Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/video-pour-moi-les-monstres-ont-toujours-ete-tres-emouvants-dans-les-coulisses-de-l-exposition-labyrinthe-de-tim-burton-a-paris_5726093.html#xtor=EPR-919-[NLculture2022]-20230324&pid=726375-1454831019-2a46c449
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
Au passage, il y a un événement Burton à la Villette :
https://lavillette.com/programmation/tim-burton-le-labyrinthe_e1691
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-culture/entrez-presque-dans-la-tete-de-tim-burton-grace-a-son-labyrinthe_5938193.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20230811-[content12]
J'avais dit que je vous ferai un petit retour et, malheureusement, j'ai oublié. La période était chargée pour moi. Mille excuses !
L'expo en vaut la peine (bien qu'un peu chère). On entre pleinement dans l'univers de Burton et on se dit (ou redit au cas où, comme moi, on a vu l'expo que lui avait consacré la Cinémathèque) que, s'il n'avait pas fait des films, il aurait fini à l'Asylum d'Arkham parce qu'il a de drôles de choses dans la tête !
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
Outre l'excellent "Miss Peregrine et les enfants particuliers" vendredi dernier, cette bonne vieille petite lucarne, qui nous rend encore bien des services, propose :
Dimanche 29 octobre: Beetlejuice
Lundi 30 octobre : Dark Shadows
Vendredi 3 novembre: Mars Attacks !
Si j'étais un esprit chagrin, je dirais qu'il (me) manque juste "Sleepy Hollow" pour être bien mais c'est déjà un très bon cru.
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Re: Saga "Tim Burton"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sleepy_Hollow_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
https://braindamaged.fr/22/03/2024/beetlejuice-beetlejuice-michael-keaton-se-libere-dans-le-premier-teaser/
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
***
Un nouveau justicier hante les nuits de Gotham City : une chauve-souris géante ! Et il a du travail car le malfrat Grissom règne sur la ville. Le second de Grissom, Jack Napier, défiguré lors d’un affrontement avec Batman devient le redoutable et fou dangereux Joker. Sa vengeance sera aussi « artistique » que criminelle !
Critique
Ce film est à la fois les gammes d’un futur grand réalisateur (Tim Burton n’a encore que Beetlejuice à son actif) qui doit aussi composer avec un matériau riche et dense de 50 ans (« Batman » est créé par Bob Kane en 1939). Néanmoins, si le film n’est pas tout à fait « burtonien », il en a quelques traits. Tim Burton arrive à s’approprier le matériau ; ce qu’il ne saura pas faire douze ans plus tard avec La planète des singes.
Symboliquement, le film est un « commencement » pour Burton donc mais aussi pour Batman qui n’est qu’une rumeur au début. La scène d’ouverture montre une certaine ironie de Burton qui a bien saisi quel bâton de dynamique il avait entre les mains : on croit voir la célébrissime scène de la mort des parents de Bruce Wayne (ce qui serait une entrée légitime) mais non ! Quelque part, Tim Burton essaye de prendre de la distance pour réussir à faire quelque chose de Batman et il va y parvenir. Son moyen : une certaine touche d’humour légère et subtile mais présente. Ainsi le service impeccable d’Alfred lors de la réception au début du film. Notez comment il récupère la flûte nonchalamment posée par Bruce Wayne ! C’est aussi, quelque part, une marque de confiance totale du maître envers son serviteur. Autre scène amusante : la tentative maladroite (et ratée) de Bruce pour essayer de dire la vérité à Vicky et la mine consternée que Kim Basinger donne à son personnage fait bien sourire (surtout par rapport à ce qui va suivre). On a enfin un quasi « gag » dans la façon dont le vaisseau de Batman passe devant la Lune pour se moquer du Batsignal !
La « patte » burtonienne est encore en recherche mais on peut noter quelques traits comme les ballons inquiétants du Joker qui font écho à celui vu dans Beetlejuice. La forêt que travers la Batmobile (qui a des allures de F1) à 1h09’ n’est pas sans en annoncer d’autres (Sleepy Hollow par exemple) comme un prolongement de la tradition gothique qui culmine avec la cathédrale de Gotham qu’on aurait pu voir chez la Hammer ou Roger Corman. La montée des marches du clocher n’est pas sans évoquer La tombe de Ligeia. Déjà Tim Burton n’aimait pas les effets spéciaux et les maquettes utilisées (comme lorsque le vaisseau volant de Batman traverse Gotham) sont nettement visibles.
Si le film est un commencement pour Batman, Tim Burton s’arrête peu sur le passé du personnage traité rapidement et par petites touches pour se concentrer sur le duel avec le Joker. On reconnaît déjà le goût burtonien pour les monstres même si, pour une fois, le monstre n’est pas sympathique (à moins de se dire que Batman en est un autre ; ce qui ne serait pas tout à fait faux). Il y a comme un « effet cartoon » dans le Joker de Burton. Même la fusillade à l’usine Axis où Jack Napier tombe dans la célèbre cuve d’acide évoque davantage Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Il n’y a pas de sang sauf par touche ; ce qui enlève de la crédibilité aux scènes « d’action ». Il y en a plus dans une production Hammer ! Clairement, Tim Burton ne réalise pas un film « noir » mais un hommage honnête. Il traite son matériau avec respect mais sans lui donner assez de force ni de consistance. Ce n’est pas assez « sérieux » comme traitement. On sourit souvent alors que Batman est un personnage noir (c’est même écrit dans son surnom de « Chevalier noir »). Christopher Nolan réussira davantage sur ce plan-là avant que Matt Reeves n’en fasse une telle noirceur qu’on en aura la nausée.
Côté casting, c’est très réussi. Michael Keaton, loin d’être le premier choix de la production, réussit une belle prestation. Sobre, maladroit en Bruce Wayne, crédible avec la cape, il est à mille lieux du délirant Beetlejuice. Pour poursuivre la comparaison avec la Hammer, il y a la « Batgirl » en la personne de Kim Basinger, d’une beauté époustouflante et qui ne fait pas de la figuration. Néanmoins, malgré ses efforts, elle ne s’écarte pas suffisamment de l’archétype de la « demoiselle en détresse ». Si le final du film a un accent romantique, que Batman et Vicky ne soient pas réunis dans la même scène finale est révélateur : comme Tarzan avant lui, ou John McClane à la même époque, le héros ne peut avoir de partenaire. Il est obligatoirement seul. Dans le rôle du Joker, Jack Nicholson était à ce stade d’une carrière où on peut tout se permettre. Après le léger Les sorcières d’Eastwick, il s’amuse dans ce rôle de méchant totalement hors de contrôle. La scène où bien avant les écolos radicaux, il saccage les collections du musée (dont un Rembrandt, le vandale !) est hallucinante ! « Je fais de l’art jusqu’à ce que mort s’en suive » lâche-t-il tout sourire. Pourquoi pas en effet ! L’auteur britannique Thomas De Quincey n’a-t-il pas écrit le formidable et très noir "De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts" ? La parade sur le char est là aussi formidable. Le respect de Burton pour les Grands Anciens du cinéma se voit ici dans le petit rôle offert à Jack Palance.
Si Burton n’a pas créé Batman, il réalise cependant un beau film avec beaucoup de rythme. On ne s’ennuie pas une seconde du début à la fin. Aucun temps mort et une course poursuite des plus dynamiques. C’est quand même très bien fait.
Informations supplémentaires :
Scénario : Sam Hamm et Warren Skaaren, d’après une histoire de Sam Hamm.
« Vous êtes fou ! » s’exclame Vicky à l’adresse du Joker qui réplique : « Je suis Poissons » !
La chauve-souris est « la race des vainqueurs » selon Bruce Wayne
Kim Basinger/Vicky Vale : actrice américaine, on a pu la voir au cinéma dans La fièvre de l’or (1982), Jamais plus jamais (1983), 9 semaines ½ (1986), Boire et déboire (1987), Sang chaud pour meurtre de sang froid (1992), L’affaire Karen McCoy (1993), Prêt à porter (1994), L.A. Confidential (1997 ; Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle), 8 miles (2002), Cellular (2004), Cinquante nuances plus sombres (2017), et à la télévision dans Drôle de Dames (1976), L’homme qui valait trois milliards (1977), Vegas (1978), Tant qu’il y aura des hommes (1979-1980).
Robert Wuhl/Nox : acteur américain, vu au cinéma dans Flashdance (1983), Good Morning, Vietnam (1987), Bodyguard (1992), Sandman (1993), et à la télévision dans Clair de Lune (1987), Les contes de la crypte (1989), Arliss (1996-2002), Boston Justice (2007), American Dads ! (2015-2023), Blue Bloods (2016), Supergirl (2019).
Pat Hingle/commissaire Gordon : acteur américain (1924-2009), vu au cinéma dans La fièvre dans le sang (1961), Le mercenaire de minuit (1964), Nevada Smith (1966), Pendez-les haut et court (1968), Un shérif à New York (1975), L’épreuve de force (1977), Le retour de l’inspecteur Harry (1983), Mort ou vif (1995) et à la télévision dans Suspense (4 épisodes, 1951-1954), Alfred Hitchcock présente (1957), Les Incorruptibles (2 épisodes, 1962-1963), La Quatrième Dimension (1963), Le fugitif (2 épisodes, 1964-1965), Rawhide (1965), Les envahisseurs (1967), Bonanza (1969), Gunsmoke (1971), L’homme de fer (1972), Kung Fu (1973), L’homme qui valait trois milliards (1974), Les rues de San Francisco (2 épisodes, 1975-1976), Hawai Police d’Etat (3 épisodes, 1975-1977), Vegas (1979), MASH (1980), Pour l’amour du risque (1982), Magnum (1984), Histoires fantastiques (1985), Arabesque (3 épisodes, 1986-1991), Equalizer (1989), Homicide (1998), Dawson (2001). Il reprendra son rôle dans les trois volets suivants de la saga Batman.
Billy Dee Williams/Harvey Dent : acteur américain, vu au cinéma dans La colère du juste (1959), Commando de guerre (1970), L’Empire contre-attaque (1980), Le retour du Jedi (1983) et à la télévision dans Mission : Impossible (1971), Dynastie (5 épisodes, 1984-1985), Un flic dans la Mafia (1990), La loi du fugitif (2000-2001), That 70’s Show (2004), Scrubs (2006), Lost (2007), FBI : Duo très spécial (2011), NCIS (2 épisodes, 2012-2014), Modern Family (2013), And just like that (2023).
Jack Palance/Grissom : acteur américain (1919-2006), vu au cinéma dans Le masque arraché (1952), L’homme des vallées perdues (1953), Austerlitz (1960), Le mépris (1963), Les infortunes de la vertu (1969), Voluptueuse Laura (1976), Bagdad Café (1987), Tango & Cash (1989), La quatrième dimension (1994) ; à la télévision dans Le plus grand chapiteau du monde (1963-1964), Des agent très spéciaux (2 épisodes, 1966), Dracula et ses femmes vampires (1974), Buck Rogers (1979).
Biographie de Jack Nucholson dans Le Corbeau.
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Re: Saga "Tim Burton"
Keaton aura eu un vrai impact, confirmé lors de son retour pour le Flash. Un grand succès à l'influence profonde, le Chevalier Noir restera durablement un être obscur et hanté, alors que son profil ètait plus divers auparavant. Et j'ai encore préféré le film suivant, mais c'est une autre histoire.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 14 Juin 2024 - 17:51, édité 1 fois
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Re: Saga "Tim Burton"
Keaton aura eu un vrai impact, confirmé lors de son retour pour le Flash. Un grand succès à l'influence profonde, le Chevalier Noir restera durablement un être obscur et hanté, alors que son profil ètait plus divers auparavant. Et j'ai encore préféré le film suivant, mais c'est une autre histoire.
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Re: Saga "Tim Burton"
Estuaire44 a écrit:Je trouve d'ailleurs que le film a bien plus d'allure que Dumbo, avis personnel of course. Et j'ai encore préféré le film suivant, mais c'est une autre histoire.
Je partage pleinement ces avis.
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Re: Saga "Tim Burton"
La série s'éloignera des arcs romantiques et se concentrera sur l'aspect horrifique pour une approche plus adulte.
https://variety.com/2024/tv/global/wednesday-season-2-largest-production-ireland-1236058941/
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
Faute de pouvoir faire aboutir son projet de centrale électrique légalement, le magnat Max Shreck tente de manipuler un monstre, le Pingouin, pour en faire le nouveau maire de Gotham. Parce qu’elle en sait trop, la secrétaire de Shreck, Selina Kyle, est tuée par celui-ci mais « renaît » en tant que Catwoman. Les deux « monstres » s’associent contre leur ennemi commun : Batman !
Critique
Les suites sont rarement supérieures aux premiers volets mais celle-ci fait partie des exceptions. Plus assuré, son univers personnel se mettant en place, Tim Burton conjugue celui-ci avec un personnage qu’il n’a pas créé dans une composition plus équilibrée, plus noire mais plus réussie.
Sur le plan narratif, le film se base sur ce qui sera le fil rouge de la filmographie de Tim Burton : qu’est-ce qu’un monstre ? Sont-ils aussi terribles qu’on le dit ? Ou est-ce qu’on les fabrique ? Faut-il les craindre ou les aimer ? Bref, qui sont-ils ? Ce sont précisément ces questions que se pose le Pingouin en tout début du film ; manifeste un peu maladroit du réalisateur mais dont la sincérité va imprégner chaque plan. Le film est riche en citations intéressantes ; retenons celle-ci : « C’est humain de craindre ce qui est différent ». Selina Kyle rajoutera que « Ce sont les gars qui se disent normaux qui vous déçoivent. Les dingues ne vous déçoivent jamais. » Pas de doute : on est chez Burton !
Notons que Batman subit une brève mais sérieuse campagne de diffamation. Ce retournement d’une foule brûlant ce qu’elle a adoré est un fondement psychanalytique connu (le « Bouc émissaire », analysé par le philosophe René Girard) mais, surtout, il ne sera pas oublié par Christopher Nolan qui en tirera bien plus. Le film est également critique des coulisses du pouvoir. Max Shrek manipule le Pingouin en le faisant « coacher » même si le mot n’existe pas encore par ses « experts en médiatisation ». Les communicants d’aujourd’hui et leurs « éléments de langage » sont dans la place ! Quant à la ruine des espoirs politiques du Pingouin, c’est par le piratage d’un discours public que Batman la réalise. Moderne là aussi.
Question décors, le réalisateur a mis les petits plats dans les grands. Si le manoir Wayne et la batcave sont à peine entrevus, le repaire du Pingouin est grandiose avec un petit côté « Fantôme de l’Opéra » sans doute pas anodin. Le décor le plus intéressant en terme de relations avec son personnage est l’appartement de Selina Kyle. Dans les tons roses, déprimant quand on le voit la première fois, il montre une femme-enfant qui ne s’est pas extirpée d’une relation avec une mère qui la veut près d’elle. On voit une maison de poupée et des peluches également. Lorsqu’elle revient chez elle après son meurtre, elle détruit tout. C’est choquant de la voir s’en prendre à d’innocentes peluches mais c’est visiblement libératoire. Comme le choix du vinyle pour rompre avec l’indigeste tenue de secrétaire. Un peu fermement, l’histoire dit bien qu’il faut « mourir » pour « renaître » ; laisser quelque chose de son passé derrière soi pour avancer. Les contes de fées ne disent pas autre chose.
Un dernier élément relie ce film au monde burtonien : le cirque. Les troupes du Pingouin sont constitués d’artistes de cirques. Ce sont des acrobates, des cracheurs de feu, des clowns qui sèment le chaos dans Gotham (et ce n’est pas Stephen King qui désavouerait un clown comme figure du Chaos). Plus intéressant encore : cet univers du cirque se trouve incarné par Danny DeVito. C’est sa première incursion dans le BurtonVerse mais ce ne sera pas la dernière et à chaque fois, il sera associé au cirque ; que ce soit dans Big Fish ou dans Dumbo.
Tous les acteurs du film ont joué ou joueront pour Tim Burton qui met en place sa « famille » de cinéma. Il retrouve Michael Keaton (qu’il refera jouer dans Dumbo), Michael Gough qu’il admire tant (Sleepy Hollow) et fait tourner Michelle Pfeiffer (qu’il retrouvera dans Dark Shadows) et Christopher Walken (Sleepy Hollow). La première montre avec talent l’éveil et l’affirmation d’une femme trop longtemps brimée, rabaissée. Véritable « Docteur Jekyll et Mister Hyde » (la référence est dans le film), on ne sait pas si elle est tout à fait consciente, au moins au départ, d’être à la fois Catwoman et Selina Kyle. Progressivement, elle s’accepte ; elle accepte sa part d’ombre mais, surtout, elle ne se rabaisse plus. Le film montre combien la société était sexiste alors. Catwoman secoue ce cocotier. Quant à Christopher Walken, avec une coiffure très Robespierre, il est un salaud de la plus belle eau qui ne recule devant rien pour faire aboutir ses projets. Mais à jouer avec le feu, on se brûle.
Informations supplémentaires :
Scénario : Daniel Waters, d’après une histoire de Daniel Waters et Sam Hamm.
Tim Burton n’était pas d’accord pour réaliser la suite de Batman mais la Warner parvint à le convaincre en lui laissant toute liberté. Il fit réécrire le scénario de Daniel Waters par Wesley Strick qui supprime le personnage de Robin dont Burton ne voulait pas et le remplace par Max Shreck.
Le premier choix de Burton pour le rôle de Selina Kyle était Annette Bening mais l’actrice se découvre enceinte quelques semaines avant le début du tournage. Tim Burton la fera jouer dans Mars Attack. Le second choix fut Michelle Pfeiffer malgré les supplications de Sean Young. Laquelle avait failli jouer Vicky Vale avant de se blesser et d’être remplacée par Kim Basinger.
Parmi les acteurs pressentis pour jouer le Pingouin, il y avait Marlon Brando (choix de Tim Burton) ou Dustin Hoffman (pour la Warner). Christopher Llyod fut également envisagé.
Confusion : ce ne sont pas des « pingouins » mais des « manchots » que l’on voit dans le film car le pingouin vole et non le manchot.
En avance sur son temps, le Pingouin veut lutter contre le réchauffement climatique !
Le nom de « Max Shreck » est celui de l’interprète du vampire dans Nosferatu de Murnau (1922).
Retour de Pat Hingle dans le rôle du commissaire Gordon
Biographie de Danny DeVito dans Big Fish, de Michelle Pfeiffer dans Dark Shadows, de Christopher Walken dans Sleepy Hollow et de Michael Gough dans Le cauchemar de Dracula.
Michael Murphy/le Maire : acteur américain, il sert dans l’armée avant d’enseigner l’anglais et l’art dramatique entre 1962 et 1964. Acteur lui-même, on a pu le voir au cinéma dans Objectif Lune (1967), MASH (1970), Manhattan (1979), L’année de tous les dangers (1982), Shocker (1989), X-Men : l’affrontement final (2006), White House Down (2013) et à la télévision dans Des agents très spéciaux (1965), Bonanza (1968), Baretta (1975), La loi de Los Angeles (1993), New York Police Judiciaire (2001), New York Section criminelle (2002), The bridge (12 épisodes, 2010), Person of Interest (2011), American Expérience (2011-2020).
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
Seul bémol : la fille incrédule au commencement, c'est un peu cliché et je me demande du coup si le sujet du film ne sera pas de lui faire croire en cet "au-delà" auquel elle affirme ne pas croire. Burtonien dans l'esprit mais il en faudra plus dans le scénario.
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Re: Saga "Tim Burton"
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000099494.html
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
https://www.hollywoodreporter.com/lifestyle/shopping/wednesday-a-novelization-of-season-one-buy-target-exclusive-edition-online-1235990727/
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Re: Saga "Tim Burton"
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/le-nouveau-beetlejuice-fait-une-entree-fracassante-en-tete-du-box-office-nord-americain_6771631.html#at_medium=5&at_campaign_group=1&at_campaign=culture&at_offre=3&at_variant=V3&at_send_date=20240909&at_recipient_id=726375-1454831019-2a46c449&at_adid=DM1005058
Il figure sur mon carnet de bal.
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Re: Saga "Tim Burton"
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Re: Saga "Tim Burton"
J'ai vu Beetlejuice Beetlejuice hier soir et je me suis bien marré. Le film choisit de balancer le scénario dans l'au-delà pour une succession démente de scènes totalement cramées et hilarantes. Quelques regrets certes (Monica Bellucci tristement sous-utilisée) mais la mise en scène de Burton déborde d'énergie contagieuse et vive. Chaque fois que les faiblesses de la structure apparaissent, Gough, Millar et Grahame-Smith redoublent de délire juteux, faisant du film un jubilatoire tour de manège, carburant à la Keatonite. Les acteurs sont tous excellents, Keaton sous amphets of course, mais aussi une prime pour Justin Theroux en fâcheux benêt et une Jenna Ortega évitant habilement le doublon avec Mercredi. Un jeu très intériorisé mais à la grande sensibilité derrière la carapace rebelle. Je n'avais plus été autant enthousiasmé par un Burton depuis Charlie et la Chocolaterie. (***)
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