Re: Série "Californication"

**Dearesttara** Jeu 6 Fév 2014 - 16:14

OMG, Chloé O'Brian et Hank Moody ! Rien que pour ça, je réserve mon billet. Laughing

**Estuaire44** Mer 26 Fév 2014 - 14:37

Révélation de la sublime affiche de l'ultime saison.
http://www.cinemovies.fr/actu/californication-saison-7-david-duchovny-est-nostalgique-sur-l-affiche-de-la-derniere-saison-photo/26690/m2

**séribibi** Mer 26 Fév 2014 - 22:25

On dirait Jacques Dutronc sur cette photo. ^^

**Dearesttara** Ven 14 Mar 2014 - 1:50

Terminé la saison 6. Clairement la saison de trop. Des épisodes assez décevants, et surtout un fil rouge jamais correctement exploité. Déjà, il ne se passe rien durant les trois premiers épisodes, le thème de la saison n'apparaît qu'ensuite mais ne se développe jamais : on reste aux louvoiements, à la surface. Parfois même, ça disparaît pendant tout un épisode. En fait, tout se déroule durant le final, lui-même pas mal, mais pas génial non plus. L'humour de Kapinos s'est dangereusement épaissi : la paillardise énergique laisse place aux gags vulgaires faciles (notamment en ce qui concerne Charlie). Le plus grave consiste toutefois en la disparition quasi totale de l'ironie féroce du créateur : le monde estudiantin, du cinéma, de la littérature, de la production, a reçu des giclées d'acide aussi énormes que drôles, qui donnaient chair aux épisodes. Ici, rien que de la comédie simple, sans prétention. D'ailleurs, même les dialogues sonnent moins bien.

Pourtant, tout n'est pas à jeter dans cette saison, car les personnages (sauf Karen, hélas comme d'habitude) continuent de nous enthousiasmer. Ce sont surtout les deux principaux acteurs de la saison, avec Hank, qui sont super : la bombasse Faith, love interest d'Hank, et Atticus Fetch, la rockstar en panne d'inspiration, sont les atouts maîtres de cette saison. Atticus remporte l'adhésion par sa science des contraires : aussi vulgaire que poète, aussi macho que féministe, aussi ridicule que touchant, aussi fort que fragile... et la sublime Faith allie un corps de rêve à une alchimie foudroyante avec Hank. Leur relation joyeuse et complice est une des relations les plus euphoriques que j'ai pu voir dans une fiction. Faith parvient même à égaler l'irrésistible Abby de la saison 4, c'est dire ! A l'exception d'un épisode totalement explosé, le plus réussi dans cette saison, ce ne sont pas les gags, mais les émotions mal dissimulées qui sortent de temps à autre, et toujours a tempo. Mention aussi à l'Ophélie folle à lier de Maggie Wheeler qui nous vaut quelques fulgurances délirantes qui pimentent la fadeur de cette saison.

Une saison ratée narrativement, mais aux personnages attachants. Ça reste quand même une saison faible.

**Estuaire44** Jeu 20 Mar 2014 - 18:15

La cast , à propos de la saison 7

**Estuaire44** Lun 24 Mar 2014 - 7:01

La série bien classée dans ce top 10 des séries HBO
https://youtu.be/l0koZsVzxG4

Hank se retrouve aussi dans celui des plus grands tombeurs des séries télé
https://youtu.be/K16_bKcbSEk

**Estuaire44** Mar 25 Mar 2014 - 20:40

Premier trailer de l'ultime saison; c'est la tradition dans Calif, chaque saison Hank travaille dans un domaine différent (littérature, blogs, enseignement, parolier, cinéma...) et il va conclure par les séries télés, autant dire qu'on espère du massif. Mais surtout qu'il aille chercher par les dents cette fichue happy end ! Idem pour Runckle ! Non mais.

**Dearesttara** Mar 25 Mar 2014 - 21:23

Sans te spoiler, le final de la saison 6 est plutôt heureux pour nos persos. Bon, c'est pas encore gagné, mais quand même... Si la saison 7 prend des allures de méta-série, on peut espérer une remontée de niveau, et un final en beauté. Si Glenn Gordon Caron était là, il nous dirait que la série en question serait Californication elle-même. Laughing

**Estuaire44** Mar 25 Mar 2014 - 21:45

Apparemment il s'agirait d'une série policière bien craignos, inspirée du film dans lequel jouait le chanteur de rap en saison 5. Mais le choix de la méta série aurait été excellent, c'est tout à fait ce qu'a choisi The L Word dans sa période tardive. Une des héroïnes tourne un film retraçant son parcours en saison 1, vu par ses yeux, avec au passage pas mal de vannes sur le tournage de la série. cela fonctionne très bien. Sinon, oui, j'attends avec impatience la sortie du coffret de la saison 6 !

**Dearesttara** Mar 25 Mar 2014 - 21:53

Ah, Ilène Chaiken a eu une bonne idée ; faire preuve d'autodérision envers sa propre création demande à taire son ego, ce qui n'est jamais facile.

J'espère que tu apprécieras la saison 6 ; pour moi, ça a été une douche froide. J'ai quand même écrit des petites critiques des épisodes, histoire qu'on s'échange nos avis, comme pour Buffy.

Pas de date avancée pour la sortie du coffret pour le moment ?

**Estuaire44** Mar 25 Mar 2014 - 21:57

Sortie le 23 avril, je serai encore en vacances (du 9 au 27 avril) donc ce sera sans doute pour début mai. hein

**Dearesttara** Mar 25 Mar 2014 - 23:00

**Estuaire44** Lun 31 Mar 2014 - 0:36

Intéressante interview de Duchovny autour de la conclusion de Calif. La saison 6 est celle ayant connu le plus grand succès d'audience, il en est très satisfait estimant qu'il s'agit de la plus délirante de tous. par ailleurs il croit toujours à XF3

http://parade.condenast.com/274655/erinhill/david-duchovny-on-the-end-of-californication-and-why-a-third-x-files-film-is-going-to-happen/

**Dearesttara** Lun 31 Mar 2014 - 1:43

Niveau délire, la 2 et la 5 vont quand même bien plus loin. La 6 a en effet deux personnages complètement cramés du bulbe - dont le personnage de Tim Minchin - mais la folie paillarde a laissé place à la vulgarité, et les dialogues ne sont plus comme avant. Cela dit, j'aime bien ce qu'il dit, et de le voir toujours espérer pour XF3, ça n'a pas de prix...

**Estuaire44** Lun 31 Mar 2014 - 20:43

**Estuaire44** Mar 1 Avr 2014 - 20:54

L'après Calif (que j'aurais bien vue se conclure par un téléfilm Sad

) se précise pour Dave
http://braindamaged.fr/2014/04/01/aquarius-david-duchovny-traquera-charles-manson-pour-nbc/

Un policier traquant un tueur psychotique... tiens c'est la même histoire que le The Fall de Gillian. On va pouvoir comparer quel est le meilleur des deux. Quel suspense !

**Estuaire44** Lun 7 Avr 2014 - 23:35

Interview regard dans le rétroviseur de Duchovny dans Time, à propos de la conclusion de Californication
http://time.com/50415/david-duchovny-californication-interview/

**Estuaire44** Mer 23 Avr 2014 - 15:10

La sublime bande son de la série
https://www.youtube.com/playlist?list=PL44887A3DDBF5E957

**Dearesttara** Mer 23 Avr 2014 - 19:41

Au vu de ton avatar, dois-je penser que ton visionnage de la saison 6 est imminent, Estuaire ?

**Estuaire44** Mer 23 Avr 2014 - 19:52

Normalement d'ici la fin de semaine, là je regarde rapidement la précédente pour me rafraichir la mémoire. bounce

**Dearesttara** Mer 23 Avr 2014 - 19:59

Très bien ! Very Happy

**Estuaire44** Mer 23 Avr 2014 - 20:38

**Estuaire44** Jeu 24 Avr 2014 - 23:35

Allez, c’est reparti pour Hank & Karen saison 6, avec The Unforgiven. Depuis sa création Calif doit jongler avec des épisodes aussi courts que peu nombreux, d’où un rythme narratif hyper rapide, mais la plupart du temps maîtrisé. Cela ne sera pas le cas pour la sortie de scène trop expédiée de l’épatante Carrie, que l’on ressent comme une injustice. Le petit copain de Becca est également balancé par la fenêtre, mais là cela gêne nettement moins. Pour le reste l’épisode demeure essentiellement une transition entre deux périodes. Le décor de la sixième saison est efficacement mis en place, mais l’on sent que l’on reste sur le seuil, avec une action n’allant pas au-delà du prologue. La dérive de Hank n’apporte pas en soi grand chose de neuf, il s’agit davantage d’une accentuation de ce que l’on a vu jusqu’ici, mais cela nous vaut quelques scènes amusantes au passage. Sympa le moment XF voyant Hank se réveiller sur son lit d'hôpital et dire à Karen qu'il l'aime, cela fait très conclusion de Triangle. Par contre pour une fois la musique de fin ne m’a pas emballé.

L’épisode vaut surtout pour l’entrée réussie d’Atticus, avec un Tim Minchin déjà parfaitement dans le tempo. On peut regretter que l’on se situe derechef dans un univers musical, ce qui fait relativement doublon avec une partie de la saison précédente, mais les univers des chanteurs sont très différents. Atticus bénéficie d’une touche anglaise très réussie (son avion a l’air de l’appartement de Tara King revisité par Elton John) et cela aurait pu être astucieux que Minchin jouât son propre rôle, quitte à envoyer de la vanne sur son image. L’opus a aussi la bonne idée de se conclure par sa meilleure scène, l’intervention (grande tradition US) partant en vrille, où l’on retrouve le Californication que l’on aime. Charlie et Marcy sont toujours aussi inséparables pour des ex et on aime ça. Les scènes oniriques new yorkaises ont aussi très réussies (garder l’âge actuel d’Hank sonne juste pour un rêve), de même que la réunion féministe, avec une arrière gout de cross over TLW/Calif très sympa. Ophelia fait songer à une Bette plus décontractée, j’aime bien. *** au finish, grâce aux comédiens toujours au top.

Tim Minchin a laissé un bon souvenir chez les Whovians pour son interprétation particulière du thème de la série

**Dearesttara** Ven 25 Avr 2014 - 0:49

D'accord avec toit globalement. Pour ouvrir la saison 6, The Unforgiven se penche sur un thème grave : la culpabilité, et la volonté d’autodestruction qui lui est généralement associée. Ce thème, sous la plume toujours survoltée de Tom Kapinos, est bien sûr traitée avec le trash qu’on adore. La faussement légère Carrie voyait en Hanky son homme idéal, et il lui a brisé le cœur, entraînant son suicide. Résultat, notre antihéros, déjà pas fan de lui-même, se dégoûte et se laisse aller. DD, aussi à l’aise devant que derrière la caméra, est comme toujours émouvant. La scène où Sarah le recadre brutalement est très dure, et ses ivrogneries à répétition produisent des catastrophes en chaîne (scène du bar, scène du lit du gamin, perturbation d’un cours de misogynie mystique) craquantes. Plus polémiquement, j'ai trouvé les gags caca-prout assez gratuits, et les dialogues pêchant parfois par vulgarité complaisante. Sans doute parce que tout le monde est un peu énervé, mais quand même… Les flash-backs sur la première rencontre Karen-Hank m’ont paru assez anecdotiques.

En contraste avec l’humour des situations, Charlie se débat pour garder la tête de son ami hors de l’eau, avec le succès intégral auquel il est habitué. A croire qu’il y’a marqué souffre-douleur sur son front. Pivot de l’épisode, la grande scène avec Atticus Fetch réussit ses objectifs en nous présentant un artiste de plus s’évadant dans son monde bien à lui (poupées et fumées en folie à tous les étages), mais bien évidemment moins pathétique qu’il en a l’air. Fetch est dénué de cynisme, de fausseté, d’opportunisme : un vrai romantique sous acides. Un mélange trash-innocence rendu palpable grâce à l’excellent Tim Minchin. Hank veut sombrer, mais heureusement qu’il a ses amis pour le soutenir, même s’ils sont tous un peu cramés (Marcy, t’as encore pris de l’héro avant de venir ?). Karen fait ressortir le meilleur d’Hank dans une belle scène pré-départ, et Becca fait une révélation fracassante (quelqu’un pourrait dire à Madeleine Martin d’arrêter d’être aussi hot ?) qui risque d’être un des fils rouges des épisodes suivants. Becca devient de plus en plus blasée, et on a peur qu’elle devienne un clone de son peu reluisant père. Inquiétant. Un départ de saison un peu maladroit, mais réussi dans les grandes largeurs. (***)

Estuaire44 a écrit:[justify]Sympa le moment XF voyant Hank se réveiller sur son lit d'hôpital et dire à Karen qu'il l'aime, cela fait très conclusion de Triangle.

J'ai pensé la même chose ! Il y'a même une scène analogue dans Alias où Sydney embrasse Vaughn en pensant qu'il s'agit d'un rêve... avant que Lauren ouvre la porte et les surprenne. Yeah !

L’épisode vaut surtout pour l’entrée réussie d’Atticus, avec un Tim Minchin déjà parfaitement dans le tempo.

La saison 6 fonctionne sur trois moteurs : Hank, Atticus, et bientôt une belle damoiselle. Effectivement, Atticus est une grande réussite, et Tim est totalement déchaîné !

Ophelia fait songer à une Bette plus décontractée, j’aime bien.

Euuuuuuuuuuuuuuh. Attends un petit peu et tu verras qu'en fait c'est Bette qui fait songer à une Ophelia beaucoup beaucoup plus décontractée... Laughing

Tim Minchin a laissé un bon souvenir chez les Whovians pour son interprétation particulière du thème de la série

Ah ouais... Shocked

**Estuaire44** Ven 25 Avr 2014 - 3:27

Tant mieux pour Ophélia, pas de demi-mesure dans Californication ! cheers

Je suis ressorti pleinement enthousiasmé après la découverte de Quitters. L’opusxc renoue en effet pleinement en effet avec l’un des atouts maîtres de la séries, seulement présent par intermittence lors du pilote de saison : ces dialogues à la fois brillants, incisifs et totalement à la rue que l’on n’imagine pas dans une autre production. Le festival débute dès la scène prégénérique et ne cesse plus par la suite. Certes le récit recycle des valeurs sures (les cigarettes qui font rire de Marcy et Karen, toujours irrésistibles quand elles sont raides stones, les piques immatures d’Hank ou la nouvelle galère dans laquelle s’embarque Runckle), c’est du déjà-vu mais on s’amuse toujours autant. On aime bien qu’Hank soit parfois antipathique, cela densifie sa crédibilité. Le récit retrouve de précieux repères, notamment la réembauche du Stew, toujours égal à lui même et délicat poète de l’amour, aussi peu reluisant soit-il avouons qu’il nous aurait manqué. Et puis la série nous fait un beau cadeau avec la coupure au montage de la belle vipère de la saison dernière. Elle aurait du savoir qu’en matière de cynisme personne ne l’emporte sur Stu...

On redécouvre aussi les splendides paysages californiens, les guests savoureux et les premiers dingues de la saison, de fort bonne cuvée ma foi. Décidément Calif compte de nombreuses cordes à son arc, dont d’extraordinaires rencontres. Et celle de Faith en fait assurément partie, avec un coup de cœur aussi massif qu’immédiat. La sublime Maggie Grace (la bien nommée) a immensément gagné en rayonnement et en charme depuis LOST, où il faut dire qu’elle avait sans doute hérité du rôle féminin le moins fort (la concurrence était terriblement forte). A l’inverse Faith captive d’emblée et se montre parfaitement dessinée par Kapinos comme une alter ego d’Hank, avec le même esprit brillant, bohême et beatnik, les mêmes blessures de cette vie qu’ils n’imaginent pas sans l’amour au cœur. On devine d’emblée que la demoiselle sera la compagne d’Hank au long de ce voyage qui débute, D’ailleurs c’est à son arrivée que la saison débute vraiment, on le perçoit comme un déclic. Pour l’instant que préfère clairement le duo d’invités de cette saison à celui de la présente. On pourra reprocher au scénario de mener à la charge la convergence des évènements vers Atticus, mais c’est là aussi la griffe de Californication, à quoi perdre de temps précieux avec des circonvolutions inutiles. (****)

**Dearesttara** Ven 25 Avr 2014 - 11:23

Tiens, ça doit être la première fois, mais je suis en désaccord total avec Quitters : j'ai trouvé que l’épisode tentait de pallier son vide scénaristique par une surenchère d’événements drolatiques mais dont tous sonnent faux. Le plus évident est la crétinerie sans bornes dont les auteurs affublent Charlie : son mensonge énorme destiné à lui faire encore endosser le rôle de souffre-douleur dans les épisodes qui suivront seront à mon humble avis un gros boulet.

Chez les tarés, il ne se passe pas grand-chose. J'ai l'impression que le trash burlesque y est remplacé par la vulgarité lourdingue. Bon, la "nympho obsédée" d'Angela Trimbur est hilarante, mais c'est bien tout. Dans la grande tradition de Calif, Hanky commence sa relation avec Shannon Rutherford, euh pardon, Faith, par des envolées de vannes puis une réconciliation cette fois non sur l’oreiller mais enveloppée dans des fumées exaltantes. Mais pour une fois, je trouve les dialogues trop lourds. Est-ce aussi la peine de parler de la visite de Becca à papounet ? A part le fait que au niveau sexe elle se décoince, non. On touche le fond avec la réapparition passablement grotesque de Stu le félon. Il avait eu droit à une belle porte de sortie dans le final de la saison 5, pourquoi nous imposer un retour aussi contre-productif ? A part faire son numéro épuisé d’obsédé pathétique, que dalle. J’ai l’impression que Kapinos n’arrive plus à contrôler ses personnages. Que Marcy soit la rentre-dedans camée, ok, qu’elle réaccepte de se faire « cunnilinguser » par cet enfoiré, stop ! Finalement, les deux seules scènes à sauver sont le viol d’Hanky par la fêlée, et la scène où Karen apparaît totalement « high » devant son employeuse. Pour le reste, je zappe ! (*)

Cela dit, Faith va certainement devenir la compagne d'Hank la plus enthousiasmante de la série jusque-là. Oui, elle a même réussi à détrôner Abby dans mon cœur. C'est dire !

**Estuaire44** Ven 25 Avr 2014 - 13:07

Pour Stu et Marcy cela ne m’a pas vraiment dérangé car à ce moment elle est totalement défoncée, dont au revoir les inhibitions et les ressentis. En plus Stu a été décrit la saison dernière comme possédant certaines qualités spécifiques. Et puis le terrain a été préparé lors du précédent épisode, où Marcy a été décrite comme regrettant quelque peu la vie avec Stu et l’évènement arrive quand tous les deux se retrouvent seuls. La vie c’est aussi des retours de flammes, et Autant Marcy que Stu ont beaucoup vécu. Et il est aussi logique et raccord, que Charlie cède à son envie de prendre un client, sans réfléchir plus avant aux conséquences.

L’ensemble de Dead Rock Stars est baigné par cette le Rock’n Roll et la mystique, la pulsion vitale, qui l’accompagne depuis ses origines, amis aussi ses excès. Sans doute pour des raisons culturelles, je suis beaucoup plus sensible à cela qu’au milieu rap de la saison passée. Voir apparaître Steve c’était juste énorme, d’autant qu’il est vraiment parfait dans ce rôle, j’attends beaucoup de Krull par la suite. Les Sex Pistols et les Rolling Stones (Shine a Light), nous sommes vraiment gâtés. très sympa de revoir Lew, beaucoup de souvenirs. Toutes les funérailles relèvent du meilleur Californication : du délire, de l’humour, des émotions très humaines. Quand je regarde une série, j’aime bien y trouver des scènes que je ne pourrai pas voir dans une autre et là on est en plein dedans. Duchovny et Kapinos ont la très bonne idée de ne pas tellement situer Hank au premier plan et plutôt de s’en servir pour mettre en avant les deux formidables invités de la saison. On va regretter Happy Endings, mine de rien on tient là un sujet en or pour une sitcom complètement barrée.

Faith se montre de nouveau lumineuse et tellement en empathie avec Hank, on la voit parfaitement en Muse d’un artiste, mais cette fois Maggie Grace se fait voler la vedette par Tim Minchin, totalement en roue libre mas aussi étonnamment juste. Le rôle lui va comme un gant, et Atticus confirme sa richesse, à la fois ravagé mais aussi d’une grande sagesse et totalement romantique. Dees moments de pure comédie viennent rehausser l’ensemble, avec la rencontre mémorable d’Atticus et de Karen mais aussi les mésaventures burlesques de Charlie au Gayland dans un café ressemblant de manière surprenante au Planet de TLW. Seule réserve, mais de taille, on laisse trop penser que la coke c’est sympa et tout. C’est avant tout un poison violent, bien davantage que l’herbe. On aurait du dire plus explicitement que la Rock Star est morte d’une overdose. (***)

Shine a Light, la chanson des Stones interprétée somptueusement par Tim Minchin aux funérailles

Maggie Grace chez Craig Ferguson, le meilleur interviewer au monde

**Dearesttara** Ven 25 Avr 2014 - 14:59

Paradoxalement, s'il y a bien quelques gros mots, quelques parties de sexe, dans Dead rock stars, j'ai trouvé le ton assez... sage. Du coup on tombe dans l’excès inverse. Du côté de Charlie, on nage en pleine idiotie, le pétrin dans lequel il s’est fourré continue de me rester sur l’estomac. On est plus intéressé par Faith et Hank qui vont à l’enterrement de l’amant de la première. Cela nous vaut quelques scènes comiques comme un mémorable pugilat entre la femme et la maîtresse qui se résout en baiser lesbien (la magie du rock and roll), un videur obsédé, une veuve folle du cul, et bien sur, une coïncidence énorme, recette traditionnelle de la série. Le ton est à la fête, à la joie, alors qu’on pleure un mort. Une jolie façon de faire un enterrement : dans un message post-mortem, l’artiste demande à ce que ce soit la fiesta. On regrette qu’on ne voit pas la fiesta (seulement Faith nue de dos), mais la scène finale avec une deuxième coïncidence est suffisamment drôle pour remporter l’adhésion. Tim Minchin est en totale roue libre, dosant à la perfection son personnage, à la fois rockeur défoncé grossier et poète sincère. Un signe encourageant, mais il faut transformer l’essai. (***). Donc, là, pour le coup, on est plutôt d'accord. Very Happy

Quand on y pense, Hank n'est plus vraiment au premier plan depuis la saison 4, il est plus maintenant un témoin, sinon parfois la victime collatérale des excès de son entourage.

Niveau coke is good, l'épisode The Abby ressemblera hélas beaucoup à un spot pro-drogue. Kapinos avait eu du flair en tuant Lew à la fin de la saison 2 de cette manière, j'aurais comme toi aimé un peu plus de discernement pour cette saison.

**Estuaire44** Ven 25 Avr 2014 - 15:15

Après la virée Rock’n Roll de l’épisode précédent, on en revient à du Calif pur sucre avec Hell Bent for Leather. Caractéristiquement Atticus et Faith sont totalement absents, ce qui risque d’être rare par la suite. On retrouve donc un récit très classique (enfin, selon la série !), entre scènes amusantes et dérives explicites dans la nuit de LA, sans doute davantage vers West Hollywood. Le détour par la case cinéma paraît hors sujet au sein de la saison, heureusement cela tourne court, de même que le faux coming out de Charlie, juste à temps pour éviter que cela devienne lourd ou dramatique. Entre temps on aura eu notre lot de scènes très Calif, notamment avec la productrice dessalée (son assistante va me manquer) où dans le bar gay/cuir, très à l’image de celui aperçu dans TLW avec Shane. Les dialogues se montrent toujours aussi irrésistibles, mais seulement par intermittence.

Très content de revoir un sympathique Richard bien da peau, ayant visiblement pris le dessus sur l’alcoolémie puis qu’il fait barman. Enfin une cure qui aura marché ! Bon la saison est encore longue, on se doute que Richard le Magnifique a encore le temps de faire des siennes. Dommage que Becca ait renoncé à la guitare juste au moment où le Rock s’installe dans la série, d’autant que le texte qu’elle lit n’est pas transcendant. Bonne idée de faire d’Ophélia une onaniste plutôt qu’une lesbienne, cela aurait été redondant dans cet épisode très cuir et très Queer. Scène assez énorme entre elle et Marcy. Effectivement son délire misandre est aussi drôle que maximaliste, Bette est largement battue ! Karen et Hank (qui achève de reprendre le dessus) continue à se laisser une seconde chance (enfin, une treizième et une quatorzième), là aussi du déjà-vu. Un peu d’optimisme ne fait pas de mal mais on a connu des scènes plus marquantes entre eux deux. Un épisode solide à défaut d’innovant, mais qui souffre d'apparaître comme une simple parenthèse dans la saison. (**)

**Dearesttara** Ven 25 Avr 2014 - 16:10

En effet, une parenthèse dans cette saison, alors que le timing demeure assez serré (cela se ressentira par la suite). Mais j'ai bien aimé Hell Bent for Leather qui a le bon sens de faire passer à la trappe la lourdingue storyline de Charlie le gay. Bon, on doit encore subir un vaudeville passablement médiocre avec Charlie pris entre une conquête et son agent qui ne rêve que de mettre son engin dans la bouche, et ainsi en remettre une couche sur Charlie qui en reçoit un max (je viens à l’instant de me rendre compte que je n’aurais pas dû enchaîner ces deux phrases). Heureusement, le retour de la misandre de The unforgiven nous permet une scène de dîner, enfin de règlement de comptes contre la gent masculine (litote). Les répliques claquent avec plus de rythme, on apprécie. Gros coup de cœur pour la petite réapparition du sympathique Batesy, toujours aussi complice avec Hanky. Bien aimé la parenthèse cinéma avec l'explication de texte psy d'Hank à la prod. Tordant et malin. La scène où il cède, puis repousse, puis recède à ses avances est très amusante. Déception en revanche des retrouvailles avec Karen que j’ai trouvées assez académiques. (***)

Batesy sera de la partie dans un autre épisode de la saison. Comme d'hab, un autre numéro d'enfer l'attend. Quant à Ophélia, t'as encore rien vu, ça va aller de pire en pire (ou de mieux en mieux, c'est selon). Et cela dès l'épisode suivant. Laughing

**Estuaire44** Ven 25 Avr 2014 - 19:06

On va planquer les bouteilles, alors; Laughing

Tu n'as que trop d'eau, pauvre Ophélie, et je retiens mes larmes. Mais pas les larmes de rire, tant la dinguerie d’Ophélia électrise tout Rock and a Hard Place (titre très adéquat) et nous vaut sans doute le moment le plus drôle depuis le début de la saison. On apprécie non seulement le mauvais tour joué à Stu mais aussi la rouerie avec laquelle deux dames tendent leur filet. Le gadget avait été évoqué lors du dîner mais précédent, mais jamais je n’aurais jamais imaginé un passage à l »acte comme quoi Calif peut encore surprendre. Pour un peu on prendrait le gaillard en pitié, mais il reste vraiment indécrottable. Pour courage à Charlie pour quand il voudra revenir.

La quête ludique de la guitare et de la péruvienne se montre également très amusante, l’épisode montre à la fois délié et soigneusement bâti par Kapinos, qui avait soigneusement préparé le terrain. Les différentes trajectoires achèvent de croiser, avec bien entendu la réunion LOST comme apothéose. Jorge Garcia assure bien son personnage passablement improbable. Faith apparaît de plus en plus comme celle dont Hank a besoin, on s’inquiéterait pour Karen si on était en fin de série ! La saison franchit un nouveau palier avec cet opus réussi. (***)

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