Série "Farscape"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Farscape"
Clarté dangereuse (Crackers don't matter, 2-04, ****)
Date de diffusion : 7 avril 2000
Résumé :
L’équipage se rend sur une planète dédiée aux changes commerciaux, afin de renouveler le stock de provisions. Ils y rencontrent T'raltixx, alien s’affirmant capable de rendre Moya indétectable par ses ennemis. Mais les agissements de T'raltixx rendent tout le monde extrêmement paranoïaque, jusqu’à provoquer un affrontement.
Critique :
Justin Monjo, scénariste décidément particulièrement inspiré, joue ici la carte de la rupture de ton, cet épisode particulièrement humoristique succédant au funèbre Taking the Stone. L’effet fonctionne à plein, d’autant que l’on rit souvent face à cette comédie débridée, visiblement à l’instar des comédiens eux-mêmes. Le thème de l’altération des personnalités a également parfaitement fonctionné dans d’autres séries relevant de la Science-fiction ou du Fantastique (Syzygy chez les X-Files, Something Blue chez Buffy, Yellow Fever chez Supernatural…), le procédé pedant en originalité ce qu’il gagne en efficacité.
Le scénario présente vite toutefois de se caricaturer, en développant une noirceur certaine parallèlement au rire et en considérant T'raltixx comme un personnage à part entière, au lieu de la limiter à un simple prétexte. Ces deux aspects se rejoignent lorsque Crichton abat T'raltixx de sang froid ce qui confirme également que le protagoniste de la série se profile comme assombri lors de cette première partie de la saison. La bienvenue touche d’absurde véhiculée par les histoires autour des biscuit parachève le succès de cet épisode tonique illustrant à merveille le côté dysfonctionnel de l’équipage de Farscape.
Anecdotes :
D’abord perçue comme une hallucination, l’apparition de Scorpius est la première manifestation de l’implant neural qu’il a implanté en Crichton. Cette connexion va devenir un point clef de la saison.
Ben Browder rajouta le chantonnement de a Chevauchée des Valkyries lors d’une séance d’enregistrement post tournage.
L’épisode comporte plusieurs clins d’œil à des films connus, par exemple quand Pilot déclare à Crichton I'm sorry John. I cannot do that (2001, Odyssée de l’Espace), ou quand Crichton s’exclame Here's Johnny! (Shining), quand il tente d’enfoncer une porte.
Date de diffusion : 7 avril 2000
Résumé :
L’équipage se rend sur une planète dédiée aux changes commerciaux, afin de renouveler le stock de provisions. Ils y rencontrent T'raltixx, alien s’affirmant capable de rendre Moya indétectable par ses ennemis. Mais les agissements de T'raltixx rendent tout le monde extrêmement paranoïaque, jusqu’à provoquer un affrontement.
Critique :
Justin Monjo, scénariste décidément particulièrement inspiré, joue ici la carte de la rupture de ton, cet épisode particulièrement humoristique succédant au funèbre Taking the Stone. L’effet fonctionne à plein, d’autant que l’on rit souvent face à cette comédie débridée, visiblement à l’instar des comédiens eux-mêmes. Le thème de l’altération des personnalités a également parfaitement fonctionné dans d’autres séries relevant de la Science-fiction ou du Fantastique (Syzygy chez les X-Files, Something Blue chez Buffy, Yellow Fever chez Supernatural…), le procédé pedant en originalité ce qu’il gagne en efficacité.
Le scénario présente vite toutefois de se caricaturer, en développant une noirceur certaine parallèlement au rire et en considérant T'raltixx comme un personnage à part entière, au lieu de la limiter à un simple prétexte. Ces deux aspects se rejoignent lorsque Crichton abat T'raltixx de sang froid ce qui confirme également que le protagoniste de la série se profile comme assombri lors de cette première partie de la saison. La bienvenue touche d’absurde véhiculée par les histoires autour des biscuit parachève le succès de cet épisode tonique illustrant à merveille le côté dysfonctionnel de l’équipage de Farscape.
Anecdotes :
D’abord perçue comme une hallucination, l’apparition de Scorpius est la première manifestation de l’implant neural qu’il a implanté en Crichton. Cette connexion va devenir un point clef de la saison.
Ben Browder rajouta le chantonnement de a Chevauchée des Valkyries lors d’une séance d’enregistrement post tournage.
L’épisode comporte plusieurs clins d’œil à des films connus, par exemple quand Pilot déclare à Crichton I'm sorry John. I cannot do that (2001, Odyssée de l’Espace), ou quand Crichton s’exclame Here's Johnny! (Shining), quand il tente d’enfoncer une porte.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Farscape"
Nos pires années (The way we weren't, 2-05, ****)
Date de diffusion : 21 avril 2000
Résumé :
Crichton et Chiana découvrent un enregistrement révélant le passé de Moya, lorsqu’elle était au service des Pacificateurs et dotée d’un autre Pilote. Ce dernier fut tué par les Pacificateurs, et il s’avère que l’un d’entre eux était Aeryn Sun. Quand il apprend ces informations, Pilote s’en prend à Aeryn, mais lui aussi dissimule un secret.
Critique :
La technique narrative consistant à révéler de nouveaux pans du passé d’un héros sur lequel l’épisode se centre pour l’occasion se pratique couramment dans l’écriture des séries télévisées, tous supports confondus. Mais peu de scénarios seront allés aussi loin dans ce domaine que The Way We Weren't, concernant Aeryn Sun et Pilote. En effet, par sa couverte de moments a la fois structurants et d’une moralité pour le moins ambiguë, cet opus nous emmène à totalement reconsidérer notre vision de ces personnages et de leur parcours ; Au-delà de différentes scènes de la saison 1, cette authentique épiphanie nous fait usqu’à reconsidérer leur attitude globale : la peur du sentiment amoureux chez Aeryn et la propension exagérée au sacrifice chez Pilote, toutes deux s’expliquant par la culpabilité les rongent.
Cette introspection d’une identité à travers le prisme de la responsabilité éclaire ainsi comment le drame entre Aeryn et Velorek face aux interdits de la société des pacificateurs, et la passion poussant pilote à partir à la découverte du vaste univers à tout prix ont induit un remords ayant modifié aussi bien leur personnalité que leur rapport avec autrui. L’ombre du passé porte loin, écrivait déjà Agatha Christie. Au terme d’un récit aussi dense que douloureux, l’épisode nous offre néanmoins un lumineux moment quand Pilote et Aeryn décident de se pardonner l’un l’autre et de poursuivre l’épopée après avoir surmonté le trauma, sans pour autant l’oublier. La complexité des personnalités de Farscape, voyage aussi bien intérieur qu’à travers l’Espace, ne cesse décidément pas de nous captiver.
Date de diffusion : 21 avril 2000
Résumé :
Crichton et Chiana découvrent un enregistrement révélant le passé de Moya, lorsqu’elle était au service des Pacificateurs et dotée d’un autre Pilote. Ce dernier fut tué par les Pacificateurs, et il s’avère que l’un d’entre eux était Aeryn Sun. Quand il apprend ces informations, Pilote s’en prend à Aeryn, mais lui aussi dissimule un secret.
Critique :
La technique narrative consistant à révéler de nouveaux pans du passé d’un héros sur lequel l’épisode se centre pour l’occasion se pratique couramment dans l’écriture des séries télévisées, tous supports confondus. Mais peu de scénarios seront allés aussi loin dans ce domaine que The Way We Weren't, concernant Aeryn Sun et Pilote. En effet, par sa couverte de moments a la fois structurants et d’une moralité pour le moins ambiguë, cet opus nous emmène à totalement reconsidérer notre vision de ces personnages et de leur parcours ; Au-delà de différentes scènes de la saison 1, cette authentique épiphanie nous fait usqu’à reconsidérer leur attitude globale : la peur du sentiment amoureux chez Aeryn et la propension exagérée au sacrifice chez Pilote, toutes deux s’expliquant par la culpabilité les rongent.
Cette introspection d’une identité à travers le prisme de la responsabilité éclaire ainsi comment le drame entre Aeryn et Velorek face aux interdits de la société des pacificateurs, et la passion poussant pilote à partir à la découverte du vaste univers à tout prix ont induit un remords ayant modifié aussi bien leur personnalité que leur rapport avec autrui. L’ombre du passé porte loin, écrivait déjà Agatha Christie. Au terme d’un récit aussi dense que douloureux, l’épisode nous offre néanmoins un lumineux moment quand Pilote et Aeryn décident de se pardonner l’un l’autre et de poursuivre l’épopée après avoir surmonté le trauma, sans pour autant l’oublier. La complexité des personnalités de Farscape, voyage aussi bien intérieur qu’à travers l’Espace, ne cesse décidément pas de nous captiver.
Anecdotes :
Le monde d’origine de Pilote apparaît ici pour la première fois.
L’épisode marque le début de la collaboration du musicien australien Guy Gross avec Farscape, dont il va rester jusqu’au bout le compositeur. Il participé à de nombreuses productions australiennes, dont Priscilla, folle du désert (1994).
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Re: Série "Farscape"
De l'autre côté du miroir (Picture if you will, 2-06, ***)
Date de diffusion : 14 avril 2000
Résumé :
Chiana acquiert un tableau d’elle-même qui s’avère changeante. Il s’avère que que l’objet révèle en fait son avenir, ainsi que celui de ses amis, tous destinés à mourir prochainement. Mais il s’agit d’un complot ourdi par l’entité maléfique nommée Maldis, bien décidée à prendre sa revanche sur Zhaan après sa précédente défaite.
Critique :
Picture If You Will en revient à un pur divertissement après des épisodes antérieurs davantage sombres et orientés vers le développement des personnages. Cette formule peut certes sembler moins substantielle, mais divertira à coup sûr les amateurs des séries d’aventures Sixties, avec ce retour de la vengeance ourdi avec machiavélisme par l’inévitable Diabolical Mastermind. Toujours interprété par un Chris Haywood cabotinant avec entrain, Maldis se prête admirablement à l’exercice, une nouvelle fois après That Old Black Magic, la saison précédente. Ses pouvoirs et son inquiétante fantaisie nous valent un récit ludique, utilisant joliment les diverses facettes de la figures du tableau enchanté, à l’évolution épouvantable comme chez Dorian Gray ou porte ouvrant sur un mini univers, enfermant les prétendues victimes.
Sans que l’utilisation de cette dernière idée se révèle aussi brillante que chez des classiques de la télévision (le Jour du Docteur chez Doctor Who, La Nuit des tireurs d’élite chez Les Mystères de l’Ouest), elle se montre divertissante, d’autant qu’elle peut s’appuyer sur l’art graphique de la série. Tout n’est pas parfait toutefois, certains effets spéciaux ont plutôt mal vieilli et si l’on apprécie que Zhaan finisse par surpasser ses peurs, Maldis paraît trop facilement détruit. De plus si l’opus sait s’agrémenter de scènes tirant parti du relationnel entre protagonistes (cela se cristallise notamment entre Chiana et D’Argo), il ne saurait rivaliser en ce domaine avec l’ambition de ses prédécesseurs. Tel quel, il laisse néanmoins des regrets quant à l’absence de retour de Maldis, aux pétillants sortilèges maléfiques variant agréablement l’ordinaire d’un Space-opera.
Anecdotes :
L’épisode fut diffusé avant The way we weren't, pourtant tourné après, d’où des dialogues peu compréhensibles entre Aeryn et Crichton.
Virginia Hey (Zhaan) a indiqué qu’il s’agissait de l’un de ses épisodes préférés, pour le vrai plaisir qu’elle ressentit en frappant l’ignoble Maldis.
Présent depuis le début de la série, Tim Ferrer devient ici le responsable des décors de la série, poste qu’il conservera jusqu’à son terme. Il a également participé aux décors de Matrix (1999) et du film Power Rangers (1995).
La désintégration de Maldis demeurera cette fois définitive, car il ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
Date de diffusion : 14 avril 2000
Résumé :
Chiana acquiert un tableau d’elle-même qui s’avère changeante. Il s’avère que que l’objet révèle en fait son avenir, ainsi que celui de ses amis, tous destinés à mourir prochainement. Mais il s’agit d’un complot ourdi par l’entité maléfique nommée Maldis, bien décidée à prendre sa revanche sur Zhaan après sa précédente défaite.
Critique :
Picture If You Will en revient à un pur divertissement après des épisodes antérieurs davantage sombres et orientés vers le développement des personnages. Cette formule peut certes sembler moins substantielle, mais divertira à coup sûr les amateurs des séries d’aventures Sixties, avec ce retour de la vengeance ourdi avec machiavélisme par l’inévitable Diabolical Mastermind. Toujours interprété par un Chris Haywood cabotinant avec entrain, Maldis se prête admirablement à l’exercice, une nouvelle fois après That Old Black Magic, la saison précédente. Ses pouvoirs et son inquiétante fantaisie nous valent un récit ludique, utilisant joliment les diverses facettes de la figures du tableau enchanté, à l’évolution épouvantable comme chez Dorian Gray ou porte ouvrant sur un mini univers, enfermant les prétendues victimes.
Sans que l’utilisation de cette dernière idée se révèle aussi brillante que chez des classiques de la télévision (le Jour du Docteur chez Doctor Who, La Nuit des tireurs d’élite chez Les Mystères de l’Ouest), elle se montre divertissante, d’autant qu’elle peut s’appuyer sur l’art graphique de la série. Tout n’est pas parfait toutefois, certains effets spéciaux ont plutôt mal vieilli et si l’on apprécie que Zhaan finisse par surpasser ses peurs, Maldis paraît trop facilement détruit. De plus si l’opus sait s’agrémenter de scènes tirant parti du relationnel entre protagonistes (cela se cristallise notamment entre Chiana et D’Argo), il ne saurait rivaliser en ce domaine avec l’ambition de ses prédécesseurs. Tel quel, il laisse néanmoins des regrets quant à l’absence de retour de Maldis, aux pétillants sortilèges maléfiques variant agréablement l’ordinaire d’un Space-opera.
Anecdotes :
L’épisode fut diffusé avant The way we weren't, pourtant tourné après, d’où des dialogues peu compréhensibles entre Aeryn et Crichton.
Virginia Hey (Zhaan) a indiqué qu’il s’agissait de l’un de ses épisodes préférés, pour le vrai plaisir qu’elle ressentit en frappant l’ignoble Maldis.
Présent depuis le début de la série, Tim Ferrer devient ici le responsable des décors de la série, poste qu’il conservera jusqu’à son terme. Il a également participé aux décors de Matrix (1999) et du film Power Rangers (1995).
La désintégration de Maldis demeurera cette fois définitive, car il ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
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Re: Série "Farscape"
Famine (Home on the Remains, 2-07, ***)
Date de diffusion : 16 juin 2000
Résumé :
L’équipage a besoin de nourriture, en particulier Zhann, qui doit impérieusement manger de la viande. Chiana emmène alors ses amis sur un Budong décédé (immense vaisseau Léviathan) où elle a jadis travaillé. Tous vont devoir à leur tour gagner leur pain à la sueur de leur front, tandis qu’Aeryn reste sur Moya pour veiller sur Zhaan.
Critique :
Home on the Remains apparaît avant tout comme un excellent épisode de Science-fiction faisant plus que loucher que vers la Dark Fantasy. Le décor hors normes et volontiers baroque du gigantesque vaisseau devenu une mine de chair empoisonnée compose un parfait écrin pour une histoire aussi sombre que violente, parfois franche ment gore. La visite de cet endroit dantesque s’avère une vraie réussite visuelle due à l’inventivité et au talent des équipes de la Henson Company, tant pour les plateaux, que pour les créatures et maquillage. l’immersion s’avère complète, d’autant que le récit ne nous épargne rien dans le domaine horrifique ou sordide. On se dit que le Budong défunt constituerait un idéal supplément Dark pour un Jeu de rôles d’aventures spatiales, tel Star Wars RPG.
Malheureusement, s’il contribue à renouveler le modèle traditionnel du Space opera, l’épisode demeure hémiplégique En effet le traitement des protagonistes enthousiasme clairement moins que leur environnement ar presque tous demeurent enfermés ans une outine coutumière. Le focus se place derechef sur Chiana, avec un nouvel épisode consacré à son passé. c’est assez logique, car il s’agit de la plus récente venue, mais cela phagocyte la l’espace consacré aux autres personnages. Son flirt avec D’Argo se poursuit, mais sans évènement réellement marquant, John est le héros de service, etc. Le plus intéressant réside dans les scènes entre Aeryn et Zhaan avec le lien existant entre ces deux être en proie à une violence intériorisée mais menaçant de ressurgir. On apprécie aussi une nouvelle Science-fiction de qualité, abvec un emploi aussi surprenant qu’astucieux de l’originale biologie de Zhaan.
Anecdotes :
La violence crue de l’épisode lui valut d’être le seul interdit aux mineurs en Grande-Bretagne.
Alors qu’elle pleure d’elle-même, d’habitude, Claudia Black dut avoir recours à du menthol placé sous les yeux, lors de la pollinisation de Zhaan.
La scène voyant Crichton tuer le Keedva s’inspire de l’équivalente dans Le Retour du Jedi, avec Luke et le Rancor.
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Re: Série "Farscape"
Le Procès (Dream a Little Dream, 2-08, **)
Date de diffusion : 23 juin 2000
Résumé :
Alors que leur module de transport est en attente d’être récupéré par Moya, Zhaan raconte à Crichton une aventure survenue quand elle avait visité un monde peuplé de juristes, en compagnie de Rygel et Chiana. Elle s’y était vue accusée de meurtre, Rygel et Chiana devenant ses avocats lors du procès.
Critique :
Revenir sur une période se situant entre deux saisons et dépourvue du duo vedette aurait pu donne lieu à un épisode agréablement décalé, ou contribuer à remettre les évènements en cours dans une nouvelle perspective. Malheureusement cette occasion se voit gâchée, car l’épisode s’avère être rapidement un crossover entre deux genre la Science-fiction et la série juridique. Farscape n’est pas la première série d’anticipation a s’essayer à ce mélange, mais la formule juridique nous semble optimale quand elle se montre suffisamment imaginative pour participer à l’étrangeté de l’univers décrit. Si le numéro de Q rendait le procès de l’Humanité très amusant dans Encounter at Farpoint (le pilote de Star Trek TNG), le sommet du genre demeure sans doute The Trial of a Time Lord (Doctor Who, 1986), avec le Maître en témoin vedette de l’accusation contre le Docteur.
Malheureusement Farscape n’atteint pas ces sommets, la fantaisie d’un monde de légistes se dissipant vite pour en revenir aux clichés usuels des séries judiciaires. Si l’opus s’en sort malgré tout mieux que le terne Le Procès de Stargate SG-1, l’impression perdure d’une occasion perdue, tant la série disposait du potentiel pour un récit louchant vers une dystopie à la Brazil. Par ailleurs un récit en flashback vient encore en rajouter sur le manque de suspense concernant des personnages récurrents. L’épisode peut néanmoins comporter sur une dynamique de groupe réussie, Rygel et Chiana volant au secours d’une Zhaan d’abord dominante, puis effondrée. Dream a Little Dream permet également de s’extasier une nouvelle fois à propos du talent des animateurs de la marionnette figurant Rygel.
Anecdotes :
L’épisode était initialement supposé être le pilote de saison, avant de subir une réécriture qui remit à plus tard son tournage. De ce fait il comporte plusieurs séquences devenues des flashbacks.
Claudia black a indiqué que la séquence montrant les personnages marcher en silhouettes était l’une de ses images préférées de Farscape.
Las passages chantés n’étaient pas prévus par le script. Ils furent rajoutés lors du doublage de postproduction, après une improvisation de Ben Browder ayant enthousiasmé l’équipe.
Date de diffusion : 23 juin 2000
Résumé :
Alors que leur module de transport est en attente d’être récupéré par Moya, Zhaan raconte à Crichton une aventure survenue quand elle avait visité un monde peuplé de juristes, en compagnie de Rygel et Chiana. Elle s’y était vue accusée de meurtre, Rygel et Chiana devenant ses avocats lors du procès.
Critique :
Revenir sur une période se situant entre deux saisons et dépourvue du duo vedette aurait pu donne lieu à un épisode agréablement décalé, ou contribuer à remettre les évènements en cours dans une nouvelle perspective. Malheureusement cette occasion se voit gâchée, car l’épisode s’avère être rapidement un crossover entre deux genre la Science-fiction et la série juridique. Farscape n’est pas la première série d’anticipation a s’essayer à ce mélange, mais la formule juridique nous semble optimale quand elle se montre suffisamment imaginative pour participer à l’étrangeté de l’univers décrit. Si le numéro de Q rendait le procès de l’Humanité très amusant dans Encounter at Farpoint (le pilote de Star Trek TNG), le sommet du genre demeure sans doute The Trial of a Time Lord (Doctor Who, 1986), avec le Maître en témoin vedette de l’accusation contre le Docteur.
Malheureusement Farscape n’atteint pas ces sommets, la fantaisie d’un monde de légistes se dissipant vite pour en revenir aux clichés usuels des séries judiciaires. Si l’opus s’en sort malgré tout mieux que le terne Le Procès de Stargate SG-1, l’impression perdure d’une occasion perdue, tant la série disposait du potentiel pour un récit louchant vers une dystopie à la Brazil. Par ailleurs un récit en flashback vient encore en rajouter sur le manque de suspense concernant des personnages récurrents. L’épisode peut néanmoins comporter sur une dynamique de groupe réussie, Rygel et Chiana volant au secours d’une Zhaan d’abord dominante, puis effondrée. Dream a Little Dream permet également de s’extasier une nouvelle fois à propos du talent des animateurs de la marionnette figurant Rygel.
Anecdotes :
L’épisode était initialement supposé être le pilote de saison, avant de subir une réécriture qui remit à plus tard son tournage. De ce fait il comporte plusieurs séquences devenues des flashbacks.
Claudia black a indiqué que la séquence montrant les personnages marcher en silhouettes était l’une de ses images préférées de Farscape.
Las passages chantés n’étaient pas prévus par le script. Ils furent rajoutés lors du doublage de postproduction, après une improvisation de Ben Browder ayant enthousiasmé l’équipe.
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Re: Série "Farscape"
Changement de corps (Out Of Their Minds, 2-09, ****)
Date de diffusion : 7 juillet 2000
Résumé :
Une attaque par un vaisseau halosien a une conséquence inattendue : du fait d’une interaction avec le champ de force de Moya, les esprits des membres de l’équipage changent de corps. Ils vont devoir rapidement regagner leur corps d’origine afin de contrer une nouvelle agression visant à détruire Moya.
Critique :
L’argument de l’épisode ne brille certes pas par son originalité. En effet l’échange de corps forme sans conteste l’un des thèmes les plus récurrents des productions relevant du Fantastique ou de la Science -fiction, sous les prétextes les plus variés et exotiques. C’était déjà le cas dans l’épisode Qui suis-je ? de Chapeau Melon, ça l’est encore aujourd’hui avec tout le parti pris déstabilisant que sait en tirer l’excellente Légion, jusqu’au bout de l’étrange. Concernant des séries relativement proches de Farcape on peut également citer Stargate SG-1, avec l’épisode Transfert, ou encore Star Trek Classic (L’Importun) et Star Trek Voyager (Vis-à-vis).Et pourtant Farscape va savoir particulièrement tirer son épingle du jeu au sein de panorama très encombré. Certes le scénario sait maintenir tout du long une vraie intensité dramatique, mais l’opus a l’heureuse idée d’avant tout jouer la carte de la comédie totalement débridée.
Situations et dialogues se montrent en permanence hilarants et cocasses, jusqu’à faire de Changement de corps l’un des épisodes les plus drôles de la série. On applaudira en particulier la formidable prestation de la distribution, chaque artiste en imitant un autre avec un réalisme confondant (cela vaut aussi pour les acteurs de voix des marionnettes). Outre les talents individuels, ceci souligne également l’esprit de groupe et la parfaite compréhension des autres personnages existant au sein de l’équipe. Mention spéciale pour Claudia Black, ici en surmultipliée. Si l’on put regretter que Zhaan (et Virginia Hey) soit absente de la fête, l’épisode pu également s’appuyer sur sur une émotion sensible autour de la solitude de Pilote au sein du délire ambiant et sur le retour spectaculaire des sinistres Skeksis de Dark Crystal, à peine modifiés pour représenter les Halosiens.
Anecdotes :
Les marionnettes représentant les Halosiens furent récupérées parmi les créations de Henson Creature Shop réalisées pour le film Dark Crystal (1982).
Le scénario fut écrit par un auteur indépendant, Michel Cassutt, mais largement transformé par Justin Monjo. Celui-ci tint néanmoins à ce que Cassutt demeura le seul crédité au générique.
Cassutt a indiqué avoir choisi le titre Out of their minds, même si cela ne correspond pas vraiment à l’intrigue, car il s’agit aussi du titre de l’un de ses romans préférés (L'Empire des Esprits, Clifford D. Simak, 1970).
Date de diffusion : 7 juillet 2000
Résumé :
Une attaque par un vaisseau halosien a une conséquence inattendue : du fait d’une interaction avec le champ de force de Moya, les esprits des membres de l’équipage changent de corps. Ils vont devoir rapidement regagner leur corps d’origine afin de contrer une nouvelle agression visant à détruire Moya.
Critique :
L’argument de l’épisode ne brille certes pas par son originalité. En effet l’échange de corps forme sans conteste l’un des thèmes les plus récurrents des productions relevant du Fantastique ou de la Science -fiction, sous les prétextes les plus variés et exotiques. C’était déjà le cas dans l’épisode Qui suis-je ? de Chapeau Melon, ça l’est encore aujourd’hui avec tout le parti pris déstabilisant que sait en tirer l’excellente Légion, jusqu’au bout de l’étrange. Concernant des séries relativement proches de Farcape on peut également citer Stargate SG-1, avec l’épisode Transfert, ou encore Star Trek Classic (L’Importun) et Star Trek Voyager (Vis-à-vis).Et pourtant Farscape va savoir particulièrement tirer son épingle du jeu au sein de panorama très encombré. Certes le scénario sait maintenir tout du long une vraie intensité dramatique, mais l’opus a l’heureuse idée d’avant tout jouer la carte de la comédie totalement débridée.
Situations et dialogues se montrent en permanence hilarants et cocasses, jusqu’à faire de Changement de corps l’un des épisodes les plus drôles de la série. On applaudira en particulier la formidable prestation de la distribution, chaque artiste en imitant un autre avec un réalisme confondant (cela vaut aussi pour les acteurs de voix des marionnettes). Outre les talents individuels, ceci souligne également l’esprit de groupe et la parfaite compréhension des autres personnages existant au sein de l’équipe. Mention spéciale pour Claudia Black, ici en surmultipliée. Si l’on put regretter que Zhaan (et Virginia Hey) soit absente de la fête, l’épisode pu également s’appuyer sur sur une émotion sensible autour de la solitude de Pilote au sein du délire ambiant et sur le retour spectaculaire des sinistres Skeksis de Dark Crystal, à peine modifiés pour représenter les Halosiens.
Anecdotes :
Les marionnettes représentant les Halosiens furent récupérées parmi les créations de Henson Creature Shop réalisées pour le film Dark Crystal (1982).
Le scénario fut écrit par un auteur indépendant, Michel Cassutt, mais largement transformé par Justin Monjo. Celui-ci tint néanmoins à ce que Cassutt demeura le seul crédité au générique.
Cassutt a indiqué avoir choisi le titre Out of their minds, même si cela ne correspond pas vraiment à l’intrigue, car il s’agit aussi du titre de l’un de ses romans préférés (L'Empire des Esprits, Clifford D. Simak, 1970).
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Farscape"
Les 3 Crichton (My Three Crichtons, 2-10, ***)
Date de diffusion : 14 juillet 2000
Résumé :
Une étrange sphère d’énergie pénètre dans Moya, puis engloutit Crichton. Trois versions de Crichton sont ensuite expulsées par la sphère : l’originale, une préhistorique et une troisième au contraire ultra futuriste. La sphère indique alors qu’elle s’en ira sans détruire Moya, mais qu’en échange l’un des Trois Crichton doit être sacrifié à ses recherches.
Critique :
L’épisode rejoint toute une veine de la Science-fiction voyant le héros soumis à transformation, dégénération ou mutation. La justification de l’évènement se situe ici dans une honnête moyenne, sans plus. On apprécie qu’un élément logique soit instauré concernant le choix de Crichton par l’entité, puisque, de par s nature terrienne, il constitue bien l’unique spécimen encore non collecté. Par ailleurs la représentation de la sphère verte semble réussie, d’autant qu’elle n’est pas évoquer le fascinant antagoniste de Métal hurlant. Les maquillages de deux nouveaux Crichton savent également ne pas trop en faire. Mais le développement de l’action comporte bien trop d’éléments résultant de la posture du Deux ex machina pour que la situation ne se perçoive pas comme passablement artificielle.
Fort heureusement le récit sait s’émanciper de la Science-fiction pure pour plutôt devenir un plaisant portrait de caractères, doublé d’une fable morale. Les réactions du reste de l’équipage se voient ainsi abordées avec justesse (l’égocentrisme de Rygel, Chiana émoustillée par le Crichton préhistorique…). Mais le débat se centre avec acuité sur le dilemme moral que le trio de Crichton doit résoudre afin de désigner qui doit être sacrifié. Les échanges s’effectuent avec pertinence et opèrent un joli retournement quand le Crichton super évolué se révèle prêt à devenir homicide, tandis que le primitif s’avère le plus généreux. On peut y voir comme une réminiscence du bon sauvage de Rousseau et la condamnation d’une évolution sociale nous conduisant vers toujours plus d’individualisme et d’égoïsme. Un intérêt supplémentaire pour un opus pouvant également compter sur une belle triple prestation de Ben Browder.
Anecdotes :
Ben Browder apparaît ici totalement maquillé, pour la première fois de la série.
L’épisode est le premier de la série a ne comporter a un artiste invité, mais seulement la distribution principale.
I'm in Bill and Ted land here déclare Crichton, une référence à L'Excellente Aventure de Bill et Ted (1989), une comédie SF culte des années 80 voyant deux ahuris voyager dans le temps dans une cabine téléphonique.
Les deux Crichton alternatifs étaient prénommés Futuro et Neandro dans le script.
Date de diffusion : 14 juillet 2000
Résumé :
Une étrange sphère d’énergie pénètre dans Moya, puis engloutit Crichton. Trois versions de Crichton sont ensuite expulsées par la sphère : l’originale, une préhistorique et une troisième au contraire ultra futuriste. La sphère indique alors qu’elle s’en ira sans détruire Moya, mais qu’en échange l’un des Trois Crichton doit être sacrifié à ses recherches.
Critique :
L’épisode rejoint toute une veine de la Science-fiction voyant le héros soumis à transformation, dégénération ou mutation. La justification de l’évènement se situe ici dans une honnête moyenne, sans plus. On apprécie qu’un élément logique soit instauré concernant le choix de Crichton par l’entité, puisque, de par s nature terrienne, il constitue bien l’unique spécimen encore non collecté. Par ailleurs la représentation de la sphère verte semble réussie, d’autant qu’elle n’est pas évoquer le fascinant antagoniste de Métal hurlant. Les maquillages de deux nouveaux Crichton savent également ne pas trop en faire. Mais le développement de l’action comporte bien trop d’éléments résultant de la posture du Deux ex machina pour que la situation ne se perçoive pas comme passablement artificielle.
Fort heureusement le récit sait s’émanciper de la Science-fiction pure pour plutôt devenir un plaisant portrait de caractères, doublé d’une fable morale. Les réactions du reste de l’équipage se voient ainsi abordées avec justesse (l’égocentrisme de Rygel, Chiana émoustillée par le Crichton préhistorique…). Mais le débat se centre avec acuité sur le dilemme moral que le trio de Crichton doit résoudre afin de désigner qui doit être sacrifié. Les échanges s’effectuent avec pertinence et opèrent un joli retournement quand le Crichton super évolué se révèle prêt à devenir homicide, tandis que le primitif s’avère le plus généreux. On peut y voir comme une réminiscence du bon sauvage de Rousseau et la condamnation d’une évolution sociale nous conduisant vers toujours plus d’individualisme et d’égoïsme. Un intérêt supplémentaire pour un opus pouvant également compter sur une belle triple prestation de Ben Browder.
Anecdotes :
Ben Browder apparaît ici totalement maquillé, pour la première fois de la série.
L’épisode est le premier de la série a ne comporter a un artiste invité, mais seulement la distribution principale.
I'm in Bill and Ted land here déclare Crichton, une référence à L'Excellente Aventure de Bill et Ted (1989), une comédie SF culte des années 80 voyant deux ahuris voyager dans le temps dans une cabine téléphonique.
Les deux Crichton alternatifs étaient prénommés Futuro et Neandro dans le script.
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Re: Série "Farscape"
À la recherche de la Princesse (Look at the Princess, 2-11-12-13, ***)
Date de diffusion : 21-28 juillet, 4 août 2000
Résumé :
Afin d’échapper à Scorpius, Crichton doit demander sa man à la Princesse de toute une planète sébacéenne. Il est heureusement génétiquement compatible avec elle, mais doit faire face à l’hostilité des autres prétendants, ainsi qu’aux intrigues de cour. La Reine exige que Crichton épouse sa fille, sous peine d’être livré à Scorpius. Pendant ce temps Moya retrouve ses légendaires constructeurs, mais ceux-ci sont courroucés par le fait qu’elle ait donné naissance à un vaisseau armé.
Critique :
Avec le lancement de cet arc de trois épisodes, Farscape s’efforce visiblement de franchir un nouveau palier, et y parvient en grande partie. Une première tentative avait eu lieu en fin de saison 1, autour de l’avènement de Scorpius, mais il s’agissait simplement du prolongement des intrigues lancées précédemment ici la série s’essaie à la création de toute une nouvelle situation, centrée sur un monde forgé pour l’occasion. On apprécie l’ambition globale du projet mais cette dimension conduit ce premier volet à planter simplement le décor d’une action se déroulant lors des deux suivants. En effet, non seulement le récit introduit un important nombre de personnages issus de la planète, mais il fait appel également à la quasi-totalité des forces en présence dans l’univers de Farscape, jusqu’au retour de Scorpius et des Anciens, les créateurs de Moya.
Le tout en mobilisant également l’intégralité des membres de l’équipage autour de Crichton. Le risque de surchauffe menace, conduisant l’opus à développer relativement lentement l’action principale. L’ensemble demeure savoureux avec un intéressant mélange de la fantaisie des vieux Space Opéras à la Buck Rodgers et des rôles archétypaux des films hollywoodiens en costumes, entre Princesse en danger et félons de rigueur. De quoi passer sur a bizarrerie de l’argument qui voudrait que la Princesse ne soit plus génétiquement compatible avec sa propre espèce, tout en l’étant avec celle des Terriens. Avec des considérations sentimentales et politiques s’enchevêtrant, les épisodes suivants concrétisent les potentialités de ce nouveau monde, sans pour autant dissiper une relative impression d’artificialité. Peut-être trop ambitieux, cet arc triple demeure néanmoins un beau morceau de bravoure.
Anecdotes :
La servante royale Ro-Na est jouée par Francesca Buller, l’épouse de Ben Browder. Elle interprète un rôle différent par saison au fil de la série, toujours en opposition à Crichton. Leur fils effectue également un caméo, en tant que futur bébé de Crichton et de la princesse.
Les scènes extérieures avec le Scarran furent tournées aux Jardins Chinois de l’Amitié, à Sydney. Ils furent offerts par Guangzhou, ville chinoise jumelée à Sydney, et inaugurés en 1988.
On entend la voix de Moya pour la première fois. On ne l’entendra plus jamais après la conclusion de l’arc. L’artiste prêtant sa voix n’a pas été crédité et son nom demeure inconnu.
Jonathon Hardy, qui assure la voix de Rygel, effectue ici son unique apparition à l’écran de toute la série. Il joue Kahaynu, le créateur de Moya.
L’arc ne devait initialement comporter que deux épisodes, mais au terme de l’écriture, il se retrouva avec un excédent de 18 minutes. Ne pouvant se résoudre à trancher, les auteurs résolurent de passer à trois épisodes. La scène du mariage aurait dû être coupée si l’arc n’ait comporté que deux épisodes, comme prévu initialement.
Date de diffusion : 21-28 juillet, 4 août 2000
Résumé :
Afin d’échapper à Scorpius, Crichton doit demander sa man à la Princesse de toute une planète sébacéenne. Il est heureusement génétiquement compatible avec elle, mais doit faire face à l’hostilité des autres prétendants, ainsi qu’aux intrigues de cour. La Reine exige que Crichton épouse sa fille, sous peine d’être livré à Scorpius. Pendant ce temps Moya retrouve ses légendaires constructeurs, mais ceux-ci sont courroucés par le fait qu’elle ait donné naissance à un vaisseau armé.
Critique :
Avec le lancement de cet arc de trois épisodes, Farscape s’efforce visiblement de franchir un nouveau palier, et y parvient en grande partie. Une première tentative avait eu lieu en fin de saison 1, autour de l’avènement de Scorpius, mais il s’agissait simplement du prolongement des intrigues lancées précédemment ici la série s’essaie à la création de toute une nouvelle situation, centrée sur un monde forgé pour l’occasion. On apprécie l’ambition globale du projet mais cette dimension conduit ce premier volet à planter simplement le décor d’une action se déroulant lors des deux suivants. En effet, non seulement le récit introduit un important nombre de personnages issus de la planète, mais il fait appel également à la quasi-totalité des forces en présence dans l’univers de Farscape, jusqu’au retour de Scorpius et des Anciens, les créateurs de Moya.
Le tout en mobilisant également l’intégralité des membres de l’équipage autour de Crichton. Le risque de surchauffe menace, conduisant l’opus à développer relativement lentement l’action principale. L’ensemble demeure savoureux avec un intéressant mélange de la fantaisie des vieux Space Opéras à la Buck Rodgers et des rôles archétypaux des films hollywoodiens en costumes, entre Princesse en danger et félons de rigueur. De quoi passer sur a bizarrerie de l’argument qui voudrait que la Princesse ne soit plus génétiquement compatible avec sa propre espèce, tout en l’étant avec celle des Terriens. Avec des considérations sentimentales et politiques s’enchevêtrant, les épisodes suivants concrétisent les potentialités de ce nouveau monde, sans pour autant dissiper une relative impression d’artificialité. Peut-être trop ambitieux, cet arc triple demeure néanmoins un beau morceau de bravoure.
Anecdotes :
La servante royale Ro-Na est jouée par Francesca Buller, l’épouse de Ben Browder. Elle interprète un rôle différent par saison au fil de la série, toujours en opposition à Crichton. Leur fils effectue également un caméo, en tant que futur bébé de Crichton et de la princesse.
Les scènes extérieures avec le Scarran furent tournées aux Jardins Chinois de l’Amitié, à Sydney. Ils furent offerts par Guangzhou, ville chinoise jumelée à Sydney, et inaugurés en 1988.
On entend la voix de Moya pour la première fois. On ne l’entendra plus jamais après la conclusion de l’arc. L’artiste prêtant sa voix n’a pas été crédité et son nom demeure inconnu.
Jonathon Hardy, qui assure la voix de Rygel, effectue ici son unique apparition à l’écran de toute la série. Il joue Kahaynu, le créateur de Moya.
L’arc ne devait initialement comporter que deux épisodes, mais au terme de l’écriture, il se retrouva avec un excédent de 18 minutes. Ne pouvant se résoudre à trancher, les auteurs résolurent de passer à trois épisodes. La scène du mariage aurait dû être coupée si l’arc n’ait comporté que deux épisodes, comme prévu initialement.
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Re: Série "Farscape"
La Chasse est ouverte (Beware of the Dog, 2-14, **)
Date de diffusion : 11 août 2000
Résumé :
Après un séjour sur ne planète commerciale, Chiana revient avec un Vorc, petite créature supposée donner la chasse aux parasites éventuellement présents dans Moya. Quand D’Argo est blessé par un animal hostile, une chasse est lancée. À moins que le Vorc ne soit lui-même le parasite ? Pendant ce temps Crichton a de plus en plus d’hallucinations concernant Scorpius.
Critique :
L’épisode souffre d’une histoire principal trop simple, partageant d’ailleurs l’affiche avec plusieurs intrigues secondaires, mais aussi particulièrement prévisible. En effet le scénario tente de jouer la carte du doute quant à la culpabilité du Vorc, sans que l’on ne croie jamais un seul instant à cette option, même à travers l’hypothèse d’une double personnalité. Reconnaissons néanmoins que la chute reste surprenante ! Malgré cette faible trame, l’épisode se laisse toutefois regarder sans ennui. Les intrigues secondaires se montrent souvent intéressantes, comme autour du couple désormais établi entre D’Argo et Chiana ou le développement de l’étrange connexion entre Scorpius et Crichton.
Mais le véritable atout de La Chasse est ouverte demeure bien le Vorc lui-même. En soi relativement simple vis-à-vis d’autres créations fe Creature Shop, le Vorc s’impose comme une marionnette particulièrement expressive. Le studio excelle décidemment avec une parfaite régularité dans des créatures particulièrement diverses, toujours animées avec talent par les marionnettistes. Grâce à cette faculté, le Vorc parvient à établir un vrai relationnel avec les différents membres d’un équipage dont il aurait pu devenir aisément un membre à part entière. Les acteurs excellent dans le registre de l’émotionnel, à commencer par Claudia black , très en avant ici. On lui doit un final particulièrement aussi réussi que mélancolique.
Anecdotes :
La scène voyant les insectes recouvrir Rygel a été inspirée par l’équivalent de La Momie (1999)
Autre clin d’œil : le Vork sur le dos d’Aeryn est une référence à Maître Yoda chevauchant Luc dans L’Empire contre-attaque.
Tandis qu’il joue au golf dans les couloirs de Moya, Crichton cite des répliques du film culte Le golf en folie (1980).
Date de diffusion : 11 août 2000
Résumé :
Après un séjour sur ne planète commerciale, Chiana revient avec un Vorc, petite créature supposée donner la chasse aux parasites éventuellement présents dans Moya. Quand D’Argo est blessé par un animal hostile, une chasse est lancée. À moins que le Vorc ne soit lui-même le parasite ? Pendant ce temps Crichton a de plus en plus d’hallucinations concernant Scorpius.
Critique :
L’épisode souffre d’une histoire principal trop simple, partageant d’ailleurs l’affiche avec plusieurs intrigues secondaires, mais aussi particulièrement prévisible. En effet le scénario tente de jouer la carte du doute quant à la culpabilité du Vorc, sans que l’on ne croie jamais un seul instant à cette option, même à travers l’hypothèse d’une double personnalité. Reconnaissons néanmoins que la chute reste surprenante ! Malgré cette faible trame, l’épisode se laisse toutefois regarder sans ennui. Les intrigues secondaires se montrent souvent intéressantes, comme autour du couple désormais établi entre D’Argo et Chiana ou le développement de l’étrange connexion entre Scorpius et Crichton.
Mais le véritable atout de La Chasse est ouverte demeure bien le Vorc lui-même. En soi relativement simple vis-à-vis d’autres créations fe Creature Shop, le Vorc s’impose comme une marionnette particulièrement expressive. Le studio excelle décidemment avec une parfaite régularité dans des créatures particulièrement diverses, toujours animées avec talent par les marionnettistes. Grâce à cette faculté, le Vorc parvient à établir un vrai relationnel avec les différents membres d’un équipage dont il aurait pu devenir aisément un membre à part entière. Les acteurs excellent dans le registre de l’émotionnel, à commencer par Claudia black , très en avant ici. On lui doit un final particulièrement aussi réussi que mélancolique.
Anecdotes :
La scène voyant les insectes recouvrir Rygel a été inspirée par l’équivalent de La Momie (1999)
Autre clin d’œil : le Vork sur le dos d’Aeryn est une référence à Maître Yoda chevauchant Luc dans L’Empire contre-attaque.
Tandis qu’il joue au golf dans les couloirs de Moya, Crichton cite des répliques du film culte Le golf en folie (1980).
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Re: Série "Farscape"
Les Colliers de contrôle (A Clockwork Nebari, 2-18, **)
Date de diffusion : 15 septembre 2000
Résumé :
Deux Nebaris désireux de ramener Chiana sur son monde natal s’emparent de Moya après avoir réussi à droguer l’équipage et à asservir Pilote grâce à un collier. Toutefois Crichton et Rygel s’avèrent immunisés contre la drogue et vont tenter de reprendre le contrôle du vaisseau.
Critique :
L’épisode revient, une nouvelle fois, sur le lourd passé de Chiana. Le sujet semble décidément inépuisable pour les auteurs, mais ces deniers apparaissent moins inspirés qu’à l’ordinaire ; Ainsi le retour surprise de son frère en inaccessible chef de la résistance vient encore rajouter une couche de pathos à Taking the Stone. Ce côté racoleur de l’intrigue se retrouve également à propos ds tourments subis par Chiana tout au long de l’épisode. On peut également regretter que les Nebaris aient désormais perdu leur (relative) ambivalence, pour désormais camper une tyrannie de plus au sein de l’univers de la série. C’est d’autant plus vrai que cette histoire d’épidémie censée se propager à travers la Galaxie tient difficilement la route, même pour Farscape.
Le talent de Gigi Edgley dans le rôle d’une Chiana particulièrement mise en avant sauve néanmoins l’épisode de l’ennui. Comme souvent dans cette série, le relationnel vient au secours d’un scénario défaillant On apprécie particulièrement le beau portrait de l’amitié entre Chiana et Crichton, dépourvue de toute ambigüité. Les autres personnages apportent également leur grain de sel, notamment un Rygel toujours aussi amusant. Les clins d’oeil à Orange mécanique (l’éprouvante scène oculaire de Crichton) forment une agréable curiosité. Prédomine néanmoins l’impression d’un épisode en dessous, l’équipe se concentrant peut-être sur le prochain nouvel arc de trois épisodes.
Anecdotes :
Le frère de Chiana s’avère être vivant, alors qu’il était présumé mort depuis l’épisode Taking the Stone (2.03).
Durant la scène entre Chiana et son frère, on peut voir des voitures rouler en arrière plan.
I'm nobody's puppet ! s’exclame Rygel, soit une évidente plaisanterie des auteurs.
Le titre original est une claire référence au film et roman Orange mécanique (A Clockwork Orange).
Date de diffusion : 15 septembre 2000
Résumé :
Deux Nebaris désireux de ramener Chiana sur son monde natal s’emparent de Moya après avoir réussi à droguer l’équipage et à asservir Pilote grâce à un collier. Toutefois Crichton et Rygel s’avèrent immunisés contre la drogue et vont tenter de reprendre le contrôle du vaisseau.
Critique :
L’épisode revient, une nouvelle fois, sur le lourd passé de Chiana. Le sujet semble décidément inépuisable pour les auteurs, mais ces deniers apparaissent moins inspirés qu’à l’ordinaire ; Ainsi le retour surprise de son frère en inaccessible chef de la résistance vient encore rajouter une couche de pathos à Taking the Stone. Ce côté racoleur de l’intrigue se retrouve également à propos ds tourments subis par Chiana tout au long de l’épisode. On peut également regretter que les Nebaris aient désormais perdu leur (relative) ambivalence, pour désormais camper une tyrannie de plus au sein de l’univers de la série. C’est d’autant plus vrai que cette histoire d’épidémie censée se propager à travers la Galaxie tient difficilement la route, même pour Farscape.
Le talent de Gigi Edgley dans le rôle d’une Chiana particulièrement mise en avant sauve néanmoins l’épisode de l’ennui. Comme souvent dans cette série, le relationnel vient au secours d’un scénario défaillant On apprécie particulièrement le beau portrait de l’amitié entre Chiana et Crichton, dépourvue de toute ambigüité. Les autres personnages apportent également leur grain de sel, notamment un Rygel toujours aussi amusant. Les clins d’oeil à Orange mécanique (l’éprouvante scène oculaire de Crichton) forment une agréable curiosité. Prédomine néanmoins l’impression d’un épisode en dessous, l’équipe se concentrant peut-être sur le prochain nouvel arc de trois épisodes.
Anecdotes :
Le frère de Chiana s’avère être vivant, alors qu’il était présumé mort depuis l’épisode Taking the Stone (2.03).
Durant la scène entre Chiana et son frère, on peut voir des voitures rouler en arrière plan.
I'm nobody's puppet ! s’exclame Rygel, soit une évidente plaisanterie des auteurs.
Le titre original est une claire référence au film et roman Orange mécanique (A Clockwork Orange).
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Re: Série "Farscape"
Faux retour (Won't get fooled again, 2-15, ****)
Date de diffusion : 18 août 2000
Résumé :
Crichton se réveille sur Terre, après le crash de son vaisseau d’origine. Aurait-il rêvé toutes ses précédentes aventures ? Il suppose toutefois qu’il s’agit d’une illusion, comme lors de son prétendu premier retour sur Terre. La situation devient de plus en plus absurde, menaçant de le faire sombrer dans la folie.
Critique :
L’épisode pourrait constituer un doublon vis-à-vis de A Human Reacion (-16), mais le traitement de ce nouveau retour illusoire dur Terre se voit traité de manière tout à fait différent. En effet cet épisode massivement décalé jour totalement la carte d’un humour absurde allant sans cesse croissant. Même si les scénaristes se montrant suffisamment habiles pour in fine retomber sur leurs pieds, ce sont ces séquences touts les plus surréalistes les unes que les autres qui forment le sel du récit. On s’amuse ainsi beaucoup de ce bar où Crichton ne cesse de s’échouer, ou des membres de l’équipage placés dans des situations saugrenues.
L’exercice de style ne s’avère pas pour autant gratuit, illustrant la paranoïa ayant progressivement gagné le Terrien au fur et mesure de sa découverte d’un univers aussi fabuleux que périlleux. L’écho rencontré par les manipulations que subit son esprit rend également le délire soudainement glacial quand apparaît Harvey, l’émanation mentale de Scorpius. Particulièrement marquant et impulsé par une distribution jouant magnifiquement le jeu, Faux retour démontre une nouvelle fois la faculté de Farscape à pousser l’Etrange jusque dans ses ultimes retranchements.
Anecdotes :
Quand Crichton entre dans le bureau, tous les personnages présents dans la pièce sont ceux représentés dans la photographie placée sur le meuble, et ils e tiennent dans la même position.
Cet épisode est fréquemment cité comme le meilleur de la série, par les membres de l’équipe come par les fans. David Kemper le décrit comme « Farscape sous acide ».
L’épisode est le premier à ne comporter aucune scène à bord de moya ou de talyn, il y en aura quatre en tout dans l’ensemble de la série.
On découvre ici que Scorpius a inséré un clone de lui-même dans l’esprit de Crichton.
Date de diffusion : 18 août 2000
Résumé :
Crichton se réveille sur Terre, après le crash de son vaisseau d’origine. Aurait-il rêvé toutes ses précédentes aventures ? Il suppose toutefois qu’il s’agit d’une illusion, comme lors de son prétendu premier retour sur Terre. La situation devient de plus en plus absurde, menaçant de le faire sombrer dans la folie.
Critique :
L’épisode pourrait constituer un doublon vis-à-vis de A Human Reacion (-16), mais le traitement de ce nouveau retour illusoire dur Terre se voit traité de manière tout à fait différent. En effet cet épisode massivement décalé jour totalement la carte d’un humour absurde allant sans cesse croissant. Même si les scénaristes se montrant suffisamment habiles pour in fine retomber sur leurs pieds, ce sont ces séquences touts les plus surréalistes les unes que les autres qui forment le sel du récit. On s’amuse ainsi beaucoup de ce bar où Crichton ne cesse de s’échouer, ou des membres de l’équipage placés dans des situations saugrenues.
L’exercice de style ne s’avère pas pour autant gratuit, illustrant la paranoïa ayant progressivement gagné le Terrien au fur et mesure de sa découverte d’un univers aussi fabuleux que périlleux. L’écho rencontré par les manipulations que subit son esprit rend également le délire soudainement glacial quand apparaît Harvey, l’émanation mentale de Scorpius. Particulièrement marquant et impulsé par une distribution jouant magnifiquement le jeu, Faux retour démontre une nouvelle fois la faculté de Farscape à pousser l’Etrange jusque dans ses ultimes retranchements.
Anecdotes :
Quand Crichton entre dans le bureau, tous les personnages présents dans la pièce sont ceux représentés dans la photographie placée sur le meuble, et ils e tiennent dans la même position.
Cet épisode est fréquemment cité comme le meilleur de la série, par les membres de l’équipe come par les fans. David Kemper le décrit comme « Farscape sous acide ».
L’épisode est le premier à ne comporter aucune scène à bord de moya ou de talyn, il y en aura quatre en tout dans l’ensemble de la série.
On découvre ici que Scorpius a inséré un clone de lui-même dans l’esprit de Crichton.
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Re: Série "Farscape"
Le Médaillon (The Locket, 2-16, *)
Date de diffusion : 25 août 2000
Résumé :
Aeryn ressort considérablement plus âgée d’une brume qu’elle a traversée durant quelques heures, en espérant s’y dissimuler contre les Pacificateurs. Elle enjoint à l’équipage et à Moya de s’éloigner pour se mettre à l’abri. Crichton se lance néanmoins à son secours et découvre que le nuage abrite toute une planète.
Critique :
Après la débauche d’imagination du précédent opus, on en revient ici à l’ordinaire de la série : découverte d’un monde étrange et romance entre Crichton et Aeryn Sun. Tout cela suffit souvent à nous combler, mais pas ici En effet l’épisode commet l’erreur de ne pas nous faire vivre l’existence parallèle d’Aeryn. Seuls certains points nous sont révélés, mais, outre l’impressionnant maquillage de vieillissement, tout ceci demeure avant tout virtuel et évoqué de loin,. Dès lors que l’expérience, sans conséquence sur l’action principale de la série, ne touche pas non plus le spectateur, le récit tourne à vide.
Tant qu’à mettre en avant la relation entre Crichton et Aeryn il aurait également été bien plus porteur de leur faire vivre pleinement ensemble cette expérience. Ici le scénario ne joue efficacement que la carte de la chute voyant l’héroïne découvrir à son retour que ses compagnons d’aventure n’ont vieilli que d’un seul jour. Le fait que seuls Zhaan et Stark (au retour largement sous-expliqué) soient les seuls à se souvenir de l’histoire ajoute encore au sentiment d’inutilité de l’opus. Il aurait pu être intéressant de développer les conséquences de cet écart sur le relationnel entre Aeryn et ses amis, il n’en sera rien. Au total on aura connu Farscape autrement plus ambitieuse.
Anecdotes :
Pour vieillir Ben Browder et Claudia Black, les maquilleurs ont utilisé la même technique que pour le visage de Scorpius.
Stark est de retour au sein de l’équipage, il n’était pas apparu depuis la fin de la saison 1.
Dans l’épisode The Choice (3.17), Aeryn évoquera les évènements de The Locket, alors qu’ils sont censés avoir été oubliés.
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Re: Série "Farscape"
L'Odieuse Vérité (The Ugly Truth, 2-17, ***)
Date de diffusion : 08 septembre 2000
Résumé :
Crichton, Aeryn, D'Argo, Zhaan, et Stark sont mis en accusation par les Plokavians, lorsque l’un des vaisseaux de ces derniers est détruit par Talyn, le fils armé de Moya. Ils s’y trouvaient effectivement à ce moment-là. Le procès doit déterminer qui a ouvert le feu. Il va leur permettre de raconter comment ils se sont retrouvés à bord du Léviathan commandé par Crais.
Critique :
Après le médiocre Dream a Little Dream cette saison, nous renouons ici avec le récit judiciaire et l’incontournable passage obligé que forme la liturgie d’un procès. Mais le succès est ici au rendez-vous, grâce à la captivante technique narrative consistant à faire progressivement surgir la vérité à partir de témoignages parcellaires, voire contradictoires. L’exercice de style se voit mené de main de naître à travers les récits d’Aeryn, Zhaan, Stark, D’Argo et Crichton. Sans que pour autant l’affaire ne tourne au film à sketchs, chaque segment apporte son écot à la résolution de l’énigme, tout en se montrant judicieusement imprégné de la personnalité du narrateur ou de la narratrice.
Le regard porté sur les autres personnages et les éléments révélés sur sa propre personnalité (la persistance du lien entre Aeryn et Crais, l’amicale condescendance de Zhaan, l’amitié virile entre Strak et Crichton…) apportent de la chair à ce qui pourrait se résumer à un simple exercice de style intellectuel. On apprécié également que, tout en demeurant un antagoniste, Caris soit montré comme davantage complexe qu’un simple vilain, à travers le souci sincère qu’il porte à Talyn. Il reste toutefois dommage que le témoignage de Crichton s’avère si déterminant et central, Farscape perd de sa spécificité quand elle devient moins chorale et plus traditionnellement centrée sur la figure du Héros.
Anecdotes :
David Kemper a indiqué que cet épisode était dédié aux personnages non directement membres de l’équipage : Stark, Talyn et Crais.
Le scénario est une illustration du Rashomon Effect, type d’histoire voyant une réalité décrite de manière différente par les témoins. Ceux-ci sont sincères, mais leur perception des évènements diffère. Le terme fait référence au film Rashomon d’Akira Kurosawa (1950), où quatre individus décrivaient un meurtre de manières différentes.
Date de diffusion : 08 septembre 2000
Résumé :
Crichton, Aeryn, D'Argo, Zhaan, et Stark sont mis en accusation par les Plokavians, lorsque l’un des vaisseaux de ces derniers est détruit par Talyn, le fils armé de Moya. Ils s’y trouvaient effectivement à ce moment-là. Le procès doit déterminer qui a ouvert le feu. Il va leur permettre de raconter comment ils se sont retrouvés à bord du Léviathan commandé par Crais.
Critique :
Après le médiocre Dream a Little Dream cette saison, nous renouons ici avec le récit judiciaire et l’incontournable passage obligé que forme la liturgie d’un procès. Mais le succès est ici au rendez-vous, grâce à la captivante technique narrative consistant à faire progressivement surgir la vérité à partir de témoignages parcellaires, voire contradictoires. L’exercice de style se voit mené de main de naître à travers les récits d’Aeryn, Zhaan, Stark, D’Argo et Crichton. Sans que pour autant l’affaire ne tourne au film à sketchs, chaque segment apporte son écot à la résolution de l’énigme, tout en se montrant judicieusement imprégné de la personnalité du narrateur ou de la narratrice.
Le regard porté sur les autres personnages et les éléments révélés sur sa propre personnalité (la persistance du lien entre Aeryn et Crais, l’amicale condescendance de Zhaan, l’amitié virile entre Strak et Crichton…) apportent de la chair à ce qui pourrait se résumer à un simple exercice de style intellectuel. On apprécié également que, tout en demeurant un antagoniste, Caris soit montré comme davantage complexe qu’un simple vilain, à travers le souci sincère qu’il porte à Talyn. Il reste toutefois dommage que le témoignage de Crichton s’avère si déterminant et central, Farscape perd de sa spécificité quand elle devient moins chorale et plus traditionnellement centrée sur la figure du Héros.
Anecdotes :
David Kemper a indiqué que cet épisode était dédié aux personnages non directement membres de l’équipage : Stark, Talyn et Crais.
Le scénario est une illustration du Rashomon Effect, type d’histoire voyant une réalité décrite de manière différente par les témoins. Ceux-ci sont sincères, mais leur perception des évènements diffère. Le terme fait référence au film Rashomon d’Akira Kurosawa (1950), où quatre individus décrivaient un meurtre de manières différentes.
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Re: Série "Farscape"
Les Armes, l'argent et les mensonges (Liars guns and money, 2-19-20-21, ****)
Date de diffusion : 04, 11 et 18 décembre 2000
Résumé :
D’Argo retrouve enfin son fils, Jothee, mais celui-ci est sur le point d’être vendu comme esclave. L’équipage met au point un hold-up devant permettre de réunir la somme nécessaire au rachat de la liberté de Jothee. Mais ils ignorent que l’argent visé appartient à Scorpius. Scorpius achète Jothree peu de temps avant l’arrivée de l’équipage et propose alors un échange avec Crichton. L’équipage décide de donner l’assaut au dépôt où est détenu Crichton, mas rien ne va se passer comme prévu. L’équipage et les mercenaires finissent par parvenir à lancer un raid pour exfiltrer Crichton. Ce dernier est torturé afin que Scorpius puisse s’emparer des secrets des trous de ver qu’il détient inconsciemment. Nos amis parviennent à s’enfuir à temps, grâce à l’intervention inopinée de Talyn.
Critique :
Ce nouvel arc de trois épisodes propulse plus que jamais Farscape aux alentours du Western, en habillant aux couleurs de la Science-fiction, la figure bien connue de l’attaque d’une banque. La série n’aura d’ailleurs jamais été aussi proche de Firefly qu’à l’occasion de cette histoire évoquant également le film de casse. Les actions et les péripéties se succèdent à un train d’enfer, quitte à parfois avoir malgré tout la main assez lourde concernant les invraisemblances et les raccourcis scénaristiques. Le succès de l’ensemble est également dû aux figures hautes en couleurs des mercenaires alliés ponctuels de l’équipage. Ces exotiques antihéros permettent aussi aux artistes et animateurs de se régaler.
Les auteurs savent amplifier leur récit en l’entremêlant aux destinées individuelles des protagonistes du programme. Plusieurs trames connaissent ainsi des développements majeurs, comme d’Argo et son fils, ou l’implant neuronal implanté en Crichton. Cette idée porte décidément ses fruits, bien avant le Cylon Numéro 6 de Battlestar Galactica imprégnant l’esprit de Baltar sur un mode très similaire. Ayant clairement supplanté Crais comme grand méchant de la série, le véritable Scorpius se voit bien évidemment convoqué comme opposition du jour, apportant un éclat supplémentaire à ce récit souvent enthousiasmant et mobilisant l’ensemble de l’univers de la série.
Anecdotes :
Les trois parties de l’arc s’intitulent : Un plan compliqué (A Not So Simple Plan), Une équipe formidable (With Friends Like These) et Plan B (Plan B).
L’implant neural de Crichton a été implanté en saison 1, lors du double épisode Nerve / Hidden Memory (1-19 et 1-20), mais l’acte ne sera jamais montré.
L’acteur Matt Newton (Jothree) est crédité comme guest star, mais n’apparaît jamais à l’écran. Ses scènes furent peut-être coupées avant diffusion.
Un clin d’œil est fait à la série Alerte à Malibu (1989-2001), lorsque Crichton déclare la chercher en regardant les écrans de surveillance.
L’arc voit enfin se réunir D’Argo et son fils Jothree.
Natira, qui semble avoir eu une liaison avec Scorpius, parvient à s’enfuir Toutefois elle ne réapparaîtra plus ultérieurement.
En début d’épisode, quand il s’adresse à Crais, Pilote parle de Talyn au féminin, alors que ce dernier est masculin.
Date de diffusion : 04, 11 et 18 décembre 2000
Résumé :
D’Argo retrouve enfin son fils, Jothee, mais celui-ci est sur le point d’être vendu comme esclave. L’équipage met au point un hold-up devant permettre de réunir la somme nécessaire au rachat de la liberté de Jothee. Mais ils ignorent que l’argent visé appartient à Scorpius. Scorpius achète Jothree peu de temps avant l’arrivée de l’équipage et propose alors un échange avec Crichton. L’équipage décide de donner l’assaut au dépôt où est détenu Crichton, mas rien ne va se passer comme prévu. L’équipage et les mercenaires finissent par parvenir à lancer un raid pour exfiltrer Crichton. Ce dernier est torturé afin que Scorpius puisse s’emparer des secrets des trous de ver qu’il détient inconsciemment. Nos amis parviennent à s’enfuir à temps, grâce à l’intervention inopinée de Talyn.
Critique :
Ce nouvel arc de trois épisodes propulse plus que jamais Farscape aux alentours du Western, en habillant aux couleurs de la Science-fiction, la figure bien connue de l’attaque d’une banque. La série n’aura d’ailleurs jamais été aussi proche de Firefly qu’à l’occasion de cette histoire évoquant également le film de casse. Les actions et les péripéties se succèdent à un train d’enfer, quitte à parfois avoir malgré tout la main assez lourde concernant les invraisemblances et les raccourcis scénaristiques. Le succès de l’ensemble est également dû aux figures hautes en couleurs des mercenaires alliés ponctuels de l’équipage. Ces exotiques antihéros permettent aussi aux artistes et animateurs de se régaler.
Les auteurs savent amplifier leur récit en l’entremêlant aux destinées individuelles des protagonistes du programme. Plusieurs trames connaissent ainsi des développements majeurs, comme d’Argo et son fils, ou l’implant neuronal implanté en Crichton. Cette idée porte décidément ses fruits, bien avant le Cylon Numéro 6 de Battlestar Galactica imprégnant l’esprit de Baltar sur un mode très similaire. Ayant clairement supplanté Crais comme grand méchant de la série, le véritable Scorpius se voit bien évidemment convoqué comme opposition du jour, apportant un éclat supplémentaire à ce récit souvent enthousiasmant et mobilisant l’ensemble de l’univers de la série.
Anecdotes :
Les trois parties de l’arc s’intitulent : Un plan compliqué (A Not So Simple Plan), Une équipe formidable (With Friends Like These) et Plan B (Plan B).
L’implant neural de Crichton a été implanté en saison 1, lors du double épisode Nerve / Hidden Memory (1-19 et 1-20), mais l’acte ne sera jamais montré.
L’acteur Matt Newton (Jothree) est crédité comme guest star, mais n’apparaît jamais à l’écran. Ses scènes furent peut-être coupées avant diffusion.
Un clin d’œil est fait à la série Alerte à Malibu (1989-2001), lorsque Crichton déclare la chercher en regardant les écrans de surveillance.
L’arc voit enfin se réunir D’Argo et son fils Jothree.
Natira, qui semble avoir eu une liaison avec Scorpius, parvient à s’enfuir Toutefois elle ne réapparaîtra plus ultérieurement.
En début d’épisode, quand il s’adresse à Crais, Pilote parle de Talyn au féminin, alors que ce dernier est masculin.
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Re: Série "Farscape"
Fatale Dichotomie (Die me Dichotomy, 2-22, ***)
Date de diffusion : 19 décembre 2000
Résumé :
Son implant neural menace désormais de faire basculer Crichton dans la folie. L’équipage le conduit chez un spécialiste pour tenter de l’extraire, mais Crichton est désormais devenu un danger pour les siens. De plus Scorpius intervient quand débute l’opération, farouchement déterminé à remporter la victoire in extremis.
Critique :
Le final de saison, résulte solide à défaut d’apparaître original. Il est vrai que son sujet principal, mais pas unique, était très prévisible. Une fois l’implant neuronal débusqué, l’étape suivante ne pouvait être qu’une tentative d’extraction. D’autres éléments aussi incontournables qu’anticipés figurent également à l’appel, comme un nouveau cliffhanger en conclusion de saison, et le retour de Scorpius pour l’ultime manche ; du moins jusqu’à la prochaine. Même les doubles antagonistes supposés constituer un élément d surprise ont été maintes fois vus dans des séries de Science-fiction d’un style voisin, comme Stargate SG-1 ou Star Trek.
Le récit demeure néanmoins suffisamment maîtrisé pour conserver l’intérêt du spectateur. Il parvient également à susciter quelques surprises via les intrigues secondaires, notamment la constitution difficile d’une famille recomposée autour de D’Argo (son fils marqué par les tragédies vécues et Chiana pas encore prête à entrer en ménage). Un drama familial au beau milieu d’une confrontation de Space opera, décidément Farscape parvient envers et contre tout à surprendre. L’épisode parie néanmoins trop sur la possibilité la mort de Crichton et d’Aeryn, alors que cela reste bien entendu inenvisageable.
Anecdotes :Date de diffusion : 19 décembre 2000
Résumé :
Son implant neural menace désormais de faire basculer Crichton dans la folie. L’équipage le conduit chez un spécialiste pour tenter de l’extraire, mais Crichton est désormais devenu un danger pour les siens. De plus Scorpius intervient quand débute l’opération, farouchement déterminé à remporter la victoire in extremis.
Critique :
Le final de saison, résulte solide à défaut d’apparaître original. Il est vrai que son sujet principal, mais pas unique, était très prévisible. Une fois l’implant neuronal débusqué, l’étape suivante ne pouvait être qu’une tentative d’extraction. D’autres éléments aussi incontournables qu’anticipés figurent également à l’appel, comme un nouveau cliffhanger en conclusion de saison, et le retour de Scorpius pour l’ultime manche ; du moins jusqu’à la prochaine. Même les doubles antagonistes supposés constituer un élément d surprise ont été maintes fois vus dans des séries de Science-fiction d’un style voisin, comme Stargate SG-1 ou Star Trek.
Le récit demeure néanmoins suffisamment maîtrisé pour conserver l’intérêt du spectateur. Il parvient également à susciter quelques surprises via les intrigues secondaires, notamment la constitution difficile d’une famille recomposée autour de D’Argo (son fils marqué par les tragédies vécues et Chiana pas encore prête à entrer en ménage). Un drama familial au beau milieu d’une confrontation de Space opera, décidément Farscape parvient envers et contre tout à surprendre. L’épisode parie néanmoins trop sur la possibilité la mort de Crichton et d’Aeryn, alors que cela reste bien entendu inenvisageable.
La distribution comprend deux acteurs ayant jué des rôles notables dans la saga Mad Max : Virginia Hey (la femme guerrière dans Mad Max 2) et Hugh Keays-Byrne (Toecutter dans le premier Mad Max, Joe dans Mad Max Fury Road).
La saison s’achève sur un nouveau cliffhanger. Die me Dichotomy est d’ailleurs considéré comme la première partie d’un double épisode, la deuxième étant le pilote de la saison 3, Season of Death.
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Re: Série "Farscape"
SAISON 3
Saison de la mort (Season of Death, 3-01, ****)
Date de diffusion : 16 mars 2001
Résumé :
Bien que Crichton, venant d’être opéré, et Aeryn soient immobilisés, Scorpius, Braca et Grunhlk s’enferment dans un bunker. En effet Talyn leur bloque la route de sortie. Malgré un lourd prix à payer, Zhaan va tenter d’aider Aeryn, tandis que le reste de l’équipage et de docteur va s’efforcer de remettre Crichton sur pied.
Critique :
L’épisode remplit son office en bouclant avec efficacité les cliffhangers installés en fin de saison précédente, bien entendu liés au couple vedette Crichton/Aeryn laissé en fâcheuse posture (un incontournable de Farscape). l’ensemble se montre aussi rythmé que riche en moments forts, parfois aux lisières de l’épouvante lors l’éprouvant huis clos mis en place autour de Scorpius et l’infortuné docteur. La scène voyant littéralement Crichton jeter Harvey à la poubelle vaut également le détour ! La saison 3 part ainsi sur de bonnes bases, même si l’on peut s’interroger sur le refus réitéré d’installer explicitement le couple Crichton/Aeryn, alors que tout a déjà été proclamé ou accompli à ce sujet. Les auteurs veulent peut-être s’épargner une concrétisation ayant coûté cher à d’autres séries, mais cela devient quelque peu artificiel en début de saison 3.
Mais les scénaristes savent au contraire se montrer supérieurement habiles dans la gestion de l’exercice de style toujours délicat que constitue la résurrection d’un personnage au sein d d’une série relevant du Fantastique ou de la Science-fiction. Le risque s’y avère en effet grand de sombrer dans la facilité, mais ici, avec le sacrifice de Zhann en faveur Aeryn, Farscape sait opter pour l’heureuse solution consistant à rendre l’évènement non reproductible, ce qui assure son intensité dramatique. Ce fut l’option d’ailleurs retenue par Buffy contre les Vampires pour son héroïne, ou par Star Trek pour M. Spock. A l’opposé de l’arc, on trouve Supernatural, qui achève d’élever le procédé au rang de running joke durant sa saison 13, avouons qu’au moins cela se montre amusant !
Anecdotes :
Suite à son sacrifice, l’état de santé de Zhaan va désormais se dégrader rapidement. L’actrice Virginia Hey s’apprête à quitter la série, car ne supportant plus un maquillage lui occasionnant de relss problèmes de santé.
Tocot et Plonek sont interprétés par le même acteur, Thomas Holesgrove. Il est un spécialiste des rôles nécessitant des prothèses ou d’imposants maquillages et a interprété une douzaine d’extra-terrestres tout au long de la série. Il est également connu en Australie pour ses spectacles burlesques.
Saison de la mort (Season of Death, 3-01, ****)
Date de diffusion : 16 mars 2001
Résumé :
Bien que Crichton, venant d’être opéré, et Aeryn soient immobilisés, Scorpius, Braca et Grunhlk s’enferment dans un bunker. En effet Talyn leur bloque la route de sortie. Malgré un lourd prix à payer, Zhaan va tenter d’aider Aeryn, tandis que le reste de l’équipage et de docteur va s’efforcer de remettre Crichton sur pied.
Critique :
L’épisode remplit son office en bouclant avec efficacité les cliffhangers installés en fin de saison précédente, bien entendu liés au couple vedette Crichton/Aeryn laissé en fâcheuse posture (un incontournable de Farscape). l’ensemble se montre aussi rythmé que riche en moments forts, parfois aux lisières de l’épouvante lors l’éprouvant huis clos mis en place autour de Scorpius et l’infortuné docteur. La scène voyant littéralement Crichton jeter Harvey à la poubelle vaut également le détour ! La saison 3 part ainsi sur de bonnes bases, même si l’on peut s’interroger sur le refus réitéré d’installer explicitement le couple Crichton/Aeryn, alors que tout a déjà été proclamé ou accompli à ce sujet. Les auteurs veulent peut-être s’épargner une concrétisation ayant coûté cher à d’autres séries, mais cela devient quelque peu artificiel en début de saison 3.
Mais les scénaristes savent au contraire se montrer supérieurement habiles dans la gestion de l’exercice de style toujours délicat que constitue la résurrection d’un personnage au sein d d’une série relevant du Fantastique ou de la Science-fiction. Le risque s’y avère en effet grand de sombrer dans la facilité, mais ici, avec le sacrifice de Zhann en faveur Aeryn, Farscape sait opter pour l’heureuse solution consistant à rendre l’évènement non reproductible, ce qui assure son intensité dramatique. Ce fut l’option d’ailleurs retenue par Buffy contre les Vampires pour son héroïne, ou par Star Trek pour M. Spock. A l’opposé de l’arc, on trouve Supernatural, qui achève d’élever le procédé au rang de running joke durant sa saison 13, avouons qu’au moins cela se montre amusant !
Anecdotes :
Suite à son sacrifice, l’état de santé de Zhaan va désormais se dégrader rapidement. L’actrice Virginia Hey s’apprête à quitter la série, car ne supportant plus un maquillage lui occasionnant de relss problèmes de santé.
Tocot et Plonek sont interprétés par le même acteur, Thomas Holesgrove. Il est un spécialiste des rôles nécessitant des prothèses ou d’imposants maquillages et a interprété une douzaine d’extra-terrestres tout au long de la série. Il est également connu en Australie pour ses spectacles burlesques.
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Re: Série "Farscape"
Soleils et amants (Suns and Lovers, 3-02, **)
Date de diffusion : 23 mars 2001
Résumé :
Après s’être enfin retrouvés, les membres de l’équipage prennent du repos dans une station spatiale. Mais il vont devoir intervenir, car Borlik, une fanatique religieuse disposant d’un artefact pouvant provoquer des tempêtes solaires, veut détruire la station. D’Argo s’apprête également faire sa demande à Chiana, mais une terrible désillusion l’attend.
Critique :
De manière très tranchée, l’épisode décide de mettre au second plan une intrigue classique mais éprouvée de Space Opéra (les tempêtes solaires et la station), au point d’en faire un simple arrière plan des divers émois vécus par les protagonistes. Un choix audacieux, mais donnant lieu à un résultat inégal. L’intrigue de Science-fiction ne brille ainsi pas par son originalité, ni par une motivation particulièrement approfondie de l’antagoniste du jour. Par ailleurs, si la série conserve son efficacité coutumière en matière d’action, l’opus souffre de décors et d’effets spéciaux assez décevants. Le visuel se voit néanmoins rehaussé par l’élégant maquillage de Borlik, tandis que la mise en danger de Moya suscite une dramatisation supplémentaire bienvenue. Cette impression de récit imparfait, même si comportant des moments forts se retrouve dans la mise en avant du relationnel.
En toute cohérence après avoir frôlé la mort, Crichton et Aeryn semblent enfin prêts à passer à la vitesse supérieure, y compris au point de vue sexuel, ce apporte une vraie tension à leurs scènes. Malheureusement, une nouvelle fois la série continue in fine à délayer sur ce chapitre. Le crépuscule de Zhaan sait nous émouvoir sans jamais céder au pathos. Cette connotation de mort au sein d’un récit particulièrement sexualisé aurait pu conférer à l’opus comme un aura quasi psychanalytique, entre Éros et Thanatos. Malheureusement cette approche se voit ruinée par le mélodrame d’une lourdeur pachydermique du triangle le D’Argo/Jothee/Chiana, dignee des poncifs les plus outrés de la Telenovela. On comprend que Jothee n’ait en définitive jamais été qu’un personnage MacGuffin mais on aurait pu l’évacuer avec davantage de finesse. Le talent d’Anthony Simcoe dans l’expression de la souffrance D’Argo ne peut suffire à rétablir la situation.
Anecdotes :
Plusieurs civilisations photographiées par le vaisseau explorateur ont déjà été vues lors d’épisodes précédents. Il en va ainsi des Aquarans et des Sykarans.
Jothee quitte Moya, mais indique qu’il reviendra pour rattraper ce qu’il a fait à son père et à Chiana. Toutefois il ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
Jothee est interprété par l’acteur Matthew Newton, qui fut notamment le Vampire Armand (Amadeo) dans le film La Reine des Damnés (2002). Claudia Black (Aeryn) participe également au tournage de ce film, où elle joue Pandora. Cette participation fait qu’elle est moins présente à l’écran durent les premiers épisodes de la saison.
Date de diffusion : 23 mars 2001
Résumé :
Après s’être enfin retrouvés, les membres de l’équipage prennent du repos dans une station spatiale. Mais il vont devoir intervenir, car Borlik, une fanatique religieuse disposant d’un artefact pouvant provoquer des tempêtes solaires, veut détruire la station. D’Argo s’apprête également faire sa demande à Chiana, mais une terrible désillusion l’attend.
Critique :
De manière très tranchée, l’épisode décide de mettre au second plan une intrigue classique mais éprouvée de Space Opéra (les tempêtes solaires et la station), au point d’en faire un simple arrière plan des divers émois vécus par les protagonistes. Un choix audacieux, mais donnant lieu à un résultat inégal. L’intrigue de Science-fiction ne brille ainsi pas par son originalité, ni par une motivation particulièrement approfondie de l’antagoniste du jour. Par ailleurs, si la série conserve son efficacité coutumière en matière d’action, l’opus souffre de décors et d’effets spéciaux assez décevants. Le visuel se voit néanmoins rehaussé par l’élégant maquillage de Borlik, tandis que la mise en danger de Moya suscite une dramatisation supplémentaire bienvenue. Cette impression de récit imparfait, même si comportant des moments forts se retrouve dans la mise en avant du relationnel.
En toute cohérence après avoir frôlé la mort, Crichton et Aeryn semblent enfin prêts à passer à la vitesse supérieure, y compris au point de vue sexuel, ce apporte une vraie tension à leurs scènes. Malheureusement, une nouvelle fois la série continue in fine à délayer sur ce chapitre. Le crépuscule de Zhaan sait nous émouvoir sans jamais céder au pathos. Cette connotation de mort au sein d’un récit particulièrement sexualisé aurait pu conférer à l’opus comme un aura quasi psychanalytique, entre Éros et Thanatos. Malheureusement cette approche se voit ruinée par le mélodrame d’une lourdeur pachydermique du triangle le D’Argo/Jothee/Chiana, dignee des poncifs les plus outrés de la Telenovela. On comprend que Jothee n’ait en définitive jamais été qu’un personnage MacGuffin mais on aurait pu l’évacuer avec davantage de finesse. Le talent d’Anthony Simcoe dans l’expression de la souffrance D’Argo ne peut suffire à rétablir la situation.
Anecdotes :
Plusieurs civilisations photographiées par le vaisseau explorateur ont déjà été vues lors d’épisodes précédents. Il en va ainsi des Aquarans et des Sykarans.
Jothee quitte Moya, mais indique qu’il reviendra pour rattraper ce qu’il a fait à son père et à Chiana. Toutefois il ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
Jothee est interprété par l’acteur Matthew Newton, qui fut notamment le Vampire Armand (Amadeo) dans le film La Reine des Damnés (2002). Claudia Black (Aeryn) participe également au tournage de ce film, où elle joue Pandora. Cette participation fait qu’elle est moins présente à l’écran durent les premiers épisodes de la saison.
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Re: Série "Farscape"
Quand la roue tourne (Self-Inflicted Wounds, 3-03-04, ***)
Date de diffusion : 30 mars et 06 avril 2001
Résumé :
Alors que ses amis recherchent une planète où Zhaan puisse retrouver ses forces, Moya est percutée par un vaisseau jaillissant d’un Trou de Ver. Les deux nefs sont désormais fusionnées et leur séparation ne pourra s’effectuer qu’en en sacrifiant une. La situation se complique encore quand les équipages sont attaqués par une entité provenant du Vortex.
Critique :
On apprécie que l’action ne s’étale pas du fait du temps plus long d’un double épisode. Bien au contraire, elle débute d’emblée sur un tempo élevé, et ne ralentira guère par la suite. Outre l’accumulation de péripéties, l’évènement se voit également judicieusement mis à profit pour encore développer l’univers de Farsape. On apprécie particulièrement l’introduction d’une nouvelle espèce vivant au sein des Trous-de-Ver, voici qui enrichit les potentialités scénaristiques de ces endroits emblématiques de la série, dont l’intérêt ne se limite pas aux menées de Scorpius. L’amateur du thème s’amusera de retrouver la faune exotique souvent associée aux Vortex, à l’instar de celui des Seigneurs du Temps dans Doctor Who, entre Chronovores, Mandragora Helix et autres dangereuses entités. La créature nous une nouvelle démonstration du savoir-faire des artistes de l’équipe.
Si on peut regretter son nouveau sacrifice après celui du pilote de saison, l’évènement menaçant de virer au procédé, le départ de Zhaan sait susciter une indéniable émotion.. L’évidente opération de remplacement de Zhaan par la spectaculaire et arrogante Jool be vient pas minorer ce sentiment. Virginia Hey aura décidément jusqu’au bout beaucoup apporté au programme Suivant avec cohérence les pistes individuelles tracées depuis lors, l’opus confirme par ailleurs la tonalité tragique de la période. On demeure plus réservé sur le cliffhanger d’entre les deux parties, avec un Crichton une énième fois en péril. La formule résulte aussi éprouvée que rebattue, décidément Farscape ne force pas son talent sur le sujet. La clarté de l’intrigue reste également clairement sacrifiée au rythme des péripéties, avec un scénario avoisinant par moments un trip sous acide. En même temps, nous sommes dans Farscape !
Anecdotes :
En version originale, les deux parties du double épisode s’intitulent Could'a, Would'a, Should'a et Wait for the Wheel.
Même si la puce a bien été enlevée du cerveau de Crichton, Harvey est toujours là.
Aprrè son sacrifice, Zhaan disparaît de la série, Virginia Hey n’apparaitra plus désormais au générique. Toutefois Zhaan participera ponctuellement à la dernière saison, lors de deux épisodes liés à des réalités virtuelles.
Date de diffusion : 30 mars et 06 avril 2001
Résumé :
Alors que ses amis recherchent une planète où Zhaan puisse retrouver ses forces, Moya est percutée par un vaisseau jaillissant d’un Trou de Ver. Les deux nefs sont désormais fusionnées et leur séparation ne pourra s’effectuer qu’en en sacrifiant une. La situation se complique encore quand les équipages sont attaqués par une entité provenant du Vortex.
Critique :
On apprécie que l’action ne s’étale pas du fait du temps plus long d’un double épisode. Bien au contraire, elle débute d’emblée sur un tempo élevé, et ne ralentira guère par la suite. Outre l’accumulation de péripéties, l’évènement se voit également judicieusement mis à profit pour encore développer l’univers de Farsape. On apprécie particulièrement l’introduction d’une nouvelle espèce vivant au sein des Trous-de-Ver, voici qui enrichit les potentialités scénaristiques de ces endroits emblématiques de la série, dont l’intérêt ne se limite pas aux menées de Scorpius. L’amateur du thème s’amusera de retrouver la faune exotique souvent associée aux Vortex, à l’instar de celui des Seigneurs du Temps dans Doctor Who, entre Chronovores, Mandragora Helix et autres dangereuses entités. La créature nous une nouvelle démonstration du savoir-faire des artistes de l’équipe.
Si on peut regretter son nouveau sacrifice après celui du pilote de saison, l’évènement menaçant de virer au procédé, le départ de Zhaan sait susciter une indéniable émotion.. L’évidente opération de remplacement de Zhaan par la spectaculaire et arrogante Jool be vient pas minorer ce sentiment. Virginia Hey aura décidément jusqu’au bout beaucoup apporté au programme Suivant avec cohérence les pistes individuelles tracées depuis lors, l’opus confirme par ailleurs la tonalité tragique de la période. On demeure plus réservé sur le cliffhanger d’entre les deux parties, avec un Crichton une énième fois en péril. La formule résulte aussi éprouvée que rebattue, décidément Farscape ne force pas son talent sur le sujet. La clarté de l’intrigue reste également clairement sacrifiée au rythme des péripéties, avec un scénario avoisinant par moments un trip sous acide. En même temps, nous sommes dans Farscape !
Anecdotes :
En version originale, les deux parties du double épisode s’intitulent Could'a, Would'a, Should'a et Wait for the Wheel.
Même si la puce a bien été enlevée du cerveau de Crichton, Harvey est toujours là.
Aprrè son sacrifice, Zhaan disparaît de la série, Virginia Hey n’apparaitra plus désormais au générique. Toutefois Zhaan participera ponctuellement à la dernière saison, lors de deux épisodes liés à des réalités virtuelles.
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Re: Série "Farscape"
Différentes Destinations (Different Destinations, ****)
Date de diffusion : 13 avril 2001
Résumé :
Tandis que Moya entame des réparations en orbite d’une planète, une partie de l’équipage va visiter la surface et découvre un monument ouvrant une porte vers un évènement survenu cinq siècles plus tôt, quand des Peacekeepers ont sauvé des nonnes victimes d’une attaque. Nos héros sont plongés dans le passé et vont s’efforcer de ne pas modifier l’Histoire. Malgré de nombreuses allées-et-venues, cela va s’avérer particulièrement difficile.
Critique :
Différentes Destinations marque incontestablement les esprits par sa faculté à sans cesse envoyer le spectateur sur de fausses pistes, pour ensuite procéder à des corrections de trajectoire aussi surprenantes qu’éprouvantes. Les régulières convergences entre Star Trek et un Farscape bien davantage allumé font ici rapidement songer au classique que constitue Contretemps (The City on the Edge of Forever, 1-28). Le Gardien, artefact relativement similaire à celui de Farscape, y envoyait le bon docteur McCoy dans les années 1930, tandis que le Capitaine et M. Spock se lançaient à sa suite pour empêcher qu’il n’altère l’Histoire. Mais là où l’on s’attendait donc à ce type aventure, les multiples échecs de l’équipage à maintenir la continuité et les nouvelles tentatives en découlant vont vite au contraire imposer la figure de la boucle temporelle.
Mais là où la tonalité parfois assez lysergique de la série et quelques gags parfois épais insérés dans l’intrigue laissaient croire à une résolution humoristique de l’affaire. Il ‘n’en est rien, l’échec de héros s’avérant sidérant par la mort d’innocents qu’il implique, le choc est total. De même si les scènes d’action répondent à l’appel comme à l’accoutumé », elles se révèlent clairement plus réalistes, voire sanglante que l’ordinaire de la série. Décidément, le contrepied propose par l’opus se montre jusqu’au d’une redoutable efficacité. En arrière-plan, sa qualité d’approche des personnages permet de présenter l’Histoire non pas en poussiéreux album d’images, mais comme le tissu même dont sont tissées nos existences. Un grand épisode, même s’il n’est évidemment pas le plus divertissant de Farscape !
Date de diffusion : 13 avril 2001
Résumé :
Tandis que Moya entame des réparations en orbite d’une planète, une partie de l’équipage va visiter la surface et découvre un monument ouvrant une porte vers un évènement survenu cinq siècles plus tôt, quand des Peacekeepers ont sauvé des nonnes victimes d’une attaque. Nos héros sont plongés dans le passé et vont s’efforcer de ne pas modifier l’Histoire. Malgré de nombreuses allées-et-venues, cela va s’avérer particulièrement difficile.
Critique :
Différentes Destinations marque incontestablement les esprits par sa faculté à sans cesse envoyer le spectateur sur de fausses pistes, pour ensuite procéder à des corrections de trajectoire aussi surprenantes qu’éprouvantes. Les régulières convergences entre Star Trek et un Farscape bien davantage allumé font ici rapidement songer au classique que constitue Contretemps (The City on the Edge of Forever, 1-28). Le Gardien, artefact relativement similaire à celui de Farscape, y envoyait le bon docteur McCoy dans les années 1930, tandis que le Capitaine et M. Spock se lançaient à sa suite pour empêcher qu’il n’altère l’Histoire. Mais là où l’on s’attendait donc à ce type aventure, les multiples échecs de l’équipage à maintenir la continuité et les nouvelles tentatives en découlant vont vite au contraire imposer la figure de la boucle temporelle.
Mais là où la tonalité parfois assez lysergique de la série et quelques gags parfois épais insérés dans l’intrigue laissaient croire à une résolution humoristique de l’affaire. Il ‘n’en est rien, l’échec de héros s’avérant sidérant par la mort d’innocents qu’il implique, le choc est total. De même si les scènes d’action répondent à l’appel comme à l’accoutumé », elles se révèlent clairement plus réalistes, voire sanglante que l’ordinaire de la série. Décidément, le contrepied propose par l’opus se montre jusqu’au d’une redoutable efficacité. En arrière-plan, sa qualité d’approche des personnages permet de présenter l’Histoire non pas en poussiéreux album d’images, mais comme le tissu même dont sont tissées nos existences. Un grand épisode, même s’il n’est évidemment pas le plus divertissant de Farscape !
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Re: Série "Farscape"
Mange-moi (Eat Me, 3-06, ****)
Date de diffusion : 20 avril 2001
Résumé :
Leur capsule manquant d’oxygène, Crichton, Chiana, D'Argo et Jool se posent d’urgence dans Moya… Pour s’apercevoir qu’ils se sont trompés de vaisseau, car il s’agit d’un Léviathan soumis aux Peacekeepers ! Mais le vaisseau s’avère à l’agonie et peuplé de créatures hostiles, dirigées par l’effroyable Haarvok. Celles-ci dévorent leurs victimes, avant de les dupliquer. Un affrontement très difficile débute pour Crichton et les siens. Talyn est également agressé par une force inconnue.
Critique :
Farscape, le Space Opera frappé de démence, n’épargne décidément pas son public, ces temps-ci. Eat-Me va en effet s’avérer comme l’épisode le plus effrayant et dérangeant que la série ait proposé depuis longtemps. Son mécanisme de doubles de plus en plus décérébrés et avides de chair fraîche introduit ainsi une mécanique horrifique évoquant bien davantage les films de Zombies qu’Alice au Pays des Merveilles. Le rythme de course poursuite rend le récit très nerveux, tandis que la vision de personnages connus dégénérés comme les infortunés Peacekeepers, perturbe davantage qu’un énième monstre.
Évidemment tout ne résulte pas parfait dans Eat Me, la primauté donnée à l’image et au concept de l’arme d’Haarvok fait que le scénario en reste à un flou très pratique sur les évènements antérieurs ayant conduit à cette situation (pour la capsule comme pour le Léviathan) et sur ce qu’il advient en réalité à Talyn. Tout ce récit secondaire semble d’ailleurs plaqué assez artificiellement sur le principal, comme pour trouver une occupation aux personnages restés périphériques à l’action.
Toutefois la qualité d’interprétation et le sens visuel du programme permettent de pallier à ces facilités. La série développe réellement un Gore esthétisant bien à elle, aussi assumé qu’à l’évidente ambition artistique. Surtout, l’opus atteint une strate supérieure en ne craignant pas de soumette les protagonistes au terrible phénomène. Voir les défunts D’Argo et Chiana être remplacés par leur copie (bien avant Rick et Morty) se montre déjà dévastateur, mais le comble demeure sans doute un Crichton désormais dédoublé, ce qui achève de faire basculer le récit dans un inconnu très prometteur. Un épisode ébouriffant, affirmant la personnalité très à part de Farscape tout en relançant totalement la saison.
Anecdotes :
Kaarvok est surnommé Hammer Horror son of a bitch par Crichton. Shane Briant (Kaarvok) a joué dans plusieurs films d’horreur de la Hammer : Capitaine Kronos, tueur de vampires (de Brian Clemens), Frankenstein et le monstre de l'enfer, etc.
Cet épisode est le cinquantième de la série.
Talyn semble réellement avoir été touché, le décor avait en fait souffert d’un véritable incendie peu de temps avant le tournage.
Date de diffusion : 20 avril 2001
Résumé :
Leur capsule manquant d’oxygène, Crichton, Chiana, D'Argo et Jool se posent d’urgence dans Moya… Pour s’apercevoir qu’ils se sont trompés de vaisseau, car il s’agit d’un Léviathan soumis aux Peacekeepers ! Mais le vaisseau s’avère à l’agonie et peuplé de créatures hostiles, dirigées par l’effroyable Haarvok. Celles-ci dévorent leurs victimes, avant de les dupliquer. Un affrontement très difficile débute pour Crichton et les siens. Talyn est également agressé par une force inconnue.
Critique :
Farscape, le Space Opera frappé de démence, n’épargne décidément pas son public, ces temps-ci. Eat-Me va en effet s’avérer comme l’épisode le plus effrayant et dérangeant que la série ait proposé depuis longtemps. Son mécanisme de doubles de plus en plus décérébrés et avides de chair fraîche introduit ainsi une mécanique horrifique évoquant bien davantage les films de Zombies qu’Alice au Pays des Merveilles. Le rythme de course poursuite rend le récit très nerveux, tandis que la vision de personnages connus dégénérés comme les infortunés Peacekeepers, perturbe davantage qu’un énième monstre.
Évidemment tout ne résulte pas parfait dans Eat Me, la primauté donnée à l’image et au concept de l’arme d’Haarvok fait que le scénario en reste à un flou très pratique sur les évènements antérieurs ayant conduit à cette situation (pour la capsule comme pour le Léviathan) et sur ce qu’il advient en réalité à Talyn. Tout ce récit secondaire semble d’ailleurs plaqué assez artificiellement sur le principal, comme pour trouver une occupation aux personnages restés périphériques à l’action.
Toutefois la qualité d’interprétation et le sens visuel du programme permettent de pallier à ces facilités. La série développe réellement un Gore esthétisant bien à elle, aussi assumé qu’à l’évidente ambition artistique. Surtout, l’opus atteint une strate supérieure en ne craignant pas de soumette les protagonistes au terrible phénomène. Voir les défunts D’Argo et Chiana être remplacés par leur copie (bien avant Rick et Morty) se montre déjà dévastateur, mais le comble demeure sans doute un Crichton désormais dédoublé, ce qui achève de faire basculer le récit dans un inconnu très prometteur. Un épisode ébouriffant, affirmant la personnalité très à part de Farscape tout en relançant totalement la saison.
Anecdotes :
Kaarvok est surnommé Hammer Horror son of a bitch par Crichton. Shane Briant (Kaarvok) a joué dans plusieurs films d’horreur de la Hammer : Capitaine Kronos, tueur de vampires (de Brian Clemens), Frankenstein et le monstre de l'enfer, etc.
Cet épisode est le cinquantième de la série.
Talyn semble réellement avoir été touché, le décor avait en fait souffert d’un véritable incendie peu de temps avant le tournage.
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Re: Série "Farscape"
Les Risques du mensonge (Thanks for Sharing, 3-07, ****)
Date de diffusion : 15 juin 2001
Résumé :
Moya et l’équipage viennent à la rescousse de Talyn. Crais révèle à Aeryn queu l’attaque a été perpétrée par une force des Peacekeepers, menée par la propre mère de celle-ci, Xhalax Sun. Talyn nécessite un produit chimique, le Chromextine. Ses amis vont tenter de s’en procurer, mais la crise est encore aggravée par la cohabitation difficile des deux Crichton, chacun étant persuadé d’être l’authentique.
Critique :
L’épisode confirme l’excellente santé de cette saison 3, où Farscape déploie réellement toute sa dimension. On apprécie le côté relativement original par son prosaïsme de la recherche d’un réapprovisionnent. Il s’agit typiquement du genre de scénario qu’utilisent les jeux de rôle afin de faire visiter un endroit original, et la formule fonctionne pareillement ici. Le contraste avec l’étrangeté de l’univers fonctionne à plein, tout au long d’une intrigue assez complexe, mais toujours fluide. Les antagonistes locaux se montrent intéressants, mais la venue de la mère d’Aeryn apporte une nouveauté encore plus appréciable. Tout en suivant l’évolution sentimentale des divers personnages, cette nouvelle venue achève d’installer le drama au coeur de la série. A l’instar de Star Wars (jadis),Farscape a parfaitement compris qu’un Space Opera devait pleinement intégrer sa dimension « opéra » et qu’il s’avère toujours réducteur de cantonner le genre aux affrontements de vaisseaux spatiaux à grands coups de rayons lasers.
Si, à côté d’un humour toujours aussi présent, on peut tiquer sur un niveau de violence de nouveau étonnant pour ce qui demeure une série grand public, Thanks for Sharing achève de s’imposer par le magistral coup d’audace que constitue le maintien sur la durée de deux Crichtons. C’est la première fois que l’on assiste à une série installer sur le temps long une telle perturbante situation. Lors de La Fin du voyage, même Doctor Who n’aura osé introduire un Docteur bis que pour prestement l’évacuer. Or Farscape va jusqu’à structurer la suite de sa saison autour de l’évènement, en divisant en deux les équipages, belle audace ! Ben Browder se montre à la hauteur de la situation en exprimant toute une gamme de sentiments. Cette situation pour le moins inédite ne plaisant gère à une Aeryn décidemment sous les feux de la rampe permet également à Claudia Black de reprendre des couleurs, après plusieurs opus où elle était apparue en demi-teinte.
Anecdotes :
Quand Crichton demande à Crais qui a attaqué Talyn, il mentionne les Skeksis. Il s’agit des sinistres antagonistes du film Dark Crystal (1982), autre production des studios Henson.
Xhalax Sun, mère d’Aeryn, est interprétée par Lina Cropper, figure du théâtre australien, notamment pour le répertoire shakespearien.
Les trajectoires des deux Léviathans sont désormais séparées. Aeryn, Stark, Crais, Rygel et l’un des Crichton sont à bord de Talyn, tandis que D'Argo, Chiana, Jool et l’autre Crichton restent avec Moya.
Date de diffusion : 15 juin 2001
Résumé :
Moya et l’équipage viennent à la rescousse de Talyn. Crais révèle à Aeryn queu l’attaque a été perpétrée par une force des Peacekeepers, menée par la propre mère de celle-ci, Xhalax Sun. Talyn nécessite un produit chimique, le Chromextine. Ses amis vont tenter de s’en procurer, mais la crise est encore aggravée par la cohabitation difficile des deux Crichton, chacun étant persuadé d’être l’authentique.
Critique :
L’épisode confirme l’excellente santé de cette saison 3, où Farscape déploie réellement toute sa dimension. On apprécie le côté relativement original par son prosaïsme de la recherche d’un réapprovisionnent. Il s’agit typiquement du genre de scénario qu’utilisent les jeux de rôle afin de faire visiter un endroit original, et la formule fonctionne pareillement ici. Le contraste avec l’étrangeté de l’univers fonctionne à plein, tout au long d’une intrigue assez complexe, mais toujours fluide. Les antagonistes locaux se montrent intéressants, mais la venue de la mère d’Aeryn apporte une nouveauté encore plus appréciable. Tout en suivant l’évolution sentimentale des divers personnages, cette nouvelle venue achève d’installer le drama au coeur de la série. A l’instar de Star Wars (jadis),Farscape a parfaitement compris qu’un Space Opera devait pleinement intégrer sa dimension « opéra » et qu’il s’avère toujours réducteur de cantonner le genre aux affrontements de vaisseaux spatiaux à grands coups de rayons lasers.
Si, à côté d’un humour toujours aussi présent, on peut tiquer sur un niveau de violence de nouveau étonnant pour ce qui demeure une série grand public, Thanks for Sharing achève de s’imposer par le magistral coup d’audace que constitue le maintien sur la durée de deux Crichtons. C’est la première fois que l’on assiste à une série installer sur le temps long une telle perturbante situation. Lors de La Fin du voyage, même Doctor Who n’aura osé introduire un Docteur bis que pour prestement l’évacuer. Or Farscape va jusqu’à structurer la suite de sa saison autour de l’évènement, en divisant en deux les équipages, belle audace ! Ben Browder se montre à la hauteur de la situation en exprimant toute une gamme de sentiments. Cette situation pour le moins inédite ne plaisant gère à une Aeryn décidemment sous les feux de la rampe permet également à Claudia Black de reprendre des couleurs, après plusieurs opus où elle était apparue en demi-teinte.
Anecdotes :
Quand Crichton demande à Crais qui a attaqué Talyn, il mentionne les Skeksis. Il s’agit des sinistres antagonistes du film Dark Crystal (1982), autre production des studios Henson.
Xhalax Sun, mère d’Aeryn, est interprétée par Lina Cropper, figure du théâtre australien, notamment pour le répertoire shakespearien.
Les trajectoires des deux Léviathans sont désormais séparées. Aeryn, Stark, Crais, Rygel et l’un des Crichton sont à bord de Talyn, tandis que D'Argo, Chiana, Jool et l’autre Crichton restent avec Moya.
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Re: Série "Farscape"
Mauvaise Passe (Green-Eyed Monster, 3-08, **)
Date de diffusion : 22 juin 2001
Résumé :
Alors que Talyn se remet encore de ses blessures, le Léviathan est confronté à un Budong particulièrement gigantesque. Celui-ci dévore tout sur son chemin, sans distinction, son estomac étant un immense brasier. L’équipage va tenter d’aborder le monstre, afin de trouver une solution. Comme si cela ne suffisait pas, Crichton devient très jaloux de la complicité existant entre Crais et Aeryn.
Critique :
L’épisode a le mérite de définitivement ancrer l’audacieuse séparation des protagonistes, en se centrant sur ce qui est devenu l’équipage du seul Talyn. Ls artistes de la production nous régalent de belles images du Budong, il s’avère d’ailleurs en soi très intéressant d’un découvrir un bien vivant, après la gigantesque carcasse de Famine (2-07). Toutefois le scénario établit une dichotomie quelque peu frustrante envers cette menace si terrible et un récit qui se contre essentiellement sur le ship triangulaire ente Aeryn, Crais et Crcton. Pour cela il procède à une séparation physique assez téléphonée ente le trio et le duo comique Rygel/Stark, ce dernier assurant nombre de gags pas toujours des plus subtils, tout en résolvant en définitive l’affaire.
L’épisode plaira certainement sans retenue aux shippers Crichton/Aeryn, de par sa qualité d’écriture et d’interprétation, même si l’on peut regretter que Ben Browder, prenant la casquette de scénariste, n’évite pas le piège de centrer le récit sur son propre personnage. Il sait au moins éviter le piège de l’humour de boulevard et installe au contraire une mélancolie fort sensible chez Crichton, tandis qu’Aeryn semble hésiter entre deux mondes, son passé de Peacekeeper avec Crais, ou sa nouvelle vie. La faiblesse de ce genre de récit autour de personnages réguliers reste que l’issue du dilemme est prévisible dès le départ, tout comme pour Doctor Who lors de l’épisode Le Seigneur des Rêves (5-07).
Anecdotes :
L’épisode est le premier des deux écrits par Ben Browder (Crichton) pour la série. Le second sera John Quixote (4-07).
Still nothing... pitch black, déclare Aeryn Sun. Son interprète Claudia Black avait participé en 1999 au film Pitch Black, qui connut un succès inattendu.
En découvrant le Budong, Crichton s’exclame That's not a moon, that's a Budong ! un clin d’œil à la réplique culte de Star Wars, That's not a moon, it's a space station !.
Date de diffusion : 22 juin 2001
Résumé :
Alors que Talyn se remet encore de ses blessures, le Léviathan est confronté à un Budong particulièrement gigantesque. Celui-ci dévore tout sur son chemin, sans distinction, son estomac étant un immense brasier. L’équipage va tenter d’aborder le monstre, afin de trouver une solution. Comme si cela ne suffisait pas, Crichton devient très jaloux de la complicité existant entre Crais et Aeryn.
Critique :
L’épisode a le mérite de définitivement ancrer l’audacieuse séparation des protagonistes, en se centrant sur ce qui est devenu l’équipage du seul Talyn. Ls artistes de la production nous régalent de belles images du Budong, il s’avère d’ailleurs en soi très intéressant d’un découvrir un bien vivant, après la gigantesque carcasse de Famine (2-07). Toutefois le scénario établit une dichotomie quelque peu frustrante envers cette menace si terrible et un récit qui se contre essentiellement sur le ship triangulaire ente Aeryn, Crais et Crcton. Pour cela il procède à une séparation physique assez téléphonée ente le trio et le duo comique Rygel/Stark, ce dernier assurant nombre de gags pas toujours des plus subtils, tout en résolvant en définitive l’affaire.
L’épisode plaira certainement sans retenue aux shippers Crichton/Aeryn, de par sa qualité d’écriture et d’interprétation, même si l’on peut regretter que Ben Browder, prenant la casquette de scénariste, n’évite pas le piège de centrer le récit sur son propre personnage. Il sait au moins éviter le piège de l’humour de boulevard et installe au contraire une mélancolie fort sensible chez Crichton, tandis qu’Aeryn semble hésiter entre deux mondes, son passé de Peacekeeper avec Crais, ou sa nouvelle vie. La faiblesse de ce genre de récit autour de personnages réguliers reste que l’issue du dilemme est prévisible dès le départ, tout comme pour Doctor Who lors de l’épisode Le Seigneur des Rêves (5-07).
Anecdotes :
L’épisode est le premier des deux écrits par Ben Browder (Crichton) pour la série. Le second sera John Quixote (4-07).
Still nothing... pitch black, déclare Aeryn Sun. Son interprète Claudia Black avait participé en 1999 au film Pitch Black, qui connut un succès inattendu.
En découvrant le Budong, Crichton s’exclame That's not a moon, that's a Budong ! un clin d’œil à la réplique culte de Star Wars, That's not a moon, it's a space station !.
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Re: Série "Farscape"
Temps perdu (Losing Time, 3-09, ***)
Date de diffusion : 29 juin 2001
Résumé :
Alors que Moya traverse une tempête électromagnétique, des membres de l’équipage sont comme possédés par deux entités énergétiques, l’une étant à la poursuite de l’autre. Pendant ce temps, Scorpius se livre à de dangereuses expériences concernant les Trous-de-Ver.
Critique :
Temps perdu (titre au combien risqué!) apparaît comme typiquement l’un de ces épisodes nécessaires à toute saison au long cours, inférieurs aux opus les plus marquants, mais suffisamment solides pour maintenir l’intérêt du spectateur. Le scénario a certes recours à la technique généralement peu porteuse consistant à se scinder en deux parties étiolées et essentiellement disjointes. La partie congrue se voit attribuée à Scorpius présente néanmoins l’intérêt de développer l’univers de la série en explicitant enfin l’intérêt des Peacekeepers pour les Trous-de-Ver. L’argument permet astucieux de complexifier l’équilibre des forces sur l’échiquier.
Le segment principal s’organise autour de l’équipage du Moya, confirmant l’original mouvement de va-et-vient caractérisant désormais la saison. Et installant également comme un partage du travail, l’équipage du Talyn se voyant dédier les opus sérieux ou émotionnels, celui du Moya se consacrant davantage à l’humour. Une dichotomie particulièrement incarnée par les deux Crichton ! Pour le reste, la possession par des entités, matérielles ou non, forme l’un des marronniers de e type de série. Le toujours efficace Monjo en tire un récit divertissant, mais ne se démarquant pas foncièrement du lot. Chiana se voit mise en valeur avec un joli numéro de Gigi Edley à la clef, même si les réactions de tous les personnages ne semblent pas tout à fait cohérentes avec leur historique récent, notamment chez D’Argo.
Anecdotes :
We don't understand the R2-D2 crap. We're going to use the Star Trek system: One blink for yes, two blinks for no déclare crichton quand il ne comprend pas les bruits mis par le droïde. Il entremêle ainsi les références à Star Wars et à Star Trek, puisque c’est en clignant ainsi de l’œil que le Capitaine Pike communique lors de l’épisode La Ménagerie.
On append ici pourquoi Scorpius désire tant obtenir la technologie des Trous-de-Ver. Les Peacekeepers ont en effet affirmé obtenir de telles armes afin de pouvoir contrer la colossale armée des Scarrans.
A bord de Moya, nous découvrons ici pour la première fois la chambre où se lance le Starbust, soit l’équivalent du passage en hyperespace pour Farscape.
Date de diffusion : 29 juin 2001
Résumé :
Alors que Moya traverse une tempête électromagnétique, des membres de l’équipage sont comme possédés par deux entités énergétiques, l’une étant à la poursuite de l’autre. Pendant ce temps, Scorpius se livre à de dangereuses expériences concernant les Trous-de-Ver.
Critique :
Temps perdu (titre au combien risqué!) apparaît comme typiquement l’un de ces épisodes nécessaires à toute saison au long cours, inférieurs aux opus les plus marquants, mais suffisamment solides pour maintenir l’intérêt du spectateur. Le scénario a certes recours à la technique généralement peu porteuse consistant à se scinder en deux parties étiolées et essentiellement disjointes. La partie congrue se voit attribuée à Scorpius présente néanmoins l’intérêt de développer l’univers de la série en explicitant enfin l’intérêt des Peacekeepers pour les Trous-de-Ver. L’argument permet astucieux de complexifier l’équilibre des forces sur l’échiquier.
Le segment principal s’organise autour de l’équipage du Moya, confirmant l’original mouvement de va-et-vient caractérisant désormais la saison. Et installant également comme un partage du travail, l’équipage du Talyn se voyant dédier les opus sérieux ou émotionnels, celui du Moya se consacrant davantage à l’humour. Une dichotomie particulièrement incarnée par les deux Crichton ! Pour le reste, la possession par des entités, matérielles ou non, forme l’un des marronniers de e type de série. Le toujours efficace Monjo en tire un récit divertissant, mais ne se démarquant pas foncièrement du lot. Chiana se voit mise en valeur avec un joli numéro de Gigi Edley à la clef, même si les réactions de tous les personnages ne semblent pas tout à fait cohérentes avec leur historique récent, notamment chez D’Argo.
Anecdotes :
We don't understand the R2-D2 crap. We're going to use the Star Trek system: One blink for yes, two blinks for no déclare crichton quand il ne comprend pas les bruits mis par le droïde. Il entremêle ainsi les références à Star Wars et à Star Trek, puisque c’est en clignant ainsi de l’œil que le Capitaine Pike communique lors de l’épisode La Ménagerie.
On append ici pourquoi Scorpius désire tant obtenir la technologie des Trous-de-Ver. Les Peacekeepers ont en effet affirmé obtenir de telles armes afin de pouvoir contrer la colossale armée des Scarrans.
A bord de Moya, nous découvrons ici pour la première fois la chambre où se lance le Starbust, soit l’équivalent du passage en hyperespace pour Farscape.
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Re: Série "Farscape"
Mauvais Contact (Relativity, 3-10, ****)
Date de diffusion : 06 juillet 2001
Résumé :
Talyn se pose sur un planète jungle, afin de procéder à des réparations, en priftant del’humidté et de la forte gravité. Mais il détecte l’arrivée d’un commando des Peacekeepers, constitué de trois Colartas, spécialistes de la traque, et dirigé par Xhalax Sun, mère d’Aeryn. John, Aeryn et Crais tentent de les intercepter avant qu’ils n’atteignent Talyn. Aeryn parvient à capturer sa mère et à la ramener au vaisseau, mais Xhalax s’échappe.
Critique :
La saison 3 se montre une nouvelle fois particulièrement intense et sinistre à l’occasion de ce nouvel opus. La série remplit ici largement son quota en scènes d’action, aussi bien lors es spectaculaires duels entre Aeryn et sa mère que lors des combats de jungle, volontiers pyrotechniques. impressionnant de la décor se montre oppressant à souhait et apporte une intensité particulière à cette séquence, dans une séquence évoquant volontiers Predator (1987). L’ensemble résulte d’autant plus tendu qu’il intègre pleinement l’opposition entre les décidément irréconciliables rivaux que sont Crichton et Crais vis-à-vis d’Aeryn. Leur haine se montre toujours aussi palpable, dépourvue du lien clanique existant entre Angel et Spike dans un autre univers.
Si le duo Stark / Rygel apparaît désormais bien installé dans son rôle comique, c’est à travers la funèbre confrontation, physique autant que psychologique, d’Aeryn et Xhalax Sun que l’épisode atteint toute sa dimension. Le spectacle de cette mère transformée en monstre fanatique par les Peacekeepers après qu’ils lui aient ôté son enfant jette une ombre particulièrement sinistre sur leur société. Une malédiction de tragédie grecque semble d’ailleurs s’abattre sur la famille Sun, car la déviance de Xhalax déteint à son tour sur Aeryn, dans un effet particulièrement saisissant. La scène voyant Aeryn laisser Crais abattre sa propre mère reste l’un des moments les plus ténébreux que l’on ait jamais vu dans une série télévise, même s’il s’agit de protéger ses amis. Aussi bien individuellement que collectivement les protagonistes de Farscape sombrent toujours davantage dans un abîme moral, apportant ainsi une indéniable singularité à cette saison.
Anecdotes :
Le lien post mortem établi entre Rygel et Stark laisse à penser que Zhaan continue à peut-être veiller sur l’équipage.
Les raisons de l’attachement initial de Crais à Talyn sont ici révélées. Après ce début cynique (se prémunir des Peacekeepers), elles sont toutefois devenues plus émotionnelles et sincères.
Date de diffusion : 06 juillet 2001
Résumé :
Talyn se pose sur un planète jungle, afin de procéder à des réparations, en priftant del’humidté et de la forte gravité. Mais il détecte l’arrivée d’un commando des Peacekeepers, constitué de trois Colartas, spécialistes de la traque, et dirigé par Xhalax Sun, mère d’Aeryn. John, Aeryn et Crais tentent de les intercepter avant qu’ils n’atteignent Talyn. Aeryn parvient à capturer sa mère et à la ramener au vaisseau, mais Xhalax s’échappe.
Critique :
La saison 3 se montre une nouvelle fois particulièrement intense et sinistre à l’occasion de ce nouvel opus. La série remplit ici largement son quota en scènes d’action, aussi bien lors es spectaculaires duels entre Aeryn et sa mère que lors des combats de jungle, volontiers pyrotechniques. impressionnant de la décor se montre oppressant à souhait et apporte une intensité particulière à cette séquence, dans une séquence évoquant volontiers Predator (1987). L’ensemble résulte d’autant plus tendu qu’il intègre pleinement l’opposition entre les décidément irréconciliables rivaux que sont Crichton et Crais vis-à-vis d’Aeryn. Leur haine se montre toujours aussi palpable, dépourvue du lien clanique existant entre Angel et Spike dans un autre univers.
Si le duo Stark / Rygel apparaît désormais bien installé dans son rôle comique, c’est à travers la funèbre confrontation, physique autant que psychologique, d’Aeryn et Xhalax Sun que l’épisode atteint toute sa dimension. Le spectacle de cette mère transformée en monstre fanatique par les Peacekeepers après qu’ils lui aient ôté son enfant jette une ombre particulièrement sinistre sur leur société. Une malédiction de tragédie grecque semble d’ailleurs s’abattre sur la famille Sun, car la déviance de Xhalax déteint à son tour sur Aeryn, dans un effet particulièrement saisissant. La scène voyant Aeryn laisser Crais abattre sa propre mère reste l’un des moments les plus ténébreux que l’on ait jamais vu dans une série télévise, même s’il s’agit de protéger ses amis. Aussi bien individuellement que collectivement les protagonistes de Farscape sombrent toujours davantage dans un abîme moral, apportant ainsi une indéniable singularité à cette saison.
Anecdotes :
Le lien post mortem établi entre Rygel et Stark laisse à penser que Zhaan continue à peut-être veiller sur l’équipage.
Les raisons de l’attachement initial de Crais à Talyn sont ici révélées. Après ce début cynique (se prémunir des Peacekeepers), elles sont toutefois devenues plus émotionnelles et sincères.
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Re: Série "Farscape"
Incubateur (Incubator, 3-11, ***)
Date de diffusion : 13 juillet 2001
Résumé :
Scorpius insère la puce neurale dans sa tête, afin d’accéder au savoir concernant les Trous-de-Ver. Mais il va devoir pour cela sympathiser avec le résidu de la mémoire de Crichton y demeurant encore. A cette fin, Scorpius va révéler beaucoup de lui-même, notamment pourquoi il tient à prendre une revanche sur les Scarrans. Pendant ce temps, l’équipage de Moya est contacté par une scientifique œuvrant avec Scorpius sur cette technologie. Elle propose de communiquer ses connaissances en échange du Vaisseau.
Critique :
A travers le prétexte de la puce neurale, Incubateur est l’épisode centré sur Scorpius dont la série avait besoin. En effet les motivations de la Némésis de nos héros avaient été jusque-là partiellement révélées (acquérir la technologie des Trous-de-ver afin d’assurer la prédominance des Peacekepers sur le Scarrans), mais les clefs de sa sinistre personnalité et de son parcours intime. Certes le mystère servait efficacement son aura inquiétante, mais un personnage aussi durablement installé au sein de la série devait être tôt ou tard plus précisément défini, sous peine de devenir artificiel. Il aurait été dommage qu’en ce domaine Scorpius pose en précurseur du pauvre Snoke des films Star Wars actuels (ou plutôt ce qui en tient lieu).
Certes, de ce fait l’épisode concernera surtout les amateurs de l’antagoniste de la série (il laissera par contre de marbre les shippers des Héros, par exemple), mais il remplit parfaitement son objet. Au-delà des révélations conséquentes et narrées astucieusement à propos du parcours tragique de Scorpius, le récit s’attache en effet à complexifier le personnage, ses épreuves pouvant lui valoir une sympathie inattendue de la part du public. Cette pertinente bascule permet de compenser la disparition du mystère des origine de Scorpius, tout en relançant l’intérêt d’une partie non négligeable de l’univers de la série. Le talent de Wayne Pygram contribue beaucoup au succès de l’entreprise, l’acteur méritait bien ce passage au premier plan. On pourra toutefois regretter la violence inutilement théâtrale de quelques scènes.
Anecdotes :
Le Crichton virtuel se surnomme l’Holodeck Crichton, quand Scorpius lui révèle qu’il n’est pas le véritable individu. Il s’agit d’une référence à l’univers Star Trek. L’Holodeck, où salle de réalité virtuelle permet aux membres de l’équipage de s’y mouvoir dans des décors et paysages holographiques, solides au toucher. Des projections de personnages peuvent également y être croisées. Très populaire chez les Trekkies, l’Holodeck permet à l’équipage d’échapper au confinement du vaisseau, de pratiquer des exercices, voire de connaître de périlleuses aventures !
Date de diffusion : 13 juillet 2001
Résumé :
Scorpius insère la puce neurale dans sa tête, afin d’accéder au savoir concernant les Trous-de-Ver. Mais il va devoir pour cela sympathiser avec le résidu de la mémoire de Crichton y demeurant encore. A cette fin, Scorpius va révéler beaucoup de lui-même, notamment pourquoi il tient à prendre une revanche sur les Scarrans. Pendant ce temps, l’équipage de Moya est contacté par une scientifique œuvrant avec Scorpius sur cette technologie. Elle propose de communiquer ses connaissances en échange du Vaisseau.
Critique :
A travers le prétexte de la puce neurale, Incubateur est l’épisode centré sur Scorpius dont la série avait besoin. En effet les motivations de la Némésis de nos héros avaient été jusque-là partiellement révélées (acquérir la technologie des Trous-de-ver afin d’assurer la prédominance des Peacekepers sur le Scarrans), mais les clefs de sa sinistre personnalité et de son parcours intime. Certes le mystère servait efficacement son aura inquiétante, mais un personnage aussi durablement installé au sein de la série devait être tôt ou tard plus précisément défini, sous peine de devenir artificiel. Il aurait été dommage qu’en ce domaine Scorpius pose en précurseur du pauvre Snoke des films Star Wars actuels (ou plutôt ce qui en tient lieu).
Certes, de ce fait l’épisode concernera surtout les amateurs de l’antagoniste de la série (il laissera par contre de marbre les shippers des Héros, par exemple), mais il remplit parfaitement son objet. Au-delà des révélations conséquentes et narrées astucieusement à propos du parcours tragique de Scorpius, le récit s’attache en effet à complexifier le personnage, ses épreuves pouvant lui valoir une sympathie inattendue de la part du public. Cette pertinente bascule permet de compenser la disparition du mystère des origine de Scorpius, tout en relançant l’intérêt d’une partie non négligeable de l’univers de la série. Le talent de Wayne Pygram contribue beaucoup au succès de l’entreprise, l’acteur méritait bien ce passage au premier plan. On pourra toutefois regretter la violence inutilement théâtrale de quelques scènes.
Anecdotes :
Le Crichton virtuel se surnomme l’Holodeck Crichton, quand Scorpius lui révèle qu’il n’est pas le véritable individu. Il s’agit d’une référence à l’univers Star Trek. L’Holodeck, où salle de réalité virtuelle permet aux membres de l’équipage de s’y mouvoir dans des décors et paysages holographiques, solides au toucher. Des projections de personnages peuvent également y être croisées. Très populaire chez les Trekkies, l’Holodeck permet à l’équipage d’échapper au confinement du vaisseau, de pratiquer des exercices, voire de connaître de périlleuses aventures !
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Re: Série "Farscape"
Fusion (Meltdown, 3-12, ***)
Date de diffusion : 14 juillet 2001
Résumé :
Talyn réussit à échapper à la gravité d’une étoile, mais est irradié durant l’opération. Les membres de son équipage entreprennent de le repérer, mais une étrange brume s’élève et affecte les comportements de tous. Rygel est atteint d’une boulimie irrépressible, Stark entend des voix, tandis que John et Aeryn sont très attirés l’un par l’autre. Deux créatures apparaissent, chacune accusent l’autre d’attirer les Vaisseaux dans le piège de l’étoile.
Critique :
Après un épisode centré sur Scorpius, en voici un autre sur Crais, qui l’avait précédé en tant que premier Big Bad de la série. Outre la toujours agréable (et insolite) bascule d’un vaisseau à l’autre, Fusion survient à point nommé alors que Crais connaît toujours davantage une intéressante évolution l’amenant à converger vers les héros, sans pour autant fraterniser avec les Héros. Une situation n’étant pas partiellement évoquer le Spike de Buffy contre les vampires ou le Crowley de Supernatural, même si, pour le moins, du chemin reste encore à parcourir. A défaut d’explorer précisément son passé, le situer au cœur de laction du jour et lui accorder un espace plus important qu’à l’accoutumée permet d’utiliser astucieusement cette situation avec un toujours excellent Paul Goddard.
L’ambiguïté des postures se voit d’ailleurs portée à son comble avec l’introduction de deux possibles et ambigus vilains, avec une conclusion à suspense , à l’issue d’un récit riche en péripéties. Les amateurs du ship Crichton/Aeryn seront cette fois comblés. On aurait pu aller plus loin dans l’introspection de Crais, le récit optant pour ne pas sacrifier les autres membres d’équipage, une formule efficace et ici très amusante, mais davantage classique que l’approche d’Incubator. Maquillages, brume et effets spéciaux soignent également l’aspect visuel, au service d’une savante latéralisation de l’action. Un épisode soigné à défaut de tout à fait sortir du rang.
Anecdotes :
Le scénario s’inspire du mythe grec d’Hadès et Perséphone. Il en incorpore plusieurs éléments et adopte un style de narration évoquant le théâtre antique grec (articulation de tragédie classique, jeu volontairement accentué de la part des acteurs).
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Re: Série "Farscape"
Extraction mortelle (Scratch 'n' Sniff, 3-13, ****)
Date de diffusion : 20 juillet 2001
Résumé :
Excédé par les disputes perpétuelles opposant Crichton à D’Argo, Pilote exile ces derniers pour 10 jours sur LoMo, une planète dédiée aux loisirs et aux plaisirs. Chiana et Jool ne laissent d’ailleurs pas passer l’occasion de se joindre à eux. Mais l’équipe revient à bord de Moya à peine deux jours plus tard. Crichton raconte à Pilote les aventures endiablées les ayant opposé à la pittoresque pègre locale et rendant leur départ inévitable. Un récit laissant Pilote sceptique.
Critique :
L’épisode se montre particulièrement amusant, une rupture bienvenue dans l’une des périodes les plus sombres de la série. L’opus évite néanmoins de basculer dans la pure comédie. Les péripéties rocambolesques vécues par Crichton et compagnie au sein de ce simili Las Vegas relèvent en fait de la meilleure tradition des séries d’aventures des années 60, avec leur lot d’invraisemblances assumées, d’action, d’opposition en roue libre et d’humour. De sensualité aussi, et tant avec Jool que Chiana (particulièrement dans son élément ici), qu’avec l’ambigüe Raxil, l’épisode met singulièrement en avant les seconds rôles féminins. L’ensemble baigne dans une ambiance semi psychédélique, ce qui n’est pas nous plus sans nous ramener aux Sixties. Le Casino Royale de 1967 n’est guère loin, finalement.
Ce récit déjà porté par un montage ultra dynamique se voit encore enrichi par sa mécanique à la Princess Bride. En effet, l’épisode tire le meilleur parti possible de sa narration en flashback Le scepticisme de Pilote se montre souvent amusant durant ses scènes avec Crichton (jusqu’à vouloir réveiller ces dames pour confirmation), et un doute très ludique saisit pareillement le spectateur. Nous ceci n’est-il pas un canular destiné à accélérer le retour des exilés ? Cet épisode avoisinant souvent le décalé (l’hilarante danse de D’Argo est à voir) permet ainsi à Pilote de s’extirper de son registre usuellement effacé, avec un effet de contraste des plus savoureux. La distribution s’amuse beaucoup et assure le succès de l’entreprise.
Anecdotes :
Francesca Buller, épouse de Ben Browder, effectue ici son apparition devenue un rituel de saison en saison. Elle avait déjà interprété deux adversaires de Crichton (M’Lee et Ro-Na), elle en devient ici une troisième, avec Raxil.
Lee tournage de l’épisode ayant pris du retard, les scénaristes durent faire preuve de créativité. Ils imaginèrent alors les scènes de narration entre Pilote et Crichton, plus simples à mettre en scène.
Date de diffusion : 20 juillet 2001
Résumé :
Excédé par les disputes perpétuelles opposant Crichton à D’Argo, Pilote exile ces derniers pour 10 jours sur LoMo, une planète dédiée aux loisirs et aux plaisirs. Chiana et Jool ne laissent d’ailleurs pas passer l’occasion de se joindre à eux. Mais l’équipe revient à bord de Moya à peine deux jours plus tard. Crichton raconte à Pilote les aventures endiablées les ayant opposé à la pittoresque pègre locale et rendant leur départ inévitable. Un récit laissant Pilote sceptique.
Critique :
L’épisode se montre particulièrement amusant, une rupture bienvenue dans l’une des périodes les plus sombres de la série. L’opus évite néanmoins de basculer dans la pure comédie. Les péripéties rocambolesques vécues par Crichton et compagnie au sein de ce simili Las Vegas relèvent en fait de la meilleure tradition des séries d’aventures des années 60, avec leur lot d’invraisemblances assumées, d’action, d’opposition en roue libre et d’humour. De sensualité aussi, et tant avec Jool que Chiana (particulièrement dans son élément ici), qu’avec l’ambigüe Raxil, l’épisode met singulièrement en avant les seconds rôles féminins. L’ensemble baigne dans une ambiance semi psychédélique, ce qui n’est pas nous plus sans nous ramener aux Sixties. Le Casino Royale de 1967 n’est guère loin, finalement.
Ce récit déjà porté par un montage ultra dynamique se voit encore enrichi par sa mécanique à la Princess Bride. En effet, l’épisode tire le meilleur parti possible de sa narration en flashback Le scepticisme de Pilote se montre souvent amusant durant ses scènes avec Crichton (jusqu’à vouloir réveiller ces dames pour confirmation), et un doute très ludique saisit pareillement le spectateur. Nous ceci n’est-il pas un canular destiné à accélérer le retour des exilés ? Cet épisode avoisinant souvent le décalé (l’hilarante danse de D’Argo est à voir) permet ainsi à Pilote de s’extirper de son registre usuellement effacé, avec un effet de contraste des plus savoureux. La distribution s’amuse beaucoup et assure le succès de l’entreprise.
Anecdotes :
Francesca Buller, épouse de Ben Browder, effectue ici son apparition devenue un rituel de saison en saison. Elle avait déjà interprété deux adversaires de Crichton (M’Lee et Ro-Na), elle en devient ici une troisième, avec Raxil.
Lee tournage de l’épisode ayant pris du retard, les scénaristes durent faire preuve de créativité. Ils imaginèrent alors les scènes de narration entre Pilote et Crichton, plus simples à mettre en scène.
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Re: Série "Farscape"
Possibilités infinies (Infinite Possibilities, 3-14-15, ****)
Date de diffusion : 27 juillet et 03 août 2001
Résumé :
Un Trou-de-ver apparaît à proximité de Talyn et l’Ancien ayan pris l’apparence de Jack se manifeste de nouveau à Crichton. Les Anciens s’inquiètent du fait que des espèces moins évoluées qu’eux-mêmes puissent accéder à cette technologie et il s’apprête à tester Crichton. Une fois Jack rassuré et Harvey vaincu, Crichton a accès à la connaissance des Trous-de-ver, jusque-là dissimulée dans sa mémoire. L’équipage s’emploie à construire raidement une arme de ce type face aux terribles Scarrans et Charrids. Une terrible bataille se déroule, dont le coût sera particulièrement élevé. Jack l’Ancien et le Crichton de Talyn sont tués.
Critique :
Ce double épisode dramatise l’action à merveille, car il fait progresser à grands pas le principal fil rouge de la série, la découverte du secret des Trous-de-ver, seul chemin de retour possible vers la lointaine Terre. L’évènement se voit narré avec un sens achevé de l’événementiel, les auteurs multipliant les moments forts, tels le retour de Jack l’Ancien (de manière amusante une terminologie toujours plus adéquate avec celle de Stargate SG-1) ou le duel à mort avec Harvey, attendu depuis tellement longtemps. L’intensité ne s’affaiblit jamais, tant la destinée nos héros, à commencer par le propre Crichton, demeure jusqu’au bout sur le fil du rasoir.La mercenaire Furlow apparaît plus ambivalente que jamais, son choix final apportant une touche supplémentaire.
L’humour répond également à l’appel, notamment avec un Rygel particulièrement en forme face au Charrid (l’animation de sa marionnette constitue toujours une valeur sûre de la série). La mort de plusieurs personnages secondaires accroît encore les enjeux lors d’une seconde partie encore plus dynamique et optant pour l’action spectaculaire qu’autorisent les combats propres au Space Opera, au sol comme dans l’Espace. Même les shippers seront au première loges avec des scènes touchantes (comme Aeryn apprenant la langue anglaise afin de préparer sa vie future sur Terre aux côtés de Crichton) ou absolument tragiques lors des adieux entre les les deux amoureux. .
Anecdotes :
Jack indique à Crichton que le vaisseau ennemi va arriver dans six « heures », alors que le terme usité dans Farscape est « arns ».
La première partie du double épisode a comme titre original Daedalus Demands et la seconde
Icarus Abides.
Date de diffusion : 27 juillet et 03 août 2001
Résumé :
Un Trou-de-ver apparaît à proximité de Talyn et l’Ancien ayan pris l’apparence de Jack se manifeste de nouveau à Crichton. Les Anciens s’inquiètent du fait que des espèces moins évoluées qu’eux-mêmes puissent accéder à cette technologie et il s’apprête à tester Crichton. Une fois Jack rassuré et Harvey vaincu, Crichton a accès à la connaissance des Trous-de-ver, jusque-là dissimulée dans sa mémoire. L’équipage s’emploie à construire raidement une arme de ce type face aux terribles Scarrans et Charrids. Une terrible bataille se déroule, dont le coût sera particulièrement élevé. Jack l’Ancien et le Crichton de Talyn sont tués.
Critique :
Ce double épisode dramatise l’action à merveille, car il fait progresser à grands pas le principal fil rouge de la série, la découverte du secret des Trous-de-ver, seul chemin de retour possible vers la lointaine Terre. L’évènement se voit narré avec un sens achevé de l’événementiel, les auteurs multipliant les moments forts, tels le retour de Jack l’Ancien (de manière amusante une terminologie toujours plus adéquate avec celle de Stargate SG-1) ou le duel à mort avec Harvey, attendu depuis tellement longtemps. L’intensité ne s’affaiblit jamais, tant la destinée nos héros, à commencer par le propre Crichton, demeure jusqu’au bout sur le fil du rasoir.La mercenaire Furlow apparaît plus ambivalente que jamais, son choix final apportant une touche supplémentaire.
L’humour répond également à l’appel, notamment avec un Rygel particulièrement en forme face au Charrid (l’animation de sa marionnette constitue toujours une valeur sûre de la série). La mort de plusieurs personnages secondaires accroît encore les enjeux lors d’une seconde partie encore plus dynamique et optant pour l’action spectaculaire qu’autorisent les combats propres au Space Opera, au sol comme dans l’Espace. Même les shippers seront au première loges avec des scènes touchantes (comme Aeryn apprenant la langue anglaise afin de préparer sa vie future sur Terre aux côtés de Crichton) ou absolument tragiques lors des adieux entre les les deux amoureux. .
Anecdotes :
Jack indique à Crichton que le vaisseau ennemi va arriver dans six « heures », alors que le terme usité dans Farscape est « arns ».
La première partie du double épisode a comme titre original Daedalus Demands et la seconde
Icarus Abides.
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Re: Série "Farscape"
La Vengeance de l'Ange (Revenging Angel, 3-16, ****)
Date de diffusion : 10 août 2001
Résumé :
Après une dispute avec D’Argo et un choc involontaire, Crichton sombre dans le coma. Alors qu’il est proche de la mort, son esprit confronté à Harvey trouve refuge dans une version Cartoon de Farscape, où il est poursuivi par D’Argo. Dans le monde réel, la situation provoque une crise au sein de l’équipage, d’autant qu’un système d’auto destruction de Moya a été déclenché.
Critique :
Débridé et souvent hilarant, La Vengeance de l’Ange apporte la boule d’énergie que nécessitait Farscape pour redémarrer, après l’issue particulièrement trag)ique du double épisode précédent. Faisant date pour son large recours à l’animation, cet opus demeure sans doute l’un des plus connus de la série, mais aussi l’un des plus controversés, nombre de fans ayant été désarçonnés par son thème jugé trop décalé. Pourtant l’aspect dessin animé trouve bien sa place au sein d’un programme ayant toujours privilégié la créativité de ses visuels tandis que les confrontations mentales avec Harvey nous ont déjà valu par le passé des moments pour le moins étonnants. Même le grand nombre de références à la Pop Culture insérées dans le récit se situe dans la tradition de Farscape.
La Vengeance de l’Ange ne constitue donc pas un exercice de style aussi marginal que cela. Par contre le rythme effréné des course poursuites, péripéties et gags assurent en permanence un spectacle particulièrement distrayant, les auteurs ayant eu la bonne idée d’aller jusqu’au bout de leur projet en adoptant pleinement les codes du Cartoon, de Tex Avery à la Warner Bros. Un panorama complet du genre est proposé, la poursuite de Crichton par D’Argo louchant clairement vers les aventures de Bip Bip et Vil Coyote, tandis que l’apparition aussi amusante que sexy d’Aeryn Sun évoque joliment l’au-combien inoubliable Jessica Rabbit.
Sans être pour autant digne du cinéma, l’animation demeure correcte. Avec son mélange de Science-fiction et de Cartoon, elle évoque d’ailleurs le jeu vidéo Space Ace (1984), durant l’Age d’Or des salles d’arcade. Au-delà de plusieurs scènes oniriques délirantes, le scénario ne néglige pas pour autant sa partie se déroulant dans le monde réel, lui-même trépidant et mettant en vante le décidément tonique duo féminin formé par Chiana et Joll, à côté du valeureux mais émotif D’Argo. Les passages d’un univers à l’autre pimentent d’ailleurs constamment le récit.
Anecdotes :
Dans cet épisode largement en dessin animé, la fameuse musique de poursuite de Cartoon entendue est en fait la Chevauchée des Valkyries, de Wagner (1870). Cet air a en effet été repris à de multiples reprises au cinéma (Apocalypse Now, mais aussi films de propagande nazis) ou à la télévision (publicités, cartoons de la Warner Bros)
Quand l’Aeryn animée déclare I'm not bad, I'm just drawn that way, elle prend une célébre réplique de Jessica Rabbit dans Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988).
A travers dialogues ou éléments visuels, l’épisode comporte de nombreux autres clins d’œil à la culture populaire : Le Magicien d’Oz, Sept ans de réflexion, Star trek, Alerte à Malibu, Forrest Gump, etc.
Date de diffusion : 10 août 2001
Résumé :
Après une dispute avec D’Argo et un choc involontaire, Crichton sombre dans le coma. Alors qu’il est proche de la mort, son esprit confronté à Harvey trouve refuge dans une version Cartoon de Farscape, où il est poursuivi par D’Argo. Dans le monde réel, la situation provoque une crise au sein de l’équipage, d’autant qu’un système d’auto destruction de Moya a été déclenché.
Critique :
Débridé et souvent hilarant, La Vengeance de l’Ange apporte la boule d’énergie que nécessitait Farscape pour redémarrer, après l’issue particulièrement trag)ique du double épisode précédent. Faisant date pour son large recours à l’animation, cet opus demeure sans doute l’un des plus connus de la série, mais aussi l’un des plus controversés, nombre de fans ayant été désarçonnés par son thème jugé trop décalé. Pourtant l’aspect dessin animé trouve bien sa place au sein d’un programme ayant toujours privilégié la créativité de ses visuels tandis que les confrontations mentales avec Harvey nous ont déjà valu par le passé des moments pour le moins étonnants. Même le grand nombre de références à la Pop Culture insérées dans le récit se situe dans la tradition de Farscape.
La Vengeance de l’Ange ne constitue donc pas un exercice de style aussi marginal que cela. Par contre le rythme effréné des course poursuites, péripéties et gags assurent en permanence un spectacle particulièrement distrayant, les auteurs ayant eu la bonne idée d’aller jusqu’au bout de leur projet en adoptant pleinement les codes du Cartoon, de Tex Avery à la Warner Bros. Un panorama complet du genre est proposé, la poursuite de Crichton par D’Argo louchant clairement vers les aventures de Bip Bip et Vil Coyote, tandis que l’apparition aussi amusante que sexy d’Aeryn Sun évoque joliment l’au-combien inoubliable Jessica Rabbit.
Sans être pour autant digne du cinéma, l’animation demeure correcte. Avec son mélange de Science-fiction et de Cartoon, elle évoque d’ailleurs le jeu vidéo Space Ace (1984), durant l’Age d’Or des salles d’arcade. Au-delà de plusieurs scènes oniriques délirantes, le scénario ne néglige pas pour autant sa partie se déroulant dans le monde réel, lui-même trépidant et mettant en vante le décidément tonique duo féminin formé par Chiana et Joll, à côté du valeureux mais émotif D’Argo. Les passages d’un univers à l’autre pimentent d’ailleurs constamment le récit.
Anecdotes :
Dans cet épisode largement en dessin animé, la fameuse musique de poursuite de Cartoon entendue est en fait la Chevauchée des Valkyries, de Wagner (1870). Cet air a en effet été repris à de multiples reprises au cinéma (Apocalypse Now, mais aussi films de propagande nazis) ou à la télévision (publicités, cartoons de la Warner Bros)
Quand l’Aeryn animée déclare I'm not bad, I'm just drawn that way, elle prend une célébre réplique de Jessica Rabbit dans Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988).
A travers dialogues ou éléments visuels, l’épisode comporte de nombreux autres clins d’œil à la culture populaire : Le Magicien d’Oz, Sept ans de réflexion, Star trek, Alerte à Malibu, Forrest Gump, etc.
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Re: Série "Farscape"
Le Choix (The Choice, 3-17, ***)
Date de diffusion : 17 août 2001
Résumé :
Ébranlée par la mort de Crichton, Aeryn quitte Talyn et gagne un monde étrange, peuplé aussi bien de bandits et de mystiques, déclarant pouvoir communiquer avec les morts. . Elle y retrouve une créature affirmant être son père, mais la réunion de famille ne va pas se dérouler comme prévu, d’autant que sa mère Xhalax va également être de la partie.
Critique :
Après l’hilarant et cartoonesque La Vengeance de l’Ange, Farscape continue à manier le chaud et froid, en proposant ici l’un de ses opus les plus sinistres. Le ton particulièrement sombre de l’opus se situe au confluent de diverses sources : le deuil impossible d’une Aeryn totalement dévastée par la mort cruelle de « son » Crichton, un monde singulièrement obnubilé par la mort, et la haine toujours si présente chez Xhalax envers sa fille. Une conjonction particulièrement marquante, bénéficiant des talents décidément très divers des artistes de la série, mais aussi de l’émotion à fleur de peau exprimée par une Claudia Black particulièrement inspirée.
L’épisode ne se repose toutefois pas de son ambiance et continue à développer le relationnel entre Aeryn et sa mère, ainsi que le parcours de cette dernière. Un peu d’humour se voit également apporté par Stark, un personnage toujours aussi décalé par nature. On peut certes regretter que l’histoire autour du père d’Aeryn manque de crédibilité (on ne marche jamais), mais l’ensemble demeure fort. Assez éreintant aussi pour le spectateur ! La réunion entre les deux équipages, qui semble se profiler en fin d’épisode, par représenter un bol d’oxygène bienvenue pour l’équipage de Talyn, apparemment condamné à une errance toujours plus enténébrée. Entre flashbacks et apparitions, les shippers seront également comblés par les diverses scènes entre Aeryn et Cichton.
Anecdotes :
La voix du Voyant est en fait celle de Mario Halouvas, l’un des membres de l’équipe de marionnettistes de Farscape.
Aeryn se souvient de scènes avec Crichton, survenues dans un univers alternatif (épisode Le Médaillon, 2-16) et dont elle ne devrait donc pas avoir connaissance.
Date de diffusion : 17 août 2001
Résumé :
Ébranlée par la mort de Crichton, Aeryn quitte Talyn et gagne un monde étrange, peuplé aussi bien de bandits et de mystiques, déclarant pouvoir communiquer avec les morts. . Elle y retrouve une créature affirmant être son père, mais la réunion de famille ne va pas se dérouler comme prévu, d’autant que sa mère Xhalax va également être de la partie.
Critique :
Après l’hilarant et cartoonesque La Vengeance de l’Ange, Farscape continue à manier le chaud et froid, en proposant ici l’un de ses opus les plus sinistres. Le ton particulièrement sombre de l’opus se situe au confluent de diverses sources : le deuil impossible d’une Aeryn totalement dévastée par la mort cruelle de « son » Crichton, un monde singulièrement obnubilé par la mort, et la haine toujours si présente chez Xhalax envers sa fille. Une conjonction particulièrement marquante, bénéficiant des talents décidément très divers des artistes de la série, mais aussi de l’émotion à fleur de peau exprimée par une Claudia Black particulièrement inspirée.
L’épisode ne se repose toutefois pas de son ambiance et continue à développer le relationnel entre Aeryn et sa mère, ainsi que le parcours de cette dernière. Un peu d’humour se voit également apporté par Stark, un personnage toujours aussi décalé par nature. On peut certes regretter que l’histoire autour du père d’Aeryn manque de crédibilité (on ne marche jamais), mais l’ensemble demeure fort. Assez éreintant aussi pour le spectateur ! La réunion entre les deux équipages, qui semble se profiler en fin d’épisode, par représenter un bol d’oxygène bienvenue pour l’équipage de Talyn, apparemment condamné à une errance toujours plus enténébrée. Entre flashbacks et apparitions, les shippers seront également comblés par les diverses scènes entre Aeryn et Cichton.
Anecdotes :
La voix du Voyant est en fait celle de Mario Halouvas, l’un des membres de l’équipe de marionnettistes de Farscape.
Aeryn se souvient de scènes avec Crichton, survenues dans un univers alternatif (épisode Le Médaillon, 2-16) et dont elle ne devrait donc pas avoir connaissance.
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Farscape"
Fractures (Fractures, 3-18, ***)
Date de diffusion : 24 août 2001
Résumé :
Les équipages séparés se retrouvent enfin, tout en accueillant une groupe de réfugiés fuyant les Peacekeepers. L’entente règne quand un groupe de Peacekeepers approche, visiblement renseigné sur l’emplacement de Moya par un traitre à son bord. Reste à déterminer qui est le félon, tandis qu’Aeryn demeure troublée face au seul Crichton survivant.
Critique :
La réunification entre équipages et Léviathans a enfin jeu, mettant fin à cette séparation ayant constitué un fil rouge déterminant d’une saison 3 se précipitant désormais vers sa conclusion. Toutefois la série choisit comme si souvent de surprendre de son public en ne faisant pas de ce sujet le sujet central de l’épisode. Certes les retrouvailles donnent lieu à des scènes émotionnellement fortes. Nombre de shippers seront ainsi attristés de voir Aeryn se recroqueviller face au désormais unique Crichton survivant, mais cette réaction se situe logiquement en droite ligne de son évolution lors de l’épisode précédent.
Mais très rapidement, avec un bel effet de surprise à la clef, c’est tout à fait une intrigue à la Whodunit qui se met place. Certes on ne se demande pas ici qui est l’assassin, à l’instar d’un Hercule Poirot, mais qui est le traitre, mais les ressorts scénaristiques demeurent en définitive similaires. C’est sans doute là que réside la limite du scénario, un retour à une chemin balisé, après un démarrage davantage surprenant. Mais l’identité mystère reste suffisamment mystérieuse et la fantaisie de Farscape répond néanmoins à l’appel, via l’étonnante galerie de portraits formée par les réfugiés. La vedette de ce groupe de haut vol reste certainement le Boolite, démembré en plusieurs morceaux et qu’il va falloir remettre en un seul assez au hasard. Le final sait aussi donner la part belle à l’action
Anecdotes :
Jool porte un cache-œil, car les yeux de l’actrice Tammy Macintosh avaient été atteints par de la peinture. Elle ne pouvait pas porter de lentilles.
Orrhn est surnommée Barbarella par Crichton, soit l’héroïne de l’aussi célèbre que kitsch film de Science-fiction de 1968.
Date de diffusion : 24 août 2001
Résumé :
Les équipages séparés se retrouvent enfin, tout en accueillant une groupe de réfugiés fuyant les Peacekeepers. L’entente règne quand un groupe de Peacekeepers approche, visiblement renseigné sur l’emplacement de Moya par un traitre à son bord. Reste à déterminer qui est le félon, tandis qu’Aeryn demeure troublée face au seul Crichton survivant.
Critique :
La réunification entre équipages et Léviathans a enfin jeu, mettant fin à cette séparation ayant constitué un fil rouge déterminant d’une saison 3 se précipitant désormais vers sa conclusion. Toutefois la série choisit comme si souvent de surprendre de son public en ne faisant pas de ce sujet le sujet central de l’épisode. Certes les retrouvailles donnent lieu à des scènes émotionnellement fortes. Nombre de shippers seront ainsi attristés de voir Aeryn se recroqueviller face au désormais unique Crichton survivant, mais cette réaction se situe logiquement en droite ligne de son évolution lors de l’épisode précédent.
Mais très rapidement, avec un bel effet de surprise à la clef, c’est tout à fait une intrigue à la Whodunit qui se met place. Certes on ne se demande pas ici qui est l’assassin, à l’instar d’un Hercule Poirot, mais qui est le traitre, mais les ressorts scénaristiques demeurent en définitive similaires. C’est sans doute là que réside la limite du scénario, un retour à une chemin balisé, après un démarrage davantage surprenant. Mais l’identité mystère reste suffisamment mystérieuse et la fantaisie de Farscape répond néanmoins à l’appel, via l’étonnante galerie de portraits formée par les réfugiés. La vedette de ce groupe de haut vol reste certainement le Boolite, démembré en plusieurs morceaux et qu’il va falloir remettre en un seul assez au hasard. Le final sait aussi donner la part belle à l’action
Anecdotes :
Jool porte un cache-œil, car les yeux de l’actrice Tammy Macintosh avaient été atteints par de la peinture. Elle ne pouvait pas porter de lentilles.
Orrhn est surnommée Barbarella par Crichton, soit l’héroïne de l’aussi célèbre que kitsch film de Science-fiction de 1968.
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