Série "Opération vol" (It takes a thief)
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-09- Festival (A case of red turnips) ****
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : Don Weis.
Résumé
Al Mundy doit en 48 heures récupérer un film qui va être projeté en public au festival du court métrage de La Palma, et dans lequel apparaissent dix agents de la SIA. Les soviétiques et les chinois convoitent le film.
La critique
En metteur en scène underground Lester V. Griffin, l’acteur Noel Harrison semble très à l’aise. L’épisode reprend un peu tous les clichés que les américains ont du festival de Cannes. Bien que Palma évoque Palma de Majorque. D’ailleurs, il est précisé à la 19e minute lors d’une conversation entre le héros et la belle Iris que nous sommes en Espagne.
Plus qu’un cambrioleur-espion, Al Mundy nous apparaît dans cet épisode comme un dandy. L’intrigue est légère et le spectateur ne prend pas tout cela au sérieux, même sans doute lors de la première diffusion. C’est dû en grande partie au cadre enchanteur, même si l’on se doute qu’il est reconstitué en studios. Harrison adopte la même posture décontractée.
L’élément de tension est la capture de Noah Bain par un agent soviétique, Malchek. Mais la belle Iris est bien improbable en espionne du KGB, elle est plutôt prête pour un défilé de mode. Wagner évoque irrésistiblement Roger Moore dans Le Saint et l’humour celui des James Bond à venir de la décennie suivante. La recette est sea, sex and sun à la façon d’un Amicalement vôtre avant l’heure.
L’ambiance est radicalement différente du double épisode précédent. La guerre froide vue sous cet angle ne peut être prise au sérieux, c’est une comédie. Le personnage de Griffin qu’incarne Noel Harrison serait aujourd’hui considéré comme plutôt efféminé, mais en 1968, le téléspectateur n’y voyait aucune malice. Harrison ne doit pas être trop dépaysé car l’ambiance décalée rappelle parfois Annie, agent très spécial.
La baie en fond de décor est de toute évidence un tableau, mais tout le monde s’en moque. On n’a pas lésiné sur les jolies filles à divers stades du déshabillage tout en respectant les conventions de l’époque : la chinoise Joy Sung (Miko Mayama) nous fait un topless, mais nous ne la verrons que de dos, tandis qu’Amy Thompson en Iris rappelle Diana Rigg dans Du miel pour le prince (saison 4 des Avengers) en tenue de danseuse orientale. Elle a la bonne idée de garder cette tenue les trois quarts de l’épisode.
On passe un moment de détente agréable, appréciant que personne ne se prenne au sérieux, ce qui est en osmose parfaite avec le scénario. Nombre de choses paraîtront désuètes aux générations d’aujourd’hui comme la cabine téléphonique devant laquelle Mundy est obligé d’attendre. A l’heure du téléphone portable, c’est presque un témoignage d’un passé révolu. Intéressante pour la nostalgie, la série aurait tout de même du mal à se trouver un public aujourd’hui. Les féministes n’apprécieraient pas le machisme de Mundy et le portrait fait des espionnes, belles, soumises et sans cervelle.
Le twist final est du plus haut comique, satire féroce du cinéma d’art et d’essai. Il faut que les cinéphiles aient de l’humour pour apprécier.
Les infos supplémentaires
Noel Harrison (1934-2013) est la co-vedette avec Stéphanie Powers de Annie, agent très spécial.
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : Don Weis.
Résumé
Al Mundy doit en 48 heures récupérer un film qui va être projeté en public au festival du court métrage de La Palma, et dans lequel apparaissent dix agents de la SIA. Les soviétiques et les chinois convoitent le film.
La critique
En metteur en scène underground Lester V. Griffin, l’acteur Noel Harrison semble très à l’aise. L’épisode reprend un peu tous les clichés que les américains ont du festival de Cannes. Bien que Palma évoque Palma de Majorque. D’ailleurs, il est précisé à la 19e minute lors d’une conversation entre le héros et la belle Iris que nous sommes en Espagne.
Plus qu’un cambrioleur-espion, Al Mundy nous apparaît dans cet épisode comme un dandy. L’intrigue est légère et le spectateur ne prend pas tout cela au sérieux, même sans doute lors de la première diffusion. C’est dû en grande partie au cadre enchanteur, même si l’on se doute qu’il est reconstitué en studios. Harrison adopte la même posture décontractée.
L’élément de tension est la capture de Noah Bain par un agent soviétique, Malchek. Mais la belle Iris est bien improbable en espionne du KGB, elle est plutôt prête pour un défilé de mode. Wagner évoque irrésistiblement Roger Moore dans Le Saint et l’humour celui des James Bond à venir de la décennie suivante. La recette est sea, sex and sun à la façon d’un Amicalement vôtre avant l’heure.
L’ambiance est radicalement différente du double épisode précédent. La guerre froide vue sous cet angle ne peut être prise au sérieux, c’est une comédie. Le personnage de Griffin qu’incarne Noel Harrison serait aujourd’hui considéré comme plutôt efféminé, mais en 1968, le téléspectateur n’y voyait aucune malice. Harrison ne doit pas être trop dépaysé car l’ambiance décalée rappelle parfois Annie, agent très spécial.
La baie en fond de décor est de toute évidence un tableau, mais tout le monde s’en moque. On n’a pas lésiné sur les jolies filles à divers stades du déshabillage tout en respectant les conventions de l’époque : la chinoise Joy Sung (Miko Mayama) nous fait un topless, mais nous ne la verrons que de dos, tandis qu’Amy Thompson en Iris rappelle Diana Rigg dans Du miel pour le prince (saison 4 des Avengers) en tenue de danseuse orientale. Elle a la bonne idée de garder cette tenue les trois quarts de l’épisode.
On passe un moment de détente agréable, appréciant que personne ne se prenne au sérieux, ce qui est en osmose parfaite avec le scénario. Nombre de choses paraîtront désuètes aux générations d’aujourd’hui comme la cabine téléphonique devant laquelle Mundy est obligé d’attendre. A l’heure du téléphone portable, c’est presque un témoignage d’un passé révolu. Intéressante pour la nostalgie, la série aurait tout de même du mal à se trouver un public aujourd’hui. Les féministes n’apprécieraient pas le machisme de Mundy et le portrait fait des espionnes, belles, soumises et sans cervelle.
Le twist final est du plus haut comique, satire féroce du cinéma d’art et d’essai. Il faut que les cinéphiles aient de l’humour pour apprécier.
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Noel Harrison (1934-2013) est la co-vedette avec Stéphanie Powers de Annie, agent très spécial.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-10- Le diamant de la baronne (The galloping skin game) ****
Histoire de Leigh Chapman et Gene L. Coon. Adaptation : Gene L. Coon. Réalisation : Michael Caffey.
Résumé
Devant récupérer un traité volé, Al Mundy doit affronter à nouveau Nick Grobbo.
La critique
Cet épisode est la suite de Quelle chaleur ! Mais pas pour les téléspectateurs français qui ont vu sur la 2 Le diamant de la baronne en juillet 1970 et Quelle chaleur ! en octobre 1971 sur la Une.
C’est la seconde manche du match entre Nick Grobbo/Riccardo Montalban et Mundy. Il est fait de nombreuses allusions à ce qui s’est passé dans Quelle chaleur ! Tout cela a dû passer inaperçu du spectateur français de 1970.
On comprend d’emblée que le combat Grobbo-Mundy est nettement mieux travaillé que la première fois.
Riccardo Montalban, gentleman altier et majestueux, semble bien plus sympathique que son personnage et ne parvient jamais à être vraiment menaçant, arborant un air sympathique Dans un échange entre Mundy et Bain, le voleur dit qu’il n’aimerait pas devoir tuer son adversaire. On retrouve Martine Beswick (Bons baisers de Russie et Opération Tonnerre) belle à damner à saint, ou inspirant des sentiments moins avouables aux mâles, tandis que Richard Kiel, alors connu comme Voltaire dans Les mystères de l’ouest a les mêmes attitudes que le futur Requin de L’espion qui m’aimait et Moonraker.
Champagne, luxe de la haute société, jeux de casino, jolies filles, nous sommes dans une atmosphère bondienne et de détente totale.
On est à des lieues du réalisme de De la part d’Alexandre dans la saison 3. Ce ton de comédie sied à merveille à la série, et en empruntant cette voie, cette saison 2 se poursuit mieux qu’elle a commencé. Richard Kiel est savoureux en Willy même si il joue un peu toujours le même rôle, de Voltaire à Requin.
Les joutes verbales entre Montalban et Wagner (ou leurs personnages) sont un régal. Le numéro de charme de Martine Beswick à Richard Kiel est du plus haut comique. Comme dans Quelle chaleur !, il est question d’un diamant davantage que du macguffin (un métal précieux dans la première partie, un traité dans la seconde).
L’intrigue est censée se dérouler à Rome. La majeure partie des plans se déroule en intérieurs, le manque de moyens n’est donc pas un handicap.
Montalban semble réellement s’amuser en jouant son personnage, sans altérer la crédibilité de Nick Grobbo. Vers la fin, en recourant aux postiches (fausses moustaches et barbes, épaisses lunettes), Wagner ne tombe pas dans le ridicule.
Le twist final se fait au détriment de Mundy de la part de Noah Bain, et l’on apprécie pour une fois que ce soit notre héros, plein d’humanité envers Nick Grobbo qu’il apprécie et dont il veut empêcher la mort, qui soit le pigeon. Un excellent opus, à ne pas prendre au sérieux, avec des comédiens au sommet de leur art et un humour sans failles.
Les infos supplémentaires
Deuxième et dernière apparition de Riccardo Montalban dans la série.
Martine Beswick (1941-) retrouvera Robert Wagner dans Switch et Riccardo Montalban dans L’île fantastique.
Montalban tient en mains un quotidien italien, Il popolo d’Italia, où les articles sont en anglais, et sur lequel nous voyons la date du 30 octobre 1968, l’épisode a été diffusé aux usa la même année le 3 décembre.
Histoire de Leigh Chapman et Gene L. Coon. Adaptation : Gene L. Coon. Réalisation : Michael Caffey.
Résumé
Devant récupérer un traité volé, Al Mundy doit affronter à nouveau Nick Grobbo.
La critique
Cet épisode est la suite de Quelle chaleur ! Mais pas pour les téléspectateurs français qui ont vu sur la 2 Le diamant de la baronne en juillet 1970 et Quelle chaleur ! en octobre 1971 sur la Une.
C’est la seconde manche du match entre Nick Grobbo/Riccardo Montalban et Mundy. Il est fait de nombreuses allusions à ce qui s’est passé dans Quelle chaleur ! Tout cela a dû passer inaperçu du spectateur français de 1970.
On comprend d’emblée que le combat Grobbo-Mundy est nettement mieux travaillé que la première fois.
Riccardo Montalban, gentleman altier et majestueux, semble bien plus sympathique que son personnage et ne parvient jamais à être vraiment menaçant, arborant un air sympathique Dans un échange entre Mundy et Bain, le voleur dit qu’il n’aimerait pas devoir tuer son adversaire. On retrouve Martine Beswick (Bons baisers de Russie et Opération Tonnerre) belle à damner à saint, ou inspirant des sentiments moins avouables aux mâles, tandis que Richard Kiel, alors connu comme Voltaire dans Les mystères de l’ouest a les mêmes attitudes que le futur Requin de L’espion qui m’aimait et Moonraker.
Champagne, luxe de la haute société, jeux de casino, jolies filles, nous sommes dans une atmosphère bondienne et de détente totale.
On est à des lieues du réalisme de De la part d’Alexandre dans la saison 3. Ce ton de comédie sied à merveille à la série, et en empruntant cette voie, cette saison 2 se poursuit mieux qu’elle a commencé. Richard Kiel est savoureux en Willy même si il joue un peu toujours le même rôle, de Voltaire à Requin.
Les joutes verbales entre Montalban et Wagner (ou leurs personnages) sont un régal. Le numéro de charme de Martine Beswick à Richard Kiel est du plus haut comique. Comme dans Quelle chaleur !, il est question d’un diamant davantage que du macguffin (un métal précieux dans la première partie, un traité dans la seconde).
L’intrigue est censée se dérouler à Rome. La majeure partie des plans se déroule en intérieurs, le manque de moyens n’est donc pas un handicap.
Montalban semble réellement s’amuser en jouant son personnage, sans altérer la crédibilité de Nick Grobbo. Vers la fin, en recourant aux postiches (fausses moustaches et barbes, épaisses lunettes), Wagner ne tombe pas dans le ridicule.
Le twist final se fait au détriment de Mundy de la part de Noah Bain, et l’on apprécie pour une fois que ce soit notre héros, plein d’humanité envers Nick Grobbo qu’il apprécie et dont il veut empêcher la mort, qui soit le pigeon. Un excellent opus, à ne pas prendre au sérieux, avec des comédiens au sommet de leur art et un humour sans failles.
Les infos supplémentaires
Deuxième et dernière apparition de Riccardo Montalban dans la série.
Martine Beswick (1941-) retrouvera Robert Wagner dans Switch et Riccardo Montalban dans L’île fantastique.
Montalban tient en mains un quotidien italien, Il popolo d’Italia, où les articles sont en anglais, et sur lequel nous voyons la date du 30 octobre 1968, l’épisode a été diffusé aux usa la même année le 3 décembre.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-11- Travail d’artiste (Glass Riddle) **
Scénario : B.W. Sandefur. Réalisation : George Tyne.
Résumé
Al Mundy cambriole un coffre-fort et veut voler des actions d’un groupe qui veut apporter son soutien à des actions de guerre. Mais il est capturé et rossé.
La critique
Après deux épisodes remplis d’humour, cet opus très sérieux est moins enthousiasmant. Un homme se fait piéger par un groupe dirigé par le cynique Roper (Roy Poole), il s’agit d’un certain Lathum (Jason Evers) dont l’épouse plaide la cause auprès d’Al Mundy pour qu’il obtienne l’immunité.
L’épisode commence de façon assez violente et inhabituelle pour la série, puis alternent des scènes de comédie où Robert Wagner est déguisé en peintre farfelu.
Beaucoup de scènes sont consacrées à la démarche de Myrna, l’épouse de Lathum, auprès de Mundy. Le scénario se perd parfois dans les méandres d’une intrigue mal ficelée. Mundy, avec postiches, en peintre, est amusant cinq minutes mais lasse à la longue.
On se situe dans le pur espionnage et l’action, assez réaliste, ce qui démontre qu’au cours d’une même saison, Opération vol évolue. Mais on copie ici un peu trop Mission Impossible avec une abondance de gadgets et de situations improbables. Roy Poole impulse au méchant une totalité menaçante et dangereuse et domine la distribution.
Cependant, les comédiens ne parviennent pas à combler les lacunes d’un script laissant vraiment à désirer. Le réalisateur compense en meublant par des scènes montrant Mundy en pleine action. La plus grande part de l’opus se déroule dans une banque. On regrette l’absence totale d’humour.
La fin heureusement rattrape beaucoup les faiblesses de l’intrigue. Elle compense en suspense ce qui manque en comédie.
Les infos supplémentaires
Jason Evers (1922-2005) fut une guest star des séries des années 60 à 90, citons Les envahisseurs, Mannix, Hawaii Police d’état, Cannon, Les rues de San Francisco, Banacek, L’homme qui tombe à pic.
Scénario : B.W. Sandefur. Réalisation : George Tyne.
Résumé
Al Mundy cambriole un coffre-fort et veut voler des actions d’un groupe qui veut apporter son soutien à des actions de guerre. Mais il est capturé et rossé.
La critique
Après deux épisodes remplis d’humour, cet opus très sérieux est moins enthousiasmant. Un homme se fait piéger par un groupe dirigé par le cynique Roper (Roy Poole), il s’agit d’un certain Lathum (Jason Evers) dont l’épouse plaide la cause auprès d’Al Mundy pour qu’il obtienne l’immunité.
L’épisode commence de façon assez violente et inhabituelle pour la série, puis alternent des scènes de comédie où Robert Wagner est déguisé en peintre farfelu.
Beaucoup de scènes sont consacrées à la démarche de Myrna, l’épouse de Lathum, auprès de Mundy. Le scénario se perd parfois dans les méandres d’une intrigue mal ficelée. Mundy, avec postiches, en peintre, est amusant cinq minutes mais lasse à la longue.
On se situe dans le pur espionnage et l’action, assez réaliste, ce qui démontre qu’au cours d’une même saison, Opération vol évolue. Mais on copie ici un peu trop Mission Impossible avec une abondance de gadgets et de situations improbables. Roy Poole impulse au méchant une totalité menaçante et dangereuse et domine la distribution.
Cependant, les comédiens ne parviennent pas à combler les lacunes d’un script laissant vraiment à désirer. Le réalisateur compense en meublant par des scènes montrant Mundy en pleine action. La plus grande part de l’opus se déroule dans une banque. On regrette l’absence totale d’humour.
La fin heureusement rattrape beaucoup les faiblesses de l’intrigue. Elle compense en suspense ce qui manque en comédie.
Les infos supplémentaires
Jason Evers (1922-2005) fut une guest star des séries des années 60 à 90, citons Les envahisseurs, Mannix, Hawaii Police d’état, Cannon, Les rues de San Francisco, Banacek, L’homme qui tombe à pic.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-12- Casse tête chinois (To catch a roaring lion) ****
Scénario : Robert Malcolm Young. Réalisation : Marc Daniels.
Résumé
Les chinois veulent déstabiliser un petit état d’Afrique Centrale en volant un précieux document, la déclaration d’indépendance, que chaque année, lors d’une cérémonie, le président doit montrer à la foule.
La critique
Si tous les épisodes de la série étaient de cette qualité, Opération vol serait toujours programmée ou du moins aurait été rediffusée pendant des décennies comme plusieurs séries culte. Nous sommes là dans la qualité la plus parfaite, et l’opus a toute sa place parmi les meilleurs de la série (La famille, Le scorpion, De la part d’Alexandre, Le diamant de la baronne et quelques autres).
En effet, tout y est : un scénario en or, illustré par une mise en scène qui ne permet à aucun moment de se rendre compte que nous ne sommes pas réellement en Afrique (La caméra est vraiment bien placée), une actrice belle et sexy pleine de talent qui sert de Mundy girl, un méchant sorti tout droit de Hawaii Police d’état (il s’agit de l’interprète de Wo Fat) composant un ennemi menaçant et crédible.
On ne s’ennuie pas une seconde. L’Afrique, à travers un pays imaginaire, nous y est présentée à travers une vision de carte postale, chose courante dans les séries de l’époque (Daktari, Tarzan, Match contre la vie avec Ben Gazzara qui comporte des voyages africains dans Le guide, le dernier safari, etc). Khigh Dhiegh en Fu Cheng reprend quasi à l’identique son personnage de cruel mandarin ennemi de Steve Mc Garrett, mais s’intègre fort bien à l’histoire. Qu’il brandisse le petit livre rouge de Mao ou se délecte des tortures ancestrales chinoises qu’il pratique, il est un méchant à la hauteur de ce réclamait Sir Alfred Hitchcock.
On regrette simplement que l’opus soit un peu pudibond par rapport à ce que l’on a vu dans la série, la délicieuse Denise Nicholas en Toosdhi ne succombant pas au charme de Mundy (le couple est interrompu au moment où il va aller plus loin).
Première dans la série, c’est Mundy qui décide de partir en mission, le pays menacé étant celui d’un de ses amis voleurs devenu agent secret, même si à postériori, Noah Bain le conforte dans sa position. La mission semble tellement impossible que notre héros devra utiliser la technologie moderne – de l’époque – ses doigts et talents de voleurs n’étant pas suffisants pour l’occasion.
Les rebondissements sont nombreux, chaque personnage est à sa place, et l’on ne voit pas défiler les cinquante minutes, scotché à son fauteuil. En dire davantage serait dévoiler des spoiler, mais l’on peut conseiller à un néophyte cet épisode pour commencer la série, il est bien meilleur que le pilote et donne envie de connaître d’autres missions d’Alexandre. Un pur joyau télévisuel.
Les infos supplémentaires
Khigh Dhiegh (1910-1991) est mondialement connu pour son personnage de Wo-Fat dans Hawaii Police d’état. Rôle qui l’a sans doute limité pour le reste de sa carrière.
Denise Nicholas (1944-) ne tourne plus depuis 2004. Cet épisode d’Opération vol était son tout premier rôle. On l’a vue au cinéma dans Le vampire noir, Capricorn One, et à la télévision dans Room 222, Night Gallery, Dans la chaleur de la nuit, La croisière s’amuse, Magnum, Arnold et Willy. Elle est aussi écrivain et militante des droits civiques.
Scénario : Robert Malcolm Young. Réalisation : Marc Daniels.
Résumé
Les chinois veulent déstabiliser un petit état d’Afrique Centrale en volant un précieux document, la déclaration d’indépendance, que chaque année, lors d’une cérémonie, le président doit montrer à la foule.
La critique
Si tous les épisodes de la série étaient de cette qualité, Opération vol serait toujours programmée ou du moins aurait été rediffusée pendant des décennies comme plusieurs séries culte. Nous sommes là dans la qualité la plus parfaite, et l’opus a toute sa place parmi les meilleurs de la série (La famille, Le scorpion, De la part d’Alexandre, Le diamant de la baronne et quelques autres).
En effet, tout y est : un scénario en or, illustré par une mise en scène qui ne permet à aucun moment de se rendre compte que nous ne sommes pas réellement en Afrique (La caméra est vraiment bien placée), une actrice belle et sexy pleine de talent qui sert de Mundy girl, un méchant sorti tout droit de Hawaii Police d’état (il s’agit de l’interprète de Wo Fat) composant un ennemi menaçant et crédible.
On ne s’ennuie pas une seconde. L’Afrique, à travers un pays imaginaire, nous y est présentée à travers une vision de carte postale, chose courante dans les séries de l’époque (Daktari, Tarzan, Match contre la vie avec Ben Gazzara qui comporte des voyages africains dans Le guide, le dernier safari, etc). Khigh Dhiegh en Fu Cheng reprend quasi à l’identique son personnage de cruel mandarin ennemi de Steve Mc Garrett, mais s’intègre fort bien à l’histoire. Qu’il brandisse le petit livre rouge de Mao ou se délecte des tortures ancestrales chinoises qu’il pratique, il est un méchant à la hauteur de ce réclamait Sir Alfred Hitchcock.
On regrette simplement que l’opus soit un peu pudibond par rapport à ce que l’on a vu dans la série, la délicieuse Denise Nicholas en Toosdhi ne succombant pas au charme de Mundy (le couple est interrompu au moment où il va aller plus loin).
Première dans la série, c’est Mundy qui décide de partir en mission, le pays menacé étant celui d’un de ses amis voleurs devenu agent secret, même si à postériori, Noah Bain le conforte dans sa position. La mission semble tellement impossible que notre héros devra utiliser la technologie moderne – de l’époque – ses doigts et talents de voleurs n’étant pas suffisants pour l’occasion.
Les rebondissements sont nombreux, chaque personnage est à sa place, et l’on ne voit pas défiler les cinquante minutes, scotché à son fauteuil. En dire davantage serait dévoiler des spoiler, mais l’on peut conseiller à un néophyte cet épisode pour commencer la série, il est bien meilleur que le pilote et donne envie de connaître d’autres missions d’Alexandre. Un pur joyau télévisuel.
Les infos supplémentaires
Khigh Dhiegh (1910-1991) est mondialement connu pour son personnage de Wo-Fat dans Hawaii Police d’état. Rôle qui l’a sans doute limité pour le reste de sa carrière.
Denise Nicholas (1944-) ne tourne plus depuis 2004. Cet épisode d’Opération vol était son tout premier rôle. On l’a vue au cinéma dans Le vampire noir, Capricorn One, et à la télévision dans Room 222, Night Gallery, Dans la chaleur de la nuit, La croisière s’amuse, Magnum, Arnold et Willy. Elle est aussi écrivain et militante des droits civiques.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-13- Guess who’s coming to Rio ? (Inédit) ***
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Al Mundy bénéficie de deux jours de permission exceptionnelle à Rio. Il compte roucouler avec une comtesse, mais tombe en pleine chasse à une espionne soviétique en fuite.
La critique
Episode inédit totalement atypique puisqu’il ne s’agit pas d’une mission de Mundy mais d’une permission (des vacances de deux jours à Rio de Janeiro). Ce qui explique peut-être que la France ne l’ait pas doublé. Il est question d’une comédie débridée, dans laquelle on ne s’ennuie pas.
La distribution est brillante : véritable ersatz de Peter Lorre qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, Aram Katcher incarne Quiggs, un lâche et sournois agent brésilien. En nymphomane assez naïve, Teri Gar compose un personnage savoureux et domine la distribution féminine, Dana Wynter ne faisant elle que des apparitions en pointillé en comtesse convoitée par le héros mais que les circonstances vont empêcher à chaque fois de rencontrer. Michael Ansara, alias Sergio, chef des services spéciaux brésiliens, disparaît trop vite, son personnage étant tué. Alejandro Rey qui incarne son second, Mendoza, acteur au physique avantageux, joue ici à fond la carte de la comédie, scénario oblige. Deux fausses notes : John Russell peu crédible en Dover contact local de la SIA (il serait plus à sa place en mafioso) et surtout Arlene Martel, improbable transfuge soviétique.
Raconter l’épisode serait fastidieux tant les rebondissements sont nombreux. Il s’agit plus d’une vaste farce que d’une mission sérieuse pour Mundy, lequel ne peut décidemment pas prendre de vacances sans être rejoint par son statut de gentleman espion de la SIA.
On rit beaucoup à cette comédie qui réussit à ne pas être hors sujet dans le cadre de la série, c’était un peu le risque à partir d’un script aussi débridé. Robert Wagner retrouve le costume de voleur dans la seconde partie de l’opus.
C’est de la bonne télévision, assurant cinquante minutes de détente, sans tomber dans le genre trop décalé (Batman, Annie agent très spécial).
Les infos supplémentaires
Teri Garr (1947-) a fait une belle carrière au cinéma. Citons Frankenstein Junior, Rencontres du troisième type, Tootsie, Dumb et Dumber.
Aram Katcher (1921-1998) est un comédien et réalisateur turc. On l’a vu au cinéma dans Ultra Vixens, Ne pas déranger et Invasion USA. Il s’est aussi consacré aux métiers de producteur et scénariste. A la télévision, on l’a vu dans deux épisodes de Mannix, mais aussi dans Jeannie de mes rêves et Daniel Boone.
Malachi Throne/Noah Bain n’apparaît que quelques secondes dans cet épisode.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Al Mundy bénéficie de deux jours de permission exceptionnelle à Rio. Il compte roucouler avec une comtesse, mais tombe en pleine chasse à une espionne soviétique en fuite.
La critique
Episode inédit totalement atypique puisqu’il ne s’agit pas d’une mission de Mundy mais d’une permission (des vacances de deux jours à Rio de Janeiro). Ce qui explique peut-être que la France ne l’ait pas doublé. Il est question d’une comédie débridée, dans laquelle on ne s’ennuie pas.
La distribution est brillante : véritable ersatz de Peter Lorre qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, Aram Katcher incarne Quiggs, un lâche et sournois agent brésilien. En nymphomane assez naïve, Teri Gar compose un personnage savoureux et domine la distribution féminine, Dana Wynter ne faisant elle que des apparitions en pointillé en comtesse convoitée par le héros mais que les circonstances vont empêcher à chaque fois de rencontrer. Michael Ansara, alias Sergio, chef des services spéciaux brésiliens, disparaît trop vite, son personnage étant tué. Alejandro Rey qui incarne son second, Mendoza, acteur au physique avantageux, joue ici à fond la carte de la comédie, scénario oblige. Deux fausses notes : John Russell peu crédible en Dover contact local de la SIA (il serait plus à sa place en mafioso) et surtout Arlene Martel, improbable transfuge soviétique.
Raconter l’épisode serait fastidieux tant les rebondissements sont nombreux. Il s’agit plus d’une vaste farce que d’une mission sérieuse pour Mundy, lequel ne peut décidemment pas prendre de vacances sans être rejoint par son statut de gentleman espion de la SIA.
On rit beaucoup à cette comédie qui réussit à ne pas être hors sujet dans le cadre de la série, c’était un peu le risque à partir d’un script aussi débridé. Robert Wagner retrouve le costume de voleur dans la seconde partie de l’opus.
C’est de la bonne télévision, assurant cinquante minutes de détente, sans tomber dans le genre trop décalé (Batman, Annie agent très spécial).
Les infos supplémentaires
Teri Garr (1947-) a fait une belle carrière au cinéma. Citons Frankenstein Junior, Rencontres du troisième type, Tootsie, Dumb et Dumber.
Aram Katcher (1921-1998) est un comédien et réalisateur turc. On l’a vu au cinéma dans Ultra Vixens, Ne pas déranger et Invasion USA. Il s’est aussi consacré aux métiers de producteur et scénariste. A la télévision, on l’a vu dans deux épisodes de Mannix, mais aussi dans Jeannie de mes rêves et Daniel Boone.
Malachi Throne/Noah Bain n’apparaît que quelques secondes dans cet épisode.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-14- Copies conformes (The artist is for framing) ****
Scénario : Marty Roth et Glen A. Larson. Réalisation : Don Weis.
Résumé
A Lucerne, le commissaire Berman, un as de la police réussit avant de prendre sa prochaine retraite à confondre Al Mundy pour plusieurs vols. Alexandre pense que quelqu’un a imité ses méthodes et soupçonne un de ses confrères Vic Torres et son amie Angel.
La critique
Cet épisode est le chant du cygne d’un ange d’Hollywood, Gia Scala. Ce sont en effet ses toutes dernières images tournées. Il rend d’autant plus triste un opus déjà pas porté sur l’optimisme. Ici, aucun humour ou pirouette, aucun flirt, Mundy est confronté à la trahison mais le coupable n’est pas celui que l’on croit.
Rarement, la série aura joué la carte du réalisme et du pessimisme comme elle le fait ici. L’intrigue est censée se dérouler en Suisse mais plusieurs plans montrent que d’évidence, tout à été bouclé aux studios Universal.
Outre Gia Scala, l’interprétation est poignante : Paul Heinreid incarne un policier amer, qui a toute sa vie permis de coffrer des voleurs de renom et de récupérer des fortunes, pourtant il va vivre bientôt d’une retraite maigrichonne. Il a certes la gloire, mais cela ne nourrit pas son homme.
Patrick Horgan est pour sa part Vic Torres, condamné à se faire passer pour un infirme en fauteuil roulant après être tombé du toit du musée du Louvre, l’épisode nous apprendra qu’il marche très bien sur ses jambes.
Dès le début, on comprend que l’ambiance ne va pas être à la fête. Mundy est en fâcheuse posture, accusé de vol et risquant des années de prison avec des preuves accablantes à son encontre, ce qui étonne jusqu’à Noah Bain.
L’histoire se termine sur un registre dramatique, où même Wagner ne pense plus à sourire. Il est un peu étrange que cet épisode soit si triste dans une série qui manie souvent l’humour alors qu’à l’époque personne ne savait que c’était les adieux de la belle Gia.
Les infos supplémentaires
Gia Scala (1934-1972) faisait là son dernier tournage. Elle avait été un grand espoir d’Hollywood avec Tout ce que le ciel permet, Prenez garde à la flotte, L’étoile brisée, Le père malgré lui, Les canons de Navarone. Malgré son succès, elle était dépressive et fit une première tentative de suicide en 1958. Sa dépendance à l’alcool lui coûta sa carrière. A la télévision, on la voit dans Alfred Hitchcock présente, Voyage au fond des mers, Match contre la vie, Tarzan, Les règles du jeu et enfin cet Opération vol en 1969.
Scénario : Marty Roth et Glen A. Larson. Réalisation : Don Weis.
Résumé
A Lucerne, le commissaire Berman, un as de la police réussit avant de prendre sa prochaine retraite à confondre Al Mundy pour plusieurs vols. Alexandre pense que quelqu’un a imité ses méthodes et soupçonne un de ses confrères Vic Torres et son amie Angel.
La critique
Cet épisode est le chant du cygne d’un ange d’Hollywood, Gia Scala. Ce sont en effet ses toutes dernières images tournées. Il rend d’autant plus triste un opus déjà pas porté sur l’optimisme. Ici, aucun humour ou pirouette, aucun flirt, Mundy est confronté à la trahison mais le coupable n’est pas celui que l’on croit.
Rarement, la série aura joué la carte du réalisme et du pessimisme comme elle le fait ici. L’intrigue est censée se dérouler en Suisse mais plusieurs plans montrent que d’évidence, tout à été bouclé aux studios Universal.
Outre Gia Scala, l’interprétation est poignante : Paul Heinreid incarne un policier amer, qui a toute sa vie permis de coffrer des voleurs de renom et de récupérer des fortunes, pourtant il va vivre bientôt d’une retraite maigrichonne. Il a certes la gloire, mais cela ne nourrit pas son homme.
Patrick Horgan est pour sa part Vic Torres, condamné à se faire passer pour un infirme en fauteuil roulant après être tombé du toit du musée du Louvre, l’épisode nous apprendra qu’il marche très bien sur ses jambes.
Dès le début, on comprend que l’ambiance ne va pas être à la fête. Mundy est en fâcheuse posture, accusé de vol et risquant des années de prison avec des preuves accablantes à son encontre, ce qui étonne jusqu’à Noah Bain.
L’histoire se termine sur un registre dramatique, où même Wagner ne pense plus à sourire. Il est un peu étrange que cet épisode soit si triste dans une série qui manie souvent l’humour alors qu’à l’époque personne ne savait que c’était les adieux de la belle Gia.
Les infos supplémentaires
Gia Scala (1934-1972) faisait là son dernier tournage. Elle avait été un grand espoir d’Hollywood avec Tout ce que le ciel permet, Prenez garde à la flotte, L’étoile brisée, Le père malgré lui, Les canons de Navarone. Malgré son succès, elle était dépressive et fit une première tentative de suicide en 1958. Sa dépendance à l’alcool lui coûta sa carrière. A la télévision, on la voit dans Alfred Hitchcock présente, Voyage au fond des mers, Match contre la vie, Tarzan, Les règles du jeu et enfin cet Opération vol en 1969.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-15- La cicatrice (The naked billionnaire) ***
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Norman Foster.
Résumé
Al Mundy doit s’assurer qu’un milliardaire qui vit en reclus, Daniel Ryder, n’a pas été remplacé par un imposteur. Or, Ryder doit signer un contrat avec le Pentagone.
La critique
Cette histoire fait immédiatement penser au milliardaire Howard Hugues qui vivait reclus, et dont l’histoire a été contée (de façon romancée) dans le James Bond Les diamants sont éternels. Cet épisode a été tourné deux ans avant, on y voit des scènes similaires (Mundy escaladant un ascenseur pour percer le mystère). Le thème a été aussi abordé de façon détournée dans Amicalement vôtre : la danseuse et Banacek : Souffler n’est pas jouer.
Encore une talentueuse beauté pour donner la réplique à Wagner : Sally Kellerman, lèvres en feu dans Mash. Mundy se montre ici très sentimental avec Nina/Sally Kellerman, une ancienne conquête.
Bien entendu, le spoiler de l’épisode est l’identité de Ryder. Le vrai serait mort, et pour l’identifier, il faut que Mundy photographie un détail, une cicatrice que l’homme possède à sa cuisse gauche.
Pas d’humour et beaucoup de suspense dans cet épisode. A mi-chemin, on craint un dénouement dramatique. Ce n’est pas une fausse impression, mais la fin est étonnamment bâclée et nous prive de toute émotion.
On peut reprocher à cet épisode d’oublier un peu le thème de la série (Al Mundy le voleur) pour voir un ersatz de James Bond. Dans la distribution, Peter Mark Richman se révèle assez brillant. Il est le méchant qui tire les ficelles en coulisses.
C’est un très bon épisode, mais la sortie de scène de Sally Kellerman est éludée, ce qui nous prive sans aucun doute d’une belle conclusion. On ne s’ennuie pas malgré plusieurs séquences dans les mêmes endroits, essentiellement la demeure de Ryder, l’ascenseur. Robert Wagner sait donner de l’épaisseur à son personnage en le rendant vulnérable. L’intrigue est solide et aurait mérité une conclusion moins hâtive, ce qui coûte la quatrième étoile à l’opus, excellent le reste du temps.
Les infos supplémentaires
Sally Kellerman (1937-) a joué au cinéma dans Mash et l’étrangleur de Boston, à la télévision dans Les envahisseurs, Hawaii police d’état, Mannix.
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Norman Foster.
Résumé
Al Mundy doit s’assurer qu’un milliardaire qui vit en reclus, Daniel Ryder, n’a pas été remplacé par un imposteur. Or, Ryder doit signer un contrat avec le Pentagone.
La critique
Cette histoire fait immédiatement penser au milliardaire Howard Hugues qui vivait reclus, et dont l’histoire a été contée (de façon romancée) dans le James Bond Les diamants sont éternels. Cet épisode a été tourné deux ans avant, on y voit des scènes similaires (Mundy escaladant un ascenseur pour percer le mystère). Le thème a été aussi abordé de façon détournée dans Amicalement vôtre : la danseuse et Banacek : Souffler n’est pas jouer.
Encore une talentueuse beauté pour donner la réplique à Wagner : Sally Kellerman, lèvres en feu dans Mash. Mundy se montre ici très sentimental avec Nina/Sally Kellerman, une ancienne conquête.
Bien entendu, le spoiler de l’épisode est l’identité de Ryder. Le vrai serait mort, et pour l’identifier, il faut que Mundy photographie un détail, une cicatrice que l’homme possède à sa cuisse gauche.
Pas d’humour et beaucoup de suspense dans cet épisode. A mi-chemin, on craint un dénouement dramatique. Ce n’est pas une fausse impression, mais la fin est étonnamment bâclée et nous prive de toute émotion.
On peut reprocher à cet épisode d’oublier un peu le thème de la série (Al Mundy le voleur) pour voir un ersatz de James Bond. Dans la distribution, Peter Mark Richman se révèle assez brillant. Il est le méchant qui tire les ficelles en coulisses.
C’est un très bon épisode, mais la sortie de scène de Sally Kellerman est éludée, ce qui nous prive sans aucun doute d’une belle conclusion. On ne s’ennuie pas malgré plusieurs séquences dans les mêmes endroits, essentiellement la demeure de Ryder, l’ascenseur. Robert Wagner sait donner de l’épaisseur à son personnage en le rendant vulnérable. L’intrigue est solide et aurait mérité une conclusion moins hâtive, ce qui coûte la quatrième étoile à l’opus, excellent le reste du temps.
Les infos supplémentaires
Sally Kellerman (1937-) a joué au cinéma dans Mash et l’étrangleur de Boston, à la télévision dans Les envahisseurs, Hawaii police d’état, Mannix.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-16- Chassé croisé,1ere partie (A matter of grey matter, part 1) *
Scénario : Tony Barrett. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Le pygmalion d’une starlette serait un dangereux ennemi à la solde de l’Est. La SIA s’associe aux services britanniques et français pour le mettre en échec.
La critique
Nous sommes sur un plateau de tournage un peu caricatural, avec la starlette, Dodie, sans cervelle, le metteur en scène qui s’énerve, et des situations vues cent fois ailleurs. D’ailleurs, au premier abord, cela rappelle l’épisode du Saint Dalila a disparu.
Après la fade Opération Centaure, on a tendance à se méfier des épisodes en deux parties dans cette série. L’impression que le réalisateur « meuble » par de nombreuses scènes creuses destinées à rallonger le métrage est flagrante dès le premier quart d’heure.
D’ailleurs, sans doute conscient de la faiblesse du script, Robert Wagner a l’air de s’ennuyer.
Don Knight retrouve le rôle de Bertie Turner qu’il tenait dans l’épisode 15 de la saison 1 Une affaire royale.
Joey Heatherton est certes fort jolie et sexy en Dodie DuBois, mais l’on trouve vite le temps long. L’ennemi est un certain Wolfgang (Paul Lukas), un vieil homme mécène de Dodie.
Don Knight est plus à l’aise dans les rôles de méchant. Malachi Throne en chapeau melon (l’épisode est censé se dérouler à Londres) frôle le ridicule. On espère un sursaut dans la seconde partie, car ce début est soporifique. Le téléspectateur est noyé de détails sur ce que détient Wolfgang, d’un intérêt très relatif. Il y a très peu d’action et beaucoup de bavardages. Les rebondissements sont téléphonés. Tout cela est bien décevant alors que Gene L. Coon est à la production, et qu’il a montré, quelques années plus tard, son talent dans L’homme de Vienne. Le scénariste Tony Barrett est en panne totale d’inspiration. Les quelques scènes d’action semblent artificiellement collées au reste pour sortir le spectateur de sa torpeur, mais s’intègrent mal au récit.
Avec le recul des ans, Opération Vol se révèle une série inégale. Quant aux épisodes en deux parties, le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne sont pas une réussite.
Les infos supplémentaires
Joey Heatherton (1944-) est surtout chanteuse, et a tourné 23 rôles pour le cinéma et la télévision. Au cinéma, elle a joué dans Le motel du crime, Rivalités, The ballad of Andy Crocker, Cry Baby, et a participé aux séries Le Virginien et Les espions.
Scénario : Tony Barrett. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Le pygmalion d’une starlette serait un dangereux ennemi à la solde de l’Est. La SIA s’associe aux services britanniques et français pour le mettre en échec.
La critique
Nous sommes sur un plateau de tournage un peu caricatural, avec la starlette, Dodie, sans cervelle, le metteur en scène qui s’énerve, et des situations vues cent fois ailleurs. D’ailleurs, au premier abord, cela rappelle l’épisode du Saint Dalila a disparu.
Après la fade Opération Centaure, on a tendance à se méfier des épisodes en deux parties dans cette série. L’impression que le réalisateur « meuble » par de nombreuses scènes creuses destinées à rallonger le métrage est flagrante dès le premier quart d’heure.
D’ailleurs, sans doute conscient de la faiblesse du script, Robert Wagner a l’air de s’ennuyer.
Don Knight retrouve le rôle de Bertie Turner qu’il tenait dans l’épisode 15 de la saison 1 Une affaire royale.
Joey Heatherton est certes fort jolie et sexy en Dodie DuBois, mais l’on trouve vite le temps long. L’ennemi est un certain Wolfgang (Paul Lukas), un vieil homme mécène de Dodie.
Don Knight est plus à l’aise dans les rôles de méchant. Malachi Throne en chapeau melon (l’épisode est censé se dérouler à Londres) frôle le ridicule. On espère un sursaut dans la seconde partie, car ce début est soporifique. Le téléspectateur est noyé de détails sur ce que détient Wolfgang, d’un intérêt très relatif. Il y a très peu d’action et beaucoup de bavardages. Les rebondissements sont téléphonés. Tout cela est bien décevant alors que Gene L. Coon est à la production, et qu’il a montré, quelques années plus tard, son talent dans L’homme de Vienne. Le scénariste Tony Barrett est en panne totale d’inspiration. Les quelques scènes d’action semblent artificiellement collées au reste pour sortir le spectateur de sa torpeur, mais s’intègrent mal au récit.
Avec le recul des ans, Opération Vol se révèle une série inégale. Quant aux épisodes en deux parties, le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne sont pas une réussite.
Les infos supplémentaires
Joey Heatherton (1944-) est surtout chanteuse, et a tourné 23 rôles pour le cinéma et la télévision. Au cinéma, elle a joué dans Le motel du crime, Rivalités, The ballad of Andy Crocker, Cry Baby, et a participé aux séries Le Virginien et Les espions.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-17- Chassé croisé,2ème partie (A matter of grey matter, part 2) **
Histoire de Tony Barrett. Adaptation : Gene L. Coon. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Le metteur en scène du film de Dodie a disparu et un certain Boris Bolchoi vient prendre la relève, tandis qu’Al Mundy recherche toujours Wolfgang.
La critique
Il s’agit vraiment de deux épisodes distincts, puisque cette-fois, Gene L. Coon adapte l’idée de Tony Barrett, changement d’équipe rare dans les doubles épisodes. Un peu comme si le producteur s’était rendu compte du désastre et essayait de sauver l’entreprise du naufrage.
Le personnage de Runyon, un mafieux (Anthony Caruso) est mis en valeur dans ce second volet.
Le metteur en scène change dans l’histoire pour diriger la peu talentueuse Dodie. Boris Bolchoi – quel nom original ! – incarné par Leon Askin remplace Whitaker (Alan Caillou). Il y a un film dans le film, et ce nouveau metteur en scène venant sauver un film mal engagé nous renvoie à l’épisode lui-même.
Avec l’arrivée de Boris, un zeste d’humour vient se distiller dans l’histoire, nous arrachant quelques sourires. Londres reconstituée aux studios Universal est un désastre, et l’on comprend la production lorsqu’elle a décidé des tournages en Europe pour la saison 3.
Coon essaie de donner un peu de cohérence au script dans cette seconde partie, notamment en incluant les scènes d’action aux moments opportuns.
Joey Heatherton est moins présente dans son rôle de starlette idiote. On ne s’en plaint pas tant elle joue mal. Le scénario nous propose un nouveau méchant qui n’est autre que l’ex metteur en scène Whitaker. Pour épicer l’histoire, un traître est à découvrir dans les rangs de la SIA.
Jill Donohue, qui était plutôt transparente dans la première partie, remplace en agent américain la starlette comme personnage principal féminin.
Je me suis davantage intéressé à cette seconde partie. Il aurait fallu que Gene L. Coon refasse la première, ou condense l’ensemble en un seul épisode. Cela reste quand même un opus mineur. Toute la trame au sujet du frère de Dodie, un jeune garçon doté d’un QI de 192, Herbie (Barry Williams) est assez fastidieuse, c’est le point faible de l’histoire. On n’y croit pas une seconde. Dodie et Herbie ne peuvent être davantage dissemblables.
Dans le script, il y a d’autres incohérences, comme l’improbable « association » entre le dangereux mafioso et le gentleman cambrioleur. Une incursion dans les milieux du cinéma peu réussie pour Al Mundy, avec des personnages qui dégagent une absence totale d’émotions. Même si la seconde partie est meilleure que la première, on reste sur notre faim. Le défilé de méchants successifs à l’épilogue est de trop.
Les infos supplémentaires
Al à propos de Dodie : « Moi, je lui trouve une présence »
Boris : « La statue de la liberté en a aussi ».
Al à Bertie : « Tu t’y connais un peu en trigonométrie ? »
Bertie : « Je suis peu doué pour les langues ».
Jill Donohue (1940-) qui incarne l’agent Gabrielle a arrêté sa carrière après cet épisode, pour revenir en 1995 faire une apparition dans un des téléfilms réunion de Pour l’amour du risque avec Robert Wagner.
Histoire de Tony Barrett. Adaptation : Gene L. Coon. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Le metteur en scène du film de Dodie a disparu et un certain Boris Bolchoi vient prendre la relève, tandis qu’Al Mundy recherche toujours Wolfgang.
La critique
Il s’agit vraiment de deux épisodes distincts, puisque cette-fois, Gene L. Coon adapte l’idée de Tony Barrett, changement d’équipe rare dans les doubles épisodes. Un peu comme si le producteur s’était rendu compte du désastre et essayait de sauver l’entreprise du naufrage.
Le personnage de Runyon, un mafieux (Anthony Caruso) est mis en valeur dans ce second volet.
Le metteur en scène change dans l’histoire pour diriger la peu talentueuse Dodie. Boris Bolchoi – quel nom original ! – incarné par Leon Askin remplace Whitaker (Alan Caillou). Il y a un film dans le film, et ce nouveau metteur en scène venant sauver un film mal engagé nous renvoie à l’épisode lui-même.
Avec l’arrivée de Boris, un zeste d’humour vient se distiller dans l’histoire, nous arrachant quelques sourires. Londres reconstituée aux studios Universal est un désastre, et l’on comprend la production lorsqu’elle a décidé des tournages en Europe pour la saison 3.
Coon essaie de donner un peu de cohérence au script dans cette seconde partie, notamment en incluant les scènes d’action aux moments opportuns.
Joey Heatherton est moins présente dans son rôle de starlette idiote. On ne s’en plaint pas tant elle joue mal. Le scénario nous propose un nouveau méchant qui n’est autre que l’ex metteur en scène Whitaker. Pour épicer l’histoire, un traître est à découvrir dans les rangs de la SIA.
Jill Donohue, qui était plutôt transparente dans la première partie, remplace en agent américain la starlette comme personnage principal féminin.
Je me suis davantage intéressé à cette seconde partie. Il aurait fallu que Gene L. Coon refasse la première, ou condense l’ensemble en un seul épisode. Cela reste quand même un opus mineur. Toute la trame au sujet du frère de Dodie, un jeune garçon doté d’un QI de 192, Herbie (Barry Williams) est assez fastidieuse, c’est le point faible de l’histoire. On n’y croit pas une seconde. Dodie et Herbie ne peuvent être davantage dissemblables.
Dans le script, il y a d’autres incohérences, comme l’improbable « association » entre le dangereux mafioso et le gentleman cambrioleur. Une incursion dans les milieux du cinéma peu réussie pour Al Mundy, avec des personnages qui dégagent une absence totale d’émotions. Même si la seconde partie est meilleure que la première, on reste sur notre faim. Le défilé de méchants successifs à l’épilogue est de trop.
Les infos supplémentaires
Al à propos de Dodie : « Moi, je lui trouve une présence »
Boris : « La statue de la liberté en a aussi ».
Al à Bertie : « Tu t’y connais un peu en trigonométrie ? »
Bertie : « Je suis peu doué pour les langues ».
Jill Donohue (1940-) qui incarne l’agent Gabrielle a arrêté sa carrière après cet épisode, pour revenir en 1995 faire une apparition dans un des téléfilms réunion de Pour l’amour du risque avec Robert Wagner.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-18- Patte de velours (Catspaw) **
Histoire de Joel Kane. Adaptation : Joel Kane et Glen A. Larson. Réalisation : Jerry Hopper.
Résumé
Al Mundy doit voler la couronne royale de la Monica, mais après qu’on lui ai saboté les freins de sa voiture, il doit faire appel à un comparse.
La critique
Deuxième des trois épisodes, après Quelle chaleur et avant Made in Japan dans lequel Sharon Acker incarne le docteur Edwina Hopkins.
Cet épisode fut rediffusé dans Samedi à vous. Fernando Lamas a lui aussi joué trois fois dans la série, L’ange triste 5e de la saison 1, et Le grand tourbillon 16e de la saison 3 vu en 1973 en France, toutefois, à chaque apparition, il incarne un nouveau personnage, cette-fois il est Pepe Rouchet.
L’épisode est marquant avec le félin qui protège le joyau. Il hante longuement la mémoire du téléspectateur après vision.
Pourtant Patte de velours a mal vieilli. Lors des premières diffusions, 1971 et le 16 août 1975 dans Samedi est à vous, l’histoire épatait le spectateur. Le tigre qui garde la couronne, les voitures dont les freins sont sabotées façon début du film La mort aux trousses. Sommes-nous devenus moins naïfs, plus exigeants, mais l’épisode illustre a quel point la série est datée aujourd’hui. Voler une couronne dans une forteresse imprenable, avec deux voleurs hauts de gamme en lice, une jolie fille dans les coulisses, tout cela a un goût suranné. Le but de l’histoire est répétitif, c’est le même que celui de Casse tête chinois, la couronne royale de la Monica est la base de l’économie d’un pays menacé de coup d’état.
Le fait que Mundy tire une fléchette hypodermique sur le tigre pour sauver Pepe Rouchet n’étonne plus personne. Sans doute la série suivait elle trop la mode de son époque ce qui a entraîné le constat que nous la trouvions aujourd’hui désuète. C’est un spectacle agréable, mais qui vaut surtout pour la nostalgie, et l’on comprend que les programmateurs n’aient plus rediffusé la série.
Le spectateur devine à l’avance chacun des twists, et n’a donc aucune surprise. Il demeure cependant que c’est un épisode spectaculaire. Mais au vu des critères d’aujourd’hui, la nostalgie ne suffit pas. Dommage.
Les infos supplémentaires
Sharon Acker a joué dans Les feux de l’amour et au cinéma dans Le point de non retour.
Histoire de Joel Kane. Adaptation : Joel Kane et Glen A. Larson. Réalisation : Jerry Hopper.
Résumé
Al Mundy doit voler la couronne royale de la Monica, mais après qu’on lui ai saboté les freins de sa voiture, il doit faire appel à un comparse.
La critique
Deuxième des trois épisodes, après Quelle chaleur et avant Made in Japan dans lequel Sharon Acker incarne le docteur Edwina Hopkins.
Cet épisode fut rediffusé dans Samedi à vous. Fernando Lamas a lui aussi joué trois fois dans la série, L’ange triste 5e de la saison 1, et Le grand tourbillon 16e de la saison 3 vu en 1973 en France, toutefois, à chaque apparition, il incarne un nouveau personnage, cette-fois il est Pepe Rouchet.
L’épisode est marquant avec le félin qui protège le joyau. Il hante longuement la mémoire du téléspectateur après vision.
Pourtant Patte de velours a mal vieilli. Lors des premières diffusions, 1971 et le 16 août 1975 dans Samedi est à vous, l’histoire épatait le spectateur. Le tigre qui garde la couronne, les voitures dont les freins sont sabotées façon début du film La mort aux trousses. Sommes-nous devenus moins naïfs, plus exigeants, mais l’épisode illustre a quel point la série est datée aujourd’hui. Voler une couronne dans une forteresse imprenable, avec deux voleurs hauts de gamme en lice, une jolie fille dans les coulisses, tout cela a un goût suranné. Le but de l’histoire est répétitif, c’est le même que celui de Casse tête chinois, la couronne royale de la Monica est la base de l’économie d’un pays menacé de coup d’état.
Le fait que Mundy tire une fléchette hypodermique sur le tigre pour sauver Pepe Rouchet n’étonne plus personne. Sans doute la série suivait elle trop la mode de son époque ce qui a entraîné le constat que nous la trouvions aujourd’hui désuète. C’est un spectacle agréable, mais qui vaut surtout pour la nostalgie, et l’on comprend que les programmateurs n’aient plus rediffusé la série.
Le spectateur devine à l’avance chacun des twists, et n’a donc aucune surprise. Il demeure cependant que c’est un épisode spectaculaire. Mais au vu des critères d’aujourd’hui, la nostalgie ne suffit pas. Dommage.
Les infos supplémentaires
Sharon Acker a joué dans Les feux de l’amour et au cinéma dans Le point de non retour.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-19- Boom at the top (Inédit) **
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
La SIA demande à Mundy d’organiser une soirée de présentation de haute couture afin de récupérer un précieux microfilm volé par un pickpocket. Mais les choses prennent une tournure dramatique quand Robert Benjamin, qui transporte pour le gouvernement une mallette précieuse, et retranché dans une chambre de l’hôtel de Mundy, décide d’armer celle-ci. Le compte à rebours avant une explosion qui peut tuer cinquante personnes commence.
La critique
On peut comprendre que les acheteurs de l’ORTF aient boudé cet épisode dans lequel se déroule un huis clos stressant mais pas toujours convaincant. Trois guest stars prestigieuses sont présentes : Barry Sullivan, Carol Lynley et Roddy McDowall, ce dernier se limitant à des apparitions et à un rôle d’alter égo de Mundy assez inexistant.
Si Barry Sullivan joue à la perfection, on ne peut en dire autant de Robert Wagner qui devant une intrigue censée faire monter l’adrénaline hésite entre décontraction et sérieux. Carol Lynley elle aussi cambrioleuse n’entre jamais vraiment dans son personnage, ce qui étonnant pour une comédienne de son talent.
Episode trop américain, avec dans son propre rôle le créateur de mode Luis Estevez (1930-2014). Un épisode situé dans le milieu de la mode sera autrement mieux réussi dans la saison 3, Haute couture. Celui de ce jour laisse à désirer, alternant de bonnes scènes de suspense avec un manque de cohésion. Il semble que seul Barry Sullivan prenne son rôle au sérieux.
En rat d’hôtel, voulant dérober l’une des créations d’Estevez, Carol Lynley peine à nous convaincre. Le scénario n’est pas foncièrement mauvais, mais elle n’est pas le personnage. Elle joue cependant mieux que MacDowall qui devient vite, malgré la brièveté de son temps de présence, insupportable.
Ce n’est pas un épisode sans humour, mais l’on peut dire que lorsqu’il surgit, il est inaproprié. Les seuls bons moments sont le déminage de la mallette par Mundy, qui tiennent d’un suspense de Sir Alfred.
Les infos supplémentaires
Dans la saison 1, Noah Bain se montre souvent menaçant envers Mundy en lui parlant sans cesse d’un retour en prison. Depuis le début de la deuxième saison, Alexandre Mundy s’est émancipé et impose souvent ses quatre volontés. A l’épilogue de cet épisode, Bain signifie à son agent que ce temps là est révolu.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
La SIA demande à Mundy d’organiser une soirée de présentation de haute couture afin de récupérer un précieux microfilm volé par un pickpocket. Mais les choses prennent une tournure dramatique quand Robert Benjamin, qui transporte pour le gouvernement une mallette précieuse, et retranché dans une chambre de l’hôtel de Mundy, décide d’armer celle-ci. Le compte à rebours avant une explosion qui peut tuer cinquante personnes commence.
La critique
On peut comprendre que les acheteurs de l’ORTF aient boudé cet épisode dans lequel se déroule un huis clos stressant mais pas toujours convaincant. Trois guest stars prestigieuses sont présentes : Barry Sullivan, Carol Lynley et Roddy McDowall, ce dernier se limitant à des apparitions et à un rôle d’alter égo de Mundy assez inexistant.
Si Barry Sullivan joue à la perfection, on ne peut en dire autant de Robert Wagner qui devant une intrigue censée faire monter l’adrénaline hésite entre décontraction et sérieux. Carol Lynley elle aussi cambrioleuse n’entre jamais vraiment dans son personnage, ce qui étonnant pour une comédienne de son talent.
Episode trop américain, avec dans son propre rôle le créateur de mode Luis Estevez (1930-2014). Un épisode situé dans le milieu de la mode sera autrement mieux réussi dans la saison 3, Haute couture. Celui de ce jour laisse à désirer, alternant de bonnes scènes de suspense avec un manque de cohésion. Il semble que seul Barry Sullivan prenne son rôle au sérieux.
En rat d’hôtel, voulant dérober l’une des créations d’Estevez, Carol Lynley peine à nous convaincre. Le scénario n’est pas foncièrement mauvais, mais elle n’est pas le personnage. Elle joue cependant mieux que MacDowall qui devient vite, malgré la brièveté de son temps de présence, insupportable.
Ce n’est pas un épisode sans humour, mais l’on peut dire que lorsqu’il surgit, il est inaproprié. Les seuls bons moments sont le déminage de la mallette par Mundy, qui tiennent d’un suspense de Sir Alfred.
Les infos supplémentaires
Dans la saison 1, Noah Bain se montre souvent menaçant envers Mundy en lui parlant sans cesse d’un retour en prison. Depuis le début de la deuxième saison, Alexandre Mundy s’est émancipé et impose souvent ses quatre volontés. A l’épilogue de cet épisode, Bain signifie à son agent que ce temps là est révolu.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-20- Le trou dans le mur (The funeral is on Mundy) **
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Allen Reisner.
Résumé
Un cambrioleur appelé l’électricien, travaillant pour l’Est, tient en échec la SIA. A Londres, Mundy est chargé de démasquer l’homme en se faisant passer pour lui afin de faire sortir le loup du bois.
La critique
Nous ne sommes pas dans une série/feuilleton car les menaces de Noah Bain dans l’épisode précédent ne sont guère mises à exécution. Mundy conserve cette « liberté », cette autonomie arrogante qu’il a gagnée au début de la saison 2.
L’épisode se distingue par l’absence d’invités vedettes notables, si l’on excepte une apparition de John Williams, l’inspecteur H ubbard dans Le crime était presque parfait. Le script nous parle de l’Intelligence Service sans préciser s’il s’agit du MI5 (sécurité intérieure) ou MI6 (celui de James Bond). Mundy est chargé par Bain d’y effectuer un cambriolage.
Le ton revient au genre comédie. Alexandre se déguise, imite des voix, et Robert Wagner semble s’amuser, plus à l’aise que dans des registres graves. Le scénario surfe tout de même sur une certaine naïveté. On prend ici les services secrets britanniques pour des gens pas très sérieux sur les mesures de sécurité, et se laissant facilement abuser. Au point que l’on se croit parfois dans Arsène Lupin.
Au bout d’une vingtaine de minutes, avec la mort de « L’électricien », le scénariste change son fusil d’épaule. Désormais, les russes veulent tuer l’imposteur, soit Mundy.
Une partie de l’opus est censée se dérouler à Liverpool (évidemment, nous voyons des archives filmées). Mundy devient une proie et doit vendre chèrement sa peau.
Un tueur du KGB, Goldman (Reggie Nalder) devient l’homme à abattre. L’épisode se transforme donc en duel entre lui et Al Mundy. Il faut avouer qu’alors, les choses traînent un peu en longueur. On avait un tout autre souvenir de cette série, et il faut constater qu’elle a mal résisté au temps. On a certes bien davantage de plaisir de retrouver Wagner en Al Mundy qu’en Jonathan Hart. Mais les scripts sombrent souvent dans la banalité.
Les coups de théâtre sont téléphonés, le téléspectateur devine tout à l’avance. Julie Newmar, la partenaire de Wagner, n’est pas à la hauteur. A la 30e minute, l’ennui s’installe. Pourtant, Goldman, le tueur, œuvrant dans l’ombre, devrait nous inquiéter, mais aucun climat de tension ne s’installe. Après plusieurs réussites, cette saison 2 se révèle inégale.
Le combat au corps à corps avec Susannah Sutton/Julie Newmar, digne d’une Avenger girl, nous sort de notre torpeur. C’est assez bien filmé. Mais le duel final est bien trop long entre Goldman et Mundy. J’ai vraiment hésité à mettre deux étoiles, la véritable note serait 1.5.
Les infos supplémentaires
Les longues scènes de chasse à l’homme entre les deux tueurs sur fond de musique jazzy rappellent parfois Mannix.
Depuis le début de la série, c’est l’épisode qui comporte le moins de dialogues (très longue scène d’action sur fond musical).
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Allen Reisner.
Résumé
Un cambrioleur appelé l’électricien, travaillant pour l’Est, tient en échec la SIA. A Londres, Mundy est chargé de démasquer l’homme en se faisant passer pour lui afin de faire sortir le loup du bois.
La critique
Nous ne sommes pas dans une série/feuilleton car les menaces de Noah Bain dans l’épisode précédent ne sont guère mises à exécution. Mundy conserve cette « liberté », cette autonomie arrogante qu’il a gagnée au début de la saison 2.
L’épisode se distingue par l’absence d’invités vedettes notables, si l’on excepte une apparition de John Williams, l’inspecteur H ubbard dans Le crime était presque parfait. Le script nous parle de l’Intelligence Service sans préciser s’il s’agit du MI5 (sécurité intérieure) ou MI6 (celui de James Bond). Mundy est chargé par Bain d’y effectuer un cambriolage.
Le ton revient au genre comédie. Alexandre se déguise, imite des voix, et Robert Wagner semble s’amuser, plus à l’aise que dans des registres graves. Le scénario surfe tout de même sur une certaine naïveté. On prend ici les services secrets britanniques pour des gens pas très sérieux sur les mesures de sécurité, et se laissant facilement abuser. Au point que l’on se croit parfois dans Arsène Lupin.
Au bout d’une vingtaine de minutes, avec la mort de « L’électricien », le scénariste change son fusil d’épaule. Désormais, les russes veulent tuer l’imposteur, soit Mundy.
Une partie de l’opus est censée se dérouler à Liverpool (évidemment, nous voyons des archives filmées). Mundy devient une proie et doit vendre chèrement sa peau.
Un tueur du KGB, Goldman (Reggie Nalder) devient l’homme à abattre. L’épisode se transforme donc en duel entre lui et Al Mundy. Il faut avouer qu’alors, les choses traînent un peu en longueur. On avait un tout autre souvenir de cette série, et il faut constater qu’elle a mal résisté au temps. On a certes bien davantage de plaisir de retrouver Wagner en Al Mundy qu’en Jonathan Hart. Mais les scripts sombrent souvent dans la banalité.
Les coups de théâtre sont téléphonés, le téléspectateur devine tout à l’avance. Julie Newmar, la partenaire de Wagner, n’est pas à la hauteur. A la 30e minute, l’ennui s’installe. Pourtant, Goldman, le tueur, œuvrant dans l’ombre, devrait nous inquiéter, mais aucun climat de tension ne s’installe. Après plusieurs réussites, cette saison 2 se révèle inégale.
Le combat au corps à corps avec Susannah Sutton/Julie Newmar, digne d’une Avenger girl, nous sort de notre torpeur. C’est assez bien filmé. Mais le duel final est bien trop long entre Goldman et Mundy. J’ai vraiment hésité à mettre deux étoiles, la véritable note serait 1.5.
Les infos supplémentaires
Les longues scènes de chasse à l’homme entre les deux tueurs sur fond de musique jazzy rappellent parfois Mannix.
Depuis le début de la série, c’est l’épisode qui comporte le moins de dialogues (très longue scène d’action sur fond musical).
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-21- Rapport secret (The Baranoff timetable) *
Histoire de Carey Wilber. Adaptation : Carey Wilber et Mort Zarcoff. Réalisation : Michael O’Herlihy.
Résumé
Avec comme couverture une riche héritière, Lori Brooks, Al voyage dans un pays d’Amérique centrale, Costa de Oro, où il doit dérober un rapport secret. En effet, un coup d’état communiste s’y prépare. Et ce devrait être le début d’une contagion à toute cette partie du continent.
La critique
On envie ce veinard de Wagner de jouer avec Jessica Walter de Un frisson dans la nuit.
L’épisode est trop politique pour la série, on y parle de Lénine. Opération vol est avant tout un spectacle. On est d’autre part très déçu dans les vingt premières minutes du peu de présence de Jessica Walter.
Le scénario accuse des faiblesses. A trop évoquer la politique, l’ensemble devient lassant. Trop exubérant, le personnage de la fille du président nous exaspère et nous paraît artificiel. Mundy reprend vite ses activités de perceur de coffre-fort. Mais la première demi-heure nous permet déjà de savoir que ce ne sera pas un grand opus.
Les clichés sur l’Amérique centrale abondent. Mundy découvre que le rapport secret est de l’intoxication. Ray Danton incarne Ortega, l’amant de Lori, dont Al n’est que le fiancé d’apparence. Tous deux sont en fait des ennemis de l’Amérique.
On ne sait plus, en raison des double-jeux, qui est qui. Trop de cartes sont brouillées. Entre réalisme et comédie, le ton juste n’est pas trouvé. Petit handicap, Ray Danton et Nico Minardos, qui incarne le policier Diego, se ressemblent, ce qui n’arrange pas la compréhension.
Aux trois quarts du film, on comprend que rien ne sauvera l’entreprise du ratage total. Kay Cole en fille du président Guttierez, Maria, joue faux. Elle passe de la jeune fille fofolle à une maturité peu crédible. Quand le script est mauvais, on ne peut attendre de miracles.
Une fois de plus, la série se détourne de son canevas pour lorgner vers Mission Impossible. Ce n’est pas du meilleur effet. Rythme lent et absence de suspense achèvent tout espoir de distraction. Jessica Walter, que diable es-tu allée faire dans cette galère ?
Un opus profondément ennuyeux et à zapper. Très mauvais choix de Renzo Cesana en président, car il est loin d’avoir le look de l’emploi.
Les infos supplémentaires
C’est malheureusement l’unique apparition (totalement ratée) de Jessica Walter (1941-) dans la série.
Histoire de Carey Wilber. Adaptation : Carey Wilber et Mort Zarcoff. Réalisation : Michael O’Herlihy.
Résumé
Avec comme couverture une riche héritière, Lori Brooks, Al voyage dans un pays d’Amérique centrale, Costa de Oro, où il doit dérober un rapport secret. En effet, un coup d’état communiste s’y prépare. Et ce devrait être le début d’une contagion à toute cette partie du continent.
La critique
On envie ce veinard de Wagner de jouer avec Jessica Walter de Un frisson dans la nuit.
L’épisode est trop politique pour la série, on y parle de Lénine. Opération vol est avant tout un spectacle. On est d’autre part très déçu dans les vingt premières minutes du peu de présence de Jessica Walter.
Le scénario accuse des faiblesses. A trop évoquer la politique, l’ensemble devient lassant. Trop exubérant, le personnage de la fille du président nous exaspère et nous paraît artificiel. Mundy reprend vite ses activités de perceur de coffre-fort. Mais la première demi-heure nous permet déjà de savoir que ce ne sera pas un grand opus.
Les clichés sur l’Amérique centrale abondent. Mundy découvre que le rapport secret est de l’intoxication. Ray Danton incarne Ortega, l’amant de Lori, dont Al n’est que le fiancé d’apparence. Tous deux sont en fait des ennemis de l’Amérique.
On ne sait plus, en raison des double-jeux, qui est qui. Trop de cartes sont brouillées. Entre réalisme et comédie, le ton juste n’est pas trouvé. Petit handicap, Ray Danton et Nico Minardos, qui incarne le policier Diego, se ressemblent, ce qui n’arrange pas la compréhension.
Aux trois quarts du film, on comprend que rien ne sauvera l’entreprise du ratage total. Kay Cole en fille du président Guttierez, Maria, joue faux. Elle passe de la jeune fille fofolle à une maturité peu crédible. Quand le script est mauvais, on ne peut attendre de miracles.
Une fois de plus, la série se détourne de son canevas pour lorgner vers Mission Impossible. Ce n’est pas du meilleur effet. Rythme lent et absence de suspense achèvent tout espoir de distraction. Jessica Walter, que diable es-tu allée faire dans cette galère ?
Un opus profondément ennuyeux et à zapper. Très mauvais choix de Renzo Cesana en président, car il est loin d’avoir le look de l’emploi.
Les infos supplémentaires
C’est malheureusement l’unique apparition (totalement ratée) de Jessica Walter (1941-) dans la série.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-22- Le vieux (Rock bye-bye baby) ***
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : Seymour Robbie.
Résumé
Al ne parvient pas à ouvrir un coffre-fort des années 20 et décide de demander de l’aide à un ex co-détenu. La SIA veut voler un registre appartenant à la Mafia.
La critique
Dans la prude année télévisuelle américaine 1969, nous ne voyons rien lors d’un numéro de strip-tease. Le prégénérique nous propose le numéro sans nous montrer la fin. On le regrette d’autant plus qu’il s’agit de la belle Melody Johnson (vue dans l’épisode de Mannix : Dans les bois). L’épisode nous permet de retrouver des figures familières : Gavin MacLeod, époque où il jouait le cruel Beau sourire dans Hawaii Police d’état , il sera plus tard le capitaine de La croisière s’amuse ; Harold J. Stone célèbre pour ses rôles de gangsters notamment dans Les incorruptibles ou encore Edmond O’Brien célèbre pour L’homme qui tua Liberty Valance.
O’Brien incarne l’ex codétenu, Rocky McCauley, un as de la partie et le premier supérieur à Mundy depuis que la série a commencé. MacLeod interprète un Seymour sadique à souhait, tandis que Harold J. Stone retrouve son costume habituel de gangster en Manny Grayson. Le vieux retrouve ce savoureux mélange de suspense et de comédie qui fait les meilleurs épisodes de la série.
On est surpris que MacLeod ait pu un jour être choisi pour jouer le paisible capitaine Stubing quand on voit les rôles auxquels il était habitué.
Doté d’un très bon scénario, cet opus nous ravit et ne laisse au téléspectateur aucun temps mort. Et puis, cette incursion dans la mafia nous change des missions habituelles qui finissent par toutes se ressembler.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, Noah Bain rappelle à Mundy que leur association remonte à deux ans.
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : Seymour Robbie.
Résumé
Al ne parvient pas à ouvrir un coffre-fort des années 20 et décide de demander de l’aide à un ex co-détenu. La SIA veut voler un registre appartenant à la Mafia.
La critique
Dans la prude année télévisuelle américaine 1969, nous ne voyons rien lors d’un numéro de strip-tease. Le prégénérique nous propose le numéro sans nous montrer la fin. On le regrette d’autant plus qu’il s’agit de la belle Melody Johnson (vue dans l’épisode de Mannix : Dans les bois). L’épisode nous permet de retrouver des figures familières : Gavin MacLeod, époque où il jouait le cruel Beau sourire dans Hawaii Police d’état , il sera plus tard le capitaine de La croisière s’amuse ; Harold J. Stone célèbre pour ses rôles de gangsters notamment dans Les incorruptibles ou encore Edmond O’Brien célèbre pour L’homme qui tua Liberty Valance.
O’Brien incarne l’ex codétenu, Rocky McCauley, un as de la partie et le premier supérieur à Mundy depuis que la série a commencé. MacLeod interprète un Seymour sadique à souhait, tandis que Harold J. Stone retrouve son costume habituel de gangster en Manny Grayson. Le vieux retrouve ce savoureux mélange de suspense et de comédie qui fait les meilleurs épisodes de la série.
On est surpris que MacLeod ait pu un jour être choisi pour jouer le paisible capitaine Stubing quand on voit les rôles auxquels il était habitué.
Doté d’un très bon scénario, cet opus nous ravit et ne laisse au téléspectateur aucun temps mort. Et puis, cette incursion dans la mafia nous change des missions habituelles qui finissent par toutes se ressembler.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, Noah Bain rappelle à Mundy que leur association remonte à deux ans.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-23- La famille (The family) ****
Scénario : K.C. Alison. Adaptation : David P. Harmon et K.C. Alison. Réalisation : Joseph Sargent.
Résumé
Depuis cinq ans, personne n’a pu rencontrer le milliardaire John B. Cannon, roi du pétrole et dont les transactions au Moyen Orient au profit de l’Est inquiètent la SIA. Al Mundy réussit à s’introduire dans la maison en se faisant passer pour un marin atteint par un virus contagieux et qu’il faut mettre en quarantaine.
La critique
Cet épisode est sans doute le plus connu des anciens téléspectateurs. Il fut en effet diffusé trois fois à une époque où ce n’était pas la pratique. Après une programmation en 1971, une rediffusion dans La Une est à vous le 29 juin 1974, puis à nouveau la même année un jour de grève.
A son insu, John B. Cannon (Cyril Delevanti) livre son pétrole à l’URSS. Mais il est trahi par sa propre famille. Celle-ci est pittoresque : il y a la fille aînée, Andrea (Geraldine Brooks), le gendre Gerald (Gordon Pinsent), la cadette Laura (superbe Carla Borelli découverte dans un Mannix : Le talon d’Achille), la petite fille Shirley – qui n’accepte pas son vrai prénom de Charlotte - irrésistible de drôlerie et incarnée par Cindy Eilbacher.
La famille comporte la plus incroyable galerie d’allumés que Mundy ait jamais affrontée : le vieil homme en fauteuil roulant, richissime milliardaire à Howard Hugues mais qui évoque plus le docteur Armstrong des Cybernautes, le valet Miles à qui il suffit d’étendre la main pour vous broyer au choix le larynx ou la main et semble sorti tout droit de Frankenstein, la petite fille excentrique et adorable, enfant gâtée mais gentille qui demande à un adulte de jouer avec elle à des jeux d’enfants car elle est isolée par sa fortune, la fille du vieux qui trahit au profit des soviétiques, le mari mielleux Gerald (Gordon Pinsent ressemble beaucoup à Robert Culp), l’autre fille nymphomane que ce fou de Mundy repousse trop macho pour accepter d’être dragué, sans oublier le frère Paul, à moitié dégénéré et abruti (Michael Quinlivan) et le fameux chien loup Brutus, véritable cerbère qui réussira à véritablement effrayer le gentleman espion.
La maison de Cannon est remplie de dangers : coffre-fort protégé par une protection électrique qui réussit presque à envoyer notre héros ad-patrès, le chien Brutus qui manque le dévorer, le valet Miles qui a deux reprises le torture. Al Mundy va les affronter les uns après les autres et sauver sa vie avec une maestria étonnante. C’est l’antre de tous les dangers, avec un aspect paradisiaque, les bras de la splendide Laura/Carla Borelli, et un autre espace délirant et comique, l’autorité de la petite fille Shirley Charlotte.
On regrette de ne jamais voir la revanche de Mundy sur le valet Miles, auquel le cambrioleur promet de reparler des sévices qu’il lui a infligé.
Al Mundy est vite mis à jour par le vieux Cannon, mais ce dernier est totalement étranger à ce que Noah Bain lui reproche. Il est en fait trahi par quelqu’un de son sang. Cela reste néanmoins un personnage pittoresque, haut en couleurs dans ce scénario en or.
La famille est sans conteste un joyau télévisuel, avec une intrigue qui condense en cinquante minutes son lot de suspense et de folie. C’est toutes saisons confondues, avec De la part d’Alexandre, l’épisode le plus marquant de la série, celui dont on se souvient une fois qu’on a tout oublié d’Opération vol.
Les infos supplémentaires
Cindy Eilbacher (1958-) reviendra dans Opération vol dans la saison 3, La petite princesse, dans un rôle similaire d’enfant mûre avant l’heure.
Geraldine Brooks (1925-1977) est Honor Thompson, celle qui tire sur Robert Dacier et le rend paraplégique dans le pilote de L’homme de fer.
Laura Cannon à Al alias le marin Al Gregory : « Vous jouez avec les petites filles, il serait temps de jouer un peu aussi avec les grandes ».
Laura encore « Je suis étonnée Monsieur Gregory, je n’ai encore vu personne entrer dans une confiserie déserte et ne rien prendre avant de sortir ».
Nous apprenons dans cet épisode que Noah Bain servait à l’OSS pendant la seconde guerre mondiale, révélation faite par Cannon à Mundy ! Car malgré son infirmité, le vieil homme – un des plus puissants du monde – connaît tout le monde.
Carla Borelli (1942-) qui joue Laura, malgré des talents évidents, n’a pas fait carrière. Les mystères de l’ouest, Mannix, L’homme de fer, Quincy, Drôles de dames, Falcon Crest. Elle méritait une grande carrière, et ses apparitions au cinéma sont restées anecdotiques.
Scénario : K.C. Alison. Adaptation : David P. Harmon et K.C. Alison. Réalisation : Joseph Sargent.
Résumé
Depuis cinq ans, personne n’a pu rencontrer le milliardaire John B. Cannon, roi du pétrole et dont les transactions au Moyen Orient au profit de l’Est inquiètent la SIA. Al Mundy réussit à s’introduire dans la maison en se faisant passer pour un marin atteint par un virus contagieux et qu’il faut mettre en quarantaine.
La critique
Cet épisode est sans doute le plus connu des anciens téléspectateurs. Il fut en effet diffusé trois fois à une époque où ce n’était pas la pratique. Après une programmation en 1971, une rediffusion dans La Une est à vous le 29 juin 1974, puis à nouveau la même année un jour de grève.
A son insu, John B. Cannon (Cyril Delevanti) livre son pétrole à l’URSS. Mais il est trahi par sa propre famille. Celle-ci est pittoresque : il y a la fille aînée, Andrea (Geraldine Brooks), le gendre Gerald (Gordon Pinsent), la cadette Laura (superbe Carla Borelli découverte dans un Mannix : Le talon d’Achille), la petite fille Shirley – qui n’accepte pas son vrai prénom de Charlotte - irrésistible de drôlerie et incarnée par Cindy Eilbacher.
La famille comporte la plus incroyable galerie d’allumés que Mundy ait jamais affrontée : le vieil homme en fauteuil roulant, richissime milliardaire à Howard Hugues mais qui évoque plus le docteur Armstrong des Cybernautes, le valet Miles à qui il suffit d’étendre la main pour vous broyer au choix le larynx ou la main et semble sorti tout droit de Frankenstein, la petite fille excentrique et adorable, enfant gâtée mais gentille qui demande à un adulte de jouer avec elle à des jeux d’enfants car elle est isolée par sa fortune, la fille du vieux qui trahit au profit des soviétiques, le mari mielleux Gerald (Gordon Pinsent ressemble beaucoup à Robert Culp), l’autre fille nymphomane que ce fou de Mundy repousse trop macho pour accepter d’être dragué, sans oublier le frère Paul, à moitié dégénéré et abruti (Michael Quinlivan) et le fameux chien loup Brutus, véritable cerbère qui réussira à véritablement effrayer le gentleman espion.
La maison de Cannon est remplie de dangers : coffre-fort protégé par une protection électrique qui réussit presque à envoyer notre héros ad-patrès, le chien Brutus qui manque le dévorer, le valet Miles qui a deux reprises le torture. Al Mundy va les affronter les uns après les autres et sauver sa vie avec une maestria étonnante. C’est l’antre de tous les dangers, avec un aspect paradisiaque, les bras de la splendide Laura/Carla Borelli, et un autre espace délirant et comique, l’autorité de la petite fille Shirley Charlotte.
On regrette de ne jamais voir la revanche de Mundy sur le valet Miles, auquel le cambrioleur promet de reparler des sévices qu’il lui a infligé.
Al Mundy est vite mis à jour par le vieux Cannon, mais ce dernier est totalement étranger à ce que Noah Bain lui reproche. Il est en fait trahi par quelqu’un de son sang. Cela reste néanmoins un personnage pittoresque, haut en couleurs dans ce scénario en or.
La famille est sans conteste un joyau télévisuel, avec une intrigue qui condense en cinquante minutes son lot de suspense et de folie. C’est toutes saisons confondues, avec De la part d’Alexandre, l’épisode le plus marquant de la série, celui dont on se souvient une fois qu’on a tout oublié d’Opération vol.
Les infos supplémentaires
Cindy Eilbacher (1958-) reviendra dans Opération vol dans la saison 3, La petite princesse, dans un rôle similaire d’enfant mûre avant l’heure.
Geraldine Brooks (1925-1977) est Honor Thompson, celle qui tire sur Robert Dacier et le rend paraplégique dans le pilote de L’homme de fer.
Laura Cannon à Al alias le marin Al Gregory : « Vous jouez avec les petites filles, il serait temps de jouer un peu aussi avec les grandes ».
Laura encore « Je suis étonnée Monsieur Gregory, je n’ai encore vu personne entrer dans une confiserie déserte et ne rien prendre avant de sortir ».
Nous apprenons dans cet épisode que Noah Bain servait à l’OSS pendant la seconde guerre mondiale, révélation faite par Cannon à Mundy ! Car malgré son infirmité, le vieil homme – un des plus puissants du monde – connaît tout le monde.
Carla Borelli (1942-) qui joue Laura, malgré des talents évidents, n’a pas fait carrière. Les mystères de l’ouest, Mannix, L’homme de fer, Quincy, Drôles de dames, Falcon Crest. Elle méritait une grande carrière, et ses apparitions au cinéma sont restées anecdotiques.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-24- Concours de beauté (38-23-36) **
Scénario : Elroy Schwartz. Réalisation : Tony Leader.
Résumé
A la suite de l’assassinat d’un agent de la SIA, Al Mundy doit enquêter au sein du concours de Miss Nation Unies pour retrouver un micropoint volé.
La critique
On s’attend à un épisode léger et c’est un film noir d’espionnage plutôt réaliste. Mundy flirte peu avec les miss, dont l’une est la voleuse du micropoint. Les filles n’ont pas des allures de miss, pour certaines trop âgées, pas assez belles. La coupable est trop rapidement identifiée (Mercedes Clio, Miss Grèce) pour que le suspense dure. Elle veut vendre à l’Allemagne de l’Est le précieux micropoint.
Les agents ennemis piègent la douche de Mundy, qui se fait passer pour un photographe, Zirco. Cela constitue un moment de tension important, car Mundy est en danger de mort sans le savoir. Mais le stratagème dure trop longtemps et fini par lasser le téléspectateur (à deux reprises, comme par hasard, Mundy doit renoncer à prendre sa douche).
Très loin d’égaler la qualité de La famille, cette terne histoire de vente d’un micropoint ne nous passionne jamais vraiment. La distribution n’est guère enthousiasmante, et les personnages caricaturaux. Noah Bain révèle trop vite son identité mettant son agent en danger.
J’ai trouvé que Nancy Kovack est infiniment moins convaincante en Penny Colbert, directrice du concours, que dans Les envahisseurs : action de commando.
Malachi Throne, qui décidera ne quitter la série à l’issue de la saison refusant de tourner en Europe est omniprésent, mais son personnage fait souvent doublon avec celui de Robert Wagner. Peu d’humour et beaucoup d’ennui, prouvant que cette série est vraiment inégale. On a surtout l’impression que le scénario a été écrit à la va vite.
Les infos supplémentaires
C’est la première fois que l’on voit dans cette série Noah Bain se bagarrer.
Al Mundy donne un coup de poing à une femme, agent ennemi il est vrai.
Nancy Kovack (1935-) revient au sein de la même saison dans un autre rôle. Elle jouait dans On a volé le mort.
Scénario : Elroy Schwartz. Réalisation : Tony Leader.
Résumé
A la suite de l’assassinat d’un agent de la SIA, Al Mundy doit enquêter au sein du concours de Miss Nation Unies pour retrouver un micropoint volé.
La critique
On s’attend à un épisode léger et c’est un film noir d’espionnage plutôt réaliste. Mundy flirte peu avec les miss, dont l’une est la voleuse du micropoint. Les filles n’ont pas des allures de miss, pour certaines trop âgées, pas assez belles. La coupable est trop rapidement identifiée (Mercedes Clio, Miss Grèce) pour que le suspense dure. Elle veut vendre à l’Allemagne de l’Est le précieux micropoint.
Les agents ennemis piègent la douche de Mundy, qui se fait passer pour un photographe, Zirco. Cela constitue un moment de tension important, car Mundy est en danger de mort sans le savoir. Mais le stratagème dure trop longtemps et fini par lasser le téléspectateur (à deux reprises, comme par hasard, Mundy doit renoncer à prendre sa douche).
Très loin d’égaler la qualité de La famille, cette terne histoire de vente d’un micropoint ne nous passionne jamais vraiment. La distribution n’est guère enthousiasmante, et les personnages caricaturaux. Noah Bain révèle trop vite son identité mettant son agent en danger.
J’ai trouvé que Nancy Kovack est infiniment moins convaincante en Penny Colbert, directrice du concours, que dans Les envahisseurs : action de commando.
Malachi Throne, qui décidera ne quitter la série à l’issue de la saison refusant de tourner en Europe est omniprésent, mais son personnage fait souvent doublon avec celui de Robert Wagner. Peu d’humour et beaucoup d’ennui, prouvant que cette série est vraiment inégale. On a surtout l’impression que le scénario a été écrit à la va vite.
Les infos supplémentaires
C’est la première fois que l’on voit dans cette série Noah Bain se bagarrer.
Al Mundy donne un coup de poing à une femme, agent ennemi il est vrai.
Nancy Kovack (1935-) revient au sein de la même saison dans un autre rôle. Elle jouait dans On a volé le mort.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-25- Echec (The great chess gambit) *
Scénario : Glen A. Larson et Bruce Belland. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Un bombardier B52 avec trois bombes à bord disparaît. Très vite, il y a une demande de rançon de la boîte noire.
La critique
Episode qui lorgne du côté de 007 : la partie d’échecs au début semble sortie de Bons baisers de Russie et le scénario évoque étonnamment Opération Tonnerre. Mais les moyens financiers de la production ne permettent pas à la série de rivaliser avec la saga Bond.
Dernier épisode doublé en français de la saison 2, on trouve l’intrigue vraiment peu originale. Tout est tourné en studios, et la mise en scène ne fait guère illusion. La jolie fille de l’épisode meurt avant la fin du premier quart d’heure, et Nehemiah Persoff est un piètre ersatz de Vladek Sheybal, Kronsteen de Bons baisers de Russie.
On voit beaucoup trop de militaires pour un épisode d’Opération vol. C’est l’occasion de découvrir Robert Wagner en uniforme. Il est peu crédible en colonel, perdant sa malice habituelle. Véritable plagiat de James Bond, Echec aurait sans doute mérité une longueur plus conséquente (c’était là l’occasion de faire un épisode en deux parties).
Stuart Margolin, en alter égo du méchant, et qui deviendra un personnage récurrent de 200 dollars plus les frais rate complètement sa prestation et plus il cherche à ce que l’on prenne au sérieux, plus il est ridicule.
Le téléspectateur s’ennuie ferme. On lui promet monts et merveilles, et la réalisation plate et sans envergure déçoit. Pour remplacer le personnage féminin tué, un autre est introduit à la 25e minute, guère plus convaincant. Robert Wagner en colonel semble mal à l’aise, et souvent on se croit dans une autre série qu’Opération vol.
Absence totale d’humour, on se prend vraiment trop au sérieux dans ce James Bond du pauvre. La partie d’échec est interminable. Au bout de trente minutes, on se sent hors sujet. On a aussi le sentiment que la production a dépensé tout le budget qui lui était alloué. Bref, cette intrigue est un vrai désastre. En colonel Marina, Robert Wagner semble avoir changé de personnage et oublié Al Mundy.
Les scènes de plongée et de batailles sous marines sont vraiment de trop, cette fois c’est un plagiat d’Opération Tonnerre, sans les moyens en conséquence. Cet épisode ne respecte pas le cahier des charges de la série, où est Al Mundy le cambrioleur espion ?
Un épisode dont le titre français était prémonitoire.
Les infos supplémentaires
Unique apparition de Nehemiah Persoff (1919-) dans la série.
Scénario : Glen A. Larson et Bruce Belland. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Un bombardier B52 avec trois bombes à bord disparaît. Très vite, il y a une demande de rançon de la boîte noire.
La critique
Episode qui lorgne du côté de 007 : la partie d’échecs au début semble sortie de Bons baisers de Russie et le scénario évoque étonnamment Opération Tonnerre. Mais les moyens financiers de la production ne permettent pas à la série de rivaliser avec la saga Bond.
Dernier épisode doublé en français de la saison 2, on trouve l’intrigue vraiment peu originale. Tout est tourné en studios, et la mise en scène ne fait guère illusion. La jolie fille de l’épisode meurt avant la fin du premier quart d’heure, et Nehemiah Persoff est un piètre ersatz de Vladek Sheybal, Kronsteen de Bons baisers de Russie.
On voit beaucoup trop de militaires pour un épisode d’Opération vol. C’est l’occasion de découvrir Robert Wagner en uniforme. Il est peu crédible en colonel, perdant sa malice habituelle. Véritable plagiat de James Bond, Echec aurait sans doute mérité une longueur plus conséquente (c’était là l’occasion de faire un épisode en deux parties).
Stuart Margolin, en alter égo du méchant, et qui deviendra un personnage récurrent de 200 dollars plus les frais rate complètement sa prestation et plus il cherche à ce que l’on prenne au sérieux, plus il est ridicule.
Le téléspectateur s’ennuie ferme. On lui promet monts et merveilles, et la réalisation plate et sans envergure déçoit. Pour remplacer le personnage féminin tué, un autre est introduit à la 25e minute, guère plus convaincant. Robert Wagner en colonel semble mal à l’aise, et souvent on se croit dans une autre série qu’Opération vol.
Absence totale d’humour, on se prend vraiment trop au sérieux dans ce James Bond du pauvre. La partie d’échec est interminable. Au bout de trente minutes, on se sent hors sujet. On a aussi le sentiment que la production a dépensé tout le budget qui lui était alloué. Bref, cette intrigue est un vrai désastre. En colonel Marina, Robert Wagner semble avoir changé de personnage et oublié Al Mundy.
Les scènes de plongée et de batailles sous marines sont vraiment de trop, cette fois c’est un plagiat d’Opération Tonnerre, sans les moyens en conséquence. Cet épisode ne respecte pas le cahier des charges de la série, où est Al Mundy le cambrioleur espion ?
Un épisode dont le titre français était prémonitoire.
Les infos supplémentaires
Unique apparition de Nehemiah Persoff (1919-) dans la série.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
02-26- Made in Japan (Inédit) *
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : George Tyne.
Résumé
Al Mundy est envoyé au Japon avec le docteur Edwina Hopkins pour mettre en échec un groupe chinois qui fait un trafic de pistolets laser, et semble responsable de la disparition de deux agents de la SIA.
La critique
Cet épisode semble avoir été conçu sur le principe du 15e de la saison 5 de L’homme de fer : Sans motif apparent. Japon de carte postale filmé dans les studios Universal, absence totale d’exotisme réel. Des espions chinois mais qui œuvrent au Japon (on se demande bien pourquoi) et préparent la destruction de San Francisco avec des pistolets laser qui contiennent du plutonium, le tout avec la complicité de deux agents en rupture de banc de la SIA.
C’est un miracle qu’ABC ait renouvelé la série, et en plus en lui permettant un tournage en Europe (Comme Madigan et L’homme de Vienne) après plusieurs épisodes vraiment ratés dans la saison 2.
Episode sans surprise, où l’intrigue se traîne sans jamais qu’aucun rebondissement nous tire de notre torpeur. C’est encore un opus où Al Mundy quitte l’habit de voleur pour devenir seulement agent secret. Beaucoup d’effets faciles (des petits robots jouets qui permettent aux héros de se tirer d’un coffre fort géant où ils vont mourir d’asphyxie), un Mundy mécontent que sa partenaire, une scientifique mais sans expérience d’espionne, se soit aventurée en terrain ennemi. Un traître de la SIA pas crédible une seconde, sans compter une foule de clichés (Le théâtre japonais, le méchant qui se fait hara kiri).
Bref, une saison qui se termine laborieusement. Très peu de bons épisodes dont l’excellent La famille. A trop vouloir copier James Bond, Al Mundy a un peu perdu son âme. Toutefois, il nous réserve de bonnes surprises dans la troisième et ultime saison.
Les infos supplémentaires
Al Mundy déclare (nous sommes en 1969) que le laser a été découvert depuis cinq ans.
Saison 2 envoyée à Steed.
Scénario : Mort Zarcoff. Réalisation : George Tyne.
Résumé
Al Mundy est envoyé au Japon avec le docteur Edwina Hopkins pour mettre en échec un groupe chinois qui fait un trafic de pistolets laser, et semble responsable de la disparition de deux agents de la SIA.
La critique
Cet épisode semble avoir été conçu sur le principe du 15e de la saison 5 de L’homme de fer : Sans motif apparent. Japon de carte postale filmé dans les studios Universal, absence totale d’exotisme réel. Des espions chinois mais qui œuvrent au Japon (on se demande bien pourquoi) et préparent la destruction de San Francisco avec des pistolets laser qui contiennent du plutonium, le tout avec la complicité de deux agents en rupture de banc de la SIA.
C’est un miracle qu’ABC ait renouvelé la série, et en plus en lui permettant un tournage en Europe (Comme Madigan et L’homme de Vienne) après plusieurs épisodes vraiment ratés dans la saison 2.
Episode sans surprise, où l’intrigue se traîne sans jamais qu’aucun rebondissement nous tire de notre torpeur. C’est encore un opus où Al Mundy quitte l’habit de voleur pour devenir seulement agent secret. Beaucoup d’effets faciles (des petits robots jouets qui permettent aux héros de se tirer d’un coffre fort géant où ils vont mourir d’asphyxie), un Mundy mécontent que sa partenaire, une scientifique mais sans expérience d’espionne, se soit aventurée en terrain ennemi. Un traître de la SIA pas crédible une seconde, sans compter une foule de clichés (Le théâtre japonais, le méchant qui se fait hara kiri).
Bref, une saison qui se termine laborieusement. Très peu de bons épisodes dont l’excellent La famille. A trop vouloir copier James Bond, Al Mundy a un peu perdu son âme. Toutefois, il nous réserve de bonnes surprises dans la troisième et ultime saison.
Les infos supplémentaires
Al Mundy déclare (nous sommes en 1969) que le laser a été découvert depuis cinq ans.
Saison 2 envoyée à Steed.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
Le guide des épisodes de la saison 2 de Opération vol par Patricks est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/operation-vol-1968-1970/saison-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/operation-vol-1968-1970/saison-2
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
La saison 3 d'Opération vol comporte 26 épisodes, la France en a diffusé et rediffusé 13. La moitié du coffret est donc en VOST.
J'ai choisi de commencer par mes deux épisodes favoris, Le scorpion et De la part d'Alexandre, qui seront remis dans l'ordre, à leur place, lors de la présentation sur le site.
03-14- Le scorpion (The scorpio drop) ****
Scénario : William Bast. Réalisation : Robert Gist.
Résumé
Un groupe d’astrologues pratiquant l’occultisme, la Casa Tarot, serait responsable du vol d’un micro-module du département de la défense, et du meurtre d’un agent de la SIA, Edward Carter. Sous l’identité d’un certain Adrien Mason, Al Mundy est invité à la cérémonie du solstice d’hiver.
La critique
Incursion de l’espionnage dans le fantastique et l’épouvante, cet épisode, diffusé par l’ORTF en 1971 et Antenne 2 en 1975, a marqué les esprits par son aspect macabre, décelable dès le début par une musique digne d’un film d’horreur (signée Oliver Nelson), ses personnages hallucinés, mélange de la culture hippie et de l’occultisme le plus dangereux.
Olga Millard dite Mère Kali, qui dirige l’organisation occulte « l’ordre de la clé d’or », a une maison infestée de scorpions qui se trouvent dans un vivarium. Elle est complètement folle, bonne à enfermer, et se prête à des cérémonies occultes avec des envoûtements, des sacrifices humains. Son neveu qui veut hériter se garde bien de l’envoyer à l’asile, d’autant plus qu’il vole les micro-modules du département de la défense américaine pour les revendre.
Ce qui déconcerte dans cet épisode, où foisonnent les adeptes camouflés de cagoules digne du Ku Klux Klan, c’est le fait qu’Al Mundy s’échappe mais que les cinglés de la Casa Tarot continuent à sévir. Fait particulièrement singulier qui va de pair avec l’aspect inhabituel de la mission d’Al Mundy.
La tante Olga (Gale Sondergaard) est toujours accompagnée d’un cerbère peu amène nommé Bruno (William Chiles). Une fille qui veut se venger du vrai Mason, dont Mundy a pris l’identité, Angela (Brenda Benet). Elle va menacer la vie de notre héros avant de se rendre compte de son erreur.
L’épisode qui date de décembre 1969 surfe sur la vague de films d’épouvante parlant des s ectes comme « Rosemary’s Baby ». C’est sans doute la mission la plus hors norme de Mundy, plongé dans le folklore qui sera repris quelques années plus tard dans le James Bond Vivre et laisser mourir, même si ici, il n’est jamais question de cérémonies vaudou.
Aujourd’hui, le cinéma et la télévision nous ont offert tant de films d’horreur que ce scorpion nous paraît bien anodin. Lors de sa première diffusion française, il constituait ce que la télévision américaine aux heures de grande écoute pouvait proposer de plus effrayant.
Les infos supplémentaires
Brenda Benet (1945-1982), qui fut l’épouse de Bill Bixby (Le magicien, L’incroyable Hulk) s’est donnée la mort après le décès lors d’un accident de ski de leur unique fils Christopher.
Le taxi jaune conduit par une adepte de la Casa Tarot à la fin de l’épisode semble indiquer que l’on se trouve à New York.
J'ai choisi de commencer par mes deux épisodes favoris, Le scorpion et De la part d'Alexandre, qui seront remis dans l'ordre, à leur place, lors de la présentation sur le site.
03-14- Le scorpion (The scorpio drop) ****
Scénario : William Bast. Réalisation : Robert Gist.
Résumé
Un groupe d’astrologues pratiquant l’occultisme, la Casa Tarot, serait responsable du vol d’un micro-module du département de la défense, et du meurtre d’un agent de la SIA, Edward Carter. Sous l’identité d’un certain Adrien Mason, Al Mundy est invité à la cérémonie du solstice d’hiver.
La critique
Incursion de l’espionnage dans le fantastique et l’épouvante, cet épisode, diffusé par l’ORTF en 1971 et Antenne 2 en 1975, a marqué les esprits par son aspect macabre, décelable dès le début par une musique digne d’un film d’horreur (signée Oliver Nelson), ses personnages hallucinés, mélange de la culture hippie et de l’occultisme le plus dangereux.
Olga Millard dite Mère Kali, qui dirige l’organisation occulte « l’ordre de la clé d’or », a une maison infestée de scorpions qui se trouvent dans un vivarium. Elle est complètement folle, bonne à enfermer, et se prête à des cérémonies occultes avec des envoûtements, des sacrifices humains. Son neveu qui veut hériter se garde bien de l’envoyer à l’asile, d’autant plus qu’il vole les micro-modules du département de la défense américaine pour les revendre.
Ce qui déconcerte dans cet épisode, où foisonnent les adeptes camouflés de cagoules digne du Ku Klux Klan, c’est le fait qu’Al Mundy s’échappe mais que les cinglés de la Casa Tarot continuent à sévir. Fait particulièrement singulier qui va de pair avec l’aspect inhabituel de la mission d’Al Mundy.
La tante Olga (Gale Sondergaard) est toujours accompagnée d’un cerbère peu amène nommé Bruno (William Chiles). Une fille qui veut se venger du vrai Mason, dont Mundy a pris l’identité, Angela (Brenda Benet). Elle va menacer la vie de notre héros avant de se rendre compte de son erreur.
L’épisode qui date de décembre 1969 surfe sur la vague de films d’épouvante parlant des s ectes comme « Rosemary’s Baby ». C’est sans doute la mission la plus hors norme de Mundy, plongé dans le folklore qui sera repris quelques années plus tard dans le James Bond Vivre et laisser mourir, même si ici, il n’est jamais question de cérémonies vaudou.
Aujourd’hui, le cinéma et la télévision nous ont offert tant de films d’horreur que ce scorpion nous paraît bien anodin. Lors de sa première diffusion française, il constituait ce que la télévision américaine aux heures de grande écoute pouvait proposer de plus effrayant.
Les infos supplémentaires
Brenda Benet (1945-1982), qui fut l’épouse de Bill Bixby (Le magicien, L’incroyable Hulk) s’est donnée la mort après le décès lors d’un accident de ski de leur unique fils Christopher.
Le taxi jaune conduit par une adepte de la Casa Tarot à la fin de l’épisode semble indiquer que l’on se trouve à New York.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-05- De la part d’Alexandre (Flowers from Alexander) ****
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Laurie James, agent de la SIA et amie de Mundy, a trahi par amour pour un agent soviétique, Nicholas, en volant des plans secrets. Dès lors, les services spéciaux américains donnent l’ordre de la tuer. Elle cherche protection auprès de Mundy.
La critique
Dans le pilote, Senta Berger jouait le rôle de Claire Vickers. Elle devient un alter-égo dans cet opus, Laurie James, puisqu’elle connaît le voleur depuis des années. Al Mundy fait mention de sa première mission pour la SIA, ce qui évoque le personnage de Claire Vickers. Au cours de l’épisode, Mundy et Laurie font allusion à une liaison qu’ils ont eu, ce qui incite à penser que Laurie est en fait Claire Vickers.
Tourné en décors naturels à Rome et dans sa région, bénéficiant d’une distribution exceptionnelle (Venantino Venantini en Nicholas, Nigel Patrick en chef SIA), avec une musique romantique et triste façon Titanic ou Love Story composée tout exprès par Lyn Murray qui nous laisse deviner le sort de Laurie (le titre anglais est d’ailleurs un spoiler puisque ce sont les fleurs que porte Al Mundy sur sa tombe), De la part d’Alexandre est sans conteste le meilleur épisode de la série.
Il montre aussi, dès octobre 1969, que les gens de la CIA ne sont pas des anges et ne valent guère mieux que leurs rivaux du KGB. Ceci quelques années avant Les trois jours du Condor. A l’époque, à la télévision américaine, Mission Impossible nous présentait encore les services spéciaux US comme « le camp du bien ».
La scène où Laurie et Mundy sont transportés sur un tracteur rempli de paille préfigure Amicalement vôtre de deux ans.
Nous avons affaire ici à une subtilité : Nicholas est certes de la partie adverse (Pays de l’est) mais il a un complice, Peter Sykes (Frank Latimore) au sein des plus hautes instances de la SIA. Pour pousser Laurie à trahir, Nicholas a joué sur la corde sensible. Il serait victime d’un chantage de son chef qui l’accuse de trahison sauf s’il soutire des renseignements à Laurie. Il s’agit du rapport d’une conférence secrète sino-soviétique.
On note que cette course poursuite ne manque pas de temps en temps d’humour, tant la complicité entre Senta Berger et Robert Wagner est évidente. L’épisode se présente comme une longue poursuite jusqu’au dénouement tragique. La fin à l’inverse de l’habitude est d’une immense tristesse. Les héros de séries gagnaient toujours (Mannix, Jim Phelps, etc) tandis que la fin de mission de Mundy se termine dans un cimetière.
Senta Berger, qui n’a pas fait une carrière éblouissante, joue ici de façon bouleversante. Dans le rôle des salauds, Frank Latimore et Venantino Venantini s’en donnent à cœur joie. Sykes a remis une enveloppe vide à Laurie, puis a lancé ses tueurs après elle. Il est le seul véritable traître.
Les infos supplémentaires
Nicholas à Laurie : « Je suis marié avec une idéologie » (il s’agit évidemment du communisme). Il dit « le clan anti capitaliste ».
Laurie à Mundy : « Chaque être à son prix sur Terre, le mien est un bouquet de fleurs ».
Venantino Ventantini (1930-) a joué dans Les tontons flingueurs, Le Corniaud, La folie des grandeurs, Le grand restaurant, Flic ou voyou, L’extase et l’agonie.
Nigel Patrick (1912-1981) qui a notamment tourné La bataille d’Angleterre incarne ici M. Charles, l’un des chefs de la SIA.
Unique épisode de la série où l’on voit Robert Wagner pleurer.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Laurie James, agent de la SIA et amie de Mundy, a trahi par amour pour un agent soviétique, Nicholas, en volant des plans secrets. Dès lors, les services spéciaux américains donnent l’ordre de la tuer. Elle cherche protection auprès de Mundy.
La critique
Dans le pilote, Senta Berger jouait le rôle de Claire Vickers. Elle devient un alter-égo dans cet opus, Laurie James, puisqu’elle connaît le voleur depuis des années. Al Mundy fait mention de sa première mission pour la SIA, ce qui évoque le personnage de Claire Vickers. Au cours de l’épisode, Mundy et Laurie font allusion à une liaison qu’ils ont eu, ce qui incite à penser que Laurie est en fait Claire Vickers.
Tourné en décors naturels à Rome et dans sa région, bénéficiant d’une distribution exceptionnelle (Venantino Venantini en Nicholas, Nigel Patrick en chef SIA), avec une musique romantique et triste façon Titanic ou Love Story composée tout exprès par Lyn Murray qui nous laisse deviner le sort de Laurie (le titre anglais est d’ailleurs un spoiler puisque ce sont les fleurs que porte Al Mundy sur sa tombe), De la part d’Alexandre est sans conteste le meilleur épisode de la série.
Il montre aussi, dès octobre 1969, que les gens de la CIA ne sont pas des anges et ne valent guère mieux que leurs rivaux du KGB. Ceci quelques années avant Les trois jours du Condor. A l’époque, à la télévision américaine, Mission Impossible nous présentait encore les services spéciaux US comme « le camp du bien ».
La scène où Laurie et Mundy sont transportés sur un tracteur rempli de paille préfigure Amicalement vôtre de deux ans.
Nous avons affaire ici à une subtilité : Nicholas est certes de la partie adverse (Pays de l’est) mais il a un complice, Peter Sykes (Frank Latimore) au sein des plus hautes instances de la SIA. Pour pousser Laurie à trahir, Nicholas a joué sur la corde sensible. Il serait victime d’un chantage de son chef qui l’accuse de trahison sauf s’il soutire des renseignements à Laurie. Il s’agit du rapport d’une conférence secrète sino-soviétique.
On note que cette course poursuite ne manque pas de temps en temps d’humour, tant la complicité entre Senta Berger et Robert Wagner est évidente. L’épisode se présente comme une longue poursuite jusqu’au dénouement tragique. La fin à l’inverse de l’habitude est d’une immense tristesse. Les héros de séries gagnaient toujours (Mannix, Jim Phelps, etc) tandis que la fin de mission de Mundy se termine dans un cimetière.
Senta Berger, qui n’a pas fait une carrière éblouissante, joue ici de façon bouleversante. Dans le rôle des salauds, Frank Latimore et Venantino Venantini s’en donnent à cœur joie. Sykes a remis une enveloppe vide à Laurie, puis a lancé ses tueurs après elle. Il est le seul véritable traître.
Les infos supplémentaires
Nicholas à Laurie : « Je suis marié avec une idéologie » (il s’agit évidemment du communisme). Il dit « le clan anti capitaliste ».
Laurie à Mundy : « Chaque être à son prix sur Terre, le mien est un bouquet de fleurs ».
Venantino Ventantini (1930-) a joué dans Les tontons flingueurs, Le Corniaud, La folie des grandeurs, Le grand restaurant, Flic ou voyou, L’extase et l’agonie.
Nigel Patrick (1912-1981) qui a notamment tourné La bataille d’Angleterre incarne ici M. Charles, l’un des chefs de la SIA.
Unique épisode de la série où l’on voit Robert Wagner pleurer.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-01- Saturday night in Venice (Inédit) ****
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Mundy vole à Venise pour la SIA une carte mémoire aux soviétiques. Il est alors empoisonné par une espionne du KGB et n’a que quarante heures à vivre. Les russes lui demandent de rendre la carte en échange d’un antidote.
La critique
Episode sans aucun humour mais avec un suspense jusqu’à la dernière minute, tourné entièrement en décors naturels à Venise. Ayant refusé de suivre l’équipe pour le tournage en Europe, Malachi Throne a quitté la série au profit d’un nouveau chef de la SIA, Wally Powers, interprété par Edward Binns qui n’apparaît pas dans cet épisode.
On nous dépeint la SIA et le KGB comme aussi cruels l’un que l’autre. Pour sauver sa peau, Mundy ne pourra compter que sur sa ruse et faire un marché avec l’ambassadeur russe, Nikolaï Palinkin (Severn Darden), qui ne cautionne plus les méthodes de la guerre froide, à la différence du colonel Malkov (Michael Strong).
Le téléspectateur en a pour son argent : on lui fait la visite de Venise dans les moindres recoins, de préférence les plus connus, en montrant bien que l’équipe de comédiens a fait le déplacement. A ce titre, Opération vol en 1969 préfigure Madigan et L’homme de Vienne pour les tournages en Europe de séries us. Delia Boccardo manque un peu de conviction en espionne russe. On différencie l’humanité de l’ambassadeur et la cruauté du militaire. Du côté américain, Mundy fait face à un chef sans pitié, Dover (John Russell) qui refuse toute aide à son agent.
Bien entendu, on se doute que Mundy va s’en sortir, le tout est de savoir comment, car les quarante heures défilent et l’épée de Damoclès est de plus en plus prégnante sur le gentleman espion qui ici ne pense pas à folâtrer. Robert Wagner a totalement modifié son jeu pour le durcir. Il est en ce point totalement convaincant, à des lieues de sa future interprétation de Jonathan Hart de Pour l’amour du risque.
On regrette beaucoup que cet opus soit resté inédit en France. Il augure bien de la suite des aventures d’Al Mundy. Beaucoup de choses ici sont empruntées à James Bond : les scènes de casino, les poursuites et bagarres improbables, le héros qui échappe sans arrêt à la mort malgré tous les dangers.
Une saison 3 qui débute sur les chapeaux de roue.
Les infos supplémentaires
Delia Boccardo (1948-) est une actrice italienne que l’on a vu notamment dans Inspecteur Clouseau (1968) avec Alan Arkin et Miracle à l’italienne (1971). Elle joue une espionne soviétique comme Daniela Bianchi dans Bons baisers de Russie. Autre similitude avec cette fois le roman de Fleming, l’empoisonnement à Venise par une espionne du KGB (non restitué dans le film de Terence Young).
Dans une réplique, Mundy fait une allusion à Joseph Staline : « Je vois… Staline est vivant et vit à Venise ».
Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Mundy vole à Venise pour la SIA une carte mémoire aux soviétiques. Il est alors empoisonné par une espionne du KGB et n’a que quarante heures à vivre. Les russes lui demandent de rendre la carte en échange d’un antidote.
La critique
Episode sans aucun humour mais avec un suspense jusqu’à la dernière minute, tourné entièrement en décors naturels à Venise. Ayant refusé de suivre l’équipe pour le tournage en Europe, Malachi Throne a quitté la série au profit d’un nouveau chef de la SIA, Wally Powers, interprété par Edward Binns qui n’apparaît pas dans cet épisode.
On nous dépeint la SIA et le KGB comme aussi cruels l’un que l’autre. Pour sauver sa peau, Mundy ne pourra compter que sur sa ruse et faire un marché avec l’ambassadeur russe, Nikolaï Palinkin (Severn Darden), qui ne cautionne plus les méthodes de la guerre froide, à la différence du colonel Malkov (Michael Strong).
Le téléspectateur en a pour son argent : on lui fait la visite de Venise dans les moindres recoins, de préférence les plus connus, en montrant bien que l’équipe de comédiens a fait le déplacement. A ce titre, Opération vol en 1969 préfigure Madigan et L’homme de Vienne pour les tournages en Europe de séries us. Delia Boccardo manque un peu de conviction en espionne russe. On différencie l’humanité de l’ambassadeur et la cruauté du militaire. Du côté américain, Mundy fait face à un chef sans pitié, Dover (John Russell) qui refuse toute aide à son agent.
Bien entendu, on se doute que Mundy va s’en sortir, le tout est de savoir comment, car les quarante heures défilent et l’épée de Damoclès est de plus en plus prégnante sur le gentleman espion qui ici ne pense pas à folâtrer. Robert Wagner a totalement modifié son jeu pour le durcir. Il est en ce point totalement convaincant, à des lieues de sa future interprétation de Jonathan Hart de Pour l’amour du risque.
On regrette beaucoup que cet opus soit resté inédit en France. Il augure bien de la suite des aventures d’Al Mundy. Beaucoup de choses ici sont empruntées à James Bond : les scènes de casino, les poursuites et bagarres improbables, le héros qui échappe sans arrêt à la mort malgré tous les dangers.
Une saison 3 qui débute sur les chapeaux de roue.
Les infos supplémentaires
Delia Boccardo (1948-) est une actrice italienne que l’on a vu notamment dans Inspecteur Clouseau (1968) avec Alan Arkin et Miracle à l’italienne (1971). Elle joue une espionne soviétique comme Daniela Bianchi dans Bons baisers de Russie. Autre similitude avec cette fois le roman de Fleming, l’empoisonnement à Venise par une espionne du KGB (non restitué dans le film de Terence Young).
Dans une réplique, Mundy fait une allusion à Joseph Staline : « Je vois… Staline est vivant et vit à Venise ».
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-02- Who’ll bid two million dollars (Inédit) ***
Scénario : Robert I. Holt. Réalisation : Jeannot Swarc.
Résumé
Al Mundy, à Porto Ercole, en Italie, est pris pour un certain George, qui vient de voler du plutonium en Espagne. Il est enlevé.
La critique
Episode à la distribution exceptionnelle, mais où le scénario ne suit pas toujours question qualité.
On se demande pourquoi Peter Sellers s’est dérangé, on le voit deux minutes dans le bureau d’un port maritime. On peut supposer qu’en octobre 1969, sa popularité était suffisante pour lui éviter de cachetonner de cette façon.
Paola Pitagora, à des lieues de son personnage de Lucia dans l’adaptation du classique d’Alessandro Manzoni Les fiancés datant de 1967 mais diffusé l’après-midi en catimini en France pour les fêtes de fin d’année 1972, n’est pas très convaincante en personnage qui n’a pas froid aux yeux. On ne donnera pas son identité, c’est le spoiler de l’épisode. Disons que du pré-générique au dernier quart de l’opus, on la prend pour Jeanette Martine, une croqueuse de maris (elle en a ruiné trois) et elle incarne la petite amie de Mundy sur place.
Elle a de la concurrence avec une institutrice qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, Varina, interprétée par la regrettée Nicoletta Machiavelli, au mieux de sa forme. Elle donne du tonus à cet épisode, dans lequel nous devons supporter l’horripilante Nike Arrighi en duchesse chef des espions. Pour mémoire, elle est la gitane dans l’épisode du Prisonnier : Many happy returns.
Tout le début est un véritable plagiat de La mort aux trousses. L’histoire se regarde sans ennui, mais le scénariste aurait pu mieux soigner sa copie. Sans les interprètes, en particulier Nicoletta Machiavelli, on s’ennuierait parfois.
Tourné en décors naturels, le téléspectateur n’est pas déçu. L’institutrice est bien aventureuse au détriment de la crédibilité. Mais dans l’ensemble, on passe un excellent moment.
Les infos supplémentaires
Peter Sellers (1925-1980) fait une apparition éclair dans cet épisode.
Nicoletta Machiavelli (1944-2015) était une authentique descendante de Machiavel. Elle est devenue célèbre en France en 1973 avec le rôle d’Amalia dans le feuilleton Les aventures extraordinaires du baron Von Der Trenck, série coproduite par la France, l’Italie et l’Allemagne. Connue au cinéma pour Navajo Joe, elle a arrêté sa carrière en 1983. Elle était devenue guide pour touristes à Seattle aux USA.
Paola Pitagora (1941-) a connu la célébrité en 1967 avec la saga historique Les fiancés. Elle tourne toujours.
Première apparition de Wally Powers, nouveau chef de Mundy, incarné par Edward Binns. Au cours de cette saison, Mundy fera encore allusion à son prédécesseur Noah Bain comme associé de Powers, mais Malachi Throne ne réapparaîtra pas dans la série.
Scénario : Robert I. Holt. Réalisation : Jeannot Swarc.
Résumé
Al Mundy, à Porto Ercole, en Italie, est pris pour un certain George, qui vient de voler du plutonium en Espagne. Il est enlevé.
La critique
Episode à la distribution exceptionnelle, mais où le scénario ne suit pas toujours question qualité.
On se demande pourquoi Peter Sellers s’est dérangé, on le voit deux minutes dans le bureau d’un port maritime. On peut supposer qu’en octobre 1969, sa popularité était suffisante pour lui éviter de cachetonner de cette façon.
Paola Pitagora, à des lieues de son personnage de Lucia dans l’adaptation du classique d’Alessandro Manzoni Les fiancés datant de 1967 mais diffusé l’après-midi en catimini en France pour les fêtes de fin d’année 1972, n’est pas très convaincante en personnage qui n’a pas froid aux yeux. On ne donnera pas son identité, c’est le spoiler de l’épisode. Disons que du pré-générique au dernier quart de l’opus, on la prend pour Jeanette Martine, une croqueuse de maris (elle en a ruiné trois) et elle incarne la petite amie de Mundy sur place.
Elle a de la concurrence avec une institutrice qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, Varina, interprétée par la regrettée Nicoletta Machiavelli, au mieux de sa forme. Elle donne du tonus à cet épisode, dans lequel nous devons supporter l’horripilante Nike Arrighi en duchesse chef des espions. Pour mémoire, elle est la gitane dans l’épisode du Prisonnier : Many happy returns.
Tout le début est un véritable plagiat de La mort aux trousses. L’histoire se regarde sans ennui, mais le scénariste aurait pu mieux soigner sa copie. Sans les interprètes, en particulier Nicoletta Machiavelli, on s’ennuierait parfois.
Tourné en décors naturels, le téléspectateur n’est pas déçu. L’institutrice est bien aventureuse au détriment de la crédibilité. Mais dans l’ensemble, on passe un excellent moment.
Les infos supplémentaires
Peter Sellers (1925-1980) fait une apparition éclair dans cet épisode.
Nicoletta Machiavelli (1944-2015) était une authentique descendante de Machiavel. Elle est devenue célèbre en France en 1973 avec le rôle d’Amalia dans le feuilleton Les aventures extraordinaires du baron Von Der Trenck, série coproduite par la France, l’Italie et l’Allemagne. Connue au cinéma pour Navajo Joe, elle a arrêté sa carrière en 1983. Elle était devenue guide pour touristes à Seattle aux USA.
Paola Pitagora (1941-) a connu la célébrité en 1967 avec la saga historique Les fiancés. Elle tourne toujours.
Première apparition de Wally Powers, nouveau chef de Mundy, incarné par Edward Binns. Au cours de cette saison, Mundy fera encore allusion à son prédécesseur Noah Bain comme associé de Powers, mais Malachi Throne ne réapparaîtra pas dans la série.
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-03- The beautiful people (Inédit) **
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
A Capri, l’agent de la SIA Dumont est chargé de faciliter le passage du transfuge d’un général soviétique. Capturé par les russes, il est remplacé par un agent qui avec un masque prend son apparence et parvient à duper Al Mundy.
La critique
J’ai failli mettre la note minimale à cet épisode tant il plagie Mission Impossible, utilisant à deux moments cruciaux le recours à des substitutions de visage par masques improbables. Si l’on est vraiment à Capri, Glen A.Larson ne s’est pas creusé les méninges pour nous proposer une intrigue qui tienne la route.
Le général soviétique a l’air très américain sous les traits de John Van Dreelen, mais Larson nous explique qu’il est déjà passé par la chirurgie esthétique pour ne plus être inquiété dans le cadre du programme de protection des transfuges.
En cruche invraisemblable, l’agent de la SIA locale, Maggie Philbin (Terry Garr) brûle la couverture de Mundy en lui criant ses qualités et fonctions lorsqu’elle l’accueille. Ce qui préfigure Rowan Atkinson des années plus tard dans Jamais plus Jamais. Cette « aide » est plus une calamité pour notre héros qu’autre chose. En abusant des déguisements et des duperies sur les identités, Dumont n’étant plus celui qu’il prétend être tout en conservant le même interprète, on se perd un peu.
Aucun comédien n’émerge de la distribution, en dehors de la gaffeuse Terry Garr dont les bourdes du personnage deviennent vite pesantes.
Le suspense final relève le niveau, mais l’épisode est très moyen.
Les infos supplémentaires
Terry Garr (1947-) a fait carrière ensuite sous le nom de Teri Garr. Citons Rencontres du troisième type, Tootsie, Dumb and Dumber, Frankenstein Junior.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
A Capri, l’agent de la SIA Dumont est chargé de faciliter le passage du transfuge d’un général soviétique. Capturé par les russes, il est remplacé par un agent qui avec un masque prend son apparence et parvient à duper Al Mundy.
La critique
J’ai failli mettre la note minimale à cet épisode tant il plagie Mission Impossible, utilisant à deux moments cruciaux le recours à des substitutions de visage par masques improbables. Si l’on est vraiment à Capri, Glen A.Larson ne s’est pas creusé les méninges pour nous proposer une intrigue qui tienne la route.
Le général soviétique a l’air très américain sous les traits de John Van Dreelen, mais Larson nous explique qu’il est déjà passé par la chirurgie esthétique pour ne plus être inquiété dans le cadre du programme de protection des transfuges.
En cruche invraisemblable, l’agent de la SIA locale, Maggie Philbin (Terry Garr) brûle la couverture de Mundy en lui criant ses qualités et fonctions lorsqu’elle l’accueille. Ce qui préfigure Rowan Atkinson des années plus tard dans Jamais plus Jamais. Cette « aide » est plus une calamité pour notre héros qu’autre chose. En abusant des déguisements et des duperies sur les identités, Dumont n’étant plus celui qu’il prétend être tout en conservant le même interprète, on se perd un peu.
Aucun comédien n’émerge de la distribution, en dehors de la gaffeuse Terry Garr dont les bourdes du personnage deviennent vite pesantes.
Le suspense final relève le niveau, mais l’épisode est très moyen.
Les infos supplémentaires
Terry Garr (1947-) a fait carrière ensuite sous le nom de Teri Garr. Citons Rencontres du troisième type, Tootsie, Dumb and Dumber, Frankenstein Junior.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-04- Le coffre du casino (The great casino caper) ****
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
La SIA veut mettre hors d’état de nuire Eric Redman, qui blanchit dans un casino de faux dollars. Pour cette mission, Al demande l’aide de son père Allistair, avec lequel il est brouillé. Les Mundy proposent à Redman de cambrioler un casino et donner le butin en lires italiennes contre des dollars.
La critique
Première des cinq apparitions du célèbre Fred Astaire en père d’Al Mundy. Cette trouvaille est géniale, tant le personnage d’Allistair est haut en couleurs. De plus, nous retrouvons ici Adolfo Celi, l’ennemi de James Bond, Largo, dans Opération Tonnerre, avec un personnage ayant une certaine prestance, Eric Redman, célèbre faux monnayeur.
Après une réconciliation obligée (Le père reprochant au fils de s’être fait prendre et d’avoir récolté dix ans de prison), l’épisode fait la part belle à la comédie d’espionnage. Allistair négocie avec la SIA un changement de statut pour son fils, qui pourra désormais refuser les missions dangereuses, sera rétribué. Tout cela est prétexte au comédien-danseur à des numéros éblouissants. La fin semble quelque peu bâclée, mais la mise en scène, le talent du duo Astaire-Wagner, l’alchimie qui s’établit immédiatement entre eux, nous ravit et nous fait oublier quelques faiblesses du script, d’autant plus qu’Adolfo Celi se montre un adversaire dangereux et à la hauteur des héros.
Robert Wagner se trouve presque en retrait tant Astaire et Celi se livrent à des joutes verbales de haut vol, et à un affrontement sans pitié. Le ton reste, avec l’arrivée de Fred Astaire, délibérément dirigé vers la comédie. Tout en acceptant la mission pour la SIA, Allistair Mundy soulage Wally Powers de son portefeuille ! D’autre part, Wally découvre dans la villa du père de nombreuses toiles célèbres volées et disparues !
Le cambriolage du coffre par les Mundy reste un morceau d’anthologie dans la série.
Cet épisode constitue un bon divertissement avec des moments de profonde allégresse, ce qui équilibre les choses juste avant le dramatique De la part d’Alexandre où l’on va sortir les mouchoirs.
Les infos supplémentaires
Fred Astaire (1899-1987) apparaît au générique de début juste après Wagner.
Plusieurs scènes avec Adolfo Celi semblent un clin d’œil à Opération Tonnerre. Au casino devant la roulette, ou avec un fusil en bord de mer.
Mundy dit à son père travailler sous les ordres de deux anciens officiers de la police de New York, Noah Bain et Wally Powers et qu’ils l’ont fait sortir du pénitencier de San Jobal où il devait purger dix ans.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
La SIA veut mettre hors d’état de nuire Eric Redman, qui blanchit dans un casino de faux dollars. Pour cette mission, Al demande l’aide de son père Allistair, avec lequel il est brouillé. Les Mundy proposent à Redman de cambrioler un casino et donner le butin en lires italiennes contre des dollars.
La critique
Première des cinq apparitions du célèbre Fred Astaire en père d’Al Mundy. Cette trouvaille est géniale, tant le personnage d’Allistair est haut en couleurs. De plus, nous retrouvons ici Adolfo Celi, l’ennemi de James Bond, Largo, dans Opération Tonnerre, avec un personnage ayant une certaine prestance, Eric Redman, célèbre faux monnayeur.
Après une réconciliation obligée (Le père reprochant au fils de s’être fait prendre et d’avoir récolté dix ans de prison), l’épisode fait la part belle à la comédie d’espionnage. Allistair négocie avec la SIA un changement de statut pour son fils, qui pourra désormais refuser les missions dangereuses, sera rétribué. Tout cela est prétexte au comédien-danseur à des numéros éblouissants. La fin semble quelque peu bâclée, mais la mise en scène, le talent du duo Astaire-Wagner, l’alchimie qui s’établit immédiatement entre eux, nous ravit et nous fait oublier quelques faiblesses du script, d’autant plus qu’Adolfo Celi se montre un adversaire dangereux et à la hauteur des héros.
Robert Wagner se trouve presque en retrait tant Astaire et Celi se livrent à des joutes verbales de haut vol, et à un affrontement sans pitié. Le ton reste, avec l’arrivée de Fred Astaire, délibérément dirigé vers la comédie. Tout en acceptant la mission pour la SIA, Allistair Mundy soulage Wally Powers de son portefeuille ! D’autre part, Wally découvre dans la villa du père de nombreuses toiles célèbres volées et disparues !
Le cambriolage du coffre par les Mundy reste un morceau d’anthologie dans la série.
Cet épisode constitue un bon divertissement avec des moments de profonde allégresse, ce qui équilibre les choses juste avant le dramatique De la part d’Alexandre où l’on va sortir les mouchoirs.
Les infos supplémentaires
Fred Astaire (1899-1987) apparaît au générique de début juste après Wagner.
Plusieurs scènes avec Adolfo Celi semblent un clin d’œil à Opération Tonnerre. Au casino devant la roulette, ou avec un fusil en bord de mer.
Mundy dit à son père travailler sous les ordres de deux anciens officiers de la police de New York, Noah Bain et Wally Powers et qu’ils l’ont fait sortir du pénitencier de San Jobal où il devait purger dix ans.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-06- The blue, blue Danube (Inédit) **
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
William Dover, l’un des supérieurs de Mundy à la SIA, est drogué et capturé par un espion hongrois. Mundy doit se rendre à Budapest pour le sauver.
La critique
Liliane Montevecchi, en 1969, fait beaucoup plus que son âge, et l’on a du mal à la considérer comme la femme fatale qu’elle est censée être en danseuse tzigane et d’opéra, Tanya, séduisant notamment Mundy. Martine Beswick se cache derrière des lunettes affreuses en agent américain infiltré en Hongrie, Maria. Les scènes de torture de Dover sont conventionnelles aux films sur la guerre froide.
Cet épisode, tourné en studios, tranche avec ce qui nous a été proposé jusqu’ici dans cette saison.
Lorsqu’elle quitte son uniforme et ses lunettes de secrétaire de Tanya, Martine Beswick retrouve le charme qu’on lui connaît. La couverture d’Al Mundy est trop vite éventée, ce qui nuit au suspense. A la moitié du métrage, on comprend que cela ne sera pas un grand épisode, sans humour, sans éclats, rappelant les ratages des premières saisons. On devine d’avance que Mundy va faire s’échapper Dover, réduit par la drogue à l’état de légume. Les comédiens incarnant les méchants ont la tête de l’emploi jusqu’à la caricature. L’opus rappelle parfois le film Le rideau déchiré de sir Alfred.
L’espion Jan Karolescu (Robert Elleinstein), l’homme qui a kidnappé Dover, possède une bague dangereuse qui lui permet d’une poignée de main d’empoisonner un adversaire. Mundy avec une coupe de champagne trouve le moyen d’esquiver la bague.
Afin qu’il ne parle pas, Mundy doit le cas échéant tuer Dover, il le fera s’évader après lui avoir procuré un antidote.
La fin de l’épisode, avec des ficelles plutôt grosses, les déguisements de Mundy, préfigure Arsène Lupin avec Georges Descrières dont la diffusion commencera deux ans plus tard.
Un épisode très moyen.
Les infos supplémentaires
Dans le bureau de Dover, l’emblême de la fictive SIA est un condor, comme celui de la CIA.
3e des cinq apparitions de John Russell en Dover dans cette saison.
Martine Beswick (1941-) est célèbre pour ses rôles de James Bond girl dans Bons baisers de Russie et Opération Tonnerre.
Cette-fois, pour des raisons évidentes, le tournage n’a pas lieu sur place, à la différence des épisodes italiens.
Liliane Montevecchi (1933-), danseuse, chanteuse, actrice française. On l’a vue au cinéma dans Bagarres au King-Créole et Le bal des maudits. Elle incarne la danseuse Tanya Varhos.
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
William Dover, l’un des supérieurs de Mundy à la SIA, est drogué et capturé par un espion hongrois. Mundy doit se rendre à Budapest pour le sauver.
La critique
Liliane Montevecchi, en 1969, fait beaucoup plus que son âge, et l’on a du mal à la considérer comme la femme fatale qu’elle est censée être en danseuse tzigane et d’opéra, Tanya, séduisant notamment Mundy. Martine Beswick se cache derrière des lunettes affreuses en agent américain infiltré en Hongrie, Maria. Les scènes de torture de Dover sont conventionnelles aux films sur la guerre froide.
Cet épisode, tourné en studios, tranche avec ce qui nous a été proposé jusqu’ici dans cette saison.
Lorsqu’elle quitte son uniforme et ses lunettes de secrétaire de Tanya, Martine Beswick retrouve le charme qu’on lui connaît. La couverture d’Al Mundy est trop vite éventée, ce qui nuit au suspense. A la moitié du métrage, on comprend que cela ne sera pas un grand épisode, sans humour, sans éclats, rappelant les ratages des premières saisons. On devine d’avance que Mundy va faire s’échapper Dover, réduit par la drogue à l’état de légume. Les comédiens incarnant les méchants ont la tête de l’emploi jusqu’à la caricature. L’opus rappelle parfois le film Le rideau déchiré de sir Alfred.
L’espion Jan Karolescu (Robert Elleinstein), l’homme qui a kidnappé Dover, possède une bague dangereuse qui lui permet d’une poignée de main d’empoisonner un adversaire. Mundy avec une coupe de champagne trouve le moyen d’esquiver la bague.
Afin qu’il ne parle pas, Mundy doit le cas échéant tuer Dover, il le fera s’évader après lui avoir procuré un antidote.
La fin de l’épisode, avec des ficelles plutôt grosses, les déguisements de Mundy, préfigure Arsène Lupin avec Georges Descrières dont la diffusion commencera deux ans plus tard.
Un épisode très moyen.
Les infos supplémentaires
Dans le bureau de Dover, l’emblême de la fictive SIA est un condor, comme celui de la CIA.
3e des cinq apparitions de John Russell en Dover dans cette saison.
Martine Beswick (1941-) est célèbre pour ses rôles de James Bond girl dans Bons baisers de Russie et Opération Tonnerre.
Cette-fois, pour des raisons évidentes, le tournage n’a pas lieu sur place, à la différence des épisodes italiens.
Liliane Montevecchi (1933-), danseuse, chanteuse, actrice française. On l’a vue au cinéma dans Bagarres au King-Créole et Le bal des maudits. Elle incarne la danseuse Tanya Varhos.
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teeger59- Comte(sse)
- Age : 47
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Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-07- Les trois vierges de Rome (The three virgins of Rome) *
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Al Mundy doit protéger, pour le compte de la SIA, trois tableaux offerts par l’Italie aux Nations Unies. Il découvre que son père, aidé d’un certain Olivier Kent, veut les voler.
La critique
Véritable dépliant touristique de Rome (gros plan sur Robert Wagner filmé au Colisée), cet épisode a le tort de tout miser sur la réalisation à partir d’un scénario embrouillé. Il m’a fallu revoir plusieurs fois l’opus pour le comprendre.
On s’étonne, dans une distribution essentiellement italienne, que l’on fasse un tel cas de la comédienne Cecilia Todeschini qui incarne la vulgaire et peu attirante Carla. Karin Dor, en Angela, agent local de la SIA, est infiniment plus séduisante, quoique revêche et froide comme un glaçon avec notre héros.
On regrette vraiment ce script embrouillé écrit à la va-vite car Victor Buono campe le méchant, Kent. Le voleur traqué qui se dissimule sous le pseudonyme de « la panthère », n’est autre que le père d’Al, Allistair.
Malgré la présence de Fred Astaire, on s’ennuie très vite. La production nous présente en permanence la facture des décors et même le plus naïf des téléspectateurs comprend que l’on tourne en décors naturels mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
Les retrouvailles de Mundy père avec d’anciens complices qu’il n’a pas revu depuis vingt ans (soit 1949) constituent le seul moment où notre intérêt est capté. La police italienne est montrée sous son jour le plus ridicule (je ne suis pas certain que le pays en été conscient à l’époque).
Tout le reste est une succession de scènes souvent laborieuses (Mundy père est arrêté à deux reprises). Malgré Astaire, un épisode que l’on peut zapper. Il est certain qu’un tel opus n’a pas plaidé pour la mise en chantier d’une saison 4.
Lors de la première diffusion, Télé Poche mettait quatre étoiles à l’épisode, on se demande si ce n’est pas seulement pour la présence de Fred Astaire. Cela a considérablement vieilli et n’incite sans doute pas les programmateurs à rediffuser la série
Les infos supplémentaires
Karin Dor (1938-) est surtout connue pour On ne vit que deux fois et L’étau.
Victor Buono (1938-1982) reste dans les mémoires pour son personnage de comte Manzeppi dans Les mystères de l’ouest et de Schubert dans L’homme de l’Atlantide.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Al Mundy doit protéger, pour le compte de la SIA, trois tableaux offerts par l’Italie aux Nations Unies. Il découvre que son père, aidé d’un certain Olivier Kent, veut les voler.
La critique
Véritable dépliant touristique de Rome (gros plan sur Robert Wagner filmé au Colisée), cet épisode a le tort de tout miser sur la réalisation à partir d’un scénario embrouillé. Il m’a fallu revoir plusieurs fois l’opus pour le comprendre.
On s’étonne, dans une distribution essentiellement italienne, que l’on fasse un tel cas de la comédienne Cecilia Todeschini qui incarne la vulgaire et peu attirante Carla. Karin Dor, en Angela, agent local de la SIA, est infiniment plus séduisante, quoique revêche et froide comme un glaçon avec notre héros.
On regrette vraiment ce script embrouillé écrit à la va-vite car Victor Buono campe le méchant, Kent. Le voleur traqué qui se dissimule sous le pseudonyme de « la panthère », n’est autre que le père d’Al, Allistair.
Malgré la présence de Fred Astaire, on s’ennuie très vite. La production nous présente en permanence la facture des décors et même le plus naïf des téléspectateurs comprend que l’on tourne en décors naturels mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
Les retrouvailles de Mundy père avec d’anciens complices qu’il n’a pas revu depuis vingt ans (soit 1949) constituent le seul moment où notre intérêt est capté. La police italienne est montrée sous son jour le plus ridicule (je ne suis pas certain que le pays en été conscient à l’époque).
Tout le reste est une succession de scènes souvent laborieuses (Mundy père est arrêté à deux reprises). Malgré Astaire, un épisode que l’on peut zapper. Il est certain qu’un tel opus n’a pas plaidé pour la mise en chantier d’une saison 4.
Lors de la première diffusion, Télé Poche mettait quatre étoiles à l’épisode, on se demande si ce n’est pas seulement pour la présence de Fred Astaire. Cela a considérablement vieilli et n’incite sans doute pas les programmateurs à rediffuser la série
Les infos supplémentaires
Karin Dor (1938-) est surtout connue pour On ne vit que deux fois et L’étau.
Victor Buono (1938-1982) reste dans les mémoires pour son personnage de comte Manzeppi dans Les mystères de l’ouest et de Schubert dans L’homme de l’Atlantide.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-08- Payoff in the piazza (Inédit) **
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
En Italie, Al Mundy qui a retrouvé Charlie, son alter-égo cambrioleuse, est pourchassé par le général Feng et ses sbires qui veulent mettre la main sur une américaine en fuite qui fut l’épouse du monarque de l’état d’où vient Feng.
La critique
On retrouve ici un personnage de la saison 1, Charlie (Susan Saint-James), curieusement absente de la saison 2. Cette-fois, le scénario est bâti sur des bases solides, mais le tournage (censé avoir lieu en Italie et à Paris) a été entièrement fait aux studios Universal (on se croirait dans L’homme de fer). L’œil exercé du téléspectateur d’aujourd’hui (et une consultation sur Internet Movie Data Base qui le confirme) ne nous trompe plus. Les images d’archive d’Italie sont mal raccordées à ceux filmés en studio
C’est dommage car l’intrigue ne manque pas de piquant. Une américaine, veuve du roi assassiné d’un pays asiatique imaginaire, est en fuite, accusée par un militaire communiste décidé à prendre le pouvoir. Carla Borelli, qui revient après son rôle de Laura dans La famille (saison 2) est convaincante à souhait en reine en exil.
L’épisode hésite entre la comédie (les retrouvailles avec Charlie) et la violence (Mundy et son contact américain soumis à une torture avec des lanières de cuir qui les étrangle). Finalement, c’est la partie « violence » qui l’emporte.
David Opatoshu en général Cheng s’en tire avec les honneurs. Le royaume imaginaire de Khongar évoque la Birmanie. Al Mundy est ici un pur agent secret qui n’est jamais sollicité pour ses talents de cambrioleurs. Un épisode moyen.
Les infos supplémentaires
Susan Saint-James reviendra dans son rôle de Charlie Brown dans l’épisode 21 de cette saison.
Carla Borelli (1942-) a arrêté sa carrière à la fin des années 80.
David Opatoshu (1918-1996) a joué au cinéma dans Exodus et Le rideau déchiré.
Soon-Tek-Oh (1943-) incarne l’un des gardes du général. On l’a vu dans le James Bond L’homme au pistolet d’or et la série Hawaii Police d’état.
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
En Italie, Al Mundy qui a retrouvé Charlie, son alter-égo cambrioleuse, est pourchassé par le général Feng et ses sbires qui veulent mettre la main sur une américaine en fuite qui fut l’épouse du monarque de l’état d’où vient Feng.
La critique
On retrouve ici un personnage de la saison 1, Charlie (Susan Saint-James), curieusement absente de la saison 2. Cette-fois, le scénario est bâti sur des bases solides, mais le tournage (censé avoir lieu en Italie et à Paris) a été entièrement fait aux studios Universal (on se croirait dans L’homme de fer). L’œil exercé du téléspectateur d’aujourd’hui (et une consultation sur Internet Movie Data Base qui le confirme) ne nous trompe plus. Les images d’archive d’Italie sont mal raccordées à ceux filmés en studio
C’est dommage car l’intrigue ne manque pas de piquant. Une américaine, veuve du roi assassiné d’un pays asiatique imaginaire, est en fuite, accusée par un militaire communiste décidé à prendre le pouvoir. Carla Borelli, qui revient après son rôle de Laura dans La famille (saison 2) est convaincante à souhait en reine en exil.
L’épisode hésite entre la comédie (les retrouvailles avec Charlie) et la violence (Mundy et son contact américain soumis à une torture avec des lanières de cuir qui les étrangle). Finalement, c’est la partie « violence » qui l’emporte.
David Opatoshu en général Cheng s’en tire avec les honneurs. Le royaume imaginaire de Khongar évoque la Birmanie. Al Mundy est ici un pur agent secret qui n’est jamais sollicité pour ses talents de cambrioleurs. Un épisode moyen.
Les infos supplémentaires
Susan Saint-James reviendra dans son rôle de Charlie Brown dans l’épisode 21 de cette saison.
Carla Borelli (1942-) a arrêté sa carrière à la fin des années 80.
David Opatoshu (1918-1996) a joué au cinéma dans Exodus et Le rideau déchiré.
Soon-Tek-Oh (1943-) incarne l’un des gardes du général. On l’a vu dans le James Bond L’homme au pistolet d’or et la série Hawaii Police d’état.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-09- Le roi des voleurs (The king of thieves) **
Scénario : Glen A.Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Amnésique après une agression où son amie Deborah est enlevée, Al Mundy rejoint le roi des voleurs, un certain Max, en plein cœur de Rome.
La critique
Rencontre avant l’heure entre Robert Wagner et Lionel Stander, une décennie avant Pour l’amour du risque. A noter, est-ce prémonitoire, que Stander s’appelle ici comme Max comme dans les aventures de la famille Hart.
Le ton de l’épisode est résolument dramatique. Privé de sa mémoire, Mundy redevient le voleur qu’il était et propose ses services à Max pour voler un bijou de grande valeur, l’épée de Saint Ange.
Deborah est la fille d’un candidat au sénat qui veut s’en prendre à la SIA. Cet aspect de l’intrigue devient vite ennuyeux, et l’épisode complet s’en ressent, dès que l’on quitte le contexte du vol de l’épée qui ramène Al Mundy à ses premières amours. Lionel Stander est à l’aise dans son rôle et parfaitement crédible.
On regrette beaucoup la fin de l’intrigue, qui recourent à des raccourcis qui désamorcent tout le suspense. Tout est bâclé, trop facile. L’épisode fut diffusé en France durant l’été 1973. Il a très mal vieilli. Ce qui nous passionnait jadis a pris du plomb dans l’aile.
L’humour, qui tardivement tente une approche dans l’épisode, tombe à plat.
Les infos supplémentaires
L’épisode a été diffusé aux USA le 20 novembre 1969. Max montre un journal à Al Mundy en précisant que l’on est le 21 avril, mais l’année n’est pas précisée.
Lionel Stander (1908-1994) était Max dans Pour l’amour du risque.
Lex Barker (1919-1973) fut le successeur de Johnny Weissmuller dans le rôle de Tarzan.
Scénario : Glen A.Larson. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Amnésique après une agression où son amie Deborah est enlevée, Al Mundy rejoint le roi des voleurs, un certain Max, en plein cœur de Rome.
La critique
Rencontre avant l’heure entre Robert Wagner et Lionel Stander, une décennie avant Pour l’amour du risque. A noter, est-ce prémonitoire, que Stander s’appelle ici comme Max comme dans les aventures de la famille Hart.
Le ton de l’épisode est résolument dramatique. Privé de sa mémoire, Mundy redevient le voleur qu’il était et propose ses services à Max pour voler un bijou de grande valeur, l’épée de Saint Ange.
Deborah est la fille d’un candidat au sénat qui veut s’en prendre à la SIA. Cet aspect de l’intrigue devient vite ennuyeux, et l’épisode complet s’en ressent, dès que l’on quitte le contexte du vol de l’épée qui ramène Al Mundy à ses premières amours. Lionel Stander est à l’aise dans son rôle et parfaitement crédible.
On regrette beaucoup la fin de l’intrigue, qui recourent à des raccourcis qui désamorcent tout le suspense. Tout est bâclé, trop facile. L’épisode fut diffusé en France durant l’été 1973. Il a très mal vieilli. Ce qui nous passionnait jadis a pris du plomb dans l’aile.
L’humour, qui tardivement tente une approche dans l’épisode, tombe à plat.
Les infos supplémentaires
L’épisode a été diffusé aux USA le 20 novembre 1969. Max montre un journal à Al Mundy en précisant que l’on est le 21 avril, mais l’année n’est pas précisée.
Lionel Stander (1908-1994) était Max dans Pour l’amour du risque.
Lex Barker (1919-1973) fut le successeur de Johnny Weissmuller dans le rôle de Tarzan.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
Je me souviens bien de cet épisode. Merci Patricks.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
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