Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
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Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Cette série est respectueusement dédiée à Lala (et à lady Oscar) sans qui elle n'existerait pas.
Prochainement sur votre forum.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Fantastique, j'attends de voir ça !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Excellent, un grand classique !
Un résumé de première bourre :
https://www.youtube.com/watch?v=aQ0yOmtl96A&list=PLE8663CF9B6EA072E
Un résumé de première bourre :
https://www.youtube.com/watch?v=aQ0yOmtl96A&list=PLE8663CF9B6EA072E
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Estuaire44 a écrit:Excellent, un grand classique !
Un résumé de première bourre :
https://www.youtube.com/watch?v=aQ0yOmtl96A&list=PLE8663CF9B6EA072E
Merveilleux ! Le coup de l'androgynie de certains chevaliers sera abordée car certains ont mangé chaud à cause de ça !
Surtout, vous ne mettez pas la pression !
Surtout, vous ne mettez pas la pression !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Présentation générale
Première partie : le manga et la série d’animation originels
En janvier 1986 paraît dans le Weekly Shonen Jump, un magazine de prépublication de mangas gros comme un annuaire (pour ceux qui se souviennent des annuaires), Saint Seiya du mangaka Masami Kurumada, auteur jusqu’à présent de Ring ni kakero (1977-1981, sur la boxe) et Fuma no Kojiro (1982-1983). C’est tout de suite un succès. 28 volumes vont paraître se découpant en trois parties : le Sanctuaire (qui est la plus connue) de 1 à 13, Poséidon (de 14 à 18) et Hadès (de 19 à 28). Il paraîtra jusqu’en avril 1991.
Le succès appelle tout de suite une adaptation télévisée par la Toei Animation. La série est diffusée du 11 octobre 1986 au 1er avril 1989. Très vite, elle se heurte au problème de rattrapage du travail de Kurumada d’où la création d’épisodes « supplémentaires » en général facilement repérable à leur inutilité foncière (puisqu’il ne faut pas influer sur la trame générale du manga) et souvent à leur nullité intrinsèque. On y trouve de joyeuses absurdités.
La version française de l’animé est diffusée sur TF1 dans le Club Dorothée à partir du 6 avril 1988. Elle a été réalisée à partir d’épisodes achetés à l’Italien Mediaset (l’entreprise de Berlusconi). Comme il fallait occuper de nombreuses heures de diffusion, l’adaptation française est réalisée à la hussarde, les comédiens découvrant parfois les épisodes au moment de réaliser le doublage ! En outre, les voix changent d’un épisode à un autre, alternant parfois entre une voix féminine et une voix masculine tels les malheureux Mû et surtout Shun d’Andromède ! Certes, les personnages masculins étaient parfois d’apparence trompeuse mais les femmes sont facilement reconnaissables puisqu’elles portent un masque ! N’oublions pas des phrases obscures et des joyeusetés comme cette attaque de « la corne du lion » ! Le Museum d’histoire naturelle cherche encore la bestiole !!
En dépit de ces manques et de ces longueurs, la série remporte un grand succès, notamment sa première partie, le Sanctuaire, qui, pour beaucoup, résume à elle seule (notamment la bataille dans les douze maisons) la série. Il faut dire qu’elle en contient la moitié des épisodes ! Toujours pour donner à Kurumada le temps nécessaire, l’animé prend une toute autre direction à partir du 74ème épisode. Alors que le manga enchaîne sur Poséidon, la série emmène les Chevaliers à Asgard (du 74ème au 99ème épisode). La base scripturaire existe mais elle est mince : une courte aventure solitaire du Cygne que Kurumada n’a écrite que parce qu’il n’avait pas utilisé toutes les pages qui lui étaient dédiées ! Plus dense, cette seconde partie est très bien écrite, n’a aucun temps mort et bénéficie de personnages vraiment bien travaillés. Chacun des Guerriers Divins a une raison personnelle excellente pour se battre ; ce qui donne des combats d’une rare intensité et dotés d’une résonance morale et émotionnelle forte. La psychologie est mise en avant comme jamais. Malheureusement, le public n’adhère que moyennement à cette histoire. Grâce à une pirouette scénaristique, la production se raccorde à la partie Poséidon. Malheureusement, là encore, la désaffection du public se poursuit et, au 114ème épisode, Toei jette l’éponge. Certes, la partie « Poséidon » est très moyenne mais, c’est que, dans le manga, ce n’est qu’une partie de transition avant le véritable adversaire, en fait le seul qu’Athéna aurait dû avoir à affronter : Hadès.
Il faut attendre 2003 pour que des OAV (Only an Video, sortie directe en vidéo) soient produits sur la première partie d’Hadès : le Sanctuaire. Pourquoi maintenant ? Parce que les gamins qui s’extasiaient devant les aventures de Seiya et de ses amis sont devenus des adultes dotés d’un budget et que la nostalgie c’est vendeur, c’est rentable. L’animation est modernisée sans que ce soit trop gênant. C’est plus fluide dans être totalement travaillé par ordinateur. Comme ça marche, à l’issue des 13 épisodes de « Sanctuary », sont mises en chantier « Inferno » (les Chevaliers vont combattre Hadès aux Enfers) et « Elysion » (ils le poursuivent jusqu’aux Champs Elysées). Sur le fond, l’adaptation est assez fidèle. La partie au Sanctuaire est assez noire et très dure. Les nouveaux personnages sont plutôt bien faits, notamment Rhadamanthe (un des trois « Titans », juge des Enfers) et Pandore, un personnage féminin complexe. Au total, 143 épisodes.
Entre 1987 et 1989, quatre films furent produits (Abel, Elis, Asgard et Lucifer [vous avez bien lu]). A l’exception du premier, pas trop mal, les trois autres sont coulés sur le même moule avec juste le méchant qui change. Non seulement c’est rasoir mais c’est aussi complètement nul.
Il serait facile de résumer « Les Chevaliers du Zodiaque » à une succession de combats mais c’est bien plus que cela. Outre la mise en avant de l’amitié (car la série oublie de dire que les cinq chevaliers de bronze sont frères), c’est une illustration de la lutte contre l’injustice, pour le dépassement de soi mais aussi qu’on ne réussit jamais sans les autres. Si la série pèche sur ce plan, le manga, lui, insiste sur la dimension spirituelle du combat. « Nous croyons en la réincarnation d’Athéna en Saori. C’est là le sens de nos combats » affirme Shiryu, le chevalier du Dragon au cynique Capricorne. Si, dans l’animé, le chevalier de la Vierge est dit « aussi puissant que le Grand Pope » (ce qui ne mange pas de pain) ; le manga dit plutôt qu’il est « l’homme le plus proche de Dieu ». On notera d’ailleurs que, contrairement à Poséidon et Hadès qui utilisent des corps d’emprunts, Athéna s’est incarnée et partage à ce titre les souffrances des humains qu’elle veut protéger et sauver. Si, en japonais, « chevalier » se dit « saint » ou « sento » (sainta au féminin), on peut aussi se souvenir que les Japonais adorent la langue anglaise (beaucoup d’attaques de chevaliers sont dans la langue de Shakespeare) et qu’en anglais, « saint » (comme dans Saint Bernard, Saint Clément, Saint Philippe…) a le même sens religieux qu’en français, à savoir quelqu’un dont la vie est digne d’être montrée en exemple. Troublant, non ?
Le succès appelle tout de suite une adaptation télévisée par la Toei Animation. La série est diffusée du 11 octobre 1986 au 1er avril 1989. Très vite, elle se heurte au problème de rattrapage du travail de Kurumada d’où la création d’épisodes « supplémentaires » en général facilement repérable à leur inutilité foncière (puisqu’il ne faut pas influer sur la trame générale du manga) et souvent à leur nullité intrinsèque. On y trouve de joyeuses absurdités.
La version française de l’animé est diffusée sur TF1 dans le Club Dorothée à partir du 6 avril 1988. Elle a été réalisée à partir d’épisodes achetés à l’Italien Mediaset (l’entreprise de Berlusconi). Comme il fallait occuper de nombreuses heures de diffusion, l’adaptation française est réalisée à la hussarde, les comédiens découvrant parfois les épisodes au moment de réaliser le doublage ! En outre, les voix changent d’un épisode à un autre, alternant parfois entre une voix féminine et une voix masculine tels les malheureux Mû et surtout Shun d’Andromède ! Certes, les personnages masculins étaient parfois d’apparence trompeuse mais les femmes sont facilement reconnaissables puisqu’elles portent un masque ! N’oublions pas des phrases obscures et des joyeusetés comme cette attaque de « la corne du lion » ! Le Museum d’histoire naturelle cherche encore la bestiole !!
En dépit de ces manques et de ces longueurs, la série remporte un grand succès, notamment sa première partie, le Sanctuaire, qui, pour beaucoup, résume à elle seule (notamment la bataille dans les douze maisons) la série. Il faut dire qu’elle en contient la moitié des épisodes ! Toujours pour donner à Kurumada le temps nécessaire, l’animé prend une toute autre direction à partir du 74ème épisode. Alors que le manga enchaîne sur Poséidon, la série emmène les Chevaliers à Asgard (du 74ème au 99ème épisode). La base scripturaire existe mais elle est mince : une courte aventure solitaire du Cygne que Kurumada n’a écrite que parce qu’il n’avait pas utilisé toutes les pages qui lui étaient dédiées ! Plus dense, cette seconde partie est très bien écrite, n’a aucun temps mort et bénéficie de personnages vraiment bien travaillés. Chacun des Guerriers Divins a une raison personnelle excellente pour se battre ; ce qui donne des combats d’une rare intensité et dotés d’une résonance morale et émotionnelle forte. La psychologie est mise en avant comme jamais. Malheureusement, le public n’adhère que moyennement à cette histoire. Grâce à une pirouette scénaristique, la production se raccorde à la partie Poséidon. Malheureusement, là encore, la désaffection du public se poursuit et, au 114ème épisode, Toei jette l’éponge. Certes, la partie « Poséidon » est très moyenne mais, c’est que, dans le manga, ce n’est qu’une partie de transition avant le véritable adversaire, en fait le seul qu’Athéna aurait dû avoir à affronter : Hadès.
Il faut attendre 2003 pour que des OAV (Only an Video, sortie directe en vidéo) soient produits sur la première partie d’Hadès : le Sanctuaire. Pourquoi maintenant ? Parce que les gamins qui s’extasiaient devant les aventures de Seiya et de ses amis sont devenus des adultes dotés d’un budget et que la nostalgie c’est vendeur, c’est rentable. L’animation est modernisée sans que ce soit trop gênant. C’est plus fluide dans être totalement travaillé par ordinateur. Comme ça marche, à l’issue des 13 épisodes de « Sanctuary », sont mises en chantier « Inferno » (les Chevaliers vont combattre Hadès aux Enfers) et « Elysion » (ils le poursuivent jusqu’aux Champs Elysées). Sur le fond, l’adaptation est assez fidèle. La partie au Sanctuaire est assez noire et très dure. Les nouveaux personnages sont plutôt bien faits, notamment Rhadamanthe (un des trois « Titans », juge des Enfers) et Pandore, un personnage féminin complexe. Au total, 143 épisodes.
Entre 1987 et 1989, quatre films furent produits (Abel, Elis, Asgard et Lucifer [vous avez bien lu]). A l’exception du premier, pas trop mal, les trois autres sont coulés sur le même moule avec juste le méchant qui change. Non seulement c’est rasoir mais c’est aussi complètement nul.
Il serait facile de résumer « Les Chevaliers du Zodiaque » à une succession de combats mais c’est bien plus que cela. Outre la mise en avant de l’amitié (car la série oublie de dire que les cinq chevaliers de bronze sont frères), c’est une illustration de la lutte contre l’injustice, pour le dépassement de soi mais aussi qu’on ne réussit jamais sans les autres. Si la série pèche sur ce plan, le manga, lui, insiste sur la dimension spirituelle du combat. « Nous croyons en la réincarnation d’Athéna en Saori. C’est là le sens de nos combats » affirme Shiryu, le chevalier du Dragon au cynique Capricorne. Si, dans l’animé, le chevalier de la Vierge est dit « aussi puissant que le Grand Pope » (ce qui ne mange pas de pain) ; le manga dit plutôt qu’il est « l’homme le plus proche de Dieu ». On notera d’ailleurs que, contrairement à Poséidon et Hadès qui utilisent des corps d’emprunts, Athéna s’est incarnée et partage à ce titre les souffrances des humains qu’elle veut protéger et sauver. Si, en japonais, « chevalier » se dit « saint » ou « sento » (sainta au féminin), on peut aussi se souvenir que les Japonais adorent la langue anglaise (beaucoup d’attaques de chevaliers sont dans la langue de Shakespeare) et qu’en anglais, « saint » (comme dans Saint Bernard, Saint Clément, Saint Philippe…) a le même sens religieux qu’en français, à savoir quelqu’un dont la vie est digne d’être montrée en exemple. Troublant, non ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Superbe analyse !
C'est vrai que son incarnation donne une dimension christique à Athéna ! Avec un peu espièglerie, on pourrait ajouter que ses apôtres multiplient les pains distribués, comme le diraient les Inconnus.
C'est vrai que son incarnation donne une dimension christique à Athéna ! Avec un peu espièglerie, on pourrait ajouter que ses apôtres multiplient les pains distribués, comme le diraient les Inconnus.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Seconde partie : les mangas contemporains et leurs adaptations
En France, le manga originel ne fut publié par Kana qu’en 1997 et jusqu’en 2000. Pourquoi cette attente ? D’une part, le genre manga n’existait pas en France avant 1993 et la traduction de Dragon Ball. Ensuite, lorsque l’éditeur s’est rendu compte que les gamins qui regardaient les dessins animés devenaient des ados (avec donc un budget), il s’est lancé et ce fut un carton ! De confidentiel, le manga est devenu omniprésent dans les rayons des librairies et des grandes surfaces. En France, le marché pesait 460 millions d’euros en 2005 avec une croissance de 22% par an ! (source : France-jeunes.net). Les Chevaliers du Zodiaque figurent parmi les pionniers de ce marché dans l’Hexagone.
La conjonction d’un marché porteur et d’une demande du public amènent « logiquement » à la création de séries dérivées. La première d’entre elles s’appelle Saint Seiya-Episode G (20 volumes, 2002-2013). Confiée à Megumu Okada, elle raconte la lutte des Chevaliers d’Or contre les Titans dix ans avant la série originelle. On aura déjà noté que le titre est trompeur car, au vu du sujet, Seiya est évidemment absent du manga et le héros est Aiolia, le Chevalier du Lion (Ayor ou Aioros dans la version française de l’animée). A contrario du style sobre (osons-le, minimaliste) de Kurumada, le graphisme est ici extrêmement fouillé voire brouillon et les traits des personnages modifiés. Cela obère tout de même l’intérêt alors que le scénario est plutôt bon. A réserver aux fans purs et durs.
Entre 2006 et 2011 est parallèlement lancé The Lost Canvas qui a la particularité d’être dessiné par une magaka, Shiori Teshigori d’après une base fourni par Masami Kurumada. Nous sommes là deux cents ans avant la saga originelle, au XVIIIème siècle, et l’enjeu, c’est la « guerre sainte » entre Athéna et Hadès. Le héros est Tenma, le chevalier Pégase de cette époque et il est ami avec Alone, un jeune peintre très doué qui devient « vaisseau de chair » d’Hadès. L’adjonction de cette dimension artistique est un plus indéniable : quand le « dernier tableau » (c’est la traduction littérale du titre) peint par Hadès sera achevée, le monde sera détruit ! Hadès n’est pas présenté comme un tyran voulant asservir le monde mais comme un être révolté par l’injustice et qui veut offrir l’égalité ultime aux hommes : la mort ! Tous seront égaux car tous seront morts. Rythmé, avec de nouveaux personnages très travaillés, magnifiquement dessiné, ce manga est un chef d’œuvre, au moins égal à l’œuvre du maître ! Lecture vivement conseillée ! The Lost Canvas a été adapté en série d’animation (2009-2011). De 2011 à 2012, Shiori Teshigori a également écrit et dessiné The Lost Canvas Chronicles qui, en 16 volumes, raconte les hauts faits des douze chevaliers d’Or de cette époque.
Depuis 2009, Masami Kurumada a remis le bleu de chauffe et, avec Saint Seiya-Next Dimension, raconte la suite de sa saga…qui ramène nos héros au XVIIIème siècle. Cette version est dite « canonique » quand The Lost Canvas est « alternative » ; cela de manière à résoudre les différences entre les deux œuvres. Le plaisir de retrouver les chevaliers est en partie gâché par un scénario moyennement inspiré, qui semble rabâcher des éléments déjà vu. Certes, le dessin est colorisé par ordinateur mais n’emballe pas outre mesure.
Pour vous, mesdames, il existe Saint Seiya : Shaintia Shô, écrit et dessiné depuis 2013 par Masami Kurumada. Situé juste avant la bataille du Sanctuaire, il raconte le combat de Shoko, devenue le chevalier du Petit Cheval, contre la déesse Éris (la Discorde). Un animé en 10 épisodes est sorti en 2018-2019.
Pour être complet, il existe trois autres séries d’animation. La première est Saint Seiya Omega (2012-2014) où les Chevaliers luttent contre le Dieu Mars ; Saint Seiya : soul of Clothes (2015) dans laquelle les Chevaliers d’Or ressuscitent après leur combat contre Hadès pour se battre à Asgard contre le nouveau représentant d’Odin (ce serait donc une suite d’Asgard) ; Saint Seiya : les Chevaliers du Zodiaque (2019) produite par Netflix.
En 2014 est sorti au cinéma le long-métrage d’animation La légende du Sanctuaire dont il vaut mieux rire.
Les présentations étant faites, place à l’action !
La conjonction d’un marché porteur et d’une demande du public amènent « logiquement » à la création de séries dérivées. La première d’entre elles s’appelle Saint Seiya-Episode G (20 volumes, 2002-2013). Confiée à Megumu Okada, elle raconte la lutte des Chevaliers d’Or contre les Titans dix ans avant la série originelle. On aura déjà noté que le titre est trompeur car, au vu du sujet, Seiya est évidemment absent du manga et le héros est Aiolia, le Chevalier du Lion (Ayor ou Aioros dans la version française de l’animée). A contrario du style sobre (osons-le, minimaliste) de Kurumada, le graphisme est ici extrêmement fouillé voire brouillon et les traits des personnages modifiés. Cela obère tout de même l’intérêt alors que le scénario est plutôt bon. A réserver aux fans purs et durs.
Entre 2006 et 2011 est parallèlement lancé The Lost Canvas qui a la particularité d’être dessiné par une magaka, Shiori Teshigori d’après une base fourni par Masami Kurumada. Nous sommes là deux cents ans avant la saga originelle, au XVIIIème siècle, et l’enjeu, c’est la « guerre sainte » entre Athéna et Hadès. Le héros est Tenma, le chevalier Pégase de cette époque et il est ami avec Alone, un jeune peintre très doué qui devient « vaisseau de chair » d’Hadès. L’adjonction de cette dimension artistique est un plus indéniable : quand le « dernier tableau » (c’est la traduction littérale du titre) peint par Hadès sera achevée, le monde sera détruit ! Hadès n’est pas présenté comme un tyran voulant asservir le monde mais comme un être révolté par l’injustice et qui veut offrir l’égalité ultime aux hommes : la mort ! Tous seront égaux car tous seront morts. Rythmé, avec de nouveaux personnages très travaillés, magnifiquement dessiné, ce manga est un chef d’œuvre, au moins égal à l’œuvre du maître ! Lecture vivement conseillée ! The Lost Canvas a été adapté en série d’animation (2009-2011). De 2011 à 2012, Shiori Teshigori a également écrit et dessiné The Lost Canvas Chronicles qui, en 16 volumes, raconte les hauts faits des douze chevaliers d’Or de cette époque.
Depuis 2009, Masami Kurumada a remis le bleu de chauffe et, avec Saint Seiya-Next Dimension, raconte la suite de sa saga…qui ramène nos héros au XVIIIème siècle. Cette version est dite « canonique » quand The Lost Canvas est « alternative » ; cela de manière à résoudre les différences entre les deux œuvres. Le plaisir de retrouver les chevaliers est en partie gâché par un scénario moyennement inspiré, qui semble rabâcher des éléments déjà vu. Certes, le dessin est colorisé par ordinateur mais n’emballe pas outre mesure.
Pour vous, mesdames, il existe Saint Seiya : Shaintia Shô, écrit et dessiné depuis 2013 par Masami Kurumada. Situé juste avant la bataille du Sanctuaire, il raconte le combat de Shoko, devenue le chevalier du Petit Cheval, contre la déesse Éris (la Discorde). Un animé en 10 épisodes est sorti en 2018-2019.
Pour être complet, il existe trois autres séries d’animation. La première est Saint Seiya Omega (2012-2014) où les Chevaliers luttent contre le Dieu Mars ; Saint Seiya : soul of Clothes (2015) dans laquelle les Chevaliers d’Or ressuscitent après leur combat contre Hadès pour se battre à Asgard contre le nouveau représentant d’Odin (ce serait donc une suite d’Asgard) ; Saint Seiya : les Chevaliers du Zodiaque (2019) produite par Netflix.
En 2014 est sorti au cinéma le long-métrage d’animation La légende du Sanctuaire dont il vaut mieux rire.
Les présentations étant faites, place à l’action !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Le Sanctuaire
1. La légende des héros renaît ****
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Alors que s’ouvre le « Tournoi des Galaxies », Seiya arrive au terme de son entraînement dispensé par Marine et doit affronter Cassios, entraîné par Shina. Cette dernière refuse sa défaite.
Critique
Une entrée en matière des plus explosives ! Si la « Guerre des Galaxies » (on a échappé de peu à celle des étoiles !) forme la toile de fond, l’essentiel de cet épisode est la présentation de Seiya. Première leçon : on ne naît pas chevalier, on le devient. Par touches, l’épisode nous montre les leçons dispensées par Marine qui concernent tout autant la physique et la philosophie que le combat. On est proche de l’idée de l’enseignement grec antique. Nous découvrons des notions qui vont devenir familières comme la « cosmo-énergie » ou la nécessaire morale des chevaliers.
Deuxième leçon : il n’y a aucun obstacle de genre, de race ou de quoi que ce soit qui empêche quiconque de devenir chevalier. Cassios veut l’armure de Pégase parce qu’il est Grec alors que Seiya est Japonais. La riposte est cinglante : Cassios est indigne de l’armure parce qu’il n’a acquis que superficiellement la valeur d’un chevalier qui ne se limite pas à la force physique. L’épisode présente enfin Marine et Shina qui sont elles aussi chevaliers mais, en tant que femmes, elles portent un masque. L’animé n’explique pas pourquoi. Le manga est plus explicite : dans l’Antiquité, ce sont des jeunes hommes qui protégeaient Athéna. Pour rejoindre la garde d’honneur, une femme devait porter un masque, symbole du renoncement à sa féminité.
Dernière chose, l’épisode installe une opposition entre Seiya et Shina. La raison en est au départ que cette dernière est mauvaise perdante. Mais, au cours du combat, Seiya brise le masque de la jeune femme qui le prévient qu’elle se battra la prochaine fois avec son armure. On découvre à cette occasion la « kryptonite » de Seiya : chevaleresque, il refuse de se battre contre une femme quand bien même celle-ci s’apprête à le tuer ! Sans l’arrogance de soldats (et pan pour l’orgueil masculin au passage !), c’en était fini du chevalier Pégase dès le premier épisode ! L’animé commet par contre une erreur concernant l’armure de Pégase. Elle est intégrale alors que les chevaliers de bronze sont le degré le plus bas de la hiérarchie. L’explication en est bassement commerciale : des armures complètes se vendent mieux. Dernier point : Seiya est aussi présenté comme un petit comique !
Informations supplémentaires
Athéna : déesse de la mythologie grecque identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est la déesse de la sagesse, de la stratégie militaire (et de la victoire, Nikê en grec d’où la ville de « Nice »), des artisans, des artistes et des maîtres d’école. Elle est la fille de Zeus et de Métis. Après avoir avalé cette dernière enceinte pour éviter qu’un fils ne lui ravisse son trône, Zeus est pris, quelques mois plus tard, de violents maux de tête. Il demande à Héphaïstos de lui donner un coup de marteau sur le crâne. Athéna en sortira toute armée et prendra rang parmi les Olympiens. C’est une déesse vierge (parthénos d’où le Parthénon) à qui on ne connaît pas d’aventures. C’est également la protectrice de nombreux héros mythologiques.
Pégase : Cheval ailé, né du sang de Méduse décapitée par Persée. Monture de Bellérophon allant tuer la Chimère, il fut ensuite élevé au rang de constellation par Zeus. Répertoriée dès l’Antiquité par Claude Ptolémée.
Zodiaque : zone circulaire de 360 degrés de long et 18 de large de la sphère céleste dont l’écliptique (qui prolonge l’orbite terrestre autour du Soleil) occupe le milieu. Le zodiaque astronomique comporte 13 constellations (ce dont se souviendra le manga Saint Seiya- Next Dimension) et le zodiaque astrologique 12. En grec, zodiacos signifie « cercles de petits animaux ». La tradition astrologique divise le zodiaque en un certain nombre de secteurs appelés « Maison » au nombre de 12.
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Alors que s’ouvre le « Tournoi des Galaxies », Seiya arrive au terme de son entraînement dispensé par Marine et doit affronter Cassios, entraîné par Shina. Cette dernière refuse sa défaite.
Critique
Une entrée en matière des plus explosives ! Si la « Guerre des Galaxies » (on a échappé de peu à celle des étoiles !) forme la toile de fond, l’essentiel de cet épisode est la présentation de Seiya. Première leçon : on ne naît pas chevalier, on le devient. Par touches, l’épisode nous montre les leçons dispensées par Marine qui concernent tout autant la physique et la philosophie que le combat. On est proche de l’idée de l’enseignement grec antique. Nous découvrons des notions qui vont devenir familières comme la « cosmo-énergie » ou la nécessaire morale des chevaliers.
Deuxième leçon : il n’y a aucun obstacle de genre, de race ou de quoi que ce soit qui empêche quiconque de devenir chevalier. Cassios veut l’armure de Pégase parce qu’il est Grec alors que Seiya est Japonais. La riposte est cinglante : Cassios est indigne de l’armure parce qu’il n’a acquis que superficiellement la valeur d’un chevalier qui ne se limite pas à la force physique. L’épisode présente enfin Marine et Shina qui sont elles aussi chevaliers mais, en tant que femmes, elles portent un masque. L’animé n’explique pas pourquoi. Le manga est plus explicite : dans l’Antiquité, ce sont des jeunes hommes qui protégeaient Athéna. Pour rejoindre la garde d’honneur, une femme devait porter un masque, symbole du renoncement à sa féminité.
Dernière chose, l’épisode installe une opposition entre Seiya et Shina. La raison en est au départ que cette dernière est mauvaise perdante. Mais, au cours du combat, Seiya brise le masque de la jeune femme qui le prévient qu’elle se battra la prochaine fois avec son armure. On découvre à cette occasion la « kryptonite » de Seiya : chevaleresque, il refuse de se battre contre une femme quand bien même celle-ci s’apprête à le tuer ! Sans l’arrogance de soldats (et pan pour l’orgueil masculin au passage !), c’en était fini du chevalier Pégase dès le premier épisode ! L’animé commet par contre une erreur concernant l’armure de Pégase. Elle est intégrale alors que les chevaliers de bronze sont le degré le plus bas de la hiérarchie. L’explication en est bassement commerciale : des armures complètes se vendent mieux. Dernier point : Seiya est aussi présenté comme un petit comique !
Informations supplémentaires
Athéna : déesse de la mythologie grecque identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est la déesse de la sagesse, de la stratégie militaire (et de la victoire, Nikê en grec d’où la ville de « Nice »), des artisans, des artistes et des maîtres d’école. Elle est la fille de Zeus et de Métis. Après avoir avalé cette dernière enceinte pour éviter qu’un fils ne lui ravisse son trône, Zeus est pris, quelques mois plus tard, de violents maux de tête. Il demande à Héphaïstos de lui donner un coup de marteau sur le crâne. Athéna en sortira toute armée et prendra rang parmi les Olympiens. C’est une déesse vierge (parthénos d’où le Parthénon) à qui on ne connaît pas d’aventures. C’est également la protectrice de nombreux héros mythologiques.
Pégase : Cheval ailé, né du sang de Méduse décapitée par Persée. Monture de Bellérophon allant tuer la Chimère, il fut ensuite élevé au rang de constellation par Zeus. Répertoriée dès l’Antiquité par Claude Ptolémée.
Zodiaque : zone circulaire de 360 degrés de long et 18 de large de la sphère céleste dont l’écliptique (qui prolonge l’orbite terrestre autour du Soleil) occupe le milieu. Le zodiaque astronomique comporte 13 constellations (ce dont se souviendra le manga Saint Seiya- Next Dimension) et le zodiaque astrologique 12. En grec, zodiacos signifie « cercles de petits animaux ». La tradition astrologique divise le zodiaque en un certain nombre de secteurs appelés « Maison » au nombre de 12.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
2. Que brûlent les météores de Pégase ! ***
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Revenu au Japon, Seiya se voit contraint de participer au tournoi galactique par Saori. Il y affronte Géki, le chevalier de l’Ours.
Critique
La série continue à poser les bases de son univers. Après avoir raconté le passé de Seiya, elle le confronte à son présent, à ceux avec qui il va désormais cohabiter et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne sera pas de tout repos ! Seiya montre deux visages dans cet épisode. Altier et agressif quand il est avec Saori et Jabu (le chevalier de la Licorne), doux et tendre avec son amie d’enfance Mylène (Miho en japonais). On découvre qu’il est orphelin et qu’il a une sœur portée disparue. Ce sera la toile de fond de tous les actes futurs de Seiya et Saori a raison : le scénario est écrit d’avance. Seiya n’a pas le choix : il devra se battre.
On peut penser que Seiya a passé un pacte léonin avec Saori. S’il remporte le tournoi, elle mettra tous les moyens dont elle dispose pour qu’il retrouve sa sœur. Admirons cependant le sang-froid et l’esprit d’analyse brillant dont fait preuve la jeune fille. A aucun moment, elle ne montrera d’énervement face à l’impolitesse de Seiya. Face à cette impassibilité, la colère est impuissante. Pour la première fois, Seiya capitule. Les relations entre lui et Saori commencent donc très mal ! Tout autre est son rapport avec Mylène. C’est clairement romantique.
Le combat entre Géki et Seiya donne sa part d’action à l’épisode mais son intérêt est seulement de confronter Seiya a un adversaire faible pour le roder. A nouveau, on retrouve un gimmick de la série : quand Seiya est en difficulté, on nous trouve le conseil de Marine qui va bien !
Informations supplémentaires
Licorne : constellation boréale nommée ainsi par Petrus Planchus en 1613.
Lionnet : plus exactement « Petit Lion », constellation boréale introduite vers 1660 pour combler un vide entre la Grande Ours et le Lion.
Ours : plus exactement « Petite Ours », constellation boréale listée par Claude Ptolémée au IIème de notre ère.
Première apparition d’Andromède avec une voix féminine.
L’écologie n’était pas essentielle en 1986 puisque Géki affirme qu’il a tué « des centaines d’ours » pour devenir chevalier !
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Revenu au Japon, Seiya se voit contraint de participer au tournoi galactique par Saori. Il y affronte Géki, le chevalier de l’Ours.
Critique
La série continue à poser les bases de son univers. Après avoir raconté le passé de Seiya, elle le confronte à son présent, à ceux avec qui il va désormais cohabiter et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne sera pas de tout repos ! Seiya montre deux visages dans cet épisode. Altier et agressif quand il est avec Saori et Jabu (le chevalier de la Licorne), doux et tendre avec son amie d’enfance Mylène (Miho en japonais). On découvre qu’il est orphelin et qu’il a une sœur portée disparue. Ce sera la toile de fond de tous les actes futurs de Seiya et Saori a raison : le scénario est écrit d’avance. Seiya n’a pas le choix : il devra se battre.
On peut penser que Seiya a passé un pacte léonin avec Saori. S’il remporte le tournoi, elle mettra tous les moyens dont elle dispose pour qu’il retrouve sa sœur. Admirons cependant le sang-froid et l’esprit d’analyse brillant dont fait preuve la jeune fille. A aucun moment, elle ne montrera d’énervement face à l’impolitesse de Seiya. Face à cette impassibilité, la colère est impuissante. Pour la première fois, Seiya capitule. Les relations entre lui et Saori commencent donc très mal ! Tout autre est son rapport avec Mylène. C’est clairement romantique.
Le combat entre Géki et Seiya donne sa part d’action à l’épisode mais son intérêt est seulement de confronter Seiya a un adversaire faible pour le roder. A nouveau, on retrouve un gimmick de la série : quand Seiya est en difficulté, on nous trouve le conseil de Marine qui va bien !
Informations supplémentaires
Licorne : constellation boréale nommée ainsi par Petrus Planchus en 1613.
Lionnet : plus exactement « Petit Lion », constellation boréale introduite vers 1660 pour combler un vide entre la Grande Ours et le Lion.
Ours : plus exactement « Petite Ours », constellation boréale listée par Claude Ptolémée au IIème de notre ère.
Première apparition d’Andromède avec une voix féminine.
L’écologie n’était pas essentielle en 1986 puisque Géki affirme qu’il a tué « des centaines d’ours » pour devenir chevalier !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
3. Hyoga, le chevalier des terres glacées **
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Hyoga, chevalier du Cygne, fait son entrée dans le tournoi face à Ichi, chevalier de l’Hydre.
Critique
Simple épisode de présentation du deuxième chevalier du Zodiaque et l’on peut dire que le portrait de Hyoga est très ambivalent. D’une arrogance rare, il méprise ouvertement son adversaire, défie tout aussi ouvertement les autres chevaliers et remporte une victoire aussi aisée que rapide.
Ce serait cependant aller trop vite en besogne que de s’arrêter à ce combat qui n’a, en fait, pas plus de valeur que celui de Seiya. Pour qu’il ne reste que les futurs héros, il faut bien éliminer les autres chevaliers avant ! La première image qui est donné de Hyoga éclaire le personnage : avec sa puissance, il perfore la banquise de la Sibérie orientale pour aller porte une rose à sa mère qui repose au fond de la mer. L’homme est donc sensible et son arrogance n’est en fait qu’un masque.
L’épisode installe aussi un semblant de normalité dans la vie de Seiya en le faisant louer un appartement. Autre chose d’importance : pour la seconde fois en trois épisodes, la série dénonce le racisme. Jabu méprise Hyoga parce que celui-ci a du sang russe dans les veines. Pour la seconde fois, c’est pourtant le méprisé qui l’emporte.
Informations supplémentaires
Première mention de la « poussière de diamant », l’attaque privilégiée du Cygne. Dans le manga, elle est en anglais (« Diamont Dust »)
Cygne : constellation boréale appelée « Croix du Nord » et baptisée par Claude Ptolémée au IIème siècle.
Hydre : il existe deux constellations portant ce nom, l’Hydre mâle et l’Hydre femelle. Ici, c’est la seconde qui est représentée. Nommée par Ptolémée, elle représente l’Hydre de Lerne vaincue par Héraclès.
Hyoga, chevalier du Cygne, fait son entrée dans le tournoi face à Ichi, chevalier de l’Hydre.
Critique
Simple épisode de présentation du deuxième chevalier du Zodiaque et l’on peut dire que le portrait de Hyoga est très ambivalent. D’une arrogance rare, il méprise ouvertement son adversaire, défie tout aussi ouvertement les autres chevaliers et remporte une victoire aussi aisée que rapide.
Ce serait cependant aller trop vite en besogne que de s’arrêter à ce combat qui n’a, en fait, pas plus de valeur que celui de Seiya. Pour qu’il ne reste que les futurs héros, il faut bien éliminer les autres chevaliers avant ! La première image qui est donné de Hyoga éclaire le personnage : avec sa puissance, il perfore la banquise de la Sibérie orientale pour aller porte une rose à sa mère qui repose au fond de la mer. L’homme est donc sensible et son arrogance n’est en fait qu’un masque.
L’épisode installe aussi un semblant de normalité dans la vie de Seiya en le faisant louer un appartement. Autre chose d’importance : pour la seconde fois en trois épisodes, la série dénonce le racisme. Jabu méprise Hyoga parce que celui-ci a du sang russe dans les veines. Pour la seconde fois, c’est pourtant le méprisé qui l’emporte.
Informations supplémentaires
Première mention de la « poussière de diamant », l’attaque privilégiée du Cygne. Dans le manga, elle est en anglais (« Diamont Dust »)
Cygne : constellation boréale appelée « Croix du Nord » et baptisée par Claude Ptolémée au IIème siècle.
Hydre : il existe deux constellations portant ce nom, l’Hydre mâle et l’Hydre femelle. Ici, c’est la seconde qui est représentée. Nommée par Ptolémée, elle représente l’Hydre de Lerne vaincue par Héraclès.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
4. Un poing et un bouclier invincibles
****
****
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Pour son second combat, Seiya affronte Shiryu, le chevalier du Dragon mais se retrouve rapidement en difficulté.
Critique
Le sommet de ce premier arc narratif ! Pour la première fois, une certaine égalité est indiquée entre les combattants. Aucun des deux ne méprise l’autre et tous deux ont des raisons de se battre qui dépassent de très loin la vaine gloire ou l’armure d’or. Pour la première fois, on assiste à un vrai combat où chacun des deux peut l’emporter, où chacun des deux est sévèrement éprouvé. Les combats entre chevaliers quittent avec cet épisode la dimension de jeux du cirque moderne pour entrer dans une autre dimension. Cet affrontement épique entre deux adversaires qui se respectent (« c’est le plus noble adversaire qui j’ai jamais rencontré » dit le Dragon) sera le fondement d’une solide amitié ultérieure.
L’épisode raconte également le passé de Shiryu aux Cinq Pics de Rozan en Chine. Là, le Vieux Maître (qui ressemble furieusement à Maître Yoda) a donné un sens à la vie de Shiryu ainsi qu’il le reconnaît lui-même. Mais il y a aussi rencontré Shunreï, jeune Chinoise qui a fait le déplacement jusqu’au Japon pour porter une nouvelle grave.
Informations supplémentaires
Jusqu’à présent, l’attaque de Seiya était « le » météore de Pégase. Ici, c’est « les » météores. Le pluriel restera.
Dragon : constellation boréale identifiée par Ptolémée. Elle pourrait représenter le dragon qui attaqua Athéna lors de la guerre contre les Titans ou celui qui gardait la Toison d’or entre autres choses.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Toujours très intéressant à lire, merci !
Petit clin d'oeil : dans la bande annonce de WW84, on voit qu'ils ont repris la Golden Eagle Armour de Diana. Créée dans le Comics Kingdom Come, elle pourrait bien être une armure de Chevalier d'Or !
Petit clin d'oeil : dans la bande annonce de WW84, on voit qu'ils ont repris la Golden Eagle Armour de Diana. Créée dans le Comics Kingdom Come, elle pourrait bien être une armure de Chevalier d'Or !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Estuaire44 a écrit:Toujours très intéressant à lire, merci !
Petit clin d'oeil : dans la bande annonce de WW84, on voit qu'ils ont repris la Golden Eagle Armour de Diana. Créée dans le Comics Kingdom Come, elle pourrait bien être une armure de Chevalier d'Or !
Merci beaucoup !
Exact ! Je dirais même celle du Sagittaire :
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
5. Le Cosmos de l'amitié, une miraculeuse résurrection
****
****
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Désormais sans armure l’un comme l’autre, Seiya et Shiryu s’affrontent à mains nues. A l’issue du combat, l’un d’eux ne se relève pas.
Critique
Absolument magnifique. Un des plus beaux épisodes de la série toute entière. On assiste à la fois à un superbe duel à mains nues mais aussi à des moments dramatiques et à des passages émouvants de toute beauté. Les larmes de Shunreï – dont le lien avec Shiryu est nettement amoureux – ne sauraient laisser indifférents.
Le rythme ne faiblit jamais. Même lorsque les combattants s’observent, la réalisation impeccable de Kozo Morishita maintient une tension constante. La défaite frôle alternativement les deux chevaliers et la première parade de Shiryu donne lieu à un bel effet dramatique. La moitié de l’épisode est cependant occupé par l’après-combat quand le Dragon ne se relève pas. Sa mort virtuelle dure de très longues minutes ! A noter que c’est la première fois que Saori perd son impassibilité, elle qui regardait froidement le tournoi jusqu’alors. Plus léger, Géki, pas rancunier, porte Seiya en triomphe !
Mais la chaîne d’Andromède a perçu un danger.
Informations supplémentaires :
Dernière fois qu’Andromède s’exprime avec une voix féminine. C’est aussi la première manifestation du pouvoir d’alerte de la chaîne nébulaire.
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Désormais sans armure l’un comme l’autre, Seiya et Shiryu s’affrontent à mains nues. A l’issue du combat, l’un d’eux ne se relève pas.
Critique
Absolument magnifique. Un des plus beaux épisodes de la série toute entière. On assiste à la fois à un superbe duel à mains nues mais aussi à des moments dramatiques et à des passages émouvants de toute beauté. Les larmes de Shunreï – dont le lien avec Shiryu est nettement amoureux – ne sauraient laisser indifférents.
Le rythme ne faiblit jamais. Même lorsque les combattants s’observent, la réalisation impeccable de Kozo Morishita maintient une tension constante. La défaite frôle alternativement les deux chevaliers et la première parade de Shiryu donne lieu à un bel effet dramatique. La moitié de l’épisode est cependant occupé par l’après-combat quand le Dragon ne se relève pas. Sa mort virtuelle dure de très longues minutes ! A noter que c’est la première fois que Saori perd son impassibilité, elle qui regardait froidement le tournoi jusqu’alors. Plus léger, Géki, pas rancunier, porte Seiya en triomphe !
Mais la chaîne d’Andromède a perçu un danger.
Informations supplémentaires :
Dernière fois qu’Andromède s’exprime avec une voix féminine. C’est aussi la première manifestation du pouvoir d’alerte de la chaîne nébulaire.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
6. Phénix, le guerrier qui a vu l’enfer
***
***
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Alors que le combat du chevalier de la Licorne vient de commencer contre le chevalier d’Andromède, un ennemi surgit brusquement. Seiya et Shiryu avaient deviné et redouté l’identité de l’assaillant.
Critique
S’il comporte quelques longueurs, cet épisode solde l’arc narratif du tournoi galactique. La question du sens de ces combats que se posait Shun, le chevalier Andromède, trouve sa réponse : jusqu’à présent, ils n’en avaient pas ou n’avaient que celui qu’on voulait bien leur donner. L’impuissance de Jabu face à la chaîne d’Andromède (le déploiement de la chaîne est un des plus beaux spectacles de la série) symbolise cruellement sa désormais inutilité : incapable de dépasser le sens littéral du tournoi, la Licorne est inapte à lutter pour de plus hautes choses. Néanmoins, les quelques instants de combat sont joliment filmés. Notons que lorsque Shun endosse son armure, il apparaît clairement que c’est un homme. Cela aurait sans doute valu la peine de regarder quelques épisodes avant de faire des bêtises !
C’est néanmoins la seconde partie de l’épisode qui est la plus intéressante parce que la plus tendue. L’arrivée extrêmement théâtrale d’Ikki, chevalier Phénix (on ne dira jamais « chevalier du Phénix »), frappe les esprits avant qu’il ne frappe directement Shun, qui, pourtant, est son frère ! D’emblée, Ikki s’impose par la posture à la fois dédaigneuse et mauvaise qu’il adopte face aux autres chevaliers. Il est littéralement empli de haine ; ce qui donne un fort enjeu à la suite ! Plus question de combattre pour une armure d’or ou pour les beaux yeux de Saori : c’est de sauver sa vie qu’il s’agira !
Informations supplémentaires :
Détail curieux et inexpliqué : quand il ne porte pas son casque, Shun a les cheveux courts. Quand il porte son casque, il a les cheveux longs !
Phénix : constellation australe, relativement moderne puisqu’elle ne fut distinguée qu’à la fin du XVème siècle et identifiée en 1603.
Andromède : constellation boréale identifiée par Claude Ptolémée. Dans la mythologie, Andromède était la fille de Cassiopée et de Céphée, reine et roi d’Éthiopie. Cassiopée prétendit que sa fille était plus belle que les Néréides, nymphes de la mer. Ulcérées, celles-ci réclamèrent vengeance à Poséidon qui envoya un monstre marin dévaster l’Éthiopie. Un oracle prétendit qu’il fallait sacrifier Andromède qui fut enchaînée à un rocher. Elle fut sauvée par Persée qui pétrifia le monstre avec la tête de Méduse. Dans le manga, Shun s’entraîne sur l’île d’Andromède située au large de la Somalie qui, dans l’Antiquité, appartenait à l’Éthiopie.
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Alors que le combat du chevalier de la Licorne vient de commencer contre le chevalier d’Andromède, un ennemi surgit brusquement. Seiya et Shiryu avaient deviné et redouté l’identité de l’assaillant.
Critique
S’il comporte quelques longueurs, cet épisode solde l’arc narratif du tournoi galactique. La question du sens de ces combats que se posait Shun, le chevalier Andromède, trouve sa réponse : jusqu’à présent, ils n’en avaient pas ou n’avaient que celui qu’on voulait bien leur donner. L’impuissance de Jabu face à la chaîne d’Andromède (le déploiement de la chaîne est un des plus beaux spectacles de la série) symbolise cruellement sa désormais inutilité : incapable de dépasser le sens littéral du tournoi, la Licorne est inapte à lutter pour de plus hautes choses. Néanmoins, les quelques instants de combat sont joliment filmés. Notons que lorsque Shun endosse son armure, il apparaît clairement que c’est un homme. Cela aurait sans doute valu la peine de regarder quelques épisodes avant de faire des bêtises !
C’est néanmoins la seconde partie de l’épisode qui est la plus intéressante parce que la plus tendue. L’arrivée extrêmement théâtrale d’Ikki, chevalier Phénix (on ne dira jamais « chevalier du Phénix »), frappe les esprits avant qu’il ne frappe directement Shun, qui, pourtant, est son frère ! D’emblée, Ikki s’impose par la posture à la fois dédaigneuse et mauvaise qu’il adopte face aux autres chevaliers. Il est littéralement empli de haine ; ce qui donne un fort enjeu à la suite ! Plus question de combattre pour une armure d’or ou pour les beaux yeux de Saori : c’est de sauver sa vie qu’il s’agira !
Informations supplémentaires :
Détail curieux et inexpliqué : quand il ne porte pas son casque, Shun a les cheveux courts. Quand il porte son casque, il a les cheveux longs !
Phénix : constellation australe, relativement moderne puisqu’elle ne fut distinguée qu’à la fin du XVème siècle et identifiée en 1603.
Andromède : constellation boréale identifiée par Claude Ptolémée. Dans la mythologie, Andromède était la fille de Cassiopée et de Céphée, reine et roi d’Éthiopie. Cassiopée prétendit que sa fille était plus belle que les Néréides, nymphes de la mer. Ulcérées, celles-ci réclamèrent vengeance à Poséidon qui envoya un monstre marin dévaster l’Éthiopie. Un oracle prétendit qu’il fallait sacrifier Andromède qui fut enchaînée à un rocher. Elle fut sauvée par Persée qui pétrifia le monstre avec la tête de Méduse. Dans le manga, Shun s’entraîne sur l’île d’Andromède située au large de la Somalie qui, dans l’Antiquité, appartenait à l’Éthiopie.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
7. Le Vol de l’armure d'or
**
**
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Ikki s’en prend violemment à son frère Shun avant de disposer aisément de deux autres chevaliers. Surgissent alors les Phénix noirs qui s’emparent de l’armure d’or !
Critique
Bien que très dynamique puisqu’il comporte de nombreuses scènes de combat, c’est un épisode fort bavard à l’exemple de Phénix qui succombe au péché mignon des méchants : se vanter et menacer les héros sans jamais leur faire le moindre mal.
Les combats contre la Licorne et le Loup seraient insignifiants si le second ne permettait de voir en action l’attaque ultérieurement connue sous le nom de « l’illusion du Phénix », première attaque psychique de la série et une des plus redoutables. L’animé se montre aussi plus soft que le manga dans l’illustration de la défaite du Loup !
Un des intérêts réside dans ces flash-backs sur la vie des futurs chevaliers et sur le tirage au sort qui détermina leur centre d’entraînement. On voit aussi que le majordome de Saori, Tatsumi, est un véritable tortionnaire. L’épisode signe l’ouverture du second arc narratif de la série : la lutte contre les chevaliers noirs.
Informations supplémentaires :
Ikki a suivi son entrainement sur l’île de la Mort. Sur le papier du tirage au sort, on lit pourtant clairement « Death Queen Island ». Cette île, située prétendument juste sous l’équateur (comme l’île d’Andromède), n’existe pas.
Loup : constellation australe répertoriée par Ptolémée.
Ikki s’en prend violemment à son frère Shun avant de disposer aisément de deux autres chevaliers. Surgissent alors les Phénix noirs qui s’emparent de l’armure d’or !
Critique
Bien que très dynamique puisqu’il comporte de nombreuses scènes de combat, c’est un épisode fort bavard à l’exemple de Phénix qui succombe au péché mignon des méchants : se vanter et menacer les héros sans jamais leur faire le moindre mal.
Les combats contre la Licorne et le Loup seraient insignifiants si le second ne permettait de voir en action l’attaque ultérieurement connue sous le nom de « l’illusion du Phénix », première attaque psychique de la série et une des plus redoutables. L’animé se montre aussi plus soft que le manga dans l’illustration de la défaite du Loup !
Un des intérêts réside dans ces flash-backs sur la vie des futurs chevaliers et sur le tirage au sort qui détermina leur centre d’entraînement. On voit aussi que le majordome de Saori, Tatsumi, est un véritable tortionnaire. L’épisode signe l’ouverture du second arc narratif de la série : la lutte contre les chevaliers noirs.
Informations supplémentaires :
Ikki a suivi son entrainement sur l’île de la Mort. Sur le papier du tirage au sort, on lit pourtant clairement « Death Queen Island ». Cette île, située prétendument juste sous l’équateur (comme l’île d’Andromède), n’existe pas.
Loup : constellation australe répertoriée par Ptolémée.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
8. A la poursuite des Phénix noirs
**
**
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Les Chevaliers du Zodiaque se lancent à la poursuite des Phénix noirs pour récupérer l’armure d’or.
Critique
Un épisode un peu longuet et qui dilue ce qui ne prend que quelques pages dans le manga. Cela au prix de facilités.
Tout d’abord, la chaîne nébulaire ne repère pas les chevaliers noirs qui seraient « trop loin » ! Elle est bonne celle-là ! Ensuite, les chevaliers laissent repartir leurs ennemis avant de se lancer à leur poursuite une seconde fois ! On s’amusera également de ces clichés de films noirs comme ces chevaliers noirs qui se réunissent dans un hangar…qu’ils laissent sans surveillance ! Ce n’est pas comme s’ils étaient poursuivis ! Et en fait si. Et Ikki désireux de devenir maître du monde. C’est beau comme de l’antique !
Le plus intéressant, c’est l’affirmation que les Chevaliers du Zodiaque sont responsables du changement psychologique de Ikki. Intéressant également qu’ils aient récupéré une partie de l’armure d’or. L’affrontement est désormais inévitable et ne peut se résoudre que par l’écrasement d’un des deux camps. Enfin, on assiste à la naissance d’un groupe : Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun agissent désormais de concert. S’ils aident Saori à récupérer l’armure d’or, c’est pour contrecarrer Ikki et non parce qu’ils se placent à son service. On en est encore loin mais une première étape est franchie.
Informations supplémentaires :
On remarque que Seiya n’a plus le poing bandé.
Quand il patiente avec Shiryu dans une ruelle, derrière lui, on voit une enseigne lumineuse où il est écrit « Seiya ».
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Les Chevaliers du Zodiaque se lancent à la poursuite des Phénix noirs pour récupérer l’armure d’or.
Critique
Un épisode un peu longuet et qui dilue ce qui ne prend que quelques pages dans le manga. Cela au prix de facilités.
Tout d’abord, la chaîne nébulaire ne repère pas les chevaliers noirs qui seraient « trop loin » ! Elle est bonne celle-là ! Ensuite, les chevaliers laissent repartir leurs ennemis avant de se lancer à leur poursuite une seconde fois ! On s’amusera également de ces clichés de films noirs comme ces chevaliers noirs qui se réunissent dans un hangar…qu’ils laissent sans surveillance ! Ce n’est pas comme s’ils étaient poursuivis ! Et en fait si. Et Ikki désireux de devenir maître du monde. C’est beau comme de l’antique !
Le plus intéressant, c’est l’affirmation que les Chevaliers du Zodiaque sont responsables du changement psychologique de Ikki. Intéressant également qu’ils aient récupéré une partie de l’armure d’or. L’affrontement est désormais inévitable et ne peut se résoudre que par l’écrasement d’un des deux camps. Enfin, on assiste à la naissance d’un groupe : Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun agissent désormais de concert. S’ils aident Saori à récupérer l’armure d’or, c’est pour contrecarrer Ikki et non parce qu’ils se placent à son service. On en est encore loin mais une première étape est franchie.
Informations supplémentaires :
On remarque que Seiya n’a plus le poing bandé.
Quand il patiente avec Shiryu dans une ruelle, derrière lui, on voit une enseigne lumineuse où il est écrit « Seiya ».
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
9. Les Quatre Chevaliers de l'Apocalypse
***
***
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Alors qu’il se recueillait, Shun est brutalement attaqué par le Cygne noir. Mis en difficulté, il reçoit l’aide de Hyoga.
Critique
La série repart de l’avant avec cet épisode punchy qui n’oublie pas de prendre un temps de méditation.
L’essentiel de l’épisode tient dans la lutte entre le Cygne noir, tout aussi arrogant que son homologue blanc, d’abord contre Andromède, vite mis en difficulté (mais le manga n’est pas plus charitable) puis contre Hyoga. Un combat âpre où aucun des deux ne fait assaut de modestie mais le combat tourne à l’avantage du Cygne blanc. Pour le spectateur, il est évident que le Cygne noir ne doit son salut qu’à l’intervention de trois autres chevaliers noirs. Sans surprise, ce sont le Pégase noir, Andromède noir et le Dragon noir. Ils ont juré fidélité à Ikki. Le côté sosie des chevaliers noirs ne doit pas surprendre. Toute la partie « Sanctuaire » doit se lire comme un roman d’initiation. Pour progresser, il faut vaincre des obstacles et pour devenir un héros, un être qui, dans la mythologie, côtoyait le Divin, il faut se débarrasser de ses scories personnelles. En combattant les Chevaliers noirs, c’est leur part d’ombre que les Chevaliers du Zodiaque combattent réellement. A noter que les Quatre n’ont pas de noms propres. Plus que de la mythologie, c’est de l’alchimie dont la première partie s’appelle justement « l’œuvre au noir ».
Pour la première fois depuis l’épisode 2, le scénario prend le temps de s’attarder sur Saori. On admire combien la jeune fille retourne une conférence de presse qui partait en cacahuète en se plaçant sur le terrain des valeurs que personne ne peut contester. Seule, la jeune fille abandonne son allure altière pour se lamenter sur sa solitude, son désarroi devant une situation qui lui échappe et se plaindre de son peu d’autorité sur les Chevaliers du Zodiaque, et en particulier sur Seiya ; on a pu voir que leurs relations restent glaciales à ce jour. Mais, de même que dans les moments difficiles, Seiya pourra compter sur les conseils de Marine, ce sont ceux de son grand-père qui soutiendront Saori.
Informations supplémentaires :
Selon l’Encyclopédie des Chevaliers (tome 13), les quatre chevaliers noirs sont les premiers chevaliers à ne pas être Japonais. Le Dragon noir est Polonais, le Pégase noir Israélien, le Cygne noir Finlandais et Andromède noir Turc.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Merci de continuer à faire découvrir ces épisodes dont j'ignorais tout (je ne suis pas allé au-delà du Sanctuaire). Le look des Chevaliers Noirs est très réussi.,
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Estuaire44 a écrit:Merci de continuer à faire découvrir ces épisodes dont j'ignorais tout (je ne suis pas allé au-delà du Sanctuaire).
Mais de rien, c'est un plaisir ! Les coffrets seront à disposition si besoin dès que possible.
Question look, c'est vrai que c'est pas mal. De belles armures, ça fait de belles figurines pour les vitrines des boutiques.
Question look, c'est vrai que c'est pas mal. De belles armures, ça fait de belles figurines pour les vitrines des boutiques.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Alors là mon Totoff bravo et merci pour ces critiques et ton analyse philosophique et spirituel de ces affrontements. J'ai un vague souvenir des chevaliers noirs dans le manga mais pas dans l'animé. Comme tout le monde : les chevaliers du zodiaque =La bataille des 12 maisons.
Pour ce qui est de Saori et Seya j'ai toujours pensé qu'il y avait des p'tits sentiments, j'avais totalement occulté la présence de cette Mylène.
Pour ce qui est de Saori et Seya j'ai toujours pensé qu'il y avait des p'tits sentiments, j'avais totalement occulté la présence de cette Mylène.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Lala a écrit:Alors là mon Totoff bravo et merci pour ces critiques et ton analyse philosophique et spirituel de ces affrontements. J'ai un vague souvenir des chevaliers noirs dans le manga mais pas dans l'animé. Comme tout le monde : les chevaliers du zodiaque =La bataille des 12 maisons.
Pour ce qui est de Saori et Seya j'ai toujours pensé qu'il y avait des p'tits sentiments, j'avais totalement occulté la présence de cette Mylène.
Merci Lala, ça me touche beaucoup et ça m'encourage (tout en me mettant la pression !).
Sur Seiya et Saori, je dirai que tu n'as pas tort mais on n'y est pas encore.
Sur Seiya et Saori, je dirai que tu n'as pas tort mais on n'y est pas encore.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
10. Le dangereux cimetière des armure
***
***
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Pour faire réparer les armures de Pégase et du Dragon, Shiryu doit se rendre à Jamir auprès du seul homme capable de ce prodige, Mû. Mais le chemin est mortel.
Critique
Un épisode capital dans l’architecture de la série puisqu’il introduit plusieurs éléments importants.
Tout d’abord, les armures sont des entités vivantes, susceptibles de mourir donc et d’être inutilisables. Il existe cependant un moyen de les réparer mais le prix à payer est lourd. Ensuite, c’est l’apparition de Mû, pas gâté par l’adaptation française qui lui confère une voix féminine. Certes, c’est un très bel homme aux traits fins mais quand même ! D’emblée, nous savons que c’est un homme puissant, notamment grâce à des pouvoirs de télékinésie impressionnants. Ensuite, c’est le seul réparateur d’armures au monde et, pour venir jusqu’à lui, il faut le mériter. Toute la séquence avec les spectres gardiens frôle l’horrifique et oppresse le spectateur. C’est aussi la première apparition de Kiki (non nommé encore), jeune garçon facétieux bien remis à sa place par Shiryu !
L’épisode approfondit aussi le portrait moral de Shiryu. Loin d’en vouloir à son maître de lui avoir menti sur son état de santé, il reconnaît qu’il a encore beaucoup à apprendre. C’est parce qu’il écoute ce que lui dit le Vieux Maître qu’il passe l’épreuve de Jamir. Enfin, c’est par son humilité et sa sincérité qu’il lève les réticences de Mû. Shiryu est bien la conscience morale des Chevaliers du Zodiaque.
Informations supplémentaires :
Mû est censée résider dans la région himalayenne de Jamir. Celle-ci n’existe pas mais il existait, jusqu’en octobre 2019, une région autonome indienne de Jammu et Cachemire. Simple hypothèse (d’autres voient dans le nom de Mû, une référence au Peuple de Mû) mais le nom et le lieu semblent venir de là.
Les points rouges sur le font de Mû s’appellent des tilaks et montrent son appartenance à l’hindouisme
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Pour faire réparer les armures de Pégase et du Dragon, Shiryu doit se rendre à Jamir auprès du seul homme capable de ce prodige, Mû. Mais le chemin est mortel.
Critique
Un épisode capital dans l’architecture de la série puisqu’il introduit plusieurs éléments importants.
Tout d’abord, les armures sont des entités vivantes, susceptibles de mourir donc et d’être inutilisables. Il existe cependant un moyen de les réparer mais le prix à payer est lourd. Ensuite, c’est l’apparition de Mû, pas gâté par l’adaptation française qui lui confère une voix féminine. Certes, c’est un très bel homme aux traits fins mais quand même ! D’emblée, nous savons que c’est un homme puissant, notamment grâce à des pouvoirs de télékinésie impressionnants. Ensuite, c’est le seul réparateur d’armures au monde et, pour venir jusqu’à lui, il faut le mériter. Toute la séquence avec les spectres gardiens frôle l’horrifique et oppresse le spectateur. C’est aussi la première apparition de Kiki (non nommé encore), jeune garçon facétieux bien remis à sa place par Shiryu !
L’épisode approfondit aussi le portrait moral de Shiryu. Loin d’en vouloir à son maître de lui avoir menti sur son état de santé, il reconnaît qu’il a encore beaucoup à apprendre. C’est parce qu’il écoute ce que lui dit le Vieux Maître qu’il passe l’épreuve de Jamir. Enfin, c’est par son humilité et sa sincérité qu’il lève les réticences de Mû. Shiryu est bien la conscience morale des Chevaliers du Zodiaque.
Informations supplémentaires :
Mû est censée résider dans la région himalayenne de Jamir. Celle-ci n’existe pas mais il existait, jusqu’en octobre 2019, une région autonome indienne de Jammu et Cachemire. Simple hypothèse (d’autres voient dans le nom de Mû, une référence au Peuple de Mû) mais le nom et le lieu semblent venir de là.
Les points rouges sur le font de Mû s’appellent des tilaks et montrent son appartenance à l’hindouisme
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
11. Combat contre la sinistre Mort noire
**
**
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Ikki défie les Chevaliers du Zodiaque. Seiya reçoit sa nouvelle armure de Pégase mais se retrouve démuni face à la « mort noire ».
Critique
L’épisode comprend deux parties. L’une d’elle revient en arrière et raconte quel prix Shiryu a dû payer pour que Mû puisse réparer les armures. C’est une séquence très émouvante que le spectateur partage avec Kiki, effondré devant de ce qu’il voit alors que Mû demeure impassible, yeux clos. Mais on saura qu’il a été touché lui aussi par l’absence d’hésitation dans sa voix quand il réclame ses outils.
La seconde concerne les premiers combats entre les Chevaliers noirs et les Chevaliers du Zodiaque. Seiya et Hyoga triomphent sans coup férir de bien faibles adversaires mais le Pégase noir a une ruse dans son attaque. Le coup est faible certes mais un contact suffit pour donner la mort ; une mort qui sera lente et douloureuse et dont on a un petit aperçu. Le fan s’amusera par contre de l’édulcoration que l’animé fait subir au manga lorsque le Cygne noir transmet ce qu’il sait de son adversaire à Ikki. Ici, c’est l’emblème du Cygne qu’il décroche de son casque. Dans le manga, il s’arrache un œil ! Ce qui paraît d’ailleurs plus fiable et plus crédible comme moyen de communication !
Informations supplémentaires :
La géographie dans la version française de l’animé est hautement fantaisiste. Ikki invite ses ennemis au « Mont du Diable » dans la « Vallée de la Mort ». Ces noms claquent sans doute mais, dans le manga (tome 5), c’est plus simplement « au sud-ouest d’Aokigahara au pied du mont Fuji » ! Au Japon, cette forêt a mauvaise réputation car elle est présumée hantée par les nombreuses (plusieurs centaines en tout) personnes qui s’y sont suicidées.
Absurdité (suite) : Shun parle de son père alors que les chevaliers sont tous orphelins !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
C'est moi, ou la broche de la ceinture du Chevalier Noir ressemble quelque peu à l'Œil de Sauron ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
Estuaire44 a écrit:C'est moi, ou la broche de la ceinture du Chevalier Noir ressemble quelque peu à l'Œil de Sauron ?
Je crois que c'est une déformation professionnelle !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
On ne saurait l'exclure !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque"
12. La chaîne nébulaire de l’amitié
****
****
Scénario : Takao Koyama et Yoshuyuki Suga
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Hyoga affronte Ikki mais se retrouve rapidement vaincu. De son côté, Shun découvre Seiya, grièvement blessé. Alors qu’il tente de le sauver, Andromède noir survient et le place devant le choix impossible de sacrifier Seiya ou de mourir.
Critique
Un maître épisode et le plus fort dans cet arc des Chevaliers noirs. La série va au-delà des combats pour dire quelque chose de plus.
Ainsi, lorsqu’il vainc Hyoga, Ikki a des mots très durs sur les liens qui rattachaient son adversaire au passé. Les souvenirs sont des faiblesses selon Phénix. De même, Andromède noir et le Dragon noir considèrent l’amitié que se portent les Chevaliers du Zodiaque avec dédain. Le second affirme même qu’il ne sait pas ce que c’est ! Cela dit aussi quelles conditions effroyables règnent sur l’île de la Mort ! A contrario, et Shun est ici le porte-parole des autres, l’amitié est ce qui lie tous les chevaliers du Zodiaque. Un lien qui est même télépathique entre Seiya et Shun. Par amitié, Shiryu avait risqué sa vie pour les armures. Par amitié, Shun subit le martyre de la chaîne noire.
Là où la série évite tout sentimentalisme, c’est qu’elle fait de ce sentiment une force pour les Chevaliers. Là aussi, c’est Andromède qui est mis en valeur. Celui qui pleurait beaucoup étant enfant et paraissait chétif a bien changé. Il fait de son sens de l’amitié le carburant de sa colère. Pour la première fois de la série, Andromède est montré comme un vrai combattant capable de donner la mort sans trembler. Un guerrier mais un guerrier juste.
Informations supplémentaires :
L’animé ne donne pas de nom à l’attaque d’Andromède noir. Le manga la nomme (en VO) « Black Fang Nebula » soit « la morsure noire de la chaîne nébulaire ».
Réalisation : Kozo Morishita
Résumé
Hyoga affronte Ikki mais se retrouve rapidement vaincu. De son côté, Shun découvre Seiya, grièvement blessé. Alors qu’il tente de le sauver, Andromède noir survient et le place devant le choix impossible de sacrifier Seiya ou de mourir.
Critique
Un maître épisode et le plus fort dans cet arc des Chevaliers noirs. La série va au-delà des combats pour dire quelque chose de plus.
Ainsi, lorsqu’il vainc Hyoga, Ikki a des mots très durs sur les liens qui rattachaient son adversaire au passé. Les souvenirs sont des faiblesses selon Phénix. De même, Andromède noir et le Dragon noir considèrent l’amitié que se portent les Chevaliers du Zodiaque avec dédain. Le second affirme même qu’il ne sait pas ce que c’est ! Cela dit aussi quelles conditions effroyables règnent sur l’île de la Mort ! A contrario, et Shun est ici le porte-parole des autres, l’amitié est ce qui lie tous les chevaliers du Zodiaque. Un lien qui est même télépathique entre Seiya et Shun. Par amitié, Shiryu avait risqué sa vie pour les armures. Par amitié, Shun subit le martyre de la chaîne noire.
Là où la série évite tout sentimentalisme, c’est qu’elle fait de ce sentiment une force pour les Chevaliers. Là aussi, c’est Andromède qui est mis en valeur. Celui qui pleurait beaucoup étant enfant et paraissait chétif a bien changé. Il fait de son sens de l’amitié le carburant de sa colère. Pour la première fois de la série, Andromède est montré comme un vrai combattant capable de donner la mort sans trembler. Un guerrier mais un guerrier juste.
Informations supplémentaires :
L’animé ne donne pas de nom à l’attaque d’Andromède noir. Le manga la nomme (en VO) « Black Fang Nebula » soit « la morsure noire de la chaîne nébulaire ».
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
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