy Westenra) et monstrueux. Cette perfection explique la force et la persistance de cette figure litléraire.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Très intéressant § En ouillant dans les bibliothèques municipales on peut trouver plusieurs romans de Sheridan le Fanu publiés aux Nouvelles Editions Oswald, une maison d'édition française malheureusement disparue aujourd’hui, mais qui avait un catalogue formidable.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Dans leur série Docteur Who, Steven Moffat et Mark Gatiss ont déjà introduit des vampires (Les Vampires de Venise) mais aussi un Loup garou, une momie, une sirène, des fantômes, etc. Mais le soubassement purement SF du programme fait qu’il s(agit en fait à chaque fois d’Alien, d’où le risque permanent de devenir artificiel. J’espère qu’ils s’inspireront davantage de Sherlock, le format de cette série me semble plus porteur. Le modèle reste Jekyll, en 2007, où Steven Moffat avait déjà totalement intégré le personnage à la période contemporaine, sans rien lui enlever en force. Le résultat en était vraiment enthousiasmant. Je pense qu’il veut refaire la même opération avec Dracula.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Petite histoire littéraire du vampire
Chapitre III : Irrévérence et séduction
Chapitre III : Irrévérence et séduction
Franchissons allègrement les années pour arriver directement aux années 1970/1980 qui marquent une étape importante dans le vampirisme littéraire. Quelque part, le succès de Dracula a "gelé" le genre et il fallait le renouveler.
Une possibilité fut de jouer la carte de l'irrévérence ; insuffler de l'humour dans un thème plutôt porté sur la noirceur (tenter la parodie vampirique c'est risquer de se casser les dents). Un auteur notamment va y réussir : Fred Saberhagen (1930-2007). Auteur de science-fiction et de fantasy, il écrivit aussi le scénario du Dracula de Coppola (1992), quasiment l'adaptation ultime du roman.
Une possibilité fut de jouer la carte de l'irrévérence ; insuffler de l'humour dans un thème plutôt porté sur la noirceur (tenter la parodie vampirique c'est risquer de se casser les dents). Un auteur notamment va y réussir : Fred Saberhagen (1930-2007). Auteur de science-fiction et de fantasy, il écrivit aussi le scénario du Dracula de Coppola (1992), quasiment l'adaptation ultime du roman.
Il a aussi écrit des contes mettant en scène le comte Dracula, comme Le dossier Holmes/Dracula (1978) où la légende rencontre (très brièvement) la raison et surtout Un amour de Dracula (1980) qui revisite avec malice le roman: Mina devient la maîtresse du comte et l'auteur se moque de Bram Stocker !
Si Saberhagen a insufflé un peu de sang frais au mythe, Anne Rice a carrément procédé à une transfusion complète !
Lancées avec Entretien avec un vampire (1976), les Chroniques des vampires vont profondément renouveler le genre en jouant sur une corde nouvelle, la sensualité. Jamais les morts n'avaient été si...vivants ! Il y a de la couleur, de la chaleur chez Anne Rice. En outre, ses vampires se posent des questions existentielles. Il y a de l'amertume mais aussi de la fascination en eux : aucun mortel ne peut résister à l'idée de devenir immortel (voir le personnage de Daniel). Anne Rice donne à ses créatures une origine (l'Egypte ancienne) et les dote d'une mythologie cohérente : la "Grande Famille". Perceptible dès le premier tome, cette armature conceptuelle s'étoffe et se renforce dans les deux suivants : Lestat le vampire (1985) et La Reine des damnés (1988). La réussite d'Anne Rice est aussi d'avoir créé des personnages originaux dotés d'une réelle personnalité ; et surtout Lestat, un des plus grands "f...de m..." de l'histoire ! Sans foi ni loi, ne respectant rien ni personne et se fichant des hiérarchies (pourtant fortes dans son monde), cet aristocrate dépravé, personnage secondaire dans le premier volume (c'est Louis qui se raconte), devient le personnage principal du second et le moteur du troisième.
Anne Rice est une lecture indispensable pour qui se passionne ou s'intéresse simplement au vampire. Elle traite le thème avec sérieux mais également souplesse. Son écriture extrêmement sensuelle est particulièrement envoûtante.
Ecrites plus récemment, les Nouvelles chroniques des vampires n'apportent rien de fondamentalement nouveau.
Lancées avec Entretien avec un vampire (1976), les Chroniques des vampires vont profondément renouveler le genre en jouant sur une corde nouvelle, la sensualité. Jamais les morts n'avaient été si...vivants ! Il y a de la couleur, de la chaleur chez Anne Rice. En outre, ses vampires se posent des questions existentielles. Il y a de l'amertume mais aussi de la fascination en eux : aucun mortel ne peut résister à l'idée de devenir immortel (voir le personnage de Daniel). Anne Rice donne à ses créatures une origine (l'Egypte ancienne) et les dote d'une mythologie cohérente : la "Grande Famille". Perceptible dès le premier tome, cette armature conceptuelle s'étoffe et se renforce dans les deux suivants : Lestat le vampire (1985) et La Reine des damnés (1988). La réussite d'Anne Rice est aussi d'avoir créé des personnages originaux dotés d'une réelle personnalité ; et surtout Lestat, un des plus grands "f...de m..." de l'histoire ! Sans foi ni loi, ne respectant rien ni personne et se fichant des hiérarchies (pourtant fortes dans son monde), cet aristocrate dépravé, personnage secondaire dans le premier volume (c'est Louis qui se raconte), devient le personnage principal du second et le moteur du troisième.
Anne Rice est une lecture indispensable pour qui se passionne ou s'intéresse simplement au vampire. Elle traite le thème avec sérieux mais également souplesse. Son écriture extrêmement sensuelle est particulièrement envoûtante.
Ecrites plus récemment, les Nouvelles chroniques des vampires n'apportent rien de fondamentalement nouveau.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Tout à fait d'accord, Anne Rice fait vraiment partie des auteurs incontournables. Rumeurs actuelles de reprise du rôle de Lestat par Tom Cruise dans la série télé à venir
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Petite histoire littéraire du vampire
Chapitre IV : Salem et le crépuscule du vampire littéraire
Chapitre IV : Salem et le crépuscule du vampire littéraire
A la même époque qu'Anne Rice est paru Salem, de Stephen King (1975).
L'usage du vampire par le maître de l'horreur est à la fois classique et révolutionnaire. Classique dans le personnage du Maître qui ressemble physiquement au comte Dracula du roman (et à Nosferatu aussi). Son objectif est d'ailleurs le même ! Sa façon de procéder est également habituelle. Mais le roman devient révolutionnaire par l'écriture de Stephen King. D'abord, il passe beaucoup de temps à planter son décor, poser ses personnages et les faire vivre. Il nous fait ainsi entrer dans la vie quotidienne de Jerusalem'Lot, petite ville tranquille du Maine. C'est seulement après, alors que le lecteur a éprouvé de la sympathie pour ces personnes (notamment un jeune couple), que l'auteur fait apparaître les premiers vampires. Il le fait très progressivement avec la tranquillité d'une marée montante. Là où est la rupture avec Stocker, c'est que les héros qui prennent conscience du Mal rongeant la ville, ne sont pas vraiment des héros et que leurs efforts aussi acharnés que vains, ont la grandeur de la tragédie. Et ils le savent. Par son écriture et son cadre moderne, ce roman réussit un tour de force dans le monde galvaudé des livres horrifiques : il flanque la frousse !
Après une éclipse, le vampirisme refait surface avec la tétralogie de Stephenie Meyers, Twilight (2005-2008).
L'histoire est d'une simplicité biblique : la jeune Isabella "Bella" Swann rencontre Edward Cullen, beau pâle ténébreux. Elle en tombe amoureuse mais découvre que c'est un vampire. Les critiques (dont Stephen King)ont été aussi nombreuses que le succès public a été indéniable. Stephenie Meyers connaît le vampire puisque ses créatures respectent les grandes lignes de la "Bible" qu'est Dracula, y compris ne pas craindre la lumière. Ce qui est à la fois intéressant et un peu consternant, c'est que ce roman, comme autrefois les romans "gothiques" entre 1764 et 1824, a lancé toute une vogue de "romans d'horreur à l'eau de rose" qu'on a baptisé "bit lit soit "littérature mordante" (pour to bite, mordre et lit pour littérature). Curieusement, comme les auteurs de cette première vogue, ce sont principalement des femmes qui écrivent mais qui écrivent des romans médiocres. La bit lit est écrite par des femmes mais nullement féministe. Elle met tout le temps en scène une héroïne confrontée au surnaturel "et aux tracas de la vie quotidienne" (Wikipédia)...sans que l'on puisse dire lequel est le pire ! Un exemple parmi tant d'autre, Vampire Academy (6 volumes, 2010-2012).
Généralement, quand un genre entre dans le pastiche, c'est qu'il est en fin de vie mais le vampire est immortel. Il reviendra certainement !
Fin de cette petite histoire littéraire. J'espère qu'elle vous aura plu.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Très intéressant à lire, merci camarade !
Je confirmer que Salem fait partie des King particulièrement efficaces du point de vue épouvante !
Je confirmer que Salem fait partie des King particulièrement efficaces du point de vue épouvante !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Un grandiose jeu de chasse aux Vampires : Daemon Summoner
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Addendum à Salem :
Dans l'édition sur laquelle je me suis appuyé pour mon analyse (JC Lattès), il y a deux suppléments intéressants que je voulais vous faire partager.
1) un journal se déroulant en 1850 et parlant d'un ouvrage maudit, De Vermiis Mysteris. Pour le coup, toute l'histoire fait penser à l'œuvre de Lovecraft (sujet, style, chute). L'ouvrage maudit en question est d'ailleurs cité par l'auteur de Providence.
2) plus intéressant encore, des "scènes coupées" et, à les lire, on apprécie plus encore le talent de Stephen King car il a eu pleinement raison de ne pas les conserver. Elles rendaient le récit plus explicite, mettaient davantage en avant les rats (un personnage se fait carrément dévorer par eux) et aussi les vampires. Elles coupées, le roman se fait plus implicite et c'est dans le doute qu'il rend possible que s'insinue l'horreur et c'est qui la rend plus forte.
1) un journal se déroulant en 1850 et parlant d'un ouvrage maudit, De Vermiis Mysteris. Pour le coup, toute l'histoire fait penser à l'œuvre de Lovecraft (sujet, style, chute). L'ouvrage maudit en question est d'ailleurs cité par l'auteur de Providence.
2) plus intéressant encore, des "scènes coupées" et, à les lire, on apprécie plus encore le talent de Stephen King car il a eu pleinement raison de ne pas les conserver. Elles rendaient le récit plus explicite, mettaient davantage en avant les rats (un personnage se fait carrément dévorer par eux) et aussi les vampires. Elles coupées, le roman se fait plus implicite et c'est dans le doute qu'il rend possible que s'insinue l'horreur et c'est qui la rend plus forte.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Je connaissais pas ces passages coupés, c'est intéressant !
Dans le dernier blow up sur Arte
Dans le dernier blow up sur Arte
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Remarquable analyse, très "défense et illustration" du film de Coppola ! Sans doute la meilleure adaptation et la dernière ! Après ça, adapter Stocker est quasi-impossible et pour un moment probablement !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Très prometteur en effet ! Lestat est de fait le héros majeur ; reste à lui trouver un interprète.
Juste un détail : le journaliste écrit que Stuart Townsend jouait le rôle du vampire (avec un V majuscule) mais, ce sont tous des vampires !
Juste un détail : le journaliste écrit que Stuart Townsend jouait le rôle du vampire (avec un V majuscule) mais, ce sont tous des vampires !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Lors d'une émission à la BBC, Steven Moffat et Mark Gatiss viennent d'indiquer que, sur le style, leur Dracula s'approchera de Sherlock. Par contre le personnage ne sera pas modernisé et demeurera bien dans son époque classique. Pour l'instant le projet consiste en trois téléfilms de 90 min, mais il ne débute qu'à peine. La diffusion ne devrait prendre place qu'en 2020, voire 2021.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
ça va être long d'attendre mais c'est vraiment tentant et le fait de vouloir préserver le vampire dans son jus gothique me met de très bonne humeur !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Dracula n°1, c'est logique.
Pas trop déçu que Spike devance Angel ?
Je ne connais pas les autres (sauf Lestat, mais dans les romans)
Pas trop déçu que Spike devance Angel ?
Je ne connais pas les autres (sauf Lestat, mais dans les romans)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Même si je n'en pense pas moins, dans la période tardive de la série Angel, Spike et Angel se sont affrontés sans (quasiment) aucune retenue et je ne peux que constater que Spike est sorti vainqueur de cette confrontation. Donc, bon, c'est canon, même si je pense que la psychologie des personnages a été avantage déterminante que leur pouvoirs.
Je suis par contre assez surpris de l'absence des vampires de Twilight, on pense ce que l'on veut de cette œuvre vomitive, mais leur gamme de pouvoirs était assez impressionnante en soi.
Mon plus grand souci avec ce classement reste l'absence totale des Vampires issus du Jeu de rôles, alors que l'on y trouve des Vampires surpuissants et éléments centraux de leurs univers. Comme le Comte Strahd von Zarovich pour Ravenloft, le mythique module d'épouvante gothique de D&D, François Villon, le Prince de Paris dans Vampires : La Mascarade, ou encore Vlad Von Carstein et la Reine Neferata de Lahmia pour Warhammer.
Je suis par contre assez surpris de l'absence des vampires de Twilight, on pense ce que l'on veut de cette œuvre vomitive, mais leur gamme de pouvoirs était assez impressionnante en soi.
Mon plus grand souci avec ce classement reste l'absence totale des Vampires issus du Jeu de rôles, alors que l'on y trouve des Vampires surpuissants et éléments centraux de leurs univers. Comme le Comte Strahd von Zarovich pour Ravenloft, le mythique module d'épouvante gothique de D&D, François Villon, le Prince de Paris dans Vampires : La Mascarade, ou encore Vlad Von Carstein et la Reine Neferata de Lahmia pour Warhammer.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Vampires
Estuaire44 a écrit:
Je suis par contre assez surpris de l'absence des vampires de Twilight, on pense ce que l'on veut de cette œuvre vomitive, mais leur gamme de pouvoirs était assez impressionnante en soi.
Mon plus grand souci avec ce classement reste l'absence totale des Vampires issus du Jeu de rôles, alors que l'on y trouve des Vampires surpuissants et éléments centraux de leurs univers. Comme le Comte Strahd von Zarovich pour Ravenloft, le mythique module d'épouvante gothique de D&D, François Villon, le Prince de Paris dans Vampires : La Mascarade, ou encore Vlad Von Carstein et la Reine Neferata de Lahmia pour Warhammer.
Sur Twilight, j'avoue que sur les deux premiers opus, les pouvoirs des vampires ne m'ont pas sauté aux yeux. De mémoire, c'était assez traditionnel.
Je n'y connais rien en matière de jeux de rôles mais je relève dans cette liste ce nom qui résonne à mes oreilles: "von Carstein". Dans le roman Carmilla, le véritable nom de cette vampiresse est Mircella Karnstein. Sûrement pas une coïncidence.
Je n'y connais rien en matière de jeux de rôles mais je relève dans cette liste ce nom qui résonne à mes oreilles: "von Carstein". Dans le roman Carmilla, le véritable nom de cette vampiresse est Mircella Karnstein. Sûrement pas une coïncidence.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Dans Twilight le Soleil ne les brûle pas, ils "scintillent". De plus chacun a un pouvoir particulier : télépathie, divination, électrocution, illusionnisme, supporter Bella plus de trois minutes... Pas mal.
Effectivement, sans doute pas une coïncidence pour Mircella !
Effectivement, sans doute pas une coïncidence pour Mircella !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
J'ai encore beaucoup à apprendre sur les vampires car je n'en connais pratiquement aucune dans le classement Mary-Sue ! Je découvre qu'un film ou une série existe sur Carmilla. Après avoir été longtemps éclipsée par Dracula, la vampiresse qui préfère les femmes sort de l'oubli. Je suis d'accord de remonter Claudia.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Vampires
Vampire vous avez dit vampire est un film à réévaluer. Je parle bien sûr de la première version avec Roddy MacDowall et Chris Sarandon dans le rôle du vampire. Ici, le vampire n'est pas synonyme de mort mais bien symbole de la découverte du péché originel, de la sexualité pour une jeune fille. ça m'avait complètement échappé (du moins au niveau conscient) lorsque je l'ai vu en 1987 mais la vision récente du film rend très claire cette volonté des auteurs et c'est très réussi, notamment lors de la scène de séduction en boîte de nuit.
Je ne me souviens plus trop de la suite où cette fois-ci il s'agit d'une femme vampire. Je me rappelle avoir moins apprécié. Sans doute que le sous texte sexuel était moins présent...
Le trailer en vostfr
Ah oui, dans un autre genre, je vous conseille Byzantium (2012) qui est une variation très originale sur le mythe du vampire, ses origines et sa malédiction. Vraiment à découvrir surtout quand les 2 femmes vampires (mère et fille) sont jouées par Gemma Arterton et Saoirse Ronan.
Je ne me souviens plus trop de la suite où cette fois-ci il s'agit d'une femme vampire. Je me rappelle avoir moins apprécié. Sans doute que le sous texte sexuel était moins présent...
Le trailer en vostfr
Ah oui, dans un autre genre, je vous conseille Byzantium (2012) qui est une variation très originale sur le mythe du vampire, ses origines et sa malédiction. Vraiment à découvrir surtout quand les 2 femmes vampires (mère et fille) sont jouées par Gemma Arterton et Saoirse Ronan.
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