Muriel Baptiste

Voici une photo que m'a fait parvenir le comédien Christian Marin, elle date de 1966 et fait partie de sa collection privée. Elle fut prise lors du tournage de la série "les chevaliers du ciel".
Sur cette photo, on voit de profil l'actrice Muriel Baptiste.
Vous noterez l'extraordinaire ressemblance entre Diana dans Au service secret de sa majesté (scène du mariage)
https://i.servimg.com/u/f19/11/53/35/26/photo_11.jpg

Ah oui en effet c'est frappant!

Mes amitiés à Christian Marin, que j'aime beaucoup!

Ce sera fait. C'est un homme chaleureux, simple et humble, il m'a aidé à écrire un livre hommage à Muriel Baptiste, avec laquelle il a tourné au cinéma "le mois le plus beau" et à la télé "les chevaliers du ciel". Un grand monsieur.

C'est frappant !
C'est fou ce que des gens peuvent ressembler à de grandes célèbrités.
Mais quand même Diana sera la seule et unique. Personne ne pourra prendre sa place je veux dire au point de vue physique.
Comme dit Steed dans Interférences, je préfère l'original.

"Interférences" est mon épisode préféré (avec le premier Cybernautes) et c'est grâce à ce film que j'ai découvert, en 1968, l'existence de Christopher Lee.
Personne ne prendra jamais la place de Diana Rigg, je faisais simplement une constatation, ayant été fan de Muriel Baptiste dès 1967 (fan est un mot trop faible) et fan de Diana Rigg à partir de 1974, qu'elles avaient un petit quelque chose en commun.
Les artistes et les êtres en général sont irremplaçables.

Ben, au risque de me poser en porte-à-faux , je ne trouve pas quant à moi que la ressemblance est ' frappante' . Cette jeune femme ressemble aux milliards de petites starlettes des années 60 ( ma propre Tata British faisant parti du lot , avec une ressemblance etonnante - à l'époque - avec Brigitte bardot ) ...C'est surtout le maquillage et la coupe de cheveux qui rappellent un peu la Diana Rigg de OHMSS ...Il faudrait un cliché de face pour pouvoir vraiment juger ....

patricks, est ce toi l'auteur de ce site consacré à Muriel Baptiste ?

j'ai découvert avec ce site une comédienne que je ne connaissais que de vue... un beau et émouvant travail

Oui, je suis l'auteur du site dédié à Muriel (chez Oldiblog) dont il existe deux sauvegardes, car du jour au lendemain, Oldiblog peut arrêter ses activités, il y a donc un site clone chez Skyblog, un autre chez Centerblog.
Comme Internet est éphémère (Du jour au lendemain, en cliquant sur un site, vous avez "erreur" - expiration du domaine réservé), j'ai mis tout cela par écrit, cela a donné un livre, plus intime que les sites internet.
Il s'appelle "Muriel Baptiste, la reine foudroyée". Christian Marin m'a fourni toute l'iconographie à partir de sa collection privée (aucun éditeur ne voulant racheter les droits de photos existantes). Le livre n'aurait pas existé sans tous les comédiens qui m'ont aidé: André Falcon, Annie Sinigalia, Martine Redon, Jacques Serres, Hélène Duc, les réalisateurs Henri Spade et Georges Lautner. Ce livre, qui respecte sa vie privée et se concentre sur la carrière et le travail de comédienne, a été écrit avec leur accord. Je l'ai voulu comme un hommage. Pour le blog et surtout le livre, j'ai toujours agi "comme si elle était là", ne souhaitant pas mettre un mot qu'elle n'aurait approuvé. C'était une merveilleuse actrice, qui méritait le bonheur et non ce qui lui est arrivé.
J'ai adoré comme acteurs Roger Moore, Roy Thinnes, Diana Rigg et Muriel, on trouve des documents, photos, livres sur les trois premiers et rien sur Muriel. C'était une injustice. Si vous trouvez quelque plaisir en lisant le blog ou le livre, c'est à Muriel Baptiste que vous le devez, c'était elle la lumière, le talent. Je ne suis qu'un inconnu, un biographe, Muriel Baptiste,elle, avait la magie, il suffit de la voir en Marguerite de Bourgogne dans "Les rois maudits".
Une jeune femme de 20 ans m'a écrit: "en 2006, j'ai vu Muriel dans "les rois maudits" et j'ai décidé de devenir comédienne". C'est le plus bel hommage qu'on lui ai jamais rendu.

C'est une biographie ou une hagiographie ?

Car de la manière dont tu en parles, tu as l'air complètement sous son charme. On peut aimer un acteur et reconnaitre qu'il n'a pas eu la carrière qu'il aurait du avoir (Macnee par exemple, dont les choix ont été désastreux). J'imagine qu'elle a du connaitre des hauts et des bas tout de même ?

Je dois dire que je ne connais pas mais je vais lire.

C'était un être humain avec ses défauts. Il ne fallait donc pas faire une hagiographie. Par contre, je n'ai pas voulu faire "du sensationnel", j'ai évité tous les aspects sordides qui sont le lot des paparazzis.
J'ai essayé de restituer toute sa carrière, son travail de comédienne.
Les acteurs qui ont joué avec elle n'ont pas une vision de fan, ils m'ont confié l'envers du décor, les erreurs qu'elle a pu faire. Elle avait un immense potentiel. Une carrière commencée au théâtre en 1964, un très gros succès en 1967 avec une série télé ("La princesse du rail"), un film avec Jacques Brel ("Les risques du métier"), un premier passage à vide, puis à nouveau le succès à partir de 1971. Le triomphe des "rois maudits" en 72.
Et sa carrière qui s'arrête, en 1974.

Me voilà rassuré! Tu sembles avoir évité ce travers!

Une petite photo de Murielle ; elle est resplendissante :

Oui elle est magnifique sur cette photo.

Joris a écrit:
C'est frappant !
C'est fou ce que des gens peuvent ressembler à de grandes célèbrités.
Mais quand même Diana sera la seule et unique. Personne ne pourra prendre sa place je veux dire au point de vue physique.
Comme dit Steed dans Interférences, je préfère l'original.

Non, c'est dans "Le retour des Cybernautes"

C'est vrai, mais aussi dans "Interférences"
-Do you find her attractive ?
-Not a patch on you !

By the way vous trouvez pas qu'il y a une petite ressemblance entre Diana Rigg et Julie Andrews parfois ?

mrs.peel6568 a écrit:C'est vrai, mais aussi dans "Interférences"
-Do you find her attractive ?
-Not a patch on you !

By the way vous trouvez pas qu'il y a une petite ressemblance entre Diana Rigg et Julie Andrews parfois ?

tout à fait surtout dans Mary Poppins, c'est le sourire et les pommettes

Depuis hier soir, je suis furax : "Les sultans", film qui n'a bénéficié que d'une seule diffusion télé le 23 juin 1975 sur FR3 et que j'avais raté, dans lequel Muriel Baptiste tient le troisième rôle après Louis Jourdan et Gina Lollobrigida, est en vente depuis mai 2010 en DVD chez LCJ.
La FNAC, Amazon, Price Minister (qui en vend déjà d'occasion!) l'écoulent déjà. J'ai été ce soir à la FNAC : il n'y en avait plus, ce n'est plus dans le stock "nouveautés". Il faut passer par une commande.
Je surveillais chaque semaine dans Télé Câble si le film n'était pas projeté sur une scène du satellite. Je me demande comment une sortie qui me concerne à ce point a pu m'échapper.
Le vendeur de la FNAC m'a dit que c'était une petite vente, éditée en catimini par une boîte (LCJ) qui ne dispose pas de représentants, et les ventes se font sur commande. La FNAC a centré sa pub sur Daniel Gélin qui a un second rôle dans le film (l'amant de Muriel). Il faut croire que Louis Jourdan, Gina Lollobrigida et Muriel Baptiste ne sont pas "vendeurs".
Il y a aussi Philippe Noiret dans le film.

C'est ce qui vient de m'arriver : j'ai vu ce soir en dvd (29 novembre 2010) le film "Les sultans" (raté sur FR3 le 23 juin 75). Le film m'a plu car il s'écarte du roman. J'avais lu le roman de Christine de Rivoyre en 1972 (Dans une interview de Télé Poche en Juillet 1972, il était écrit au sujet de Muriel Baptiste "Une carrière qui passe par le cinéma : "Les sultans"...).
En 1972, j'avais tenté de comprendre ce livre bien compliqué pour le pré-ado que j'étais, qui comporte des scènes d'amour explicites. Le film est très édulcoré, la liaison entre la jeune Kim (Muriel Baptiste) et l'homme mûr Léo (Daniel Gélin) n'a pas lieu, la jeune femme s'enfuyant, quand aux scènes érotiques entre Louis Jourdan et Gina Lollobrigida , tout au plus voit on l'actrice italienne enveloppée dans des draps jusqu'au cou. Dire que dans "Télé Poche", le film était indiqué "Pour adultes seulement" et dans Télé 7 Jours, l'avis de l'office catholique était "Pour adultes, avec réserves". Les temps ont bien changé.

Par rapport au livre, le personnage que joue Lollobrigida (Solange dans le roman) est complètement différent. Jean Delannoy en a fait du personnage de la photographe Solange une volcanique italienne. Le film est d'ailleurs sorti en Italie sous le titre "L'amante italiana".

J'ai reçu une gentille proposition d'un internaute :
Bonsoir,en consultant internet je vois que vous êtes un vrai fan de Muriel Baptiste or ce soir même je viens de me passer sur mon projecteur 16 m/m 2 épisodes de QUELLE FAMILLE ! une bobine de film que j'ai récupéré il y a fort longtemps je ne sais plus oû et Muriel Baptiste est présente toUte jeune.(La personne se propose de me prêter le film gratuitement pour le transfert en dvd).
Je possède à présent en dvd 9 films sur les 21 qu'à tourné la comédienne, et cela constituerait un 10e, mais le problème est de savoir quel coût un laboratoire me demanderait pour effectuer le transfert. Si le coût est prohibitif...

Parmi vous, quelqu'un a-t-il un projecteur 16 m/m ? Et a-t-il déjà transféré une bobine sur DVD ?

Après la récente édition DVD du film "Les sultans", la réédition la plus intéressante serait à présent la série "Les dernières volontés de Richard Lagrange" où Muriel Baptiste tient le tout premier rôle (30 fois 15 minutes) mais l'INA ne possède pas la série produite par Telfrance et Telvetia. Ayant raté de plusieurs mois la sortie en catimini en DVD des "Sultans" chez le petit éditeur LCJ, si vous apprenez par hasard une réédition de cette série, faites le moi savoir.

Le planning des sorties en DVD du site "DVD séries" jusqu'à décembre 2011 n'annonce aucune réédition de série ou mini série avec Muriel Baptiste, et dans les séries qui m'intéressent uniquement la saison 4 de "Code Quantum" le 25 janvier 2011.

Pas de nouvelles de la saison 6 de "Hawaii police d'état" sur ce planning, qui je l'espère est "provisoire".

En exclusivité, un petit extrait de mon livre en cours d'écriture sur Muriel Baptiste.

Muriel Baptiste est un nom d’artiste. Elle est née Yvette Baptiste le dimanche 11 juillet 1943 à Lyon dans un endroit qui existe toujours, dans le 4e arrondissement de Lyon, 12 rue des Bournes. C’était une maternité jusqu’en 1965, où l’endroit est devenu une copropriété. Entouré d’un parc , le bâtiment n’a pas vieilli. J’ai pu le voir à l’été 2009.

Les parents habitaient 6, rue des Trois rois (Prémonitoire pour « Les Rois maudits »), dans le 7e arrondissement, près du quartier Guillotière. La ruelle sinistre et sombre montre un très vieux bâtiment, mais un voisin résidant depuis 1976 m’a expliqué que pendant la guerre, la disposition était différente et qu’il y avait là des filatures.
Muriel naît de Roger Baptiste et Yvette Meunier.

Roger Baptiste est né le 19 novembre 1915 à Limoges. Rédacteur, il s’est marié le 17 janvier 1942 et a divorcé le 22 mai 1951 d’après jugement rendu par le tribunal civil de la Seine. Lui-même est le fils d’André Baptiste et de Louise Lavaud.
Employé de bureau, Roger Baptiste résidait 64 rue Tiquetonne dans le 2e arrondissement de Paris.
Il meurt à Suresnes (sans doute à l’hôpital, mais rien ne permet de le préciser) à 56 ans le 8 décembre 1971 à dix heures vingt du matin.

Mireille Renée Yvette Meunier est née à Melun, 9 rue de l’hôpital le 30 septembre 1922 à 22h40. Ses parents étaient André Eugène Meunier (qui avait 41 ans en 1922 et exerçait la profession de manoeuvrier) tandis que la mère, Yvonne Emma Fabien en avait 34. Les parents résidaient 56 avenue Thiers à Melun. Lors de la naissance de Muriel en 1943, elle était standardiste.
Après son divorce en 1951, la mère de Muriel Baptiste se remarie avec Francis Georges Louis Gémine (80 ans en 2010). Le mariage ne dure guère. Il débute à Paris le 5 février 1954. Le couple a un enfant, Jérôme, demi frère de Muriel, le 13 février 1954 ( !). Ils divorcent le 30 juin 1961.
Très malade en 1994, un témoin, Thierry Solé, se souvient d’une femme assez gentille et vulnérable, que son fils frappait pour obtenir de l’argent et se droguer. Jusqu’en 1994, Monsieur Solé résidait à la même adresse que la mère de la comédienne, 2 villa Franklin, à Saint Denis Une visite sur les lieux en 2008 ne m’a permis de récolter aucun renseignement, il n’y a plus de témoins là bas. . Elle est décédée le 5 mars 1998 à 20h15 à l’hôpital de Saint Denis, 2 Pierre Delafontaine.

L’un des plus grands chagrins de Muriel Baptiste sera le décès de son frère. Toxicomane, il contracte le sida et en meurt à l’hôpital du 13e arrondissement de Paris le 13 octobre 1991 à 11h20. L’endroit est situé 83 boulevard de l’hôpital. Il a vécu avec une jeune femme que je n’ai pu retrouver, et ont eu une fille. Cette nièce est la dernière personne du sang de Muriel Baptiste à l’heure actuelle. Le couple s’est séparé bien avant le décès de Jérôme.

Muriel n’a jamais vécu avec un homme, excepté en 1966 lors d’une liaison avec Jacques Santi qui n’a guère duré. Elle vivait dans ses années de gloire, selon Annie Sinigalia, des histoires impossibles avec des hommes mariés. Elle a terminé ses jours avec Charles Delberghe, au 12 rue Pierre Budin, d’après un témoignage d’une voisine, le couple y a résidé de 1989 à 1995. Delberghe, né le 23 décembre 1919 à Roubaix, décède le 23 mars 2010. Il s’était marié le 12 décembre 1998 avec Khadija Farhane, née le 3 mars 1951 à Fès (Maroc). La veuve m’a gentiment reçue en 2010 et permis de visiter le dernier appartement de Muriel, la pièce où était son lit, et sa baignoire.

Muriel meurt le jeudi 7 septembre 1995 à 18h, seule dans son appartement. Elle est retrouvée le lundi 11 septembre par un commandant de police travaillant rue Doudeauville, Bernard Martic, alors âgé de 47 ans, et transportée par les pompiers à l’institut médico-légal. D’après Madame Delberghe et les voisines, il ne s’agit pas d’un suicide. On peut supposer que Muriel est morte durant un séjour de son compagnon au Maroc. Lors d’un de ces séjours, Muriel rencontra le roi Hassan II qui lui offrit un Kaftan.

Muriel a été enterrée à l’église. Il semble que sa mère qui participa aux frais d’obsèques, ne se soit pas déplacée. Se trouvaient sur place trois voisines, Mesdames Prime, Fetizon, et une troisième aujourd’hui décédée. Ainsi semble-t-il que Charles Delberghe. La cérémonie a eu lieu le 27 septembre 1995. Muriel repose au cimetière de Pantin (le plus grand de la capitale), dans la 115e division, 3e ligne. C’est la deuxième tombe.

La thèse du suicide a été avancée par plusieurs personnes : André Foucart en 1999 dans l’ouvrage « Le dictionnaire des comédiens français disparus ». Henri Spade accréditait cette thèse en estimant que Muriel s’était tuée en absorbant de l’alcool et des médicaments. Hélène Duc révèle la nouvelle à une presse qui depuis des décennies a oublié Muriel dans le premier numéro du mois de novembre 2005 du magazine « Ici Paris ». Mais interrogée par mes soins, la comédienne se rétracte alors qu’elle était affirmative dans « Ici Paris » et déclare l’avoir « ouie dire ».

Merci Patricks, de nous montrer un extrait de ton oeuvre en avant-première.

Fameux boulot, Patricks. Les recherches et les précisions reprises dans l'extrait démontrent ta passion pour l'artiste.

Une chose m'étonne: comment se fait-il qu'on ne sache pas si elle s'est suicidée ou pas? Il y a forcément eu une autopsie, d'ailleurs sans autopsie on n'aurait pas su l'heure de la mort. Sans doute les résultats n'ont-ils pas été communiqués? Ce qui ne serait pas surprenant, au vu des méthodes habituelles des autorités. Mort suspecte ou violente, autopsie d'office sans demander l'avis des proches du défunt, et ils ne communiquent même pas les résultats.

Phil DLM a écrit:Une chose m'étonne: comment se fait-il qu'on ne sache pas si elle s'est suicidée ou pas? Il y a forcément eu une autopsie, d'ailleurs sans autopsie on n'aurait pas su l'heure de la mort. Sans doute les résultats n'ont-ils pas été communiqués? Ce qui ne serait pas surprenant, au vu des méthodes habituelles des autorités. Mort suspecte ou violente, autopsie d'office sans demander l'avis des proches du défunt, et ils ne communiquent même pas les résultats.

Mais bien sûr qu'il y a eu une autopsie. Seulement je n'ai pas mes entrées à l'institut médico légal. Delberghe devait savoir la vérité, on a dû la lui dire, il a emporté son secret dans la tombe. Lorsque j'ai voulu lui parler au téléphone en juillet 2006, il était incapable d'articuler un mot. Sa dernière épouse m'a expliqué qu'il était tombé gravement malade en 2005 (Parkinson + une autre maladie dont j'ai oublié le nom). D'ailleurs, j'ai su qu'il avait été hospitalisé peu après notre entretien, et n'est revenu que de façon sporadique. Je n'ai d'ailleurs pas vu le lit de Muriel dans sa chambre, mais le lit médicalisé de Delberghe qui venait de mourir.

Impossible aussi de retrouver Bernard Lamartic, qui est en retraite, un copain gendarme (habitant la région parisienne) a essayé d'en savoir plus au commissariat du XVIIIe arrondissement, mais il n'a rien pu savoir. Je pense aussi que tant Lamartic que l'IML sont tenus au secret professionnel, et Muriel à part une nièce perdue de vue, n'avait comme famille que son concubin Charles Delberghe.

J'ai eu par Mme Delberghe le titre de concession, le dossier des frais de l'enterrement de Muriel (où apparaissent l'IML, les pompiers...). Mais il n'y a rien sur les causes de la mort.

Alors que j'écris un livre qui soutient la thèse d'une mort de la comédienne (seule chez elle) des suites d'une maladie dûe à l'alcool, j'apprends ce soir (info ou intox) par un France Dimanche poussiéreux retrouvé sur Internet que Muriel Baptiste a ou aurait fait une tentative de suicide par barbituriques sur le tournage de "Déclic et des claques" en 1964. Je crois qu'au fil de mon enquête, je ne suis pas au bout de mes surprises.

France Dimanche, aujourd'hui, n'est pas réputé pour être un journal de grande qualité. C'est même carrément une m... en matière de magazine. Peut-être qu'à la date de ton France Dimanche, le magazine n'était pas ce qu'il est devenu mais si ce n'est pas le cas, j'ai bien peur, Patricks, qu'il faille considérer cette information avec méfiance...

Muriel avait-elle des raisons personnelles de se suicider en 1964 ?

France Dimanche en 1972 était déjà un torchon, profitant de la diffusion des "Dernières volontés de Richard Lagrange", il publia une page datant de 1964 : tentative de suicide aux barbituriques de Muriel Baptiste sur le tournage du film "Déclic et des claques", car la comédienne croyait que Mike Marshall, fils de Michel Morgan et son partenaire, l'aimait. C'est tiré par les cheveux, mais moi qui défend le fait que Muriel ne s'est pas suicidée de la même manière en 1995....