Série "Opération vol" (It takes a thief)
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Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
Je me souviens bien de cet épisode. Merci Patricks.
Philo- Fondateur
- Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-10- A friend in deed (Inédit) *
Scénario : B.W. Sandefur. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Guido, chassé des USA, a voulu voler à Rome au clan mafieux Botirelli une cassette contenant des secrets. Mais s’étant fait prendre, il appelle à son secours Al Mundy.
La critique
Voilà un épisode indiffusable aujourd’hui : l’action y est molle, le rythme lent, en témoignent le prologue et la fin où des scènes d’un cabaret de jazz meublent les lacunes de l’intrigue.
Si Henry Silva s’en sort plutôt bien en maffioso, le chanteur Frankie Avalon (interprète notamment de la chanson du film Le sous marin de l’apocalypse qui inspira la série Voyage au fond des mers ) aurait été mieux inspiré de rester derrière son micro, en idole de son temps. Il n’est pas crédible une seconde en Guido, jeune italien.
Il faut préciser que si l’épisode est censé se dérouler de Naples à Rome, tout est filmé dans les studios Universal, ce qui est une belle déception après les épisodes italiens en décors naturels sur place. L’intrigue est bavarde, et Mundy n’a pas de mission de la SIA.
La Peugeot 403 cabriolet utilisée par les malfrats ne peut être un hasard, c’est sans doute celle qui servira à partir de 1971 dans Columbo.
Je me suis ennuyé durant 49 minutes au point que j’ai à la fois compris le refus de l’ORTF d’acheter l’épisode, mais aussi l’annulation en fin de saison. On sent le scénario écrit à la va vite, sans cohérence. Robert Wagner se caricature lui-même et ce ne sont pas les allusions de la mafia à son père (Fred Astaire est absent) qui viennent sauver l’entreprise du naufrage.
Les infos supplémentaires
Henry Silva (1928-) spécialiste des rôles de méchants, est connu pour La revanche du sicilien. On l’a vu aussi dans Match contre la vie (Mort d’un chef de bande). Il a fait carrière en Europe, surtout en Italie, dans des rôles de gangsters de la Mafia.
Scénario : B.W. Sandefur. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Guido, chassé des USA, a voulu voler à Rome au clan mafieux Botirelli une cassette contenant des secrets. Mais s’étant fait prendre, il appelle à son secours Al Mundy.
La critique
Voilà un épisode indiffusable aujourd’hui : l’action y est molle, le rythme lent, en témoignent le prologue et la fin où des scènes d’un cabaret de jazz meublent les lacunes de l’intrigue.
Si Henry Silva s’en sort plutôt bien en maffioso, le chanteur Frankie Avalon (interprète notamment de la chanson du film Le sous marin de l’apocalypse qui inspira la série Voyage au fond des mers ) aurait été mieux inspiré de rester derrière son micro, en idole de son temps. Il n’est pas crédible une seconde en Guido, jeune italien.
Il faut préciser que si l’épisode est censé se dérouler de Naples à Rome, tout est filmé dans les studios Universal, ce qui est une belle déception après les épisodes italiens en décors naturels sur place. L’intrigue est bavarde, et Mundy n’a pas de mission de la SIA.
La Peugeot 403 cabriolet utilisée par les malfrats ne peut être un hasard, c’est sans doute celle qui servira à partir de 1971 dans Columbo.
Je me suis ennuyé durant 49 minutes au point que j’ai à la fois compris le refus de l’ORTF d’acheter l’épisode, mais aussi l’annulation en fin de saison. On sent le scénario écrit à la va vite, sans cohérence. Robert Wagner se caricature lui-même et ce ne sont pas les allusions de la mafia à son père (Fred Astaire est absent) qui viennent sauver l’entreprise du naufrage.
Les infos supplémentaires
Henry Silva (1928-) spécialiste des rôles de méchants, est connu pour La revanche du sicilien. On l’a vu aussi dans Match contre la vie (Mort d’un chef de bande). Il a fait carrière en Europe, surtout en Italie, dans des rôles de gangsters de la Mafia.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-11- Un mur en or (The great casino caper) *
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
Eric Redman, cornaqué par le KGB, a une revanche à prendre sur Mundy père et fils. Il reçoit pour mission de les tuer.
La critique
On se demande pourquoi cet épisode apparaît en onzième position alors qu’il est la suite directe du Coffre du casino. Le téléspectateur a oublié l’intrigue du premier volet et se sent floué.
Tout d’abord, Glen A. Larson, sachant qu’il a au générique Fred Astaire et Adolfo Celi a tout simplement oublié décrire une histoire. Il a cru drôle de mettre en vedette Miss Prio, une vieille fille peu attirante (Alice Ghostley), comme personnage principal féminin. Alice est une comique inconnue dans nos contrées.
Cet épisode m’a particulièrement rappelé les plus calamiteux Arsène Lupin tournés en Europe (version Georges Descrières), qui se sont visiblement plus inspirés d’Opération vol que des romans de Maurice Leblanc.
Lors de la première diffusion sur la chaîne Une de l’ORTF, en juillet 1973, les téléspectateurs ont sans doute apprécié ce programme. Aujourd’hui, il a pris un coup de vieux atroce. On compte sur la seule présence de Fred Astaire pour captiver l’attention du spectateur pendant cinquante minutes.
Entièrement tourné en studios, l’opus montre vite ses limites. Le mur en or est constitué de lingots d’une valeur de deux milliards de dollars de l’époque. Tout le talent d’Al Mundy, pendant que son père Allistair joue au casino avec Eric Redman, va être, tel un David Copperfield de son temps, de le faire « disparaître ».
Bill Fletcher, un ersatz de James Coburn, incarne le tueur garde du corps de Redman, on suggère ici une sorte d’alliance entre aryens et soviétiques. Mais le ton délibérément dirigé vers la comédie fait naufrager l’entreprise.
A vouloir jouer sur la comédie et le suspense, l’épisode perd sur tous les tableaux. Les réparties de Fred Astaire/Allistair tombent à l’eau, alors qu’elles sont censées être du plus haut comique. Adolfo Celi joue une fois de plus Emilio Largo d’Opération tonnerre. Mais lorsque l’intrigue est aussi mince, il n’y a pas de miracle possible. C’est très mauvais, souvent saugrenu. La comique Alice Ghostley en rajoute en Miss Prio, qui traque le célèbre voleur « la panthère », rendant tous les personnages ridicules. Un épisode à fuir car si vous le regardez en premier, vous ne serez pas tenté (ou n’aurez pas le courage) d’en voir un seul autre de la série.
Anecdotes
Cet épisode constitue la suite directe de l’épisode 4 de cette saison, Le coffre du casino.
Bill Fletcher (1922-) a la tête de l’emploi. Dès qu’on le voit, on pense à la série Les envahisseurs, et il en a tourné un épisode, La trahison.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
Eric Redman, cornaqué par le KGB, a une revanche à prendre sur Mundy père et fils. Il reçoit pour mission de les tuer.
La critique
On se demande pourquoi cet épisode apparaît en onzième position alors qu’il est la suite directe du Coffre du casino. Le téléspectateur a oublié l’intrigue du premier volet et se sent floué.
Tout d’abord, Glen A. Larson, sachant qu’il a au générique Fred Astaire et Adolfo Celi a tout simplement oublié décrire une histoire. Il a cru drôle de mettre en vedette Miss Prio, une vieille fille peu attirante (Alice Ghostley), comme personnage principal féminin. Alice est une comique inconnue dans nos contrées.
Cet épisode m’a particulièrement rappelé les plus calamiteux Arsène Lupin tournés en Europe (version Georges Descrières), qui se sont visiblement plus inspirés d’Opération vol que des romans de Maurice Leblanc.
Lors de la première diffusion sur la chaîne Une de l’ORTF, en juillet 1973, les téléspectateurs ont sans doute apprécié ce programme. Aujourd’hui, il a pris un coup de vieux atroce. On compte sur la seule présence de Fred Astaire pour captiver l’attention du spectateur pendant cinquante minutes.
Entièrement tourné en studios, l’opus montre vite ses limites. Le mur en or est constitué de lingots d’une valeur de deux milliards de dollars de l’époque. Tout le talent d’Al Mundy, pendant que son père Allistair joue au casino avec Eric Redman, va être, tel un David Copperfield de son temps, de le faire « disparaître ».
Bill Fletcher, un ersatz de James Coburn, incarne le tueur garde du corps de Redman, on suggère ici une sorte d’alliance entre aryens et soviétiques. Mais le ton délibérément dirigé vers la comédie fait naufrager l’entreprise.
A vouloir jouer sur la comédie et le suspense, l’épisode perd sur tous les tableaux. Les réparties de Fred Astaire/Allistair tombent à l’eau, alors qu’elles sont censées être du plus haut comique. Adolfo Celi joue une fois de plus Emilio Largo d’Opération tonnerre. Mais lorsque l’intrigue est aussi mince, il n’y a pas de miracle possible. C’est très mauvais, souvent saugrenu. La comique Alice Ghostley en rajoute en Miss Prio, qui traque le célèbre voleur « la panthère », rendant tous les personnages ridicules. Un épisode à fuir car si vous le regardez en premier, vous ne serez pas tenté (ou n’aurez pas le courage) d’en voir un seul autre de la série.
Anecdotes
Cet épisode constitue la suite directe de l’épisode 4 de cette saison, Le coffre du casino.
Bill Fletcher (1922-) a la tête de l’emploi. Dès qu’on le voit, on pense à la série Les envahisseurs, et il en a tourné un épisode, La trahison.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-12- The old who came in from the spy (Inédit) *
Histoire de Sy Salkowitz et Jeannot Szwarc. Adaptation : Sy Salkowitz. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
La Chine a passé un accord avec la République Arabe Unie. L’Intelligence Service britannique dispose de cet accord sur une micro puce cachée dans un musée de Berlin Est qu’Al Mundy doit récupérer, après la mort d’un agent en mission.
La critique
Cette intrigue typique de la guerre froide possède un titre qui fait référence à The Spy who came in from the cold (L’espion qui venait du froid). Al Mundy est visiblement déçu qu’on lui attribue une vieille dame anglaise comme partenaire au lieu d’une jolie fille. Deuxième épisode consécutif avec une old lady.
Cet épisode est trop politique pour passionner. On y parle de la situation au Moyen Orient, ce qui passe au dessus de la tête du téléspectateur. L’association entre la lady anglaise, Mollie Taylor, et Mundy, est censée être drôle mais l’on s’ennuie très vite.
Violemment anticommuniste, avec portraits de Lénine et Brejnev chez l’attaché culturel du musée, personne ne s’étonne que l’intrigue se situe à Berlin Est alors qu’il est question de la Chine.
Elsa Lanchester en Mollie Taylor en fait des tonnes, et on se lasse très vite. L’intrigue est laborieuse et l’on regarde sa montre toutes les cinq minutes. Tout le glamour de la série semble s’être évaporé.
Entièrement filmé en studio, cet opus est un ratage. Le mélange humour guerre froide n’est pas réussi et tous les effets sont attendus. C’est une partie de cache-cache dans le musée entre les soviétiques et Mollie et Al. Berlin Est est visiblement filmé entièrement aux studios Universal ce qui nuit à toute crédibilité. Quand on pense que Malachi Throne a quitté la série refusant les tournages en Europe, on se dit qu’il a fait une belle erreur.
Mundy réussit à voler la micro puce, mais Mollie reste prisonnière. L’Intelligence Service s’y résigne, notre héros non.
La fin est sérieuse et pesante, sans aucune once d’originalité. Mollie va passer devant « le tribunal du peuple » avant d’être exécutée. Al Mundy en free lance joue les Zorro pour la sauver.
Tout ceci est daté, ennuyeux. Personne ne regrettera que l’épisode soit resté inédit en France, il a un intérêt « historique » pour une guerre froide aujourd’hui bien lointaine.
En pur espion, Robert Wagner perd son humour et est infiniment moins talentueux qu’en cambrioleur. Les 49 minutes sont interminables, et l’on a quelque difficulté à imaginer que la même saison propose le meilleur ( De la part d’Alexandre , « Le scorpion ) comme le pire ici.
Toute la partie finale est prévisible et sans saveur. Scénaristes et réalisateur ont perdu tout leur brio ! On tente bien de revenir à l’humour à l’épilogue, Mollie disant aux agents soviétiques : « J’espère que nos échanges culturels ne pâtiront pas de ce petit épisode ». Mais devant cet épisode soporifique, le téléspectateur a changé de chaîne ou s'est endormi depuis longtemps.
Anecdotes
Al Mundy, pour la première fois dans la série, fait allusion à sa mère.
Elsa Lanchester (1902-1986) a tourné dans La fiancée de Frankenstein et Mary Poppins .
Histoire de Sy Salkowitz et Jeannot Szwarc. Adaptation : Sy Salkowitz. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
La Chine a passé un accord avec la République Arabe Unie. L’Intelligence Service britannique dispose de cet accord sur une micro puce cachée dans un musée de Berlin Est qu’Al Mundy doit récupérer, après la mort d’un agent en mission.
La critique
Cette intrigue typique de la guerre froide possède un titre qui fait référence à The Spy who came in from the cold (L’espion qui venait du froid). Al Mundy est visiblement déçu qu’on lui attribue une vieille dame anglaise comme partenaire au lieu d’une jolie fille. Deuxième épisode consécutif avec une old lady.
Cet épisode est trop politique pour passionner. On y parle de la situation au Moyen Orient, ce qui passe au dessus de la tête du téléspectateur. L’association entre la lady anglaise, Mollie Taylor, et Mundy, est censée être drôle mais l’on s’ennuie très vite.
Violemment anticommuniste, avec portraits de Lénine et Brejnev chez l’attaché culturel du musée, personne ne s’étonne que l’intrigue se situe à Berlin Est alors qu’il est question de la Chine.
Elsa Lanchester en Mollie Taylor en fait des tonnes, et on se lasse très vite. L’intrigue est laborieuse et l’on regarde sa montre toutes les cinq minutes. Tout le glamour de la série semble s’être évaporé.
Entièrement filmé en studio, cet opus est un ratage. Le mélange humour guerre froide n’est pas réussi et tous les effets sont attendus. C’est une partie de cache-cache dans le musée entre les soviétiques et Mollie et Al. Berlin Est est visiblement filmé entièrement aux studios Universal ce qui nuit à toute crédibilité. Quand on pense que Malachi Throne a quitté la série refusant les tournages en Europe, on se dit qu’il a fait une belle erreur.
Mundy réussit à voler la micro puce, mais Mollie reste prisonnière. L’Intelligence Service s’y résigne, notre héros non.
La fin est sérieuse et pesante, sans aucune once d’originalité. Mollie va passer devant « le tribunal du peuple » avant d’être exécutée. Al Mundy en free lance joue les Zorro pour la sauver.
Tout ceci est daté, ennuyeux. Personne ne regrettera que l’épisode soit resté inédit en France, il a un intérêt « historique » pour une guerre froide aujourd’hui bien lointaine.
En pur espion, Robert Wagner perd son humour et est infiniment moins talentueux qu’en cambrioleur. Les 49 minutes sont interminables, et l’on a quelque difficulté à imaginer que la même saison propose le meilleur ( De la part d’Alexandre , « Le scorpion ) comme le pire ici.
Toute la partie finale est prévisible et sans saveur. Scénaristes et réalisateur ont perdu tout leur brio ! On tente bien de revenir à l’humour à l’épilogue, Mollie disant aux agents soviétiques : « J’espère que nos échanges culturels ne pâtiront pas de ce petit épisode ». Mais devant cet épisode soporifique, le téléspectateur a changé de chaîne ou s'est endormi depuis longtemps.
Anecdotes
Al Mundy, pour la première fois dans la série, fait allusion à sa mère.
Elsa Lanchester (1902-1986) a tourné dans La fiancée de Frankenstein et Mary Poppins .
Dernière édition par Patricks le Mar 9 Aoû 2016 - 17:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-13- To lure a man (Inédit) **
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
De retour de sa mission en RDA (voir précédent épisode), Al Mundy est menacé par un certain Technicov pour kidnapper le chef de la SIA, Mr Jack afin de l’échanger contre un colonel soviétique prisonnier.
La critique
Suite directe du précédent et calamiteux épisode, To Lure a man se déroule aux USA. Technikov pense que Mundy a volé en RDA les plans d’annexion de Berlin Ouest par l’URSS qui doit avoir lieu le mois prochain lors d’une attaque surprise (soit en janvier 1970).
Trop british, Wilfrid Hyde White est peu crédible en chef russe. Une belle erreur de distribution. Tina Sinatra n’a pas grand-chose à jouer à part la beauté de service. Le téléspectateur est désorienté de découvrir un chef de la SIA apparemment familier de Mundy, Mr Jack (Joseph Cotten), dont il n’a jamais été question. Cotten, qui avait joué dans un double épisode de la saison 2 Opération Centaure un général est allemand incarne ce Jack dans le premier épisode d’une trilogie dont seul l’opus La chanson du tueur (diffusé en septembre 1973 sur la première chaîne ORTF et rediffusé en mai 1975 sur Antenne 2) sera doublé. Il est plus crédible en chef des services spéciaux américains qu’en est allemand.
Néanmoins, jusqu’à présent, les supérieurs d’Al Mundy ont été Noah Bain, Wally Powers (saison 3) et un intermédiaire, William Dover. Cotten a plus l’air d’un bad boy que d’un chef de la SIA.
Peu d’action, une ambiance huis clos de théâtre filmé dans une chambre d’hôtel, beaucoup de bavardages, on atteint à peine les deux étoiles. C’était certainement passionnant à la fin des années soixante. Mais aujourd’hui, c’est difficilement regardable.
Anecdotes
Wilfrid Hyde White (1903-1991) a joué dans Le troisième homme et Columbo : SOS Scotland Yard
Retour de Joseph Cotten dans un nouveau personnage, Mr Jack, qui reviendra deux fois : La chanson du tueur et Beyond a treasonable doubt.
Christina Sinatra, alias Tina Sinatra (1948-) est la fille de Frank et la sœur de Nancy du même nom.
L'épisode 3-14 Le scorpion a déjà été traité (voir plus haut). Le prochain est donc le 15e.
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
De retour de sa mission en RDA (voir précédent épisode), Al Mundy est menacé par un certain Technicov pour kidnapper le chef de la SIA, Mr Jack afin de l’échanger contre un colonel soviétique prisonnier.
La critique
Suite directe du précédent et calamiteux épisode, To Lure a man se déroule aux USA. Technikov pense que Mundy a volé en RDA les plans d’annexion de Berlin Ouest par l’URSS qui doit avoir lieu le mois prochain lors d’une attaque surprise (soit en janvier 1970).
Trop british, Wilfrid Hyde White est peu crédible en chef russe. Une belle erreur de distribution. Tina Sinatra n’a pas grand-chose à jouer à part la beauté de service. Le téléspectateur est désorienté de découvrir un chef de la SIA apparemment familier de Mundy, Mr Jack (Joseph Cotten), dont il n’a jamais été question. Cotten, qui avait joué dans un double épisode de la saison 2 Opération Centaure un général est allemand incarne ce Jack dans le premier épisode d’une trilogie dont seul l’opus La chanson du tueur (diffusé en septembre 1973 sur la première chaîne ORTF et rediffusé en mai 1975 sur Antenne 2) sera doublé. Il est plus crédible en chef des services spéciaux américains qu’en est allemand.
Néanmoins, jusqu’à présent, les supérieurs d’Al Mundy ont été Noah Bain, Wally Powers (saison 3) et un intermédiaire, William Dover. Cotten a plus l’air d’un bad boy que d’un chef de la SIA.
Peu d’action, une ambiance huis clos de théâtre filmé dans une chambre d’hôtel, beaucoup de bavardages, on atteint à peine les deux étoiles. C’était certainement passionnant à la fin des années soixante. Mais aujourd’hui, c’est difficilement regardable.
Anecdotes
Wilfrid Hyde White (1903-1991) a joué dans Le troisième homme et Columbo : SOS Scotland Yard
Retour de Joseph Cotten dans un nouveau personnage, Mr Jack, qui reviendra deux fois : La chanson du tueur et Beyond a treasonable doubt.
Christina Sinatra, alias Tina Sinatra (1948-) est la fille de Frank et la sœur de Nancy du même nom.
L'épisode 3-14 Le scorpion a déjà été traité (voir plus haut). Le prochain est donc le 15e.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-15- Haute Couture (Nice girls marry stokebrokers) ****
Histoire de Byron Twiggs. Adaptation : Norman Huddis. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
A Paris, dans un salon de haute couture, une jeune femme modèle, Yvonne, agent de la SIA, est retrouvée assassinée. Le salon de couture Trion sert de couverture à des agents russes. Al fait la cour à la colotaire de la défunte, Sharon, une photographe.
La critique
Dernier épisode présenté en France en septembre 1973 (l’ORTF semble avoir eu bon goût dans le choix des épisodes de cette troisième saison inégale), Haute couture a été tourné à Paris.
Doté d’une bonne distribution et d’un scénario bien structuré, l’épisode est tout à fait ce que l’on attend dans le cadre de cette série.
Sans être exceptionnel, l’épisode marque longtemps après l’avoir vu, notamment la crise d’hystérie du couturier Paul Trion (Geoffrey Holder qu’en 1973 les français allaient découvrir au cinéma dans le premier James Bond avec Roger Moore) envers un modèle qui ne lui semble pas digne de figurer dans sa maison.
Après To lure a man, on retrouve George Murdock en Devon (ne pas confondre avec Dover), en chef de la SIA, un subalterne de Mr Jack.
Michele Carey correspond aux personnages de belles créatures sans cervelle qui ne choquait pas à l’époque. Holder est parfait en méchant, crédible et menaçant à souhait. Son rôle est bien plus développé que dans le Bond et il nous permet de nous montrer l’étendue de son talent. Il a le même rire qu’en baron Samedi.
Le réalisateur semble avoir privilégié les scènes d’intérieur pour nous mettre plein la vue avec le salon de couture.
Le ton juste est trouvé entre suspense et comédie. Cela fait plaisir de retrouver Al Mundy au mieux de sa forme et un Robert Wagner parfaitement à l’aise dans le rôle en voleur. En faire un espion de la guerre froide n’est pas une réussite, lorsque les scripts sont trop sérieux.
Autre scène marquante : lorsque Sharon et Al sont prisonniers dans la chambre froide.
La scène finale du défilé aux lumières psychédéliques distille un parfum typiquement sixties.
Anecdotes
Geoffrey Holder (1930-2014) était le baron Samedi dans Vivre et laisser mourir.
Michele Carey (1943-) a joué dans Les mystères de l’ouest, Mission Impossible, L’homme qui tombe à pic, Des agents très spéciaux, L’homme de l’Atlantide, Starsky et Hutch.
Histoire de Byron Twiggs. Adaptation : Norman Huddis. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
A Paris, dans un salon de haute couture, une jeune femme modèle, Yvonne, agent de la SIA, est retrouvée assassinée. Le salon de couture Trion sert de couverture à des agents russes. Al fait la cour à la colotaire de la défunte, Sharon, une photographe.
La critique
Dernier épisode présenté en France en septembre 1973 (l’ORTF semble avoir eu bon goût dans le choix des épisodes de cette troisième saison inégale), Haute couture a été tourné à Paris.
Doté d’une bonne distribution et d’un scénario bien structuré, l’épisode est tout à fait ce que l’on attend dans le cadre de cette série.
Sans être exceptionnel, l’épisode marque longtemps après l’avoir vu, notamment la crise d’hystérie du couturier Paul Trion (Geoffrey Holder qu’en 1973 les français allaient découvrir au cinéma dans le premier James Bond avec Roger Moore) envers un modèle qui ne lui semble pas digne de figurer dans sa maison.
Après To lure a man, on retrouve George Murdock en Devon (ne pas confondre avec Dover), en chef de la SIA, un subalterne de Mr Jack.
Michele Carey correspond aux personnages de belles créatures sans cervelle qui ne choquait pas à l’époque. Holder est parfait en méchant, crédible et menaçant à souhait. Son rôle est bien plus développé que dans le Bond et il nous permet de nous montrer l’étendue de son talent. Il a le même rire qu’en baron Samedi.
Le réalisateur semble avoir privilégié les scènes d’intérieur pour nous mettre plein la vue avec le salon de couture.
Le ton juste est trouvé entre suspense et comédie. Cela fait plaisir de retrouver Al Mundy au mieux de sa forme et un Robert Wagner parfaitement à l’aise dans le rôle en voleur. En faire un espion de la guerre froide n’est pas une réussite, lorsque les scripts sont trop sérieux.
Autre scène marquante : lorsque Sharon et Al sont prisonniers dans la chambre froide.
La scène finale du défilé aux lumières psychédéliques distille un parfum typiquement sixties.
Anecdotes
Geoffrey Holder (1930-2014) était le baron Samedi dans Vivre et laisser mourir.
Michele Carey (1943-) a joué dans Les mystères de l’ouest, Mission Impossible, L’homme qui tombe à pic, Des agents très spéciaux, L’homme de l’Atlantide, Starsky et Hutch.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-16- Le grand tourbillon (The steal-driving man) ***
Scénario et réalisation : Glen A. Larson.
Résumé
Al Mundy lors d’une course automobile doit récupérer des documents secrets sur un missile nucléaire. Pour cela, il doit prendre part en qualité de coureur à la compétition pour pouvoir voler les documents.
La critique
Dans cet épisode italien, mais situé par le scénario dans la principauté imaginaire de Cordona, diffusé en plein mois d’août 1973 en France, Al Mundy est contraint de jouer les coureurs automobiles pour infiltrer un réseau d’espionnage.
Fernando Lamas (connu notamment pour Match contre la vie où il tenait un rôle récurrent après une carrière au cinéma dans des films comme La veuve joyeuse ou Le monde perdu ) rappelle assez Riccardo Montalban, au point que je les confonds parfois.
Le clou de cet opus est la scène de course automobile sous la pluie, ou bien évidemment, Robert Wagner (que l’on voit dans des plans rapprochés) n’est pas au volant. C’est un épisode qu’il faut voir avec un peu d’indulgence, étant donné qu’il s’agit de la télévision telle qu’on la concevait en 1970. L’ensemble rappelle parfois un peu Le Saint avec Roger Moore.
Bien entendu, Mario Andretti, véritable coureur, gagne l’épreuve. Dès que les scènes d’action (en l’occurrence de course de formule 1) s’arrêtent, notre intérêt faiblit. L’histoire n’est pas suffisamment bien écrite.
Fernando Lamas, beau garçon mais comédien limité, peine à nous faire croire à son personnage de Paolo Monteggo, qui n’est jamais menaçant. La deuxième partie de l’épisode semble avoir abusé des scènes de studio. Cette-fois, le raccord images d’archives/scènes de studio est évident. L’opus perd alors énormément en qualité. Cette partie lui permet d’atteindre tout juste les trois étoiles.
Mario Andretti vole la vedette à Robert Wagner, étant par la force des choses plus crédible, et pour cause, en champion de formule 1. Renzo Censana, qui incarne le président de Cordona, est encore moins convaincant que Lamas. Opération vol fut le dernier tournage de ce comédien italien décédé en 1970, l’année de diffusion aux USA.
La fin faisait illusion autrefois, mais a un peu vieilli. La réalisation de Glen A. Larson marque le pas.
Anecdotes
Le champion automobile Mario Andretti joue son propre rôle. En revanche, l’autre coureur vedette, Jackie Taylor, est interprété par le comédien Greg Mullavey.
Scénario et réalisation : Glen A. Larson.
Résumé
Al Mundy lors d’une course automobile doit récupérer des documents secrets sur un missile nucléaire. Pour cela, il doit prendre part en qualité de coureur à la compétition pour pouvoir voler les documents.
La critique
Dans cet épisode italien, mais situé par le scénario dans la principauté imaginaire de Cordona, diffusé en plein mois d’août 1973 en France, Al Mundy est contraint de jouer les coureurs automobiles pour infiltrer un réseau d’espionnage.
Fernando Lamas (connu notamment pour Match contre la vie où il tenait un rôle récurrent après une carrière au cinéma dans des films comme La veuve joyeuse ou Le monde perdu ) rappelle assez Riccardo Montalban, au point que je les confonds parfois.
Le clou de cet opus est la scène de course automobile sous la pluie, ou bien évidemment, Robert Wagner (que l’on voit dans des plans rapprochés) n’est pas au volant. C’est un épisode qu’il faut voir avec un peu d’indulgence, étant donné qu’il s’agit de la télévision telle qu’on la concevait en 1970. L’ensemble rappelle parfois un peu Le Saint avec Roger Moore.
Bien entendu, Mario Andretti, véritable coureur, gagne l’épreuve. Dès que les scènes d’action (en l’occurrence de course de formule 1) s’arrêtent, notre intérêt faiblit. L’histoire n’est pas suffisamment bien écrite.
Fernando Lamas, beau garçon mais comédien limité, peine à nous faire croire à son personnage de Paolo Monteggo, qui n’est jamais menaçant. La deuxième partie de l’épisode semble avoir abusé des scènes de studio. Cette-fois, le raccord images d’archives/scènes de studio est évident. L’opus perd alors énormément en qualité. Cette partie lui permet d’atteindre tout juste les trois étoiles.
Mario Andretti vole la vedette à Robert Wagner, étant par la force des choses plus crédible, et pour cause, en champion de formule 1. Renzo Censana, qui incarne le président de Cordona, est encore moins convaincant que Lamas. Opération vol fut le dernier tournage de ce comédien italien décédé en 1970, l’année de diffusion aux USA.
La fin faisait illusion autrefois, mais a un peu vieilli. La réalisation de Glen A. Larson marque le pas.
Anecdotes
Le champion automobile Mario Andretti joue son propre rôle. En revanche, l’autre coureur vedette, Jackie Taylor, est interprété par le comédien Greg Mullavey.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-17- Les doigts de fée (Touch of magic) ****
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
Al Mundy vient en aide à Bessie Grindel qui croupit dans un hospice de personnes âgées. Il lui demande de l’aider pour un de ses nouveaux coups : le vol d’une collection de diamants à Majorque.
La critique
Victime de la programmation anarchique de l’ORTF, Les doigts de fée fut diffusé en octobre 1971 parmi des épisodes de la saison 2.
Après Fred Astaire, Wagner côtoie une autre grande gloire d’Hollywood, Bette Davis. Le script est un prétexte pour nous permettre d’assister à de magnifiques joutes verbales entre les comédiens. Malgré la différence d’âge, Mundy n’apparaît jamais comme une sorte de gigolo flatteur. La sincérité de notre héros n’est jamais prise en défaut.
Malgré un début qui aurait pu inciter à penser à un opus dramatique, le ton est vite à la comédie. La réussite de cet épisode montre à quel point la saison 3 est inégale.
Le scénario, après tant d’épisodes où le sujet de la série a été détourné vers une banale avalanche d’histoires d’espionnage de la guerre froide, revient au gentleman cambrioleur. Pour éviter tout scrupule au spectateur, le volé est un ancien nazi.
Bette Davis ne peut s’empêcher de voler la vedette à son partenaire. Elle joue vraiment très bien.
Mundy pensait avoir retrouvé son passé et sa liberté d’action, mais Wally Powers et la SIA se mêlent de la partie. On ne s’ennuie pas une minute. On aurait préféré assister à un vol en duo avec Bessie, mais Powers lui attribue une mission contre les intérêts des pays de l’Est, une fois de plus, qui ont de sombres projets pour s’implanter à Majorque.
Bessie réussit à voler le célèbre bijou « Le roi de Kimberley » à Carlo Rubano qui fut son galant. Elle a retrouvé la forme. Même si elle met Al Mundy dans une situation délicate, le ton reste à la détente et à l’humour. La fin tourne à la grande farce.
On regrette que tous les opus de cette saison ne soient pas de cette qualité.
Anecdotes
Bette Davis (1908-1989) est célèbre pour L’insoumise, Une femme cherche son destin, Eve, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?
Al Mundy avoue avoir été amoureux de Bessie.
L’épisode se déroule durant le nouvel an. Il a été tourné aux studios Universal et non à Majorque.
Maurice Marsac (1915-2007), acteur français ayant fait carrière à Hollywood, a joué dans les trois épisodes français de The New Avengers. Il incarne Carlo Rubano, ancien flirt de Bessie.
Le personnage de Carlo Rubano est parfois appelé Carlos dans la VF.
Scénario : Oscar Brodney. Réalisation : Gerd Oswald.
Résumé
Al Mundy vient en aide à Bessie Grindel qui croupit dans un hospice de personnes âgées. Il lui demande de l’aider pour un de ses nouveaux coups : le vol d’une collection de diamants à Majorque.
La critique
Victime de la programmation anarchique de l’ORTF, Les doigts de fée fut diffusé en octobre 1971 parmi des épisodes de la saison 2.
Après Fred Astaire, Wagner côtoie une autre grande gloire d’Hollywood, Bette Davis. Le script est un prétexte pour nous permettre d’assister à de magnifiques joutes verbales entre les comédiens. Malgré la différence d’âge, Mundy n’apparaît jamais comme une sorte de gigolo flatteur. La sincérité de notre héros n’est jamais prise en défaut.
Malgré un début qui aurait pu inciter à penser à un opus dramatique, le ton est vite à la comédie. La réussite de cet épisode montre à quel point la saison 3 est inégale.
Le scénario, après tant d’épisodes où le sujet de la série a été détourné vers une banale avalanche d’histoires d’espionnage de la guerre froide, revient au gentleman cambrioleur. Pour éviter tout scrupule au spectateur, le volé est un ancien nazi.
Bette Davis ne peut s’empêcher de voler la vedette à son partenaire. Elle joue vraiment très bien.
Mundy pensait avoir retrouvé son passé et sa liberté d’action, mais Wally Powers et la SIA se mêlent de la partie. On ne s’ennuie pas une minute. On aurait préféré assister à un vol en duo avec Bessie, mais Powers lui attribue une mission contre les intérêts des pays de l’Est, une fois de plus, qui ont de sombres projets pour s’implanter à Majorque.
Bessie réussit à voler le célèbre bijou « Le roi de Kimberley » à Carlo Rubano qui fut son galant. Elle a retrouvé la forme. Même si elle met Al Mundy dans une situation délicate, le ton reste à la détente et à l’humour. La fin tourne à la grande farce.
On regrette que tous les opus de cette saison ne soient pas de cette qualité.
Anecdotes
Bette Davis (1908-1989) est célèbre pour L’insoumise, Une femme cherche son destin, Eve, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?
Al Mundy avoue avoir été amoureux de Bessie.
L’épisode se déroule durant le nouvel an. Il a été tourné aux studios Universal et non à Majorque.
Maurice Marsac (1915-2007), acteur français ayant fait carrière à Hollywood, a joué dans les trois épisodes français de The New Avengers. Il incarne Carlo Rubano, ancien flirt de Bessie.
Le personnage de Carlo Rubano est parfois appelé Carlos dans la VF.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-18- La cité de la fortune (Fortune city) **
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
Après un accident automobile, Al Mundy perd conscience dans une petite ville appelée Fortune City. Sa passagère, Mona, a disparu, et aucun témoin ne l’a vue. Tout le monde prétend que Mundy était seul.
La critique
Je ne connaissais pas cet épisode à la tonalité dramatique (par rapport au précédent), même s’il a été doublé. Il vaut surtout pour la présence des guest-stars, Stephanie Powers et Broderick Crawford. On se croit dans un western, avec des décors typiques du genre, faits évidemment aux studios Universal.
La tension s’installe avec la mystérieuse disparition de Mona (Stéphanie Powers). Malgré cela, on s’ennuie quelque peu. Le script aurait pu être utilisé pour n’importe quelle série policière de l’époque.
Mundy finit par retrouver Mona qui est retenue prisonnière pour avoir vu ce qu’elle n’aurait pas dû voir : trois hommes se préparent à détourner un essai atomique pour provoquer une catastrophe.
Neuf ans avant le début de Pour l’amour du risque, le couple Powers-Wagner est à l’œuvre, avec une Stéphanie qui joue sérieusement et pas comme l’idiote Jennifer Hart.
Deux gros bémols à cet épisode : les méchants ne sont pas crédibles une seconde, et nous évoluons dans un décor claustrophobe, à l’image bien trop obscure.
L’épisode sombre dans une certaine banalité avec une fin prévisible, et l’on a le sentiment que le scénariste ne s’est pas creusé la tête pour nous offrir une bonne intrigue digne de la série.
Anecdotes
Broderick Crawford (1911-1986) a joué dans Il bidone de Fellini.
Stephanie Powers (1942-) est célèbre pour Annie, agent très spécial, Pour l’amour du risque, L’amour en héritage.
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
Après un accident automobile, Al Mundy perd conscience dans une petite ville appelée Fortune City. Sa passagère, Mona, a disparu, et aucun témoin ne l’a vue. Tout le monde prétend que Mundy était seul.
La critique
Je ne connaissais pas cet épisode à la tonalité dramatique (par rapport au précédent), même s’il a été doublé. Il vaut surtout pour la présence des guest-stars, Stephanie Powers et Broderick Crawford. On se croit dans un western, avec des décors typiques du genre, faits évidemment aux studios Universal.
La tension s’installe avec la mystérieuse disparition de Mona (Stéphanie Powers). Malgré cela, on s’ennuie quelque peu. Le script aurait pu être utilisé pour n’importe quelle série policière de l’époque.
Mundy finit par retrouver Mona qui est retenue prisonnière pour avoir vu ce qu’elle n’aurait pas dû voir : trois hommes se préparent à détourner un essai atomique pour provoquer une catastrophe.
Neuf ans avant le début de Pour l’amour du risque, le couple Powers-Wagner est à l’œuvre, avec une Stéphanie qui joue sérieusement et pas comme l’idiote Jennifer Hart.
Deux gros bémols à cet épisode : les méchants ne sont pas crédibles une seconde, et nous évoluons dans un décor claustrophobe, à l’image bien trop obscure.
L’épisode sombre dans une certaine banalité avec une fin prévisible, et l’on a le sentiment que le scénariste ne s’est pas creusé la tête pour nous offrir une bonne intrigue digne de la série.
Anecdotes
Broderick Crawford (1911-1986) a joué dans Il bidone de Fellini.
Stephanie Powers (1942-) est célèbre pour Annie, agent très spécial, Pour l’amour du risque, L’amour en héritage.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-19- Situation red (Inédit) *
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Joseph Sargent.
Résumé
Un officier de l’armée américaine a une réaction paranoïaque après avoir été drogué et risque provoquer la 3e guerre mondiale.
La critique
Voici un épisode que la France a bien fait de ne pas acheter. Dès les premières images, on comprend qu’il s’agit d’une intrigue conventionnelle d’espionnage vue mille fois ailleurs, et que l’on va s’ennuyer.
Le gros problème de cet opus est qu’il se prend terriblement au sérieux. Oublié la décontraction des cambriolages d’Al Mundy. On évolue dans le milieu militaire. Les scènes où apparaît Robert Wagner face à un Earl Holliman dément collent très mal ensemble. L’épisode évoque parfois la crise des missiles de Cuba de 1962.
Le spectateur décroche très vite. L’aspect « documentaire » de nombreuses scènes est rébarbatif. La réalisation en studios s’avère une catastrophe car le budget n’est pas à la hauteur de ce que l’on veut nous montrer.
Perdu dans ce fatras, Robert Wagner a bien du mal à tirer son épingle du jeu. Les images noir et blanc de l’écran de contrôle rendent l’esthétique de l’ensemble navrant.
L’abus d’images d’archives (stock shot) est évident. Wagner est contraint de jouer les James Bond improbables face à un officier dément.
L’absence totale d’humour surprend vraiment dans le cadre de cette série. Les scènes montrant les pilotes rappellent Les chevaliers du ciel.
Un des plus gros ratages de la série, et l’on ne comprend pas que la même saison nous offre parallèlement des épisodes haut de gamme. C’est assez anachronique.
On s’ennuie ferme là où le suspense est censé nous captiver. Une saison inégale qui explique l’annulation de la série.
Les anecdotes
Earl Holliman (1928-) était le partenaire d’Angie Dickinson dans Sergent Anderson.
Barry Sullivan (1912-1994) était le milliardaire Jordan Bradock dans L’immortel.
La musique stressante de l’épisode Le scorpion est réutilisée ici.
Dans la bande son, on entend une chanson de Gilbert Bécaud, Je t’appartiens, dans sa version américaine Let it be me.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Joseph Sargent.
Résumé
Un officier de l’armée américaine a une réaction paranoïaque après avoir été drogué et risque provoquer la 3e guerre mondiale.
La critique
Voici un épisode que la France a bien fait de ne pas acheter. Dès les premières images, on comprend qu’il s’agit d’une intrigue conventionnelle d’espionnage vue mille fois ailleurs, et que l’on va s’ennuyer.
Le gros problème de cet opus est qu’il se prend terriblement au sérieux. Oublié la décontraction des cambriolages d’Al Mundy. On évolue dans le milieu militaire. Les scènes où apparaît Robert Wagner face à un Earl Holliman dément collent très mal ensemble. L’épisode évoque parfois la crise des missiles de Cuba de 1962.
Le spectateur décroche très vite. L’aspect « documentaire » de nombreuses scènes est rébarbatif. La réalisation en studios s’avère une catastrophe car le budget n’est pas à la hauteur de ce que l’on veut nous montrer.
Perdu dans ce fatras, Robert Wagner a bien du mal à tirer son épingle du jeu. Les images noir et blanc de l’écran de contrôle rendent l’esthétique de l’ensemble navrant.
L’abus d’images d’archives (stock shot) est évident. Wagner est contraint de jouer les James Bond improbables face à un officier dément.
L’absence totale d’humour surprend vraiment dans le cadre de cette série. Les scènes montrant les pilotes rappellent Les chevaliers du ciel.
Un des plus gros ratages de la série, et l’on ne comprend pas que la même saison nous offre parallèlement des épisodes haut de gamme. C’est assez anachronique.
On s’ennuie ferme là où le suspense est censé nous captiver. Une saison inégale qui explique l’annulation de la série.
Les anecdotes
Earl Holliman (1928-) était le partenaire d’Angie Dickinson dans Sergent Anderson.
Barry Sullivan (1912-1994) était le milliardaire Jordan Bradock dans L’immortel.
La musique stressante de l’épisode Le scorpion est réutilisée ici.
Dans la bande son, on entend une chanson de Gilbert Bécaud, Je t’appartiens, dans sa version américaine Let it be me.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-20- La chanson du tueur (To sing a song of murder) **
Scénario : Norman Huddis. Réalisation : Barry Shear.
A noter : le coffret DVD propose la version originale sous titrée, alors que cet épisode a été doublé et diffusé deux fois en France (1973 et 1975)
Résumé
Al Mundy est bouleversé par la mort dans un accident d’avion de la chanteuse noire Marilyn Lee qui était mêlée à une affaire d’espionnage. Mr Jack a demandé à Mundy de protéger la vie du président de la Rugarie qui veut conclure un accord de paix avec les USA.
La critique
Episode qui avait déconcerté les téléspectateurs français lors de la première diffusion dans la mesure où il nécessite une grande attention, disposant d’une intrigue complexe aux frontières du fantastique.
Marilyn Lee la chanteuse-guitariste est-elle vivante ou morte ? Les premières images sous la pluie (une scène d’enterrement) ne sont pas habituelles dans la série. L’atmosphère est glauque.
Le groupe pop dont il est question s’appelle la cinquième dimension, et bénéficie d’une grosse promotion. Les chansons sont omniprésentes (et même un peu trop) dans l’épisode. Entre les passages chantés, les flash back souvenirs de Mundy, on est un peu perdus. Marilyn Lee était mêlée à l’affaire en cours, victime d’un chantage pour aider à tuer un président d’un pays de l’est favorable à l’Amérique. Rugarie Bulgarie ?
Malgré la « mort » de Marilyn, nous la voyons interpréter avec son groupe plusieurs morceaux, dans les souvenirs d’Al Mundy, qui prennent une bonne partie du temps imparti à l’épisode.
Robert Wagner nous surprend par ses silences. Un passage involontairement comique lors des « retrouvailles » entre la morte et le héros est dans la réplique de Marilyn : « Al, je suis désolée, après ma mort, je n’ai trouvé aucun endroit pour vivre ». Elle s’est cachée dans l’appartement de Mundy.
A vouloir faire trop compliqué, La chanson du tueur perd le spectateur en chemin. On s’ennuie vraiment à la fin de l’épisode. Les dernières minutes tentent de renouer avec le suspense.
Comme lors de ses deux diffusions françaises, la vision en DVD de cet opus m’a laissé un peu sceptique.
Enfin, pour 49 minutes, les passages chantés sont bien trop nombreux. Deux étoiles, cela ne mérite pas davantage.
Anecdotes
2e des trois épisodes où Joseph Cotten incarne Mr Jack.
Marilyn McCoo (1943-) fut chanteuse dans le groupe The 5th dimension et actrice dans le soap Des jours et des vies.
Scénario : Norman Huddis. Réalisation : Barry Shear.
A noter : le coffret DVD propose la version originale sous titrée, alors que cet épisode a été doublé et diffusé deux fois en France (1973 et 1975)
Résumé
Al Mundy est bouleversé par la mort dans un accident d’avion de la chanteuse noire Marilyn Lee qui était mêlée à une affaire d’espionnage. Mr Jack a demandé à Mundy de protéger la vie du président de la Rugarie qui veut conclure un accord de paix avec les USA.
La critique
Episode qui avait déconcerté les téléspectateurs français lors de la première diffusion dans la mesure où il nécessite une grande attention, disposant d’une intrigue complexe aux frontières du fantastique.
Marilyn Lee la chanteuse-guitariste est-elle vivante ou morte ? Les premières images sous la pluie (une scène d’enterrement) ne sont pas habituelles dans la série. L’atmosphère est glauque.
Le groupe pop dont il est question s’appelle la cinquième dimension, et bénéficie d’une grosse promotion. Les chansons sont omniprésentes (et même un peu trop) dans l’épisode. Entre les passages chantés, les flash back souvenirs de Mundy, on est un peu perdus. Marilyn Lee était mêlée à l’affaire en cours, victime d’un chantage pour aider à tuer un président d’un pays de l’est favorable à l’Amérique. Rugarie Bulgarie ?
Malgré la « mort » de Marilyn, nous la voyons interpréter avec son groupe plusieurs morceaux, dans les souvenirs d’Al Mundy, qui prennent une bonne partie du temps imparti à l’épisode.
Robert Wagner nous surprend par ses silences. Un passage involontairement comique lors des « retrouvailles » entre la morte et le héros est dans la réplique de Marilyn : « Al, je suis désolée, après ma mort, je n’ai trouvé aucun endroit pour vivre ». Elle s’est cachée dans l’appartement de Mundy.
A vouloir faire trop compliqué, La chanson du tueur perd le spectateur en chemin. On s’ennuie vraiment à la fin de l’épisode. Les dernières minutes tentent de renouer avec le suspense.
Comme lors de ses deux diffusions françaises, la vision en DVD de cet opus m’a laissé un peu sceptique.
Enfin, pour 49 minutes, les passages chantés sont bien trop nombreux. Deux étoiles, cela ne mérite pas davantage.
Anecdotes
2e des trois épisodes où Joseph Cotten incarne Mr Jack.
Marilyn McCoo (1943-) fut chanteuse dans le groupe The 5th dimension et actrice dans le soap Des jours et des vies.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-21- The Suzie Simone caper (Inédit) *
Histoire de William Bast. Adaptation : William Bast et Oscar Brodney. Réalisation : Don Taylor.
Résumé
Wally Powers demande à Mundy de retrouver un tableau de Matisse au dos duquel sont écrits, au rayon X, les noms de douze nazis recherchés. Le tableau appartient à une amie de Wally, Suzie Caper, qui fut sa coéquipière pendant la seconde guerre mondiale et est devenue chanteuse à succès.
La critique
Finis les tournages en Europe, les fonds doivent manquer ! Les décors sont facilement reconnaissables : les studios Universal, on se croirait dans L’homme de fer. Nous sommes censés être en Italie, Saint Paul de Vence et à deux pas de Monaco.
On voit davantage Wally Powers/Edward Binns qu’à l’habitude.
Un faux lord, Harry Fulham (Murray Matheson), veut voler le tableau que convoite la SIA. Le comédien est brillant comme d’habitude, avec beaucoup de classe. Il aurait pu aisément jouer le père de Mundy si Fred Astaire n’avait pas eu le rôle.
Les retrouvailles entre Charlie Brown et Al Mundy sont verbeuses et on se surprend à s’ennuyer. Mais le pire est la tentative de renouer une romance entre Wally et Suzie. On se met à regarder sa montre. D’autant que Jane Weintraub qui incarne Suzie n’est pas une véritable comédienne (4 rôles) mais une chanteuse.
Trop de bavardage au détriment de l’action, une intrigue mal construite, font de cet épisode un naufrage. On le déplore pour Susan Saint-James dans son personnage fétiche de Charlie Brown. Le filon Opération vol montre des signes d’épuisement.
Voilà une série dont il vaut mieux garder le souvenir avec nostalgie que la revoir en 2016. Lorsque Mundy et Wally se déguisent en bonne sœur, dans ce scénario ni fait ni à faire, on tombe dans le grotesque.
J’aurais préféré dire le plus grand bien de cette série, mais le temps est parfois cruel. Par comparaison, les épisodes noir et blanc du Saint ont bien mieux vieilli.
Anecdotes
Susan Saint-James fait sa quatrième et dernière apparition en voleuse Charlie Brown, et cinquième avec le pilote où elle tenait un autre rôle.
Réutilisation de la musique effrayante de l’épisode Le scorpion dans le pré-générique et à la 39e minute de celui de De la part d’Alexandre.
Murray Matheson (1912-1985) était Felix, le bibliothécaire informateur de Banacek.
Née Florence Currier, Jane Weintraub (1924-) est une chanteuse pour laquelle Charles Trénet composa des titres. Elle a fait carrière de 1948 à 1973, chantant devant divers présidents : De Gaulle, et pour cinq présidents américains de Kennedy à Jimmy Carter. Choisissant comme nom de scène Jane Morgan, elle est souvent confondue avec une chanteuse homonyme.
On entend dans la scène finale L’hymne à l’amour d’Edith Piaf à l’accordéon.
Histoire de William Bast. Adaptation : William Bast et Oscar Brodney. Réalisation : Don Taylor.
Résumé
Wally Powers demande à Mundy de retrouver un tableau de Matisse au dos duquel sont écrits, au rayon X, les noms de douze nazis recherchés. Le tableau appartient à une amie de Wally, Suzie Caper, qui fut sa coéquipière pendant la seconde guerre mondiale et est devenue chanteuse à succès.
La critique
Finis les tournages en Europe, les fonds doivent manquer ! Les décors sont facilement reconnaissables : les studios Universal, on se croirait dans L’homme de fer. Nous sommes censés être en Italie, Saint Paul de Vence et à deux pas de Monaco.
On voit davantage Wally Powers/Edward Binns qu’à l’habitude.
Un faux lord, Harry Fulham (Murray Matheson), veut voler le tableau que convoite la SIA. Le comédien est brillant comme d’habitude, avec beaucoup de classe. Il aurait pu aisément jouer le père de Mundy si Fred Astaire n’avait pas eu le rôle.
Les retrouvailles entre Charlie Brown et Al Mundy sont verbeuses et on se surprend à s’ennuyer. Mais le pire est la tentative de renouer une romance entre Wally et Suzie. On se met à regarder sa montre. D’autant que Jane Weintraub qui incarne Suzie n’est pas une véritable comédienne (4 rôles) mais une chanteuse.
Trop de bavardage au détriment de l’action, une intrigue mal construite, font de cet épisode un naufrage. On le déplore pour Susan Saint-James dans son personnage fétiche de Charlie Brown. Le filon Opération vol montre des signes d’épuisement.
Voilà une série dont il vaut mieux garder le souvenir avec nostalgie que la revoir en 2016. Lorsque Mundy et Wally se déguisent en bonne sœur, dans ce scénario ni fait ni à faire, on tombe dans le grotesque.
J’aurais préféré dire le plus grand bien de cette série, mais le temps est parfois cruel. Par comparaison, les épisodes noir et blanc du Saint ont bien mieux vieilli.
Anecdotes
Susan Saint-James fait sa quatrième et dernière apparition en voleuse Charlie Brown, et cinquième avec le pilote où elle tenait un autre rôle.
Réutilisation de la musique effrayante de l’épisode Le scorpion dans le pré-générique et à la 39e minute de celui de De la part d’Alexandre.
Murray Matheson (1912-1985) était Felix, le bibliothécaire informateur de Banacek.
Née Florence Currier, Jane Weintraub (1924-) est une chanteuse pour laquelle Charles Trénet composa des titres. Elle a fait carrière de 1948 à 1973, chantant devant divers présidents : De Gaulle, et pour cinq présidents américains de Kennedy à Jimmy Carter. Choisissant comme nom de scène Jane Morgan, elle est souvent confondue avec une chanteuse homonyme.
On entend dans la scène finale L’hymne à l’amour d’Edith Piaf à l’accordéon.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
Du Édith Piaf à la TV américaine ? Opération vol aura quand même réservé quelques surprises !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-22- La petite princesse (An evening with Alistair Mundy) *
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Alistair Mundy veut enlever une jeune princesse de onze ans et pour cela utiliser un cirque. Un général veut faire un coup d’état dans un petit royaume et le père veut que sa fille soit mise à l’abri.
La critique
Lors de la première diffusion française (quatrième de la troisième sélection ORTF le vendredi soir août 1973), cet épisode avait obtenu une mauvaise critique dans Télé Poche : une étoile (sur trois). La présence de Fred Astaire au générique ne dissimulant pas un script anémique.
Dès le début, cette histoire qui se déroule dans le monde du cirque et plus précisément des clowns semble ennuyeuse. Ce n’est pas une mission de la SIA. Glen A. Larson a dû se dire que la seule présence de Fred Astaire suffirait à captiver le public. Grosse erreur. L’intrigue est caricaturale, se déroulant dans une principauté d’opérette, avec en méchant un général, un Gavin McLeod barbu pré-La croisière s’amuse rappelant le sinistre Beau Sourire dans les premiers Hawaii Police d’état.
Tout sent l’improvisation. Alistair se substitue à la SIA qui se raccroche en cours de route, par le biais de Wally Powers, à la mission.
Ce qui est pénible dans cet épisode, c’est la gamine, Cindy Eilbacher qui incarne la princesse Carlotta, reprenant presque à l’identique sa prestation de la petite Charlotte dans le magnifique épisode de la saion 2 La famille.
Nos héros déguisés en clowns sont ridicules. Le reste de l’opus est laborieux et on se demande ce que Fred Astaire est venu faire dans cette galère.
La fuite de la princesse doit avoir lieu durant sa fête d’anniversaire, où le cirque Funello. Cela ressemble davantage à une série pour enfants qu’à une série d’espionnage.
Ce qui était médiocre lors de la première diffusion française de 1973 ne s’est pas amélioré. Les numéros de clowns multipliés à l’infini lassent. On ne peut donc pas ici évoquer un mauvais vieillissement de la série.
Anecdotes
Gavin McLeod (1931-) était le capitaine Stubing dans La croisière s’amuse.
Dernière apparition de Fred Astaire dans la série.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Alistair Mundy veut enlever une jeune princesse de onze ans et pour cela utiliser un cirque. Un général veut faire un coup d’état dans un petit royaume et le père veut que sa fille soit mise à l’abri.
La critique
Lors de la première diffusion française (quatrième de la troisième sélection ORTF le vendredi soir août 1973), cet épisode avait obtenu une mauvaise critique dans Télé Poche : une étoile (sur trois). La présence de Fred Astaire au générique ne dissimulant pas un script anémique.
Dès le début, cette histoire qui se déroule dans le monde du cirque et plus précisément des clowns semble ennuyeuse. Ce n’est pas une mission de la SIA. Glen A. Larson a dû se dire que la seule présence de Fred Astaire suffirait à captiver le public. Grosse erreur. L’intrigue est caricaturale, se déroulant dans une principauté d’opérette, avec en méchant un général, un Gavin McLeod barbu pré-La croisière s’amuse rappelant le sinistre Beau Sourire dans les premiers Hawaii Police d’état.
Tout sent l’improvisation. Alistair se substitue à la SIA qui se raccroche en cours de route, par le biais de Wally Powers, à la mission.
Ce qui est pénible dans cet épisode, c’est la gamine, Cindy Eilbacher qui incarne la princesse Carlotta, reprenant presque à l’identique sa prestation de la petite Charlotte dans le magnifique épisode de la saion 2 La famille.
Nos héros déguisés en clowns sont ridicules. Le reste de l’opus est laborieux et on se demande ce que Fred Astaire est venu faire dans cette galère.
La fuite de la princesse doit avoir lieu durant sa fête d’anniversaire, où le cirque Funello. Cela ressemble davantage à une série pour enfants qu’à une série d’espionnage.
Ce qui était médiocre lors de la première diffusion française de 1973 ne s’est pas amélioré. Les numéros de clowns multipliés à l’infini lassent. On ne peut donc pas ici évoquer un mauvais vieillissement de la série.
Anecdotes
Gavin McLeod (1931-) était le capitaine Stubing dans La croisière s’amuse.
Dernière apparition de Fred Astaire dans la série.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-23- Beyond a treasonable doubt (Inédit) ***
Scénario : Norman Hudis. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
Al Mundy est accusé de trahison par la SIA au profit d’un agent de l’est, Nico Cranodj. Interrogé par une commission spéciale, il s’évade. Mr Jack donne l’ordre de tirer à vue.
La critique
On retrouve dans cet épisode Mr Jack/Joseph Cotten. Le procès de Mundy semble assez réaliste (Il est passé à tabac). Nous sommes dans l’espionnage « sérieux » façon John Le Carré et très loin de l’atmosphère du pilote de la saison 1 qui lorgnait vers F comme Flint ou James Bond.
Marcia Narden (Ahna Capri) travaillant pour la SIA ne veut pas aider notre héros, mais changera d’attitude vers la fin.. L’atmosphère est sombre. Nous sommes à l’opposé de l’opus précédent avec le cirque.
L’intrigue est classique et vue mille fois ailleurs. Espionnage et suspense. On apprécie les scènes à l’ambassade de Karénia, pays imaginaire derrière le rideau de fer. Al Mundy redevient cambrioleur et la réalisation secoue le spectateur qui ne risque pas tomber dans la léthargie. L’épisode montre à quel point la série est inégale d’un numéro à l’autre.
Joseph Cotten se montre particulièrement féroce et réaliste en Mr Jack, impitoyable. Robert Wagner joue fort bien un Mundy vulnérable, diminué et blessé. On a introduit des scènes oniriques de juges qui n’auraient pas dépareillé dans Le prisonnier.
Mal en point pour son avant dernière aventure, Mundy évolue dans des scènes la plupart du temps nocturnes. Il finira par démasquer celui qui l’a fait accuser à tort. Mais pour cela, il faudra attendre la 45e minute (spoiler).
Notons que l’épisode est d’une violence nettement supérieure à la moyenne de la série.
Anecdotes
Ahna Capri (1944-2010) était la fiancée de Roy Thinnes/David Vincent dans Les envahisseurs : contre attaque.
Dernière apparition de Mr Jack.
Scénario : Norman Hudis. Réalisation : Barry Shear.
Résumé
Al Mundy est accusé de trahison par la SIA au profit d’un agent de l’est, Nico Cranodj. Interrogé par une commission spéciale, il s’évade. Mr Jack donne l’ordre de tirer à vue.
La critique
On retrouve dans cet épisode Mr Jack/Joseph Cotten. Le procès de Mundy semble assez réaliste (Il est passé à tabac). Nous sommes dans l’espionnage « sérieux » façon John Le Carré et très loin de l’atmosphère du pilote de la saison 1 qui lorgnait vers F comme Flint ou James Bond.
Marcia Narden (Ahna Capri) travaillant pour la SIA ne veut pas aider notre héros, mais changera d’attitude vers la fin.. L’atmosphère est sombre. Nous sommes à l’opposé de l’opus précédent avec le cirque.
L’intrigue est classique et vue mille fois ailleurs. Espionnage et suspense. On apprécie les scènes à l’ambassade de Karénia, pays imaginaire derrière le rideau de fer. Al Mundy redevient cambrioleur et la réalisation secoue le spectateur qui ne risque pas tomber dans la léthargie. L’épisode montre à quel point la série est inégale d’un numéro à l’autre.
Joseph Cotten se montre particulièrement féroce et réaliste en Mr Jack, impitoyable. Robert Wagner joue fort bien un Mundy vulnérable, diminué et blessé. On a introduit des scènes oniriques de juges qui n’auraient pas dépareillé dans Le prisonnier.
Mal en point pour son avant dernière aventure, Mundy évolue dans des scènes la plupart du temps nocturnes. Il finira par démasquer celui qui l’a fait accuser à tort. Mais pour cela, il faudra attendre la 45e minute (spoiler).
Notons que l’épisode est d’une violence nettement supérieure à la moyenne de la série.
Anecdotes
Ahna Capri (1944-2010) était la fiancée de Roy Thinnes/David Vincent dans Les envahisseurs : contre attaque.
Dernière apparition de Mr Jack.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
03-24- Project X (Inédit) **
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Lors d’un vol aérien, Al Mundy doit assurer la protection d’un scientifique américain qui se rend à une conférence ultra secrète.
La critique
Un épisode en huis clos, dans un avion de grande ligne quasi vide. Trop de bavardages, on comprend d’emblée que l’on ne va pas être passionné. Le tandem Glen A. Larson/Jack Arnold devait savoir que la série serait annulée, car il ne s’est pas creusé la tête.
Le vol aérien se révèle un piège pour les savants. Le méchant est un certain « The man » (L’homme) joué par John Colicos, un familier des séries de l’époque. Il apparaît comme un diable surgi d’une boîte par le biais d’un film projeté aux passagers. Il les menace car les juge responsable des famines à venir d’ici 1975 (cinq ans plus tard).
Il n’y a que deux hôtesses de l’air : Ellen Peters, de retour (Tina Sinatra) et Laurie MacGuire (Katherine Woodville). Les savants sont censés représenter un peu toutes les grandes puissances. La mort de l’un d’eux, d’une crise cardiaque suite au deuxième passage du film qui se met en route on ne sait comment provoque la panique.
Le script se prend bien trop au sérieux, nous assommant de thèses sur les menaces écologiques (famines, destructions). Les assassinats se suivent chez les savants à chaque projection du film, dont le mécanisme de mise en route est impossible à déconnecter.
On aurait pu espérer mieux pour le chant du cygne d’Al Mundy. L’intrigue devient vite répétitive. Il se révèle que l’avion est téléguidé. Les morts de savants se suivent, ainsi que de Laurie. Tina Sinatra, elle, joue affreusement mal. Elle semble se demander ce qu’elle fait là.
Cet opus évoque un peu les films d’horreur, avec la succession des victimes que Mundy ne peut sauver, et les apparitions de « l’homme », l’écologiste fou, dans son film sur un écran.
L’épilogue est inhabituellement bavard, Edward Binns s’adressant aux téléspectateurs par le procédé du « quatrième mur », et les personnages se livrant à de laborieuses déclarations sur l’écologie.
On ne saura jamais qui était l’homme du film, et il est regrettable de terminer l’aventure d’Al Mundy sur un opus aussi moyen.
Comme L’homme de fer, Opération vol fut un succès de son époque mais a beaucoup perdu de son attrait aujourd’hui par rapport à d’autres séries demeurées cultes. Au terme de ce dossier, j’avoue une légère déception car j’avais gardé un souvenir enchanteur des diffusions ORTF et des rares rediffusions (Antenne 2 en 1975, La Une est à vous et Samedi est à vous en 1974-75). Plusieurs épisodes restés inédits se révèlent décevants. Néanmoins, on préfèrera Wagner en Al Mundy plutôt qu’en Jonathan Hart.
Anecdotes
Tina Sinatra reprend son personnage de l’épisode To lure a man , Ellen Peters.
Katherine Woodville (1938-2003) fut l’épouse de Patrick Macnee.
Saison 3 envoyée à Steed.
Scénario : Glen A. Larson. Réalisation : Jack Arnold.
Résumé
Lors d’un vol aérien, Al Mundy doit assurer la protection d’un scientifique américain qui se rend à une conférence ultra secrète.
La critique
Un épisode en huis clos, dans un avion de grande ligne quasi vide. Trop de bavardages, on comprend d’emblée que l’on ne va pas être passionné. Le tandem Glen A. Larson/Jack Arnold devait savoir que la série serait annulée, car il ne s’est pas creusé la tête.
Le vol aérien se révèle un piège pour les savants. Le méchant est un certain « The man » (L’homme) joué par John Colicos, un familier des séries de l’époque. Il apparaît comme un diable surgi d’une boîte par le biais d’un film projeté aux passagers. Il les menace car les juge responsable des famines à venir d’ici 1975 (cinq ans plus tard).
Il n’y a que deux hôtesses de l’air : Ellen Peters, de retour (Tina Sinatra) et Laurie MacGuire (Katherine Woodville). Les savants sont censés représenter un peu toutes les grandes puissances. La mort de l’un d’eux, d’une crise cardiaque suite au deuxième passage du film qui se met en route on ne sait comment provoque la panique.
Le script se prend bien trop au sérieux, nous assommant de thèses sur les menaces écologiques (famines, destructions). Les assassinats se suivent chez les savants à chaque projection du film, dont le mécanisme de mise en route est impossible à déconnecter.
On aurait pu espérer mieux pour le chant du cygne d’Al Mundy. L’intrigue devient vite répétitive. Il se révèle que l’avion est téléguidé. Les morts de savants se suivent, ainsi que de Laurie. Tina Sinatra, elle, joue affreusement mal. Elle semble se demander ce qu’elle fait là.
Cet opus évoque un peu les films d’horreur, avec la succession des victimes que Mundy ne peut sauver, et les apparitions de « l’homme », l’écologiste fou, dans son film sur un écran.
L’épilogue est inhabituellement bavard, Edward Binns s’adressant aux téléspectateurs par le procédé du « quatrième mur », et les personnages se livrant à de laborieuses déclarations sur l’écologie.
On ne saura jamais qui était l’homme du film, et il est regrettable de terminer l’aventure d’Al Mundy sur un opus aussi moyen.
Comme L’homme de fer, Opération vol fut un succès de son époque mais a beaucoup perdu de son attrait aujourd’hui par rapport à d’autres séries demeurées cultes. Au terme de ce dossier, j’avoue une légère déception car j’avais gardé un souvenir enchanteur des diffusions ORTF et des rares rediffusions (Antenne 2 en 1975, La Une est à vous et Samedi est à vous en 1974-75). Plusieurs épisodes restés inédits se révèlent décevants. Néanmoins, on préfèrera Wagner en Al Mundy plutôt qu’en Jonathan Hart.
Anecdotes
Tina Sinatra reprend son personnage de l’épisode To lure a man , Ellen Peters.
Katherine Woodville (1938-2003) fut l’épouse de Patrick Macnee.
Saison 3 envoyée à Steed.
Invité- Invité
Re: Série "Opération vol" (It takes a thief)
La troisième et dernière saison de Opération vol est en ligne !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/operation-vol-1968-1970/saison-3
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/operation-vol-1968-1970/saison-3
Invité- Invité
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