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Sans rapport avec Ayuso, God save the Queen !

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On célèbre le jubilé d'Elisabeth II. Mais qu'est-ce qu'un jubilé ?

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Estuaire44 a écrit:On souhaite à la Reine de faire encore mieux que Louis XIV et ses 72 ans de règne  !

Et notre fierté nationale alors ? On s'est suffisamment rosser par les Rosbeefs pour le garder ce record-là !

Connaissez-vous la famille royale britannique ?

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Formidable triomphe pour Isabel Díaz Ayuso, à qui il ne manquait plus que l’éclat d’une grande victoire judiciaire. Toute l’affaire de la commission controversée touchée par son frère (286 000 euros) dans l’affaire de l’importation des masques FFP2 chinois vient d’être aujourd’hui purement et simplement classée sans suite, y compris le volet de son implication personnelle. Le Tribunal Anti-Corruption (notre Parquet National Financier), peu réputé pour sa magnanimité, vient de déclarer n’avoir découvert aucun fait frauduleux ou de népotisme dans l’ensemble du dossier. Doña Isabel est intégralement blanchie et enfin débarrassée de cette écharde sur laquelle s’est tant acharnée la gauche madrilène (il reste le volet communautaire, mais la Commission a visiblement choisi de calmer le jeu, comme d’habitude).

Cela tonne déjà bien à la corrida permanente qu’est devenue l’Assemblée madrilène, la détestation entre elle et Mónica García Gómez relevant désormais du palpable. La Reine de la Liberté n’a pas attendu pour offrir l’un de ces spectacles dont elle a le secret (elle demande la démission de tous les élus de gauche l'ayant accusée). Elle est relayée par la presse de droite, l’Espagne n’étant pas le pays de la demi-mesure. El Mundo défie ainsi la Gauche de "trouver de nouvelles balles pour fusiller Isabel". Le stupéfiant triomphe du PP ce dimanche en Andalousie compose un autre motif de satisfaction, le Baron local ayant été le premier à prendre fait et cause pour elle à l’apogée du conflit contre la direction nationale, lors de la tonitruante réception au Congrès de Tolède, Ce fut le début de la fin pour Casado. Il reste d’ailleurs édifiant de voir le Galicien, la Marquise et tous les Barons du PP se précipiter sur les réseaux pour rendre hommage à la Sainte auréolée par la Justice.

Pendant ce temps, à Bruxelles, le Président Macron à la bonne idée de poser aux côtés d’Inés Arrimadas, la leader de Ciudadanos, l’équivalent espagnol de LREM (les deux partis siègent dans le même groupe européen). Chaleureuse et volontaire, Andalouse de cœur et d’âme, Arrimadas est une femme de droite, libérale et estimable, à l’honnêteté irréprochable et en pointe sur les sujets de société. Depuis deux ans, son parti est littéralement dévoré vivant par le PP et le basculement de l’opinion à droite, sur lequel surfe la flamboyante Ayuso et son alliance décomplexée avec Vox. Ciudadanos avait perdu tous ses députés madrilènes, il en est allé de même dimanche à Séville face à l’homme lige d’Isabel. Arrimadas a dû concéder la tenue d’un Congrès pudiquement appelé de « rénovation », alors qu’elle se bat pour éviter l’absorption par un PP dont elle bien saisi la nature profonde. Mais la bonne nouvelle pour Macron, c’est qu’à côté de cette femme courageuse et sympathique, il peut toujours se dire que son dimanche à lui n’a pas été si mauvais que cela.

Discours triomphal d'Ayuso à l'Assemblée, il faut dire qu'elle y est comme chez elle, puisqu'à la fois cheffe du gouvernement, du parti et du groupe parlementaire. Cela fait gagner du temps.

Le chemin vers la présidence du Conseil espagnol lui semble ouvert (le Matignon local, c'est le palais de la Moneda non ?).

Pas le pays de la demi-mesure en effet : "trouver de nouvelles balles pour fusiller Isabel" ? Waouh ! Une sortie comme ça en France et c'est plainte au pénal pour menace de mort !

J'en déduis donc que, comme en France, l'Espagne semble rongée par son extrême-droite mais qu'en est-il de son flanc gauche ? Podemos allait mal ces derniers temps si je me souviens bien. Par contre, le centre droit tombe en morceau.

Bref, l'actualité politique va être passionnante en Espagne ces prochains mois !

La réaction est en pleine marche avant aux États-Unis :

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Une curiosité : la vidéo de présentation de Madrid utilisé par Ayuso durant son récent voyage à Miami, où elle a signé un accord de coopération économique et a cherché à attirer les investisseurs locaux.


Isabel a été très bien reçue (elle a reçue les clefs de la ville), au nom de l'Hispanidad mais aussi d'un corpus idéologique commun entre elle et la capitale des exilés anti-castristes, haut lieu du Parti Républicain. Son amie et alliée Rocío Monasterio, de Vox Madrid, est d'ailleurs d'origine cubaine et issue d'une grande famille de cette communauté. Isabel  lui a envoyé comme une carte postale lors d'un discours final passablement surréaliste, célébrant Miami et Madrid comme  villes-sœurs car pareillement refuges de "millions de personnes fuyant le désespoir et le chômage de masse générés par le Communisme, des villes d'opportunités et de liberté". A son retour, Rocío lui a réitéré son appui pour mettre fin aux "politiques gauchistes à Madrid, tout comme en Andalousie". On est bien.

Monastério ? Une descendante du capitaine ennemi de Zorro ?

Miami et Madrid sont peut-être des villes-sœurs (le concept me paraît...compliqué à manier) mais surtout dans la réaction (ça doit être ce qu'on appelle "la liberté" à l'extrême-droite).

Pas un mot sur juin 1939 ou des "millions de personnes fuyant le désespoir" (allez, des milliers) ont quitté Madrid pour la France (où on les a très mal accueilli) ou le Mexique (qui les a bien accueilli).

On est bien effectivement !

Le nouveau gouvernement français (Borne again !)

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Prise de position du Parlement européen sur la question de l'avortement :

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Ne jamais oublier :

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Les Démocrates tentent de sécuriser juridiquement quelques acquis :

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Le timbre rouge ne sera plus distribué :

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Avis mitigés sur Paris Plage :

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Dans la série "nous vivons une époque passionnante", alors qu'en France le sympathique et pétillant Eric Ciotti dépose un projet de loi visant à rendre la cravate obligatoire à l'Assemblée nationale, le Président du Gouvernement espagnol demande à ses ministres, ainsi qu'aux différents responsables politiques, de précisément de plus la porter. Et ce afin  que des tenues plus aérées puissent de limiter le recours à la climatisation. Choc des cultures, affrontement des idéologies, avènement du nouveau modèle énergétique : un summum du débat politique se profile. Bientôt sur vos écrans qui n'en demandaient pas tant, Isabel Ayuso cravatée à l'instar de nos gauchistes députées LFI. Une époque passionnante.

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Si le Roi d'Espagne ne porte pas de couronne, les députés devraient pouvoir tomber la cravate. Je suis, pour ma part, très heureux de ne pas en porter même si je comprends l'image qu'elle renvoie ; mais une image qui est peut-être surannée et à réviser.