Muriel Baptiste
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Acteurs, Actrices & autres Artistes
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PAR MESURE DE SILENCE - 6 ET FIN
PAR MESURE DE SILENCE – 6 ET FIN
La confrontation entre Cynthia et le commissaire tourne mal, le commissaire se met en colère et chasse l’impudente jeune femme.
Puis, le brigadier de gendarmerie vient voir le commissaire, agacé, pour lui apprendre des choses qu’il sait déjà, le fait que Garcia a été chercher des informations chez Rosette, la tante de Johnny.
Nous apprenons à cet occasion que Simon s’appelle Simon Verneuil.
Muriel Baptiste, qui n’a jamais passé son permis de conduire, évitait les scènes de volant, mais on la retrouve ici dans une Renault 4L, venant voir Simon au terrain d’aviation, et tenter de sauver Johnny.
Seul Mickey n’est pas venu, il est malade du cœur, mais Riton et Paulo, tous les deux armés, viennent tuer Simon, pensant qu’il a liquidé Garcia, ils sont accompagnés des jeunes, c'est-à-dire Le Coyotte et sa bande qui se dégonflent vite devant de vrais bandits. Simon, heureusement armé, tire sur Riton et le blesse à la main. Moment comique, un des complices du Coyotte prend une arme et veut tirer mais n’y arrive pas, ne s’étant jamais servi d’un révolver.
Le commissaire arrive sur les lieux (le hangar de l’aérodrome) avec Gérard, un inspecteur (acteur non crédité au générique). Il désamorce tout suspense.
Le commissaire explique que Simon n’a jamais trahi ses amis, aucun bijou ne manquait dans la bijouterie, quant à Garcia, il est mort d’une crise cardiaque. Tout le monde à droit à un sermon, Cynthia comprise.
Le film se termine en nous montrant Cynthia et Johnny amoureux et heureux, se prenant la main.
Heureusement que Muriel a tourné d’autres films, dans la foulée, car « Par mesure de silence » qui commençait si bien, avec le défilé des masques au générique, s’est enlisé dans un polar ennuyeux et bavard.
La confrontation entre Cynthia et le commissaire tourne mal, le commissaire se met en colère et chasse l’impudente jeune femme.
Puis, le brigadier de gendarmerie vient voir le commissaire, agacé, pour lui apprendre des choses qu’il sait déjà, le fait que Garcia a été chercher des informations chez Rosette, la tante de Johnny.
Nous apprenons à cet occasion que Simon s’appelle Simon Verneuil.
Muriel Baptiste, qui n’a jamais passé son permis de conduire, évitait les scènes de volant, mais on la retrouve ici dans une Renault 4L, venant voir Simon au terrain d’aviation, et tenter de sauver Johnny.
Seul Mickey n’est pas venu, il est malade du cœur, mais Riton et Paulo, tous les deux armés, viennent tuer Simon, pensant qu’il a liquidé Garcia, ils sont accompagnés des jeunes, c'est-à-dire Le Coyotte et sa bande qui se dégonflent vite devant de vrais bandits. Simon, heureusement armé, tire sur Riton et le blesse à la main. Moment comique, un des complices du Coyotte prend une arme et veut tirer mais n’y arrive pas, ne s’étant jamais servi d’un révolver.
Le commissaire arrive sur les lieux (le hangar de l’aérodrome) avec Gérard, un inspecteur (acteur non crédité au générique). Il désamorce tout suspense.
Le commissaire explique que Simon n’a jamais trahi ses amis, aucun bijou ne manquait dans la bijouterie, quant à Garcia, il est mort d’une crise cardiaque. Tout le monde à droit à un sermon, Cynthia comprise.
Le film se termine en nous montrant Cynthia et Johnny amoureux et heureux, se prenant la main.
Heureusement que Muriel a tourné d’autres films, dans la foulée, car « Par mesure de silence » qui commençait si bien, avec le défilé des masques au générique, s’est enlisé dans un polar ennuyeux et bavard.
Invité- Invité
LUCIDE LUCILE - 1
Lucide, Lucile, réalisé par Jean Paul Sassy, diffusé le mardi 8 août 1967, tourné fin 1966. Pour l'occasion, télé poche consacre sa seconde couverture à Muriel.
Attention, dans ce téléfilm, Muriel intervient assez tardivement.
Il met en vedette l’actrice Juliette Mills, et pour sa première et unique apparition à l’écran Daniel Sola, coureur automobile espagnol ! On le regrette car on jurerait que c’est un comédien professionnel, mais on a parfois ce genre de surprise. Tom Ponzi, le commissaire héros de la série « Les jeudis de Mme Giulia », était dans la vraie vie un détective renommé, et ce fut aussi sa seule apparition comme acteur.
Lucile est une jeune femme assez facile : à peine s’est elle fait draguer à Saint Germain des Près au café Bonaparte par l’insolent et arrogant Jean Marc (Daniel Sola) qu’elle se retrouve dans son lit.
Par son jeu, Juliette rappelle un peu la regrettée Marie-France Pisier.
Jean-Marc l’invite à une fête chez lui, mais en fait ils sont seuls.
Lorsqu’elle rentre chez elle, elle se retrouve face à sa mère (Léa Gray) et sa sœur Laurence (Fanny Gaillard). Lucile se moque de sa mère qui n’est jamais satisfaite des domestiques.
Une nouvelle bonne, Yvette (Evelyne Ker), se présente pour la place. On remarque à quel point la vieille est pénible.
La mère fait une préférence pour sa fille Laurence qui n’est pas du même père que Lucile.
Lucile se donne à Jean-Marc et souhaite l’épouser. Elle est d’une naïveté confondante.
Mais lorsque Lucile présente son amant à sa sœur, ce dernier apprend que Laurence est l’héritière d’une immense fortune et il commence à lui faire la cour. Yvette la bonne révèle tout ce qu’elle voit à Lucile.
On n’imagine pas pire cruche que cette Lucile, qui bafouée, va rester amoureuse du goujat. Laurence défie sa sœur, en lui reprochant d’avoir si vite couché avec Jean Marc. Ce dernier a avoué à Lucile que c’est la fortune de Laurence qui l’intéresse, mais la mère et Laurence n’en croient rien.
La mère conduit assez vite sur la route, Laurence est à ses côtés, Lucile à l’arrière. Elle s’aperçoit qu’à un carrefour, sa mère n’a pas vu l’autre conducteur et ne dit rien. L’accident est spectaculaire.
Les secours arrivent rapidement. C’est grâce à cela que Muriel Baptiste va entrer en scène car elle est la sœur du médecin qui arrive sur les lieux, le dr Menesson (Marc Cassot), même si Marc Cassot né en 1923 a pile vingt ans de différence avec sa « sœur ».
La sœur a été tuée sur le coup, la mère va agoniser à l’hôpital en regrettant que ce ne soit pas son autre fille qui soit morte !
Le notaire (François Bercher) apprend à Lucile qu’elle est l’unique héritière de la famille, et il lui demande de se montrer lucide. Mais lorsque le muffle Jean Marc revient à charge, Lucile se laisse faire.
Lucile doit aussi faire face à sa conscience, car elle a regardé la voiture arriver à vive allure sur sa droite et n’a rien dit.
Yvette lui fait la morale : « Pourquoi le recevez vous ? Il ne vous a pas fait assez de mal ? ».
« Il ne reviendra plus » dit Lucile qui accepte une invitation à dîner du docteur Menesson, amoureux d’elle.
On pourra trouver que le médecin est un peu vieux pour elle. Juliette Mills née en 46 n’a que deux ans de moins que Muriel.
Menesson commence à parler de sa sœur, Agnès (Muriel Baptiste) censée avoir 18 ans, mais l’âge du docteur n’est jamais mentionné.
Et voici la rencontre entre Agnès et Lucile, Muriel Baptiste entre ENFIN en scène !
Muriel compose ici une jeune femme pleine de joie de vivre, un peu fofolle, qui contraste avec les autres comédiens : Marc Cassot joue les hommes mûrs dans un registre grave, Daniel Sola est l’image du parfait salaud, et Juliette Mills semble parfois un peu perdue.
A suivre…
Voici Daniel Sola, coureur automobile espagnol, pour sa seule apparition comme acteur, de talent!
Jean Marc (Daniel Sola) avec Lucile (Juliette Mills)
Entrée en scène d'Agnès (Muriel Baptiste), la soeur du docteur Menesson
Attention, dans ce téléfilm, Muriel intervient assez tardivement.
Il met en vedette l’actrice Juliette Mills, et pour sa première et unique apparition à l’écran Daniel Sola, coureur automobile espagnol ! On le regrette car on jurerait que c’est un comédien professionnel, mais on a parfois ce genre de surprise. Tom Ponzi, le commissaire héros de la série « Les jeudis de Mme Giulia », était dans la vraie vie un détective renommé, et ce fut aussi sa seule apparition comme acteur.
Lucile est une jeune femme assez facile : à peine s’est elle fait draguer à Saint Germain des Près au café Bonaparte par l’insolent et arrogant Jean Marc (Daniel Sola) qu’elle se retrouve dans son lit.
Par son jeu, Juliette rappelle un peu la regrettée Marie-France Pisier.
Jean-Marc l’invite à une fête chez lui, mais en fait ils sont seuls.
Lorsqu’elle rentre chez elle, elle se retrouve face à sa mère (Léa Gray) et sa sœur Laurence (Fanny Gaillard). Lucile se moque de sa mère qui n’est jamais satisfaite des domestiques.
Une nouvelle bonne, Yvette (Evelyne Ker), se présente pour la place. On remarque à quel point la vieille est pénible.
La mère fait une préférence pour sa fille Laurence qui n’est pas du même père que Lucile.
Lucile se donne à Jean-Marc et souhaite l’épouser. Elle est d’une naïveté confondante.
Mais lorsque Lucile présente son amant à sa sœur, ce dernier apprend que Laurence est l’héritière d’une immense fortune et il commence à lui faire la cour. Yvette la bonne révèle tout ce qu’elle voit à Lucile.
On n’imagine pas pire cruche que cette Lucile, qui bafouée, va rester amoureuse du goujat. Laurence défie sa sœur, en lui reprochant d’avoir si vite couché avec Jean Marc. Ce dernier a avoué à Lucile que c’est la fortune de Laurence qui l’intéresse, mais la mère et Laurence n’en croient rien.
La mère conduit assez vite sur la route, Laurence est à ses côtés, Lucile à l’arrière. Elle s’aperçoit qu’à un carrefour, sa mère n’a pas vu l’autre conducteur et ne dit rien. L’accident est spectaculaire.
Les secours arrivent rapidement. C’est grâce à cela que Muriel Baptiste va entrer en scène car elle est la sœur du médecin qui arrive sur les lieux, le dr Menesson (Marc Cassot), même si Marc Cassot né en 1923 a pile vingt ans de différence avec sa « sœur ».
La sœur a été tuée sur le coup, la mère va agoniser à l’hôpital en regrettant que ce ne soit pas son autre fille qui soit morte !
Le notaire (François Bercher) apprend à Lucile qu’elle est l’unique héritière de la famille, et il lui demande de se montrer lucide. Mais lorsque le muffle Jean Marc revient à charge, Lucile se laisse faire.
Lucile doit aussi faire face à sa conscience, car elle a regardé la voiture arriver à vive allure sur sa droite et n’a rien dit.
Yvette lui fait la morale : « Pourquoi le recevez vous ? Il ne vous a pas fait assez de mal ? ».
« Il ne reviendra plus » dit Lucile qui accepte une invitation à dîner du docteur Menesson, amoureux d’elle.
On pourra trouver que le médecin est un peu vieux pour elle. Juliette Mills née en 46 n’a que deux ans de moins que Muriel.
Menesson commence à parler de sa sœur, Agnès (Muriel Baptiste) censée avoir 18 ans, mais l’âge du docteur n’est jamais mentionné.
Et voici la rencontre entre Agnès et Lucile, Muriel Baptiste entre ENFIN en scène !
Muriel compose ici une jeune femme pleine de joie de vivre, un peu fofolle, qui contraste avec les autres comédiens : Marc Cassot joue les hommes mûrs dans un registre grave, Daniel Sola est l’image du parfait salaud, et Juliette Mills semble parfois un peu perdue.
A suivre…
Voici Daniel Sola, coureur automobile espagnol, pour sa seule apparition comme acteur, de talent!
Jean Marc (Daniel Sola) avec Lucile (Juliette Mills)
Entrée en scène d'Agnès (Muriel Baptiste), la soeur du docteur Menesson
Invité- Invité
LUCIDE LUCILE - 2
Lucide Lucile – 2
Lucile et Agnès sympathisent. Tandis qu’elles se retrouvent seules à seules, Agnès confie à Lucile que son frère est fou d’elle. Le seul problème est que Marc Cassot n’est pas crédible en frère de Muriel Baptiste, il serait plutôt son père. Quelle drôle d’idée pour la distribution.
Agnès/Muriel joue un petit morceau au piano, mais cela sonne vraiment amateur.
Lucile reçoit une lettre de Jean Marc qui la supplie de renouer leur liaison. Elle déchire la lettre et lui raccroche au téléphone.
Le docteur Menesson (on ne sait pas encore son prénom ) et Lucile sortent ensemble, mais à l’issue de la soirée, la jeune femme a une crise de pleurs. Menesson met cela sur le compte de la double mort de sa sœur et sa mère.
Menesson demande Lucile en mariage : Agnès compte « Dans 36 jours exactement vous serez mariés ».
C’est alors qu’Agnès raconte avoir rencontré un garçon qui est fou d’elle. Elle en parle avec passion.
Menesson se moque gentiment de sa sœur qui a déjà « fondu » pour un Thierry puis un Arnaud. Mais le nouveau s’appelle Daniel. Mais un quatrième garçon chevalier servant vient chercher Agnès. Olivier (Jean Pierre Lamy).
A noter que dans cette scène, Muriel Baptiste porte une jupe plissée façon Sheila et des socquettes qui ne sont pas du meilleur effet.
Jean Marc n’a pas renoncé et un jour il force la porte de Lucile. Yvette, la bonne, a beau essayer de tout faire pour l’en empêcher, il entre. Il lui dit l’aimer, avoir été nommé directeur des ventes de son usine de soda et s’être acheté une Jaguar, sans l’argent de Lucile. Il la demande en mariage.
Lucile lui répond qu’elle va épouser Pierre Menesson, nous savons donc enfin son prénom. Mais sûr de lui, Jean Marc la nargue et l’embrasse. Elle se laisse faire. Puis Jean Marc s’en va en la traitant d’enfant insensible et gâtée.
Elle rejoint Pierre mais n’est plus sûre d’elle. « Encore une semaine et nous serons mariés » dit le médecin.
Daniel Sola est fabuleux en salaud absolu. Quand à Muriel Baptiste, elle est évidemment toujours aussi belle, et on la voit beaucoup maintenant (par rapport au début).
Lucile et Agnès sympathisent. Tandis qu’elles se retrouvent seules à seules, Agnès confie à Lucile que son frère est fou d’elle. Le seul problème est que Marc Cassot n’est pas crédible en frère de Muriel Baptiste, il serait plutôt son père. Quelle drôle d’idée pour la distribution.
Agnès/Muriel joue un petit morceau au piano, mais cela sonne vraiment amateur.
Lucile reçoit une lettre de Jean Marc qui la supplie de renouer leur liaison. Elle déchire la lettre et lui raccroche au téléphone.
Le docteur Menesson (on ne sait pas encore son prénom ) et Lucile sortent ensemble, mais à l’issue de la soirée, la jeune femme a une crise de pleurs. Menesson met cela sur le compte de la double mort de sa sœur et sa mère.
Menesson demande Lucile en mariage : Agnès compte « Dans 36 jours exactement vous serez mariés ».
C’est alors qu’Agnès raconte avoir rencontré un garçon qui est fou d’elle. Elle en parle avec passion.
Menesson se moque gentiment de sa sœur qui a déjà « fondu » pour un Thierry puis un Arnaud. Mais le nouveau s’appelle Daniel. Mais un quatrième garçon chevalier servant vient chercher Agnès. Olivier (Jean Pierre Lamy).
A noter que dans cette scène, Muriel Baptiste porte une jupe plissée façon Sheila et des socquettes qui ne sont pas du meilleur effet.
Jean Marc n’a pas renoncé et un jour il force la porte de Lucile. Yvette, la bonne, a beau essayer de tout faire pour l’en empêcher, il entre. Il lui dit l’aimer, avoir été nommé directeur des ventes de son usine de soda et s’être acheté une Jaguar, sans l’argent de Lucile. Il la demande en mariage.
Lucile lui répond qu’elle va épouser Pierre Menesson, nous savons donc enfin son prénom. Mais sûr de lui, Jean Marc la nargue et l’embrasse. Elle se laisse faire. Puis Jean Marc s’en va en la traitant d’enfant insensible et gâtée.
Elle rejoint Pierre mais n’est plus sûre d’elle. « Encore une semaine et nous serons mariés » dit le médecin.
Daniel Sola est fabuleux en salaud absolu. Quand à Muriel Baptiste, elle est évidemment toujours aussi belle, et on la voit beaucoup maintenant (par rapport au début).
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Lucide Lucile – 3 et fin
Précisons qu’Internet Movie Data Base s’est trompé : Daniel Sola a un homonyme champion de course automobile espagnol, le Daniel Sola qui a joué dans « Lucide Lucile » a peu tourné, notamment dans la version inachevée de « L’enfer » de Clouzot avec Romy Schneider, et il ne donne plus signe de vie depuis… 1970. En comptant « L’enfer » que personne n’a vu, il a tourné huit rôles.
L’autre Daniel Sola, le coureur automobile, a tourné en documentaire sur les courses automobiles en 2002. Méfions nous donc des infos de IMDB.
Lucile remarque qu’Agnès a l’air toute triste. C’est alors que stupéfaite, Lucile voit arriver … Jean Marc, qui est le nouveau fiancé d’Agnès.
On comprend mal la passivité de cette Lucile, qui a donné sa virginité à un homme qui depuis n’a pas hésité à la bafouer. L’actrice Juliette Mills a parfois l’air ailleurs et peu concernée par son rôle.
Lucile est tétanisée devant son amant. Tandis qu’en grand frère, Pierre Menesson déclare « Il n’est pas mal ce garçon ».
Lucile se rend chez Jean Marc. Ce dernier la nargue. Il a pris rendez vous avec le docteur avenue d’Iena lorsqu’il voit sortir Agnès. Il raconte comment il a séduit la jeune femme. Il dit à Lucile que si elle épouse le médecin, il épouse Agnès.
Lucile explique qu’il se vante, aussi il téléphone à Agnès devant elle. Il lui propose qu’ils se voient l’après midi et demande à Lucile ce qu’il doit faire. Cette cruche cède, elle aime toujours Jean Marc. Aussi, ce dernier diffère le rendez vous.
Lucide cède à nouveau à son amant, et implicitement nous comprenons qu’elle quitte Menesson, par la même nous ne verrons plus Muriel dans le film.
Jean Marc emmène Lucile dans la Jaguar qu’il s’est soit disant payé, et il y a dans la boîte à gant un appareil photos au nom de S R L. C’est Sylvie Roche Lambert, la fille de son patron. Lucile comprend qu’une fois de plus elle s’est fait duper. Il a raccompagné la fameuse Sylvie, fille de son riche patron, est sa maîtresse, et son « avancement » vient d’elle.
Et c’est ainsi que se termine l’histoire. La voiture roule dans la campagne avec une Lucile qui comprend qu’elle s’est faite avoir encore une fois.
On regrettera que Muriel apparaisse si tard (environ une heure après le début) dans cette dramatique.
Précisons qu’Internet Movie Data Base s’est trompé : Daniel Sola a un homonyme champion de course automobile espagnol, le Daniel Sola qui a joué dans « Lucide Lucile » a peu tourné, notamment dans la version inachevée de « L’enfer » de Clouzot avec Romy Schneider, et il ne donne plus signe de vie depuis… 1970. En comptant « L’enfer » que personne n’a vu, il a tourné huit rôles.
L’autre Daniel Sola, le coureur automobile, a tourné en documentaire sur les courses automobiles en 2002. Méfions nous donc des infos de IMDB.
Lucile remarque qu’Agnès a l’air toute triste. C’est alors que stupéfaite, Lucile voit arriver … Jean Marc, qui est le nouveau fiancé d’Agnès.
On comprend mal la passivité de cette Lucile, qui a donné sa virginité à un homme qui depuis n’a pas hésité à la bafouer. L’actrice Juliette Mills a parfois l’air ailleurs et peu concernée par son rôle.
Lucile est tétanisée devant son amant. Tandis qu’en grand frère, Pierre Menesson déclare « Il n’est pas mal ce garçon ».
Lucile se rend chez Jean Marc. Ce dernier la nargue. Il a pris rendez vous avec le docteur avenue d’Iena lorsqu’il voit sortir Agnès. Il raconte comment il a séduit la jeune femme. Il dit à Lucile que si elle épouse le médecin, il épouse Agnès.
Lucile explique qu’il se vante, aussi il téléphone à Agnès devant elle. Il lui propose qu’ils se voient l’après midi et demande à Lucile ce qu’il doit faire. Cette cruche cède, elle aime toujours Jean Marc. Aussi, ce dernier diffère le rendez vous.
Lucide cède à nouveau à son amant, et implicitement nous comprenons qu’elle quitte Menesson, par la même nous ne verrons plus Muriel dans le film.
Jean Marc emmène Lucile dans la Jaguar qu’il s’est soit disant payé, et il y a dans la boîte à gant un appareil photos au nom de S R L. C’est Sylvie Roche Lambert, la fille de son patron. Lucile comprend qu’une fois de plus elle s’est fait duper. Il a raccompagné la fameuse Sylvie, fille de son riche patron, est sa maîtresse, et son « avancement » vient d’elle.
Et c’est ainsi que se termine l’histoire. La voiture roule dans la campagne avec une Lucile qui comprend qu’elle s’est faite avoir encore une fois.
On regrettera que Muriel apparaisse si tard (environ une heure après le début) dans cette dramatique.
Invité- Invité
LE CORSO DES TIREURS - 1
LE CORSO DES TIREURS – 1
Dans les années 60-70, un certain Ange Bastiani circulait en toute liberté et écrivait des romans policiers. Philippe Ducrest décida d’adapter son roman « Le corso des tireurs », tireurs signifiant les pickpockets qui tirent des poches les portefeuilles, et « corso » car l’histoire se passe au carnaval de Nice.
Non seulement Bastiani ne se cachait pas, mais il tenait un petit rôle dans l’adaptation de son livre, Victor.
Le samedi 25 août 1973, cette ordure a droit a deux pages et une interview avec photos dans Télé 7 jours pour la diffusion de « Une atroce petite musique » avec Alice Sapritch qu’il a écrit.
Il évoque « Le Corso des tireurs » : « Ce n’était pas fameux. Heureusement, la diffusion est passée inaperçue.. en mai 1968. »
Sur son passé, Eric de Goutel qui signe l’article écrit à la suite de Bastiani : « J’ai fait l’expérience du milieu. J’ai fait pas mal de taule ».
Eric de Goutel justifie alors « Ces années noires, suite logique de quelques braquages et autres balivernes dont certaines politiques, se sont déroulées à Fresnes, puis à Fontevrault.
Balivernes… Les victimes apprécieront. Regardez donc sur google qui était ce fumier qui est mort tranquillement dans son lit en 1977.
Victor Marie Lepage, collaborateur des nazis, tortionnaire, préposé aux questions juives, engagé par la milice de la rue Lauriston ou siégeait la Gestapo, c’est Ange Bastiani.
A la différence de Papon, Bousquet, Touvier, Lepage/Bastiani n’a jamais rendu de comptes pour ses crimes après la libération. Il s’est sauvé et a échappé à l’épuration. Mais bon, en 1978, Maurice Papon était le ministre du budget de Raymond Barre !
Ma pauvre Muriel, dire que tu as cotoyé cette ordure qui méritait le peloton d’éxécution pendant ton film. « Le Corso des tireurs » est filmé pendant le carnaval de Nice en février 1967, mais l’ORTF décida de le garder pour une programmation en couleurs, et cela explique la diffusion en mai 1968.
Dans cet ultime téléfilm sous la direction de Philippe Ducrest, Muriel retrouve Paulette Dubost, Alfred Adam, José Luis de Villalonga, et tourne avec Henri Vilbert qui sera le notaire Montigny dans « Richard Lagrange ».
Benito Melchior (Henri Vilbert) est un prestidigitateur et un pickpockett, mais une maladie l’empêche désormais d’exercer ses tours. Sa sœur Mercédès (Paulette Dubost) est une voyante qui arnaque les riches clients. Babeth (Muriel Baptiste), fille de Mercédès, parcourt le carnaval en volant les touristes, tirant les portefeuilles des poches . Voici sa première apparition dans le téléfilm. Elle participe à une bataille de fleurs et de confetis.
Nous la verrons dans ce film déguisée en lapin fort sexy. En voici un avant goût.
Dans les années 60-70, un certain Ange Bastiani circulait en toute liberté et écrivait des romans policiers. Philippe Ducrest décida d’adapter son roman « Le corso des tireurs », tireurs signifiant les pickpockets qui tirent des poches les portefeuilles, et « corso » car l’histoire se passe au carnaval de Nice.
Non seulement Bastiani ne se cachait pas, mais il tenait un petit rôle dans l’adaptation de son livre, Victor.
Le samedi 25 août 1973, cette ordure a droit a deux pages et une interview avec photos dans Télé 7 jours pour la diffusion de « Une atroce petite musique » avec Alice Sapritch qu’il a écrit.
Il évoque « Le Corso des tireurs » : « Ce n’était pas fameux. Heureusement, la diffusion est passée inaperçue.. en mai 1968. »
Sur son passé, Eric de Goutel qui signe l’article écrit à la suite de Bastiani : « J’ai fait l’expérience du milieu. J’ai fait pas mal de taule ».
Eric de Goutel justifie alors « Ces années noires, suite logique de quelques braquages et autres balivernes dont certaines politiques, se sont déroulées à Fresnes, puis à Fontevrault.
Balivernes… Les victimes apprécieront. Regardez donc sur google qui était ce fumier qui est mort tranquillement dans son lit en 1977.
Victor Marie Lepage, collaborateur des nazis, tortionnaire, préposé aux questions juives, engagé par la milice de la rue Lauriston ou siégeait la Gestapo, c’est Ange Bastiani.
A la différence de Papon, Bousquet, Touvier, Lepage/Bastiani n’a jamais rendu de comptes pour ses crimes après la libération. Il s’est sauvé et a échappé à l’épuration. Mais bon, en 1978, Maurice Papon était le ministre du budget de Raymond Barre !
Ma pauvre Muriel, dire que tu as cotoyé cette ordure qui méritait le peloton d’éxécution pendant ton film. « Le Corso des tireurs » est filmé pendant le carnaval de Nice en février 1967, mais l’ORTF décida de le garder pour une programmation en couleurs, et cela explique la diffusion en mai 1968.
Dans cet ultime téléfilm sous la direction de Philippe Ducrest, Muriel retrouve Paulette Dubost, Alfred Adam, José Luis de Villalonga, et tourne avec Henri Vilbert qui sera le notaire Montigny dans « Richard Lagrange ».
Benito Melchior (Henri Vilbert) est un prestidigitateur et un pickpockett, mais une maladie l’empêche désormais d’exercer ses tours. Sa sœur Mercédès (Paulette Dubost) est une voyante qui arnaque les riches clients. Babeth (Muriel Baptiste), fille de Mercédès, parcourt le carnaval en volant les touristes, tirant les portefeuilles des poches . Voici sa première apparition dans le téléfilm. Elle participe à une bataille de fleurs et de confetis.
Nous la verrons dans ce film déguisée en lapin fort sexy. En voici un avant goût.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Le Corso des tireurs – 2
A Nice, des truands se sont donnés rendez vous. Nous assistons à leur descente d’avion. Pendant ce temps, Babeth s’attaque au portefeuille d’Alexandre (José Luis de Villalonga) qui se promène au carnaval avec sa femme Sylvana (Evelyne Eyfel). Elle dérobe aussi le contenu du sac de Sylvana, sans savoir que ce sont des gangsters.
Nous découvrons le petit ami de Babeth, Frédo (Fulbert Janin). Plutôt efféminé, il est peu crédible en chéri de l’héroïne. Frédo sait qu’une importante opération de police anti-pickpockets est en cours, avec des inspecteurs déguisés.
Muriel Baptiste n’est franchement pas à son avantage avec ce look Sheila : couettes et jupe plissée.
Sylvana a dérobé le portefeuille de Babeth, elle est cleptomane. Ainsi, elle a son identité, découvre qu’elle a 17 ans – l’actrice en avait 24 en 1967.
Sylvana s’excuse auprès de son mari qui l’a pourtant faite soigner pour sa cleptomanie. Elle a aussi dérobé deux autres portefeuilles. Alexandre y trouve deux bulletins de consigne et 800 francs. Il va se rendre à la gare par curiosité, pour voir de quoi il s’agit.
Alexandre est un macho et Sylvana une cruche soumise : aujourd’hui, les propos tenus sur les femmes ici ne pourraient plus l’être.
Lorsque Sylvana mentionne que « la petite Garibaldi », c'est-à-dire Babeth, doit faire une drôle de tête , Alexandre s’affole : Garibaldi est le nom de l’homme qu’il doit rencontrer à Nice pour ses « affaires ».
Benito Melchior (Henri Vilbert) demande à son fils Casimir (Jacques Zanetti) ce qu’il a réussi à dérober, puis au fils d’un ami, Gérard (Jacques Ducrest), auquel il donne des leçons de « vol ».
Pendant ce temps, une organisation secrète, un peu copiée sur le SPECTRE de « Opération tonnerre » (mais sans les moyens) se réunit. Les tueurs sont de toutes les nationalités, parmi eux, Kaufman (Alfred Adam, alias Simon dans « Par mesure de silence »). Un membre de la bande a trahi et va être exécuté.
La mise en scène manquant beaucoup de moyens est laborieuse et l’action lente. C’est le moins bon des téléfilms tournés par Muriel sous la direction de Philippe Ducrest.
Nous apprenons que l’organisation prépare un hold up, la branche italienne a reçu des USA et de l’URSS des moyens financiers, a fait acheminer la somme colossale à Nice. C’est ensuite au tour de la délégation chinoise puis française (Kaufman). Un véritable plagiat d’une scène de « Opération tonnerre ».
Cette réunion est interminable. Il y a aussi un « Numéro deux » comme chez Fleming. Les britanniques, la république arabe unie, constituent d’autres branches de l’organisation et font de longues interventions. La RFA intervient à la suite. Puis les USA. Ces derniers financent la préparation du hold up. Si le SPECTRE se réunissait dans un décor futuriste, ici l’organisation est dans une sorte de remise ou de grenier assez pathétique. Kaufman fait sortir l’un des invités. Durant son absence, sa condamnation à mort pour trahison est actée et l’homme exécuté. Cette longue scène nous prive de Muriel.
Les deux représentants français, Kaufman et Mimile (Roger Dumas) ont alors l’idée d’imaginer d’autres traîtres de façon à exécuter la délégation complète et de garder seuls le fruit du hold up.
Le commissariat de police est satisfait : il y a une baisse de vols au carnaval, et ils doivent protéger la villa d’une millionnaire.
Sylvana part à la recherche de Lisbeth.
A Nice, des truands se sont donnés rendez vous. Nous assistons à leur descente d’avion. Pendant ce temps, Babeth s’attaque au portefeuille d’Alexandre (José Luis de Villalonga) qui se promène au carnaval avec sa femme Sylvana (Evelyne Eyfel). Elle dérobe aussi le contenu du sac de Sylvana, sans savoir que ce sont des gangsters.
Nous découvrons le petit ami de Babeth, Frédo (Fulbert Janin). Plutôt efféminé, il est peu crédible en chéri de l’héroïne. Frédo sait qu’une importante opération de police anti-pickpockets est en cours, avec des inspecteurs déguisés.
Muriel Baptiste n’est franchement pas à son avantage avec ce look Sheila : couettes et jupe plissée.
Sylvana a dérobé le portefeuille de Babeth, elle est cleptomane. Ainsi, elle a son identité, découvre qu’elle a 17 ans – l’actrice en avait 24 en 1967.
Sylvana s’excuse auprès de son mari qui l’a pourtant faite soigner pour sa cleptomanie. Elle a aussi dérobé deux autres portefeuilles. Alexandre y trouve deux bulletins de consigne et 800 francs. Il va se rendre à la gare par curiosité, pour voir de quoi il s’agit.
Alexandre est un macho et Sylvana une cruche soumise : aujourd’hui, les propos tenus sur les femmes ici ne pourraient plus l’être.
Lorsque Sylvana mentionne que « la petite Garibaldi », c'est-à-dire Babeth, doit faire une drôle de tête , Alexandre s’affole : Garibaldi est le nom de l’homme qu’il doit rencontrer à Nice pour ses « affaires ».
Benito Melchior (Henri Vilbert) demande à son fils Casimir (Jacques Zanetti) ce qu’il a réussi à dérober, puis au fils d’un ami, Gérard (Jacques Ducrest), auquel il donne des leçons de « vol ».
Pendant ce temps, une organisation secrète, un peu copiée sur le SPECTRE de « Opération tonnerre » (mais sans les moyens) se réunit. Les tueurs sont de toutes les nationalités, parmi eux, Kaufman (Alfred Adam, alias Simon dans « Par mesure de silence »). Un membre de la bande a trahi et va être exécuté.
La mise en scène manquant beaucoup de moyens est laborieuse et l’action lente. C’est le moins bon des téléfilms tournés par Muriel sous la direction de Philippe Ducrest.
Nous apprenons que l’organisation prépare un hold up, la branche italienne a reçu des USA et de l’URSS des moyens financiers, a fait acheminer la somme colossale à Nice. C’est ensuite au tour de la délégation chinoise puis française (Kaufman). Un véritable plagiat d’une scène de « Opération tonnerre ».
Cette réunion est interminable. Il y a aussi un « Numéro deux » comme chez Fleming. Les britanniques, la république arabe unie, constituent d’autres branches de l’organisation et font de longues interventions. La RFA intervient à la suite. Puis les USA. Ces derniers financent la préparation du hold up. Si le SPECTRE se réunissait dans un décor futuriste, ici l’organisation est dans une sorte de remise ou de grenier assez pathétique. Kaufman fait sortir l’un des invités. Durant son absence, sa condamnation à mort pour trahison est actée et l’homme exécuté. Cette longue scène nous prive de Muriel.
Les deux représentants français, Kaufman et Mimile (Roger Dumas) ont alors l’idée d’imaginer d’autres traîtres de façon à exécuter la délégation complète et de garder seuls le fruit du hold up.
Le commissariat de police est satisfait : il y a une baisse de vols au carnaval, et ils doivent protéger la villa d’une millionnaire.
Sylvana part à la recherche de Lisbeth.
Invité- Invité
LE CORSO DES TIREURS - 3
LE CORSO DES TIREURS - 3
A bord de sa Ford Mustang, Sylvana arpente les rues de Nice et finit par tomber sur Babeth. Elle la menace d’abord de diffuser son portrait à la police, puis lui dit qu’elle veut rencontrer son oncle Benito « Melchior » Garibaldi et l’invite au restaurant avec Casimir et Gérard qui protègent la jeune fille.
Muriel est habillée d’un ensemble noir avec une jupe orange avec un foulard en bandeau dans les cheveux. Elle insuffle à son personnage une certaine insolence qui nous rappelle bien son « petit caractère ».
Sylvana propose à Babeth de jouer le rôle d’une soubrette lors d’une réception. D’abord vexée, Babeth comprend qu’il s’agit là d’une grosse opération criminelle. Sylvana sait que Melchior est un grand prestidigitateur et c’est la raison pour laquelle son mari veut travailler avec lui. Elle demande un rendez vous avec l’homme.
Par curiosité, Alexandre vient chercher l’objet laissé en consigne dont le reçu se trouvait dans le portefeuille volé par sa femme. C’est une malle fort lourde qu’un porteur lui prépare.
Pendant ce temps, sur leur yacht, Kaufman et Mimile, qui se font passer pour des milliardaires, nettoient leurs armes. Ils projettent pour garder le magot seul d’éliminer l’allemand, l’italien et petit à petit décident d’éliminer tous les membres du simili SPECTRE.
Un livreur leur porte à bord des caisses de feu d’artifice. Le membre de la délégation criminelle américaine arrive à bord et Mimile le tue dans la calle. Puis c’est au tour de l’allemand. L’intrigue est quelque peu simpliste. L’italien et les autres, sans méfiance, y passent tous.
Alexandre trouve dans la malle des dollars. Tandis que Melchior lit le code pénal, sa nièce se régale d’un roman-photos.
Fredo, le petit ami de Babeth, arrive chez Sylvana à l’improviste. Elle hurle et appelle à l’aide son domestique. Mais Fredo n’est pas belliqueux. Nous apprenons qu’Alexandre s’appelle Espinovis, et Fredo est venu au sujet de son portefeuille volé. Sylvana l’invite à prendre une tasse de thé.
A bord de sa Ford Mustang, Sylvana arpente les rues de Nice et finit par tomber sur Babeth. Elle la menace d’abord de diffuser son portrait à la police, puis lui dit qu’elle veut rencontrer son oncle Benito « Melchior » Garibaldi et l’invite au restaurant avec Casimir et Gérard qui protègent la jeune fille.
Muriel est habillée d’un ensemble noir avec une jupe orange avec un foulard en bandeau dans les cheveux. Elle insuffle à son personnage une certaine insolence qui nous rappelle bien son « petit caractère ».
Sylvana propose à Babeth de jouer le rôle d’une soubrette lors d’une réception. D’abord vexée, Babeth comprend qu’il s’agit là d’une grosse opération criminelle. Sylvana sait que Melchior est un grand prestidigitateur et c’est la raison pour laquelle son mari veut travailler avec lui. Elle demande un rendez vous avec l’homme.
Par curiosité, Alexandre vient chercher l’objet laissé en consigne dont le reçu se trouvait dans le portefeuille volé par sa femme. C’est une malle fort lourde qu’un porteur lui prépare.
Pendant ce temps, sur leur yacht, Kaufman et Mimile, qui se font passer pour des milliardaires, nettoient leurs armes. Ils projettent pour garder le magot seul d’éliminer l’allemand, l’italien et petit à petit décident d’éliminer tous les membres du simili SPECTRE.
Un livreur leur porte à bord des caisses de feu d’artifice. Le membre de la délégation criminelle américaine arrive à bord et Mimile le tue dans la calle. Puis c’est au tour de l’allemand. L’intrigue est quelque peu simpliste. L’italien et les autres, sans méfiance, y passent tous.
Alexandre trouve dans la malle des dollars. Tandis que Melchior lit le code pénal, sa nièce se régale d’un roman-photos.
Fredo, le petit ami de Babeth, arrive chez Sylvana à l’improviste. Elle hurle et appelle à l’aide son domestique. Mais Fredo n’est pas belliqueux. Nous apprenons qu’Alexandre s’appelle Espinovis, et Fredo est venu au sujet de son portefeuille volé. Sylvana l’invite à prendre une tasse de thé.
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LE CORSO DES TIREURS
LE CORSO DES TIREURS – 4
Un silence gêné s’installe entre Sylvana et Fredo. Ce dernier lui demande si de son côté Sylvana n’aurait pas trouvé un portefeuille. Profitant d’une distraction de son hôtesse, il récupère un billet de consigne dans le sac de la dame.
Alexandre et Melchior discutent, ce dernier indiquant qu’il a accepté de le recevoir car sa nièce y tenait. Alexandre veut sa collaboration pour un gros coup. Une riche connaissance donne une réception dans sa villa pour la fin du carnaval : Sylvana et lui sont invités. Il y aura un milliard de bijoux parmi les invités. Mais Melchior se sent offensé du rôle qu’Alexandre veut lui faire jouer. Le gangster lui explique qu’il s’agit de verser des narcotiques dans l’alcool pour endormir l’assemblée. Puis le partage entre Melchior et Alexandre aura lieu sur place. Melchior donne son accord.
Muni de son ticket de consigne, Fredo ramène la malle qu’on lui donne chez Melchior. Hélas, le comédien Henri Vilbert cabotine, il en fait des tonnes. Le téléspectateur commence à trouver le temps long.
Fredo avoue avoir fait un hold up à Paris. Il y a selon le jeune homme un demi million de dollars dans la malle. En réalité, cet argent, nous l’avons vu, c’est Alexandre qui l’a récupéré avec l’autre ticket de consigne. Melchior refuse d’écouler l’argent comme le voudrait Fredo.
C’est censé être drôle, mais dans la malle, il y a un cadavre, l’un des gangsters tués par Mimile.
C’est la fin de la première partie diffusée le samedi 18 mai 1968.
Deuxième partie
Les soupçons de Fredo se portent sur Alexandre Escuderis.
Nous retrouvons Kaufman et Mimile sur leur yacht. Alfred Adam, excellent dans « Par mesure de silence », joue ici un rôle assez ridicule. Melchior envoie sa nièce contacter le milieu niçois (prostituées, gangsters). Alexandre rentre dans sa villa, cherche un moment Sylvana qui a fait brûler son plat et il ne reste à manger que du caviar. Alexandre confirme à sa femme que l’accord est passé avec Melchior. Sylvana parle de la visite du petit ami de Babeth. Pendant qu’ils dînent de caviar et boivent de la vodka dans de la vaisselle en or, Fredo tente de tuer le couple. Melchior dit à Casimir et à Gérard d’aller repérer le château de l’américaine qu’ils vont voler.
Un silence gêné s’installe entre Sylvana et Fredo. Ce dernier lui demande si de son côté Sylvana n’aurait pas trouvé un portefeuille. Profitant d’une distraction de son hôtesse, il récupère un billet de consigne dans le sac de la dame.
Alexandre et Melchior discutent, ce dernier indiquant qu’il a accepté de le recevoir car sa nièce y tenait. Alexandre veut sa collaboration pour un gros coup. Une riche connaissance donne une réception dans sa villa pour la fin du carnaval : Sylvana et lui sont invités. Il y aura un milliard de bijoux parmi les invités. Mais Melchior se sent offensé du rôle qu’Alexandre veut lui faire jouer. Le gangster lui explique qu’il s’agit de verser des narcotiques dans l’alcool pour endormir l’assemblée. Puis le partage entre Melchior et Alexandre aura lieu sur place. Melchior donne son accord.
Muni de son ticket de consigne, Fredo ramène la malle qu’on lui donne chez Melchior. Hélas, le comédien Henri Vilbert cabotine, il en fait des tonnes. Le téléspectateur commence à trouver le temps long.
Fredo avoue avoir fait un hold up à Paris. Il y a selon le jeune homme un demi million de dollars dans la malle. En réalité, cet argent, nous l’avons vu, c’est Alexandre qui l’a récupéré avec l’autre ticket de consigne. Melchior refuse d’écouler l’argent comme le voudrait Fredo.
C’est censé être drôle, mais dans la malle, il y a un cadavre, l’un des gangsters tués par Mimile.
C’est la fin de la première partie diffusée le samedi 18 mai 1968.
Deuxième partie
Les soupçons de Fredo se portent sur Alexandre Escuderis.
Nous retrouvons Kaufman et Mimile sur leur yacht. Alfred Adam, excellent dans « Par mesure de silence », joue ici un rôle assez ridicule. Melchior envoie sa nièce contacter le milieu niçois (prostituées, gangsters). Alexandre rentre dans sa villa, cherche un moment Sylvana qui a fait brûler son plat et il ne reste à manger que du caviar. Alexandre confirme à sa femme que l’accord est passé avec Melchior. Sylvana parle de la visite du petit ami de Babeth. Pendant qu’ils dînent de caviar et boivent de la vodka dans de la vaisselle en or, Fredo tente de tuer le couple. Melchior dit à Casimir et à Gérard d’aller repérer le château de l’américaine qu’ils vont voler.
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LE CORSO DES TIREURS - 5
LE CORSO DES TIREURS – 5
Mimile et Kaufman se rendent dans les souterrains de la villa de l’américaine pour y mettre des explosifs. Avec un marteau piqueur, ils forent pour insérer leur matériel. Casimir et Gérard ne sont pas loin, oeuvrant pour Melchior.
Alexandre propose à Sylvana d’aller faire du shopping. Kaufman s’est branché sur la fréquence de la police et espionne depuis son yacht les autorités. L’image alterne avec celle de Sylvana choisissant des bijoux.
Philippe Ducrest filme ensuite le carnaval, ce qui lui permet de « meubler » les temps morts.
Babeth prépare son déguisement de serveuse en « lapin ».
Se succèdent une suite de scènes inutiles, montrant Casimir et Gérard se faisant dorer à la plage, Sylvana et Alexandre bavardant, et Mimile et Kaufman préparant l’assassinat de chacun des membres de l’organisation.
Ces derniers laissent à Fredo des tickets de consigne, et celui-ci pense qu’on lui a rendu son butin (qu’Alexandre a trouvé). C’est le cadavre du membre allemand de l’organisation que Fredo y trouve. Ces séquences que Ducrest a voulu drôles sont répétitives.
Muriel Baptiste a adopté un look Sheila absolument désastreux.
Melchior envoie sa nièce à nouveau auprès des truands niçois. Cela nous vaut, à défaut d’intrigue passionnante, de multiples scènes avec Muriel Baptiste.
Casimir et Gérard apprennent que l’américaine qui fera l’objet du hold up n’est autre que la cliente de la « voyante » Mercédès, la mère de Babeth.
Celle-ci revient de mission tandis qu’une nouvelle malle est livrée à Fredo avec cette-fois le cadavre du chinois.
« Le Corso des tireurs » lent et laborieux s’avère le plus difficilement regardable des films de Muriel aujourd’hui. Ducrest a voulu faire un polar avec du non sense et de l’humour british, mais c’est totalement empesé et raté.
Ainsi, lorsque Fredo jette son poignard qui se plante dans le mur à deux doigts de Sylvana et Alexandre, ceux-ci, imperturbables, continuent à dîner. Le défilé des malles est aussi dans ce registre. Une fois de plus, Melchior envoie Babeth dans le « milieu » pour se débarrasser du corps. Elle va voir le parrain de la mafia de Nice, Horace Monsignore.
Mimile et Kaufman se rendent dans les souterrains de la villa de l’américaine pour y mettre des explosifs. Avec un marteau piqueur, ils forent pour insérer leur matériel. Casimir et Gérard ne sont pas loin, oeuvrant pour Melchior.
Alexandre propose à Sylvana d’aller faire du shopping. Kaufman s’est branché sur la fréquence de la police et espionne depuis son yacht les autorités. L’image alterne avec celle de Sylvana choisissant des bijoux.
Philippe Ducrest filme ensuite le carnaval, ce qui lui permet de « meubler » les temps morts.
Babeth prépare son déguisement de serveuse en « lapin ».
Se succèdent une suite de scènes inutiles, montrant Casimir et Gérard se faisant dorer à la plage, Sylvana et Alexandre bavardant, et Mimile et Kaufman préparant l’assassinat de chacun des membres de l’organisation.
Ces derniers laissent à Fredo des tickets de consigne, et celui-ci pense qu’on lui a rendu son butin (qu’Alexandre a trouvé). C’est le cadavre du membre allemand de l’organisation que Fredo y trouve. Ces séquences que Ducrest a voulu drôles sont répétitives.
Muriel Baptiste a adopté un look Sheila absolument désastreux.
Melchior envoie sa nièce à nouveau auprès des truands niçois. Cela nous vaut, à défaut d’intrigue passionnante, de multiples scènes avec Muriel Baptiste.
Casimir et Gérard apprennent que l’américaine qui fera l’objet du hold up n’est autre que la cliente de la « voyante » Mercédès, la mère de Babeth.
Celle-ci revient de mission tandis qu’une nouvelle malle est livrée à Fredo avec cette-fois le cadavre du chinois.
« Le Corso des tireurs » lent et laborieux s’avère le plus difficilement regardable des films de Muriel aujourd’hui. Ducrest a voulu faire un polar avec du non sense et de l’humour british, mais c’est totalement empesé et raté.
Ainsi, lorsque Fredo jette son poignard qui se plante dans le mur à deux doigts de Sylvana et Alexandre, ceux-ci, imperturbables, continuent à dîner. Le défilé des malles est aussi dans ce registre. Une fois de plus, Melchior envoie Babeth dans le « milieu » pour se débarrasser du corps. Elle va voir le parrain de la mafia de Nice, Horace Monsignore.
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LE CORSO DES TIREURS - 6 ET FIN
LE CORSO DES TIREURS – 6 ET FIN
Le parrain est au courant des cadavres que Benito fait disparaître et commence à s’énerver. A la consigne, Fredo reçoit une nouvelle malle.
Vilbert en sur-jouant devient exaspérant.
Sylvana et Alexandre s’apprêtent à aller à la réception où vont Babeth et Melchior déguisés.
Avec une nouvelle coiffure, Muriel Baptiste est cette fois plus séduisante.
Quant à Mercédès la voyante, elle reçoit une nouvelle cliente, Corinne, jouée par une gloire de l’époque, la speakerine Anne-Marie Peysson.
Ducrest fait traîner en longueur la scène de la réception.
Fredo vient tuer Alexandre et lui bloque le passage de sa Mustang, mais l’arrivée de gendarmes l’oblige à battre en retraite.
Nous voyons ensuite des scènes filmées au carnaval de Nice (majorettes, chars).
Nancy Singlestone (Monique David), la riche américaine, accueille ses invités. Benito, déguisé en serveur, s’affaire avec les coupes de champagne.
Muriel Baptiste est déguisée en soubrette « lapin » et se promène parmi les invités en leur passant les plats.
Dehors, le carnaval bat son plein, et Ducrest nous assène cinq bonnes minutes de scènes de chars.
Affublés de masques de loups, Mimile et Kaufman arrivent.
André Hossein, qui avait signé la musique de « Plainte contre X » assez réussie, nous casse les oreilles cette fois.
Babeth vérifie que chacun des invités boit du champagne drogué. Mimile et Kaufman arrivent dans le jardin. Dans le souterrain, il sont surpris par Sylvana.
Un feu d’artifice est tiré dans le jardin, qu’en réalité Sylvana a provoqué en actionnant ce qu’ont installé la veille les deux truands. Kaufman enrage : en guise d’explosifs, on lui a livré des feux de bengale.
Sous l’effet du champagne, les invités s’endorment. C’est la confrontation entre Alexandre et Kaufman. L’un des inspecteurs qui n’a pas bu de champagne est surpris par Kaufman en train d’appeler des renforts. Kaufman l’assomme. Pour Alexandre, c’est un coup pour rien, il n’a pas le temps de se sauver avec les bijoux, tandis que Kaufman voulait faire sauter le coffre avec des explosifs qui se sont révélés des feux d’artifice, il renonce aussi. Sylvana et Alexandre feignent de s’endormir au milieu des autres invités, puisqu’aucun bijou n’a été volé. Babeth, son oncle et les deux truands s’enfuient.
Sur cette fin pathétique, le générique arrive. En dehors de quelques scènes assez innocentes avec Muriel Baptiste déguisée en lapin sexy, le film n’a rien d’extraordinaire. Heureusement, Muriel revient dans une comédie fort drôle de Grosso et Modo, « Allo Juliette » avec Danièle Evenou et va nous faire vraiment rire et nous ravir.
Le parrain est au courant des cadavres que Benito fait disparaître et commence à s’énerver. A la consigne, Fredo reçoit une nouvelle malle.
Vilbert en sur-jouant devient exaspérant.
Sylvana et Alexandre s’apprêtent à aller à la réception où vont Babeth et Melchior déguisés.
Avec une nouvelle coiffure, Muriel Baptiste est cette fois plus séduisante.
Quant à Mercédès la voyante, elle reçoit une nouvelle cliente, Corinne, jouée par une gloire de l’époque, la speakerine Anne-Marie Peysson.
Ducrest fait traîner en longueur la scène de la réception.
Fredo vient tuer Alexandre et lui bloque le passage de sa Mustang, mais l’arrivée de gendarmes l’oblige à battre en retraite.
Nous voyons ensuite des scènes filmées au carnaval de Nice (majorettes, chars).
Nancy Singlestone (Monique David), la riche américaine, accueille ses invités. Benito, déguisé en serveur, s’affaire avec les coupes de champagne.
Muriel Baptiste est déguisée en soubrette « lapin » et se promène parmi les invités en leur passant les plats.
Dehors, le carnaval bat son plein, et Ducrest nous assène cinq bonnes minutes de scènes de chars.
Affublés de masques de loups, Mimile et Kaufman arrivent.
André Hossein, qui avait signé la musique de « Plainte contre X » assez réussie, nous casse les oreilles cette fois.
Babeth vérifie que chacun des invités boit du champagne drogué. Mimile et Kaufman arrivent dans le jardin. Dans le souterrain, il sont surpris par Sylvana.
Un feu d’artifice est tiré dans le jardin, qu’en réalité Sylvana a provoqué en actionnant ce qu’ont installé la veille les deux truands. Kaufman enrage : en guise d’explosifs, on lui a livré des feux de bengale.
Sous l’effet du champagne, les invités s’endorment. C’est la confrontation entre Alexandre et Kaufman. L’un des inspecteurs qui n’a pas bu de champagne est surpris par Kaufman en train d’appeler des renforts. Kaufman l’assomme. Pour Alexandre, c’est un coup pour rien, il n’a pas le temps de se sauver avec les bijoux, tandis que Kaufman voulait faire sauter le coffre avec des explosifs qui se sont révélés des feux d’artifice, il renonce aussi. Sylvana et Alexandre feignent de s’endormir au milieu des autres invités, puisqu’aucun bijou n’a été volé. Babeth, son oncle et les deux truands s’enfuient.
Sur cette fin pathétique, le générique arrive. En dehors de quelques scènes assez innocentes avec Muriel Baptiste déguisée en lapin sexy, le film n’a rien d’extraordinaire. Heureusement, Muriel revient dans une comédie fort drôle de Grosso et Modo, « Allo Juliette » avec Danièle Evenou et va nous faire vraiment rire et nous ravir.
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ALLO JULIETTE - 1
ALLO JULIETTE – 1
En 1969, Muriel Baptiste connaît une traversée du désert due à ses frasques sur plusieurs tournages. Grosso et Modo lui proposent de tourner un téléfilm (qui ne sera diffusé que jeudi 1er avril 1972), « Allo Juliette », dont la vedette, Danièle Evenou, a déjà joué avec elle dans « Quelle famille ». Muriel retrouve aussi Armand Mestral (Chambon dans « La Princesse du rail ») et Hélène Duc (« Plainte contre X » où elle jouait sa mère).
Muriel, belle comme jamais, coiffée d’une toque russe, n’apparaît qu’au bout d’une heure de film. Elle est Sophie Ponthiviers, une fille de la grande bourgeoisie.
« Allo Juliette » est très réussi et particulièrement drôle, jouant sur les quiproquos. Juliette Coustard (Danièle Evenou) est comme son père Fernand (Armand Mestral) chauffeur de taxi.
Juliette doit ramener une boucle d’oreille en or trouvée dans le taxi de son père et appartenant à la famille Desroches. Elle tombe dans une réception. De plus, elle porte une robe d’une riche cliente de sa mère couturière. Juliette, de modeste condition, est abordée par le fils de la famille, Michel, qui la prend pour une fille de la haute. Juliette et Michel tombent amoureux, mais pour ne pas décevoir Michel, Juliette s’invente une double vie. Elle se fait déposer devant un immeuble cossus où vit le riche Raoul Ponthiviers (Guy Tréjean). Comme elle n’a pas le téléphone, après avoir loué une chambre, où Michel la rejoint et devient son amant, elle se sert de celui de Raoul Ponthiviers prétextant être malade et avoir besoin d’un docteur. La bonne, Marguerite (Madeleine Damien) croit que Juliette est la maîtresse de son patron et outrée rend son tablier. La femme et la fille de Raoul, Edmée (Micheline Luccioni) et Sophie (Muriel Baptiste) sont au ski.
Comme Juliette, par ses mensonges, s’est mise dans une situation inextricable, elle dit à Michel que son père refuse leur union. Mais Michel croit que son père est Raoul Ponthiviers. Michel demande donc à son propre père, Maurice Desroches (Grégoire Aslan), d’intervenir. Maurice et son épouse Marthe (Hélène Duc) viennent plaider la cause auprès de Raoul qui pense que l’on parle de sa fille Sophie. Les mensonges de Juliette se retournent contre elle car Michel a dit à ses parents qu’il la fréquentait depuis deux ans. Aussi, lorsque Marthe rencontre Juliette, elle l’éconduit en lui disant que son fils va se marier avec la fille Ponthiviers. Croyant être trompée, et Marthe l’ayant humiliée en disant qu’une taxi girl n’est pas satisfaisante pour son fils, elle s’en va éperdue de chagrin.
Enfin Muriel Baptiste entre en scène. Son personnage, Sophie, auquel de toute bonne foi le père Raoul attribue tous les mensonges de Juliette, lui demande si elle n’a rien à lui avouer : pourquoi a-t-elle dit à Maurice Desroches qu’elle était séquestrée et que son père ne voulait pas qu’elle épouse Michel ? D’abord, Sophie prend son père pour un fou. Même l’épouse Edmée pense de même. Michel lui vient chercher Juliette. Il trouve dans le studio de celle-ci le mot qu’elle a griffonné après avoir vu Marthe. Il vient faire du scandale à Raoul qui lui dit que Juliette n’est pas là. Michel pense alors que Juliette est devenue sa maîtresse ce qui n’échappe pas aux oreilles d’Edmée.
Juliette en pleurs a pris un américain comme client dans son taxi, Richard (Billy Kearns). Croyant aussi qu’elle pleure à cause de Raoul Ponthiviers, il lui demande de se rendre chez lui pour lui casser la figure.
Quiproquos, mensonges qui en entraînent d’autres, nous rions beaucoup. Quant à Muriel, à partir de la fin de la première heure et jusqu’à la fin, elle ne va pas quitter l’écran.
En 1969, Muriel Baptiste connaît une traversée du désert due à ses frasques sur plusieurs tournages. Grosso et Modo lui proposent de tourner un téléfilm (qui ne sera diffusé que jeudi 1er avril 1972), « Allo Juliette », dont la vedette, Danièle Evenou, a déjà joué avec elle dans « Quelle famille ». Muriel retrouve aussi Armand Mestral (Chambon dans « La Princesse du rail ») et Hélène Duc (« Plainte contre X » où elle jouait sa mère).
Muriel, belle comme jamais, coiffée d’une toque russe, n’apparaît qu’au bout d’une heure de film. Elle est Sophie Ponthiviers, une fille de la grande bourgeoisie.
« Allo Juliette » est très réussi et particulièrement drôle, jouant sur les quiproquos. Juliette Coustard (Danièle Evenou) est comme son père Fernand (Armand Mestral) chauffeur de taxi.
Juliette doit ramener une boucle d’oreille en or trouvée dans le taxi de son père et appartenant à la famille Desroches. Elle tombe dans une réception. De plus, elle porte une robe d’une riche cliente de sa mère couturière. Juliette, de modeste condition, est abordée par le fils de la famille, Michel, qui la prend pour une fille de la haute. Juliette et Michel tombent amoureux, mais pour ne pas décevoir Michel, Juliette s’invente une double vie. Elle se fait déposer devant un immeuble cossus où vit le riche Raoul Ponthiviers (Guy Tréjean). Comme elle n’a pas le téléphone, après avoir loué une chambre, où Michel la rejoint et devient son amant, elle se sert de celui de Raoul Ponthiviers prétextant être malade et avoir besoin d’un docteur. La bonne, Marguerite (Madeleine Damien) croit que Juliette est la maîtresse de son patron et outrée rend son tablier. La femme et la fille de Raoul, Edmée (Micheline Luccioni) et Sophie (Muriel Baptiste) sont au ski.
Comme Juliette, par ses mensonges, s’est mise dans une situation inextricable, elle dit à Michel que son père refuse leur union. Mais Michel croit que son père est Raoul Ponthiviers. Michel demande donc à son propre père, Maurice Desroches (Grégoire Aslan), d’intervenir. Maurice et son épouse Marthe (Hélène Duc) viennent plaider la cause auprès de Raoul qui pense que l’on parle de sa fille Sophie. Les mensonges de Juliette se retournent contre elle car Michel a dit à ses parents qu’il la fréquentait depuis deux ans. Aussi, lorsque Marthe rencontre Juliette, elle l’éconduit en lui disant que son fils va se marier avec la fille Ponthiviers. Croyant être trompée, et Marthe l’ayant humiliée en disant qu’une taxi girl n’est pas satisfaisante pour son fils, elle s’en va éperdue de chagrin.
Enfin Muriel Baptiste entre en scène. Son personnage, Sophie, auquel de toute bonne foi le père Raoul attribue tous les mensonges de Juliette, lui demande si elle n’a rien à lui avouer : pourquoi a-t-elle dit à Maurice Desroches qu’elle était séquestrée et que son père ne voulait pas qu’elle épouse Michel ? D’abord, Sophie prend son père pour un fou. Même l’épouse Edmée pense de même. Michel lui vient chercher Juliette. Il trouve dans le studio de celle-ci le mot qu’elle a griffonné après avoir vu Marthe. Il vient faire du scandale à Raoul qui lui dit que Juliette n’est pas là. Michel pense alors que Juliette est devenue sa maîtresse ce qui n’échappe pas aux oreilles d’Edmée.
Juliette en pleurs a pris un américain comme client dans son taxi, Richard (Billy Kearns). Croyant aussi qu’elle pleure à cause de Raoul Ponthiviers, il lui demande de se rendre chez lui pour lui casser la figure.
Quiproquos, mensonges qui en entraînent d’autres, nous rions beaucoup. Quant à Muriel, à partir de la fin de la première heure et jusqu’à la fin, elle ne va pas quitter l’écran.
Invité- Invité
ALLO JULIETTE - 2
ALLO JULIETTE – 2
Stoïque, Grégoire Aslan est parfait et drôle en Maurice Desroches. Il lui semble qu’en venant chez les Ponthivier, il est tombé chez des fous.
Le pauvre Raoul se trouve obligé d’expliquer les incursions de Juliette chez lui quand elle venait téléphoner. Edmée et leur fille Sophie pensent que Raoul a pris Juliette comme maîtresse.
Quiproquo : Michel pense que son père a accompli sa mission et que les Ponthivier sont d’accord pour qu’il épouse leur fille. Il revient donc chez eux avec ses parents. Marthe apporte des fleurs à nouveau. Entre les Ponthivier et les Desroches, l’union de leurs enfants semble un fait acquis. Edmée va chercher Sophie, sa fille.
Voici donc Muriel Baptiste/Sophie qui arrive (en minijupe !). Sa mère la jette dans les bras de son « prétendant ». Michel l’embrasse avec fougue. Lorsqu’il se rend compte que ce n’est pas Juliette, il s’excuse. Sophie lui répond : « Ne soyez pas confus, c’était très agréable ». Puis il se prend une mémorable gifle.
« Croyez bien que c’est une erreur, assure Michel, je vous avais pris pour mademoiselle Ponthiviers ».
Michel dit qu’il a pris Sophie pour sa sœur, Juliette. Sophie assure qu’elle a toujours été fille unique.
Pendant ce temps, Edmée tente de rassurer les époux Desroches qui entendent Raoul se disputer avec … la bonne, Marguerite.
Guy Tréjean, tout comme Aslan, fait un formidable numéro d’acteur en Raoul Ponthiviers. Les Desroches le prennent pour un fou. En prenant un registre aigu, Micheline Luccioni/Edmée tente de couvrir la voix de son mari. Hélène Duc et Grégoire Aslan gardent leur sérieux alors que la situation est confuse au possible. Madeleine Damien est savoureuse en bonne imperturbable (« Monsieur ne pourra pas m’empêcher de partir »).
Réapparition de Sophie/Muriel Baptiste qui a écouté la bonne. Sophie est désormais sûre que son père a trompé sa mère avec la fameuse Juliette. Sophie est tellement convaincante que désormais, Michel n’a plus de doute : sa bien aimée Juliette est la maîtresse de Raoul !
Sophie déboule devant la société en demandant des comptes à son père.
Chacun des comédiens tire son épingle du jeu. Micheline Luccioni (1930-1992) est une actrice de théâtre de boulevard à l’abattage convaincant. Hélène Duc joue les bourgeoises épouvantées quelques années avant de retrouver Muriel dans « Les Rois maudits » et de jouer Mahaut. Guy Tréjean et Grégoire Aslan sont au zénith de leur art, ils possèdent à fond leur métier et jouent sur du velours. Seul Nicolas Silberg est un peu en retrait. Quant à Muriel Baptiste, elle a pris de l’assurance. En 1969, elle est devenue de plus en plus belle et a acquis une maturité qui lui manquait un peu dans les trois téléfilms de Philippe Ducrest.
Stoïque, Grégoire Aslan est parfait et drôle en Maurice Desroches. Il lui semble qu’en venant chez les Ponthivier, il est tombé chez des fous.
Le pauvre Raoul se trouve obligé d’expliquer les incursions de Juliette chez lui quand elle venait téléphoner. Edmée et leur fille Sophie pensent que Raoul a pris Juliette comme maîtresse.
Quiproquo : Michel pense que son père a accompli sa mission et que les Ponthivier sont d’accord pour qu’il épouse leur fille. Il revient donc chez eux avec ses parents. Marthe apporte des fleurs à nouveau. Entre les Ponthivier et les Desroches, l’union de leurs enfants semble un fait acquis. Edmée va chercher Sophie, sa fille.
Voici donc Muriel Baptiste/Sophie qui arrive (en minijupe !). Sa mère la jette dans les bras de son « prétendant ». Michel l’embrasse avec fougue. Lorsqu’il se rend compte que ce n’est pas Juliette, il s’excuse. Sophie lui répond : « Ne soyez pas confus, c’était très agréable ». Puis il se prend une mémorable gifle.
« Croyez bien que c’est une erreur, assure Michel, je vous avais pris pour mademoiselle Ponthiviers ».
Michel dit qu’il a pris Sophie pour sa sœur, Juliette. Sophie assure qu’elle a toujours été fille unique.
Pendant ce temps, Edmée tente de rassurer les époux Desroches qui entendent Raoul se disputer avec … la bonne, Marguerite.
Guy Tréjean, tout comme Aslan, fait un formidable numéro d’acteur en Raoul Ponthiviers. Les Desroches le prennent pour un fou. En prenant un registre aigu, Micheline Luccioni/Edmée tente de couvrir la voix de son mari. Hélène Duc et Grégoire Aslan gardent leur sérieux alors que la situation est confuse au possible. Madeleine Damien est savoureuse en bonne imperturbable (« Monsieur ne pourra pas m’empêcher de partir »).
Réapparition de Sophie/Muriel Baptiste qui a écouté la bonne. Sophie est désormais sûre que son père a trompé sa mère avec la fameuse Juliette. Sophie est tellement convaincante que désormais, Michel n’a plus de doute : sa bien aimée Juliette est la maîtresse de Raoul !
Sophie déboule devant la société en demandant des comptes à son père.
Chacun des comédiens tire son épingle du jeu. Micheline Luccioni (1930-1992) est une actrice de théâtre de boulevard à l’abattage convaincant. Hélène Duc joue les bourgeoises épouvantées quelques années avant de retrouver Muriel dans « Les Rois maudits » et de jouer Mahaut. Guy Tréjean et Grégoire Aslan sont au zénith de leur art, ils possèdent à fond leur métier et jouent sur du velours. Seul Nicolas Silberg est un peu en retrait. Quant à Muriel Baptiste, elle a pris de l’assurance. En 1969, elle est devenue de plus en plus belle et a acquis une maturité qui lui manquait un peu dans les trois téléfilms de Philippe Ducrest.
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ALLO JULIETTE - 3 et fin
ALLO JULIETTE – 3 et fin
Sophie mettant les pieds dans le plat accuse son père d’avoir une maîtresse, devant les Desroches médusés. Dans la confusion, Edmée ne comprend pas sur l’instant, puis réalise. Heureusement que c’est une comédie car ce pauvre Raoul/Guy Tréjean ne parviendra pas à établir son innocence et sa femme le quittera. On rit trop pour s’apitoyer sur son sort.
Richard (Billy Kearns) s’enivre, comme Juliette. Il dit à cette dernière que pour se venger de Michel, elle n’a qu’à se faire passer pour sa maîtresse.
Muriel porte ses fameuses bottes Courèges qu’elle affectionnait tant dans la vie privée.
La comédie continue de plus belle avec des dialogues savoureux.
Edmée : « Ne trouvez vous pas bizarre que cette Juliette vienne téléphoner chez vous la nuit si elle a le téléphone ».
Raoul : « Je n’ai pas le temps de trouver les choses bizarres ».
Maurice : « Qu’est ce qu’il dit ? »
Marthe : « Qu’il n’a pas le temps de trouver les choses bizarres »
Maurice : « Il est bien le seul ».
Arrive le père de Juliette, Fernand Coustard, qui a cru comprendre que sa fille était la maîtresse de Raoul. Il tombe sur Maurice Desroches. Après avoir manquer le massacrer, il s’en prend à Raoul.
Pendant ce temps, Juliette téléphone à Michel pour lui dire qu’elle l’a trompée, en lui disant s’appeler Juliette Ponthiviers, mais le pauvre garçon comprend qu’elle l’a trompée avec Ponthiviers ! Richard décide d’accompagner Juliette pour s’expliquer.
Grégoire Aslan est exquis en Maurice Desroches dont les nerfs lâchent.
Edmée et Sophie font leurs valises. Muriel a changé d’apparat. Pull noir, collants noirs, petites chaussures, minijupe à carreaux.
Le couple Desroches s’en va. Au moment où Raoul va parvenir à convaincre Fernand qu’il n’est pas l’amant de sa fille survient Michel qui proclame le contraire. En effet, le jeune homme (devant le père Coustard) annonce qu'ils se retrouvent depuis la réception où ils se sont rencontrés dans une chambre, un étage au dessus de Ponthiviers.
Arrive Richard qui intercepte le couple Desroches, partant, et casse la figure à ce malheureux Maurice. Croyant que l’américain est aussi l’amant de sa fille, Coustard veut la tuer.
Nous laissons tout le monde dans la confusion, y compris Juliette et ses supposés nombreux amants, tandis que le pauvre Raoul voit sa femme et sa fille partir.
Si Muriel Baptiste ne tient pas le rôle principal, qui incombe à Danièle Evenou, cette dernière se fait discrète dans la deuxième partie, tant au profit de Guy Tréjean que de Muriel. La musique enjouée de Georges Garvarentz, qui avait déjà signé la partition d’un film avec Muriel, « Les sultans », dédramatise l’ensemble. « Allo Juliette » est une grande farce qui doit sans doute au noir et blanc l’absence de rediffusions.
Sophie mettant les pieds dans le plat accuse son père d’avoir une maîtresse, devant les Desroches médusés. Dans la confusion, Edmée ne comprend pas sur l’instant, puis réalise. Heureusement que c’est une comédie car ce pauvre Raoul/Guy Tréjean ne parviendra pas à établir son innocence et sa femme le quittera. On rit trop pour s’apitoyer sur son sort.
Richard (Billy Kearns) s’enivre, comme Juliette. Il dit à cette dernière que pour se venger de Michel, elle n’a qu’à se faire passer pour sa maîtresse.
Muriel porte ses fameuses bottes Courèges qu’elle affectionnait tant dans la vie privée.
La comédie continue de plus belle avec des dialogues savoureux.
Edmée : « Ne trouvez vous pas bizarre que cette Juliette vienne téléphoner chez vous la nuit si elle a le téléphone ».
Raoul : « Je n’ai pas le temps de trouver les choses bizarres ».
Maurice : « Qu’est ce qu’il dit ? »
Marthe : « Qu’il n’a pas le temps de trouver les choses bizarres »
Maurice : « Il est bien le seul ».
Arrive le père de Juliette, Fernand Coustard, qui a cru comprendre que sa fille était la maîtresse de Raoul. Il tombe sur Maurice Desroches. Après avoir manquer le massacrer, il s’en prend à Raoul.
Pendant ce temps, Juliette téléphone à Michel pour lui dire qu’elle l’a trompée, en lui disant s’appeler Juliette Ponthiviers, mais le pauvre garçon comprend qu’elle l’a trompée avec Ponthiviers ! Richard décide d’accompagner Juliette pour s’expliquer.
Grégoire Aslan est exquis en Maurice Desroches dont les nerfs lâchent.
Edmée et Sophie font leurs valises. Muriel a changé d’apparat. Pull noir, collants noirs, petites chaussures, minijupe à carreaux.
Le couple Desroches s’en va. Au moment où Raoul va parvenir à convaincre Fernand qu’il n’est pas l’amant de sa fille survient Michel qui proclame le contraire. En effet, le jeune homme (devant le père Coustard) annonce qu'ils se retrouvent depuis la réception où ils se sont rencontrés dans une chambre, un étage au dessus de Ponthiviers.
Arrive Richard qui intercepte le couple Desroches, partant, et casse la figure à ce malheureux Maurice. Croyant que l’américain est aussi l’amant de sa fille, Coustard veut la tuer.
Nous laissons tout le monde dans la confusion, y compris Juliette et ses supposés nombreux amants, tandis que le pauvre Raoul voit sa femme et sa fille partir.
Si Muriel Baptiste ne tient pas le rôle principal, qui incombe à Danièle Evenou, cette dernière se fait discrète dans la deuxième partie, tant au profit de Guy Tréjean que de Muriel. La musique enjouée de Georges Garvarentz, qui avait déjà signé la partition d’un film avec Muriel, « Les sultans », dédramatise l’ensemble. « Allo Juliette » est une grande farce qui doit sans doute au noir et blanc l’absence de rediffusions.
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Re: Muriel Baptiste
ZOE – 1
Voici la seule pièce avec Muriel Baptiste qui ait été filmée. C’était le samedi 12 juin 1971 au théâtre Marigny à Paris.
Muriel y tient le premier rôle, Zoé. Nicole Courcel avait interprété le rôle en 1952 déjà au théâtre, tandis que Barbara Laage prenait la suite dans l’adaptation cinématographique en 1954.
En 1971, Jean Marsan, l’auteur, décide de « moderniser » sa pièce et en fait , c’est un peu le problème. En 1952, il était question d’une boutique de modiste, en 1971, des jeans et des tuniques indiennes de hippies. Collant aux années 70, la pièce est aujourd’hui très démodée. Il suffit de voir les costumes des comédiens.
La distribution comprend aussi :
Jean Marsan : Hugues, le riche mécène
Evelyne Buyle : Thérésane, la cruche, qui accompagne partout Hugues, on la croit jusque vers la fin de la pièce sa maîtresse
Francis Joffo : Louis, prétendant de Zoé, mais pas libre, il est le compagnon (volage) de Madeleine
Maurice Risch : Arthur, qui anime la boutique avec Louis.
Annie Sinigalia : Anne, compagne d’Arthur.
Geneviève Fontanel : Madeleine, compagne de Louis
Zoé a deux « défauts » : d’une part, elle pratique la grivelèrie, ne payant jamais rien, quitte à se retrouver au poste de police, d’autre part, elle dit toujours la vérité.
Au début du premier acte, elle débarque dans la boutique avec Louis. Elle lui dit à la face ses vérités. Louis veut en faire sa maîtresse, mais Zoé veut auparavant …l’accord de Madeleine. Comme il n’y a rien dans le frigo, elle prend le portefeuille de Louis et part faire des courses.
On peut regretter la perruque que porte Muriel (alors qu’elle avait de si beaux cheveux !)
Elle porte une tunique avec un gros ceinturon, et un pantalon bariolé.
Avec des comédiens comme Maurice Risch et Francis Joffo qui ont le verbe haut, ou Geneviève Fontanel qui avait déjà beaucoup de métier en 1971, le défi de Muriel était de s’imposer. Autre gros écueil : faire rire sans être vulgaire.
Mais Muriel a débuté sa carrière et appris son métier sur les planches avec « Gigi » de Colette, ce qui était son atout majeur.
Voici la seule pièce avec Muriel Baptiste qui ait été filmée. C’était le samedi 12 juin 1971 au théâtre Marigny à Paris.
Muriel y tient le premier rôle, Zoé. Nicole Courcel avait interprété le rôle en 1952 déjà au théâtre, tandis que Barbara Laage prenait la suite dans l’adaptation cinématographique en 1954.
En 1971, Jean Marsan, l’auteur, décide de « moderniser » sa pièce et en fait , c’est un peu le problème. En 1952, il était question d’une boutique de modiste, en 1971, des jeans et des tuniques indiennes de hippies. Collant aux années 70, la pièce est aujourd’hui très démodée. Il suffit de voir les costumes des comédiens.
La distribution comprend aussi :
Jean Marsan : Hugues, le riche mécène
Evelyne Buyle : Thérésane, la cruche, qui accompagne partout Hugues, on la croit jusque vers la fin de la pièce sa maîtresse
Francis Joffo : Louis, prétendant de Zoé, mais pas libre, il est le compagnon (volage) de Madeleine
Maurice Risch : Arthur, qui anime la boutique avec Louis.
Annie Sinigalia : Anne, compagne d’Arthur.
Geneviève Fontanel : Madeleine, compagne de Louis
Zoé a deux « défauts » : d’une part, elle pratique la grivelèrie, ne payant jamais rien, quitte à se retrouver au poste de police, d’autre part, elle dit toujours la vérité.
Au début du premier acte, elle débarque dans la boutique avec Louis. Elle lui dit à la face ses vérités. Louis veut en faire sa maîtresse, mais Zoé veut auparavant …l’accord de Madeleine. Comme il n’y a rien dans le frigo, elle prend le portefeuille de Louis et part faire des courses.
On peut regretter la perruque que porte Muriel (alors qu’elle avait de si beaux cheveux !)
Elle porte une tunique avec un gros ceinturon, et un pantalon bariolé.
Avec des comédiens comme Maurice Risch et Francis Joffo qui ont le verbe haut, ou Geneviève Fontanel qui avait déjà beaucoup de métier en 1971, le défi de Muriel était de s’imposer. Autre gros écueil : faire rire sans être vulgaire.
Mais Muriel a débuté sa carrière et appris son métier sur les planches avec « Gigi » de Colette, ce qui était son atout majeur.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Zoé – 2
Dans la suite du premier acte, pour une pièce de boulevard, on ressent l’absence de « valeurs sûres ». L’arrivée d’Annie Sinigalia et de Maurice Risch confirme qu’il n’y aura pas de vedettes.
Il manque une Jacqueline Maillan, Maria Pacôme ou Marthe Mercadier, un Jean Le Poulain, Michel Roux ou Robert Manuel. Jean Marsan aurait bien été avisé de se limiter à son rôle d’auteur, et de confier le rôle d’Hugues à une grande pointure.
L’entrée en scène d’Anne et Arthur, après la sortie de Louis, fait baisser l’intérêt. Louis revient, mais il faut attendre la 17e minute pour voir revenir Zoé.
Muriel Baptiste et Annie Sinigalia ont raconté dans la presse l’énorme pression qu’elles subissaient. La pièce était enregistrée, et il ne fallait absolument pas se rater en direct.
Si Muriel ne fait pas de faute majeure (comme un trou de mémoire), elle ne possède pas la maîtrise qu’elle a maintes fois prouvé. Sa prochaine expérience de théâtre, deux ans plus tard, « Les quatre vérités » avec Marthe Mercadier, la confinera dans un rôle modeste.
Zoé devrait être un personnage exubérant qui attire à elle toute l’attention. Ici, Muriel ne se détache pas des autres comédiens. Sa voix aurait pu être un obstacle, souvent dans les films, elle est sussurée, toutefois, elle parvient à dire son texte sans (vu l’époque) le recours à un micro ou quelque aide technique. Mais la partie est loin d’être gagnée.
Risch est habitué aux comédies populaires, même s’il n’a jamais été au premier rang. Il possède une verve et une assurance indéniables. Annie Sinigalia a un jeu parfait, mais discret. Muriel, qui a toujours été plus à l’aise dans le drame que dans le comique, se sert de quelques mimiques que l’on a rarement vu, essentiellement on pense à son court rôle dans « Les chevaliers du ciel ». C’est surtout dans le regard qu’elle trouve des atouts.
Rôle de composition total : Zoé est à des lieux de la personnalité de Muriel, qui pour Annunciata, Geneviève Lagrange ou Marguerite de Bourgogne, n’avait pas besoin de se « forcer » à jouer.
Maurice Risch dans ce premier acte commence à lui voler ses scènes, à s’imposer. Il est de toute évidence plus à l’aise.
Francis Joffo lui a énormément de texte à dire. Au lieu que ce soit Zoé qui parle, c’est lui décrit le personnage.
« Zoé », à la différence de « Allo Juliette », ne fait pas rire.
Entrée en scène de Jean Marsan et Evelyne Buyle. Cette dernière a le rôle le plus facile, et va avec son personnage de gourde, s’imposer. Elle est en décalage par rapport à tous les autres.
Muriel doit maintenant s’imposer face à Jean Marsan. On note que dans le texte, c’est Louis/Francis Joffo qui décrit ce que va faire Zoé pour le groupe, il parle de ses idées nouvelles pour réorganiser la boutique.
Heureusement, Jean Marsan (après tout, c’est sa pièce et il n’a aucun intérêt à la plomber) va laisser ses partenaires s’épanouir. Ce n’est pas le cas de Risch, dès qu’il parle, il concentre l’attention sur lui et les autres n’existent plus. Il a un registre vocal bien plus étendu. On pourra regretter qu’Arthur n’ait pas été interprété par un comédien plus nuancé, comme Jacques Villeret.
A ce stade du premier acte, Muriel Baptiste cherche encore ses marques.
Dans la suite du premier acte, pour une pièce de boulevard, on ressent l’absence de « valeurs sûres ». L’arrivée d’Annie Sinigalia et de Maurice Risch confirme qu’il n’y aura pas de vedettes.
Il manque une Jacqueline Maillan, Maria Pacôme ou Marthe Mercadier, un Jean Le Poulain, Michel Roux ou Robert Manuel. Jean Marsan aurait bien été avisé de se limiter à son rôle d’auteur, et de confier le rôle d’Hugues à une grande pointure.
L’entrée en scène d’Anne et Arthur, après la sortie de Louis, fait baisser l’intérêt. Louis revient, mais il faut attendre la 17e minute pour voir revenir Zoé.
Muriel Baptiste et Annie Sinigalia ont raconté dans la presse l’énorme pression qu’elles subissaient. La pièce était enregistrée, et il ne fallait absolument pas se rater en direct.
Si Muriel ne fait pas de faute majeure (comme un trou de mémoire), elle ne possède pas la maîtrise qu’elle a maintes fois prouvé. Sa prochaine expérience de théâtre, deux ans plus tard, « Les quatre vérités » avec Marthe Mercadier, la confinera dans un rôle modeste.
Zoé devrait être un personnage exubérant qui attire à elle toute l’attention. Ici, Muriel ne se détache pas des autres comédiens. Sa voix aurait pu être un obstacle, souvent dans les films, elle est sussurée, toutefois, elle parvient à dire son texte sans (vu l’époque) le recours à un micro ou quelque aide technique. Mais la partie est loin d’être gagnée.
Risch est habitué aux comédies populaires, même s’il n’a jamais été au premier rang. Il possède une verve et une assurance indéniables. Annie Sinigalia a un jeu parfait, mais discret. Muriel, qui a toujours été plus à l’aise dans le drame que dans le comique, se sert de quelques mimiques que l’on a rarement vu, essentiellement on pense à son court rôle dans « Les chevaliers du ciel ». C’est surtout dans le regard qu’elle trouve des atouts.
Rôle de composition total : Zoé est à des lieux de la personnalité de Muriel, qui pour Annunciata, Geneviève Lagrange ou Marguerite de Bourgogne, n’avait pas besoin de se « forcer » à jouer.
Maurice Risch dans ce premier acte commence à lui voler ses scènes, à s’imposer. Il est de toute évidence plus à l’aise.
Francis Joffo lui a énormément de texte à dire. Au lieu que ce soit Zoé qui parle, c’est lui décrit le personnage.
« Zoé », à la différence de « Allo Juliette », ne fait pas rire.
Entrée en scène de Jean Marsan et Evelyne Buyle. Cette dernière a le rôle le plus facile, et va avec son personnage de gourde, s’imposer. Elle est en décalage par rapport à tous les autres.
Muriel doit maintenant s’imposer face à Jean Marsan. On note que dans le texte, c’est Louis/Francis Joffo qui décrit ce que va faire Zoé pour le groupe, il parle de ses idées nouvelles pour réorganiser la boutique.
Heureusement, Jean Marsan (après tout, c’est sa pièce et il n’a aucun intérêt à la plomber) va laisser ses partenaires s’épanouir. Ce n’est pas le cas de Risch, dès qu’il parle, il concentre l’attention sur lui et les autres n’existent plus. Il a un registre vocal bien plus étendu. On pourra regretter qu’Arthur n’ait pas été interprété par un comédien plus nuancé, comme Jacques Villeret.
A ce stade du premier acte, Muriel Baptiste cherche encore ses marques.
Invité- Invité
ZOE - 3
ZOE – 3
On peut noter qu’Evelyne Buyle provoque l’hilarité des spectateurs à chacune de ses répliques. Face à Jean Marsan, c’est Maurice Risch qui s’impose. Muriel ne possède pas son aisance habituelle. Dans les confrontations Evelyne/Muriel, c’est celle qui joue la gourde qui remporte la victoire.
Notons que la mise en scène prévoit que les autres comédiens se déplacent, avec force gestes, tandis que Muriel reste confinée sur le canapé. Sa voix et ses attitudes finissent par avoir moins de portée et d’efficacité.
Risch et Buyle finissent par capturer l’attention du spectateur au détriment des autres.
Arrive Geneviève Fontanel qui va bousculer cet équilibre. C’est elle qui prend l’ascendant sur tout le monde, par sa maîtrise des planches supérieure aux autres. Geneviève Fontanel devient le centre d’attraction et satellise ses partenaires.
Muriel semble mal à l’aise et renonce à s’imposer, alors qu’elle est le premier rôle. Il faut dire aussi qu’elle a moins de scènes, qui se centrent sur Geneviève Fontanel et Francis Joffo.
Lorsque devant Madeleine/Geneviève Fontanel, tout le monde capitule et que le mensonge s’installe (Zoé étant supposée non plus être la maîtresse de Louis mais d’Arthur), Muriel est encore plus en retrait.
La pièce s’enlise ensuite dans l’ennui. On remarque Maurice Risch ne reprend son pouvoir que lorsque Geneviève Fontanel quitte la scène.
Avant la fin du premier acte, Muriel a quelques scènes seule avec Francis Joffo, mais l’actrice (sans doute en raison du rôle) ne capte plus l’attention.
DEUXIEME ACTE
La scène s’ouvre sur un duo Muriel Baptiste-Annie Sinigalia. Muriel reprend du poil de la bête, mais l’écriture du personnage de Zoé, censée ne jamais mentir, n’est plus incisive comme au premier acte. Zoé a été obligée de mentir et de dire qu’elle était la maîtresse d’Arthur pour ne pas indisposer Madeleine sans laquelle Hugues ne financerait plus la boutique.
Geneviève Fontanel de retour, Annie Sinigalia et Muriel Baptiste repassent au deuxième plan. Le trio de comédiennes tient la scène un long moment. La pièce a mal vieilli. Ce qui faisait rire en 1971 tombe souvent à côté. C’est infiniment dommage, puisque « Gigi » avec Muriel n’a pas été filmé.
On peut noter qu’Evelyne Buyle provoque l’hilarité des spectateurs à chacune de ses répliques. Face à Jean Marsan, c’est Maurice Risch qui s’impose. Muriel ne possède pas son aisance habituelle. Dans les confrontations Evelyne/Muriel, c’est celle qui joue la gourde qui remporte la victoire.
Notons que la mise en scène prévoit que les autres comédiens se déplacent, avec force gestes, tandis que Muriel reste confinée sur le canapé. Sa voix et ses attitudes finissent par avoir moins de portée et d’efficacité.
Risch et Buyle finissent par capturer l’attention du spectateur au détriment des autres.
Arrive Geneviève Fontanel qui va bousculer cet équilibre. C’est elle qui prend l’ascendant sur tout le monde, par sa maîtrise des planches supérieure aux autres. Geneviève Fontanel devient le centre d’attraction et satellise ses partenaires.
Muriel semble mal à l’aise et renonce à s’imposer, alors qu’elle est le premier rôle. Il faut dire aussi qu’elle a moins de scènes, qui se centrent sur Geneviève Fontanel et Francis Joffo.
Lorsque devant Madeleine/Geneviève Fontanel, tout le monde capitule et que le mensonge s’installe (Zoé étant supposée non plus être la maîtresse de Louis mais d’Arthur), Muriel est encore plus en retrait.
La pièce s’enlise ensuite dans l’ennui. On remarque Maurice Risch ne reprend son pouvoir que lorsque Geneviève Fontanel quitte la scène.
Avant la fin du premier acte, Muriel a quelques scènes seule avec Francis Joffo, mais l’actrice (sans doute en raison du rôle) ne capte plus l’attention.
DEUXIEME ACTE
La scène s’ouvre sur un duo Muriel Baptiste-Annie Sinigalia. Muriel reprend du poil de la bête, mais l’écriture du personnage de Zoé, censée ne jamais mentir, n’est plus incisive comme au premier acte. Zoé a été obligée de mentir et de dire qu’elle était la maîtresse d’Arthur pour ne pas indisposer Madeleine sans laquelle Hugues ne financerait plus la boutique.
Geneviève Fontanel de retour, Annie Sinigalia et Muriel Baptiste repassent au deuxième plan. Le trio de comédiennes tient la scène un long moment. La pièce a mal vieilli. Ce qui faisait rire en 1971 tombe souvent à côté. C’est infiniment dommage, puisque « Gigi » avec Muriel n’a pas été filmé.
Invité- Invité
ZOE - 4
ZOE – 4
Anne tente de faire croire à Madeleine qu’elle est la maîtresse d’Hugues. C’est la première fois dans la pièce qu’Annie Sinigalia dispose de monologues. Du coup, ThérèseAnne, Zoé et Anne sont supposées être les maîtresses d’Hugues, qui fut jadis l’amant de Madeleine.
Arthur, assommé par Zoé parce qu’il a voulu profiter de la situation la veille, arrive, et Zoé lui donne un baiser passionné. Heureux Maurice Risch !
Mais Zoé a également foulé le poignet de Louis. Peu après, Muriel reprend les rennes de la pièce car le personnage de Zoé lui offre cette possibilité. Elle est semble-t-il plus à l’aise. En pyjama et pieds nus, Muriel ne manque pas de charme, et en s’éloignant de ses partenaires, elle fait exister sa Zoé.
Evelyne Buyle dispose d’un rôle en or car chacune de ses répliques provoque l’hilarité du public. En groupe avec les autres comédiens, Geneviève Fontanel a moins d’autonomie que précédemment.
Muriel en tout cas a cette-fois pris la dimension de son rôle de vedette.
C’est le moment où ThérèseAnne révèle qu’Hugues est son parrain et non son amant. C’est le temps des révélations : Madeleine révèle qu’elle fut la maîtresse d’Hugues. Zoé dit alors à Madeleine que Louis l’a courtisée. Une succession de vérités sont dites, provocant la confusion dans le groupe. Cette-fois, chacun des comédiens a son bon mot prévu dans le texte de la pièce.
Maurice Risch se retrouve seul sur scène.
Fin du deuxième acte.
Anne tente de faire croire à Madeleine qu’elle est la maîtresse d’Hugues. C’est la première fois dans la pièce qu’Annie Sinigalia dispose de monologues. Du coup, ThérèseAnne, Zoé et Anne sont supposées être les maîtresses d’Hugues, qui fut jadis l’amant de Madeleine.
Arthur, assommé par Zoé parce qu’il a voulu profiter de la situation la veille, arrive, et Zoé lui donne un baiser passionné. Heureux Maurice Risch !
Mais Zoé a également foulé le poignet de Louis. Peu après, Muriel reprend les rennes de la pièce car le personnage de Zoé lui offre cette possibilité. Elle est semble-t-il plus à l’aise. En pyjama et pieds nus, Muriel ne manque pas de charme, et en s’éloignant de ses partenaires, elle fait exister sa Zoé.
Evelyne Buyle dispose d’un rôle en or car chacune de ses répliques provoque l’hilarité du public. En groupe avec les autres comédiens, Geneviève Fontanel a moins d’autonomie que précédemment.
Muriel en tout cas a cette-fois pris la dimension de son rôle de vedette.
C’est le moment où ThérèseAnne révèle qu’Hugues est son parrain et non son amant. C’est le temps des révélations : Madeleine révèle qu’elle fut la maîtresse d’Hugues. Zoé dit alors à Madeleine que Louis l’a courtisée. Une succession de vérités sont dites, provocant la confusion dans le groupe. Cette-fois, chacun des comédiens a son bon mot prévu dans le texte de la pièce.
Maurice Risch se retrouve seul sur scène.
Fin du deuxième acte.
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Re: Muriel Baptiste
ZOE – 5 et Fin
Maurice Risch et Francis Joffo sont les seuls présents lorsque le rideau se lève sur le troisième et dernier acte.
Geneviève Fontanel les rejoint. Les personnages sont fâchés. Chacun fait ses bagages. Retour d’Anne/Annie Sinigalia qui a oublié quelque chose.
Nous avons une longue scène sans Muriel. Il y a beaucoup moins de dialogues dans un premier temps, puis c’est l’explosion de rancœur entre les protagonistes.
Lorsque Muriel revient, elle se tient à l’écart des autres. Zoé ne veut plus entendre parler d’Hugues et propose de rester avec Arthur pour squatter l’appartement.
Mais le groupe décide qu’il ne part plus, c’est Madeleine qui l’annonce. Les autres se réconcilient au détriment de Zoé jugée comme la responsable de tout le chaos. Elle apprend que sa présence n’est plus désirée. Une minute dramatique vite oubliée par la confusion comique de la pièce.
Retour d’Evelyne Buyle et Jean Marsan. Hugues a l’œil au beurre noir. Il veut déposséder le groupe. Il pique une grande colère et veut « régler le problème Zoé ». Les autres lui assurent qu’elle s’en va. Mais comme Hugues veut qu’elle reste, les protagonistes changent leur fusil d’épaule.
Tout le monde se réconcilie et Thérèseanne invite le groupe au restaurant. Zoé sort de scène en allant chercher Bernard, son… crocodile.
Le rideau tombe. Lorsque les comédiens reviennent, Geneviève Fontanel et Jean Marsan présentent décorateurs et comédiens. Après Annie Sinigalia et Maurice Risch, c’est au tour de Muriel de saluer en étant présentée par Jean Marsan. Puis Geneviève Fontanel, Francis Joffo, Evelyne Buyle. C’est Geneviève Fontanel qui présente enfin Jean Marsan.
Maurice Risch et Francis Joffo sont les seuls présents lorsque le rideau se lève sur le troisième et dernier acte.
Geneviève Fontanel les rejoint. Les personnages sont fâchés. Chacun fait ses bagages. Retour d’Anne/Annie Sinigalia qui a oublié quelque chose.
Nous avons une longue scène sans Muriel. Il y a beaucoup moins de dialogues dans un premier temps, puis c’est l’explosion de rancœur entre les protagonistes.
Lorsque Muriel revient, elle se tient à l’écart des autres. Zoé ne veut plus entendre parler d’Hugues et propose de rester avec Arthur pour squatter l’appartement.
Mais le groupe décide qu’il ne part plus, c’est Madeleine qui l’annonce. Les autres se réconcilient au détriment de Zoé jugée comme la responsable de tout le chaos. Elle apprend que sa présence n’est plus désirée. Une minute dramatique vite oubliée par la confusion comique de la pièce.
Retour d’Evelyne Buyle et Jean Marsan. Hugues a l’œil au beurre noir. Il veut déposséder le groupe. Il pique une grande colère et veut « régler le problème Zoé ». Les autres lui assurent qu’elle s’en va. Mais comme Hugues veut qu’elle reste, les protagonistes changent leur fusil d’épaule.
Tout le monde se réconcilie et Thérèseanne invite le groupe au restaurant. Zoé sort de scène en allant chercher Bernard, son… crocodile.
Le rideau tombe. Lorsque les comédiens reviennent, Geneviève Fontanel et Jean Marsan présentent décorateurs et comédiens. Après Annie Sinigalia et Maurice Risch, c’est au tour de Muriel de saluer en étant présentée par Jean Marsan. Puis Geneviève Fontanel, Francis Joffo, Evelyne Buyle. C’est Geneviève Fontanel qui présente enfin Jean Marsan.
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Re: Muriel Baptiste
TEMOIGNAGES
Episode « UN GRAND PEINTRE »
Réalisation Raymond Barrat, scénario Luc-Yves Margueritte. (Tournage : fin décembre 1972)
Aux débuts de la 3e chaîne, en 1973, très peu de personnes la captaient. Voici l’épisode d’une anthologie comportant des épisodes de 30 minutes.
Pour l’occasion, Muriel Baptiste retrouve trois partenaires de la série « Les dernières volontés de Richard Lagrange » : Marcel Imhoff, ici en commissaire, qui incarnait M. Nodier, le père d’Olga-Georges Picot/Claudine Nodier, Fabienne Eger, la fourbe infirmière Françoise, et Patrick Lapp, qui était dans « Richard Lagrange » son ex fiancé.
On vient de déterrer un cadavre, identifié comme étant celui d’un grand peintre, Gilles Rieu. Aussi le commissaire (Marcel Imhoff) convoque celui qui a continué à exposer à vendre des tableaux de Rieu, un marchand d’art nommé Roger Bernfeld (François Maistre), amateur aussi de jeunes et beaux garçons comme l’était Gilles.
Le commissaire lui demande donc des comptes. Roger Bernfeld connaissait le peintre depuis quatre ans. Il y a un an, il a disparu. Gilles a rencontré, une fille, Mathilda Hamon (Muriel Baptiste).
Bernfeld vient de rencontrer Mathilda, qui lui a dit ne pas avoir vu Rieu depuis très longtemps.
« Commissaire, c’est elle qu’il faut interroger », dit Bernfeld ».
Mathilda Hamon est entendue. Muriel répond donc aux questions tout en restant statique comme les autres comédiens. Il n’y a ici que des dialogues. Mathilda parle de sa rencontre avec Gilles.
Ce sont des plans fixes. Chaque comédien dit son texte.
Mais derrière le sourire de Gilles, dit Mathilda, il n’y avait rien, aucune générosité.
Christian Bernier, qui connaissait Mathilda, est interrogé à son tour. Selon lui, Gilles Rieu était un être malfaisant, orgueilleux. Bernier fait une brève allusion (feutrée pour l’époque) à l’homosexualité de Bernfeld.
Nouveau témoin : Adéla Saint Gil, 23 ans (Fabienne Eger), aussi peste que dans « Richard Lagrange ». Personnage vulgaire, gâté, fille de commissaire de police. Elle n’a pas vu Gilles depuis un an. Elle faisait partie de la bande à Roger Bernfeld. Après un dîner, il a fait signer un contrat à Gilles.
Le marchand est à nouveau interrogé. Acculé, Il fait une révélation stupéfiante. Gilles ne peignait rien du tout, le grand peintre, c’était… Mathilda ! Gilles continuait d’écrire à Bernfeld depuis le Canada. Il accuse Mathilda de meurtre.
Le commissaire l’interroge donc à nouveau. Il lui dit qu’elle est le grand peintre, qu’elle envoie ses tableaux du Canada. Elle a profité de l’amitié que portait Bernfeld à Gilles pour lui faire signer ses toiles. Le défunt utilisait le talent de la jeune femme. Les tableaux vendus, ils partageaient les bénéfices.
Gilles s’était mis à détester Mathilda. Mais Gilles a été atteint d’un cancer, découvert à un stade très avancé. Il s’est alors suicidé d’une balle dans le cœur. Mathilda a enterré Gilles. Elle a imité l’écriture du mort pour écrire à Bernfeld.
Mathilda remet au commissaire la lettre écrite par le suicidé avant sa mort, prouvant son innocence. Bernfeld lui estime qu’il faut continuer à exposer les nouveaux tableaux de Mathilda.
Sans doute, le film le plus insolite de la carrière de Muriel.
Episode « UN GRAND PEINTRE »
Réalisation Raymond Barrat, scénario Luc-Yves Margueritte. (Tournage : fin décembre 1972)
Aux débuts de la 3e chaîne, en 1973, très peu de personnes la captaient. Voici l’épisode d’une anthologie comportant des épisodes de 30 minutes.
Pour l’occasion, Muriel Baptiste retrouve trois partenaires de la série « Les dernières volontés de Richard Lagrange » : Marcel Imhoff, ici en commissaire, qui incarnait M. Nodier, le père d’Olga-Georges Picot/Claudine Nodier, Fabienne Eger, la fourbe infirmière Françoise, et Patrick Lapp, qui était dans « Richard Lagrange » son ex fiancé.
On vient de déterrer un cadavre, identifié comme étant celui d’un grand peintre, Gilles Rieu. Aussi le commissaire (Marcel Imhoff) convoque celui qui a continué à exposer à vendre des tableaux de Rieu, un marchand d’art nommé Roger Bernfeld (François Maistre), amateur aussi de jeunes et beaux garçons comme l’était Gilles.
Le commissaire lui demande donc des comptes. Roger Bernfeld connaissait le peintre depuis quatre ans. Il y a un an, il a disparu. Gilles a rencontré, une fille, Mathilda Hamon (Muriel Baptiste).
Bernfeld vient de rencontrer Mathilda, qui lui a dit ne pas avoir vu Rieu depuis très longtemps.
« Commissaire, c’est elle qu’il faut interroger », dit Bernfeld ».
Mathilda Hamon est entendue. Muriel répond donc aux questions tout en restant statique comme les autres comédiens. Il n’y a ici que des dialogues. Mathilda parle de sa rencontre avec Gilles.
Ce sont des plans fixes. Chaque comédien dit son texte.
Mais derrière le sourire de Gilles, dit Mathilda, il n’y avait rien, aucune générosité.
Christian Bernier, qui connaissait Mathilda, est interrogé à son tour. Selon lui, Gilles Rieu était un être malfaisant, orgueilleux. Bernier fait une brève allusion (feutrée pour l’époque) à l’homosexualité de Bernfeld.
Nouveau témoin : Adéla Saint Gil, 23 ans (Fabienne Eger), aussi peste que dans « Richard Lagrange ». Personnage vulgaire, gâté, fille de commissaire de police. Elle n’a pas vu Gilles depuis un an. Elle faisait partie de la bande à Roger Bernfeld. Après un dîner, il a fait signer un contrat à Gilles.
Le marchand est à nouveau interrogé. Acculé, Il fait une révélation stupéfiante. Gilles ne peignait rien du tout, le grand peintre, c’était… Mathilda ! Gilles continuait d’écrire à Bernfeld depuis le Canada. Il accuse Mathilda de meurtre.
Le commissaire l’interroge donc à nouveau. Il lui dit qu’elle est le grand peintre, qu’elle envoie ses tableaux du Canada. Elle a profité de l’amitié que portait Bernfeld à Gilles pour lui faire signer ses toiles. Le défunt utilisait le talent de la jeune femme. Les tableaux vendus, ils partageaient les bénéfices.
Gilles s’était mis à détester Mathilda. Mais Gilles a été atteint d’un cancer, découvert à un stade très avancé. Il s’est alors suicidé d’une balle dans le cœur. Mathilda a enterré Gilles. Elle a imité l’écriture du mort pour écrire à Bernfeld.
Mathilda remet au commissaire la lettre écrite par le suicidé avant sa mort, prouvant son innocence. Bernfeld lui estime qu’il faut continuer à exposer les nouveaux tableaux de Mathilda.
Sans doute, le film le plus insolite de la carrière de Muriel.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
MURIEL AU NATUREL
Voici une émission de Michèle Arnaud, « Tilt Magazine », de novembre 1966. Elle est réalisée par Pierre Desfonds et Jean-Pierre Spiero.
Michel Drucker, pour ce deuxième numéro de Tilt Magazine, annonce : « C’est une jeune comédienne, qui s’appelle Muriel Baptiste, qui va pour vous ce soir tourner les pages de ce magazine. Nous allons sans plus tarder la rejoindre ».
Muriel présente Adamo.
« Bonsoir, Bonsoir Salvatore, je suis très heureuse de te connaître ».
Adamo lui retourne le compliment. « Nous te remercions d’être là ce soir, et de nous présenter une nouvelle chanson que je trouve très très belle ».
Le chanteur lui répond : « Tu es très gentille, et vis-à-vis d’une certaine presse, je vais prendre des risques, je vais la chanter pour toi ce soir ».
Muriel rit.
Toutefois, nous verrons dans les répétitions (que le public n’a pas vu) que Muriel n’est pas toujours souriante !
Muriel dialogue alors avec Sylvie Vartan. « Sylvie, pourquoi le besoin de chanter ton fils et le bonheur de sa naissance ? »
Après la chanson, Muriel court pour attraper une sorte de toupie géante du décor, et présente Michel Polnareff.
Après sa chanson, Muriel parle comme si elle était dans une bande dessinée, des bulles reproduisent ce qu’elle dit.
Pour Juliette Gréco, Muriel passe le relais (une voix hors caméra l’interroge). C’est ensuite Brassens, Johnny, Macias, Françoise Hardy et Jacques Brel. Muriel revient enfin dans un flipper qu’utilise Michel Drucker. Puis c’est Drucker qui depuis un flipper répond à Muriel.
Michel Drucker
Muriel présente Adamo.
Muriel interroge Sylvie Vartan
Ici, tout se passe bien, mais le meilleur sera lors des répétitions où elle se trompe, fait la tête.
A suivre...
Voici une émission de Michèle Arnaud, « Tilt Magazine », de novembre 1966. Elle est réalisée par Pierre Desfonds et Jean-Pierre Spiero.
Michel Drucker, pour ce deuxième numéro de Tilt Magazine, annonce : « C’est une jeune comédienne, qui s’appelle Muriel Baptiste, qui va pour vous ce soir tourner les pages de ce magazine. Nous allons sans plus tarder la rejoindre ».
Muriel présente Adamo.
« Bonsoir, Bonsoir Salvatore, je suis très heureuse de te connaître ».
Adamo lui retourne le compliment. « Nous te remercions d’être là ce soir, et de nous présenter une nouvelle chanson que je trouve très très belle ».
Le chanteur lui répond : « Tu es très gentille, et vis-à-vis d’une certaine presse, je vais prendre des risques, je vais la chanter pour toi ce soir ».
Muriel rit.
Toutefois, nous verrons dans les répétitions (que le public n’a pas vu) que Muriel n’est pas toujours souriante !
Muriel dialogue alors avec Sylvie Vartan. « Sylvie, pourquoi le besoin de chanter ton fils et le bonheur de sa naissance ? »
Après la chanson, Muriel court pour attraper une sorte de toupie géante du décor, et présente Michel Polnareff.
Après sa chanson, Muriel parle comme si elle était dans une bande dessinée, des bulles reproduisent ce qu’elle dit.
Pour Juliette Gréco, Muriel passe le relais (une voix hors caméra l’interroge). C’est ensuite Brassens, Johnny, Macias, Françoise Hardy et Jacques Brel. Muriel revient enfin dans un flipper qu’utilise Michel Drucker. Puis c’est Drucker qui depuis un flipper répond à Muriel.
Michel Drucker
Muriel présente Adamo.
Muriel interroge Sylvie Vartan
Ici, tout se passe bien, mais le meilleur sera lors des répétitions où elle se trompe, fait la tête.
A suivre...
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
MURIEL AU NATUREL – TILT MAGAZINE 2
Muriel interroge Michèle Arnaud et présente sa chanson « démons et merveilles ».
Puis elle présente de jeunes chanteurs. Aucun n’est parvenu jusqu’à nous.
Ouvrard vient chanter « Je ne suis pas bien portant ».
Puis Muriel revient. Nous avons une longue interview de Charles Aznavour par une voix off.
Les Rolling Stones, Les Compagnons de la chanson, Hugues Aufray, Claude François se succèdent mais c’est Drucker qui les présente.
L’émission se termine. Voici maintenant les séquences inédites.
REPETITIONS ET TOURNAGE
Le public de 1966 n'a jamais vu ces "rushes"
Répétitions de la séquence Adamo : Muriel est surprise par la caméra et ne sait quelle contenance adopter. Nous découvrons là que le dialogue avec Adamo n’était pas improvisé mais répété.
« Attention ! Souris Muriel ! dit une voix hors écran ». Puis l’interview d’Adamo recommence.
L’interview impossible de Polnareff, qui va s’impatienter. Muriel et une voyante interrogent Polnareff, le son est mauvais, c’est une répétition.
« J’en peux plus, j’en peux plus, j’en peux plus » clame Polnareff, Muriel a un regard perdu et lointain.
Une voix dit « la maquilleuse dehors », Polnareff rouspète. Elle est en train de lui maquiller le visage.
« Et moi, et moi, et moi » clame Muriel, qui n’a pas été maquillée.
Muriel interroge le caméraman (ou le réalisateur) « Bon il me fait signe quand je regarde de là ? »
Première tentative d’interview : nous avons vu cette séquence dans l’émission de France 2 « Un jour un destin Michel Polnareff ».
La première prise est bonne. La séquence terminée, Muriel et Polnareff rient : « Ca va ou ça va pas » demande le chanteur.
« Parlez plus fort » lance une voix.
Deuxième prise. Cette fois, Polnareff change son texte, ce qui désarçonne Muriel.
Muriel interrompt la voyante lorsqu’elle dit au chanteur qu’il a un thème « cancer ascendant poisson ». « Comme moi » dit elle.
Polnareff s'énerve et les producteurs renoncent à cette interview.
Ensuite, Muriel est au milieu de danseurs et parle à l’animateur Hubert (célèbre à la radio à l’époque)
- Tu connais très bien Michel toi ? dit Muriel
- Ah oui, popaul, tu veux que je te le présente ?
Hubert s’approche de Michel Polnareff : « Monsieur Nareff, je tiens à te présenter Muriel Baptiste qui est une jolie chose ravissante et qui a très envie de te connaître ».
- Ca va ? demande Polnareff
- N’est elle pas belle ? dit Hubert.
- Noonnn, crie Muriel avec une grimace.
- C’est un cancer ascendant poisson » dit Hubert.
- J’ai appris ça tout à l’heure, répond le chanteur.
Hubert plaisante ensuite et dit que c’est la communion de la petite Muriel, « Un genou en terre s’il te plait » (les deux hommes s’inclinent).
Muriel interroge Michèle Arnaud et présente sa chanson « démons et merveilles ».
Puis elle présente de jeunes chanteurs. Aucun n’est parvenu jusqu’à nous.
Ouvrard vient chanter « Je ne suis pas bien portant ».
Puis Muriel revient. Nous avons une longue interview de Charles Aznavour par une voix off.
Les Rolling Stones, Les Compagnons de la chanson, Hugues Aufray, Claude François se succèdent mais c’est Drucker qui les présente.
L’émission se termine. Voici maintenant les séquences inédites.
REPETITIONS ET TOURNAGE
Le public de 1966 n'a jamais vu ces "rushes"
Répétitions de la séquence Adamo : Muriel est surprise par la caméra et ne sait quelle contenance adopter. Nous découvrons là que le dialogue avec Adamo n’était pas improvisé mais répété.
« Attention ! Souris Muriel ! dit une voix hors écran ». Puis l’interview d’Adamo recommence.
L’interview impossible de Polnareff, qui va s’impatienter. Muriel et une voyante interrogent Polnareff, le son est mauvais, c’est une répétition.
« J’en peux plus, j’en peux plus, j’en peux plus » clame Polnareff, Muriel a un regard perdu et lointain.
Une voix dit « la maquilleuse dehors », Polnareff rouspète. Elle est en train de lui maquiller le visage.
« Et moi, et moi, et moi » clame Muriel, qui n’a pas été maquillée.
Muriel interroge le caméraman (ou le réalisateur) « Bon il me fait signe quand je regarde de là ? »
Première tentative d’interview : nous avons vu cette séquence dans l’émission de France 2 « Un jour un destin Michel Polnareff ».
La première prise est bonne. La séquence terminée, Muriel et Polnareff rient : « Ca va ou ça va pas » demande le chanteur.
« Parlez plus fort » lance une voix.
Deuxième prise. Cette fois, Polnareff change son texte, ce qui désarçonne Muriel.
Muriel interrompt la voyante lorsqu’elle dit au chanteur qu’il a un thème « cancer ascendant poisson ». « Comme moi » dit elle.
Polnareff s'énerve et les producteurs renoncent à cette interview.
Ensuite, Muriel est au milieu de danseurs et parle à l’animateur Hubert (célèbre à la radio à l’époque)
- Tu connais très bien Michel toi ? dit Muriel
- Ah oui, popaul, tu veux que je te le présente ?
Hubert s’approche de Michel Polnareff : « Monsieur Nareff, je tiens à te présenter Muriel Baptiste qui est une jolie chose ravissante et qui a très envie de te connaître ».
- Ca va ? demande Polnareff
- N’est elle pas belle ? dit Hubert.
- Noonnn, crie Muriel avec une grimace.
- C’est un cancer ascendant poisson » dit Hubert.
- J’ai appris ça tout à l’heure, répond le chanteur.
Hubert plaisante ensuite et dit que c’est la communion de la petite Muriel, « Un genou en terre s’il te plait » (les deux hommes s’inclinent).
Invité- Invité
UN CURE DE CHOC
MERCREDI 24 JUILLET 1974 : MURIEL DIT ADIEU AUX TELESPECTATEURS
Il s’agit d’un tournage de l’automne 1973. L’avant-dernier rôle de Muriel. En janvier 1974, elle tourne « L’affaire Bernardi de Sigoyer » qui est rapidement diffusé (mercredi 6 mars 1974).
Au cœur de l’été, la série comique « Un curé de choc », avec le troisième épisode, « Le marié s’envole », nous propose le dernier rôle inédit de Muriel.
En juillet 1974, Muriel est déjà malade, ce que l’on a pu constater dans « Bernardi de Sigoyer ». Le grand public ne le sait pas. Muriel va bientôt prendre trente kilos, faire une retraite dans un cloître pour supplier le ciel de la sauver.
Ici, elle s’appelle Sonia. Elle est la maîtresse de Gilbert (Claude Rollet). Elle vient dans une superbe décapotable le relancer sur le parvis de l’église. Il a laissé un gravier entrer dans sa chaussure et l’enlève. Sonia le rejoint, le tente, et il prend le volant (Tant mieux, car Muriel n’a jamais eu son permis de conduire !). Et il file avec la belle. Qui le blâmerait ?
C’est aussitôt le scandale à l’église de Chatillon-Coligny. Gilbert s’est sauvé. Sa fiancée, Mireille (Isabelle Castelli) s’évanouit.
La mère est terrifiée : « désormais, plus personne ne voudra de ma fille ». « Moi j’en veux bien si elle accepte » dit le témoin, Léopold (Marc Lamolle).
L’abbé Daniel (Jean Sagols) ne l’entend pas de cette oreille. Il veut récupérer son paroissien.
Sortie de son évanouissement, la future mariée trouve le témoin à son goût.
Le père de la mariée avait prévu 300 couverts et tout payé d’avance. Tout le monde décide d’aller au lunch, mariage ou non.
L’abbé Daniel se rend à l’hôtel où vivait Sonia, mais apprend qu’elle est partie ce matin. La tenancière de l’hôtel (Danièle Duvivier) se souvient que Sonia a fait dans le pays un stage comme démonstratrice en parfumerie.
Elle a quitté son travail avant-hier. Mais l’employeur lui dit qu’elle est une habituée du restaurant « Chez Bébert ». Avec sa moto, notre « Don Camillo » rejoint l’endroit où se trouve la voiture de Sonia.
Le curé espionne. Il voit le couple dans le restaurant à travers une vitre. Il dégonfle un pneu de la voiture.
Entrant dans l’auberge, il repère un nourrisson avec ses parents et échafaude un plan.
Il dit à « Bébert » que la voiture a un pneu crevé à l’avant. Bébert donne l’information à Sonia.
Gilbert se propose d’aller changer la roue.
Le curé de choc demande aux parents de lui prêter le bébé. Il se présente devant Sonia qui le nargue.
- Je pense Monsieur le curé que vous êtes venu nous faire la morale ? dit Sonia.
Muriel Baptiste n’a jamais été aussi belle, on regrette simplement l’image en noir et blanc.
A suivre…
Il s’agit d’un tournage de l’automne 1973. L’avant-dernier rôle de Muriel. En janvier 1974, elle tourne « L’affaire Bernardi de Sigoyer » qui est rapidement diffusé (mercredi 6 mars 1974).
Au cœur de l’été, la série comique « Un curé de choc », avec le troisième épisode, « Le marié s’envole », nous propose le dernier rôle inédit de Muriel.
En juillet 1974, Muriel est déjà malade, ce que l’on a pu constater dans « Bernardi de Sigoyer ». Le grand public ne le sait pas. Muriel va bientôt prendre trente kilos, faire une retraite dans un cloître pour supplier le ciel de la sauver.
Ici, elle s’appelle Sonia. Elle est la maîtresse de Gilbert (Claude Rollet). Elle vient dans une superbe décapotable le relancer sur le parvis de l’église. Il a laissé un gravier entrer dans sa chaussure et l’enlève. Sonia le rejoint, le tente, et il prend le volant (Tant mieux, car Muriel n’a jamais eu son permis de conduire !). Et il file avec la belle. Qui le blâmerait ?
C’est aussitôt le scandale à l’église de Chatillon-Coligny. Gilbert s’est sauvé. Sa fiancée, Mireille (Isabelle Castelli) s’évanouit.
La mère est terrifiée : « désormais, plus personne ne voudra de ma fille ». « Moi j’en veux bien si elle accepte » dit le témoin, Léopold (Marc Lamolle).
L’abbé Daniel (Jean Sagols) ne l’entend pas de cette oreille. Il veut récupérer son paroissien.
Sortie de son évanouissement, la future mariée trouve le témoin à son goût.
Le père de la mariée avait prévu 300 couverts et tout payé d’avance. Tout le monde décide d’aller au lunch, mariage ou non.
L’abbé Daniel se rend à l’hôtel où vivait Sonia, mais apprend qu’elle est partie ce matin. La tenancière de l’hôtel (Danièle Duvivier) se souvient que Sonia a fait dans le pays un stage comme démonstratrice en parfumerie.
Elle a quitté son travail avant-hier. Mais l’employeur lui dit qu’elle est une habituée du restaurant « Chez Bébert ». Avec sa moto, notre « Don Camillo » rejoint l’endroit où se trouve la voiture de Sonia.
Le curé espionne. Il voit le couple dans le restaurant à travers une vitre. Il dégonfle un pneu de la voiture.
Entrant dans l’auberge, il repère un nourrisson avec ses parents et échafaude un plan.
Il dit à « Bébert » que la voiture a un pneu crevé à l’avant. Bébert donne l’information à Sonia.
Gilbert se propose d’aller changer la roue.
Le curé de choc demande aux parents de lui prêter le bébé. Il se présente devant Sonia qui le nargue.
- Je pense Monsieur le curé que vous êtes venu nous faire la morale ? dit Sonia.
Muriel Baptiste n’a jamais été aussi belle, on regrette simplement l’image en noir et blanc.
A suivre…
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
UN CURE DE CHOC : LE MARIE S’ENVOLE – 2
L’abbé Daniel fait croire à Sonia que Gilbert a un enfant, la jeune femme perd son sourire. Il lui plante l’enfant dans les bras puis va voir Gilbert en train de réparer la voiture. Il lui faire croire que Sonia a un enfant et qu’elle le lui a caché. Voilà un curé que le mensonge n’étouffe pas.
Du coup, Gilbert ne veut plus de Sonia et souhaite effacer le scandale. Le curé le prend comme passager à bord de sa moto. Notons que le scénariste n’a pas montré ce que devenait le bébé !
Nouveau scandale, cette fois c’est la mariée qui s’est envolée. Mireille est partie avec Léopold, le garçon d’honneur. Le père qui l’annonce est comme fou.
L’abbé Daniel s’adresse alors à la statue de Saint Antoine de Padoue pour venir à son secours !
Finalement, l’abbé célèbre deux mariages, à sa gauche Léopold et Mireille, à sa droite Gilbert et Sonia.
L’honneur est sauf !
Muriel aurait pu partir sur un plus beau rôle. Chaque comédien devrait songer en acceptant un personnage que cela pourrait être le dernier.
L’abbé Daniel fait croire à Sonia que Gilbert a un enfant, la jeune femme perd son sourire. Il lui plante l’enfant dans les bras puis va voir Gilbert en train de réparer la voiture. Il lui faire croire que Sonia a un enfant et qu’elle le lui a caché. Voilà un curé que le mensonge n’étouffe pas.
Du coup, Gilbert ne veut plus de Sonia et souhaite effacer le scandale. Le curé le prend comme passager à bord de sa moto. Notons que le scénariste n’a pas montré ce que devenait le bébé !
Nouveau scandale, cette fois c’est la mariée qui s’est envolée. Mireille est partie avec Léopold, le garçon d’honneur. Le père qui l’annonce est comme fou.
L’abbé Daniel s’adresse alors à la statue de Saint Antoine de Padoue pour venir à son secours !
Finalement, l’abbé célèbre deux mariages, à sa gauche Léopold et Mireille, à sa droite Gilbert et Sonia.
L’honneur est sauf !
Muriel aurait pu partir sur un plus beau rôle. Chaque comédien devrait songer en acceptant un personnage que cela pourrait être le dernier.
Invité- Invité
LANCELOT DU LAC - 1
Lancelot du lac – 1
En 1970, Muriel Baptiste est au fond du trou, au chômage, à cause de ses comportements fantasques sur plusieurs tournages. Fait plus grave encore, le public l’oublie et passe à autre chose. Beaucoup de noms vont ainsi disparaître des affiches de théâtre et des génériques des films.
Son seul engagement sera de remplacer Marion Game, partie tourner « Les bidasses en folie » avec Les Charlots, dans la pièce « Tchao » avec Pierre Brasseur, au Théâtre Saint Georges à Paris.
Et puis, c’est la lumière au bout du tunnel : Claude Santelli se rappelle à son bon souvenir, et lui propose de jouer Hélène, la fille du roi pêcheur, dans « Lancelot du lac », dont le tournage aura lieu en Bretagne.
Malheureusement, malgré la musique superbe de Georges Delerue, et une distribution correcte, Marie-France Barrault en tête, Santelli propose une adaptation académique des chevaliers de la table ronde. Il filme l’œuvre sans avoir les moyens de ses objectifs, et le tout sombre dans le ridicule. C’est surtout long, très long, trop long, et l’on se doute que les téléspectateurs qui ont dû subir ce pensum un soir de 25 décembre 1970 ont vite changé de chaîne. Il n’y a d’ailleurs jamais eu de rediffusion.
Parmi les acteurs connus, il y a Jacques Weber et Renée Faure, mais citons aussi, dans l’un des premiers rôles, le roi Arthur, Tony Taffin, qui sera l’année suivante le père de Muriel en étant Richard Lagrange.
Gérard Falconetti incarne un Lancelot tourmenté, il est le petit fils de Renée Falconetti qui incarna Jeanne d’Arc. C’est son premier rôle. Il fera une carrière en dents de scie et mourra prématurément en 1984 victime de ses excès.
Le film est tellement long (2h22) que l’INA aujourd’hui, pour vous le graver, a besoin de deux DVD.
L’histoire commence par le château en feu du roi Ba (Jean Chevrier) et son suicide. Il se jette d’une falaise devant le désastre. Son fils est confié à une fée qui l’emmène sous les eaux. On dirait un star wars tourné par Jean Luc Godard : c’est verbeux, ennuyeux à mourir, et les effets spéciaux feraient rire un gamin de dix ans. Comme le téléspectateur est jugé trop bête pour comprendre, une voix of explique toute l’histoire.
Viviane une fée (Anne Saint-Mor) est la fée qui entraîne sous le lac Lancelot. Viviane a emprisonné le célèbre Merlin (joué ici par Claude Santelli), le réalisateur. Dix huit ans passent…
Nous découvrons Lancelot, mais pour voir Muriel, il va falloir s’armer de patience et surtout lutter contre le sommeil…
A suivre.
Ci-dessus Gérard Falconetti dans le rôle de Lancelot.
En 1970, Muriel Baptiste est au fond du trou, au chômage, à cause de ses comportements fantasques sur plusieurs tournages. Fait plus grave encore, le public l’oublie et passe à autre chose. Beaucoup de noms vont ainsi disparaître des affiches de théâtre et des génériques des films.
Son seul engagement sera de remplacer Marion Game, partie tourner « Les bidasses en folie » avec Les Charlots, dans la pièce « Tchao » avec Pierre Brasseur, au Théâtre Saint Georges à Paris.
Et puis, c’est la lumière au bout du tunnel : Claude Santelli se rappelle à son bon souvenir, et lui propose de jouer Hélène, la fille du roi pêcheur, dans « Lancelot du lac », dont le tournage aura lieu en Bretagne.
Malheureusement, malgré la musique superbe de Georges Delerue, et une distribution correcte, Marie-France Barrault en tête, Santelli propose une adaptation académique des chevaliers de la table ronde. Il filme l’œuvre sans avoir les moyens de ses objectifs, et le tout sombre dans le ridicule. C’est surtout long, très long, trop long, et l’on se doute que les téléspectateurs qui ont dû subir ce pensum un soir de 25 décembre 1970 ont vite changé de chaîne. Il n’y a d’ailleurs jamais eu de rediffusion.
Parmi les acteurs connus, il y a Jacques Weber et Renée Faure, mais citons aussi, dans l’un des premiers rôles, le roi Arthur, Tony Taffin, qui sera l’année suivante le père de Muriel en étant Richard Lagrange.
Gérard Falconetti incarne un Lancelot tourmenté, il est le petit fils de Renée Falconetti qui incarna Jeanne d’Arc. C’est son premier rôle. Il fera une carrière en dents de scie et mourra prématurément en 1984 victime de ses excès.
Le film est tellement long (2h22) que l’INA aujourd’hui, pour vous le graver, a besoin de deux DVD.
L’histoire commence par le château en feu du roi Ba (Jean Chevrier) et son suicide. Il se jette d’une falaise devant le désastre. Son fils est confié à une fée qui l’emmène sous les eaux. On dirait un star wars tourné par Jean Luc Godard : c’est verbeux, ennuyeux à mourir, et les effets spéciaux feraient rire un gamin de dix ans. Comme le téléspectateur est jugé trop bête pour comprendre, une voix of explique toute l’histoire.
Viviane une fée (Anne Saint-Mor) est la fée qui entraîne sous le lac Lancelot. Viviane a emprisonné le célèbre Merlin (joué ici par Claude Santelli), le réalisateur. Dix huit ans passent…
Nous découvrons Lancelot, mais pour voir Muriel, il va falloir s’armer de patience et surtout lutter contre le sommeil…
A suivre.
Ci-dessus Gérard Falconetti dans le rôle de Lancelot.
Invité- Invité
LANCELOT DU LAC - 2
Lancelot du lac – 2
Le téléfilm devient très vite interminable et lassant. Lancelot rencontre le fantôme de Merlin l’enchanteur (Claude Santelli). Lancelot part voir le monde et quitte la fée. Saraiade (Marianik Revillon) - prononcez Sarède – doit le protéger. Nous découvrons la cour du roi Artus (Tony Taffin, qui sera le « père » de Muriel dans « Les dernières volontés de Richard Lagrange »). Sa femme la reine Guenièvre (Marie Christine Barrault) plait à Lancelot qui en tombe amoureux. Lancelot devient écuyer d’Artus.
Une heure dix passent, et ce ne sont que bavardages, livres d’images, tournois, chevaliers.
Après une heure trente sept de métrage, voici ce qui apparaît : une merveille que vous connaissez et qui est l’objet de ce blog. Entre temps, Lancelot aura trouvé sur sa route des ennemis, des sorcières, mais chaque fois Saraide le sauve. Qui cependant voudrait être sauvé de Muriel Baptiste, pardon de Hélène, princesse, fille du roi pêcheur. Dès qu’il la voit, Lancelot tombe amoureux fou (et oublie sa reine Guenièvre) : on ne le blâmera pas.
Le téléspectateur a eu raison de tromper l’ennui, car les images qui arrivent vont être parmi les plus belles que Muriel ait jamais tournées.
Lancelot est subjugué. Moi aussi !
Tony Taffin
Première apparition de Muriel, 27 ans, après une longue absence comme comédienne
Regardez la tête que fait Lancelot!
Muriel en princesse, après une absence de trois ans!
Le téléfilm devient très vite interminable et lassant. Lancelot rencontre le fantôme de Merlin l’enchanteur (Claude Santelli). Lancelot part voir le monde et quitte la fée. Saraiade (Marianik Revillon) - prononcez Sarède – doit le protéger. Nous découvrons la cour du roi Artus (Tony Taffin, qui sera le « père » de Muriel dans « Les dernières volontés de Richard Lagrange »). Sa femme la reine Guenièvre (Marie Christine Barrault) plait à Lancelot qui en tombe amoureux. Lancelot devient écuyer d’Artus.
Une heure dix passent, et ce ne sont que bavardages, livres d’images, tournois, chevaliers.
Après une heure trente sept de métrage, voici ce qui apparaît : une merveille que vous connaissez et qui est l’objet de ce blog. Entre temps, Lancelot aura trouvé sur sa route des ennemis, des sorcières, mais chaque fois Saraide le sauve. Qui cependant voudrait être sauvé de Muriel Baptiste, pardon de Hélène, princesse, fille du roi pêcheur. Dès qu’il la voit, Lancelot tombe amoureux fou (et oublie sa reine Guenièvre) : on ne le blâmera pas.
Le téléspectateur a eu raison de tromper l’ennui, car les images qui arrivent vont être parmi les plus belles que Muriel ait jamais tournées.
Lancelot est subjugué. Moi aussi !
Tony Taffin
Première apparition de Muriel, 27 ans, après une longue absence comme comédienne
Regardez la tête que fait Lancelot!
Muriel en princesse, après une absence de trois ans!
Invité- Invité
LANCELOT DU LAC - 3
LANCELOT DU LAC - 3
Dans la scène suivante, on voit mieux Muriel.
Saraide avait mis en garde Lancelot contre une sorcière boîteuse qui le damnerait et ne pourrait pas répéter "Barbare" plusieurs fois de suite. Mais la servante (Christine Chicoine) dissimule son infirmité en lui disant qu'elle a les pieds égaux, et drogue le chevalier en le faisant boire.
La servante/sorcière, face à Lancelot qui a tout du parfait crétin, montre dans une fenêtre ce qu'il y a dans les pensées du jeune homme, nous voyons apparaître la reine Guenièvre (Marie-Christine Barrault).
Puis, Lancelot est comme hypnotisé, et la servante lui dit que Guenièvre l'attend. Il va enfin être son amant. Lui qui a résisté à la tentatrice (Régine Motte) un peu avant dans le téléfilm va tomber dans le piège.
Lancelot parti dans la chambre, la sorcière tente de dire "Barbare" mais bégaie et n'y parvient pas.
Lorsque Lancelot se réveille, après une nuit épuisante, nous découvrons qu'il n'a pas fait l'amour avec Guenièvre mais avec Hélène, la fille du roi Pelès.
- Qui êtes vous ?
- Vous le demandez ?
(A la différence de l'actrice Régine Motte, nous ne verrons pas la nudité de Muriel qui se cache dans les draps).
- Qui êtes vous ?
- Celle que vous avez tenue dans vos bras.
- Vous mentez !
- Je m'appelle Hélène, je suis la fille du roi Pelès, et je n'ai jamais menti.
Lancelot brandit une épée.
- Je vous tuerai.
- Pourquoi vous a-t-il menti ? Mon coeur est à son image. C'est à vous de dire s'il y était. S'il y a mensonge, Seigneur, il n'est pas de moi.
- Tromperie, mensonge hurle Lancelot.
- C'est vous, c'est vous qui m'offensez Seigneur, car je vois bien qu'étant avec moi, vous pensiez à une autre. S'il y a crime à aimer d'amour deux créatures de Dieu, c'est encore pire des les aimer l'une à travers l'autre.
Dans cette scène, on remarque que Falconetti est un débutant, et Muriel une comédienne confirmée. Elle attire toute l'attention sur elle. Santelli a fait teindre en blond notre chère comédienne qui était châtain clair.
A suivre...
Dans la scène suivante, on voit mieux Muriel.
Saraide avait mis en garde Lancelot contre une sorcière boîteuse qui le damnerait et ne pourrait pas répéter "Barbare" plusieurs fois de suite. Mais la servante (Christine Chicoine) dissimule son infirmité en lui disant qu'elle a les pieds égaux, et drogue le chevalier en le faisant boire.
La servante/sorcière, face à Lancelot qui a tout du parfait crétin, montre dans une fenêtre ce qu'il y a dans les pensées du jeune homme, nous voyons apparaître la reine Guenièvre (Marie-Christine Barrault).
Puis, Lancelot est comme hypnotisé, et la servante lui dit que Guenièvre l'attend. Il va enfin être son amant. Lui qui a résisté à la tentatrice (Régine Motte) un peu avant dans le téléfilm va tomber dans le piège.
Lancelot parti dans la chambre, la sorcière tente de dire "Barbare" mais bégaie et n'y parvient pas.
Lorsque Lancelot se réveille, après une nuit épuisante, nous découvrons qu'il n'a pas fait l'amour avec Guenièvre mais avec Hélène, la fille du roi Pelès.
- Qui êtes vous ?
- Vous le demandez ?
(A la différence de l'actrice Régine Motte, nous ne verrons pas la nudité de Muriel qui se cache dans les draps).
- Qui êtes vous ?
- Celle que vous avez tenue dans vos bras.
- Vous mentez !
- Je m'appelle Hélène, je suis la fille du roi Pelès, et je n'ai jamais menti.
Lancelot brandit une épée.
- Je vous tuerai.
- Pourquoi vous a-t-il menti ? Mon coeur est à son image. C'est à vous de dire s'il y était. S'il y a mensonge, Seigneur, il n'est pas de moi.
- Tromperie, mensonge hurle Lancelot.
- C'est vous, c'est vous qui m'offensez Seigneur, car je vois bien qu'étant avec moi, vous pensiez à une autre. S'il y a crime à aimer d'amour deux créatures de Dieu, c'est encore pire des les aimer l'une à travers l'autre.
Dans cette scène, on remarque que Falconetti est un débutant, et Muriel une comédienne confirmée. Elle attire toute l'attention sur elle. Santelli a fait teindre en blond notre chère comédienne qui était châtain clair.
A suivre...
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Re: Muriel Baptiste
LANCELOT DU LAC – 4
La scène de la dispute continue, Hélène/Muriel repart de plus belle :
- Vous m’offensiez cette nuit en parlant d’amour pour une autre, et à cette heure, vous allez faire des comparaisons.
Hélène éclate en sanglots et se tourne, ne regardant plus Lancelot.
Désespéré, le chevalier appelle Saraide à son aide.
Il a dr Joit à une remarque cynique de la princesse , qui prend une mine boudeuse:
- Saraide, une autre encore, je suis bien malheureuse !
Lancelot s’approche avec son épée.
- Dites moi, je ne vous ferai aucun mal. Le démon nous a abusé l’un et l’autre, dites moi. Est-ce que le coq a chanté ?
Muriel fait à son partenaire un de ses sourires inimitables.
- Comment le saurais-je sire ? Je dormais.
- Vous dormiez ?
- Comme vous Sire, et contre vous. Ah ,le monde aurait pu crouler, vous me teniez si embrassée
Lancelot s’emporte :
- Qu’avez-vous fait ?
- La même chose que vous Sire, c'est-à-dire douces choses et volontiers les referai toutes les nuits de ma vie.
Lancelot se calme et croise les doigts.
- Pardonnez moi. Je vous pardonne, je vous le demande.
- Je vous ai toujours obéi Sire.
- Alors oubliez nous.
- Je vous obéirai Sire sauf en ceci. Je ne veux pas oublier. Je n’oublierai pas. Le ciel ne le voudra pas j’en suis sûre.
Alors qu’il allait partir, Lancelot revient et passe une bague au doigt d’Hélène.
Ainsi s’achève la brève mais sublime scène de Muriel dans le soporifique « Lancelot du lac ». Nous allons la revoir brièvement deux fois, l’une de loin, arrivant à la cour du roi Artus, l’autre lorsqu’elle rêve de Lancelot et que Guenièvre l’entend parler dans son sommeil.
A suivre…
La scène de la dispute continue, Hélène/Muriel repart de plus belle :
- Vous m’offensiez cette nuit en parlant d’amour pour une autre, et à cette heure, vous allez faire des comparaisons.
Hélène éclate en sanglots et se tourne, ne regardant plus Lancelot.
Désespéré, le chevalier appelle Saraide à son aide.
Il a dr Joit à une remarque cynique de la princesse , qui prend une mine boudeuse:
- Saraide, une autre encore, je suis bien malheureuse !
Lancelot s’approche avec son épée.
- Dites moi, je ne vous ferai aucun mal. Le démon nous a abusé l’un et l’autre, dites moi. Est-ce que le coq a chanté ?
Muriel fait à son partenaire un de ses sourires inimitables.
- Comment le saurais-je sire ? Je dormais.
- Vous dormiez ?
- Comme vous Sire, et contre vous. Ah ,le monde aurait pu crouler, vous me teniez si embrassée
Lancelot s’emporte :
- Qu’avez-vous fait ?
- La même chose que vous Sire, c'est-à-dire douces choses et volontiers les referai toutes les nuits de ma vie.
Lancelot se calme et croise les doigts.
- Pardonnez moi. Je vous pardonne, je vous le demande.
- Je vous ai toujours obéi Sire.
- Alors oubliez nous.
- Je vous obéirai Sire sauf en ceci. Je ne veux pas oublier. Je n’oublierai pas. Le ciel ne le voudra pas j’en suis sûre.
Alors qu’il allait partir, Lancelot revient et passe une bague au doigt d’Hélène.
Ainsi s’achève la brève mais sublime scène de Muriel dans le soporifique « Lancelot du lac ». Nous allons la revoir brièvement deux fois, l’une de loin, arrivant à la cour du roi Artus, l’autre lorsqu’elle rêve de Lancelot et que Guenièvre l’entend parler dans son sommeil.
A suivre…
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LA JEUNE YVETTE BAPTISTE - 1
La jeune Yvette Baptiste – 1
La jeune Yvette Baptiste avait fait sa rentrée à l’école le samedi 2 septembre 1950. C’était une année charnière pour elle puisqu’elle passait de la junior school à l’infant school. Sa tante Philomène l’avait conduite jusqu’au portail avant de s’évanouir dans la brume.
Philomène, 30 ans, avait fêté le mardi 11 juillet, à Stoke on Trent, les sept ans de la petite fille. Yvette n’avait pas revu ses parents depuis si longtemps qu’elle oubliait leurs visages, même si sa mère l’avait rencontrée un an plutôt. Ils étaient en France, ce qui était très loin pour elle. Sa tante lui avait dit que ses parents allaient divorcer, mais Yvette ne comprenait pas ce que cela signifiait. Elle avait revue brièvement sa mère avec Monsieur Gémine un avant. Elle ne comprenait pas qui était cet homme que sa mère appelait Francis. Tante Philomène disait que sa sœur Renée allait se remarier.
La sœur ainée de sa mère était née en 1920 et s’appelait Philomène Meunier. Elle ne s’était jamais mariée. Elle vivait seule à Stoke on Trent, mais recevait parfois ses parents, Yvonne et André. Les grands-parents d’Yvette lui semblaient des vieillards. Pourtant, Yvonne avait soixante-deux ans, et son André soixante neuf.
Yvette s’ennuyait avec tous ces personnes grandes et âgées. Elle n’aimait pas trop l’école mais au moins y trouvait elle des copines. Ruby, Beryl, Angela et Glenda. Ses camarades apprenaient le français. Yvette les aidait à faire leurs devoirs, car le français était sa langue natale. Elle ne le parlait qu’avec Philomène. Cette dernière lui disait qu’elle avait de la chance d’avoir été admise à l’école de Sainte Mary et Sainte Anne, mais ce n’était pas l’avis d’Yvette. Elle n’arrivait pas à passer pour une britannique, son anglais étant médiocre avec un accent à couper au couteau qui trahissait ses origines.
L’automne arrivait avant l’heure à Abbots Bromley. Il y faisait souvent froid. Si elle perdait de vue ses parents, elle se rappelait de ses premières années à Lyon. L’été durait plus longtemps. Enfin, il lui semblait.
Ce jeudi 7 septembre, Yvette regardait le feuillage dans la cour de Sainte Mary. Elle se collait contre le grillage dans la cour de récréation. Le vent souleva de terre des feuilles mortes. Yvette portait, comme l’exigeait le règlement, une jupe bleu marine, une chemise blanche, une paire de chaussettes hautes, et elle mettrait bientôt sa veste. L’hiver ne tarderait pas à arriver, elle le savait. Aujourd’hui, elle avait mis son gilet carmin, qui suffisait à la protéger du froid.
Remerciements à Mme Gemine épouse de Francis Gémine, et les familles Lavaud, Fabien et Meunier.
La jeune Yvette Baptiste avait fait sa rentrée à l’école le samedi 2 septembre 1950. C’était une année charnière pour elle puisqu’elle passait de la junior school à l’infant school. Sa tante Philomène l’avait conduite jusqu’au portail avant de s’évanouir dans la brume.
Philomène, 30 ans, avait fêté le mardi 11 juillet, à Stoke on Trent, les sept ans de la petite fille. Yvette n’avait pas revu ses parents depuis si longtemps qu’elle oubliait leurs visages, même si sa mère l’avait rencontrée un an plutôt. Ils étaient en France, ce qui était très loin pour elle. Sa tante lui avait dit que ses parents allaient divorcer, mais Yvette ne comprenait pas ce que cela signifiait. Elle avait revue brièvement sa mère avec Monsieur Gémine un avant. Elle ne comprenait pas qui était cet homme que sa mère appelait Francis. Tante Philomène disait que sa sœur Renée allait se remarier.
La sœur ainée de sa mère était née en 1920 et s’appelait Philomène Meunier. Elle ne s’était jamais mariée. Elle vivait seule à Stoke on Trent, mais recevait parfois ses parents, Yvonne et André. Les grands-parents d’Yvette lui semblaient des vieillards. Pourtant, Yvonne avait soixante-deux ans, et son André soixante neuf.
Yvette s’ennuyait avec tous ces personnes grandes et âgées. Elle n’aimait pas trop l’école mais au moins y trouvait elle des copines. Ruby, Beryl, Angela et Glenda. Ses camarades apprenaient le français. Yvette les aidait à faire leurs devoirs, car le français était sa langue natale. Elle ne le parlait qu’avec Philomène. Cette dernière lui disait qu’elle avait de la chance d’avoir été admise à l’école de Sainte Mary et Sainte Anne, mais ce n’était pas l’avis d’Yvette. Elle n’arrivait pas à passer pour une britannique, son anglais étant médiocre avec un accent à couper au couteau qui trahissait ses origines.
L’automne arrivait avant l’heure à Abbots Bromley. Il y faisait souvent froid. Si elle perdait de vue ses parents, elle se rappelait de ses premières années à Lyon. L’été durait plus longtemps. Enfin, il lui semblait.
Ce jeudi 7 septembre, Yvette regardait le feuillage dans la cour de Sainte Mary. Elle se collait contre le grillage dans la cour de récréation. Le vent souleva de terre des feuilles mortes. Yvette portait, comme l’exigeait le règlement, une jupe bleu marine, une chemise blanche, une paire de chaussettes hautes, et elle mettrait bientôt sa veste. L’hiver ne tarderait pas à arriver, elle le savait. Aujourd’hui, elle avait mis son gilet carmin, qui suffisait à la protéger du froid.
Remerciements à Mme Gemine épouse de Francis Gémine, et les familles Lavaud, Fabien et Meunier.
Dernière édition par Patricks le Dim 22 Sep 2013 - 22:54, édité 1 fois
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LANCELOT DU LAC - 5 ET FIN
LANCELOT DU LAC – 5 ET FIN
Nous ne revoyons ensuite Muriel que lorsqu’elle arrive à la cour du roi Artus. Ce dernier a compris que sa femme Guenièvre aime un autre homme et est furieux. Il n’a pas fait un bon accueil à Hélène, et ses sujets lui disent qui elle est.
- Soyez remerciés du fond de mon cœur glacé. Qui est cette dame ?
- C’est la princesse Hélène, répond le Sénéchal Keu (Jean-Pierre Bernard), la fille du roi Pelès, qui a fait vingt lieues dans la neige tant elle désirait connaître votre cour.
- Que la fille du roi Pelès soit la bienvenue (le roi écarte les bras) et pardonne ma discourtoisie.
On revoit ensuite une dernière fois Muriel, elle dort et rêve, et prononce « Lancelot, Lancelot ».
La reine Guenièvre (Marie-Christine Barrault) n’apprécie pas du tout. Lancelot a essayé de l'écarter de la chambre d'Hélène , mais trop tard, elle a tout vu, tout entendu. Elle ne pardonnera pas, Lancelot a tout perdu.
« Alors s’enfuit Lancelot du lac et nul n’entendit plus parler de lui pendant dix ans ».
Dix ans plus tard, quand un chevalier d’Artus le retrouve, Lancelot ressemble à un homme des cavernes. Triste fin.
Nous ne revoyons ensuite Muriel que lorsqu’elle arrive à la cour du roi Artus. Ce dernier a compris que sa femme Guenièvre aime un autre homme et est furieux. Il n’a pas fait un bon accueil à Hélène, et ses sujets lui disent qui elle est.
- Soyez remerciés du fond de mon cœur glacé. Qui est cette dame ?
- C’est la princesse Hélène, répond le Sénéchal Keu (Jean-Pierre Bernard), la fille du roi Pelès, qui a fait vingt lieues dans la neige tant elle désirait connaître votre cour.
- Que la fille du roi Pelès soit la bienvenue (le roi écarte les bras) et pardonne ma discourtoisie.
On revoit ensuite une dernière fois Muriel, elle dort et rêve, et prononce « Lancelot, Lancelot ».
La reine Guenièvre (Marie-Christine Barrault) n’apprécie pas du tout. Lancelot a essayé de l'écarter de la chambre d'Hélène , mais trop tard, elle a tout vu, tout entendu. Elle ne pardonnera pas, Lancelot a tout perdu.
« Alors s’enfuit Lancelot du lac et nul n’entendit plus parler de lui pendant dix ans ».
Dix ans plus tard, quand un chevalier d’Artus le retrouve, Lancelot ressemble à un homme des cavernes. Triste fin.
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LA JEUNE YVETTE BAPTISTE - 2
LA JEUNE YVETTE BAPTISTE – 2
Vendredi 8 septembre 1950
La petite française passe la visite médicale. Le docteur Andrew, une femme d’une cinquantaine d’années, la mesure, la pèse, et après quelques examens lui dit que tout va bien. Yvette voudrait bien lui dire qu’elle fait des cauchemars et a des angoisses nocturnes, mais déjà le médecin appelle l’élève suivante. Yvette n’a pas osé parler de ses rêves à Tante Philomène. Le ciel est gris au-dessus de Sainte Mary, et la petite fille voyant les nuages s’amonceler devine qu’il va pleuvoir.
Elle ne s’est pas trompée. La cour de récréation est balayée bientôt par des torrents d’eau. Personne ne pourra sortir aujourd’hui. Sœur Jessica fait une remarque dans la classe à la jeune française qui est toute songeuse, pensant qu’il pleut toujours dans ce pays là qui n’est pas le sien et qu’elle n’a pas choisi. Elle rêve de retrouver la France.
Yvette ne comprend pas toujours tout ce que dit Sœur Jessica qui parle trop rapidement cette langue dans laquelle tout le monde s’exprime ici. Lorsqu’elle pense, Yvette comprend qu’elle pense en français, que ses réflexions de petite fille de sept ans se portent toujours au-delà de la Manche et dans la langue de là bas, sa langue maternelle.
Beryl voudrait jouer avec elle avant que la lumière du dortoir soit éteinte, mais Yvette n’en a pas envie. Comme elle n’a pas envie de dormir, car elle sait qu’elle va retrouver ses angoisses nocturnes.
Vendredi 8 septembre 1950
La petite française passe la visite médicale. Le docteur Andrew, une femme d’une cinquantaine d’années, la mesure, la pèse, et après quelques examens lui dit que tout va bien. Yvette voudrait bien lui dire qu’elle fait des cauchemars et a des angoisses nocturnes, mais déjà le médecin appelle l’élève suivante. Yvette n’a pas osé parler de ses rêves à Tante Philomène. Le ciel est gris au-dessus de Sainte Mary, et la petite fille voyant les nuages s’amonceler devine qu’il va pleuvoir.
Elle ne s’est pas trompée. La cour de récréation est balayée bientôt par des torrents d’eau. Personne ne pourra sortir aujourd’hui. Sœur Jessica fait une remarque dans la classe à la jeune française qui est toute songeuse, pensant qu’il pleut toujours dans ce pays là qui n’est pas le sien et qu’elle n’a pas choisi. Elle rêve de retrouver la France.
Yvette ne comprend pas toujours tout ce que dit Sœur Jessica qui parle trop rapidement cette langue dans laquelle tout le monde s’exprime ici. Lorsqu’elle pense, Yvette comprend qu’elle pense en français, que ses réflexions de petite fille de sept ans se portent toujours au-delà de la Manche et dans la langue de là bas, sa langue maternelle.
Beryl voudrait jouer avec elle avant que la lumière du dortoir soit éteinte, mais Yvette n’en a pas envie. Comme elle n’a pas envie de dormir, car elle sait qu’elle va retrouver ses angoisses nocturnes.
Dernière édition par Patricks le Dim 22 Sep 2013 - 22:53, édité 1 fois
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LES SULTANS - 1
LES SULTANS – 1
« Les Sultans » est le deuxième au film au cinéma de Muriel. Il est à l’origine de la carrière de Muriel puisque tourné en 1966, il a failli l’être lorsque le roman dont il est l’adaptation n’était pas encore publié. Le producteur italien Mancori cherchait partout Muriel qu’il avait vue en photo dans un magazine. Il l’a retrouve chez Catherine Harlé où elle pose pour des photos de mode. Mais le projet tombe à l’eau et Muriel aurait pu retourner à ses photos de mode.
En 1964, Muriel débute avec la pièce « Gigi » de Colette, car le projet lui a donné envie de devenir actrice. En 1966, l’adaptation du roman est portée à l’écran par Jean Delannoy.
Malgré ses airs innocents, « Les sultans » a un fort parfum d’inceste. La relation qu’entretient le père Laurent Messager (Louis Jourdan) avec sa fille Kim (Muriel Baptiste) est assez malsaine. Kim est la complice des turpitudes extra-conjugales de son père auquel elle donne des alibis auprès de sa mère, Odette (Renée Faure). Kim est au courant de la liaison de son père avec la photographe Lisa Bartoli (Gina Lollobrigida). Elle va, dans une scène, se faire passer pour la maîtresse de son père pour rendre jaloux son soupirant, Léo (Daniel Gélin). Dès la première séquence du film, Laurent a une attitude ambigü avec sa fille. Il arrive en Rolls Royce chez lui, et sa fille est en train de téléphoner.
« Les Sultans » est le deuxième au film au cinéma de Muriel. Il est à l’origine de la carrière de Muriel puisque tourné en 1966, il a failli l’être lorsque le roman dont il est l’adaptation n’était pas encore publié. Le producteur italien Mancori cherchait partout Muriel qu’il avait vue en photo dans un magazine. Il l’a retrouve chez Catherine Harlé où elle pose pour des photos de mode. Mais le projet tombe à l’eau et Muriel aurait pu retourner à ses photos de mode.
En 1964, Muriel débute avec la pièce « Gigi » de Colette, car le projet lui a donné envie de devenir actrice. En 1966, l’adaptation du roman est portée à l’écran par Jean Delannoy.
Malgré ses airs innocents, « Les sultans » a un fort parfum d’inceste. La relation qu’entretient le père Laurent Messager (Louis Jourdan) avec sa fille Kim (Muriel Baptiste) est assez malsaine. Kim est la complice des turpitudes extra-conjugales de son père auquel elle donne des alibis auprès de sa mère, Odette (Renée Faure). Kim est au courant de la liaison de son père avec la photographe Lisa Bartoli (Gina Lollobrigida). Elle va, dans une scène, se faire passer pour la maîtresse de son père pour rendre jaloux son soupirant, Léo (Daniel Gélin). Dès la première séquence du film, Laurent a une attitude ambigü avec sa fille. Il arrive en Rolls Royce chez lui, et sa fille est en train de téléphoner.
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