Série "Le Saint"

La saison 2 est en ligne!

http://www.theavengers.fr/supplement/hors/lesaint_saison2.htm

J'ai fini, hier, le livre de Leslie Charteris "Le Saint s'en va t'en en guerre".
Très bon livre sur les trois histoires, celle que je préfère est L'AUBERGE DU MYSTERE ! Les scénaristes se sont inspirées de cette histoire pour faire l'épisode L'AUBERGE MYSTERIEUSE (saison 3), qui est pour un très bon épisode.
J'ai commencer hier soir le premier chapitre du livre "Le Saint à Londres", il semblerait que se soit l'histoire qui est inspirées les scénaristes pour l'épisode LE SCORPION (saison 3, également).

Alleluia!La Volvo 1800 de Simon va à nouveau vrombir cet été sur Arte,à 16h45,du 2 juillet au 15 aout;épisodes apparemment en couleurs (1966)

Une agréable manière de passer l'été !

Coucou le revoilou donc,Simon et son brushing imperturbable au plus fort de la bagarre!Episode inaugural dont le titre original "search and destroy" qui fait très wargame a été traduit n'importe comment,mais bon on a l'habitude.
Histoire efficace mais classique avec un ancien nazi en goguette en Amérique latine,fuyant comme tant d'autres ses odieux forfaits en se recyclant dans les mines et le vol d'oeuvres d'art.Interprétation dans la norme,avec un plus pour la femme outrée dudit nazi,qui n'a pas le sens de la fidélité conjugale,shame on her!Amusant personnage du flic local hésitant entre bonne volonté et respect des "en haut lieu" typique sous ces latitudes (pas chez nous,voyons!)
Bonnes scènes d'action,aspect exotique (c'est pas le Pérou?si,si!) magnifié par la couleur.
Simon a troqué sa P1800 contre une Mercedes 220S "aileronée" (59/65) et le teuton flingueur roule dans une superbe Buick Riviera 63.
On ne sait pas trop si les "vengeurs" qu'aide le Saint sont des Juifs,des Polonais (donc communistes à l'époque) ou de bons Germains démocrates.

Je viens de (re)voir l'épisode LE FUGITIF (saison 5), passé hier soir sur Arte, j'avais déjà vus cet épisode, étant plus jeune sur NT1, je me rappelait de certaines scènes comme celle chez le Docteur. Lopez ou bien celles dans les mines.
En tout cas j'ai adoré cet épisode, pas le meilleur, mais l'intrigue est très intéressante, tout à fait dans l'esprit de la série, des scènes d'actions toujours aussi bien chorégraphié, une superbe musique, enfin je crois que je préfère Le Saint en couleur plutôt qu'en noir et blanc.
Le suspense est assez présent surtout durant la scène final avec Madame Colemann, que je trouve diablement belle !
Ma note pour cet épisode est de 3/4 !

Episode du jour "les bijoux de la reine" (ceux de la Castafiore étaient déjà pris,et ceux de famille auraient manqué de sérieux).
Déjà,un mot sur le générique,décidément plus réussi à mon gré que celui en N&B.On retrouve avec plaisir la piquante Dawn Addams,ci-devant publicitaire envahissante du "Roi à New York" de Sir Chaplin.Ici,role un peu tète à claques dans une histoire plus distrayante que passionnante,la noirceur des saisons antérieures ou les macchabées s'accumulaient cède la place à une "comédie sophistiquée" rappelant les Hitch et Donen plus ou moins contemporains.Le roi arabe s'inspire vaguement de Farouk (en moins gros) souverain égyptien plus intéressé par le casino et les nymphettes sue par la gestion de l'Etat.La réplique ou il évoque les assassinats comme moyen politique garde son actualité!
Visions trop brèves de la Cote d'Azur,et la France profonde ou s'égarent nos héros parait hautement incrédible!Quand à avoir peur d'un beuglement bovin... Le garagiste a un "vrai béret français" comme chez Prévert 30 ans plus tot...cliché quand tu nous tiens!
Amusant personnage de la vieille aristo traitresse,elle et sa Rolls vintage sont très avengersiens.Les hommes de main,basanés sans surprise,n'ont rien de charismatique.
Coté autos,la meme Mercedes qu'hier,et Outre une Ds 19,on note la triste fin d'une Jaguar "MK1".

C'est dans tous les épisodes, que j'ai vus, mon favoris avec MARCIA (saison 2), Les Bijoux de la Reine (saison 5).

Episode modérément palpitant que ce "trésor du pirate" (rien que le titre,déjà,fait un brin kitsch).Intrigue nous ramenant au bon vieux temps de la guerre froide,avec espions "de l'Est" et savants kidnappés.Bizarrement,la plupart des vieux savants ont des filles charmantes mais qui tombent systématiquement dans les griffes de l'ennemi!
L'histoire se passe à Hambourg,dont on ne voit pas grand-chose,malgré tout une boite de jazz,celle que j'ai fréquenté en 1982?Le scénario est un peu alambiqué,avec une escroquerie au trésor caché dans laquelle il faut etre bien c.. pour tomber tant les ficelles en sont grosses comme des cables EDF.
Interprétation homogène,les éléments féminins ont toujours de frais minois,ici particulièrement l'escroque (?) qui finit par regretter ses actes.
Simon semble abonné aux Mercedes vertes (il a du l'emprunter au metteur en scène),on remarque aussi une Ford 17M "P5" (65/67) à la rigueur toute germanique.

Dans les séries des années 60, j'ai l'impression que la cohérence du scénario n'était pas la priorité des auteurs, on a déjà ça dans The Avengers et The Wild Wild West...

Episode mieux taillé que le précédent que ce "diamant" qui voit Simon poursuivre sa tournée européenne,à l'instar des rock-stars contemporaines (l'auréole en plus).On profite davantage de la visite d'Amsterdam,très Baedeker (canaux+tulipes+moulin...+diamantaires!),qui permet de jolies vues y compris nocturnes.L'intrigue se suit plaisamment,meme si on ne croit pas un instant à la culpabilité de l'odieux Jeremie,et si on se doute assez vite de la personnalité du vrai "méchant" (pas si infame que ça,plus à plaindre qu'à blamer).Sans raison précise,je trouve qu'il flotte un parfum de "Persuaders" sur cette histoire;la grande demeure du tonton peut-etre?
L'héroine n'est pas parmi les plus sexy de la série,mais ce n'est qu'un avis personnel.
Coté vroum-vroum,une belle Chevy Impala 65,et quelques boites à chaussures typiques de la Perfide Albion des 60's (Vauxhall Epic et Victor)
Dossier sur la série sur le site d'Arte.

Meilleur épisode de la semaine que cet "intermède à Venise" qui renoue avec la tradition plus sombre des saisons précédentes.Pleins feux sur le Rialto,la Place St Marc dont on sort lessivé,et autres monuments historiques bien connus,mais ironiquement démythifiés par Simon dans une intro un peu sarcastique.Ambiance décadente de la noblesse soucieuse de l'entretien dispendieux de palais pour lesquels elle est prète à faire de douteux compromis."Il faut que tout change pour que rien ne change" (le Guépard).
Les gigolos transalpins m'ont rappelé un film méconnu avec Vivian Leigh "le visage du plaisir" et le scénariste glisse lors d'un dialogue une discrète allusion à l'affaire Wilma Montesi,jeune fille morte à la suite de supposées orgies dans les 50's.
Brillante interprétation de Lois "Moneypenny" Maxwell en belle-mère douteuse,dont la turpitude sera cachée après décès à son mari aimant.Les Italiens ne sont pas caricaturés,l'inspecteur ne manque pas d'ironie.
Jolis canots automobiles (pas des Riva quand meme) et une Fiat 1500 tracée à l'équerre par Pininfarina,qui a quitté cette vallée de larmes ces derniers jours.

Superbe épisode que ce "Drole de monstre",titre qui pourrait faire croire à un épisode léger alors qu'il s'agit d'une "histoire de famille" sombre et angoissante,avec un vrai suspense quant à la personnalité dudit monstre.
Superbes décors (meme si par moments le brouillard fait un peu artificiel!) avec manoir et village typiques,ruines de chateau à la Hammer et pub écossais qu'on croirait sorti de "L'ile noire" de Tintin!Les consommateurs,particulièrement le braconnier,ressemblent d'ailleurs étrangement aux dessins d'Hergé.
Galerie impressionnante de personnages ambigus du fermier réac et autoritaire à l'historien chatelain qui parait bien pleutre pour un "héros" en passant par la gouvernante au comportement parfois trouble.Seuls surnagent le flic honnète mais dépassé et la secrétaire jeune fille en détresse classique!Ambiance de violence contenue tout au long de l'histoire.
Fin "ouverte" attendue,mais qui n'en demeure pas moins efficace car inévitable.Les "cryptozoologues" Heuvelmans et Barloy ont du se régaler devant cette rencontre entre Simon et une énigme animalière chère à leur coeur!

Après l'excellent drame d'hier,Simon nous offre un très bon épisode humoristique aujourd'hui,ce qui montre la diversité de la série!
"Le meilleur piège" permet de retrouver la charmanta Alexandra Stewart qui se fait rare depuis les 80's et qui m'avait emballé dans l'énigmatique "Soleils de l'ile de Paques" de Pierre Kast.Son role de jeune divorcée prète à tomber dans les bras de Simon est certes moins intrigant,mais pétillant à l'instar du champagne dont s'abreuvent nos héros tout au long de l'histoire!Plaisir aussi de revoir Cannes,ses palaces et ses monte-en-l'air;l'influence de "La main au collet" de Sir Alf est patente tant dans les décors que dans certains personnages.
Satire féroce avec ces vieilles rombières accrochées à leurs colliers,ces stars alcoolos et ces "cougars" qui donnent dans la cambriole!Les flics font irrésistiblement penser aux Dupondt,le look est différent mais leur bétise,leur volonté farouche d'arrèter des innocents et leurs mésaventures (chapeau enfoncé,vol de leur 403...) rappellent nos "détectives diplomés" hergéens.
Bref,un bon moment de détente rétro.

Un "plan de vol" qui fait plutot du rase-mottes en ce jour!Retour à Londres pour Simon,qui plus tard s'envole pour un pays de l'Est improbable (on y roule en 403 et en Aronde,ce qui fait grave exotique) et imprécis,dont les pilotes de chasse sont slaves et les hommes (et femmes) de main moyen-orientaux,avec des prénoms outrageusement typiques et des séances d'UV prolongés,sans parler des accents sidérants (les Slaves,eux,parlent comme Borat sauf le pilote qui semble nettement moins archaique que les aubergistes du cru)
On l'aura compris,le second degré à retardement fait glisser cet épisode bourré d'invraisemblances:Simon se prend prématurément pour 007 avec son parachute,qu'il n'a pas osé décorer de l'Union Jack;les "espions" arabisant sont d'un amateurisme à faire retourner Kadhafi dans sa tombe,et les militaires british semblent considérer le vol de leur zinc comme une simple contrariété à l'heure du thé.Il faut aussi évoquer le calamiteux passage,limite à l'accéléré,de l'écrasement des méchants par l'héroique hotelier,permettant le décollage de l'avion percé de multiples trous de balles.
On retiendra la présence du "champion" W.Gaunt dans un role d'alcoolo pleutre à qui on ne confierait meme pas les commandes d'un cyclorameur.Et comme de bien entendu il a une soeur qui se fait chloroformer faute d'avoir vu un des épisodes précédents.Seul passage terrifiant la piqure au début,mais c'est une phobie personnelle plus qu'un atout scénaristique.Bref,vivement demain! (slogan chiraquien,1986)

Les Saints se suivent et ne se ressemblent pas:après le désolant opus d'hier,le niveau remonte nettement avec cette "route de l'évasion".
Scénario assez traditionnel,avec un héros expédié en prison pour enquèter sur une filière d'évasions,histoire déjà plus ou moins croisée chez nos Avengers mais traitée ici sur un mode sérieux.Autre point commun,la chanteuse de nightclub et amie de Simon n'est pas sans rappeler une Vénus de notre connaissance!
Présence remarquée de Sutherland période pré-MASH en braqueur porté sur la baston,mais qu'on finit par trouver sympa quand on comprend (assez vite) qu'il va se faire descendre.
Promenades agréables dans le Swinging London,avec pigeons inévitables.Scènes de boite crédibles.Quelques "british cars" dont la Wolseley "police" vue chez Steed,et un cabrio Triumph Herald 1ère génération (59/67) dont la capote (anglaise) semble s'ouvrir et se fermer au gré du trajet!On remarque aussi un VW Combi "split window".
Bref un bon polar,peut-etre précurseur avec la cavale en hélico qui depuis s'est banalisée! (Veaujour,divers Corses...)
Suis-je le seul cette année à suivre les aventures templariennes?

Je préfère les découvrir quand je les chroniquerai pour le site

J'attends donc avec impatience tes chroniques,faute de temps (et de courage,je le reconnais!) je me contente de "billets d'humeur" en souhaitant que ces lignes intéressent quelques-uns d'entre vous!

Je les lis toujours avec plaisir en tout cas !

Et moi donc !

Merci,la relative brièveté de mes commentaires vient auusi du fait que je suis un amateur de cette série mais que je ne dispose pas du matériel nécessaire (bouquins,DVD...et connaissances!) pour des critiques authentiques,je laisse la tache à des spécialistes!
L'épisode du jour "les championnes" laisse un arc en ciel dans mon coeur:plaisir de voir (pour la 2ème fois) une histoire se déroulant dans les milieux du sport auto,et relative déception quant à son traitement (télévisuel plus que scénaristique)
Néo-remake en couleurs et au féminin du "drapeau à damiers" vu l'an dernier,l'épisode alterne entre séquences de compet' et bagarres variées,sans compter d'inévitables pauses au bar des pilotes et au pub de l'hotel.Les scènes de course sur le vrai circuit de Brands Hatch,haut lieu de l'automobile britannique aujourd'hui obsolète,sont relativement bien incrustées dans l'histoire et montrent l'ambiance encore semi-amateur qui règnait dans les 60's (c'était pareil en France,on pouvait se balader le long des paddocks ce qui serait inimaginable de nos jours pour des raisons de sécurité et de fric!Par contre les passages ou les héroines "conduisent" frolent le ridicule tant les arrière-plans diffèrent,on se croirait dans un jeu vidéo.Le N&B limitait ce contraste à mon avis.
De bonnes idées:le personnage du tireur d'élite radin est original,mais les autres protagonistes sont trop "archétypaux" pour convaincre vraiment.La haine entre les 2 pilotes semble un tantinet artificielle;on notera qu'à ma connaissance (qui n'est pas infinie) les femmes en F1 ont été rarissimes,on en a vue en course sur route (Marie-Claude Beaumont) ou en rallye (Michèle Mouton) mais c'est un milieu qui demeure macho.
Efficaces bagarres dans des lieux inattendus (le théatre)
Coté voitures,l'héroine pilote une Lotus betement rebaptisée Argus (plus cotée à...?) et on remarque dans les séquences d'essais une superbe et rare Marcos 1800,engin semi-artisanal utilisant un moteur...Volvo,mézoui!Le tueur circule en Ford Zodiac MK4 berline "populuxe" sortie en 66.

Et la 3ème semaine démarre sur les chapeaux de roulettes avec "Tentative de meurtre",titre passe-partout qui pourrait s'appliquer à une bonne moitié des épisodes,celui en VO qui évoque des "patriotes" est plus adapté au scénario,encore que...
...le contexte politique (et historique,pour nous) ne soit qu'un prétexte à une histoire d'ambitions et d'adultère qu'on pourrait retrouver dans d'autres milieux aisés (finance,industrie...) ce qui est un peu dommage.Le seul rapprochement,vague,que l'on puisse faire avec des évènements plus ou moins contemporains,ce serait avec la Rhodésie de Ian Smith,en conflit larvé avec l'ex-colonie britannique.Aujourd'hui Zimbabwe ce pays est dirigé par le président (à vie,c'est plus simple) Mugabe dont le mauvais caractère est bien connu de tous les démocrates!Sans vouloir etre le moins du monde politiquement correct,ce qui n'est pas mon genre,on remarque quand meme que parmi les Africains de l'histoire,on ne voit...que du blanc,que ce soit dans l'entourage du 1er ministre ce qui peut paraitre logique,mais aussi dans l'opposition-les fameux "patriotes" rembarrés vertement par Simon dans un dialogue vachard sur le bateau.Il faut dire que toute l'histoire se passant à Londres l'exotisme en est pour ses frais.
Le ministre Liskar est interprèté par l'alors jeune Ed Woodward,fréquemment cité sur le forum (Equalizer) et que j'avais remarqué dans "Héros ou salopards" film brillant sur la "raison d'Etat".
L'histoire se suit plaisamment,on soupçonne la femme délaissée et alcoolo dudit Liskar grace à d'assez grosses ficelles (la main dans le sac!) mais pan sur le bec,ce n'est pas elle la méchante.Belle bagarre dans un escalier qui donne le vertige (à moi du moins)Ivor Dean est égal à lui-meme,c'est à dire bon dans son role de nounours qui hésite entre agacement et admiration envers le héros.
Et les voitures?,me demande t'on de tous cotés en piaffant.Ben,y en a pas,ou presque

Pétillant comme de l'asti cet épisode de comédie pure qu'est "Simon et Dalilah" qui nous narre le laborieux tournage d'un peplum (à petit budget,au vu des décors c'est plus un nanar qu'une superproduction!) interrompu par le rapt des 2 vedettes,une star mégalo et un Musclor calamiteux.Tous les personnages sont d'ailleurs odieux ou grotesques (cinéaste colèreux,producteur obsèquieux,impresario radin) à l'exception de l'attachée de presse sympa qui aide le Saint à résoudre l'énigme;c'est Lois Maxwell qui s'y colle,dans un vètement à lignes multicolores du plus bel effet vintage!
Le passage ou Simon traverse Rome les yeux bandés fait inévitablement penser à une scène des Persuaders ou Danny prisonnier identifiait divers bruits pour se repérer.Sauf que Simon dont la mémoire flanche utilise un discret micro (prèté par avance par Q?)
Bagarres homériques dans le genre "Hill & Spencer",on se fiche un peu de l'intrigue mais on suit d'un oeil amusé ces péripéties.
Bon point pour le téléphone rouge du producteur (je veux le meme!) et quelques voitures transalpines:l'Alfa Giulietta Sprint de Lois sera fatale à Piccoli dans "les choses de la vie" et Simon est emmené en ballade dans une Lancia Appia MK2 (53/56) déjà vieillote,typique avec ses portes "suicide".

Bonjour chez nous!Promenade parisienne pour Simon dans ce "to kill a saint" brillamment traduit par "Annette".Coté décors,les bouquinistes des Quais qui me sont chers (dans les 2 sens du mot!) et en arrière-plan des monuments bien connus,mais pas de volonté d'exotisme si ce n'est le cabaret ou se déroulent plusieurs scènes importantes.Pour faire couleur locale le flic qui surveille (discrètement!) Templar au début lit "Jours de France",ce qui me rappelle la salle d'attente de mon père dans les 70's!(le plus intéressant de cette revue people lancée par M.Dassault reste les épatants dessins de Kiraz)
Scénario capillotracté avec cette journaliste qui veut provoquer une vendetta entre le Saint et le patron de boite responsable de la mort de son père,puis l'histoire part dans d'autres directione et finalement,le vrai traitre,c'est le bras droit du tenancier,on finit par se paumer un peu.On retient des réparties marrantes entre Simon et la journaliste (passage de la destruction de la chambre d'hotel) et le passage ou Simon se retrouve au lit avec 3 nymphettes sous les yeux sidérés des pandores.
La séquence ou Templar ouvre une porte "sur le vide" rappelle en moins impressionnant une scène similaire avec Steed.Hommage ou scénariste en manque d'originalité?
Dans la poursuite du début j'ai l'impression que Templar utilise 2 DS19 différentes,couleur et antibrouillards ne semblent pas identiques.La journaliste (Annette,mais j'aime mieux la Paulette de Wolinski!) roule en MGB.

On voyage beaucoup dans cet épisode encore traduit n'importe comment "les faux monnayeurs" alors que le titre original évoque la comtesse,cheftaine de la bande.
Le scénariste a du lire "L'ile noire",ressemblances étonnantes entre les 2 histoires:la chute de l'avion des bandits (simple panne dans la BD),les coups de feu échangés aussitot,et plus loin,la presse à faux billets cachée dans les souterrains d'un chateau,c'est fou!
L'aventure se suit avec plaisir,les personnages sont bien dessinés (Karl,très bon dans l'odieux) mais le coup des jumelles ne se justifie pas tellement,sinon pour l'effet de surprise final (on croit que la gentille est méchante,mais si ce n'est elle,c'est donc sa soeur).Présence d'Alexandra Bastedo future "Championne" dans un role de corruptrice.
Quelques détails croustillants:le nom du cabaret "La Chatte enragée" il fallait y (mal!) penser;le nom de la comtesse "Poucet" fait un peu petit,et à l'époque il fallait attendre une heure pour une liaison tel entre Paris et Chamonix,le 22 à Asnières n'est pas loin!
Les Anglais en ont après les Renault Dauphine,celle de Simon tombe dans un ravin comme celle du notaire de "l'héritage Ozerov" dans les Persuaders,ça ne m'est jamais arrivé avec la mienne.

Simon reste dans la ville-lumière today dans "les amateurs d'art",du coup Nième gros-plan sur la Tour Eiffel au pré-générique...
Plaisante histoire de chefs d'oeuvre disparus à la révolution russe puis volés durant la 2ème guerre,ils sont censés etre de Léonard (le vrai,pas celui qui tape sur son disciple) ce qui est un peu "gros",car je doute qu'il y en ait eu beaucoup dans des collections privées au début du XXème,mais bon,il fallait un nom connu pour faire bien...dans le tableau!
Présence de l'avengersien très apprécié Peter Bowles dans le role d'un faux flic,mais vrai agent des Soviets,qui fait finalement partie des "bons" en raison de ses méthodes peu orthodoxes bien qu'il soit russe.La détente est en marche!
Héroine charmante à défaut d'etre très futée,sa crise de nerfs fait un brin "boulevard".
Péripéties nombreuses,mélange d'humour et de suspense (la prise d'otage des Legrand;on notera que les scénaristes ne se foulent pas pour trouver des patronymes français:Mathieu,Bernard...).Simon pique-assiette en diable se contente de s'emparer frauduleusement d'un sandwich,d'habitude il se sert des boissons fortes dans les bars des maisons visitées nocturnement!
Legrand roule dans un break Rambler American,véhicule ultrabasique aux States mais snob chez nous,vendu au compte-gouttes par la Régie Renault.

Très amusant l'épisode du jour "Pièges en tous genres",traduit de "gadgets lovers" par quelqu'un qui devait penser que les Français ne savaient pas ce qu'était un gadget,malgré la brillante démo contemporaine de Juve/de Funès dans "Fantomas contre Scotland Yard".
Joli début berlinois avec la visite d'une boite inspirée des fameux "clubs Playboy" imaginés dès la fin des 50's par l'admirable Hugh Hefner,mythique fondateur de la revue éponyme.Ces clubs avaient essaimé dans quelques grandes métropoles européennes,les serveuses se distinguant par un costume de "Bunny" aus oreilles et à la queue plus courte que celles de l'épisode.Les amateurs à la recherche de détails plus explicites pourront parcourir les superbes albums sortis chez "Hors Collection" et "Evergreen" sur l'histoire de Playboy et des Playmates.
Quittons les lapins et revenons à nos moutons:on se régale avec cette histoire qui rappelle des souvenirs avengersiens dans le scénario (espions voulant provoquer une guerre des services secrets entre l'Ouest et l'Est) et les personnages (impossible de ne pas penser à Olga en écoutant la "colonelle" russe se méfier des plaisirs capitalistes!)
Il y a aussi du 007 parodié avec ces gadgets extravagants (sacoche et lettre explosives!) et le personnage du scientifique montrant les dits objets à Simon et au chef des SS britanniques a un petit air de Q (si j'ose dire).Sans compter le monastère qui dissimule de noirs desseins,classique du genre!
Traversée de l'Europe en coup de vent,si on nous épargne la Tour Eiffel,on remarque que la Suisse est représentée par...un coucou bien sur (seule invention de cette démocratie en plusieurs siècles,selon la fameuse citation de Welles dans "le 3ème homme)
Atmosphère de "détente" les méchants n'étant plus des Soviétiques,pas trop caricaturés,mais de perfides Chinois dont Simon imite avec brio les yeux bridés.
Grand moment de comédie:la bouteille de champagne qui effraie tout le monde dans la chambre d'hotel.
Petit bémol:on ne croise qu'une DS déjà vue à chaque étape parisienne.

Ambiance exotique mais sans "folklore" gratuit dans ce "Trésor mystèrieux" (Island of chance en VO) qui renoue avec une certaine cruauté,avec l'assassinat d'Arlene,mécène vaguement amoureuse du prof Crayford.
Fine allusion à "Goldfinger" lors d'une discussion "forcée" entre Simon et les tueurs,est-elle d'époque ou rajoutée pour la vf ultèrieurement?Autre point commun avec 007,le serpent qui menace le Saint préfigure celui qui s'attaquera au Commandeur quelques années plus tard,mais c'est un classique du genre,sale bète!
Peu de personnages aimables,l'entourage du savant n'étant constitué que de truands et de porte-flingues à l'exception du boy dont le role est heureusement plus développé que celui d'un "bon nèg'"de service!Le professeur oscille lui-meme entre humanitaire à la Schweitzer (avec une barbe inévitable "pour faire plus savant") et le scientifique fou souvent croisé dans les séries.
Scénario plaisant,mais on attendait un McGuffin plus original que ces lingots cachés.
On notera que Simon commande une vodka,ce qui ne fait pas très couleur locale sous les tropiques;à Moscou,il doit boire des rhum-coca...
La journaliste dispose d'un beau reflex 24x36 que je n'ai pas identifié,et qui parait collector à l'ère du numérique...
Simon et sa camarade circulent dans une Jeep Willys MB "des origines" idéale sous ce climat.

Pas un des meilleurs épisodes ce "copies conformes" avec ce scénario un brin tarabiscoté (il y a 2 faux colliers et un vrai,et meme l'aristo proprio de l'authentique,relation mondaine de Simon,veut estamper les assurances en signalant le vol d'une copie,la noblesse n'est plus ce qu'elle était!)
On retient de belles séquences ferroviaires qui font un peu penser à l'Oncle Hitch,un personnage de couturier gay (meme si le sous-entendu est discret,et qu'en fait il fait semblant) qui aurait pu etre plus original s'il ne s'était pas métamorphosé en chef de bande,une paire de jumelles-astuce bien usée de scénariste,un passage un peu grotesque ou Teal est ridiculisé lors de la fin du défilé de mode (très réussi quand à lui),un accident filmé à l'accéléré qui ne convainc pas...
Quand meme,le méchant collectionneur s'appelle Nicolas ce qui est un gage d'esprit élevé
Amusant passage de la visite de Simon chez le joaillier bruxellois,personnage trop vite expédié.

Episode d'hier vu ce matin because apéro,brochettes et piscine...
"Qui est le traitre?" (on se le demande...) nous ramène aux classiques histoires d'espionnage de la guerre froide,quand Est et Ouest se tiraient dans les pattes à coup de vols de documents et d'agents infiltrés,c'est toujours plaisant à défaut d'etre très original.Simon est manipulé par un faux colonel du MI5,joué avec efficacité par Allan Cuthbertson,croisé "chez Steed" (la porte de la mort,entre autres) ou il promène sa moustache frémissante plus british que nature.Comme de bien entendu notre héros confondra l'odieux individu grace à un détail qui aurait aussi tapé dans l'oeil d'Hercule Poirot et du major Thompson:la cravate de club n'est pas la bonne,damned!
Beaucoup de péripéties nous baladent dans Londres,une scène de procès nous gratifie des ineffables perruques des magistrats insulaires,et quelques piques dans les dialogues (la femme de l'espion:mon mari est un homme merveilleux;Simon:c'est aussi ce qu'Eva Braun pensait d'Hitler!) adoucissent l'aspect sérieux du scénario.Dommage quand meme que Teal se montre aussi borné,il lui arrive de faire preuve de plus de "gingin"!
On remarque une superbe Austin-Healey 3000 (le cabrio rouge) et un corbillard VandenPlas destiné à véhiculer les défunts du grand monde...vers l'autre.
Le faux nom français de l'agent double est "Poisson",ce qui montre qu'il nage en eaux troubles.