Saga "Tim Burton"

Estuaire44 a écrit:A propos du Batman de Burton

https://www.franceinter.fr/emissions/blockbusters/blockbusters-du-lundi-26-juillet-2021

Un chef-d'œuvre ! Ou plutôt DES chefs-d'œuvre.

Pourquoi avoir choisi Mickael Keaton pour jouer Batman ? Parce que Robert Pattinson n'était pas disponible en 1989.

La vraie raison :

https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/3109547-20210828-tim-burton-explique-pourquoi-michael-keaton-batman-evidence?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Elle a mis ses habits de Dimanche !

Burton avait des désaccords sur le costume de Batman :

https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/3305451-20220612-tim-burton-fan-ajout-tetons-costume-batman?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Oui, c'est fidèle à l'original. après est-ce que le public recherchera la fidélité ou la griffe Burton, il faudra voir. Un duo Mercredi Addams et Daria Morgendorffer, la Gothique et la Punk, ce serait un bon crossover. Coup de cœur personnel pour Morticia, quel personnage inépuisable.

Mercredi est bien une "création" de Tim Burton :

https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/3338659-20220818-mercredi-reboot-famille-addams-film-huit-heures-tim-burton-apres-producteurs?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Elle a la situation bien en main !

Mon héros !

Déjà, dans le final de Dumbo, ce parc d'attraction qui brûle, je le voyais bien comme visant Disney.

Critique très positive de Mercredi :

https://www.20minutes.fr/serie/4011284-20221123-mercredi-teen-show-gothique-100-burtonien?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Mercredi fait un carton !

http://braindamaged.fr/30/11/2022/netflix-mercredi-bat-le-record-dheures-de-visionnage-de-stranger-things/

Elle pourra revenir jeudi (pardon, j'ai craqué. C'est honteux)

Je viens de finir Mercredi (Melina en langue espagnole) et de passer un excellent moment… mais pas sans formuler quelques réserves. La série tient ses promesses concernant les atouts vantés par sa promo. Jenna Ortega s’avère aussi géniale qu’annoncée, incarnant à merveille cette version vraiment très à la Daria Morgendorffer de Mercredi, de bout en bout servie par les dialogues acides qui vont bien. Le Mépris comme art de vivre. Le seul relatif regret demeure un age de l’actrice manifestement supérieur à celui du personnage, on s’en rend d’autant plus compte que tout un épisode se voit consacré au seizième anniversaire de Mercredi. Mais on s’y habitue vite et c’est de toutes manières une situation très fréquente dans les productions Teen.

Omniprésente, Jenna porte la série sur ses épaules mais néanmoins l’excellence du cast permet d’apprécier la plupart des personnages secondaires, notamment Emma Myers, irrésistible en Enid, la Brittany locale (c’est à dire un personnage particulièrement attachant que j’aime beaucoup). Le vrai coup de cœur demeure néanmoins la Chose, co-star du programme et Catherine Zeta-Jones, qui ne figure réellement que dans deux épisodes et parvient néanmoins à composer une irrésistible Morticia Addams, à la hauteur de ses illustres devancières. Grand numéro ! Et puis… Bref, on m’aura compris. Les différentes figures de la Famille Addams se voient représentées de manière idoine, avec une légère et bienvenue insertion d’éléments culturels latinos (rien d’invasif).

On se réjouit «également que la présence de Tim Burton aille au-delà de la simple attraction publicitaire, on retrouve bien ici son esthétique, notamment dans les décors, le design et un monstre en images de synthèse, particulièrement réussi (cela vaut aussi pour les épisodes qu’il ne réalise pas). L’animation de la Chose (« Dedos ») constitue aussi une remarquable performance, apportant humour et émotion à la série, en sus d’une épouvante de type Halloween. Globalement Webnesday bénéficie d’ailleurs d’un budget prestigieux, la découvrir après The Winchesters s’avère davantage cruel que le scénario. Avouons toutefois qu’il s’agit d’une œuvre de compromis, tout ceci demeure très grand public, on refuse aussi bien le Gore que toute véritable et troublante étrangeté. Pour s’en tenir à Netflix et à une autre série issue d’un Comics de l’Imaginaire, on se situe très prés des Nouvelles aventures de Sabrina, aussi bien esthétiquement que narrativement.

Tout contribue à cette relative normalisation, notamment le passage à l’âge adolescent de Mercredi, qui concrètement, revient à agglomérer à Webnesday nombre de clichés Teen et Netflix (oui, on a un triangle amoureux, checked). Significativement, les passages les plus hardcore comme on aime sont les flashbacks nous faisant retrouver l’enfance de l’héroïne, et sa sombre pureté originelle. Hélas ils résultent trop peu nombreux. La succession de meurtres, d’énigmes et de péripéties composant l’intrigue relèvent du vu et revu, avec une causticité sociale moindre que celle des films. Là aussi on retrouve du Sabrina, cette série s’avérant d’ailleurs plus transgressive et audacieuse que Webnesday vis-à-vis de sa sitcom de référence. L’enquête s’articule de manière efficace, mais les visions de Mercredi (passé, mais aussi futur !) deviennent une béquille scénaristique toujours plus outrée.

Certes on peut ici s’amuser à retrouver de nombreuses influences, dont Lovecraft pour le Modèle de Pickman. Mais si la série se place explicitement sous le signe de Poe, celle qui domine toutes les autres est bien Harry Potter. Je ne me lance pas dans une liste fastidieuse, mais trop souvent on se situe dans ce qui s’assimile à de la copie conforme, parfois même superficielle. Ainsi l’une des quatre Maisons de Nevermore se compose de Vampires, un sujet jamais réellement traité. On s’étonne aussi qu’aucune psychose ne s’installe dans le village voisin, avec tous ces meurtres abominables. Surtout, les auteurs n’abordent jamais le problème de fond de Webnesday : ce qui constituait la marque de la Famille Addams était son caractère excentrique et macabre, en l’insérant dans un univers fantastique à la Tim Burton on lui fait perdre une part non négligeable de sa spécificité, donc de sa saveur. Demeurent la froide acrimonie et le mépris global de Mercredi, mais même cela s’estompe en fin de parcours, quand elle s’éveille aux sentiments et à l’espérance, tout comme Batman devenant comme un clone pitoyable de Superman en conclusion d’un récent film. Cette pulsion de happy ending revenant à normaliser les protagonistes est insupportable : laissez les Freaks être eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de votre pitié. (***)

C'était mercredi tous les jours pour Jeanna Ortega :

https://www.20minutes.fr/people/4023546-20230213-tournage-mercredi-tres-intense-jenna-ortega

Une expo consacrée à Tim Burton bientôt à La Villette :

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/video-pour-moi-les-monstres-ont-toujours-ete-tres-emouvants-dans-les-coulisses-de-l-exposition-labyrinthe-de-tim-burton-a-paris_5726093.html#xtor=EPR-919-[NLculture2022]-20230324&pid=726375-1454831019-2a46c449