Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
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Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Le colonel et astronaute Steve Austin, de l’US Air Force, est victime d’un crash aux commandes d’un avion spatial révolutionnaire, le HL-10, qu’il était en train de tester. Steve n’est désormais plus qu’un homme tout juste vivant, mais, à l’initiative d’Oscar Goldman, chef du contre-espionnage scientifique, il est reconstruit grâce aux prothèses bioniques inventées par le Dr. Rudy Wells. Jambes, bras et œil électroniques lui apportent désormais des capacités supérieures à celles du corps humain, pour le coût pharamineux de six millions de dollars. Au sein de l’OSI, l’organisation dirigée par Oscar, il va employer ses nouveaux pouvoirs afin de s’opposer aux ennemis de l’Amérique et du Monde libre.
Si L’Homme qui valait trois milliards (soit l’équivalent des six millions de dollars traduits en anciens francs) n’aura jamais les ambitions humanistes qu’affirmera plus tard sa moins violente série dérivée Super Jaimie, son efficace alliage de Science-fiction et d’espionnage encore inscrit dans la Guerre froide va connaître un immense succès. Ce programme d’ABC (1974-1978) devint ainsi très populaire aussi bien aux USA qu’en France, où les jeunes gens prendront pareillement plaisir à imiter dans les cours de récréation les mouvements bioniques de Steve Austin. Ayant plutôt bien vieilli, notamment grâce au charisme intact de Lee Majors, elle demeure une série emblématiques des années 70, dont elle témoigne d’ailleurs du style de vie.
La série puise son origine dans le roman Cyborg de Martin Caidin, qui devint un best seller en 1972. Ce livre narrait déjà comment l’astronaute Steve Austin devint un Cyborg, mi-homme, mi-machine, sous une vision davantage orientée vers la Science-fiction que son adaptation télévisuelle. Celle-ci n’utilisera d’ailleurs quasiment jamais le terme très connoté SF de « cyborg » après le téléfilm initial de 1973 adaptant le roman, et elle s’affranchira des trois suites que le livre connaîtra durant les années 70.
Caidin demeurera toutefois un consultant informel durant le tournage de la série. Il est en effet à l’origine du projet initial, après s’être installé à Hollywood, incité par le précédent succès d’un de ses livres au cinéma (Les naufragés de l’espace, 1969). Après une tentative infructueuse de Warner Bros, les studios Universal finirent par convaincre NBC de produire un téléfilm adaptant le roman Cyborg. Le script, officiellement confié à Howard Rodman, fut en fait l’œuvre du jeune Steven Bochco, futur créateur à succès de séries policières (Capitaine Furillo, La Loi de Los Angeles, New York Police Blues…).
Porté par Lee Majors et la mise en scène réaliste de Richard Irving, le programme produit par Glen A. Larson (Galactica, L'Homme qui tombe à pic, K 2000, etc.) connut un très grand succès lors de sa diffusion, le 07 mars 1973. Il décrocha également une nomination aux Hugo Awards 1974. ABC commanda alors deux autres téléfilms, avec une franchise désormais désignée comme The Six Million Man, le terme Cyborg disparaissant. Le projet d’une série fut également mis en chantier par Glen Larson, dès avant la diffusion des deux opus.
Les deux téléfilms furent également diffusés en 1973, Vin, Vacances et Vahinés le 200 octobre et Un otage qui vaut de l'or, le 17 novembre. Ils s’éloignèrent du modèle littéraire pour lorgner davantage sur James Bond, avec un Steve Austin devenu un simili 007 bionique. L’écho rencontré par cette nouvelle vision du personnage fut bien moins positif que précédemment, la copie souffrant de la comparaison avec un original doté des moyens du cinéma. Ils suscitèrent également l’ire de Caidin, pour qui une approche aussi réaliste que possible était au contraire primordiale. Programmés le samedi soir, les deux productions souffrirent également de la programmation plus familiale alors proposée par les sitcoms des réseaux concurrents.
Déçu par cet insuccès et par le conflit avec Caidin, Glen A. Larson se tourna vers d’autres projets. La série fut toutefois maintenue, désormais sous l’égide d’Harve Bennett (L’homme invisible, films Star Strek, The Mod Squad, etc.), qui allait opérer un total repositionnement. Il en revint au téléfilm initial, tout en américanisant Steve Austin, loin de l’espion international qu’il était devenu. Outre les goûts du public, cela convenait bien mieux à la personnalité de Lee Majors, toujours très proche de l’univers du Western, où il avait débuté durant les années 60 et de l’Amérique profonde. Cette réécriture fut mené à bien en un laps de temps très court, Bennett prenant les rênes du projet en novembre 1973, avec un premier épisode devant être diffusé en janvier 1974.
Moins stimulé par l’aspect Science-fiction que par la perspective de créer un héros authentiquement américain, à la fois fidèle aux valeurs traditionnelles mais aussi doté d’un côté rebelle l’amenant à s’affirmer, Bennett se lança à corps perdu dans ce véritable challenge Il fut aidé par Martin Caidin, qui revint dans le projet après s’en être éloigné, se reconnaissant davantage dans ce modèle moins fantaisiste. Le pilote de la série fut diffusé le 18 janvier 1974, dans la case horaire lui convenant mieux du vendredi soir. Il renoua immédiatement avec le succès, devant l’un des programmes les plus regardés du pays. Malgré de nombreuses offres formulées par un Hollywood impressionné par sa prouesse, Bennett demeura fidèle à L’Homme qui valait trois milliards et mena à bien cette première saison, qui ayant été lancée à la mi-saison, ne comporta que 13 épisodes.
L’audience fléchit néanmoins en deuxième saison, mais Bennett réussit à la rétablir, en faisant appel à de nouveaux auteurs et en convaincant ABC de mobiliser des budgets un peu plus importants. La série disposera en moyenne d’un budget de 500 000 dollars par épisode, ce qui reste relativement peu pour une série comportant des éléments de Science-fiction. Décors et effets spéciaux demeureront d’ailleurs peu onéreux tout au long de la production. Un autre succès de Bennett fut de confier la création de l’immédiatement très populaire Jaimie, fiancée de Steve devenue également bionique, au jeune talent qu’était alors Kenneth Johnson (L’incroyable Hulk, V, etc.). Il l’associa également à la production de L’Homme qui valait trois milliards.
Bennett délégua ensuite la série dérivée en résultant (Super Jaimie, 1976-1978), après que Johnson eut mené à bien la délicate mission de faire ressusciter la Femme bionique au début de la saison 3 de Steve Austin (1975-1976), lors d’un des plus fameux exercices de rétropédalage de l’histoire des séries télévisées. Les deux séries cohabitèrent sur ABC durant les saisons 3 et 4 de L’Homme qui valait trois milliards, avec un modus vivendi qui autorisa des synergies plaisant au public, tout en assurant l’autonomie des programmes. En 1977-1978, ABC laissa Jaimie vivre sa troisième et ultime saison sur NBC, tandis que Steve Austin achevait son parcours lors de sa cinquième année, atteint par une inévitable usure.
Les héros bioniques allaient se retrouver lors de trois téléfilms ultérieurs, durant les années 80 et 90, jusqu’à convoler en justes noces. Depuis plusieurs rumeurs ont périodiquement émergé à propos d’un retour de Steve Austin, correspondant parfois à des projets avancés. En 2014 un film est annoncé, avec Mark Wahlberg dans le rôle titre. Prévue initialement en 2017, sa sortie a néanmoins été repoussée à 2018. On peut néanmoins retrouver l’Homme bionique à travers de nombreux produits dérivés et des aventures publiées en albums chez Dynamite Comics.
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Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Super présentation ! Donc finalement, tu vas t'y mettre à celle-là ? Ah, ça va être de jolies lectures estivales !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Merci ! Comme annoncé à la fin de Le crime est notre affaire, tant promis, tant tenu !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
N'hésite pas à me dire quand tu retourneras à Supernatural.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Je redémarre l'Impala en début de semaine prochaine, lundi ou mardi. .
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Téléfilms initiaux (1973)
La Lune et le Désert (The Moon and the Desert, 0-01, ***)
Date de diffusion : 07 mars 1973
Résumé :
Vingt mois après avoir participé avec succès à une expédition lunaire, l’astronaute Steve Austin est chargé de tester un avion révolutionnaire. Mais le prototype s’écrase et Steve ne survit que par miracle, après être amputé des jambes du bras roit et avoir perdu l’œil droit. Son ami le Dr. Rudy Welles lui installe des prothèses bioniques, qui décuple ses possibilités. L’opération est fiancée par les services secrets, qui entendent ainsi disposer d’une nouvelle arme. Steve vit très mal son état, mais le supporte grâce à l’infirmière Jean Manners, dont il tombe amoureux. Sa première mission s’avère en fait un test presque mortel.
Commentaire :
La présente critique concerne la version désormais diffusée en syndication du téléfilm original. Pour pouvoir passer d’une durée de 90 minutes à un double épisode de deux fois 60 minutes, il a été ajouté diverses scènes provenant d’opus ultérieurs, ainsi qu’une narration en voix hors champ par le Rudy Wells de Martin Balsam. Le procédé s’avère fastidieux en diable et obère toute la première partie Celle-ci se déroule à un rythme particulièrement lent, avec des extraits ne coïncidant que partiellement au récit principal (l’organisation finançant l’opération est ainsi désignée successivement par des signes différents, sans la moindre explication). Le monologue explicatif s’avère de plus particulièrement ampoulé. Il évoque parfois ceux de Watson à propos de Sherlcok Holmes par son côté emphatique, c’est dire si cela date. Au cours de cette longue mise en situation, s’attardant également inutilement sur la description des prothèses, on ne tirera profit que des superbes images d’archives de nombreux avions militaires d’époque, les amateurs des Chevaliers du Ciel seront comblés.
Le téléfilm de gagne son intérêt qu’en seconde partie, grâce au choc de la réaction désespérée de Steve Austin face à son nouvel état, une humanité à vif faisant soudainement irruption au sein d’un racit ultra compassé. Lee Majors se montre bouleversant lors de cette dépression impressionnante d’acuité et tranchant avec les portraits standardisés des protagonistes des séries d’aventures d’alors. Il n’est pas si fréquent de découvrir un Héros américain brisé, que le désespoir conduit à la tentative de suicide. La sécheresse de la réalisation permet à l’opus de ne pas sombrer dans le mélodrame outré et met en valeur par contraste le jeu du comédien. La relation avec l’infirmière, jouée avec sensibilité par Barbara Anderson, apporte un vrai rayon de soleil. Mais elle débouche sur une conclusion en suspens qui demeurera sans réponse le personnage disparaissant purement et simplement par la suite. Le prédécesseur d’Oscar Goldman (excellent McGavin) reste pareillement en devenir. Certes vite expédiée, la première mission d’un Steve, renâclant mais volontiers violent, reste efficacement tournée. Elle permet de révéler les capacités bionique en action de manière convaincante.
Au total un téléfilm introductif imparfait, mais Lee Majors s’y impose d’emblée comme sachant préserver la précieuse humanité de Steve Austin aussi bien que ses potentialités d’homme d’action.
Anecdotes :
Lee Majors (Steve Austin) était alors loin d’être un inconnu, ayant été un figure régulière des séries de Western entre très populaires durant les années 60 (La Grande Vallée, Le Virginien). Si Steve Austin demeure son rôle le plus connu, il fut par la suite la vedette de L’Homme qui tombe à pic, série dédiée aux cascadeurs (1981-1986). De 1973 à 1982, il fut l’époux de Farrah Fawcett, même si leur séparation survint en 1979.
Sur la série le cachet de Lee Majors fut de 50 000 dollars par épisode (et non pas six millions), soit à peu près 250 000 dollars aujourd’hui.
Le rôle de Steve Austin valut à Lee majors d’être proposé au Golden Globe en 1977, mais le titre revint à Richard Jordan, pour Captains and the Kings.
Les images du crash aérien du HL-10, également reprises dans la série, reprennent celles de l’accident survenu à l’avion expérimental Northrop M2-F2. Le drame survint le 10 mai 1967, du fait de la faible stabilité apportée par les ailes du prototype. Miraculé, le pilote Bruce Peterson fut néanmoins grièvement blessé, de manière très similaire à ce que connut Steve Austin. Il se remit progressivement, mais perdit définitivement l’usage de son œil droit. Le M2-F2 appartenait à un ensemble de recherches menées par la NASA, qui conduisit à l’élaboration des navettes spatiales.
Les effets sonores des mécanismes bioniques que popularisera la série ne sont pas encore présents. Le fameux effet de ralenti pour représenter la super vitesse de Steve est par contre déjà là, mais de manière minimale.
L’œil bionique de Steve n’est ici jamais activé, hormis pour lui assurer une vue normale.
Le terme « bionique » n’est jamais entendu en cours de récit,. il deviendra courant durant la série.
Steve est ici présenté comme un astronaute civil, par la suite il deviendra un colonel de l’US Air Force.
Plusieurs plans sont repris du film Le cerveau d'acier (1970), notamment pour les représentations d’ordinateurs.
Lors de l’épisode Dead Ringer (5-18), il sera révélé que Steve est resté en mort clinique durant 52 secondes, avant de pourvoir être ramené à la vie.
Le Dr. Rudy Wells est ici interprété par Martin Balsam. Alan Oppenheimer puis Martin E. Brooks lui succèderont.
Steve et Jean Manners (Barbara Anderson, vue dans l’Homme de fer et Mission impossible) apparaissent ici romantiquement liés, mais il ne sera plus jamais question d’elle par la suite.
Darren McGavin (vu dans Kolchak The Night Stalker) interprète Oliver Spencer, précurseur d’Oxcar Goldman, qui n’apparaîtra que lors du deuxième téléfilm. La Lune et le Désert demeurera le seul épisode sans Oscar, tout au long de la série.
L’OSI, l’organisation dirigée par Oscar au cours de la série (Office of Scientific Intelligence) est encore ici dénommée l’OSO (Office of Strategic Operations). Elle semble également relever d’un contre-espionnage plus généraliste que scientifique.
Les locaux de l’OSO sont représentés par le bâtiment regroupant les administrations fédérales à Los Angeles (dont le FBI), sur Wilshire Boulevard. Plusieurs plans sont également tournés à la Base Edwards, immense installation de l’US Air force située dans le désert des Mojaves, en Californie.
Initialement d’une durée de 90 minutes, le téléfilm fut rediffusé en syndication sous la forme d’un double épisode flashback de deux fois soixante minutes. Pour ce faire y furent ajoutées des scènes provenant d’épisodes ultérieurs (The Deadly Replay, The Dark Side Of The Moon et The Deadly Countdown), ainsi qu’une narration en voix hors champ lue par Martin Balsam. Le titre changea également, passant de The Six Million Dollar Man à The Moon and the Desert.
Le téléfilm fut nominé aux Hugo Awards 1974, tout comme Soleil Vert et Westworld, mais le trophée fut remporté par Woody et les Robots.
Le succès d’audience rencontré permet à ABC de battre pour la première fois le Bob Hope Special, grand succès de variétés de NBC depuis les années 50.
Des images de l’opération d’installation des prothèses, qui seront reprises dans le générique de la série, proviennent d’un épisode de Columbo, Le Spécialiste (1973).
La Lune et le Désert (The Moon and the Desert, 0-01, ***)
Date de diffusion : 07 mars 1973
Résumé :
Vingt mois après avoir participé avec succès à une expédition lunaire, l’astronaute Steve Austin est chargé de tester un avion révolutionnaire. Mais le prototype s’écrase et Steve ne survit que par miracle, après être amputé des jambes du bras roit et avoir perdu l’œil droit. Son ami le Dr. Rudy Welles lui installe des prothèses bioniques, qui décuple ses possibilités. L’opération est fiancée par les services secrets, qui entendent ainsi disposer d’une nouvelle arme. Steve vit très mal son état, mais le supporte grâce à l’infirmière Jean Manners, dont il tombe amoureux. Sa première mission s’avère en fait un test presque mortel.
Commentaire :
La présente critique concerne la version désormais diffusée en syndication du téléfilm original. Pour pouvoir passer d’une durée de 90 minutes à un double épisode de deux fois 60 minutes, il a été ajouté diverses scènes provenant d’opus ultérieurs, ainsi qu’une narration en voix hors champ par le Rudy Wells de Martin Balsam. Le procédé s’avère fastidieux en diable et obère toute la première partie Celle-ci se déroule à un rythme particulièrement lent, avec des extraits ne coïncidant que partiellement au récit principal (l’organisation finançant l’opération est ainsi désignée successivement par des signes différents, sans la moindre explication). Le monologue explicatif s’avère de plus particulièrement ampoulé. Il évoque parfois ceux de Watson à propos de Sherlcok Holmes par son côté emphatique, c’est dire si cela date. Au cours de cette longue mise en situation, s’attardant également inutilement sur la description des prothèses, on ne tirera profit que des superbes images d’archives de nombreux avions militaires d’époque, les amateurs des Chevaliers du Ciel seront comblés.
Le téléfilm de gagne son intérêt qu’en seconde partie, grâce au choc de la réaction désespérée de Steve Austin face à son nouvel état, une humanité à vif faisant soudainement irruption au sein d’un racit ultra compassé. Lee Majors se montre bouleversant lors de cette dépression impressionnante d’acuité et tranchant avec les portraits standardisés des protagonistes des séries d’aventures d’alors. Il n’est pas si fréquent de découvrir un Héros américain brisé, que le désespoir conduit à la tentative de suicide. La sécheresse de la réalisation permet à l’opus de ne pas sombrer dans le mélodrame outré et met en valeur par contraste le jeu du comédien. La relation avec l’infirmière, jouée avec sensibilité par Barbara Anderson, apporte un vrai rayon de soleil. Mais elle débouche sur une conclusion en suspens qui demeurera sans réponse le personnage disparaissant purement et simplement par la suite. Le prédécesseur d’Oscar Goldman (excellent McGavin) reste pareillement en devenir. Certes vite expédiée, la première mission d’un Steve, renâclant mais volontiers violent, reste efficacement tournée. Elle permet de révéler les capacités bionique en action de manière convaincante.
Au total un téléfilm introductif imparfait, mais Lee Majors s’y impose d’emblée comme sachant préserver la précieuse humanité de Steve Austin aussi bien que ses potentialités d’homme d’action.
Anecdotes :
Lee Majors (Steve Austin) était alors loin d’être un inconnu, ayant été un figure régulière des séries de Western entre très populaires durant les années 60 (La Grande Vallée, Le Virginien). Si Steve Austin demeure son rôle le plus connu, il fut par la suite la vedette de L’Homme qui tombe à pic, série dédiée aux cascadeurs (1981-1986). De 1973 à 1982, il fut l’époux de Farrah Fawcett, même si leur séparation survint en 1979.
Sur la série le cachet de Lee Majors fut de 50 000 dollars par épisode (et non pas six millions), soit à peu près 250 000 dollars aujourd’hui.
Le rôle de Steve Austin valut à Lee majors d’être proposé au Golden Globe en 1977, mais le titre revint à Richard Jordan, pour Captains and the Kings.
Les images du crash aérien du HL-10, également reprises dans la série, reprennent celles de l’accident survenu à l’avion expérimental Northrop M2-F2. Le drame survint le 10 mai 1967, du fait de la faible stabilité apportée par les ailes du prototype. Miraculé, le pilote Bruce Peterson fut néanmoins grièvement blessé, de manière très similaire à ce que connut Steve Austin. Il se remit progressivement, mais perdit définitivement l’usage de son œil droit. Le M2-F2 appartenait à un ensemble de recherches menées par la NASA, qui conduisit à l’élaboration des navettes spatiales.
Les effets sonores des mécanismes bioniques que popularisera la série ne sont pas encore présents. Le fameux effet de ralenti pour représenter la super vitesse de Steve est par contre déjà là, mais de manière minimale.
L’œil bionique de Steve n’est ici jamais activé, hormis pour lui assurer une vue normale.
Le terme « bionique » n’est jamais entendu en cours de récit,. il deviendra courant durant la série.
Steve est ici présenté comme un astronaute civil, par la suite il deviendra un colonel de l’US Air Force.
Plusieurs plans sont repris du film Le cerveau d'acier (1970), notamment pour les représentations d’ordinateurs.
Lors de l’épisode Dead Ringer (5-18), il sera révélé que Steve est resté en mort clinique durant 52 secondes, avant de pourvoir être ramené à la vie.
Le Dr. Rudy Wells est ici interprété par Martin Balsam. Alan Oppenheimer puis Martin E. Brooks lui succèderont.
Steve et Jean Manners (Barbara Anderson, vue dans l’Homme de fer et Mission impossible) apparaissent ici romantiquement liés, mais il ne sera plus jamais question d’elle par la suite.
Darren McGavin (vu dans Kolchak The Night Stalker) interprète Oliver Spencer, précurseur d’Oxcar Goldman, qui n’apparaîtra que lors du deuxième téléfilm. La Lune et le Désert demeurera le seul épisode sans Oscar, tout au long de la série.
L’OSI, l’organisation dirigée par Oscar au cours de la série (Office of Scientific Intelligence) est encore ici dénommée l’OSO (Office of Strategic Operations). Elle semble également relever d’un contre-espionnage plus généraliste que scientifique.
Les locaux de l’OSO sont représentés par le bâtiment regroupant les administrations fédérales à Los Angeles (dont le FBI), sur Wilshire Boulevard. Plusieurs plans sont également tournés à la Base Edwards, immense installation de l’US Air force située dans le désert des Mojaves, en Californie.
Initialement d’une durée de 90 minutes, le téléfilm fut rediffusé en syndication sous la forme d’un double épisode flashback de deux fois soixante minutes. Pour ce faire y furent ajoutées des scènes provenant d’épisodes ultérieurs (The Deadly Replay, The Dark Side Of The Moon et The Deadly Countdown), ainsi qu’une narration en voix hors champ lue par Martin Balsam. Le titre changea également, passant de The Six Million Dollar Man à The Moon and the Desert.
Le téléfilm fut nominé aux Hugo Awards 1974, tout comme Soleil Vert et Westworld, mais le trophée fut remporté par Woody et les Robots.
Le succès d’audience rencontré permet à ABC de battre pour la première fois le Bob Hope Special, grand succès de variétés de NBC depuis les années 50.
Des images de l’opération d’installation des prothèses, qui seront reprises dans le générique de la série, proviennent d’un épisode de Columbo, Le Spécialiste (1973).
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 11 Juil 2017 - 10:14, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
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Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Vin, Vacances et Vahinés (Wine, Women and War, 0-02, **)
Date de diffusion : 20 octobre 1973
Résumé :
Suite à une mission ayant provoqué la mort d’une innocente, Steve est réticent à suivre de nouveau les ordres d’Oscar. Celui-ci se livre alors à une manipulation conduisant Steve à affronter Findletter, un dangereux trafiquant d’armes installé à Nassau et mettant en vente des armes nucléaires. Steve va s’allier à un couple d’agents soviétiques d’abord antagoniste, mais dont les objectifs rejoignent le sien.
Commentaire :
Certes l’aspect pastiche de James Bond souvent reproché au téléfilm saute d’emblée aux yeux et résulte tout à fait hors sujet vis-à-vis de Steve Austin tel qu’on le remémore. Le héros devient ainsi davantage sexualisé (l’opus comporte l’unique scène où on le verra jamais au lit avec une femme), tandis qu’il tue beaucoup plus facilement qu’il ne le fera par la suite, même s’il demeurera toujours plus violent que l’ultra pacifiste Jaimie. Cette propension débouche d’ailleurs ici sur un final particulièrement bourrin, voyant Steve utiliser une arme atomique pour détruire l’antre du vilain, quitte à anéantir au passage la moitié de l’île habitée où l’action se situe. On parle bien d’un grand champignon atomique, soit une légère contradiction apparente avec les sanglots initiaux de Steve à propos de la mort d’une innocente.
Par ailleurs l’adaptation au format 007 manque en permanence de moyens (ah, ces inserts évidents) mais aussi de subtilité, car l’épisode se contente de suivre de manière particulièrement prévisibles le catalogue des identifiants ls plus immédiats de Bond.: Costumes (inénarrable smoking à carreaux si 70’s), cocktail de prédilection (ici le Boulet de Canon, à base de rhum), partenaires féminines, gadgets bien évidemment intégrés, duel verbal avec un. vilain mégalo et aimant à narrer son maître plan, base très design du vilain détruite lors du combat final, scène de casino, correspondant américain local faisant peu d’ombre au héros, etc. Le procédé s’avère si massif qu’il en devient amusant au second degré.
L’épisode bénéficie néanmoins d’un excellente distribution, avec des visages réguliers des séries américaines (David McCallum, Earl Holliman, Eric braeden) assurant un minimum de tenue au spectacle, aux côtés d’un Lee Majors toujours efficaces. Britt Ekland et se montrent également charmantes, même si on aurait apprécié que leur personnages d’agents secrets participassent davantage à l’action (mais après tout Bond lui-même ne rencontrera le Major Anya Amasova qu’en 1977).
L’intrigue présente également le mérite d’installer différents éléments clefs de l’univers de l’Homme bionique, dont les arrivées convaincantes d’Oscar Goldman et du Rudi d’ Alan Oppenheimer. Surtout le personnage de Steve Austin ne se dilue pas totalement dans 007. Il reste ce rebelle au grand cœur apprécié du public américain et dont la relation fondamentalement amicale avec Oscar (l’un des atouts de la série) ne va pas sans viriles explications de gravures, bien davantage qu’entre 007 et M.
Anecdotes :
Plusieurs éléments identifiants de la série se mettent ici en place. Steve n’est plus un civil mais un colonel de l’US Air Force. Présent dans le roman Cyborg, mais absent du téléfilm pilote, Oscar Goldman intègre désormais le programme en tant que Chef de l’OSI et ami de Steve Austin.
Oscar est déjà interprété par Richard Anderson. Dès cette première apparition, le comédien introduit un mouvement qui deviendra un populaire rituel de la série : pour dramatiser une scène, Oscar retirera toujours ostensiblement ses lunettes
Rudy Wells est ici interprété par Alan Oppenheimer. Il va tenir le rôle durant les deux premières saisons de la série, avant d’être remplacé par Martin E. Brooks.
La mission du jour de Steve ressemble beaucoup à celle décrite dans le roman Cyborg, où l’on retrouve également le personnage de Tamara. Quelques éléments du deuxième roman de Caidin, Cyborg II: Operation Nuke, sont également repris. Par la suite la série sera autonome des romans, même si Caidin continuera à tenir un rôle de consultant.
Les vues extérieures du sous-marin proviennent du film Ice Station Zebra (1968). Il en ira de même à plusieurs reprises au cours de la série, quand un sous-marin sera en jeu.
La chanson Six Million Dollar Man, entendue durant le générique, a été écrite et composée par le producteur Glen A. Larson. Elle est interprétée par Dusty Springfield. Par la suite le générique de la série s’en tiendra à l’instrumental bien connu.
Lors de la poursuite en bateau, les plans passent alternativement du jour à la nuit, à plusieurs reprises.
La vision nocturne de l’œil bionique est ici représentée en vert, ce qui correspond au fonctionnement normal des lunettes infrarouges. La série optera pour le rouge.
Le téléfilm introduit les Niveaux d’accès de l’OSI, qui interviendra régulièrement au cours de la série (l’idée sera reprise plus tard dans Agents of SHIELD). Ici le secret bionique est de Niveau 5, il passera par la suite au 6. L’accès aux laboratoires de Rudy, cœur de l’OSI, est par contre déjà à ce Niveau.
Le téléfilm introduit une faiblesse de l’Homme bionique, la perte de contrôle de ses prothèses quand il est en colère. Cette idée ne sera pas retenue par la suite.
L’optique 007 retenue pour ce téléfilm se retrouve dans le choix de David McCallum comme interprète de l’agents soviétiques Alexi Kaslov, sa série Des Agents très spéciaux (1964-1968) étant largement un pastiche de James Bond. De manière amusante, sa partenaire Katrina Volana est jouée par Britt Ekland, qui deviendra la Bond Girl Mary Bonne-Nuit l’année suivante, dans The Man with the Golden Gun (1974),
La promotion du téléfilm s’accompagna de photos très à la James Bond, montrant Steve en smoking et entouré de trois jolies jeunes femmes. L’une d’entre elles est Farrah Fawcett, alors épouse de Lee Majors. Elle participera à quatre reprises à la série, avant d’accéder à la célébrité avec le rôle de la Drôle de Dame Jill Munroe, en 1976.
Diffusé le 10 mai 1975 sur Antenne 2, Vin, Vacances et Vahinés est le seul des trois téléfilms initiaux a avoir été traduit en français. Il fut longtemps considéré comme le pilote de la série par le public français. La Lune et le Désert ne fut diffusé que le 21 janvier 2000, sur 13e rue, en VOST, tandis qu’Un otage qui vaut de l'or demeure inédit en France.
Date de diffusion : 20 octobre 1973
Résumé :
Suite à une mission ayant provoqué la mort d’une innocente, Steve est réticent à suivre de nouveau les ordres d’Oscar. Celui-ci se livre alors à une manipulation conduisant Steve à affronter Findletter, un dangereux trafiquant d’armes installé à Nassau et mettant en vente des armes nucléaires. Steve va s’allier à un couple d’agents soviétiques d’abord antagoniste, mais dont les objectifs rejoignent le sien.
Commentaire :
Certes l’aspect pastiche de James Bond souvent reproché au téléfilm saute d’emblée aux yeux et résulte tout à fait hors sujet vis-à-vis de Steve Austin tel qu’on le remémore. Le héros devient ainsi davantage sexualisé (l’opus comporte l’unique scène où on le verra jamais au lit avec une femme), tandis qu’il tue beaucoup plus facilement qu’il ne le fera par la suite, même s’il demeurera toujours plus violent que l’ultra pacifiste Jaimie. Cette propension débouche d’ailleurs ici sur un final particulièrement bourrin, voyant Steve utiliser une arme atomique pour détruire l’antre du vilain, quitte à anéantir au passage la moitié de l’île habitée où l’action se situe. On parle bien d’un grand champignon atomique, soit une légère contradiction apparente avec les sanglots initiaux de Steve à propos de la mort d’une innocente.
Par ailleurs l’adaptation au format 007 manque en permanence de moyens (ah, ces inserts évidents) mais aussi de subtilité, car l’épisode se contente de suivre de manière particulièrement prévisibles le catalogue des identifiants ls plus immédiats de Bond.: Costumes (inénarrable smoking à carreaux si 70’s), cocktail de prédilection (ici le Boulet de Canon, à base de rhum), partenaires féminines, gadgets bien évidemment intégrés, duel verbal avec un. vilain mégalo et aimant à narrer son maître plan, base très design du vilain détruite lors du combat final, scène de casino, correspondant américain local faisant peu d’ombre au héros, etc. Le procédé s’avère si massif qu’il en devient amusant au second degré.
L’épisode bénéficie néanmoins d’un excellente distribution, avec des visages réguliers des séries américaines (David McCallum, Earl Holliman, Eric braeden) assurant un minimum de tenue au spectacle, aux côtés d’un Lee Majors toujours efficaces. Britt Ekland et se montrent également charmantes, même si on aurait apprécié que leur personnages d’agents secrets participassent davantage à l’action (mais après tout Bond lui-même ne rencontrera le Major Anya Amasova qu’en 1977).
L’intrigue présente également le mérite d’installer différents éléments clefs de l’univers de l’Homme bionique, dont les arrivées convaincantes d’Oscar Goldman et du Rudi d’ Alan Oppenheimer. Surtout le personnage de Steve Austin ne se dilue pas totalement dans 007. Il reste ce rebelle au grand cœur apprécié du public américain et dont la relation fondamentalement amicale avec Oscar (l’un des atouts de la série) ne va pas sans viriles explications de gravures, bien davantage qu’entre 007 et M.
Anecdotes :
Plusieurs éléments identifiants de la série se mettent ici en place. Steve n’est plus un civil mais un colonel de l’US Air Force. Présent dans le roman Cyborg, mais absent du téléfilm pilote, Oscar Goldman intègre désormais le programme en tant que Chef de l’OSI et ami de Steve Austin.
Oscar est déjà interprété par Richard Anderson. Dès cette première apparition, le comédien introduit un mouvement qui deviendra un populaire rituel de la série : pour dramatiser une scène, Oscar retirera toujours ostensiblement ses lunettes
Rudy Wells est ici interprété par Alan Oppenheimer. Il va tenir le rôle durant les deux premières saisons de la série, avant d’être remplacé par Martin E. Brooks.
La mission du jour de Steve ressemble beaucoup à celle décrite dans le roman Cyborg, où l’on retrouve également le personnage de Tamara. Quelques éléments du deuxième roman de Caidin, Cyborg II: Operation Nuke, sont également repris. Par la suite la série sera autonome des romans, même si Caidin continuera à tenir un rôle de consultant.
Les vues extérieures du sous-marin proviennent du film Ice Station Zebra (1968). Il en ira de même à plusieurs reprises au cours de la série, quand un sous-marin sera en jeu.
La chanson Six Million Dollar Man, entendue durant le générique, a été écrite et composée par le producteur Glen A. Larson. Elle est interprétée par Dusty Springfield. Par la suite le générique de la série s’en tiendra à l’instrumental bien connu.
Lors de la poursuite en bateau, les plans passent alternativement du jour à la nuit, à plusieurs reprises.
La vision nocturne de l’œil bionique est ici représentée en vert, ce qui correspond au fonctionnement normal des lunettes infrarouges. La série optera pour le rouge.
Le téléfilm introduit les Niveaux d’accès de l’OSI, qui interviendra régulièrement au cours de la série (l’idée sera reprise plus tard dans Agents of SHIELD). Ici le secret bionique est de Niveau 5, il passera par la suite au 6. L’accès aux laboratoires de Rudy, cœur de l’OSI, est par contre déjà à ce Niveau.
Le téléfilm introduit une faiblesse de l’Homme bionique, la perte de contrôle de ses prothèses quand il est en colère. Cette idée ne sera pas retenue par la suite.
L’optique 007 retenue pour ce téléfilm se retrouve dans le choix de David McCallum comme interprète de l’agents soviétiques Alexi Kaslov, sa série Des Agents très spéciaux (1964-1968) étant largement un pastiche de James Bond. De manière amusante, sa partenaire Katrina Volana est jouée par Britt Ekland, qui deviendra la Bond Girl Mary Bonne-Nuit l’année suivante, dans The Man with the Golden Gun (1974),
La promotion du téléfilm s’accompagna de photos très à la James Bond, montrant Steve en smoking et entouré de trois jolies jeunes femmes. L’une d’entre elles est Farrah Fawcett, alors épouse de Lee Majors. Elle participera à quatre reprises à la série, avant d’accéder à la célébrité avec le rôle de la Drôle de Dame Jill Munroe, en 1976.
Diffusé le 10 mai 1975 sur Antenne 2, Vin, Vacances et Vahinés est le seul des trois téléfilms initiaux a avoir été traduit en français. Il fut longtemps considéré comme le pilote de la série par le public français. La Lune et le Désert ne fut diffusé que le 21 janvier 2000, sur 13e rue, en VOST, tandis qu’Un otage qui vaut de l'or demeure inédit en France.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
contrairement à ce que l'on pourrait croire, Steve Austin, n'est pas le type le plus cool des séries bioniques...
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Merci E44 pour ce résumé !
Philo- Fondateur
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Excellente présentation qui met l'eau à la bouche !
En matière d'homme bionique :
En matière d'homme bionique :
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Merci à vous ! Bel héritier, effectivement!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Estuaire44 a écrit:Oscar est déjà interprété par Richard Anderson. Dès cette première apparition, le comédien introduit un mouvement qui deviendra un populaire rituel de la série : pour dramatiser une scène, Oscar retirera toujours ostensiblement ses lunettes.
Ah oui, amusant ! Son fils, il ne s'appellerait pas Horatio par hasard ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Là où Horatio fait retraite derrière ses lunettes enténébrées, Oscar se révèle en pleine lumière : California style !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Un otage qui vaut de l'or (The Solid Gold Kidnapping, 0-03,*)
Date de diffusion : 17 novembre 1973.
Résumé :
La Compagnie, une organisation criminelle internationale, procède à de multiples enlèvements de personnalités à travers le monde, afin de les rançonner. Steve remporte une première victoire en sauvant un Ambassadeur américain détenu dans une pyramide maya, au Yucatán. Suite à une opération de l’OSI ayant mal tourné, il doit désormais récupérer un milliardaire enlevé à Paris, ainsi qu’une forte rançon en provenance de Fort Knox. Son seul espoir réside dans l’aide du Dr. Erica Bergner, qui a développé une technologie permettant d’accéder à la mémoire d’un agent décédé de la Compagnie.
Commentaire :
L’épisode souffre bien entendu de renouer avec le même procédé déjà éprouvé par le télfilm pilote, visant à gonfler sa durée via des inserts en vue de syndication. Cela en ralentit considérablement le rythme et rend son montage confus par moments. Décidément cette pratique traduit un condamnable mépris du public, Par ailleurs on reconnaîtra au scénario de tenter d’approfondir la convergence opérée vers James Bond, en la centrant explicitement vers les années Sean Connery alors encore très proches. Des lieux emblématiques (Fort Knox), aussi bien que des éléments de récits (un simili SPECTRE), voire une actrice en la personne de Luciana Paluzzi, se voient ainsi déployés.
Hélas, la tentative tourne court. Cette proximité accrue au modèle ne fait que souligner la différence de statut existant avec la présente copie. Ainsi les faibles moyens alloués à la production multiplient jusqu’au ridicule le nombre d’inserts (de villes, de panoramas, de divers moyens de transports…). Cela se ressent d’autant plus fortement que le scénario joue à plein le jeu des voyages, afin de retrouver les multiples déplacements de 007. Dès les moments de récit hors inserts, se déroulant dans de ternes décors ou du carton pate, ne servent plus qu’à passer les plateau cours de ce récit très linéaire. La reconstitution des pays visités se voit bâclée, avec bien peu des ces personnages pittoresques participant au charme d’une série comme Le Saint,
Les scènes d’action demeurent bien rares, tandis qu’u remplissage dilatoire supplémentaire s’opère via l’ennuyeuse et inutile intrigue parallèle de la rançon ou les retours ultra répétitifs et verbeux au QG de la Compagnie. Le plus triste est que, malgré de bons comédiens, ce tourniquet réduit les divers personnages à de simples silhouettes. Cela vaut également pour Steve, transparent, et pour le rôle très passif de Luciana Palluzzi, qui ne peut que traverser l’épisode. Tandis que Lee Majors apparaît passablement démotivé par cet exercice poussif, le seul à tirer son épingle du jeu reste Oscar, à qui un Richard Anderson s’amusant visiblement beaucoup apporte une belle énergie.
Anecdotes :
Contrairement aux deux premiers, ce téléfilm demeure inédit en France.
Après l’opus précédent, Richard Anderson réintroduit le mouvement permettant à Oscar d’apporter une intensité supplémentaire à sa réplique en ôtant ses lunettes. Le rituel est dès lors installé et « The Move » sera toujours accueilli avec plaisir par le public au cours de la série.
Tout comme le téléfilm pilote, également d’une durée de 90 min, celui-ci fut rediffusé en syndication sous la forme d’un double épisode de deux fois 60 minutes. La demi-heure supplémentaire fut apportée par des ajouts de scènes provenant de divers épisodes ultérieurs. Ce nouveau montage provoqua plusieurs problèmes de continuité. Peck est ainsi aperçu simultanément au siège de la Compagnie et en France, lors du kidnapping
Quand Steve appelle Oscar depuis la cabine téléphonique, il prononce son nom Goldwin, et non Goldman.
Le téléfilm a eu comme titres de travail The Billion Dollar Snatch et The billion Dollar Diplomat.
Pour la dernière fois, la vision nocturne de Steve est représentée par un filtre vert, la série optera pour le rouge.
La promotion de l’épisode montrait Steve projeter un morceau de roche provenant de la pyramide mexicaine, mais cette scène n’y figure pas.
L’organisation criminelle que forme la Compagnie (The Company) développe encore l’option 007 installée lors de l’épisode précédent, en campant un simili SPECTRE. Toutefois elle ne réapparaitra plus dans une série ayant rejeté le modèle 007 et les ennemis de l’OSI demeureront au sein d’une opposition inorganisée, changeant à chaque épisode.
Pour la première fois, Oscar rend compte au téléphone à son mystérieux supérieur, uniquement désigné comme Mr. Secretary. Dans Super Jaimie, il sera révélé qu’il s’agit du Secrétaire d’Etat en personne, soit le fameux Henry Kissinger (1973-1977), durant l’essentiel des séries bioniques.
Date de diffusion : 17 novembre 1973.
Résumé :
La Compagnie, une organisation criminelle internationale, procède à de multiples enlèvements de personnalités à travers le monde, afin de les rançonner. Steve remporte une première victoire en sauvant un Ambassadeur américain détenu dans une pyramide maya, au Yucatán. Suite à une opération de l’OSI ayant mal tourné, il doit désormais récupérer un milliardaire enlevé à Paris, ainsi qu’une forte rançon en provenance de Fort Knox. Son seul espoir réside dans l’aide du Dr. Erica Bergner, qui a développé une technologie permettant d’accéder à la mémoire d’un agent décédé de la Compagnie.
Commentaire :
L’épisode souffre bien entendu de renouer avec le même procédé déjà éprouvé par le télfilm pilote, visant à gonfler sa durée via des inserts en vue de syndication. Cela en ralentit considérablement le rythme et rend son montage confus par moments. Décidément cette pratique traduit un condamnable mépris du public, Par ailleurs on reconnaîtra au scénario de tenter d’approfondir la convergence opérée vers James Bond, en la centrant explicitement vers les années Sean Connery alors encore très proches. Des lieux emblématiques (Fort Knox), aussi bien que des éléments de récits (un simili SPECTRE), voire une actrice en la personne de Luciana Paluzzi, se voient ainsi déployés.
Hélas, la tentative tourne court. Cette proximité accrue au modèle ne fait que souligner la différence de statut existant avec la présente copie. Ainsi les faibles moyens alloués à la production multiplient jusqu’au ridicule le nombre d’inserts (de villes, de panoramas, de divers moyens de transports…). Cela se ressent d’autant plus fortement que le scénario joue à plein le jeu des voyages, afin de retrouver les multiples déplacements de 007. Dès les moments de récit hors inserts, se déroulant dans de ternes décors ou du carton pate, ne servent plus qu’à passer les plateau cours de ce récit très linéaire. La reconstitution des pays visités se voit bâclée, avec bien peu des ces personnages pittoresques participant au charme d’une série comme Le Saint,
Les scènes d’action demeurent bien rares, tandis qu’u remplissage dilatoire supplémentaire s’opère via l’ennuyeuse et inutile intrigue parallèle de la rançon ou les retours ultra répétitifs et verbeux au QG de la Compagnie. Le plus triste est que, malgré de bons comédiens, ce tourniquet réduit les divers personnages à de simples silhouettes. Cela vaut également pour Steve, transparent, et pour le rôle très passif de Luciana Palluzzi, qui ne peut que traverser l’épisode. Tandis que Lee Majors apparaît passablement démotivé par cet exercice poussif, le seul à tirer son épingle du jeu reste Oscar, à qui un Richard Anderson s’amusant visiblement beaucoup apporte une belle énergie.
Anecdotes :
Contrairement aux deux premiers, ce téléfilm demeure inédit en France.
Après l’opus précédent, Richard Anderson réintroduit le mouvement permettant à Oscar d’apporter une intensité supplémentaire à sa réplique en ôtant ses lunettes. Le rituel est dès lors installé et « The Move » sera toujours accueilli avec plaisir par le public au cours de la série.
Tout comme le téléfilm pilote, également d’une durée de 90 min, celui-ci fut rediffusé en syndication sous la forme d’un double épisode de deux fois 60 minutes. La demi-heure supplémentaire fut apportée par des ajouts de scènes provenant de divers épisodes ultérieurs. Ce nouveau montage provoqua plusieurs problèmes de continuité. Peck est ainsi aperçu simultanément au siège de la Compagnie et en France, lors du kidnapping
Quand Steve appelle Oscar depuis la cabine téléphonique, il prononce son nom Goldwin, et non Goldman.
Le téléfilm a eu comme titres de travail The Billion Dollar Snatch et The billion Dollar Diplomat.
Pour la dernière fois, la vision nocturne de Steve est représentée par un filtre vert, la série optera pour le rouge.
La promotion de l’épisode montrait Steve projeter un morceau de roche provenant de la pyramide mexicaine, mais cette scène n’y figure pas.
L’organisation criminelle que forme la Compagnie (The Company) développe encore l’option 007 installée lors de l’épisode précédent, en campant un simili SPECTRE. Toutefois elle ne réapparaitra plus dans une série ayant rejeté le modèle 007 et les ennemis de l’OSI demeureront au sein d’une opposition inorganisée, changeant à chaque épisode.
Pour la première fois, Oscar rend compte au téléphone à son mystérieux supérieur, uniquement désigné comme Mr. Secretary. Dans Super Jaimie, il sera révélé qu’il s’agit du Secrétaire d’Etat en personne, soit le fameux Henry Kissinger (1973-1977), durant l’essentiel des séries bioniques.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
On m'indique qu'un autre chroniqueur est également sur cette série, je vais donc laisser celle-ci en suspens et passer très prochainement à Firefly.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Estuaire44 a écrit:On m'indique qu'un autre chroniqueur est également sur cette série, je vais donc laisser celle-ci en suspens et passer très prochainement à Firefly.
Dommage ! Mais et désolé pour le HS - Firefly existe déjà sur le site. Je croyais qu'on ne pouvait pas chroniquer deux fois la même série. Ceci dit, je n'ai pas lu ce dossier mais je lirais celui d'Estuaire !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Steed trouve l'actuel un peu maigrelet. Ce fut l'un des premiers mis en ligne, on tâtonnait encore. Je pense que le mien devrait le remplacer à terme, s'il est suffisamment bon pour cela.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Estuaire44 a écrit:Steed trouve l'actuel un peu maigrelet. Ce fut l'un des premiers mis en ligne, on tâtonnait encore. Je pense que le mien devrait le remplacer à terme, s'il est suffisamment bon pour cela.
Je prends le pari qu'il le sera. En tout cas, bon courage et bon "devoir de vacances" !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
Ce n'est pas la première fois que cela se produit : Numfar, qui a écrit le dossier sur Firefly, avait aussi fait le dossier sur Buffy, un des premiers, donc extrêmement maigre. Ma version et celle d'Estuaire lui a donc été substituée.
Étonnant que quelqu'un d'autre ait réservé L'homme qui valait trois milliards. Sur l'autre forum, dans les séries réservées, c'est toujours toi qui est inscrit comme prenant en charge la série. Cela m'intrigue.
Étonnant que quelqu'un d'autre ait réservé L'homme qui valait trois milliards. Sur l'autre forum, dans les séries réservées, c'est toujours toi qui est inscrit comme prenant en charge la série. Cela m'intrigue.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
C'est Steed qui me l'a signalé par retour de mail, après que lui ai envoyé la présentation de la série et des trois téléfilms. Il m'a expliqué que l'autre chroniqueur avait demandé cette série voici très longtemps mais n'a envoyé une partie de son dossier que récemment. Bah, ce n'est pas plus mal, autant qu'il y ait le plus possible de dossiers de styles différents sur le site !
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
La gestation du film toujours difficile
http://www.unificationfrance.com/article52735.html
http://www.unificationfrance.com/article52735.html
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme qui valait trois milliards" (1973-1978)
L'autre homme bionique : Atomic Cyborg ! (ou Hands of Steel)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
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