"Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
+12
Micksteed
Dearesttara
Cetp65
Nicolas
Guillaume
mrs.peel6568
Jazz
alexandre
Evelyne
L'Aigle
phildlm
Joris
16 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 6
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
"Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
L'un des plus mauvais épisodes de la saison 6, qui sombre dans le ridicule malgré de bons comédiens comme Terence Alexander, le Montague Darty de la série de la BBC "La dynastie des Forsyte".
A vouloir faire trop drôle (la Barbara Cartland de service qui fabrique ses bouquins à la chaîne), l'histoire perd toute crédibilité.
Seul moment de suspense: lorsque Tara droguée veut se suicider. Sinon les scènes avec la femme de ménage qui soutire des secrets militaires à Sir Rodney sont des sommets de ridicule.
Ne parlons pas de la scène finale censée être drôle....
A vouloir faire trop drôle (la Barbara Cartland de service qui fabrique ses bouquins à la chaîne), l'histoire perd toute crédibilité.
Seul moment de suspense: lorsque Tara droguée veut se suicider. Sinon les scènes avec la femme de ménage qui soutire des secrets militaires à Sir Rodney sont des sommets de ridicule.
Ne parlons pas de la scène finale censée être drôle....
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
J'aime bien cet épisode sur le thème de l'amour qui hypnotise, qui rend fou.
Les décors sont superbes, surtout celui de la parfumerie.
Les décors sont superbes, surtout celui de la parfumerie.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Un de mes épisodes préférés, très drôle dans le style de cette saison. On a du mal à croire que la jolie femme et la femme de ménage ne font qu'une, et pourtant la transformation se fait sous nos yeux. Bon point à Jérémy Burnham qui a très bien compris l'univers de la série et écrit 5 épisodes intéressants.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Amour, quand tu nous tiens
Cet épisode est très drole surtout vert la fin !!quelle peur quant tara doit se suicider heuresement steed arrive !!
L'Aigle- Chevalier
- Age : 30
Localisation : Paris
Date d'inscription : 12/05/2008
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
C'était évident. Les avenger girls ne doivent pas mourrir.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Amour,quand tu nous tiens
Petit défaut : je trouve un peu trop facile que tara reconnaise le parfum tout de suite !!
L'Aigle- Chevalier
- Age : 30
Localisation : Paris
Date d'inscription : 12/05/2008
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
C'est une lady.
Pas trop étonnant qu'elle reconnait le parfum.
C'est une femme de goût.
Pas trop étonnant qu'elle reconnait le parfum.
C'est une femme de goût.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Tout est affaire de nez ! Joris : "Pas trop étonnant qu'elle reconnaisse le parfum !"
C'est du subjonctif présent... Careful, Young Jedi, GCE is close...
C'est du subjonctif présent... Careful, Young Jedi, GCE is close...
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Justement j'avais hésité.
C'est fou ce que le net rend stupide.
C'est fou ce que le net rend stupide.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Amour, quand tu nous tiens
Je trouve cet épisode en phase avec l'esprit de chapeau Melon. En décallage total, utiliser les sentiments primaires de l'homme pour les transformer en arme ; cela tiens du génie ; ne le dit-on pas : par amour , on ferait n'importe quoi ?
Et cette chère Rosemary Glade, qui n'est autre qu'un ordinateur, qui "pond" des romans à "l'eau de rose" ; quant à l'interprete de Martha Roberts, bravo pour son interpretation ; sa transformation est incroyable...
Et cette chère Rosemary Glade, qui n'est autre qu'un ordinateur, qui "pond" des romans à "l'eau de rose" ; quant à l'interprete de Martha Roberts, bravo pour son interpretation ; sa transformation est incroyable...
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Ma critique de l'épisode est en ligne:
http://www.theavengers.fr/saison6/episodes6/amour_quand_tu_nous_tiens.htm#s
http://www.theavengers.fr/saison6/episodes6/amour_quand_tu_nous_tiens.htm#s
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Bravo Steed3003,
L'analyse d'un épisode n'est pas chose aisé, et c'est un art ou tu y excelles (j'ai mal orthographié le mot je suis sur, mais ma fainéantise m'empêche d'aller verifier dans un dictionnaire ).
Personnage, situation, contexte, tout est passé en revue, rien n'est négligé.
Chapeau Steed3003
L'analyse d'un épisode n'est pas chose aisé, et c'est un art ou tu y excelles (j'ai mal orthographié le mot je suis sur, mais ma fainéantise m'empêche d'aller verifier dans un dictionnaire ).
Personnage, situation, contexte, tout est passé en revue, rien n'est négligé.
Chapeau Steed3003
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Merci c'est sympa!
5 ans que je suis à l'ouvrage! Je la finirai un jour, je la finirai!
5 ans que je suis à l'ouvrage! Je la finirai un jour, je la finirai!
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Pas d'accord avec ta critique enthousiaste de cet épisode (si ce n'est pour la mini jupe de Tara ) Pour le reste, c'est un épisode qui ne m'a jamais fait rire. Il illustre l'aspect trop délirant de la saison 6 comme ce fut le cas pour la saison 3 de agents trés spéciaux
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
J'aime beaucoup cet épisode.
Une excellente intrigue avec une très bonne réalisation. Le scenario est vraiment très bon !
La bagarre entre Tara et Freeman est excellente, très bien rythmé, on ne s'ennuie pas. J'ai beaucoup aimé la scène dans la parfumerie !
Une excellente intrigue avec une très bonne réalisation. Le scenario est vraiment très bon !
La bagarre entre Tara et Freeman est excellente, très bien rythmé, on ne s'ennuie pas. J'ai beaucoup aimé la scène dans la parfumerie !
Dernière édition par alexandre le Jeu 22 Déc 2011 - 16:58, édité 4 fois
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Cet épisode est fort intéressant, encore une fois, un des rares épisodes que j'aime, même avec Mère-Grand dedans.
Le méchant Bromfield est majestueux, il tombe lui aussi victime du piège des badges hypnotiques. Une erreur cependant: Lorsque Steed arrive à l'imprimerie, et qu'on voit Tara sauter par la fenêtre (du moins, elle s'apprête à le faire), un autre acteur que Patrick Macnee joue Steed en train de lever le visage.
Par contre, l'actrice qui joue la femme de ménage est belle lorsqu'elle n'est pas déguisée.
Le méchant Bromfield est majestueux, il tombe lui aussi victime du piège des badges hypnotiques. Une erreur cependant: Lorsque Steed arrive à l'imprimerie, et qu'on voit Tara sauter par la fenêtre (du moins, elle s'apprête à le faire), un autre acteur que Patrick Macnee joue Steed en train de lever le visage.
Par contre, l'actrice qui joue la femme de ménage est belle lorsqu'elle n'est pas déguisée.
Jazz- Vicomte(sse)
- Age : 33
Localisation : Parti sans laisser d'adresse
Date d'inscription : 20/12/2009
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Peut-être le meilleur de la saison 6 !! "Allez-y, dites-le, je suis irrésistible ..." "Non Tara pas vous !" La bonne me fait pensé à un personnage de Mel Brooks dans "Le grand Frisson" :
Mieux vaut voir le film pour remarquer cette ressemblance ... !
Mieux vaut voir le film pour remarquer cette ressemblance ... !
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
dommage qu'à la fin, on découvre l'envoutement du parfum...
c'était/c'est si touchant les couples atypiques
on peut aimer n'importe qui,quelque soit le sexe ou l'age de
la personne.
c'était/c'est si touchant les couples atypiques
on peut aimer n'importe qui,quelque soit le sexe ou l'age de
la personne.
Guillaume- Comte(sse)
- Age : 37
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 22/05/2007
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Bon épisode,la satire des "Delly" british (Barbara Cartland...) est assez drole,la scène ou Steed séduit tous ses ennemis excellente-le "je vous trouve très sympathique" du bad boy frole l'indécent pour l'époque!
La tentative de suicide de Tara reste impressionnante quand on est sujet au vertige!
Mère-Grand maltraite un peu trop sa jeune subordonnée mais bon c'est un "chef"...
La tentative de suicide de Tara reste impressionnante quand on est sujet au vertige!
Mère-Grand maltraite un peu trop sa jeune subordonnée mais bon c'est un "chef"...
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Génial, mais pas mon TK préféré. Intrigue vraiment très bien (encore du psychologique ), et j'aime bien le personnage de la femme de ménage (transformée, on ne la reconnaît pas ). Mais und détail : Steed n'a aps besoin des puces pour Tara
Points faibles : le personnage de la parfumerie.
3 melons
Points faibles : le personnage de la parfumerie.
3 melons
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Le genre de la comédie romantique est parodiée avec maestria : la jolie fille est remplacée par une femme de ménage repoussante, les beaux garçons par de vieux machistes libidineux, et Tara qui cabotine dans le rôle de la femme amoureuse pastiche joyeusement les filles dégoulinantes de sentiment et qui jouent à l'excès leurs rôles dans les films. Brillante satire des romans à l'eau de rose (le piano écrivain !) avec une scène finale hyperdrôle et un tag réjouissant et Steed qui joue au charmeur auprès de Thelma... Réjouissant ! Un des meilleurs de la saison 6 et de la série tout court. Surprenant Jérémy Burnham qui est en grande forme alors qu'il avait déjà commis A vos souhaits et commettra aussi Brouillard. Comme quoi, les éclairs de génie, ça existe...
4 melons ! Et encore, en notant vache...
4 melons ! Et encore, en notant vache...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Un an après ma 1ère critique mon opinion n'a pas changé,un épisode qui ménage ironie (les obsédés du ministère me rappellent un politicien et économiste illustre,qui a aussi des problèmes de "maid service", dont le nom m'échappe...),drolerie (le parfumeur,la pseudo-romancière) et suspense-excellente prestation de Tara "suicidaire" et de Steed qui la chope au vol dans une des séquences les plus angoissantes de la saison.
De plus le tag marrant très "beatlemania" est en lien avec l'histoire.
De plus le tag marrant très "beatlemania" est en lien avec l'histoire.
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Le piano écrivain, fallait trouver, à fond dans le trip en plus mdr
Sinon, assez mal démarré, mais heureusement irrésistible par la suite !
Et puis un Steed comme rarement on peut le voir, plus nerveux, réellement inquiet pour Tara.
Sinon, assez mal démarré, mais heureusement irrésistible par la suite !
Et puis un Steed comme rarement on peut le voir, plus nerveux, réellement inquiet pour Tara.
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Points positifs : l’incroyabilité de l’histoire. ‘Fascinating’ comme dit Steed mais…Points négatifs : …comme il le dit aussi : ‘This is ridiculous’ et très loin de l’aura de la série. Une brochette de boudins plus ou moins répugnants, la vilaine au mégot donne des cauchemars et stigmatise les femmes de ménage (comme dirait les gauchos-bobos de tout poil). En tout cas, une que DSK n’aurait pas touché ! Mais il y a aussi Rosemary/Thelma, la pauvrette, et l’autre laideron : ‘Command me !’. Le QG de Mother (je hais le cricket), la musique (avec un accord honteusement emprunté au génial Hellfire), l’ensemble hideux et bien plein jaune/vert de Tara, la visite fastidieuse à Ink Inc. 1 melon.
Invité- Invité
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Un épisode hilarant ! Par contre, (désolé Dear ), mais j'ai également remarqué que Lind avait pris un peu de poids dans cet épisode.
4 melons !
4 melons !
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Au fait, avez-vous remarqué que le parfum de la femme de ménage est le même que celui qui contenait le chloroforme dans A vos souhaits ? Tara l'a reconnu !!!!
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
J'ai toujours aimé la série, et aussi d'autres séries Anglaises depuis les années 70. Depuis cette date, j'ai aussi toujours revé de m'offrir une voiture Anglaise ayant un peu d'âge et un peu de classe....
En août dernier, j'ai trouvé une très belle Rolls Royce de 1967, gris clair, que je suis aller acheter dans un garage en Angleterre.
Le garagiste ne savait rien de particulier à propos de cette voiture.
Quelques temps après, j'ai fait des recherches concernant son histoire et là, SURPRISE : Cette voiture a fait beaucoup de télévision, dont CHAPEAU MELON Saison 6 !!!!! C'est la voiture de Sir Rodney, qui ( le pauvre ) a une fin tragique, abattu de sang froid dans sa belle voiture, par cette fausse femme de ménage !
On peut aussi voir la voiture dans l'épisode " Etrange hôtel ", mais également dans AMICALEMENT VOTRE ( episode l'un et l'autre ) LES PROFESSIONNELS ( 3 épisodes ).....Avouez que j'ai de la chance, n'est-ce pas ????
Je possède la photo de tournage de CHAPEAU MELON mais il y a un copyright donc je vais m'abtenir.
En août dernier, j'ai trouvé une très belle Rolls Royce de 1967, gris clair, que je suis aller acheter dans un garage en Angleterre.
Le garagiste ne savait rien de particulier à propos de cette voiture.
Quelques temps après, j'ai fait des recherches concernant son histoire et là, SURPRISE : Cette voiture a fait beaucoup de télévision, dont CHAPEAU MELON Saison 6 !!!!! C'est la voiture de Sir Rodney, qui ( le pauvre ) a une fin tragique, abattu de sang froid dans sa belle voiture, par cette fausse femme de ménage !
On peut aussi voir la voiture dans l'épisode " Etrange hôtel ", mais également dans AMICALEMENT VOTRE ( episode l'un et l'autre ) LES PROFESSIONNELS ( 3 épisodes ).....Avouez que j'ai de la chance, n'est-ce pas ????
Je possède la photo de tournage de CHAPEAU MELON mais il y a un copyright donc je vais m'abtenir.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
Estuaire44 a écrit:Bigre !
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20121217.OBS2711/l-ebm-la-machine-qui-peut-sauver-le-livre.html
Quand la réalité dépasse la Fiction
Doudi- Marquis(e)
- Age : 33
Localisation : Nord (59)
Date d'inscription : 08/08/2010
Re: "Amour, quand tu nous tiens" (Love All)
En Juillet 1967, les Fab Four offraient au monde l’une de leurs plus belles et mémorables chansons : All your need is love. Avant de devenir indissociable de la conclusion psychédélique des tribulations du Prisonnier, cet hymne à l’amour universel va cette année là rapidement s’imposer comme l’un des étendards du fameux Summer of Love, puis de ce grand mouvement enthousiasmant la jeune Love Generation, en ce lysergique crépuscule des Sixties. Tout en s’affranchissant souvent de toute référence datée, Chapeau Melon et Bottes de Cuir a toujours manifesté le génie de saisir l’esprit de la formidable décennie où elle s’inscrivait. C’est donc très logiquement que cet épisode réussit un magistral clin d’œil à cette emblématique chanson, que cela soit par le titre original ou par le, pour une fois cette saison, emballant tag de fin, pastichant joyeusement ces nuées de jeunes filles en délire accompagnant chaque apparition des Beatles.
Mais surtout Jeremy Burnham développe le thème de cet amour tout puissant renversant toues convention ou différences de classe sociale. Fort heureusement il évite toutefois de développer une fable lénifiante, hors sujet dans cette série, pour au contraire recourir à un magistral contrepied en nous contant une fable grinçante. En effet la force de l’amour se voit ici dévoyée, utilisé pour assurer le triomphe d’individus particulièrement cyniques. Cet humour caustique s’inspire davantage du versant critique et politique de la Contreculture, en prenant à rebrousse-poil plusieurs éléments culturels (inversions des mythes de Cendrillon ou de la séduisante Mata-Hari). Tout en inscrivant l’aspect scandaleux de son intrigues dans des faits divers avant défrayé la chronique de l’époque (affaire Profumo), cette vision d’un amour réduit à un marketing mécanisé (excellente idée du piano) annonce la vision des Mad Men de Matthew Weiner, alors que s’impose la société de consommation et la conquête de esprits par la publicité et le marketing. Burnham pousse son pamphlet jusqu’à introduire explicitement les images subliminales, mises au point et employées dans les Années 50. Sous son aspect de comédie légère, l’épisode dépeint une sombre menace, avoisinant effectivement le discours du Prisonnier.
Cet aspect critique n’empêche pas l’auteur de régaler le public d’un épisode particulièrement divertissant. L’humour, noir ou fantaisiste demeure omniprésent, tandis que les évènements se succèdent à un rythme enlevé. On entre immédiatement dans une action ne mollissant jamais et évitant le poncif rebattu de la succession de meurtres comme ossature narrative. Peter Sykes assure une réalisation nerveuse et affutée, agrémentée de superbes décors et extérieurs londoniens (Primrose Crescent), même si l’on retrouve les habituelles voyantes doublures. Un montage nerveux accompagne idéalement cette histoire menée tambour battant, où se succèdent les rencontres les plus divertissantes. Si l’Excentrique vendeur de parfums ne restera pas dans les mémoires, Jeremy Burnham, fabuleusement en verve, fustige avec férocité une succession de notables vieille école et misogynes. Réfugié Underground et dans la pratique du si classique cricket, Mother incarne une Angleterre traditionnelle et marginalisée, ne comprenant goutte à la terrible puissance de l’empire amoureux.
L’auteur personnalise avec soin les antagonistes du jour, bien loin des espions passe-partout trop présents cette saison. La charmante Thelma permet à Steed (ainsi qu’à son interprète) de réaliser un grand numéro de séduction. Plus cynique et manipulateur qu’homme d’action, Bromfield, incarné par le toujours formidable Terence Alexander, n’est pas sans évoquer le savoureux Lovejoy de la saison quatre. Grâce à lui Burnham pousse l’audace transgressive jusqu’à laisser largement transparaitre que l’amour s’affranchit volontiers des contingences du genre. Veronica Strong assure particulièrement le succès de l’épisode, par la saisissante double performance de la sublime et sensuelle Martha, particulièrement convaincante en femme fatale. Ses troublantes adresses directes à la caméra constituent un joli coup de mise en scène, quasi inédit au sein de la série.
Steed reste l’irremplaçable chef d’orchestre de la folie ambiante. Son flegme et parfaite maîtrise de soi rendent finalement acceptable la lacune scénaristique le montrant immunisé aux images subliminales. Les Romantiques se plairont aussi à imaginer qu’il a toujours au cœur son véritable et éternel amour… Les Cyniques évoqueront un cœur de glace insensible aux sentiments. Seule véritable réserve que laisse ce très grand opus de la sixième saison, Tara demeure passablement inerte et derechef Damoiselle en détresse, mais l’auteur la fait astucieusement percevoir le pot aux roses bien avant ces Messieurs, ce qui équilibre quelque peu les débats. (****)
Le récit de Jeremy Burnham saisit parfaitement son époque et associe à merveille une distrayante comédie à un discours critique sur les périls des manipulations modernes de l’esprit. Love All illustre tout le potentiel que conservait la série à son crépuscule.
Mais surtout Jeremy Burnham développe le thème de cet amour tout puissant renversant toues convention ou différences de classe sociale. Fort heureusement il évite toutefois de développer une fable lénifiante, hors sujet dans cette série, pour au contraire recourir à un magistral contrepied en nous contant une fable grinçante. En effet la force de l’amour se voit ici dévoyée, utilisé pour assurer le triomphe d’individus particulièrement cyniques. Cet humour caustique s’inspire davantage du versant critique et politique de la Contreculture, en prenant à rebrousse-poil plusieurs éléments culturels (inversions des mythes de Cendrillon ou de la séduisante Mata-Hari). Tout en inscrivant l’aspect scandaleux de son intrigues dans des faits divers avant défrayé la chronique de l’époque (affaire Profumo), cette vision d’un amour réduit à un marketing mécanisé (excellente idée du piano) annonce la vision des Mad Men de Matthew Weiner, alors que s’impose la société de consommation et la conquête de esprits par la publicité et le marketing. Burnham pousse son pamphlet jusqu’à introduire explicitement les images subliminales, mises au point et employées dans les Années 50. Sous son aspect de comédie légère, l’épisode dépeint une sombre menace, avoisinant effectivement le discours du Prisonnier.
Cet aspect critique n’empêche pas l’auteur de régaler le public d’un épisode particulièrement divertissant. L’humour, noir ou fantaisiste demeure omniprésent, tandis que les évènements se succèdent à un rythme enlevé. On entre immédiatement dans une action ne mollissant jamais et évitant le poncif rebattu de la succession de meurtres comme ossature narrative. Peter Sykes assure une réalisation nerveuse et affutée, agrémentée de superbes décors et extérieurs londoniens (Primrose Crescent), même si l’on retrouve les habituelles voyantes doublures. Un montage nerveux accompagne idéalement cette histoire menée tambour battant, où se succèdent les rencontres les plus divertissantes. Si l’Excentrique vendeur de parfums ne restera pas dans les mémoires, Jeremy Burnham, fabuleusement en verve, fustige avec férocité une succession de notables vieille école et misogynes. Réfugié Underground et dans la pratique du si classique cricket, Mother incarne une Angleterre traditionnelle et marginalisée, ne comprenant goutte à la terrible puissance de l’empire amoureux.
L’auteur personnalise avec soin les antagonistes du jour, bien loin des espions passe-partout trop présents cette saison. La charmante Thelma permet à Steed (ainsi qu’à son interprète) de réaliser un grand numéro de séduction. Plus cynique et manipulateur qu’homme d’action, Bromfield, incarné par le toujours formidable Terence Alexander, n’est pas sans évoquer le savoureux Lovejoy de la saison quatre. Grâce à lui Burnham pousse l’audace transgressive jusqu’à laisser largement transparaitre que l’amour s’affranchit volontiers des contingences du genre. Veronica Strong assure particulièrement le succès de l’épisode, par la saisissante double performance de la sublime et sensuelle Martha, particulièrement convaincante en femme fatale. Ses troublantes adresses directes à la caméra constituent un joli coup de mise en scène, quasi inédit au sein de la série.
Steed reste l’irremplaçable chef d’orchestre de la folie ambiante. Son flegme et parfaite maîtrise de soi rendent finalement acceptable la lacune scénaristique le montrant immunisé aux images subliminales. Les Romantiques se plairont aussi à imaginer qu’il a toujours au cœur son véritable et éternel amour… Les Cyniques évoqueront un cœur de glace insensible aux sentiments. Seule véritable réserve que laisse ce très grand opus de la sixième saison, Tara demeure passablement inerte et derechef Damoiselle en détresse, mais l’auteur la fait astucieusement percevoir le pot aux roses bien avant ces Messieurs, ce qui équilibre quelque peu les débats. (****)
Le récit de Jeremy Burnham saisit parfaitement son époque et associe à merveille une distrayante comédie à un discours critique sur les périls des manipulations modernes de l’esprit. Love All illustre tout le potentiel que conservait la série à son crépuscule.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Série "La petite maison dans la prairie"
» Islamisation de l'Europe
» Série "Hawaii, police d'état"
» Série "Dr House"
» Série "Journal intime d'une call-girl"
» Islamisation de l'Europe
» Série "Hawaii, police d'état"
» Série "Dr House"
» Série "Journal intime d'une call-girl"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 6
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum