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Va-t-on enfin savoir qui des Illuminati, des Rose-Croix ou des Daleks à assassiné Kennedy ?

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Quelques idées reçues sur Noël, le sapin etc.

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Question existentielle : faut-il continuer à offrir des cadeaux à Noel ?
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Dommage encore une fois ! Le pape émérite Benoît XVI (95 ans) a trouvé le moyen de rejoindre son Créateur le 31 décembre !

Premiers honneurs décernés par le roi Charles III :

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Une première depuis 100 ans :

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Aux non-défenseurs de la langue française :

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Oui, mais pas encore de manière critique. Mêmes causes, mêmes effets, la crise sanitaire espagnole est en fait très similaire à la française : manque de médecins, de médicaments, de lits, de places aux urgences...Mais en Espagne la santé est largement une compétences des Communautés Autonomes, bien plus que pour nos Régions, qui n'en sont que l'ombre. Donc à Madrid Ayuso est logiquement en première ligne, d'autant qu'en en bonne ultra libérale, son budget récemment voté se montre chiche sur la santé publique et que, là comme ailleurs, elle opte pour la privatisation du système, en réalité.

En plus vient se rajouter le souvenir de sa gestion du COVID, moins protectrice (et coercitive) qu'ailleurs, notamment à Barcelone. Ceci dit les mécontents qui manifestent sont, pour l'heure, majoritairement issus de la gauche, donc déjà des opposants. La majorité du public endure sans trop protester, en particulier la jeunesse, moins concernée et électorat important d'Ayuso. Par contre si les grèves du secteur médical, plus suivies qu'en France, perdurent cela peut changer.

Et puis bien sûr cela offre un angle d'attaque à la gauche madrilène alors que les élections municipales approchent. Si Madrid tombe, c'est tout son système qui sera ébranlé, alors même que l'alliance de fait avec Vox Madrid souffre de la tension grandissante entre les deux partis nationaux à l'approche des élections générales.

Mais Ayuso a toujours son inépuisable énergie et il n'y se passe pas un jour sans qu'elle envoie des missiles sur son opposition ou sur le gouvernement, ces jours-ci c'est le sommet franco-espagnol du 19 se tenant à Barcelone, et non à Madrid, qui lui fournit du bois de chauffe. Isabel est touchée, mais loin d'être coulée !

Elon Musk fait fuit les abonnés de Twitter (en même temps, qu'on ne puisse pas sentir quelqu'un qui s'appelle "Musk" !) :

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Les manifs se suivent et ne se ressemblent pas en Espagne.

Ce week-end, c'est la droite qui défilait contre le gouvernement socialiste qui vient d'abolir le délit de sédition. C'est ce dernier qui avait été retenu contre les leaders catalans en 2017.

A quand la prochaine manif ?

Pedro Sánchez a lui aussi eu droit à une manif  à Barcelone, par les nationalistes opposés  à la tenue du sommet franco-espagnol dans la Ciudad Condal. Il est mal payé pour ses efforts, mais les députés autonomistes continuent plus que jamais à lui assurer une majorité aux Cortes. Pour lui c'est l'essentiel, il tient absolument à se présenter aux Générales en étant parvenu à achever la mandature, ce que pas grand monde croyait possible.

Grand succès madrilène pour la droite, qui a su faire le plein, de Ciudadanos à Vox en passant par le PP. A peu près tous les dirigeants étaient là, dont la Marquise Cayetana  de Toledo qui a manifesté ostensiblement en compagnie de Begoña Villacís et d'Inés Arrimadas, les dirigeantes sortantes de Ciudadanos. Un clin d’œil féministe pour les photographes, mais surtout un message réaffirmé pour l'intégration au PP des restes de ce parti en pleine déconfiture, dévoré par la vague droitière surfée par Ayuso. Le Galicien est à la manœuvre, espérant dynamiser l'aile plus modérée du PP face à la Pasionaria de Madrid, dont il n'en peut plus et qui ne le lâche pas d'une semelle.  

D'ailleurs Doña Isabel était l'absente la plus notable de la manifestation, se dédiant officiellement  au FITUR (salon du tourisme), qu'elle avait ouvert en grande pompe la veille, en compagnie de son sbire José Luis Martínez-Almeida, maire de Madrid (et accessoirement du couple royal). Une exaltation du flamboyant bilan touristique de Madrid, donc du fait d'avoir maintenu quasiment ouverts tous les feux nocturnes de la Capitale. Quand  les ténèbres du COVID étouffaient toutes les Provinces du Royaume, la Cité des Rois attiraient ainsi des touristes venus de toute l'Europe confinée.  Un moyen indirect de répondre à la mise en cause par la gauche de sa politique sanitaire.

Plus généralement, depuis quelques mois, la Communauté Autonome finance à tour de bras des campagnes de promotion de Madrid en tous domaines, rien à voir, bien entendu, avec les Municipales approchant à grands pas.  En attendant la Reine de la Liberté continue à trimballer le maire dans toutes les enceintes possibles : toujours par deux ils vont, la maitresse et l'apprenti. Madrid d'abord, mais Ayuso demeure présente dans le débat national, les Générales ne sont certainement pas oubliées.  Plus que jamais, le spectacle est permanent au PP.

Ciudadanos, c'est (ou c'était) les Libéraux, c'est bien ça ?

Revigorer l'aile modéré du PP, ce pourrait constituer un projet et pourquoi pas un retour au bipartisme qui a régi l'Espagne jusqu'à récemment. Peut-être pas un bipartisme strict, j'ai failli oublier les partis autonomistes mais, depuis ce côté des Pyrénées, j'avais l'impression d'une alternance PP/PSOE en gros depuis 1982.

Les municipales sont pour bientôt donc. A quand les renouvellement des Généralités et les législatives ?

Alors pour les Municipales ce sera le 28 mai, pour les Générales, sauf retournement de situation, ce sera le 10 décembre, le décret n'est pas encore paru. Les Générales concernent les Cortes (députés et sénateurs), pour les Autonomes  (Communautés et Généralités), il n'y a  pas de journée électorale nationale comme pour nos Régionales, chacune a son calendrier propre.

Avec l'émergence de Podemos à Gauche et Vox à droite, qui se maintiennent autrement plus haut que le libéraux de Ciudadanos, le bipartisme traditionnel PSOE/PP en a encore un coup dans l'aile pour un bout de temps encore, je pense. Mais on verra bien, d'ici décembre il peut s'en passer des choses !