Série "Californication"
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Re: Série "Californication"
On va planquer les bouteilles, alors;
Tu n'as que trop d'eau, pauvre Ophélie, et je retiens mes larmes. Mais pas les larmes de rire, tant la dinguerie d’Ophélia électrise tout Rock and a Hard Place (titre très adéquat) et nous vaut sans doute le moment le plus drôle depuis le début de la saison. On apprécie non seulement le mauvais tour joué à Stu mais aussi la rouerie avec laquelle deux dames tendent leur filet. Le gadget avait été évoqué lors du dîner mais précédent, mais jamais je n’aurais jamais imaginé un passage à l »acte comme quoi Calif peut encore surprendre. Pour un peu on prendrait le gaillard en pitié, mais il reste vraiment indécrottable. Pour courage à Charlie pour quand il voudra revenir.
La quête ludique de la guitare et de la péruvienne se montre également très amusante, l’épisode montre à la fois délié et soigneusement bâti par Kapinos, qui avait soigneusement préparé le terrain. Les différentes trajectoires achèvent de croiser, avec bien entendu la réunion LOST comme apothéose. Jorge Garcia assure bien son personnage passablement improbable. Faith apparaît de plus en plus comme celle dont Hank a besoin, on s’inquiéterait pour Karen si on était en fin de série ! La saison franchit un nouveau palier avec cet opus réussi. (***)
Tu n'as que trop d'eau, pauvre Ophélie, et je retiens mes larmes. Mais pas les larmes de rire, tant la dinguerie d’Ophélia électrise tout Rock and a Hard Place (titre très adéquat) et nous vaut sans doute le moment le plus drôle depuis le début de la saison. On apprécie non seulement le mauvais tour joué à Stu mais aussi la rouerie avec laquelle deux dames tendent leur filet. Le gadget avait été évoqué lors du dîner mais précédent, mais jamais je n’aurais jamais imaginé un passage à l »acte comme quoi Calif peut encore surprendre. Pour un peu on prendrait le gaillard en pitié, mais il reste vraiment indécrottable. Pour courage à Charlie pour quand il voudra revenir.
La quête ludique de la guitare et de la péruvienne se montre également très amusante, l’épisode montre à la fois délié et soigneusement bâti par Kapinos, qui avait soigneusement préparé le terrain. Les différentes trajectoires achèvent de croiser, avec bien entendu la réunion LOST comme apothéose. Jorge Garcia assure bien son personnage passablement improbable. Faith apparaît de plus en plus comme celle dont Hank a besoin, on s’inquiéterait pour Karen si on était en fin de série ! La saison franchit un nouveau palier avec cet opus réussi. (***)
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Je te rejoins encore une fois. Première vraie réussite de la saison avec Rock and a hard place. Certes, on a pas rejoint les cimes délirantes habituelles de la série, mais l’épisode est le premier de la saison à réellement emporter mon enthousiasme. Soient Hanky et Charlie essayant de retrouver les bonnes grâces d’Atticus Fetch. Tim Minchin est comme toujours sous LSD avant chaque prise, on se régale. La recherche de la guitare et de la coke péruvienne nous vaut une confrontation au-delà du réel avec un dealeur mécène. Avec évidemment comme dindon de la farce… Charlie. Mais cette fois, Kapinos ne va pas trop loin, alors on rit de bon cœur. DD sait y faire avec ses partenaires, son alchimie avec la délicieuse Faith (pas la Slayer, la muse) fonctionne à merveille. La tension sexuelle commence à devenir plus épaisse que du béton armé. C’est très bien, ça change de voir une fille résister un peu à notre héros (bon, ça va pas durer hein )…
La grande trouvaille de la saison reste Ophélia et sa haine viscérale des hommes. Cette fois on jubile à fond car sa colère s’abat sur Stu !! Elle et Marcy, hypnotisée par ce mentor atroce, font un supplice totalement délirant à l’infâme producteur. C’est hyper jouissif. Un épisode qui sort du lot. (****)
L'épisode suivant est je pense le meilleur de la saison. Alors attache ta ceinture pour 25 minutes de pur délire !
La grande trouvaille de la saison reste Ophélia et sa haine viscérale des hommes. Cette fois on jubile à fond car sa colère s’abat sur Stu !! Elle et Marcy, hypnotisée par ce mentor atroce, font un supplice totalement délirant à l’infâme producteur. C’est hyper jouissif. Un épisode qui sort du lot. (****)
L'épisode suivant est je pense le meilleur de la saison. Alors attache ta ceinture pour 25 minutes de pur délire !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
Je confirme ! il s’en passé de belles Tempus Fugit mais là c’est ultime. Quand le pépin technique est arrivé je me suis dit « Les Aliens viennent pour Charlie, ils ont reconnu l’un des leurs ». Une seule question concernant In the Clouds : où achète-t-on un billet pour l’Air Force 69, je suis preneur. L’épisode est tout simplement l’un des plus irrésistiblement drôles de l’ensemble de la série, ce qui n’est pas peu dire. Le délire atteint des sommets hilares inusités, avec un huis clos avoisinant finalement ces diners ayant fait les grands moments de Californication. Chaque personnage se voit porté à incandescence, avec des interactions finement bâties par Kapinos. On apprécie que la série continue à ne se refuser aucune outrance, aucun gag énorme, on se régale. Les personnages sont nombreux mais aucun n’est négligé.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un épisode en riant quasiment en permanence. Mention spéciale pour la veuve en orbite, totalement à lamasse. Mais Kapinos parvient de ci de là à insérer de l’émotion, tout en faisant progresser la relation entre Hank et la merveilleuse Faith. Un épisode particulièrement riche, avec des acteurs et des dialogues en surmultiplié Bande son succulente, on se croirait par moment sur la plate forme de Goord Morning England. La mise en scène ne fait strictement aucun effort pour donner l’impression que l’on est vraiment dans un avion, mais cela n’a pas la moindre importance. On tient du Calif a son meilleur niveau ; série éminemment provocante, romantique, tonique et drôle : Rock and Roll ! (****)
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un épisode en riant quasiment en permanence. Mention spéciale pour la veuve en orbite, totalement à lamasse. Mais Kapinos parvient de ci de là à insérer de l’émotion, tout en faisant progresser la relation entre Hank et la merveilleuse Faith. Un épisode particulièrement riche, avec des acteurs et des dialogues en surmultiplié Bande son succulente, on se croirait par moment sur la plate forme de Goord Morning England. La mise en scène ne fait strictement aucun effort pour donner l’impression que l’on est vraiment dans un avion, mais cela n’a pas la moindre importance. On tient du Calif a son meilleur niveau ; série éminemment provocante, romantique, tonique et drôle : Rock and Roll ! (****)
La chanson d'Elton John
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Réserve-moi un billet aussi si tu trouves une place sur A.F.69...
In the clouds sort l’artillerie lourde et explose tout misérable bastion de « bon goût » qui aurait le malheur de se trouver dans la ligne de tir (quoiqu’on devrait parler de rayon d’action atomique dans la présente). La première scène avec Becca suivant les mêmes traces que son père augure sans doute un futur dérèglement du personnage - déjà entamé - malgré la bonne humeur de l’ambiance. On rit et on grince des dents à la fois. Une fois Hanky et Charlie dans l’avion d’Atticus, ça part dans tous les sens. Atticus, sous ses dehors cramés, est bien plus fin qu’il y paraît : il culpabilise de ne plus être « humain » comme Hank, car le fric et la gloire l’ont déconnecté de la réalité. Il ne sait plus faire face au monde et se retrouve démuni quand il doit écrire sur la « réalité ». Tim Minchin est encore une fois impec. Faith est une femme vraie, sincère, adorable. Maggie Grace, solaire, est mon coup de cœur de la saison. Hank, jamais opportuniste, prend sa défense quand elle refuse de coucher avec Atticus. Ce dernier se rendra compte de son comportement d’enfant gâté et fera ses excuses. Des personnages aussi attachants et aussi fouillés font une partie du succès d’un épisode.
L’épisode exploite à fond le trait caricatural de ses personnages pour un résultat hilarant et écoeurant à la fois. Déluge de dialogues fracassants sur orbite. Mme Atticus fait un accueil un peu trop chaleureux à Hank, à qui le garde du corps lui promet de lui casser la gueule s’il la touche de trop près. Chaude ambiance. Pendant que deux hôtesses s’embrassent goulûment, arrive la grande réussite de l’épisode : Trudy, la veuve défoncée de Dead rock stars. Alanna Ubach a un abattage éléphantesque et dévore l’écran. Ses répliques défoncées au sulfure sont un sommet de mauvais goût, avec en point d’orgue son sniff à faire vomir. La scène du trou d’air où tout le monde pense qu’il va mourir nous vaut une scène de panique générale à en avoir les côtes douloureuses, avec notamment la scène de sodomie la plus WTF de l’histoire des séries télé. Le happy end intégral est réconfortant avec enfin Faith et Hanky passant à l’acte dans une allégresse totale. Yeeeeeeeeah ! (****)
Bon, enclenchez la descente, elle risque d'être un peu rude.
In the clouds sort l’artillerie lourde et explose tout misérable bastion de « bon goût » qui aurait le malheur de se trouver dans la ligne de tir (quoiqu’on devrait parler de rayon d’action atomique dans la présente). La première scène avec Becca suivant les mêmes traces que son père augure sans doute un futur dérèglement du personnage - déjà entamé - malgré la bonne humeur de l’ambiance. On rit et on grince des dents à la fois. Une fois Hanky et Charlie dans l’avion d’Atticus, ça part dans tous les sens. Atticus, sous ses dehors cramés, est bien plus fin qu’il y paraît : il culpabilise de ne plus être « humain » comme Hank, car le fric et la gloire l’ont déconnecté de la réalité. Il ne sait plus faire face au monde et se retrouve démuni quand il doit écrire sur la « réalité ». Tim Minchin est encore une fois impec. Faith est une femme vraie, sincère, adorable. Maggie Grace, solaire, est mon coup de cœur de la saison. Hank, jamais opportuniste, prend sa défense quand elle refuse de coucher avec Atticus. Ce dernier se rendra compte de son comportement d’enfant gâté et fera ses excuses. Des personnages aussi attachants et aussi fouillés font une partie du succès d’un épisode.
L’épisode exploite à fond le trait caricatural de ses personnages pour un résultat hilarant et écoeurant à la fois. Déluge de dialogues fracassants sur orbite. Mme Atticus fait un accueil un peu trop chaleureux à Hank, à qui le garde du corps lui promet de lui casser la gueule s’il la touche de trop près. Chaude ambiance. Pendant que deux hôtesses s’embrassent goulûment, arrive la grande réussite de l’épisode : Trudy, la veuve défoncée de Dead rock stars. Alanna Ubach a un abattage éléphantesque et dévore l’écran. Ses répliques défoncées au sulfure sont un sommet de mauvais goût, avec en point d’orgue son sniff à faire vomir. La scène du trou d’air où tout le monde pense qu’il va mourir nous vaut une scène de panique générale à en avoir les côtes douloureuses, avec notamment la scène de sodomie la plus WTF de l’histoire des séries télé. Le happy end intégral est réconfortant avec enfin Faith et Hanky passant à l’acte dans une allégresse totale. Yeeeeeeeeah ! (****)
Bon, enclenchez la descente, elle risque d'être un peu rude.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
On retrouve évidemment un tempo moins halluciné que lors de l’opus précédent mais The Dope Show (très bon titre) conserve néanmoins de solides atouts. Il présente l’intérêt de revenir sur les points négligés jusqu’ ici par la saison, les relations au sein des couples historiques de la série. Au total on voit qu’Hank a encore du boulot, mais ce n’est pas grave tant la romance avec Faith captive, avec deux comédiens absolument fusionnels. Il reste la saison 7 pour résoudre la grande échéance de Californication. La visite chez « l’épave » Atticus se montre très amusante, avec quelques idées épatantes dont cette collection d’objets de tortures médiévaux, dont on se demande comment elle a pu venir à l’esprit de l’auteur.
La présence Marylin Manson rehausse l’ensemble, tant il se prend au jeu. Ici aussi on apprécie que Calif ne transige pas. On a aussi le plaisir de retrouver le timbre si particulier de Manson, dont on pense ce que l’on veut des outrances, ainsi qui demeure un chanteur exceptionnel. Il est par contre à craindre que Becca soit le personnage sacrifié de la saison, tout comme Marcy la dernière fois. Elle apparaît comme une jeune post ado classique, n’ayant pas grand-chose d’intéressant à raconter et le côté littérature n’a rien produit d‘intéressant pour le moment. Encore une aventure sous acide pour Charlie, pour qui les choses semblent néanmoins mieux se profiler avec Marcy Ceci-dit il devra faire attention à ne plus trop folâtrer, parce qu’à mon avis la gadget de Stu. Marcy à du le garder. (***)
La présence Marylin Manson rehausse l’ensemble, tant il se prend au jeu. Ici aussi on apprécie que Calif ne transige pas. On a aussi le plaisir de retrouver le timbre si particulier de Manson, dont on pense ce que l’on veut des outrances, ainsi qui demeure un chanteur exceptionnel. Il est par contre à craindre que Becca soit le personnage sacrifié de la saison, tout comme Marcy la dernière fois. Elle apparaît comme une jeune post ado classique, n’ayant pas grand-chose d’intéressant à raconter et le côté littérature n’a rien produit d‘intéressant pour le moment. Encore une aventure sous acide pour Charlie, pour qui les choses semblent néanmoins mieux se profiler avec Marcy Ceci-dit il devra faire attention à ne plus trop folâtrer, parce qu’à mon avis la gadget de Stu. Marcy à du le garder. (***)
Marilyn Manson dans ses œuvres. j'espère qu'il poussera la chansonnette avant la fin de la saison.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Je suis plus sévère sur The dope show qui a l’idée malheureuse de se passer de l’intrigue principale (et de Faith, bouhouhou) au profit d’un intermède centré sur Becca qui commence à devenir incontrôlable. Méthode homéopathique décidée par Hank et Karen : petit tour chez Atticus et Marilyn Manson (himself, yes !) pour lui montrer les ravages de la drogue et de l’alcool. J’admire que Manson se caricature au-delà du supportable, avec bien sûr Atticus/Timchin dans son petit nuage (à l’odeur si enivrante). Cependant, l’action use d’effets faciles, et l’humour se gonfle selon moi de balourdise. Je retiens quand même le retour de l’épouse chaudasse de la rock star, campée par une Sarah Wynter 100% sexe, 200% comique, dont le numéro avec DD reste comme le nadir de l’épisode. Pour le reste, le revirement ambigu de Becca met mal à l’aise, comme si Kapinos n’avait pas su comment terminer. Karen n’a pas changé depuis la saison 1, j’ai passé l’éponge de ce côté-là. Par contre, Madeleine Martin est vraiment une grande actrice en devenir…
L’auteur rate aussi le coche de son histoire secondaire avec une mésaventure sexuelle que j'ai trouvé consternante arrivant à devinez qui ? Ok, on sait que dans Calif, toutes les femmes sont des nymphos, et que les coïncidences massives sont fréquentes, mais utiliser cette double facilité scénaristique rien que pour prolonger la tension Charlie-Marcy fait qu’on voit trop bien les grosses ficelles bien épaisses du scénario. (**)
Minchin poussera la chansonnette dans le dernier épisode, mais Manson ne fera hélas qu'un caméo. Peut-être la star demandait-elle trop pour un happening chanté. En effet, Becca va vite partir, et on la verra presque pas dans les derniers épisodes. Peut-être que ça veut dire qu'elle aura plus de place en dernière saison, une fois revenue de son trip...
L’auteur rate aussi le coche de son histoire secondaire avec une mésaventure sexuelle que j'ai trouvé consternante arrivant à devinez qui ? Ok, on sait que dans Calif, toutes les femmes sont des nymphos, et que les coïncidences massives sont fréquentes, mais utiliser cette double facilité scénaristique rien que pour prolonger la tension Charlie-Marcy fait qu’on voit trop bien les grosses ficelles bien épaisses du scénario. (**)
Minchin poussera la chansonnette dans le dernier épisode, mais Manson ne fera hélas qu'un caméo. Peut-être la star demandait-elle trop pour un happening chanté. En effet, Becca va vite partir, et on la verra presque pas dans les derniers épisodes. Peut-être que ça veut dire qu'elle aura plus de place en dernière saison, une fois revenue de son trip...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
Ok, c'est dommage, j'espérais que Manson soit un peu plus présent dans la série. Mais j'ai effectivement bien aimé qu'il s'auto-caricature à l'envie et qu'il vanne sur la rumeur de SIDA qui le poursuit depuis des années. Au moins il a participé à la fête de fin de tournage (où je ne jurerais pas que l'on ait bu que du soda au cola);
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Je ne crois pas que la dame rencontrée par Charlie soit vraiment une nympho, pour elle c’est avant du business et de la main d’œuvre gratuite. Et puis des « mésaventures » de la sorte (deux couverts le même après midi, félicitations au chef) Charlie en a connu de pires.
Un vrai bonheur que Everybody's a Fucking Critic (encore un super titre), qui remet Becca à sa juste place au sein du récit, tout en explicitant fort joliment le rôle d’une muse, une figure très présente dans l’histoire du Rock and Roll. Tout en développant un joli effet miroir, le récit revient agréablement aux sources de Californication, avec Hank s’efforçant d’être un père pour Becca. Encore une scène magnifique pour Faith, plus Dream Girl que jamais, non seulement magnifique mais ais aussi dotée d’une vraie empathie avec Hank.
Sortie de scène réussie pour Ophélie, on aime bien que Marcy s’affranchisse du « I’m a strong woman and I need no man». L’intervention très Quatrième Dimension de Stu et Charlie était plus originale et divertissante que celle s’étant déroulée pour Hank en début de saison. Stu est encore très en forme, dommage que l’on rate la scène où il doive se rendre chez le serrurier, chéquier en main. Lui et Charlie constituent un vrai duo de winners, on se régale. Après Becca se serait bien de consacrer un peu de temps à Karen que Faith est en train doucement mais sûrement de pousser vers l’arrière scène. (****)
Un vrai bonheur que Everybody's a Fucking Critic (encore un super titre), qui remet Becca à sa juste place au sein du récit, tout en explicitant fort joliment le rôle d’une muse, une figure très présente dans l’histoire du Rock and Roll. Tout en développant un joli effet miroir, le récit revient agréablement aux sources de Californication, avec Hank s’efforçant d’être un père pour Becca. Encore une scène magnifique pour Faith, plus Dream Girl que jamais, non seulement magnifique mais ais aussi dotée d’une vraie empathie avec Hank.
Sortie de scène réussie pour Ophélie, on aime bien que Marcy s’affranchisse du « I’m a strong woman and I need no man». L’intervention très Quatrième Dimension de Stu et Charlie était plus originale et divertissante que celle s’étant déroulée pour Hank en début de saison. Stu est encore très en forme, dommage que l’on rate la scène où il doive se rendre chez le serrurier, chéquier en main. Lui et Charlie constituent un vrai duo de winners, on se régale. Après Becca se serait bien de consacrer un peu de temps à Karen que Faith est en train doucement mais sûrement de pousser vers l’arrière scène. (****)
La chanson fétiche de Faith
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Everybody’s a fucking critic est peut-être l’épisode de la saison le moins délirant, le plus intimiste, celui qui préfère explorer les sentiments, les émotions des personnages au lieu de la recherche des gags graisseux à la chaîne. Une parenthèse de sobriété fait du bien dans cette saison qui a du mal à se renouveler. J'aime bien le comique de la première scène où Hank massacre sa propre fille. Il veut lui donner des conseils avisés mais les exprime mal. Par une curieuse coïncidence, le script d’Hank est… raté, ce qui le met dans le même bateau qu'elle. Leur scène finale, sonnant leur réconciliation, est un beau moment d’émotion comme la série sait bien les faire quand elle le veut. La deuxième intrigue voit le combat de coqs entre Charlie et Stu pour reconquérir Marcy. J’admire comment Kapinos nous rend mal à l’aise en dépeignant Stu le félon comme quelqu’un vraiment amoureux, attaché à Marcy. Bon, il continue de croire qu’il peut tout acheter avec sa fortune y compris le forfait de Charlie, ça reste un félon… Stu-Charlie, c'est une relation vraiment curieuse : à la fois rivaux, partenaires, liés face à l’ennemi commun (Ophélia). Sinon, adoré la vanne sur Aaron Sorkin et sa fameuse catch-phrase des Hommes d'honneur : You can't handle the truth !
Bon, y’a quand même une grosse louche de délire avec Ophélia la tarée, menée par une Maggie Wheeler dévastatrice. On a pitié de Marcy : elle a le choix entre deux hommes vulgaires, lourds, pitoyables, et une folle à lier qui l’espionne 24h/24. Le gag énorme du taser achève de faire de cette femme le personnage le plus insoutenable de la série. Sérieux, j’aimerais pas me retrouver en face d’elle. Marcy n’est cependant pas assez idiote pour ne pas voir qu’elle est sincèrement aimée de ces hommes, et qu’Ophélia est immonde ; et ça fait plaisir de la voir lui donner son congé. Cependant, Marcy n'en a pas fini avec elle, car Ophélia va faire un come-back fracassant, et là, là, elle va pas se limiter à un petit taser de rien du tout...(****)
Karen va rester doucement à l'écart durant toute la saison pour laisser pleine place à Faith. Je crois que rarement Hank a rencontré une femme qui peut lui offrir une relation si alchimique. Certes, on sait qu'il ne peut que revenir vers Karen, mais perso il serait resté avec Faith, je n'aurais pas dit non... L'épisode suivant a été pensé comme le climax de la saison, mais personnellement, je le trouve pas tout à fait abouti. Enfin, ça reste quand même une bonne poilade.
Bon, y’a quand même une grosse louche de délire avec Ophélia la tarée, menée par une Maggie Wheeler dévastatrice. On a pitié de Marcy : elle a le choix entre deux hommes vulgaires, lourds, pitoyables, et une folle à lier qui l’espionne 24h/24. Le gag énorme du taser achève de faire de cette femme le personnage le plus insoutenable de la série. Sérieux, j’aimerais pas me retrouver en face d’elle. Marcy n’est cependant pas assez idiote pour ne pas voir qu’elle est sincèrement aimée de ces hommes, et qu’Ophélia est immonde ; et ça fait plaisir de la voir lui donner son congé. Cependant, Marcy n'en a pas fini avec elle, car Ophélia va faire un come-back fracassant, et là, là, elle va pas se limiter à un petit taser de rien du tout...(****)
Karen va rester doucement à l'écart durant toute la saison pour laisser pleine place à Faith. Je crois que rarement Hank a rencontré une femme qui peut lui offrir une relation si alchimique. Certes, on sait qu'il ne peut que revenir vers Karen, mais perso il serait resté avec Faith, je n'aurais pas dit non... L'épisode suivant a été pensé comme le climax de la saison, mais personnellement, je le trouve pas tout à fait abouti. Enfin, ça reste quand même une bonne poilade.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
Mad Dogs and Englishmen souffre peut être d’une comparaison directe avec in the clouds, davantage paroxystique dans a dinguerie et son rythme échevelé (pour l’instant le grand épisode de la saison catégorie rigolade), amis il regorge néanmoins d’éléments enthousiasmants. Il s‘agit d‘un grand carrefour pour la saison, réunissant tous ses protagonistes, hormis Becca mais que l’on vient de voir précédemment. Chacun se voit servi royalement, Atticus est peut être une épave par certains côtés, mais c’est aussi un seigneur, on s’en rend compte dès l’épatante scène d’intro. Le moment le plus drôle reste sans doute la présentation de Marcy. Le trio Marcy/Stu/Charlie constitue vraiment un aout pour la saison, aussi hilarant que pathétique et improbable (on peut vraiment avoir une double lecture de la plupart des personnages). Le veuve joyeuse, l’épouse d’Atticus et plus encore Nero le Dingue dynamitent efficacement l’action. J’aime bien ces retours ponctuels de personnages dans Calif, on ne s’en laisse pas.
L’ensemble utilise sans doute quelques ficelles du Boulevard, mais quelle énergie ! Les acteurs sont toujours aussi fabuleux. J’ai adoré que Karen ait enfin une scène bouleversante avec Hank et que ce dernier lui dise (lui rappelle) qu’elle n’a qu’un mot à dire. Cela va sans dire mais cela va mieux en le disant au moment où lui et Faith sont toujours autant en phase. Le courant passe comme rarement entre Duchovny et Maggie Grace, c’est assez incroyable. Hank se montre toujours plus mature, une sacrée évolution. Un soupçon de mélancolie vient encore enrichir l’épisode car, on devine déjà que les lampions commencent à s’éteindre et que débute la fin de saison. Les chèques indiquent que le projet est bien avancé, Karen revient, Faith n’est certaine de vouloir troquer sa vie de Muse contre une relation durable… La parenthèse enchantée et Rock’n Roll que représente en fait toute cette épatante saison au sein de la série commence doucement à se refermer, même si fort plaisamment. En tout cas one regardera plus jamais la pub « Un Mars et ça repart » de la même manière. (****)
L’ensemble utilise sans doute quelques ficelles du Boulevard, mais quelle énergie ! Les acteurs sont toujours aussi fabuleux. J’ai adoré que Karen ait enfin une scène bouleversante avec Hank et que ce dernier lui dise (lui rappelle) qu’elle n’a qu’un mot à dire. Cela va sans dire mais cela va mieux en le disant au moment où lui et Faith sont toujours autant en phase. Le courant passe comme rarement entre Duchovny et Maggie Grace, c’est assez incroyable. Hank se montre toujours plus mature, une sacrée évolution. Un soupçon de mélancolie vient encore enrichir l’épisode car, on devine déjà que les lampions commencent à s’éteindre et que débute la fin de saison. Les chèques indiquent que le projet est bien avancé, Karen revient, Faith n’est certaine de vouloir troquer sa vie de Muse contre une relation durable… La parenthèse enchantée et Rock’n Roll que représente en fait toute cette épatante saison au sein de la série commence doucement à se refermer, même si fort plaisamment. En tout cas one regardera plus jamais la pub « Un Mars et ça repart » de la même manière. (****)
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Mad dogs and Englishmen a été pensé comme le sommet de la saison : pensez-donc : Atticus organise une fête avec tous les tarés de la galerie : Trudy, Natalie, Marcy, Eddie (oui, Eddiiiiie !). Tarare, la réussite est incomplète : la faute à un crescendo trop indolent, et des gags tardant à faire leur effet. La répétition avec la fête de la saison 5 se fait également sentir. Heureusement, on s’amuse quand même beaucoup, avec une Trudy toujours aussi collée à Charlie, Natalie la nympho qui tente carrément de violer Hank dans la chambre, Atticus qui flirte avec Marcy sous les yeux horrifiés de Stu et Charlie (qui lui font d’ailleurs une publicité assez phénoménale). On apprécie aussi Karen qui rougit quand Hank et Eddie se mettent à parler sexe sans aucune censure. Rob Lowe, shooté à la colle, est évidemment le roi de l’épisode, avec des répliques à l’acide chlorydrique et des mimiques d’aliéné survolté. Sauf qu’il suffit d’un tout petit baiser entre Faith et Hank pour que la soirée vire au désastre qu’on attendait tous : Karen se venge, ce qui attire la contre-vengeance d’Hank, ce qui entraîne une contre-contre-vengeance, puis Atticus clôt le bal avec une tentative de suicide absolument WTF. La coda brise le registre burlesque avec un sublime dialogue désespéré entre Karen et Hank, où la première se rend compte qu’elle est en train de devenir un clone du père de son enfant. C’est émouvant et douloureux. Avec plus de délire, on aurait eu un chef-d’œuvre intégral. Qu’importe, ça reste un bon épisode. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
On retrouve un ton intimiste que l’on aime beaucoup avec Blind Faith, on apprécie que Calif ne se cantonne pas aux délires hilarants. La série reste fidèle à son ton provoquant, mais elle évite de tomber dans la caricature désagréable concernant les gens religieux, la mère de Faith reste quelque de sympathique. Le père est aussi formidable, il a bien du courage entre ses deux tigresses. J’avoue que l’offre de lé fameuse croix m’a touché. Dialogues et interprétation sont toujours épatants. C’est sympa de quitter les quartiers friqués de LA pour découvrir la Valley, avec de beaux paysages en prime. Les anciens copains de Faith ne sont pas exempts de clichés sur les locaux mais on rigole bien, la dame a du bagout. Le clin d’œil au rêve initial de la série est bien trouvé mais l’on ne discerne pas trop si celui de Faith indique un penchant pour Atticus ou s’il est du à la prédilection de Minchin pour la personne deJésus , qui apparaît régulièrement dans on œuvre. Bon choix que Personnal Jesus, c’est évidemment la version Manson qui est retenue. La saison 7 va sur son final, amis celle-ci continue à délivrer d’excellents épisodes et à varier les styles (***).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Comme toi j'apprécie l'équilibre entre épisodes sous fumette, et épisodes plus poétiques. Cependant, Blind Faith s’appuie tout entier que sur un seul atout : le charme solaire de Maggie Grace. Malheureusement, l’inspiration de Kapinos semble fuir comme tonneau percé, cédant à toutes les facilités possibles. Pas une mauvaise idée de faire se rencontrer Hank avec les parents de son « officielle », avec en plus Bill Smitrovich. Mais la caricature des parents (mère indigne cul-béni, père sympathique bien qu’accro au X), et les clichés des situations empêchent l’émotion de concourir. Mis à part un délire passager sur le qualificatif « répugnant » accolé aux pénis, les dialogues s’essoufflent rapidement. Tout est trop attendu. La maman est certes horrible, lançant dards empoisonnés l’un après l’autre, mais cet unique ressort comique s’épuise également vite. Le songe de Faith où elle parle à un Christ cloué en croix (avec la tête d’Atticus !!) est un trop gros accélérateur psychologique pour la faire évoluer quelque peu. Tandis qu’il suffit d’une discussion d’une minute pour qu’Hank change d’avis et lâche la bride à sa fille. Tout va trop vite. Heureusement, le casting épatant, et l’alchimie magnifique entre DD et Maggie Grace sauvent largement l’épisode. (**)
Comme toi, je vois pas trop ce que le songe de Faith signifie. Le final de la saison ne répond pas vraiment à la question. A nous de choisir. J'opte pour une représentation imagée de son dilemme : elle hésite entre une voie "sage" (relation stable avec Hank ?), symbolisé par son passé religieux, et la voie "sex, drugs, and rock'n'roll" (Atticus). Les deux fusionnent ici pour exprimer son dilemme, parce que comme toute personne face à un dilemme, on voudrait tout avoir à la fois. Après, c'est qu'une interprétation personnelle.
Bon, fini la poésie et tout ça, on va revenir à quelque chose de plus... épicé.
Comme toi, je vois pas trop ce que le songe de Faith signifie. Le final de la saison ne répond pas vraiment à la question. A nous de choisir. J'opte pour une représentation imagée de son dilemme : elle hésite entre une voie "sage" (relation stable avec Hank ?), symbolisé par son passé religieux, et la voie "sex, drugs, and rock'n'roll" (Atticus). Les deux fusionnent ici pour exprimer son dilemme, parce que comme toute personne face à un dilemme, on voudrait tout avoir à la fois. Après, c'est qu'une interprétation personnelle.
Bon, fini la poésie et tout ça, on va revenir à quelque chose de plus... épicé.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
Très très gros coup de cour pour the Abby. Retour très réussi à Happy Endings, dont, malgré la quasi destruction, je continue à dire qu’elle serait un excellent sujet pour une sitcom acidulé. On aplaisr à retrouver la violeuse très à la Callisto de Xena et Attcius confirme qu’il est l e dieu vivant de cette saison. Gabriel et bien entendu Ricardo El Magnifico et son abricot magique envoient tout valser à des kilomètres à la ronde. Beaucoup d‘excellents souvenirs de la saison 3 quand on le voit prof à la fac, évident meilleur que Moody (prie ce serait compliqué, on se sera bien marré, tout de même). Alléluia, Runckle et Marcy ont vu la lumière après un ultime délire autour d’Ophélie, décidément plus Jenny Shecter à son top niveau que Bette.
Une table lui est réservée au Planet, première de laisser les armes au vestiaire. Cet opus bourré d’évènements et offrant finalement un panorama complet de la palette de Calif s’achève sur le belle émotion autour du départ de Becca, qui a décidément bien grandi. Deux problèmes empêchent de donner la note maximale. La tentative d’installer, en vue de préparer le finale, une tension autour d’une tension définitive entre Hank et Karen (Faith, la tournée, le départ de Becca, l’inquiétude de Karen et le silence d’Hank) est morte née, je reste de granit là-dessus. Jamais sans Karen. Plus grave, tout cela ressemble trop à plaidoyer pour la coke, tout de même. Pour une fois on n’aime pas trop Faith dans son rôle de Muse, même si la mystique du Rock’n Roll, tout ça. Il y a des gens qui crèvent tous les jours. (***, **** en qualité pure, non coupée)
Une table lui est réservée au Planet, première de laisser les armes au vestiaire. Cet opus bourré d’évènements et offrant finalement un panorama complet de la palette de Calif s’achève sur le belle émotion autour du départ de Becca, qui a décidément bien grandi. Deux problèmes empêchent de donner la note maximale. La tentative d’installer, en vue de préparer le finale, une tension autour d’une tension définitive entre Hank et Karen (Faith, la tournée, le départ de Becca, l’inquiétude de Karen et le silence d’Hank) est morte née, je reste de granit là-dessus. Jamais sans Karen. Plus grave, tout cela ressemble trop à plaidoyer pour la coke, tout de même. Pour une fois on n’aime pas trop Faith dans son rôle de Muse, même si la mystique du Rock’n Roll, tout ça. Il y a des gens qui crèvent tous les jours. (***, **** en qualité pure, non coupée)
Encore une chanson finale de génie.
Allons bon, la saison est presque finie.
Je subodore un méga final !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Californication"
Le final est réussi, il y'a un petit feu d'artifice, mais on est loin des fins des cinq saisons précédentes.
Oui, The Abby est formellement réussi mais son fond est assez contestable. La comédie est assurée par le changement de vie le plus improbable des séries télé : Atticus plaque tout, range sa guitare, et devient Maître Zen dans le centre de désintox. La situation est si incroyable qu’on rit à chaque fois. Come-back joyeux et rafraîchissant de Bates, qui en plus d’un happening d’anthologie, nous gratifie de sa joie naturelle et pétillante. La scène où un lieu respectable est transformé en lupanar est tout simplement hénaurme. Retour de la défoncée graveleuse de l’épisode 2, toujours sur orbite. J’ai aimé aussi la gravité derrière le rire : un artiste doit avoir le public en priorité ; tout plaquer, c’est décevoir tous ceux qui vous suivent. Le public d’abord, l’artiste ensuite. La tirade émouvante de Becca à ce sujet est magnifique.
Par contre, l’épisode ressemble beaucoup à un spot pro-drogue, sans le moindre recul. La désintox, c’est des conneries, la drogue c’est cool. Bien sûr, ce pan de l’histoire se veut caricatural, mais ça reste assez polémique.
Clap de fin pour Ophélia la folle qui se jette goulûment sur une Marcy récalcitrante (Maggie Wheeler explose littéralement). Ophélia va au-delà de la monstruosité, Frank Black aurait trouvé son cas très intéressant, sûr. Le final avec le départ de Becca, je le trouve simplement correct. Un épisode bon. (***)
Oui, The Abby est formellement réussi mais son fond est assez contestable. La comédie est assurée par le changement de vie le plus improbable des séries télé : Atticus plaque tout, range sa guitare, et devient Maître Zen dans le centre de désintox. La situation est si incroyable qu’on rit à chaque fois. Come-back joyeux et rafraîchissant de Bates, qui en plus d’un happening d’anthologie, nous gratifie de sa joie naturelle et pétillante. La scène où un lieu respectable est transformé en lupanar est tout simplement hénaurme. Retour de la défoncée graveleuse de l’épisode 2, toujours sur orbite. J’ai aimé aussi la gravité derrière le rire : un artiste doit avoir le public en priorité ; tout plaquer, c’est décevoir tous ceux qui vous suivent. Le public d’abord, l’artiste ensuite. La tirade émouvante de Becca à ce sujet est magnifique.
Par contre, l’épisode ressemble beaucoup à un spot pro-drogue, sans le moindre recul. La désintox, c’est des conneries, la drogue c’est cool. Bien sûr, ce pan de l’histoire se veut caricatural, mais ça reste assez polémique.
Clap de fin pour Ophélia la folle qui se jette goulûment sur une Marcy récalcitrante (Maggie Wheeler explose littéralement). Ophélia va au-delà de la monstruosité, Frank Black aurait trouvé son cas très intéressant, sûr. Le final avec le départ de Becca, je le trouve simplement correct. Un épisode bon. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
Une nouvelle fois la série envoie massivement pour I'll Lay My Monsters Down, un finale qui m’a tué à plusieurs reprises. Je suis décédé direct avec le retour onirique de Lew, c’était juste magique. Cette merveilleuse saison durant laquelle l’Esprit du Rock’n Roll sera descendu sur Califonication n’aurait pas été complet sans lui. Callum et Dave sont toujours autant en phase. Une pensée émue pour Air Force 69, le lupanar volant psychédélique entré dans la légende de l’aviation télévisuelle. Atticus part comme un prince, avec un concert d’anthologie et aucune considération pour le business quand parle l’amour, c’est aussi ça le Rock’n Roll (par contre un nouveau marié va faire des bonds). Tim Minchin m’aura jusqu’au bout bluffé par le naturel et la conviction de son jeu. Quand, le plus tard possible, Peter Capaldi aura quitté le TARDIS, j’ai déjà mon favori personnel pour la Treizième Incarnation du Docteur, le Beatnik des Etoiles. Steve Jones est également énorme.
Evidemment on ne peut pas croire à la séparation définitive entre Hank et Karen, mais l’épisode aura su aller aussi loin qu’il était concevable pour semer le doute. j’ai complètement marché dans la déclaration imaginaire, bien davantage que lorsque Mulder s’st pointé chez Scully avec une bouteille de bon vin et la chute n’en ressort que plus rude. C’est magistral, on se dit brièvement que l’instant est passé. Et puis tant d‘autres choses encore dans ce geyser lysergique ininterrompu : le mariage sonnant parfaitement juste entre Runckle et Marcy (dommage que Stu ne soit pas là, mais l’épisode est plein à ras bord), ou Marylin Manson qui m’a envoyé tout de suite au tapis, quel déconneur génial, le show non stop. J’ai bien aimé que Karen ne veuille pas influer sur le choix d’Hank, c’est très digne. On aura été gâté durant toute la saison, mais la bande son atteint ici des sommets.
Mais c’est le final proprement dit qui arrache tout. L’alchimie entre Duchovny et Maggie Grace est palpable à mains nues, ils donnent vraiment lors de ces ultimes instants. Je ne sais pas comment Dave obtient ce résultat avec toutes partenaires féminines mais j’attends impatiemment que cela soit en vente dans toutes les bonnes pharmacies. Le départ de Moody n’est pas une surprise en soit, mais il permet à Faith, le fanal de la saison, de briller de la plus belle des qualités : la générosité. La grande classe. Leur baiser d’adieu reste tout simplement l’un des plus beaux et déchirants que j’ai jamais vu dans une série télé. Un peu d’humidité dans les yeux, je dois dire. Faith convient sans doute mieux à hank que Karen, mais l'amour demeure un mystère. Si l'on tombait toujours amoureux de personnes nous convenant idéalement, la vie deviendrait ennuyeuse. Adieu à Faith et Atticus, deux extraordinaires rencontres. Le retour de Moody le Biker est aussi sublime visuellement que musicalement, la mystique du Rock rejoint celle de la Route. Que la Californie est belle, chantée par Beth Hart (bel hommage que de reprendre les paroles de California pour le titre). Fabuleux, la saison de Maggi Grace et Jorge Garcia s’offre comme clou du spectacle un final à la LOST, avec un cliffhanger façon Trappe. Qui va au juste ouvrir cette porte ?
On va laisser Hank accourir vers sa Karen, à l’issue d’une saison toujours de haut niveau, où la formule de la série aura su se revivifier par la grâce du Rock and Roll, des invité magiques et quelques fous magnifiques, connus ou nouveaux. On attend déjà le retour de Rob Lowe et de son plein saladier de coke habituel. (****)
Evidemment on ne peut pas croire à la séparation définitive entre Hank et Karen, mais l’épisode aura su aller aussi loin qu’il était concevable pour semer le doute. j’ai complètement marché dans la déclaration imaginaire, bien davantage que lorsque Mulder s’st pointé chez Scully avec une bouteille de bon vin et la chute n’en ressort que plus rude. C’est magistral, on se dit brièvement que l’instant est passé. Et puis tant d‘autres choses encore dans ce geyser lysergique ininterrompu : le mariage sonnant parfaitement juste entre Runckle et Marcy (dommage que Stu ne soit pas là, mais l’épisode est plein à ras bord), ou Marylin Manson qui m’a envoyé tout de suite au tapis, quel déconneur génial, le show non stop. J’ai bien aimé que Karen ne veuille pas influer sur le choix d’Hank, c’est très digne. On aura été gâté durant toute la saison, mais la bande son atteint ici des sommets.
Mais c’est le final proprement dit qui arrache tout. L’alchimie entre Duchovny et Maggie Grace est palpable à mains nues, ils donnent vraiment lors de ces ultimes instants. Je ne sais pas comment Dave obtient ce résultat avec toutes partenaires féminines mais j’attends impatiemment que cela soit en vente dans toutes les bonnes pharmacies. Le départ de Moody n’est pas une surprise en soit, mais il permet à Faith, le fanal de la saison, de briller de la plus belle des qualités : la générosité. La grande classe. Leur baiser d’adieu reste tout simplement l’un des plus beaux et déchirants que j’ai jamais vu dans une série télé. Un peu d’humidité dans les yeux, je dois dire. Faith convient sans doute mieux à hank que Karen, mais l'amour demeure un mystère. Si l'on tombait toujours amoureux de personnes nous convenant idéalement, la vie deviendrait ennuyeuse. Adieu à Faith et Atticus, deux extraordinaires rencontres. Le retour de Moody le Biker est aussi sublime visuellement que musicalement, la mystique du Rock rejoint celle de la Route. Que la Californie est belle, chantée par Beth Hart (bel hommage que de reprendre les paroles de California pour le titre). Fabuleux, la saison de Maggi Grace et Jorge Garcia s’offre comme clou du spectacle un final à la LOST, avec un cliffhanger façon Trappe. Qui va au juste ouvrir cette porte ?
On va laisser Hank accourir vers sa Karen, à l’issue d’une saison toujours de haut niveau, où la formule de la série aura su se revivifier par la grâce du Rock and Roll, des invité magiques et quelques fous magnifiques, connus ou nouveaux. On attend déjà le retour de Rob Lowe et de son plein saladier de coke habituel. (****)
Joli album souvenir
En avant pour la saison 7 !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Californication"
Très content que le final et donc la saison t'aient plu à ce point. J'adore ta critique où l'on sent vraiment ton enthousiasme. Personnellement, je reproche à I’ll lay my monsters down qu'il n'y ait presque rien qui se passe. Je suis assez traditionaliste sur les fins de saison : je veux du spectaculaire, du climax. Ici, pas de grosse comédie, ni de mots d’auteur. Heureusement, Kapinos sait comme personne écrire les scènes d’émotion, notamment les scènes d’adieux. Lew nous fait un coucou par delà le café des morts. Grande question qui agite notre héros durant tout l’épisode : Karen ou Faith. J'ai très aimé la proclamation du triomphe de l’art sur les chagrins de la vie, avec Atticus remontant la pente grâce au soutien d’Hank, à la générosité de Faith, et à la musique, antidote à tous les chagrins. Le show n’est pas un feu d’artifice comme le final épique de la saison 5, mais nous livre quelques extraits pop plutôt pas mal, et une cérémonie de mariage assez drôle (comme toi, piégé par la fausse déclaration d'Hanky). Tim Minchin a été parfait durant toute la saison : toujours entre délire et raison, vulgarité et poésie, pathétique et sublime à la fois. (Minchin dans le rôle de Thirteen ? Yeeeeees, je suis preneur !!)
Et puis, il y’a les déchirants adieux entre Hank et Faith. Qu’il choisisse Karen, on le savait à l’avance, mais l’important ici, c’est le comment. Malgré la prudence qui les a conduit à ne pas trop s’aimer l’un l’autre, et rendre moins difficile le départ, cela reste une épreuve pour nos deux amis. C’est surtout visible chez Faith, avec une dernière performance magnifique de Maggie Grace, rayon de soleil d’une saison peu inspirée. Le finale est irrésolu, on attend la saison suivante. Mais on quitte cette saison 6 par la superbe chanson-titre. Pas un chef-d’œuvre, mais une belle sortie. (***)
Allez, la saison 7, la saison 7, la saison 7...
Et puis, il y’a les déchirants adieux entre Hank et Faith. Qu’il choisisse Karen, on le savait à l’avance, mais l’important ici, c’est le comment. Malgré la prudence qui les a conduit à ne pas trop s’aimer l’un l’autre, et rendre moins difficile le départ, cela reste une épreuve pour nos deux amis. C’est surtout visible chez Faith, avec une dernière performance magnifique de Maggie Grace, rayon de soleil d’une saison peu inspirée. Le finale est irrésolu, on attend la saison suivante. Mais on quitte cette saison 6 par la superbe chanson-titre. Pas un chef-d’œuvre, mais une belle sortie. (***)
Allez, la saison 7, la saison 7, la saison 7...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
Mon Top 5 :
1) I'll Lay My Monsters Down
2) In the Clouds
3) Everybody's a Fucking Critic
4) Mad Dogs and Englishmen
5) Quitters
1) I'll Lay My Monsters Down
2) In the Clouds
3) Everybody's a Fucking Critic
4) Mad Dogs and Englishmen
5) Quitters
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Californication"
Le mien serait :
1. In the clouds
2. Rock and a hard place
3. Everybody's a fucking critic
4. I'll lay my monsters down
5. Mad Dogs and Englishmen
Allez, encore au moins un an à attendre...
1. In the clouds
2. Rock and a hard place
3. Everybody's a fucking critic
4. I'll lay my monsters down
5. Mad Dogs and Englishmen
Allez, encore au moins un an à attendre...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
A propos de la sortie en DVD
http://toutelaculture.com/cinema/dvds/californication-une-saison-6-rockn-roll-disponible-en-dvd/
http://toutelaculture.com/cinema/dvds/californication-une-saison-6-rockn-roll-disponible-en-dvd/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
En visitant complètement par hasard le compte twitter de Mary Lynn Rajskub, je suis resté bouche bée pendant au moins une minute : elle joue dans quelques épisodes de la dernière saison de Californication !!! Je veux juste prévenir que le Hanky, faut qu'il reste tranquille : si Jack voit Chloé O'Brian chevaucher Hank, il va vouloir faire le ménage...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Californication"
A propos de l'inspiratrice du salon très particulier de Marcy
http://obsession.nouvelobs.com/beaute/20140604.OBS9439/cette-femme-a-invente-le-maillot-integral.html
http://obsession.nouvelobs.com/beaute/20140604.OBS9439/cette-femme-a-invente-le-maillot-integral.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Californication"
Joli clip-portrait d'Hank Moody
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Sortie du DVD de la saison 7 et dernière, ce mercredi 21 janvier.
http://series-tv.premiere.fr/News-video/Californication-saison-7-l-ultime-betisier-4114775
Previously on Californication :
http://series-tv.premiere.fr/News-video/Californication-saison-7-l-ultime-betisier-4114775
Previously on Californication :
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Quel beau finale de saison quand même...
Vivement la saison 7 en effet, histoire de boucler ce beau parcours.
Vivement la saison 7 en effet, histoire de boucler ce beau parcours.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
A y est DVD commandé ! On va se finir cette série qui nous aura effectivement été un beau voyage, avec des finale toujours très forts.
Perso j'avoue vraiment désirer un happy end, comme cela aura été rarement le cas. J'y crois plus que pour Secret Diary. J'espère aussi retrouver, même pour une seule scène, nombre des personnages secondaires copieusement barrés ayant irrigué la série. Mine de rien, cela va être casse gueule, l'affaire.
Perso j'avoue vraiment désirer un happy end, comme cela aura été rarement le cas. J'y crois plus que pour Secret Diary. J'espère aussi retrouver, même pour une seule scène, nombre des personnages secondaires copieusement barrés ayant irrigué la série. Mine de rien, cela va être casse gueule, l'affaire.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Le ton de la série est tellement sombre derrière le rire que je ne crois pas tout à fait au happy end. Du moins, un happy end total. Je penserais davantage à un final doux-amer. Le problème est que la Karen affair est binaire : ou je reviens, ou je te quitte. Perso, j'attends beaucoup l'ultime récital de Marcy/Pamela Adlon, j'espère qu'elle va bien nous exploser la baraque encore une fois comme elle sait si bien le faire. Bon, et puis si Charlie pouvait encore plonger dans la m erde comme il sait si bien le faire, je dis pas non (best running gag ever).
Niveau personnages attendus : j'aimerais revoir l'avocate de la saison 4 et un p'tit coucou de cette déesse en or massif qu'est Faith. Trixie serait pas mal non plus (je dégaine l'arsenic si je revois le flic de Santa Monica). Par contre, Chloé O'Brian sera de la partie. Si jamais Hanky flirte avec elle, j'attends une explication de gravures avec Jack, et je dévalise un magasin de pop-corn.
.
Je serai aussi aux avant-postes pour regarder la dernière saison !
Niveau personnages attendus : j'aimerais revoir l'avocate de la saison 4 et un p'tit coucou de cette déesse en or massif qu'est Faith. Trixie serait pas mal non plus (je dégaine l'arsenic si je revois le flic de Santa Monica). Par contre, Chloé O'Brian sera de la partie. Si jamais Hanky flirte avec elle, j'attends une explication de gravures avec Jack, et je dévalise un magasin de pop-corn.
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Je serai aussi aux avant-postes pour regarder la dernière saison !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Californication"
Oui, cela pourra difficilement être un total happy ending hollywoodien, cela ne cadrerait pas et, de toutes manières, il resterait toujours l'amertume du temps perdu qui ne revient jamais. Effectivement de très bons personnages, de mon côté j'aimerais bien un retour mémorable de Richard, mon Ricardo el Magnifico.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Californication"
Oui, Richard !! Tout à fait, un de mes personnages masculins préférés de la série, surtout quand il est bourré...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
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