Série "Kojak"

Vu les 3 premiers épisodes. J'ai lu ensuite les critiques de Denis, et je suis globalement assez d'accord.

Soir de terreur***:
Excellent pendant 40 minutes, rate la note maximale à cause de la fin: Kojak qui appelle les bandits à la seconde même où ils allaient tuer un otage, c'est un peu gros. Pareil pour le gangster qui laisse Kojak partir et ne se décide à tirer que trop tard.

Dans les griffes de la mort***:
Moi aussi la ressemblance avec Columbo m'a frappé. Ce que j'ai le plus apprécié est la qualité du scénario: un flic qui se procure un alibi en arrêtant un drogué, voilà qui est bien inventé. Globalement et intrinsèquement, peut-être un peu inférieur à l'épisode précédent, mais la fin est plus convaincante.

Un client pour la morgue**:
Quelques séquences intéressantes, mais l'ensemble est un peu décevant. En fait, même reproche à faire qu'à "Requiem" des Avengers: trop cousu de fil blanc. Dès les premières minutes, on a tout compris, il suffit de voir Tomaso retirer son gilet pare-balles en ricanant pour tout comprendre. Les 30 minutes avant que Kojak n'arrive à cette conclusion logique sont donc assez longues. Comme Denis, je trouve que le plus intéressant est ce qui suit, le jeu avec Mitch qui permet de remonter jusqu'à Tomaso.

Le casse** ou *** (hésitation)
Titre indiqué en doublage de l'épisode, cette fois-ci je le trouve meilleur que "Autorité". Je suis assez partagé sur cet épisode qui ne m'a pas du tout captivé dans sa première partie. Les insertions de scènes de casse m'ont énervé car j'avais un doute sur leur signification: s'agissait-il de flash-back sur le casse d'où provenait la bague de la victime, et ce afin d'expliquer comment elle s'en était emparée, ou bien du présent avec un nouveau hold-up en préparation? Heureusement, c'est cette seconde option qui était la bonne...
La dernière partie l'a beaucoup plus intéressé, notamment grâce la participation de la petite amie de Kojak et par la manière dont ce dernier déduit que l'argent des types de Las Vegas ne peut être destiné qu'à être échangé avec le produit d'un hold-up important.

La fille dans la rivière****
Titre figurant dans l'épisode, plus parlant à mon avis que "Une fille à l'eau" (on a envie de rétorquer alors: '"lancez-lui une bouée!"...)
Passionnant de bout en bout, malgré pas mal de stéréotypes de séries policières, comme le dingue qui revendique le fait d'être Excalibur, alors qu'il ne l'est pas. Les fausses pistes sont habilement semées: le gourou indien que l'on voit à tous moments, le petit ami qui fait une tête de coupable. Et tous les suspects qui ont le même groupe sanguin, celui de l'assassin (rien d'étonnant, le 0+ est le groupe le plus courant sur Terre...).
L'assassin est donc en fait le barman, interprété par Alan Fudge, le futur patron d'Elizabeth Merril dans "L'homme de l'Atlantide". Ses motivations relèvent de "l'ordre moral", et rappellent "Minos" de Peur sur la ville, avec Belmondo. Même si on se doute que Kojak va arriver à temps lors de la scène finale, le suspense est fort bien agencé et la scène prenante et spectaculaire.

Requiem pour un flic****
Encore une excellente enquête, menée dans l'urgence puisque Kojak et ses hommes n'ont que 2 jours pour disculper leur collègue abattu. Kojak lui-même finit par croire que Donnally n'était pas sans reproche (et moi aussi, d'ailleurs...). La découverte de l'ingéniosité du scénario, qui permet de le laver de tout soupçon, ainsi que l'inattendu geste courageux du fils Donnally, concluent en beauté un bien bel épisode.

En fait, les titres que j'emploie sont ceux indiqués en incrustation au-dessus du titre en anglais dans la diffusion en VF. Je ne sais pas s'ils correspondant aux titres marqués sur le coffret puisque le collègue m'a prêté les DVD dans un emballage "neutre".
Je comprends à peu près l'Anglais écrit, mais j'ai toujours eu du mal à l'oral, et évidemment encore plus avec les Américains et leur fichu accent. Donc VF pour moi, et le plaisir de retrouver les voix d'Henri Djanik pour Kojak, de Jacques Thébaut pour Crocker (voix de James West et du numéro 6...) et de Jacques Deschamps pour MacNeil (voix d'Eliott Ness).

Après avoir vu 9 épisodes, un premier bilan et une question. Bilan: pour l'instant, je suis presque toujours d'accord avec les critiques de Denis, que je ne lis pourtant qu'après avoir vu les épisodes. Il y a donc une identité de vues presque totale sur cette série. D'autre part, je vais dorénavant indiquer systémtiquement le titre mentionné par Denis, car il est patent que les titres en incrustation sur les DVD sont une simple traduction en Français du titre original, effectuée par l'éditeur américain.

Question: qu'est-ce que c'est que cette photo qu'on aperçoit souvent dans le bureau de Kojak, où il ressemble à un cosaque?

Le corrupteur*
"intrigue confuse, lente et ennuyeuse à suivre", tu écris. En effet, j'ai eu du mal à adhérer. Le type mondain qui tire les ficelles en coulisses n'est pas du tout crédible, pas plus que la femme qu'il manipule: si j'ai bien compris, c'est une névrosée, elle a un bon fond mais a trahi son associé parce que le bandit mondain finance son train de vie dispendieux. Pas très convaincant, tout ça... Je n'ai pas entravé grand-chose à l'histoire des diamants, et même le final était prévisible.

Coup de théâtre***
J'ai pensé en début d'épisode qu'on avait affaire à des fanatiques qui préparaient un attentat plutôt politique. En fait, c'était une pure histoire de gangster, d'ailleurs fort bien menée. Très bon suspense et présence d'une blonde magnifique, à l'arrivée bien utile puisque c'est en intervenant à la suite de sa visite dans l'appartement de son fiancé que Kojak découvre la visite du complice qui récupère le plan original remis en place par ses soins pour ne pas donner l'éveil aux bandits. Le plan était très bien imaginé, et il est cocasse de constater qu'il a échoué justement à cause du comparse descendu parce qu'on avait peur qu'il ne parle.

Les jardins de Babylone**
Voilà presque une caricature d'épisode des "Incorruptibles": un entrepreneur qui a fait appel à la pègre pour financer son projet tombe dans un engrenage meurtrier sans avoir le courage d'en sortir. Je suis partagé sur cet épisode. Je me targue d'être assez doué pour les énigmes policières, de souvent deviner les coupables, les supercheries, et d'anticiper, de deviner où les écrivains ou scénaristes veulent en venir. Ainsi, j'avais trouvé les coupables dans une bonne moitié des Agatha Christie, dont le fameux "Mort sur le Nil". Mais ici, le scénariste m'a complètement scotché: je n'avais pas, mais alors pas du tout envisagé que le député Merchison puisse être de mèche avec Kojak.
Donc un bon point pour la surprise. Pour autant, l'épisode est dans l'ensemble loin d'être génial, avec une histoire politico-financière assez confuse et peu de scènes d'action. La maîtresse de Farrow, qui prend peu à peu conscience des méthodes de gangster employées par son amant suite à son alliance avec la pègre, finit par se rebeller et par le convaincre, ce qui sauve la vie de Kojak en fin d'épisode. Sur ce coup, je trouve Kojak naïf de n'avoir pas soupçonné la souricière, et peu valorisant le fait d'être sauvé par les remords d'un affairiste de mèche avec la mafia.

"Hawaï police d'état", je ne serais pas contre non plus, mais Jack Lord a quand même une envergure moindre que celle de Telly Savalas. Plus tard peut-être...

En cage**
Premier (et seul à ce jour) désaccord sur cet épisode, que je n'ai pas apprécié plus que ça. C'est le genre d'épisode qui aurait été plus adapté au format 25 minutes tant il ne se passe pas grand-chose pendant ses 2 premiers tiers. On apprend que si Kojak devait caser tous les types qui ont voulu se venger de lui en essayant de le descendre, il lui faudrait un stade. J'en déduis qu'il n'a eu affaire qu'à des maladroits... C'est l'habitude dans les séries policières, tous les malfrats qui essaient de buter le policier qui les a confondus s'y prennent comme des glands. Je n'ai pas aimé la vedette invitée, malgré un jeu d'acteur sans reproche.
Ce qui sauve l'épisode, c'est la partie finale le jour du mariage, avec un excellent suspense à couper le souffle. Dommage qu'il y ait cette histoire de lavage de voiture. Pas très crédible, comment Ibbotson pouvait-il être certain que la voiture serait lavée, et à cet endroit-là? Et les autres laveurs qui auraient vu ce laveur inconnu sans même réagir? Enfin, on se demande bien où Ibbotson voulait en venir? Si son plan avait réussi, il était évident que Kojak ne l'aurait pas raté! Mais peut-être s'en moquait-il, du moment qu'il aurait réussi à se venger de lui?

La reconnaissance de dette***
Grand classique des séries policières, le flic qui fait croire qu'il se laisse acheter pour mieux coincer un gros bonnet du banditisme. Ici, l'intrigue est sans grande originalité mais tient debout, et la présence du très bon Val Avery, habitué de tant de bonnes séries des années 60 et 70, apporte un plus incontestable.

Extrême-onction****
Un épisode excellent en tous points. D'abord par l'envergure de l'adversaire principal. Jackie Cooper est présent dès la 1ère scène, et m'a instantanément rappelé son rôle de politicien assassin dans Columbo. Je me suis dit qu'avec sa tête, il pouvait difficilement jouer un rôle de prêtre. Et comme de juste, on le voit aussitôt après retirer sa veste et laisser voir une arme à feu en plus de sa croix. Ce qu'il dit par la suite est vrai, se déguiser en homme de Dieu ouvre bien des portes, tout le monde a confiance en un prêtre. On se demande même pourquoi le déguisement n'est pas plus souvent employé par les truands dans la "vraie vie".
Le plan échaffaudé par ce faux prêtre pour le hold-up est particulièrement bien conçu, démontrant la grande qualité du scénario. La façon dont Kojak et son équipe vont parvenir jusqu'au cerveau de l'opération est également très habile, scellant l'excellence de cette histoire menée à un rythme soutenu et magistralement interprétée.

Mort à vendre***
Très bonne idée que cet affrontement entre Kojak et un de ses élèves de l'académie où il donne des cours. James Wood joue très bien le rôle de cet exalté dont la folie ne fait qu'empirer au fur et à mesure de son duel avec Kojak. Bon suspense final, la vue d'une robe sur un lit sauve la vie du lieutenant, qui comprend alors qu'il se passe quelque chose d'anormal, Caz ayant pris une longueur d'avance sur lui en s'introduisant en catimini chez sa maîtresse.

Le pourvoyeur***
L'épisode est lent à démarrer mais la détermination de la veuve du journaliste va relancer le scénario. On craint qu'elle ne replonge dans la drogue, par désespoir, ou simplement pour les besoins de ses investigations en solitaire, mais heureusement elle tient le coup, et Kojak arrivera à temps pour la sauver. La superbe performance de Jess Walton en ex-toxicomane décidée à venger son mari à tout prix est le meilleur atout de cet épisode. Côté bandits, on a affaire à un duo semblant tout droit sorti de "Mission impossible": un chef assez mondain porté sur les femmes et un adjoint-félon qui tyrannise les filles et roule son patron.

Les receleurs***
Beaucoup de bavardages inutiles mais une enquête consistante avec la manière ingénieuse de Kojak pour résoudre l'énigme, par recoupements divers. De fil en aiguille, les cambrioleurs et le lieu de leur forfait seront découverts à temps pour les prendre sur le fait. Soames, le livreur de médicaments, est un personnage intéressant. Timoré au début, au point qu'on se demande s'il ne va pas être éliminé par son employeur, il bascule totalement par amour pour une blondasse dépensière et exigeante, bien qu'il se soit déjà rendu coupable du meurtre d'une vieille dame.

18 heures de panique**
Un bon début avec la surprise de voir cette jeune femme paisible revenant des sports d'hiver avec une jambe dans le plâtre retrouver son fiancé à l'air tout aussi bonhomme... pour lui remettre une plaque destinée à imprimer de faux billets canadiens, cachée dans le fameux plâtre, la donzelle n'ayant évidemment aucune jambe cassée!
Mais la suite se révèle décevante, avec ce tueur grand-guignolesque et une série de péripéties hautement nanardesques que l'on a du mal à prendre au sérieux, à tel point que l'épisode est (sans doute involontairement) très kitsch, et pas dans le bon sens du terme. Voilà qui est d'autant plus décevant que Robert C. Denis, le scénariste, avait montré un talent remarquable sur la série "Les mystères de l'Ouest".
Au bout d'une demi-heure, j'étais en train de me dire qu'il s'agissait du plus mauvais épisode de la saison, mais heureusement le talent de Charles McCann, en vedette dans le dernier quart d'heure, et une scène finale d'arrestation fort réussie permettent à cet opus qui ne restera cependant pas dans les mémoires de gagner in extremis son second melon.

Dynamo-thérapie***
Quelques reproches à formuler: dès qu'on voit le tueur arriver à la réunion de psychothérapie que fréquente aussi Mme Linden, on comprend tout, et cela se produit bien tôt, vers la 15ème minute. Encore une histoire de tueur dingue, et celui-ci se révèle assez misérable, doublé de surcroît de manière ridicule. Surtout, les scènes de démêlés conjugo-sentimentaux des Linden et de Carla Elliott sont trop longues, limite ennuyeuses.
Heureusement, Kojak est son équipe sont remarquables dans leur enquête et Mme Linden est un personnage intéressant, qui a tout compris de ce qui se passe avec l'irruption de Kojak et la mort du tueur, mais qui se tait, visiblement en espérant la mort de son mari et de sa rivale (on peut se demander si ce n'est pas elle la vraie méchante de l'épisode et non le pitoyable Zucco... ).
Le suspense est bien réel avec cette fichue bombe sous le lit de Miss Elliott, réglée sur 23 heures, et le temps qui passe, passe...

L'homme de paille**
Une enquête sans grand rythme et sans investigations spectaculaires, mais qui peut séduire par ses aspects sentimentaux entre le père et le fils Hecht, dus à leur solitude depuis la mort de Mme Hecht, et par un bon suspense final.

La raison est que mon collègue a omis de me prêter le 5ème DVD, je n'ai donc pu voir les épisodes 17 à 20. Mais je pense que je ne tarderai pas à acheter le coffret...

Est-ce la reprise de la série après 3 semaines d'interruption? Sans doute pas seulement car je constate que Denis a mis la note maximum à Au diable, Kojak****, le premier des 4 épisodes de la saison 1 que je n'avais pas encore vus. Cet épisode est vraiment excellent en tous points, passionnant de la première à la dernière minute. Il comporte tous les ingrédients que j'aime dans une série policière. J'apprécie beaucoup l'espèce de complicité de Kojak avec Le Jon, qui fait penser à celle de Steed pour Merlin dans "Le matin d'après". Les personnages sont tous très intéressants, le banquier ripoux, sa jeune épouse d'apparence innocente mais en réalité cupide et calculatrice, le tueur froid, le receleur en cheville avec le syndicat du crime... et donc le fameux Le Jon, formidablement interprété par l'excellentissime Henry Darrow.

Difficile de citer les meilleurs moments car c'est tout l'épisode qui est un meilleur moment, mais si je devais ressortir une scène encore supérieure aux autres, ce serait celle où on découvre que Vicky Brewer est en fait la complice (provisoire) de Le Jon, et que c'est elle qui lui a fourni la combinaison du coffre de son mari, et non les employés qui ont installé le coffre. Ce passage augmente encore la qualité de l'intrigue par le rebondissement véritablement inattendu qu'il apporte, ce qui est toujours très efficace dans une série policière.

Les idées de Kojak sont intéressantes, et saines. Là où nombre de flics vont bêtement appliquer la loi sans discernement, sans se préccuper d'établir une hiérarchie entre les crimes et délits, il a l'intelligence de préférer laisser en liberté un cambrioleur très habile et au fond plutôt sympathique pour mieux attraper les vrais méchants, le tueur sadique, le commis du crime organisé et le criminel en col blanc d'apparence respectable qu'est le banquier.

Si parfois un très bon épisode peut être gâché par une fin décevante, il n'en est pas question ici: la façon dont Kojak laisse partir Le Jon pour service rendu, si sympathique, scelle la perfection de l'épisode.

Kojak, flic qui serait jugé aujourd'hui politiquement incorrect, mais avant tout soucieux de protéger la population et de punir les pires criminels sans foi, ni loi. Denis, je ne suis pas étonné que tu l'aimes tant, je trouve qu'il te ressemble beaucoup, pas mal d'idées communes entre vous 2, et je pense que ce n'est pas seulement parce que tu l'as choisi comme avatar que j'avance cette idée, qui je le pense ne te déplaira pas.

Pour une fois gros désaccord sur Mort debout, pour lequel j'hésite entre 1 et 2 melons. Que de temps morts, de passages interminables dans cet épisode! Les séquences pseudo-sentimentales entre la veuve interprétée par Joan Linville et tantôt Harry Guardino, tantôt Kojak, sont à mourir d'ennui. Le scénario exploite très mal l'idée de base, plutôt bonne, ce qui fait que le piège tendu par le flic malade n'est pas crédible, d'autant plus qu'on ne comprend le but du flic qu'à la fin, et j'avais plus ou moins décroché bien longtemps avant.

La comparaison avec l'épisode précédent est cruelle pour Guardino, loin de valoir Henry Darrow, dans un personnage lui non plus pas du tout crédible. Et Kojak et son équipe qui sont estomaqués (sans mauvais jeu de mot...) en apprenant dans l'épilogue le cancer scomacal de leur collègue! Mais comment avaient-ils pu ne pas s'en douter au vu des grimaces de douleur incessantes prodiguées bien trop généreusement par Guardino?

Seule la révélation du coup monté en fin d'épisode apporte un regain d'intérêt susceptible de remonter (éventuellement) l'épisode à 2 melons.

Une entame qui ne disait rien qui vaille parce que c'est lent à démarrer, parce que l'on peut croire qu'il va s'agir d'une histoire guère captivante de tueur de femmes complètement fou, parce que Paul-Michael Glaser a trop marqué les esprits dans son rôle de Starsky pour sembler a priori crédible en repris de justice.

La suite constitue donc une agréable surprise: l'épisode devient de plus en plus intéressant, PM Glaser s'avère finalement convaincant en type qui a fait de la prison suite à un traquenard monté contre lui, et surtout son histoire de petit voyou plus victime que coupable va de fil en aiguille se transformer en complot ourdi par un chef de la mafia, que Kojak sera particulièrement satisfait d'arrêter à l'issue d'une scène finale au suspense à couper le souffle.