Muriel Baptiste
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Re: Muriel Baptiste
France Dimanche en 1972 était déjà un torchon, profitant de la diffusion des "Dernières volontés de Richard Lagrange", il publia une page datant de 1964 : tentative de suicide aux barbituriques de Muriel Baptiste sur le tournage du film "Déclic et des claques", car la comédienne croyait que Mike Marshall, fils de Michel Morgan et son partenaire, l'aimait. C'est tiré par les cheveux, mais moi qui défend le fait que Muriel ne s'est pas suicidée de la même manière en 1995....
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Bah! Certainement, mais j'ai une faiblesse pour ce journal car (et ce n'est pas une blague) s'il n'avait pas existé, je n'existerais pas moi-même. Je ne sais pas maintenant, mais en 1964, il y avait des annonces matrinoniales...Dearesttara a écrit:France Dimanche, aujourd'hui, n'est pas réputé pour être un journal de grande qualité. C'est même carrément une m... en matière de magazine.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Muriel Baptiste
Bon, alors, tout n'est pas mauvais dans ce journal !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Muriel Baptiste
INA FR réédite l'avant dernier rôle de Muriel Baptiste : "L'affaire Bernardi de Sigoyer" (1974). Il ne reste plus désormais que dix films ou téléfilms non réédités sur ses 21 rôles conservés (Les pièces de théâtre "Gigi" et "Tchao" n'ont pas été filmées, sa carrière se résumant à 23 rôles de 1964 à 1974).
Surprise : deux ans après "Les Rois maudits", Muriel est déjà transformée (et sans doute déjà malade). Elle a énormément changé..
Le 14 janvier 1982, le comédien Jean Marc Cozic la rencontre dissimulée derrière des lunettes fumées, ayant pris environ 30 kilos.
Je deviens sceptique envers le témoin qui dit l'avoir rencontrée en novembre 1978 aussi belle que dans "Les rois maudits".
Surprise : deux ans après "Les Rois maudits", Muriel est déjà transformée (et sans doute déjà malade). Elle a énormément changé..
Le 14 janvier 1982, le comédien Jean Marc Cozic la rencontre dissimulée derrière des lunettes fumées, ayant pris environ 30 kilos.
Je deviens sceptique envers le témoin qui dit l'avoir rencontrée en novembre 1978 aussi belle que dans "Les rois maudits".
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Son teint est plus pâle, ses yeux plus fatigués. Mais je la trouve toujours aussi belle. Sa santé avait commencé à se dégrader sûrement mais ça s'est peut-être accéléré à partir de 1978. On a tout le temps de prendre 30 kilos en 4 ans !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Muriel Baptiste
Exact! En 2 ans, de 1995 à 1997, j'ai pris 20 kilos, et j'ai mis 10 ans ensuite pour en perdre 15...Dearesttara a écrit:Son teint est plus pâle, ses yeux plus fatigués. Mais je la trouve toujours aussi belle. Sa santé avait commencé à se dégrader sûrement mais ça s'est peut-être accéléré à partir de 1978. On a tout le temps de prendre 30 kilos en 4 ans !
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Muriel Baptiste
J ai parcouru ton Blog (d ailleurs Pourquoi ne pas faire un site ? Il est maintenant tres facile d en faire un Esthetiquement c est plus jolie..et les possibilités plus riche) j ai trouvé en ton attachement à cette comédienne et tes textes tres émouvant..ton attachement réel à sa destinée est tres émouvant c est cette relation outretombe entre vous plus que sa carrière si je doit l avouer....qui me pousse à te lire sur ton blog...je vous souhaite de continuer cette route ensemble encore longtemps
Jason.K- Chevalier
- Age : 52
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Muriel Baptiste
Jason.K a écrit:J ai parcouru ton Blog (d ailleurs Pourquoi ne pas faire un site ? Il est maintenant tres facile d en faire un Esthetiquement c est plus jolie..et les possibilités plus riche) j ai trouvé en ton attachement à cette comédienne et tes textes tres émouvant..ton attachement réel à sa destinée est tres émouvant c est cette relation outretombe entre vous plus que sa carrière si je doit l avouer....qui me pousse à te lire sur ton blog...je vous souhaite de continuer cette route ensemble encore longtemps
Pleinement d'accord. Cette comédienne mérite un site à part entière.
Re: Muriel Baptiste
Téléfilm : La double vie de Mademoiselle de La Faille, de Michel Subiéla, (1971 - mais diffusé seulement le 9 février 1974) ♣♣♣♣
Ce téléfilm devait faire partie de la série avortée "Les classiques de l'étrange", et il intégra "Le tribunal de l'impossible". C'est une anthologie fantastique (1967-1974) qui disparut avec l'ORTF. C'est aussi l'épisode préféré de Michel Subiela.
Une jeune femme, Clémence de la Faille (Muriel Baptiste) aime passionnément un homme qu'elle connait depuis l'enfance, Georges de Garan (Joel Bion). Mais il doit partir à la guerre et on le croit mort. Clémence accepte d'épouser un vieux monsieur, Saint Alban (Pierre Le Rumeur) sur les pressions de son père . Les Saint Alban ont une fille, Elisabeth (Pascal Berger), mais dans sa vingt sixième année, Clémence se laisse mourir.
Dix ans ont passé et Georges revient, cachant soigneusement sa femme. La gouvernante de Saint Alban, Louise (Mirès Vincent, décédée en 2006, célèbre professeur de théâtre) emmène la petite Elisabeth voir les oiseaux de Georges, il possède des cages immenses, et à travers elle, l'enfant voit fugitivement... sa mère.
Si Saint Alban pense d'abord à une hallucination, il est vite pris de soupçons et se met à guetter la demeure de Georges de Garan. Un jour, dans un carosse, il voit une main de femme émerger. Il la saisit, c'est sa femme, Clémence. Il alerte un lieutenant de police (Jean Vinci).
Bien évidemment, la mort de Clémence ayant été constatée dix ans plus tôt, Saint Alban est pris pour un fou, et un jaloux. Néanmoins, il persuade le lieutenant d'enquêter chez Saint Alban tout en questionnant sa fille et la pauvre gouvernante Louise de parler. Il veut connaître le passé de Clémence et surtout savoir les circonstances de son enterrement, car il n'a pas assisté à toutes les opérations visant à mettre Clémence dans le caveau familial.
Le télespectateur assiste alors à des flash back montrant comment Saint Alban s'y est pris pour insister et obtenir la main de Clémence. Nous revoyons aussi sa mort.
Pendant ce temps, le lieutenant de police exige de voir la femme de Georges de Garan et stupéfait se retrouve face à Clémence de la Faille. En ces temps reculés, Georges De Garan a intérêt à avoir une bonne explication rationnelle à donner car on brûle les soricers et sorcières au royaume de France !
De Garan monte les papiers d'identité de sa femme : une canadienne nommée Jeanne Le Coz, qui se trouve être le sosie de Clémence. "Mon mari ne s'y trompe pas" dit Jeanne. La jeune femme persuade le lieutenant que ce n'est qu'une ressemblance, au grand soulagement de Georges.
Pris de doutes au retour du lieutenant, Saint Alban espionne la demeure et rencontre de visu Jeanne Le Coz, les regards se croisent, il sait que c'est impossible, mais qu'il s'agit de Clémence.
Furieux, Sant Alban soudoie le sacristain (Régis Outain) et son aide (Marcel Champel) pour qu'ils descellent le cercueil certi dans le mur de la crypte. Il torture moralement Louise qui avoue que jeune, Clémence s'est un jour évanouie, et Georges lui a donné un baiser qui a semblé la "ressusciter". De plus, il apprend que son rival a approché la morte avant la mise en bière.
La dernière image montre l'ouverture du cercueil de Clémence : il est vide.
Le téléfilm ne le dit pas, mais on suppose que Jeanne/Clémence et Georges de Garan, pendant ce temps, n'ont pas demandé leur reste et ont fui.
Du fantastique à la française, tourné à Vitré et Champeaux, en Ille et Vilaine, et en studios. Malheureusement, la télévision française était frileuse avec le fantastique, à la différence des anglo-saxons, et ce genre de téléfilms est rare.
Ce téléfilm devait faire partie de la série avortée "Les classiques de l'étrange", et il intégra "Le tribunal de l'impossible". C'est une anthologie fantastique (1967-1974) qui disparut avec l'ORTF. C'est aussi l'épisode préféré de Michel Subiela.
Une jeune femme, Clémence de la Faille (Muriel Baptiste) aime passionnément un homme qu'elle connait depuis l'enfance, Georges de Garan (Joel Bion). Mais il doit partir à la guerre et on le croit mort. Clémence accepte d'épouser un vieux monsieur, Saint Alban (Pierre Le Rumeur) sur les pressions de son père . Les Saint Alban ont une fille, Elisabeth (Pascal Berger), mais dans sa vingt sixième année, Clémence se laisse mourir.
Dix ans ont passé et Georges revient, cachant soigneusement sa femme. La gouvernante de Saint Alban, Louise (Mirès Vincent, décédée en 2006, célèbre professeur de théâtre) emmène la petite Elisabeth voir les oiseaux de Georges, il possède des cages immenses, et à travers elle, l'enfant voit fugitivement... sa mère.
Si Saint Alban pense d'abord à une hallucination, il est vite pris de soupçons et se met à guetter la demeure de Georges de Garan. Un jour, dans un carosse, il voit une main de femme émerger. Il la saisit, c'est sa femme, Clémence. Il alerte un lieutenant de police (Jean Vinci).
Bien évidemment, la mort de Clémence ayant été constatée dix ans plus tôt, Saint Alban est pris pour un fou, et un jaloux. Néanmoins, il persuade le lieutenant d'enquêter chez Saint Alban tout en questionnant sa fille et la pauvre gouvernante Louise de parler. Il veut connaître le passé de Clémence et surtout savoir les circonstances de son enterrement, car il n'a pas assisté à toutes les opérations visant à mettre Clémence dans le caveau familial.
Le télespectateur assiste alors à des flash back montrant comment Saint Alban s'y est pris pour insister et obtenir la main de Clémence. Nous revoyons aussi sa mort.
Pendant ce temps, le lieutenant de police exige de voir la femme de Georges de Garan et stupéfait se retrouve face à Clémence de la Faille. En ces temps reculés, Georges De Garan a intérêt à avoir une bonne explication rationnelle à donner car on brûle les soricers et sorcières au royaume de France !
De Garan monte les papiers d'identité de sa femme : une canadienne nommée Jeanne Le Coz, qui se trouve être le sosie de Clémence. "Mon mari ne s'y trompe pas" dit Jeanne. La jeune femme persuade le lieutenant que ce n'est qu'une ressemblance, au grand soulagement de Georges.
Pris de doutes au retour du lieutenant, Saint Alban espionne la demeure et rencontre de visu Jeanne Le Coz, les regards se croisent, il sait que c'est impossible, mais qu'il s'agit de Clémence.
Furieux, Sant Alban soudoie le sacristain (Régis Outain) et son aide (Marcel Champel) pour qu'ils descellent le cercueil certi dans le mur de la crypte. Il torture moralement Louise qui avoue que jeune, Clémence s'est un jour évanouie, et Georges lui a donné un baiser qui a semblé la "ressusciter". De plus, il apprend que son rival a approché la morte avant la mise en bière.
La dernière image montre l'ouverture du cercueil de Clémence : il est vide.
Le téléfilm ne le dit pas, mais on suppose que Jeanne/Clémence et Georges de Garan, pendant ce temps, n'ont pas demandé leur reste et ont fui.
Du fantastique à la française, tourné à Vitré et Champeaux, en Ille et Vilaine, et en studios. Malheureusement, la télévision française était frileuse avec le fantastique, à la différence des anglo-saxons, et ce genre de téléfilms est rare.
Dernière édition par Patricks le Dim 12 Juin 2011 - 14:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Belle analyse Patricks ! Vas-tu demander à Steed3003 d'ouvrir dans la section hors série une rubrique consacrée à Muriel ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Muriel Baptiste
j'ai vu ce téléfilm, mais c'est tellement loin ! je m'en suis souvenue en lisant le post de Patricks...
leeloo- Comte(sse)
- Age : 60
Localisation : LE TARDIS
Date d'inscription : 20/11/2007
L'AFFAIRE BERNARDI DE SIGOYER
Téléfilm : L'affaire Bernardi de Sigoyer, de Régis Forissier (1974) ♣♣♣♣
L'ORTF en 1973 lança une nouvelle anthologie judiciaire basée sur des faits réels: "Contre enquête". Cette série était produite par les stations régionales de la 3e chaîne. Après "L'affaire Bougrat" (Novembre 1973) fut diffusé "L'affaire Bernardi de Sigoyer" (Mars 1974). L'éclatement de l'office, les grèves, provoquèrent l'annulation de la série après seulement deux épisodes.
Le second met en vedette Muriel Baptiste dans le rôle d'Irène Leblond, une meurtrière qui laisse monter un homme à sa place sur l'échafaud.
A la fin du téléfilm, Maître Jacques Isorni, qui avait défendu en 1947 Sigoyer, vint faire un témoignage.
L'émission se composait d'un téléfilm, entre coupé des démarches d'un grand dadais qui commente face à la caméra le déroulement de l'affaire. C'est une série typiquement 70's. L'homme a les cheveux longs, et - est-ce pour des raisons d'économie ? le titre "Contre enquête" est écrit sur un dossier qu'il porte et sur lequel la caméra zoome.
Il faut dire que les premières images sont un vrai choc. Muriel Baptiste, dont c'est l'avant-dernier tournage, a le visage empâté, elle s'est fait tatouer le contour des lèvres, et n'a plus la finesse de visage qu'elle avait dans ses dernières apparitions "Les rois maudits" et "Le premier juré".
Un enquêteur commence par questionner Irène sur la mort de Mme Bernardi de Sigoyer dont on vient de retrouver le cadavre décomposé après une longue disparition. Irène était la bonne des Sigoyer, et la maêtresse du mari. Elle est aussi la mère d'un enfant né de cette liaison.
Irène prétend avoir assisté au meurtre. Monsieur de Sigoyer (Jean-François Calvé) faisait semblant d'étrangler sa femme, puis d'un coup, à la surprise de la malheureuse, il l'a étranglée pour de bon.
Bernardi de Sigoyer est arrêté et un avocat (Gabriel Cattand), persuadé de son innocence, assure sa défense. Pendant ce temps, un médecin légiste (Henri Poirier) est chargé de déterminer si la victime a été étranglée, ou tuée par balle par Irène, comme le prétend l'accusation.
Mme de Sigoyer voulait chasser Irène, elle l'avait même battue. Sigoyer, pris à la gorge par ses créanciers, et ayant fait des opérations douteuses avec l'occupant nazi, ne pouvait se permettre de se dispenser de la fortune personnelle de sa femme, qui voulait divorcer.
Dans un flaxh back, nous voyons les choses comme Sigoyer les a vues : La mère d'un de ses enfants, sa maîtresse Irène, a tué son épouse, mère de son autre enfant. De ce fait, il n'a pas dénoncé Irène.
Irène la maîtresse face à l'épouse légitime
Irène prend un révolver dissimulé dans une armoire
Irène abat sa patronne
La vctime tente de se défendre
Confrontée à ses mensonges, Irène s'obstine. Or, le médecin légiste a bâclé l'autopsie. L'avocat tente de se servir de ce point pour prouver l'innocence de son client. Irène a été tuée par balle et non étranglée. Mais vu l'état de décomposition du corps, et le fait que le légiste n'a examiné que le tiers du cadavre, le doute subsiste.
Pressée de question par l'avocat qui veut sauver la tête de son client, Irène se mure dans le silence. Finalement, Bernardi de Sigoyer est condamné à la peine capitale.
Ce tournage s'est mal passé pour la comédienne. Ce n'était pas la première fois, car elle avait son "petit caractère". Elle se prit de bec avec les techniciens qui se mirent à la détester. Elle en fit le récit dans "Télé Poche" qui lui accordait une petite interview lors de la diffusion. L'article était intitulé "Un si joli petit monstre".
L'épisode se termine devant le mur de la prison où Bernardi fut guillotiné. Il y avait deux exécutions ce jour là, il passait en second et regarda la tête tranchée du premier condamné.
En épilogue, nous avons alors le témoignage du véritable avocat, Me Isorni.
Le téléfilm se termine par une image du vrai Sigoyer aux assises.
L'ORTF en 1973 lança une nouvelle anthologie judiciaire basée sur des faits réels: "Contre enquête". Cette série était produite par les stations régionales de la 3e chaîne. Après "L'affaire Bougrat" (Novembre 1973) fut diffusé "L'affaire Bernardi de Sigoyer" (Mars 1974). L'éclatement de l'office, les grèves, provoquèrent l'annulation de la série après seulement deux épisodes.
Le second met en vedette Muriel Baptiste dans le rôle d'Irène Leblond, une meurtrière qui laisse monter un homme à sa place sur l'échafaud.
A la fin du téléfilm, Maître Jacques Isorni, qui avait défendu en 1947 Sigoyer, vint faire un témoignage.
L'émission se composait d'un téléfilm, entre coupé des démarches d'un grand dadais qui commente face à la caméra le déroulement de l'affaire. C'est une série typiquement 70's. L'homme a les cheveux longs, et - est-ce pour des raisons d'économie ? le titre "Contre enquête" est écrit sur un dossier qu'il porte et sur lequel la caméra zoome.
Il faut dire que les premières images sont un vrai choc. Muriel Baptiste, dont c'est l'avant-dernier tournage, a le visage empâté, elle s'est fait tatouer le contour des lèvres, et n'a plus la finesse de visage qu'elle avait dans ses dernières apparitions "Les rois maudits" et "Le premier juré".
Un enquêteur commence par questionner Irène sur la mort de Mme Bernardi de Sigoyer dont on vient de retrouver le cadavre décomposé après une longue disparition. Irène était la bonne des Sigoyer, et la maêtresse du mari. Elle est aussi la mère d'un enfant né de cette liaison.
Irène prétend avoir assisté au meurtre. Monsieur de Sigoyer (Jean-François Calvé) faisait semblant d'étrangler sa femme, puis d'un coup, à la surprise de la malheureuse, il l'a étranglée pour de bon.
Bernardi de Sigoyer est arrêté et un avocat (Gabriel Cattand), persuadé de son innocence, assure sa défense. Pendant ce temps, un médecin légiste (Henri Poirier) est chargé de déterminer si la victime a été étranglée, ou tuée par balle par Irène, comme le prétend l'accusation.
Mme de Sigoyer voulait chasser Irène, elle l'avait même battue. Sigoyer, pris à la gorge par ses créanciers, et ayant fait des opérations douteuses avec l'occupant nazi, ne pouvait se permettre de se dispenser de la fortune personnelle de sa femme, qui voulait divorcer.
Dans un flaxh back, nous voyons les choses comme Sigoyer les a vues : La mère d'un de ses enfants, sa maîtresse Irène, a tué son épouse, mère de son autre enfant. De ce fait, il n'a pas dénoncé Irène.
Irène la maîtresse face à l'épouse légitime
Irène prend un révolver dissimulé dans une armoire
Irène abat sa patronne
La vctime tente de se défendre
Confrontée à ses mensonges, Irène s'obstine. Or, le médecin légiste a bâclé l'autopsie. L'avocat tente de se servir de ce point pour prouver l'innocence de son client. Irène a été tuée par balle et non étranglée. Mais vu l'état de décomposition du corps, et le fait que le légiste n'a examiné que le tiers du cadavre, le doute subsiste.
Pressée de question par l'avocat qui veut sauver la tête de son client, Irène se mure dans le silence. Finalement, Bernardi de Sigoyer est condamné à la peine capitale.
Ce tournage s'est mal passé pour la comédienne. Ce n'était pas la première fois, car elle avait son "petit caractère". Elle se prit de bec avec les techniciens qui se mirent à la détester. Elle en fit le récit dans "Télé Poche" qui lui accordait une petite interview lors de la diffusion. L'article était intitulé "Un si joli petit monstre".
L'épisode se termine devant le mur de la prison où Bernardi fut guillotiné. Il y avait deux exécutions ce jour là, il passait en second et regarda la tête tranchée du premier condamné.
En épilogue, nous avons alors le témoignage du véritable avocat, Me Isorni.
Le téléfilm se termine par une image du vrai Sigoyer aux assises.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Lancelot du lac, de Claude Santelli (1970) ♣
Le téléfilm de 2h19 n'a été diffusé qu'une fois, le 25 décembre 1970, sur la deuxième chaine ORTF. Je l'ai acheté en téléchargement légal en novembre 2008 dès sa sortie sur l'INA, puis en DVD gravé (l'INA le grave sur deux DVD vu la longueur).
Quelle ne fut pas ma consternation devant ce pensum interminable, album d'images écornées, que Santelli nous donne en guise d'adaptation des "chevaliers de la table ronde". Il faut attendre presque deux heures pour que Muriel Baptiste, en princesse Hélène arrive. En téléchargement au fil de l'eau, où l'on ne peut pas mettre la touche "accélérer", c'est mortel.
Je crois me souvenir m'être un peu assoupi. Malgré de gros moyens mis à sa disposition, tournage en couleurs, en extérieurs, en Bretagne, avec certes des trucages digne des "Envahisseurs" et de "Star Trek classic" (Le château qui apparaît et disparaît), mais en se replaçant dans le contexte de l'époque, on sera indulgent, le téléfilm est pénible à suivre jusqu'au bout. Lorsque je le regarde aujourd'hui, je passe directement au second DVD pour voir Muriel Baptiste.
Beaucoup (trop) de voix off dans cette dramatique, comme on disait à l'époque pour désigner un "téléfilm". Gérard Falconetti, petit fils de la Jeanne d'Arc de Carl Dreyer (1928), est le jeune premier, Lancelot. Ce sera son seul et unique titre de gloire avant d'être fauché par le sida en 1984.
Marie Christine Barrault débute une carrière prometteuse, et tire son épingle du jeu. Mais l'ensemble des comédiens récitent son texte d'un ton monocorde, magistral.
Dans le rôle de Gauvain, débute Jacques Weber. Marianik Revillon ("L'étang de la Breure", "Les Gens de Mogador") joue le rôle du lutin Saraîade.
Mais au lieu de nous proposer un spectacle de cape et d'épée mêlé de fantastique, Santelli nous offre une oeuvre d'art et d'essai ennuyeuse au possible., auterisante, sérieuse et austère.
L'histoire d'amour entre la reine Guenièvre (Marie France Barrault) et Lancelot (Gérard Falconetti), soumise au danger d'être découverte par le mari de la reine, le roi Artus (Tony Taffin) peine à tenir plus de deux heures à l'écran.
Nous suivons le parcours de Lancelot qui est aidé par le lutin Saraïade, et doit rester puceau jusqu'au moment où il pourra approcher Guenièvre. Après avoir échappé à plusieurs tentatrices, il se fait piéger dans un château fantôme, ébloui par la beauté de la princesse Hélène (Muriel Baptiste). Il veut la tuer et lui demande d'oublier cet égarement, mais Hélène rejoint la cour du roi Artus et une nuit, dans son sommeil, prononce le nom de Lancelot. Manque de chance pour ce dernier, Guenièvre est présente. C'est la fin et la déchéance pour Lancelot.
C'est de la mauvaise télévision, prétentieuse, dont même Arte ne voudrait pas.Avec les fonds publics de la redevance, Santelli s'est offert un spectacle intello-branché pour l'époque, digne du film "Le camion" de Marguerite Duras avec Depardieu.
A fuir, sauf pour les inconditionnels de Marie Christinne Barrault, Muriel Baptiste et Jacques Weber. Il est certain que dans la france cartésienne du début de l'ère Pompidou, le fantastique n'avait pas bonne presse. Ici, les fées, lutins, gnomes, la cour des miracles, tout donne au téléspectateur l'envie de zapper à moins qu'il ne se soit endormi.
La princesse Hélène (Muriel Baptiste)
Le téléfilm de 2h19 n'a été diffusé qu'une fois, le 25 décembre 1970, sur la deuxième chaine ORTF. Je l'ai acheté en téléchargement légal en novembre 2008 dès sa sortie sur l'INA, puis en DVD gravé (l'INA le grave sur deux DVD vu la longueur).
Quelle ne fut pas ma consternation devant ce pensum interminable, album d'images écornées, que Santelli nous donne en guise d'adaptation des "chevaliers de la table ronde". Il faut attendre presque deux heures pour que Muriel Baptiste, en princesse Hélène arrive. En téléchargement au fil de l'eau, où l'on ne peut pas mettre la touche "accélérer", c'est mortel.
Je crois me souvenir m'être un peu assoupi. Malgré de gros moyens mis à sa disposition, tournage en couleurs, en extérieurs, en Bretagne, avec certes des trucages digne des "Envahisseurs" et de "Star Trek classic" (Le château qui apparaît et disparaît), mais en se replaçant dans le contexte de l'époque, on sera indulgent, le téléfilm est pénible à suivre jusqu'au bout. Lorsque je le regarde aujourd'hui, je passe directement au second DVD pour voir Muriel Baptiste.
Beaucoup (trop) de voix off dans cette dramatique, comme on disait à l'époque pour désigner un "téléfilm". Gérard Falconetti, petit fils de la Jeanne d'Arc de Carl Dreyer (1928), est le jeune premier, Lancelot. Ce sera son seul et unique titre de gloire avant d'être fauché par le sida en 1984.
Marie Christine Barrault débute une carrière prometteuse, et tire son épingle du jeu. Mais l'ensemble des comédiens récitent son texte d'un ton monocorde, magistral.
Dans le rôle de Gauvain, débute Jacques Weber. Marianik Revillon ("L'étang de la Breure", "Les Gens de Mogador") joue le rôle du lutin Saraîade.
Mais au lieu de nous proposer un spectacle de cape et d'épée mêlé de fantastique, Santelli nous offre une oeuvre d'art et d'essai ennuyeuse au possible., auterisante, sérieuse et austère.
L'histoire d'amour entre la reine Guenièvre (Marie France Barrault) et Lancelot (Gérard Falconetti), soumise au danger d'être découverte par le mari de la reine, le roi Artus (Tony Taffin) peine à tenir plus de deux heures à l'écran.
Nous suivons le parcours de Lancelot qui est aidé par le lutin Saraïade, et doit rester puceau jusqu'au moment où il pourra approcher Guenièvre. Après avoir échappé à plusieurs tentatrices, il se fait piéger dans un château fantôme, ébloui par la beauté de la princesse Hélène (Muriel Baptiste). Il veut la tuer et lui demande d'oublier cet égarement, mais Hélène rejoint la cour du roi Artus et une nuit, dans son sommeil, prononce le nom de Lancelot. Manque de chance pour ce dernier, Guenièvre est présente. C'est la fin et la déchéance pour Lancelot.
C'est de la mauvaise télévision, prétentieuse, dont même Arte ne voudrait pas.Avec les fonds publics de la redevance, Santelli s'est offert un spectacle intello-branché pour l'époque, digne du film "Le camion" de Marguerite Duras avec Depardieu.
A fuir, sauf pour les inconditionnels de Marie Christinne Barrault, Muriel Baptiste et Jacques Weber. Il est certain que dans la france cartésienne du début de l'ère Pompidou, le fantastique n'avait pas bonne presse. Ici, les fées, lutins, gnomes, la cour des miracles, tout donne au téléspectateur l'envie de zapper à moins qu'il ne se soit endormi.
La princesse Hélène (Muriel Baptiste)
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Les risques du métier, de André Cayatte (1967) cinéma ♣♣♣♣
Pour son premier film, Jacques Brel a choisi de jouer Monsieur Jean Doucet, instituteur, accusé de pédophilie (L'histoire est tirée de faits réels relatés par Jean et Simone Cornec, qui furent à l'origine d'une fédération de parents d'élèves. Doucet et pédophilie prendra vingt ans plus tard un autre sens avec le Pasteur Doucé.
Dans le film présenté comme le premier de Brel alors que ce dernier a fait une tentative en 1959 ("La grande peur de monsieur Clément" de Paul Diebens, inachevé et jamais sorti), l'instituteur est accusé à tort d'avoir peloté une élève. Puis deux, puis trois. Il se retrouve en prison. Lors de la reconstitution finale, les dernières images pleine de suspense, permettent à cet innocent de prouver son intégrité, puisque la supposée violentée est rentrée chez elle avec son cartable (Delphine Desyeux, vedette de "L'äge heureux"). Or, Brel enfin Doucet démontre que si elle s'est enfuie, elle n'a pu l'emporter.
Typique des années 60, avec des gens qui fument abondamment, des voitures de l'époque, voire ces fêtes de village tombées en désuétude, la distribution est impeccable : René Dary, le commissaire Ménardier de "Belphégor", le patron des routiers dans "La route" (Voir supplément hors série avengers) joue ici le maire. A ses côtés, Jacques Harden ("Noelle aux quatre vents" en 1970), Gabriel Gobin (que l'on reverra un an plus tard dans "L'homme du Picardie"), Emmanuelle Riva, la présentatrice de "Le mot le plus long" Christine Fabréga, Nadine Alari (Comédienne de cinéma des années 50 recyclée en vedette invitée de séries télé : "Lagardère, "Arsène Lupin:le bouchon de cristal") et, dans son plus beau rôle au cinéma, hélas trop court, Muriel Baptiste.
Blonde, portant de longues chaussettes, une jupe, une coupe à la Mireille Darc (Perruque un peu trop visible), Muriel fait une prestation inoubliable en Martine Augier, ancien élève de l'instituteur. Emmanuelle Riva veut l'engager dans un faux témoignage qu'elle refuse.
La première diffusion a eu lieu moins de deux mois après celle des "Rois maudits", autant dire que votre serviteur, qui avait la chance que ses parents regardent le film sacro saint du dimanche soir sur la 1ere chaîne, n'en a pas loupé une image... C'était le dimanche 4 février 1973. Pour l'occasion, Télé Poche consacra sa seconde page photo couleur avec un mini article : "Muriel six ans avant"
Le film a été peu rediffusé, et fut édité en 1995 en VHS, par contre il a fallu attendre très longtemps pour le voir apparaître en DVD dans un coffret qui regroupe un autre fillm de Brel, "Mon Oncle Benjamin". C'était aux fêtes de fin d'année 2007.
Pour son premier film, Jacques Brel a choisi de jouer Monsieur Jean Doucet, instituteur, accusé de pédophilie (L'histoire est tirée de faits réels relatés par Jean et Simone Cornec, qui furent à l'origine d'une fédération de parents d'élèves. Doucet et pédophilie prendra vingt ans plus tard un autre sens avec le Pasteur Doucé.
Dans le film présenté comme le premier de Brel alors que ce dernier a fait une tentative en 1959 ("La grande peur de monsieur Clément" de Paul Diebens, inachevé et jamais sorti), l'instituteur est accusé à tort d'avoir peloté une élève. Puis deux, puis trois. Il se retrouve en prison. Lors de la reconstitution finale, les dernières images pleine de suspense, permettent à cet innocent de prouver son intégrité, puisque la supposée violentée est rentrée chez elle avec son cartable (Delphine Desyeux, vedette de "L'äge heureux"). Or, Brel enfin Doucet démontre que si elle s'est enfuie, elle n'a pu l'emporter.
Typique des années 60, avec des gens qui fument abondamment, des voitures de l'époque, voire ces fêtes de village tombées en désuétude, la distribution est impeccable : René Dary, le commissaire Ménardier de "Belphégor", le patron des routiers dans "La route" (Voir supplément hors série avengers) joue ici le maire. A ses côtés, Jacques Harden ("Noelle aux quatre vents" en 1970), Gabriel Gobin (que l'on reverra un an plus tard dans "L'homme du Picardie"), Emmanuelle Riva, la présentatrice de "Le mot le plus long" Christine Fabréga, Nadine Alari (Comédienne de cinéma des années 50 recyclée en vedette invitée de séries télé : "Lagardère, "Arsène Lupin:le bouchon de cristal") et, dans son plus beau rôle au cinéma, hélas trop court, Muriel Baptiste.
Blonde, portant de longues chaussettes, une jupe, une coupe à la Mireille Darc (Perruque un peu trop visible), Muriel fait une prestation inoubliable en Martine Augier, ancien élève de l'instituteur. Emmanuelle Riva veut l'engager dans un faux témoignage qu'elle refuse.
La première diffusion a eu lieu moins de deux mois après celle des "Rois maudits", autant dire que votre serviteur, qui avait la chance que ses parents regardent le film sacro saint du dimanche soir sur la 1ere chaîne, n'en a pas loupé une image... C'était le dimanche 4 février 1973. Pour l'occasion, Télé Poche consacra sa seconde page photo couleur avec un mini article : "Muriel six ans avant"
Le film a été peu rediffusé, et fut édité en 1995 en VHS, par contre il a fallu attendre très longtemps pour le voir apparaître en DVD dans un coffret qui regroupe un autre fillm de Brel, "Mon Oncle Benjamin". C'était aux fêtes de fin d'année 2007.
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Re: Muriel Baptiste
Les sultans, de Jean Delannoy - Cinéma 1966 §§
Pour son second film au cinéma après la comédie de Philippe Clair « Déclic et des claques », Muriel Baptiste a choisi de jouer dans l’adaptation du roman de Christine De Rivoyre « Les sultans », dirigée par un réalisateur des années 50, décrié par la nouvelle vague, Jean Delannoy.
Dans ses mémoires, Philippe Noiret se souvient avec une certaine pitié de ce film dans lequel les deux vedettes, Gina Lollobrigida et Louis Jourdan, multipliaient sur le tournage les caprices afin d’arriver dans la plus somptueuse des voitures.
Bien qu’elle apparaisse constamment à l’écran, Muriel, dans le rôle de Kim, ressemble à une enfant gâtée, vivant avec son père Laurent Messenger (Louis Jourdan), une relation malsaine, quasi incestueuse, le père mettant sa fille au courant de ses aventures, alors qu’il est marié à Odette (Renée Faure), plus âgée que lui, et mère de Kim.
Lisa Bartoli (Gina Lollobrigida) passe les trois quarts du film à attendre ce Dom Juan et à se lamenter en compagnie d’une voisine assez « cruche », Mireille (Corinne Marchand), femme entretenue par un gynécologue marié, Michou (Philippe Noiret).
Pour défier son père, Kim a une relation avec un homme du même âge que lui, Léo (Daniel Gélin). Elle fera se battre Léo et son père, qui lui rendra jalouse Lisa en faisant croire que sa fille Kim est sa maîtresse.
Réalisation académique et sans saveur ni originalité de Delannoy, le film est très daté années soixante et si le sujet est scabreux, le film reste d’un puritanisme surprenant, s’écartant du roman.
Pour l’adapter à Gina Lollobrigida, le personnage de Solange est devenu italien (le film est d’ailleurs une coproduction franco italienne). Muriel dans le rôle de Kim joue un personnage sans profondeur, superficiel et sans relief.
Au bout de quelques visions, on trouve le film ennuyeux, perdant beaucoup trop de pellicule avec l’attente de Lisa en compagnie de Mireille et de son amant Michou.
Le film, diffusé une seule fois à la télévision sur FR3 en juin 1975, est réapparu en 2010 en DVD.
Muriel , censée avoir dix huit ans en Kim, en a vingt trois, mais ne peut guère défendre un rôle inintéressant au possible. Dommage.
Pour son second film au cinéma après la comédie de Philippe Clair « Déclic et des claques », Muriel Baptiste a choisi de jouer dans l’adaptation du roman de Christine De Rivoyre « Les sultans », dirigée par un réalisateur des années 50, décrié par la nouvelle vague, Jean Delannoy.
Dans ses mémoires, Philippe Noiret se souvient avec une certaine pitié de ce film dans lequel les deux vedettes, Gina Lollobrigida et Louis Jourdan, multipliaient sur le tournage les caprices afin d’arriver dans la plus somptueuse des voitures.
Bien qu’elle apparaisse constamment à l’écran, Muriel, dans le rôle de Kim, ressemble à une enfant gâtée, vivant avec son père Laurent Messenger (Louis Jourdan), une relation malsaine, quasi incestueuse, le père mettant sa fille au courant de ses aventures, alors qu’il est marié à Odette (Renée Faure), plus âgée que lui, et mère de Kim.
Lisa Bartoli (Gina Lollobrigida) passe les trois quarts du film à attendre ce Dom Juan et à se lamenter en compagnie d’une voisine assez « cruche », Mireille (Corinne Marchand), femme entretenue par un gynécologue marié, Michou (Philippe Noiret).
Pour défier son père, Kim a une relation avec un homme du même âge que lui, Léo (Daniel Gélin). Elle fera se battre Léo et son père, qui lui rendra jalouse Lisa en faisant croire que sa fille Kim est sa maîtresse.
Réalisation académique et sans saveur ni originalité de Delannoy, le film est très daté années soixante et si le sujet est scabreux, le film reste d’un puritanisme surprenant, s’écartant du roman.
Pour l’adapter à Gina Lollobrigida, le personnage de Solange est devenu italien (le film est d’ailleurs une coproduction franco italienne). Muriel dans le rôle de Kim joue un personnage sans profondeur, superficiel et sans relief.
Au bout de quelques visions, on trouve le film ennuyeux, perdant beaucoup trop de pellicule avec l’attente de Lisa en compagnie de Mireille et de son amant Michou.
Le film, diffusé une seule fois à la télévision sur FR3 en juin 1975, est réapparu en 2010 en DVD.
Muriel , censée avoir dix huit ans en Kim, en a vingt trois, mais ne peut guère défendre un rôle inintéressant au possible. Dommage.
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Re: Muriel Baptiste
Plainte contre X, de Philippe Ducrest, téléfilm (1966) §§§§
Téléfilm perdu à ce jour, à moins d'une mise en ligne par l'INA
Une seule diffusion pour ce « polar » : le samedi 3 septembre 1966. Muriel tient le rôle de Lisbeth, un personnage trouble. Devant elle, le premier rôle est tenu par une femme, jouée par Christiane Lénier (1926-1989). Une comédienne dont la carrière s’est vite essoufflée ! Atypique distribution entre une Christiane Lénier qui a débuté en 1949 et a quitté le métier en 1967, et une Muriel encore inconnue.
Le roman de Roger Faller, paru dans la collection « Fleuve noir » en 1963, est encore facilement trouvable en occasion en 2011. Alors que l’adaptation de 1966 doit dormir dans les tiroirs de l’INA. C’est le premier des trois téléfilms que Muriel tournera sous la direction de Philippe Ducrest. Le reste de la distribution ne comporte que peu de comédiens connus : Jacques Morel (père de Muriel dans « Quelle famille »), Hélène Duc (Mahaut d’Artois), José Luis de Villalonga (« Les chevaliers du ciel »), trois comédiens avec lesquels Muriel tournera encore. Mais il fallait de l’audace de la part du réalisateur Philippe Ducrest pour confier à une presque inconnue le second rôle d’un « prime time » du samedi soir.
L’histoire se passe dans la forêt de Compiègne. Tournée en décors naturels, le téléfilm échappe au côté ténébreux des dramatiques tournées en direct comme « Les cinq dernières minutes ».
En 1966, Muriel a 23 ans et trouve en Lisbeth un rôle bien plus consistant que la « pistache » de « Déclic et des claques » ou que la sage jeune fille de « Quelle famille ». C’est en fait son premier vrai rôle après « Gigi » au théâtre.
Irène de Montaillac (Hélène Duc) vient de mourir. On croit à un suicide car elle était atteinte d’une tumeur au cerveau. Le commissaire Mattei de Creil (Daniel Crohen) reçoit un coup de fil anonyme : il s’agirait d’une meurtre. Il demande à l’inspecteur Sautereau (Jacques Morel, futur « Julien Fontanes Magistrat) de mener l’enquête. Les suspects ne manquent pas au rang desquels Muriel (Lisbeth) tient une bonne place. Marie Claire (Christiane Lénier) revient donc chez sa mère Irène deux ans après l’avoir quittée suite à une dispute. Irène a fait trois testaments pour finalement tout léguer à Marie Claire (qui devient ainsi suspecte). Mais Marie Claire, parallèlement à la police, mène son enquête.
Lisbeth/Muriel est la sœur cadette de Marie Claire, mal mariée avec un ouvrier agricole qui ne pense qu’à l’exploitation. Elle cherche à se distraire en fréquentant un bar à Compiègne (Bordeaux dans le roman), mais ne franchit pas le pas de l’adultère... Claude (Pierre Derome) ne semble guère affecté par la mort de sa mère dont il était pourtant le fils préféré… et l’unique héritier. Il y a aussi dans un rôle de suspect Ferry, le beau gosse et jeune notaire, ex-chevalier servant de Marie Claire, joué par Philippe Mareuil. Ne parlons pas de José Luis de Villalonga encore dans un personnage inquiétant, le veuf, Hubert qui n’aime rien tant que le luxe, l’oisiveté et l’équitation.
Dans une scène, assise sur le rebord d’un mur de la gentilhommière « La renardière » en pleine forêt de Compiègne, nous voyons Muriel Baptiste, emmitouflée dans un imperméable, affronter de façon laconique sa sœur aînée Marie Claire.
Muriel, dans cette période anté-Annunciata, n’est pas encore reconnue dans la rue. Mais elle possède déjà tout le charisme de Marguerite de Bourgogne. C’est un crime de l’avoir sous-employée à peine un an plus tôt dans le film de Philippe Clair « Déclic et des claques ». Elle se montre ici bien plus femme que dans « Les sultans ». Malheureusement, Ducrest ne lui confiera ensuite que deux seconds rôles dans « Par mesure de silence » (où le spectacle se situera hors caméra, Muriel jouant les trublions non comme actrice mais comme jeune femme) et « Le corso des tireurs » tiré du roman de l’infâme collaborateur nazi Ange Bastiani, alias Victor Lepage, tortionnaire préposé aux questions juives qui se promenait en toute liberté en 1967 tout en jouant un petit rôle dans le téléfilm en deux parties tiré de son roman.
Le dénouement révèlera qu’Hubert, le père, est le meurtrier, et qu’il a interverti les radios d’une patiente atteinte d’une tumeur au cerveau avec les radios de sa femme. Celle-ci a découvert la supercherie, obligeant le mari à la tuer avec une triple dose de morphine. Découvert par Marie Claire, le père se suicidera.
Téléfilm perdu à ce jour, à moins d'une mise en ligne par l'INA
Une seule diffusion pour ce « polar » : le samedi 3 septembre 1966. Muriel tient le rôle de Lisbeth, un personnage trouble. Devant elle, le premier rôle est tenu par une femme, jouée par Christiane Lénier (1926-1989). Une comédienne dont la carrière s’est vite essoufflée ! Atypique distribution entre une Christiane Lénier qui a débuté en 1949 et a quitté le métier en 1967, et une Muriel encore inconnue.
Le roman de Roger Faller, paru dans la collection « Fleuve noir » en 1963, est encore facilement trouvable en occasion en 2011. Alors que l’adaptation de 1966 doit dormir dans les tiroirs de l’INA. C’est le premier des trois téléfilms que Muriel tournera sous la direction de Philippe Ducrest. Le reste de la distribution ne comporte que peu de comédiens connus : Jacques Morel (père de Muriel dans « Quelle famille »), Hélène Duc (Mahaut d’Artois), José Luis de Villalonga (« Les chevaliers du ciel »), trois comédiens avec lesquels Muriel tournera encore. Mais il fallait de l’audace de la part du réalisateur Philippe Ducrest pour confier à une presque inconnue le second rôle d’un « prime time » du samedi soir.
L’histoire se passe dans la forêt de Compiègne. Tournée en décors naturels, le téléfilm échappe au côté ténébreux des dramatiques tournées en direct comme « Les cinq dernières minutes ».
En 1966, Muriel a 23 ans et trouve en Lisbeth un rôle bien plus consistant que la « pistache » de « Déclic et des claques » ou que la sage jeune fille de « Quelle famille ». C’est en fait son premier vrai rôle après « Gigi » au théâtre.
Irène de Montaillac (Hélène Duc) vient de mourir. On croit à un suicide car elle était atteinte d’une tumeur au cerveau. Le commissaire Mattei de Creil (Daniel Crohen) reçoit un coup de fil anonyme : il s’agirait d’une meurtre. Il demande à l’inspecteur Sautereau (Jacques Morel, futur « Julien Fontanes Magistrat) de mener l’enquête. Les suspects ne manquent pas au rang desquels Muriel (Lisbeth) tient une bonne place. Marie Claire (Christiane Lénier) revient donc chez sa mère Irène deux ans après l’avoir quittée suite à une dispute. Irène a fait trois testaments pour finalement tout léguer à Marie Claire (qui devient ainsi suspecte). Mais Marie Claire, parallèlement à la police, mène son enquête.
Lisbeth/Muriel est la sœur cadette de Marie Claire, mal mariée avec un ouvrier agricole qui ne pense qu’à l’exploitation. Elle cherche à se distraire en fréquentant un bar à Compiègne (Bordeaux dans le roman), mais ne franchit pas le pas de l’adultère... Claude (Pierre Derome) ne semble guère affecté par la mort de sa mère dont il était pourtant le fils préféré… et l’unique héritier. Il y a aussi dans un rôle de suspect Ferry, le beau gosse et jeune notaire, ex-chevalier servant de Marie Claire, joué par Philippe Mareuil. Ne parlons pas de José Luis de Villalonga encore dans un personnage inquiétant, le veuf, Hubert qui n’aime rien tant que le luxe, l’oisiveté et l’équitation.
Dans une scène, assise sur le rebord d’un mur de la gentilhommière « La renardière » en pleine forêt de Compiègne, nous voyons Muriel Baptiste, emmitouflée dans un imperméable, affronter de façon laconique sa sœur aînée Marie Claire.
Muriel, dans cette période anté-Annunciata, n’est pas encore reconnue dans la rue. Mais elle possède déjà tout le charisme de Marguerite de Bourgogne. C’est un crime de l’avoir sous-employée à peine un an plus tôt dans le film de Philippe Clair « Déclic et des claques ». Elle se montre ici bien plus femme que dans « Les sultans ». Malheureusement, Ducrest ne lui confiera ensuite que deux seconds rôles dans « Par mesure de silence » (où le spectacle se situera hors caméra, Muriel jouant les trublions non comme actrice mais comme jeune femme) et « Le corso des tireurs » tiré du roman de l’infâme collaborateur nazi Ange Bastiani, alias Victor Lepage, tortionnaire préposé aux questions juives qui se promenait en toute liberté en 1967 tout en jouant un petit rôle dans le téléfilm en deux parties tiré de son roman.
Le dénouement révèlera qu’Hubert, le père, est le meurtrier, et qu’il a interverti les radios d’une patiente atteinte d’une tumeur au cerveau avec les radios de sa femme. Celle-ci a découvert la supercherie, obligeant le mari à la tuer avec une triple dose de morphine. Découvert par Marie Claire, le père se suicidera.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Déclic et des claques, de Philippe Clair, cinéma, 1964 §
Fin août 1964, Muriel Baptiste fait ses débuts au cinéma dans le plus mauvais film de toute la carrière d’Annie Girardot : « Déclic et des claques ». Dans « Aimer pour vivre », biographie d’Annie Girardot film par film signée Christian Dureau, l’auteur estime que ce film est pire que les comédies italiennes que l’interprète de « Vivre pour vivre » tournait pour rester en Italie avec Renato Salvatori, pourtant déjà pas brillantes.
De fait, le rôle de Muriel est muet, et si les autres l’appelent « Pistache », c’est parce-qu’elle mange une glace au début du film. Difficile de faire plus nul que le film de Philippe Clair, qui obtint pourtant, et l’on se demande pourquoi, le prix de l’humour Georges Courteline 1965.
Il n’y a pour ainsi dire pas de scénario, si ce n’est une succession de sketches plus lamentables les uns que les autres. Philippe Clair, metteur en scène et premier rôle, affiche un sourire satisfait et franchement niais durant tout le métrage. Mike Marschall (fils de Michel Morgan) blond comme les blés, est censé joué un « pied noir ». Même Enrico Macias est de la partie le temps de chanter « Paris tu m’as pris dans tes bras ».
Muriel n’a ainsi rien à défendre car le film n’était ni fait ni à faire. Bataille de couscous, jeux de débiles se poussant dans une piscine lors d’une garden party, apparitions d’un Darry Cowl égaré qui se demande ce qu’il fait là (à part courir le cachet), « Déclic et des claques » devait être initialement distribué sous le titre « L’esbrouffe ».
Le film est essentiellement tourné à Paris, Deauville et Cannes. Il est destiné à satisfaire un spectateur peu difficile. L’ORTF ne s’y trompa pas, ne diffusant le film qu’une fois un lundi après midi. On peut s’étonner en revanche que ce navet fut édité en vidéo par la société Fil à Film. Comme témoignage du talent de Muriel Baptiste, il n’est pas difficile de trouver mieux. Muriel ne trouvera qu’un seul autre aussi médiocre dans sa carrière, celui de Sonia, son chant du cygne, dans la série « Un curé de choc » (épisode « La mariée s’envole »).
Muriel apparaît essentiellement au début, puis lors de la garden party « pied noir », et dans les dernières images, devenu dactylo sous le regard lubrique de Mike Marshall.
Pierre Doris, Renée Saint Cyr se sont égarés dans ce film où le scénario est inexistant, les comédiens étant livrés à eux-mêmes. Aldo Maccione avant la lettre, Philippe Clair et ses trois comparses s’amusent à draguer en prenant une démarche stupide et cadencée. Il sera quelques années plus tard le réalisateur attitré de Maccione (« Tais toi quand tu parles », « Plus beau que moi tu meurs », et continuera d’une façon générale à tourner des films comiques médiocres, les titres parlant pour eux : « Rodriguez au pays de Merguez » avec Robert Castel, « Par où t’es rentrée on t’a pas vu sortir » avec Jerry Lewis.
Une rumeur non confirmée que le biographe prendra avec précaution prétend que Muriel Baptiste en 1964 avait postulé pour le rôle de la fille du gendarme de Saint Tropez. Etait-ce une raison pour tourner coûte que coûte un autre long métrage fusse-t-il aussi mauvais. Il est d’ailleurs heureux que Muriel n’ait pas eu le rôle de Nicole Cruchot, car elle ne serait pas la Muriel que nous aimons : d’une part, Geneviève Grad n’a pas fait carrière après ce rôle, et surtout « La princesse du rail » s’est tourné en 1966 en même temps que le « Gendarme à New York ». Muriel sans le rôle d’Annunciata n’aurait pas fasciné toute une génération de téléspectateurs.
Muriel en tout cas aurait pu se dispenser de tourner dans « Déclic et des claques » et à la place nous aurions pu la voir dans un autre film. Mais on ne refait pas l’histoire. En tout cas, la carrière au grand écran de l’interprète des « Rois maudits » commençait bien mal en 1965.
Fin août 1964, Muriel Baptiste fait ses débuts au cinéma dans le plus mauvais film de toute la carrière d’Annie Girardot : « Déclic et des claques ». Dans « Aimer pour vivre », biographie d’Annie Girardot film par film signée Christian Dureau, l’auteur estime que ce film est pire que les comédies italiennes que l’interprète de « Vivre pour vivre » tournait pour rester en Italie avec Renato Salvatori, pourtant déjà pas brillantes.
De fait, le rôle de Muriel est muet, et si les autres l’appelent « Pistache », c’est parce-qu’elle mange une glace au début du film. Difficile de faire plus nul que le film de Philippe Clair, qui obtint pourtant, et l’on se demande pourquoi, le prix de l’humour Georges Courteline 1965.
Il n’y a pour ainsi dire pas de scénario, si ce n’est une succession de sketches plus lamentables les uns que les autres. Philippe Clair, metteur en scène et premier rôle, affiche un sourire satisfait et franchement niais durant tout le métrage. Mike Marschall (fils de Michel Morgan) blond comme les blés, est censé joué un « pied noir ». Même Enrico Macias est de la partie le temps de chanter « Paris tu m’as pris dans tes bras ».
Muriel n’a ainsi rien à défendre car le film n’était ni fait ni à faire. Bataille de couscous, jeux de débiles se poussant dans une piscine lors d’une garden party, apparitions d’un Darry Cowl égaré qui se demande ce qu’il fait là (à part courir le cachet), « Déclic et des claques » devait être initialement distribué sous le titre « L’esbrouffe ».
Le film est essentiellement tourné à Paris, Deauville et Cannes. Il est destiné à satisfaire un spectateur peu difficile. L’ORTF ne s’y trompa pas, ne diffusant le film qu’une fois un lundi après midi. On peut s’étonner en revanche que ce navet fut édité en vidéo par la société Fil à Film. Comme témoignage du talent de Muriel Baptiste, il n’est pas difficile de trouver mieux. Muriel ne trouvera qu’un seul autre aussi médiocre dans sa carrière, celui de Sonia, son chant du cygne, dans la série « Un curé de choc » (épisode « La mariée s’envole »).
Muriel apparaît essentiellement au début, puis lors de la garden party « pied noir », et dans les dernières images, devenu dactylo sous le regard lubrique de Mike Marshall.
Pierre Doris, Renée Saint Cyr se sont égarés dans ce film où le scénario est inexistant, les comédiens étant livrés à eux-mêmes. Aldo Maccione avant la lettre, Philippe Clair et ses trois comparses s’amusent à draguer en prenant une démarche stupide et cadencée. Il sera quelques années plus tard le réalisateur attitré de Maccione (« Tais toi quand tu parles », « Plus beau que moi tu meurs », et continuera d’une façon générale à tourner des films comiques médiocres, les titres parlant pour eux : « Rodriguez au pays de Merguez » avec Robert Castel, « Par où t’es rentrée on t’a pas vu sortir » avec Jerry Lewis.
Une rumeur non confirmée que le biographe prendra avec précaution prétend que Muriel Baptiste en 1964 avait postulé pour le rôle de la fille du gendarme de Saint Tropez. Etait-ce une raison pour tourner coûte que coûte un autre long métrage fusse-t-il aussi mauvais. Il est d’ailleurs heureux que Muriel n’ait pas eu le rôle de Nicole Cruchot, car elle ne serait pas la Muriel que nous aimons : d’une part, Geneviève Grad n’a pas fait carrière après ce rôle, et surtout « La princesse du rail » s’est tourné en 1966 en même temps que le « Gendarme à New York ». Muriel sans le rôle d’Annunciata n’aurait pas fasciné toute une génération de téléspectateurs.
Muriel en tout cas aurait pu se dispenser de tourner dans « Déclic et des claques » et à la place nous aurions pu la voir dans un autre film. Mais on ne refait pas l’histoire. En tout cas, la carrière au grand écran de l’interprète des « Rois maudits » commençait bien mal en 1965.
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Re: Muriel Baptiste
Avec Max Pecas, Philippe Clair partage le titre de "roi du navet". Les premiers pas de Muriel n'ont pas été des plus heureux, hélas !
Delannoy filme certes sans originalité mais il accorde beaucoup de soin à la photographie, je trouve un peu dommage que la Nouvelle Vague ait "cassé" ce réalisateur, d'autant qu'il a fait parfois de bons films (La symphonie pastorale, Bernadette...)
Delannoy filme certes sans originalité mais il accorde beaucoup de soin à la photographie, je trouve un peu dommage que la Nouvelle Vague ait "cassé" ce réalisateur, d'autant qu'il a fait parfois de bons films (La symphonie pastorale, Bernadette...)
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Re: Muriel Baptiste
Allo Juliette, de Jacques Pierre (téléfilm) 1969 §§
(mais diffusion seulement le Ier avril 1972)
Le 1er avril 1972, un samedi, Muriel Baptiste jouait dans un de ses rôles les moins connus, Sophie Ponthiviers dans « Allo Juliette » sur la première chaîne ORTF. Question : de quand date le tournage ? Muriel en juillet 1972 déclarait ne rien avoir fait depuis « Les rois maudits » tourné entre décembre 1971 et mars 1972. il aurait donc s’agir d’un tournage fait à la sauvette (Muriel n’y tient qu’un petit rôle) pendant l’automne 1971 (Elle était en Suisse pour les 30 épisodes des « Dernières volontés de Richard Lagrange » en septembre) mais avant décembre. Mais en réalité, il eut lieu bien avant, en 1969, lorsque Muriel était en pleine traversée du désert, ce qui nous donne une petite indication de ce qu’elle a fait pendant cette période de silence dont nous ne savons rien jusqu’à aujourd’hui. L’ORTF n’a-t-elle pas attendu quatre ans pour diffuser « La double vie de Mademoiselle de la Faille » ?
Il est vrai que son petit rôle n’a dû nécessiter que quelques jours de tournage. En 1969, Grosso et Modo ont eu l’idée de rédiger une sorte de pièce de Feydeau moderne en en reprenant les ficelles mais adaptées à l’aube des années soixante dix. En mettant sur une fiche le plan de chaque scène, le duo comique écrivait ensuite en alternant le travail, tels Boileau et Narcejac.
Il faut dire qu’entre Guy Grosso et Michel Modo régnait une complicité professionnelle de quinze années. Ils choisirent Danièle Evenou après l’avoir vue et côtoyée dans le film « La honte de la famille »..
Le tournage n’a pas dû briller par la qualité étant confié au médiocre Jacques Pierre, le réalisateur des émissions de Danièle Gilbert ! Toutefois, Muriel retrouvait Armand Mestral avec qui elle avait tourné « La Princesse du rail » , Hélène Duc présente dans « Plainte contre X » (Elle y jouait sa mère) et Danièle Evenou, qui participait à ses débuts télévisuels en 1965 dans « Quelle famille ».
En lui-même, le téléfilm « Allo Juliette » n’est pas un chef d’œuvre, jouant sur le bon vieux ressort dramatique et tragi-comique de celui (en l’occurrence celle) qui est pris pour un autre. Cela arrivait déjà à Cary Grant dans « La mort aux trousses » d’Alfred Hitchcock. Rien de si méchant cependant n’arrive à Danièle Evenou prise pour une riche fille de famille à son insu alors qu’elle est la fille d’un chauffeur de taxi (Armand Mestral) qui a trouvé une boucle d’oreille perdue par son dernier client et charge Juliette, sa fille, de rapporter l’objet à son propriétaire.
C’est du vaudeville, et Muriel, coiffée d’une toque de fourrure, fait une apparition dans le rôle de la fille des Ponthivier, des bourgeois joués par Guy Tréjean et Micheline Luccioni. Les rôles principaux sont laissés à Danièle Evenou, Nicolas Silberg (sortant tout droit du triomphe de la série « La dame de Monsoreau ») et Grégoire « Coco » Aslan, ex-collégien de Ray Ventura.
En chauffeur de taxi Fernand Coustard,, le chansonnier Armand Mestral évoque un peu son rôle de Chambon dans « La Princesse du rail », puisqu’après une journée de dur labeur, il rentre chez lui et plaisante avec sa femme en train d’essayer une robe de soirée à sa fille Juliette. Elise Coustard est interprétée par Jacqueline Duc. Muriel ne semble apparaître que dans la scène de réception donnée par les Desroches. Maurice Desroches (Grégoire Aslan) et sa femme Marthe (Hélène Duc) veulent unir leur fils Michel (Nicolas Silberg) à Sophie Ponthiviers (Muriel), mais le fils s’éprend de Juliette, idylle qu’ils voient d’un mauvais œil.
Le quiproquo né, pour Juliette, de s’être présentée chez les Desroches en robe de soirée, est une ficelle un peu grosse et ne laisse pas augurer un bon téléfilm. Bien que Muriel y figure en sixième place dans la distribution selon Télé Poche (et septième selon Télé 7 jours), le reste de la distribution ne sort pas des sentiers battus de la comédie. On y retrouve ainsi Max Montavon, spécialiste des rôles d’homosexuels mondains dans les films de De Funès, ou encore Billy Kearns, cet américain qui n’a jamais joué dans son pays.
Sans doute un rôle « alimentaire » pour Muriel et rien de plus.
(mais diffusion seulement le Ier avril 1972)
Le 1er avril 1972, un samedi, Muriel Baptiste jouait dans un de ses rôles les moins connus, Sophie Ponthiviers dans « Allo Juliette » sur la première chaîne ORTF. Question : de quand date le tournage ? Muriel en juillet 1972 déclarait ne rien avoir fait depuis « Les rois maudits » tourné entre décembre 1971 et mars 1972. il aurait donc s’agir d’un tournage fait à la sauvette (Muriel n’y tient qu’un petit rôle) pendant l’automne 1971 (Elle était en Suisse pour les 30 épisodes des « Dernières volontés de Richard Lagrange » en septembre) mais avant décembre. Mais en réalité, il eut lieu bien avant, en 1969, lorsque Muriel était en pleine traversée du désert, ce qui nous donne une petite indication de ce qu’elle a fait pendant cette période de silence dont nous ne savons rien jusqu’à aujourd’hui. L’ORTF n’a-t-elle pas attendu quatre ans pour diffuser « La double vie de Mademoiselle de la Faille » ?
Il est vrai que son petit rôle n’a dû nécessiter que quelques jours de tournage. En 1969, Grosso et Modo ont eu l’idée de rédiger une sorte de pièce de Feydeau moderne en en reprenant les ficelles mais adaptées à l’aube des années soixante dix. En mettant sur une fiche le plan de chaque scène, le duo comique écrivait ensuite en alternant le travail, tels Boileau et Narcejac.
Il faut dire qu’entre Guy Grosso et Michel Modo régnait une complicité professionnelle de quinze années. Ils choisirent Danièle Evenou après l’avoir vue et côtoyée dans le film « La honte de la famille »..
Le tournage n’a pas dû briller par la qualité étant confié au médiocre Jacques Pierre, le réalisateur des émissions de Danièle Gilbert ! Toutefois, Muriel retrouvait Armand Mestral avec qui elle avait tourné « La Princesse du rail » , Hélène Duc présente dans « Plainte contre X » (Elle y jouait sa mère) et Danièle Evenou, qui participait à ses débuts télévisuels en 1965 dans « Quelle famille ».
En lui-même, le téléfilm « Allo Juliette » n’est pas un chef d’œuvre, jouant sur le bon vieux ressort dramatique et tragi-comique de celui (en l’occurrence celle) qui est pris pour un autre. Cela arrivait déjà à Cary Grant dans « La mort aux trousses » d’Alfred Hitchcock. Rien de si méchant cependant n’arrive à Danièle Evenou prise pour une riche fille de famille à son insu alors qu’elle est la fille d’un chauffeur de taxi (Armand Mestral) qui a trouvé une boucle d’oreille perdue par son dernier client et charge Juliette, sa fille, de rapporter l’objet à son propriétaire.
C’est du vaudeville, et Muriel, coiffée d’une toque de fourrure, fait une apparition dans le rôle de la fille des Ponthivier, des bourgeois joués par Guy Tréjean et Micheline Luccioni. Les rôles principaux sont laissés à Danièle Evenou, Nicolas Silberg (sortant tout droit du triomphe de la série « La dame de Monsoreau ») et Grégoire « Coco » Aslan, ex-collégien de Ray Ventura.
En chauffeur de taxi Fernand Coustard,, le chansonnier Armand Mestral évoque un peu son rôle de Chambon dans « La Princesse du rail », puisqu’après une journée de dur labeur, il rentre chez lui et plaisante avec sa femme en train d’essayer une robe de soirée à sa fille Juliette. Elise Coustard est interprétée par Jacqueline Duc. Muriel ne semble apparaître que dans la scène de réception donnée par les Desroches. Maurice Desroches (Grégoire Aslan) et sa femme Marthe (Hélène Duc) veulent unir leur fils Michel (Nicolas Silberg) à Sophie Ponthiviers (Muriel), mais le fils s’éprend de Juliette, idylle qu’ils voient d’un mauvais œil.
Le quiproquo né, pour Juliette, de s’être présentée chez les Desroches en robe de soirée, est une ficelle un peu grosse et ne laisse pas augurer un bon téléfilm. Bien que Muriel y figure en sixième place dans la distribution selon Télé Poche (et septième selon Télé 7 jours), le reste de la distribution ne sort pas des sentiers battus de la comédie. On y retrouve ainsi Max Montavon, spécialiste des rôles d’homosexuels mondains dans les films de De Funès, ou encore Billy Kearns, cet américain qui n’a jamais joué dans son pays.
Sans doute un rôle « alimentaire » pour Muriel et rien de plus.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Aujourd'hui Muriel Baptiste aurait eu 68 ans. J'ai fait graver une plaque "A Muriel Baptiste, actrice" que je vais déposer sur sa tombe où jusqu'à présent il n'y a que son nom de naissance "Yvette Baptiste".
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Curieux, son prénom de scène n'est pas sur sa tombe ? Sait-on pourquoi ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Muriel Baptiste
A son enterrement, il y avait quatre personnes (dont deux décédées aujourd'hui) et dans les quatre personne du show business. Ayant arrêté de tourner en 1974, soit 21 ans avant sa mort, et l'enterrement a été géré et payé par son compagnon et sa mère. Sans doute n'ont ils pas jugé opportun de rajouter "Muriel".
Mais au Père Lachaise, certains artistes sont enterrés sous leur vrai nom sans mention de leur activité artistique.
Mais au Père Lachaise, certains artistes sont enterrés sous leur vrai nom sans mention de leur activité artistique.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
L'INA affirme que Muriel Baptiste joue dans un téléfilm en deux parties "Les mésaventures de Jean Paul Choppart".
http://www.ina.fr/recherche/recherche?vue=Video&startVideo=15
Je commence à visionner, mais ayant été d'abord au générique de fin de cet épisode du "Théâtre de la jeunesse" de Claude Santelli, j'ai de gros doutes d'y voir mon actrice préférée.
Image très abîmée qui saute fréquemment.Selon moi, l'erreur vient de l'ordinateur de l'INA, car il y a dans la distribution une actrice prénommée Muriel (le) avec deux ll - et non "Muriel" - Beaufour, et le décorateur s'appelle Hugues Jean Baptiste.
C'est un conte fantastique diffusé en décembre 1968 pour les fêtes, en deux parties. Cela ressemble (visuellement) à ce que doit donner la vision d'un épisode de Dr Who saison 1 aujourd'hui.
http://www.ina.fr/recherche/recherche?vue=Video&startVideo=15
Je commence à visionner, mais ayant été d'abord au générique de fin de cet épisode du "Théâtre de la jeunesse" de Claude Santelli, j'ai de gros doutes d'y voir mon actrice préférée.
Image très abîmée qui saute fréquemment.Selon moi, l'erreur vient de l'ordinateur de l'INA, car il y a dans la distribution une actrice prénommée Muriel (le) avec deux ll - et non "Muriel" - Beaufour, et le décorateur s'appelle Hugues Jean Baptiste.
C'est un conte fantastique diffusé en décembre 1968 pour les fêtes, en deux parties. Cela ressemble (visuellement) à ce que doit donner la vision d'un épisode de Dr Who saison 1 aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Après avoir visionné les deux épisodes, une Muriel Beautour, blonde, joue le rôle d'une jongleuse. Muriel Baptiste ne fait pas partie de la distribution.
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Tu devrais le signaler à l'INA !
Au fait, le téléfilm est-il bon ?
Au fait, le téléfilm est-il bon ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Muriel Baptiste
C'est un téléfilm comme on le concevait en France en 1968. Il est clair qu'au delà de l'aspect documentaire et "historique"" de la préhistoire des téléfilms, cela ne présente pas un grand intérêt à part le fait de retrouver des comédiens comme Jacques Seiler (Desfossés dans "Vidocq"), Henri Poirier (qui a joué avec Muriel Baptiste dans "L'affaire Bernardi de Sigoyer"), la truculente Georgette Anys (Un vrai personnage cette comédienne).
Il y a au générique Myriam Boyer, une actrice qui est connue au cinéma, mais je ne l'ai pas reconnue, et le nom de son personnage n'est pas indiqué au générique.
Il y a au générique Myriam Boyer, une actrice qui est connue au cinéma, mais je ne l'ai pas reconnue, et le nom de son personnage n'est pas indiqué au générique.
Dernière édition par Patricks le Dim 21 Aoû 2011 - 16:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Téléfilm - Maigret aux assises, de Marcel Cravenne - 1971 §§
Ce téléfilm de la série est le 16e, et l'un des derniers en noir et blanc. Nous privant ici de voir Muriel Baptiste en couleurs. Le roman fut publié en 1960 et la série avec Crémer ne l'a pas utilisé à nouveau.
Le rôle de Ginette Meurant, une femme légère qui épouse un homme introverti, Gaston Meurant (Jacques Serres), fut proposé à Muriel Baptiste qui en 1971 sortait d'une traversée du désert.
Il n'est pas sûr que ce fut un choix judicieux, car le personnage aurait mieux convenu à une comédienne douée pour interpréter les vamps, à l'époque on aurait pu choisir Catherine Rouvel ou Bernadette Lafont.
Muriel rend son personnage sympathique, alors qu'il est odieux. Elle est la complice d'un meurtrier qui a assassiné une ancienne prostituée et une petite fille dont elle avait la garde.
Ce fut cependant son occasion de connaître Claude Barma qui la même année l'engagea pour "Les rois maudits". Elle retrouve d'ailleurs dans cet épisode des comédiens avec lesquels elle va tourner dans la saga historique de Maurice Druon : Fred Personne, dans Maigret, gérant d'hôtel, dans "le roi de fer", bourreau qui supplicie les frères d'Aunay, Robert Lombard, ici Nicolas Cajou, dans "Le roi de fer" et "La reine étranglée", le prévot Portefruit.
Muriel n'allait pas bien durant le tournage. Invitée par son partenaire Jacques Serres et son épouse, une fonctionnaire (Serres m'a confié que le métier de comédien n'offre pas la même stabilité financière que le travail de sa femme), elle avoue avoir des angoisses nocturnes. Elle révèle aussi avoir des origines kabyles.
L'intrigue de "Maigret aux assises" est assez linéaire : acquittement de Gaston Meurant, enquête sur sa femme Ginette, qui finit par obliger cette dernière à fuir rejoindre son amant Pierrot (André Cassan).
Muriel apparaît fort maigre dans le téléfilm, ce qui est accentuée par le pardessus blanc qu'elle porte. La scène où elle rejoint un autocar sur une place de village évoque une France révolue, mais dont les quinquas et plus se souviennent. Les vieux autocars rouge et crème. Mais ici, il faudra se contenter du noir et blanc.
L'épisode passe par un bref détour à Bruxelles où vivait le frère de Gaston, ex amant de Ginette. Il est tué. A son retour, Ginette craint pour sa vie, mais Maigret refuse de la protéger.
Ginette doit alors affronter son mari Gaston. On remarque que Muriel, pareillement à Patrick Dewaere, se sert de son caractère dépressif pour accentuer son jeu. On retrouve cet aspect chez Dewaere dans "Hôtel des Amériques" ou "Série noire".
Lorsque Maigret évoque l'enquête en flash back, nous découvrons l'intérieur de la maison des Meurant. Muriel a utilisé des faux cils et un peignoir d'intérieur.
Lorsque le téléfilm fut réédité en DVD en décembre 2004, le fascicule ne parlait ni de Muriel ni de Jacques Serres, mais d'Andréa Ferréol et André Dussolier, qui débutaient dans le métier et tiennent des rôles mineurs dans cet épisode.
"Maigret aux assises" a beaucoup vieilli. Les scènes de rue avec des véhicules de 1971 en font un témoignage du Paris de l'époque, alors que Barma avait situé la série dans une zône de temps indéfini (à la différence de la reconstitution de la série avec Crémer.
Muriel ne tient pas ici un personnage fort comme dans "La princesse du rail" ou "Les rois maudits". Des rôles qui lui convenaient mieux.
Ce téléfilm de la série est le 16e, et l'un des derniers en noir et blanc. Nous privant ici de voir Muriel Baptiste en couleurs. Le roman fut publié en 1960 et la série avec Crémer ne l'a pas utilisé à nouveau.
Le rôle de Ginette Meurant, une femme légère qui épouse un homme introverti, Gaston Meurant (Jacques Serres), fut proposé à Muriel Baptiste qui en 1971 sortait d'une traversée du désert.
Il n'est pas sûr que ce fut un choix judicieux, car le personnage aurait mieux convenu à une comédienne douée pour interpréter les vamps, à l'époque on aurait pu choisir Catherine Rouvel ou Bernadette Lafont.
Muriel rend son personnage sympathique, alors qu'il est odieux. Elle est la complice d'un meurtrier qui a assassiné une ancienne prostituée et une petite fille dont elle avait la garde.
Ce fut cependant son occasion de connaître Claude Barma qui la même année l'engagea pour "Les rois maudits". Elle retrouve d'ailleurs dans cet épisode des comédiens avec lesquels elle va tourner dans la saga historique de Maurice Druon : Fred Personne, dans Maigret, gérant d'hôtel, dans "le roi de fer", bourreau qui supplicie les frères d'Aunay, Robert Lombard, ici Nicolas Cajou, dans "Le roi de fer" et "La reine étranglée", le prévot Portefruit.
Muriel n'allait pas bien durant le tournage. Invitée par son partenaire Jacques Serres et son épouse, une fonctionnaire (Serres m'a confié que le métier de comédien n'offre pas la même stabilité financière que le travail de sa femme), elle avoue avoir des angoisses nocturnes. Elle révèle aussi avoir des origines kabyles.
L'intrigue de "Maigret aux assises" est assez linéaire : acquittement de Gaston Meurant, enquête sur sa femme Ginette, qui finit par obliger cette dernière à fuir rejoindre son amant Pierrot (André Cassan).
Muriel apparaît fort maigre dans le téléfilm, ce qui est accentuée par le pardessus blanc qu'elle porte. La scène où elle rejoint un autocar sur une place de village évoque une France révolue, mais dont les quinquas et plus se souviennent. Les vieux autocars rouge et crème. Mais ici, il faudra se contenter du noir et blanc.
L'épisode passe par un bref détour à Bruxelles où vivait le frère de Gaston, ex amant de Ginette. Il est tué. A son retour, Ginette craint pour sa vie, mais Maigret refuse de la protéger.
Ginette doit alors affronter son mari Gaston. On remarque que Muriel, pareillement à Patrick Dewaere, se sert de son caractère dépressif pour accentuer son jeu. On retrouve cet aspect chez Dewaere dans "Hôtel des Amériques" ou "Série noire".
Lorsque Maigret évoque l'enquête en flash back, nous découvrons l'intérieur de la maison des Meurant. Muriel a utilisé des faux cils et un peignoir d'intérieur.
Lorsque le téléfilm fut réédité en DVD en décembre 2004, le fascicule ne parlait ni de Muriel ni de Jacques Serres, mais d'Andréa Ferréol et André Dussolier, qui débutaient dans le métier et tiennent des rôles mineurs dans cet épisode.
"Maigret aux assises" a beaucoup vieilli. Les scènes de rue avec des véhicules de 1971 en font un témoignage du Paris de l'époque, alors que Barma avait situé la série dans une zône de temps indéfini (à la différence de la reconstitution de la série avec Crémer.
Muriel ne tient pas ici un personnage fort comme dans "La princesse du rail" ou "Les rois maudits". Des rôles qui lui convenaient mieux.
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Re: Muriel Baptiste
01-06 - Les chevaliers du ciel 01-06 Tournage septembre 1966 à Dijon, diffusion octobre 1967 §§§
Attention, la première saison des "Chevaliers du ciel" a été tournée en noir et blanc, mais a été colorisée. L'acteur Christian Marin a gardé des clichés privés lors de cette scène avec Muriel Baptiste qu'il m'a donné. Cinq photos dont quatre sont des développements sur papier, l'une étant une photo authentique.
A l'origine, les scénaristes avient prévu un personnage appelé "Colette". Mais Muriel Baptiste, qui participait à ce tournage car elle était alors la compagne de Jacques Santi, rebaptisa le personnage "Muriel".
Dans le prologue de l'épisode 06.01, elle est en panne. Dans la vie, Muriel ne conduisait pas et se déplaçait en taxi.
La scène d'ouverture de l'épisode 06.01 est une appartée comique destinée à alléger l'aspect dramatique de l'épisode où le lieutenant Larrafieu est persécuté par le capitaine Mounier.
Dans cette scène, Laverdure va essayer de jouer les vantards devant la jeune inconnue en panne. Il demande à deux mécaniciens militaires de jouer le jeu, de le traiter de "cocher", et de faire semblant de tomber KO sous ses coups. "Une chose que j'ai appris au Japon" dit il à Muriel.
Marin se souvient d'une jeune femme aimant la vie et plaisantant tout le temps, toujours prête à faire des blagues. En 1968, il tournera avec elle au cinéma "Le mois le plus beau" de Guy Blanc.
Il ne revit pas Muriel sur le tournage des autres saisons des "Chevaliers du ciel" ni à l'enterrement de Jacques Santi en mars 1988. Le couple s'était séparé.
Heureux Laverdure qui porte Muriel dans ses bras!
Attention, la première saison des "Chevaliers du ciel" a été tournée en noir et blanc, mais a été colorisée. L'acteur Christian Marin a gardé des clichés privés lors de cette scène avec Muriel Baptiste qu'il m'a donné. Cinq photos dont quatre sont des développements sur papier, l'une étant une photo authentique.
A l'origine, les scénaristes avient prévu un personnage appelé "Colette". Mais Muriel Baptiste, qui participait à ce tournage car elle était alors la compagne de Jacques Santi, rebaptisa le personnage "Muriel".
Dans le prologue de l'épisode 06.01, elle est en panne. Dans la vie, Muriel ne conduisait pas et se déplaçait en taxi.
La scène d'ouverture de l'épisode 06.01 est une appartée comique destinée à alléger l'aspect dramatique de l'épisode où le lieutenant Larrafieu est persécuté par le capitaine Mounier.
Dans cette scène, Laverdure va essayer de jouer les vantards devant la jeune inconnue en panne. Il demande à deux mécaniciens militaires de jouer le jeu, de le traiter de "cocher", et de faire semblant de tomber KO sous ses coups. "Une chose que j'ai appris au Japon" dit il à Muriel.
Marin se souvient d'une jeune femme aimant la vie et plaisantant tout le temps, toujours prête à faire des blagues. En 1968, il tournera avec elle au cinéma "Le mois le plus beau" de Guy Blanc.
Il ne revit pas Muriel sur le tournage des autres saisons des "Chevaliers du ciel" ni à l'enterrement de Jacques Santi en mars 1988. Le couple s'était séparé.
Heureux Laverdure qui porte Muriel dans ses bras!
Invité- Invité
Re: Muriel Baptiste
Les chevaliers du ciel 01.07 §§§
Dans l'intrigue dramatique dont fait l'objet le lieutenant Larrafieu (Jean Sobieski), Muriel revient dans un autre épisode faire une seconde pause comique.
C'est d'abord une séance de jerk dans un restaurant.
Incohérence du scénario, Muriel ne connaît pas le lieutenant Larrafieu, or elle demande à le rencontrer car il lui plaît.Soit une scène a été coupée, soit le scénariste s'est mélangé les pédales.
La jeune fille fait exprès plusieurs fois d'écorcher le nom et de dire "Lamartine" à la place de Larrafieu. Puis, elle dit enfin son prénom à Laverdure, et le gratifie d'une bise.
Dans l'intrigue dramatique dont fait l'objet le lieutenant Larrafieu (Jean Sobieski), Muriel revient dans un autre épisode faire une seconde pause comique.
C'est d'abord une séance de jerk dans un restaurant.
Incohérence du scénario, Muriel ne connaît pas le lieutenant Larrafieu, or elle demande à le rencontrer car il lui plaît.Soit une scène a été coupée, soit le scénariste s'est mélangé les pédales.
La jeune fille fait exprès plusieurs fois d'écorcher le nom et de dire "Lamartine" à la place de Larrafieu. Puis, elle dit enfin son prénom à Laverdure, et le gratifie d'une bise.
Dernière édition par Patricks le Dim 4 Déc 2011 - 13:01, édité 1 fois
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