Festival Femmixité
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Le CAFÉ Avengers (Ouvert sous modération)
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
Je vis un véritable marathon en ce moment avec la préparation de la 5e édition Je n'ai même pas mis la programmation sur ce topic.
Dates: 27,28,29 mars 2020
Adresse: l'Aiguillage, 19 rue des Frigos 75013 Paris.
Le thème cette année "Travail, pouvoir...et femmes"
Vendredi 27 mars
Expositions plasticiennes à partir de 18h
19h: Citoyennes,veuillez être leurs égales. Il est temps ! Escape Game autour des discours de femmes politiques. COMPLET
Samedi 28 mars
16h: Agora " Le Genre Féminin dans l'espace travail: quel constat ? quelle évolution ?
Intervenantes:
-Claudette Lovencin, auto entrepreneuse et co fondatrice de FEMPO.
-Christelle Avril,sociologue
-Armelle Le Bras-Chopard,politologue
20h:Concert de Angele Osinski
Dimanche 29 mars
16h:Théâtre forum par Le Jeunes Font Société de la compagnie À l'Affut
18h:Pot de Clôture
Nous avons lancé une campagne Leetchi afin de retomber sur nos pieds. Il y a bien sûr des contreparties sympas. Si vous souhaitez nous donner un coup de pouce financier,cliquez sur le lien. Sinon si vous pouvez partager le lien auprès de votre entourage ça serait super gentil.
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Dates: 27,28,29 mars 2020
Adresse: l'Aiguillage, 19 rue des Frigos 75013 Paris.
Le thème cette année "Travail, pouvoir...et femmes"
Vendredi 27 mars
Expositions plasticiennes à partir de 18h
19h: Citoyennes,veuillez être leurs égales. Il est temps ! Escape Game autour des discours de femmes politiques. COMPLET
Samedi 28 mars
16h: Agora " Le Genre Féminin dans l'espace travail: quel constat ? quelle évolution ?
Intervenantes:
-Claudette Lovencin, auto entrepreneuse et co fondatrice de FEMPO.
-Christelle Avril,sociologue
-Armelle Le Bras-Chopard,politologue
20h:Concert de Angele Osinski
Dimanche 29 mars
16h:Théâtre forum par Le Jeunes Font Société de la compagnie À l'Affut
18h:Pot de Clôture
Nous avons lancé une campagne Leetchi afin de retomber sur nos pieds. Il y a bien sûr des contreparties sympas. Si vous souhaitez nous donner un coup de pouce financier,cliquez sur le lien. Sinon si vous pouvez partager le lien auprès de votre entourage ça serait super gentil.
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Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44- Empereur
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
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Re: Festival Femmixité
Robert Pattinson, le Batman emo, a toutes ses chances.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
C'est très beau et touchant.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
Amusant, mais aussi triste
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
C'est malheureusement vieux comme le cinéma, à quelques rares exceptions près.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
En faisant des recherches, je suis tombé sur cet article paru dans le Journal (un quotidien disparu) le 7 février 1905.
Si on est positif, on dira qu'on a quand même fait des progrès sur le chapitre des droits des femmes et sur la manière d'en parler.
Si on est moins positif, on notera que certains arguments sonnent curieusement aux oreilles, comme si on les avait déjà entendu et plutôt récemment.
L'Egalité féminine dans le Travail
L'Exposition de la Femme, que Le Journal a organisée avec une réussite complète, attire, naturellement l'attention sur les questions féministes. Des conférences instructives ont été préparées pour offrir aux réflexions de tous les problèmes que suscitent la situation présente de la femme et son devenir. Parmi ces problèmes il n'en est pas de plus important que celui touchant son activité économique. Partout la femme se plaint de l'insuffisance de son salaire et de l'étroitesse de la porte par où elle peut accéder aux emplois un peu rémunérateurs. Elle réclame avec des arguments qui sollicitent un examen prochain et impartial l'égalité vis-à-vis de l'homme pour le travail. Or il me paraît intéressant de rechercher si cette égalité qu'elle demande à généraliser existe d'abord; dans son propre sexe. Nous naissons et nous nous formons dans des conditions qui créent et développent parmi nous les inégalités les plus frappantes. L'émotif qui appréhende le contact des autres et l'audacieux indifférent aux blessures morales, l'individu robuste d'une musculature ferme et le malingre toujours en enfantement d'un malaise, enfin l'intelligent et l'imbécile sont des êtres tout à fait dissemblables, pour lesquels le principe de l'égalité sociale est de pure étiquette et qu'il est malaisé d'handicaper équitablement pour la course économique.
Mais encore l'élément passionnel type, le sentiment sexuel, qui tend à perturber tous les autres, ne vient-il d'ordinaire tenir chez les hommes aucun rôle saisis sable. Dans certains milieux où les femmes sont mêlées ou se mêlent à la direction des sujets, il arrive parfois que leurs préférences ajoutent une charge au poids de certains mérites. Cependant ses viciations de la mesure ne s'observent pas dans le travail des ouvriers, qui ne sont guère en contact de subordination ou de courtoisie qu'avec des chefs masculins. Pour les femmes, la situation est tout autre. Dès qu'elles travaillent, elles sont ordinairement sous la direction des hommes et de cela il résulte un élément de perturbation, plus ou moins manifeste selon les personnes, d'idée plutôt que de fait, mais ayant une force réelle. Il n'est pas inutile d'examiner dans ses conditions cet élément. L'homme est instinctivement porté à plaire— même en dehors de toute préoccupation plus éloignée — à la femme, qui lui plaira à lui-même. Dans le monde, et sur un pied d'égalité, il le lui témoignera en s'occupant d'elle, en lui marquant le plaisir qu'il prend à sa conversation, en dépendant ses opinions, en s'empressant davantage à remplir les mille actes du servage volontaire de la galanterie. Et ce sentiment, n'est en somme que la traduction de l'instinct entretenu chez tous par l'éducation. On apprend dans les familles les plus vertueuses, aux garçons à être aimables et prévenants envers les femmes, règle que les adolescents comprennent comme s'appliquant surtout aux jeunes personnes qui leur sont agréables.
Aussi plus tard, la situation de l'homme sera plus embarrassée s'il est le supérieur de la femme qui lui est sympathique et qu'il soit dans l'obligation de la diriger, de la gronder, de la punir. Il peut arriver que son sentiment ne se manifeste que par plus d'indulgence ; mais il est bien des occasions où une préférence, même la plus secrète, se trahit d'une manière plus positive dans la répartition du travail, par un choix pour un emploi, par la distribution d'une récompense. Il est donc à craindre que les plus jolies aient plus de chances de plaire et par conséquent soient favorisées, dans une mesure petite ou grande. En fait l'homme placé dans cette situation arrive d'ordinaire plus aisément qu'il ne semble à savoir se montrer tout à fait inaccessible à ce sentiment étranger à celui de sa fonction ; et il est constant que ceux qui, par leur vie ou leurs fonctions antérieures, ont été en contact avec un plus grand nombre de femmes sont plus impartiaux, étant plus expérimentés et ayant aussi un sentiment plus éprouvé. En cela, les médecins ont une supériorité réelle ; sans être écartés Ses inclinations de leur sexe, ils échappent mieux à leurs surprises.
En pratique il faut admettre qu'une certaine partialité peut être parfois relevée chez les chefs d'un personnel féminin. Encore faut-il noter que cette partialité s'exerce aussi, par une réaction toute logique, en faveur des moins avantagées par la nature. Il arrive qu'un chef, sollicité de prendre une décision entre lieux femmes tout à fait dissemblables par leurs qualités physiques, sera poussé à donner satisfaction à la moins favorisée, justement pour ne pas paraître se laisser conduire par un argument irrationnel. Or la faute d'équité, est dans ce cas tout aussi certaine. Il est des femmes qui connaissent bien ce sentiment de réaction des hommes, et que, lorsqu'elles se trouvent dans une situation inférieure, naturellement ou par suite de l'âge, font état de leur position pour réclamer un avantage sur leurs concurrentes et l'obtiennent. Des habiles ont pu profiter ainsi de leur défaut de charmes comme d'autres die leurs agréments, avec autant de succès. Il se passe là en somme ce qu'on observe dans les deux sexes quand uni individu joue d'une infirmité pour se faire donner quelque avantage ou quelque privilège. Je me rappelle un condisciple qui, chaque fois qu'il prenait part à un concours faisait répandre le bruit qu'il crachait le sang. Quand il arrivait devant le jury, il toussait lamentablement. On avait pitié de lui et ses épreuves étaient toujours surcotées. Il a pu de la sorte arriver à battre plusieurs de ses camarades plus intelligents et mieux préparés que lui ; et dans sa santé mystérieuse il a mené une carrière fortunée et déjà d'une certaine durée. De même des femmes peu favorisées par la nature ont su adroitement tirer parti de leur désavantage physique.
Mais dans les deux cas, qui procèdent directement ou indirectement du même' sentiment, que la partialité aille aux plus jolies ou aux plus laides, l'égalité est toujours violée au détriment de la masse qui représente les sujets indifférents. Cette cause générale d'inégalité est connue de toutes les femmes qui, loin de la faire disparaître, cherchent au contraire, tant qu'elles en ont le moyen, à s'en servir dans la lutte économique, quitte plus tard à devenir les victimes des agissements de plus jeunes. Ce qui fait en somme la force et la misère de la femme dans le travail, c'est qu'elle est, pour l'homme dont elle dépend au cours de son activité, un objet de désir. Flatteuse et humiliante situation! La femme, vis-à-vis du mâle, est un peu dans la situation d'un objet de consommation par rapport au consommateur. Elle l'attire dans la mesure où elle a des qualités qui flattent le palais, de l'autre ; mais elle l'attire souvent sans le désirer. Et c'est alors pour elle une dure situation que d'inspirer des sentiments qu'elle ne partage pas et qui - selon sa manière de réagir - vont peut- être déterminer son succès ou son échec. Dans des milieux peu cultivés la poursuite de l'homme est la plus pénible tracasserie qu'ait à endurer la femme. Un de mes amis, qui dans une grande industrie a la direction générale de petits postes tenus par des femmes au centre d'un personnel masculin, me faisait part un jour de ses doléances à ce sujet. Si le plus modeste des hommes de peine a jeté les yeux sur la titulaire de l'office, il emploiera — pour la faire capituler - mille vexations, qui rappelleront à la femme quelle tentation elle a fait naître. Et souvent il n'est, qu'un moyen pour la femme de se sauver de cette situation injuste, que son agrément a seul provoquée, c'est de demander à quitter un poste où ses habitudes, ses goûts, ses intérêts l'attachaient avec force.
Je livre ces quelques idées à la méditation des femmes qui demandent à être — dans leur activité de travailleuses — assimilées aux hommes dans tous leurs droits et je leur dis : comment comptez-vous réaliser l'égalité parmi vous?
Docteur TOULOUSE
Si on est positif, on dira qu'on a quand même fait des progrès sur le chapitre des droits des femmes et sur la manière d'en parler.
Si on est moins positif, on notera que certains arguments sonnent curieusement aux oreilles, comme si on les avait déjà entendu et plutôt récemment.
L'Egalité féminine dans le Travail
L'Exposition de la Femme, que Le Journal a organisée avec une réussite complète, attire, naturellement l'attention sur les questions féministes. Des conférences instructives ont été préparées pour offrir aux réflexions de tous les problèmes que suscitent la situation présente de la femme et son devenir. Parmi ces problèmes il n'en est pas de plus important que celui touchant son activité économique. Partout la femme se plaint de l'insuffisance de son salaire et de l'étroitesse de la porte par où elle peut accéder aux emplois un peu rémunérateurs. Elle réclame avec des arguments qui sollicitent un examen prochain et impartial l'égalité vis-à-vis de l'homme pour le travail. Or il me paraît intéressant de rechercher si cette égalité qu'elle demande à généraliser existe d'abord; dans son propre sexe. Nous naissons et nous nous formons dans des conditions qui créent et développent parmi nous les inégalités les plus frappantes. L'émotif qui appréhende le contact des autres et l'audacieux indifférent aux blessures morales, l'individu robuste d'une musculature ferme et le malingre toujours en enfantement d'un malaise, enfin l'intelligent et l'imbécile sont des êtres tout à fait dissemblables, pour lesquels le principe de l'égalité sociale est de pure étiquette et qu'il est malaisé d'handicaper équitablement pour la course économique.
Mais encore l'élément passionnel type, le sentiment sexuel, qui tend à perturber tous les autres, ne vient-il d'ordinaire tenir chez les hommes aucun rôle saisis sable. Dans certains milieux où les femmes sont mêlées ou se mêlent à la direction des sujets, il arrive parfois que leurs préférences ajoutent une charge au poids de certains mérites. Cependant ses viciations de la mesure ne s'observent pas dans le travail des ouvriers, qui ne sont guère en contact de subordination ou de courtoisie qu'avec des chefs masculins. Pour les femmes, la situation est tout autre. Dès qu'elles travaillent, elles sont ordinairement sous la direction des hommes et de cela il résulte un élément de perturbation, plus ou moins manifeste selon les personnes, d'idée plutôt que de fait, mais ayant une force réelle. Il n'est pas inutile d'examiner dans ses conditions cet élément. L'homme est instinctivement porté à plaire— même en dehors de toute préoccupation plus éloignée — à la femme, qui lui plaira à lui-même. Dans le monde, et sur un pied d'égalité, il le lui témoignera en s'occupant d'elle, en lui marquant le plaisir qu'il prend à sa conversation, en dépendant ses opinions, en s'empressant davantage à remplir les mille actes du servage volontaire de la galanterie. Et ce sentiment, n'est en somme que la traduction de l'instinct entretenu chez tous par l'éducation. On apprend dans les familles les plus vertueuses, aux garçons à être aimables et prévenants envers les femmes, règle que les adolescents comprennent comme s'appliquant surtout aux jeunes personnes qui leur sont agréables.
Aussi plus tard, la situation de l'homme sera plus embarrassée s'il est le supérieur de la femme qui lui est sympathique et qu'il soit dans l'obligation de la diriger, de la gronder, de la punir. Il peut arriver que son sentiment ne se manifeste que par plus d'indulgence ; mais il est bien des occasions où une préférence, même la plus secrète, se trahit d'une manière plus positive dans la répartition du travail, par un choix pour un emploi, par la distribution d'une récompense. Il est donc à craindre que les plus jolies aient plus de chances de plaire et par conséquent soient favorisées, dans une mesure petite ou grande. En fait l'homme placé dans cette situation arrive d'ordinaire plus aisément qu'il ne semble à savoir se montrer tout à fait inaccessible à ce sentiment étranger à celui de sa fonction ; et il est constant que ceux qui, par leur vie ou leurs fonctions antérieures, ont été en contact avec un plus grand nombre de femmes sont plus impartiaux, étant plus expérimentés et ayant aussi un sentiment plus éprouvé. En cela, les médecins ont une supériorité réelle ; sans être écartés Ses inclinations de leur sexe, ils échappent mieux à leurs surprises.
En pratique il faut admettre qu'une certaine partialité peut être parfois relevée chez les chefs d'un personnel féminin. Encore faut-il noter que cette partialité s'exerce aussi, par une réaction toute logique, en faveur des moins avantagées par la nature. Il arrive qu'un chef, sollicité de prendre une décision entre lieux femmes tout à fait dissemblables par leurs qualités physiques, sera poussé à donner satisfaction à la moins favorisée, justement pour ne pas paraître se laisser conduire par un argument irrationnel. Or la faute d'équité, est dans ce cas tout aussi certaine. Il est des femmes qui connaissent bien ce sentiment de réaction des hommes, et que, lorsqu'elles se trouvent dans une situation inférieure, naturellement ou par suite de l'âge, font état de leur position pour réclamer un avantage sur leurs concurrentes et l'obtiennent. Des habiles ont pu profiter ainsi de leur défaut de charmes comme d'autres die leurs agréments, avec autant de succès. Il se passe là en somme ce qu'on observe dans les deux sexes quand uni individu joue d'une infirmité pour se faire donner quelque avantage ou quelque privilège. Je me rappelle un condisciple qui, chaque fois qu'il prenait part à un concours faisait répandre le bruit qu'il crachait le sang. Quand il arrivait devant le jury, il toussait lamentablement. On avait pitié de lui et ses épreuves étaient toujours surcotées. Il a pu de la sorte arriver à battre plusieurs de ses camarades plus intelligents et mieux préparés que lui ; et dans sa santé mystérieuse il a mené une carrière fortunée et déjà d'une certaine durée. De même des femmes peu favorisées par la nature ont su adroitement tirer parti de leur désavantage physique.
Mais dans les deux cas, qui procèdent directement ou indirectement du même' sentiment, que la partialité aille aux plus jolies ou aux plus laides, l'égalité est toujours violée au détriment de la masse qui représente les sujets indifférents. Cette cause générale d'inégalité est connue de toutes les femmes qui, loin de la faire disparaître, cherchent au contraire, tant qu'elles en ont le moyen, à s'en servir dans la lutte économique, quitte plus tard à devenir les victimes des agissements de plus jeunes. Ce qui fait en somme la force et la misère de la femme dans le travail, c'est qu'elle est, pour l'homme dont elle dépend au cours de son activité, un objet de désir. Flatteuse et humiliante situation! La femme, vis-à-vis du mâle, est un peu dans la situation d'un objet de consommation par rapport au consommateur. Elle l'attire dans la mesure où elle a des qualités qui flattent le palais, de l'autre ; mais elle l'attire souvent sans le désirer. Et c'est alors pour elle une dure situation que d'inspirer des sentiments qu'elle ne partage pas et qui - selon sa manière de réagir - vont peut- être déterminer son succès ou son échec. Dans des milieux peu cultivés la poursuite de l'homme est la plus pénible tracasserie qu'ait à endurer la femme. Un de mes amis, qui dans une grande industrie a la direction générale de petits postes tenus par des femmes au centre d'un personnel masculin, me faisait part un jour de ses doléances à ce sujet. Si le plus modeste des hommes de peine a jeté les yeux sur la titulaire de l'office, il emploiera — pour la faire capituler - mille vexations, qui rappelleront à la femme quelle tentation elle a fait naître. Et souvent il n'est, qu'un moyen pour la femme de se sauver de cette situation injuste, que son agrément a seul provoquée, c'est de demander à quitter un poste où ses habitudes, ses goûts, ses intérêts l'attachaient avec force.
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Festival Femmixité
Cinéma, Super héroïnes et violence féminine
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