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Sandra Bullock

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Message  Camarade Totoff Mer 29 Juil 2015 - 11:33

Estuaire est un veinard !

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Message  Estuaire44 Mer 29 Juil 2015 - 11:40

Avec moi, c'est Sandra ni couverture. Cool
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Message  Camarade Totoff Mer 29 Juil 2015 - 11:58

Estuaire44 a écrit:Avec moi, c'est Sandra ni couverture. Cool

C'est un humour qui me plaît !

C'est même très approprié par rapport au film "La Proposition" dont je parlais récemment où une couverture est source de gags et où Sandra se montre splendide au naturel.

J'ai hâte de vous lire, d'autant que je ne connais pas cette série.
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Message  Estuaire44 Mer 29 Juil 2015 - 12:05

Comme le téléfilm est en toute fin de série, cela ne sera pas pour pour de suite. Je vais aborder Super Jaimie après Honey West, que je lance la semaine prochaine, mais les saisons vont s'intercaler avec d'autres séries, histoire de varier les plaisirs. Ce soir, je vais tâcher de retrouver le DVD de Bionic Showdown et je mettrai quelques photos de Sandra (25 ans à l'époque).
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Message  Estuaire44 Mer 29 Juil 2015 - 22:30

Sandra dans Bionic Showdown. Elle y joue Kate Mason,  une jeune paraplégique qui va devenir la seconde Femme bionique. Steve et Jaimie la considèrent comme une fille adoptive, mais elle va être plongée dans l'action quand l'opposition crée son propre homme bionique et enlève Oscar. Le téléfilm et le rôle sont parfaitement calibrés pour créer une série dérivée autour de Kate, avec les 80's se substituant au 70's.  

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Message  Dearesttara Mer 29 Juil 2015 - 22:55

Magnifiques ces photos, Estuaire ! love C'est vrai que Sandra allie à la fois le charme et un physique que je trouve sportif, apte à l'action là-dessus.
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Message  Estuaire44 Mer 29 Juil 2015 - 23:07

Tout à fait, d'ailleurs c'est elle qui a droit aux honneurs du duel final de rigueur, et elle s'en sort très bien.
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Message  Camarade Totoff Ven 18 Sep 2015 - 14:26

Elle jouera dans le prochain film de George Clooney. Il a été mis en avant qu'elle avait demandé et obtenu un rôle initialement prévu pour un homme. Comme si c'était une nouveauté !
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Message  Camarade Totoff Lun 20 Juin 2016 - 13:24

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Message  Dearesttara Lun 20 Juin 2016 - 13:32

Que d'excellentes actrices, effectivement ! J'aime beaucoup Elizabeth Banks, une des reines de la comédie déjantée américaine (pas toujours finaude dans ces choix de films par contre...).
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Message  Camarade Totoff Lun 20 Juin 2016 - 13:34

Elizabeth Banks ne jouait pas dans cet OVNI qu'était "My Movie Project" ?
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Message  Dearesttara Lun 20 Juin 2016 - 17:14

Exact ! Je n'ai pas vu le film, mais elle a joué dans un segment, et réalisé un autre. Je l'ai surtout vue dans le rigolo Zack et Miri font un porno (tout un titre) et surtout dans les séries Scrubs (fiancée éphémère du héros, aussi délirante que larguée) et 30 Rock où elle jouait la deuxième femme d'Alec Baldwin : ultracapitaliste, ultrasnob, ingérable, totalement jetée... un vrai festival ! Pour le coup, on est dans l'exact inverse de Bullock : extériorisé, voire cabotin, mais c'est tout aussi efficace.
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Message  Camarade Totoff Mer 22 Juin 2016 - 13:29

Je poursuis et j'arrête là le HS sur "My Movie Project". Le film pourrait te plaire. Complètement siphonné, parfois groissier, il est surtout porté par des acteurs tellement allumés qu'ils éclairent la nuit à eux seuls !
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Message  Dearesttara Mer 22 Juin 2016 - 14:00

Camarade Totoff a écrit:Je poursuis et j'arrête là le HS sur "My Movie Project". Le film pourrait te plaire. Complètement siphonné, parfois grossier, il est surtout porté par des acteurs tellement allumés qu'ils éclairent la nuit à eux seuls !

Craquante métaphore, je te "l'emprunterai" un de ses quatre. Razz Ok, je vais passer un pacte avec les ténèbres d'Internet pour le visionner prochainement.
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Message  Camarade Totoff Ven 1 Juil 2016 - 13:59

Prochainement sur The Avengers TV :


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Message  Dearesttara Ven 1 Juil 2016 - 15:58

Un de mes films d'action favoris ! cheers
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Message  Estuaire44 Ven 1 Juil 2016 - 19:13

Grand souvenir également !
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Message  Invité Ven 1 Juil 2016 - 20:55

Revu y a pas longtemps, n'a pas vieilli d'un pouce!
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Message  Camarade Totoff Ven 8 Juil 2016 - 13:33

Prélude*
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I Miss Artistique

Le monde des arts serait bien vide sans Sandra Bullock. Comment pourrait-on se passer de cette artiste accomplie ? Elle est « bankable » dans le milieu – c’est à dire qu’un projet de film avec elle se fera car les producteurs ont confiance. D’une part en son talent mais aussi parce que Miss Bullock est aussi productrice. Elle met de l’argent dans ses œuvres, ce qui rassure les bailleurs de fonds. Elle prend des risques donc elle va tout faire pour que ça marche. Parcourir brièvement sa carrière équivaut à marcher dans une galerie d’art. Attention « spoiler » ! Commençons par « Speed » aux côtés de Keanu Reeves. Cocktail d’action et de vitesse, un bon film vitaminé. Un peu d’humour et un baiser pour conclure. Sandra ne fit jamais mieux en termes de recettes. Suit le grandissime « Speed 2 » avec Jason Patrick qui se passe dans un bateau. Un film dont la créativité et l’imagination nous éclabousse. Pas prévu dans la saga celui-là ! Comparaison n’est pas raison mais « L’Amour sans préavis » avec cet acteur au sourire Colgate et au regard de grand gamin, Hugh Grant, ressemble à un autre film avec Sandra Bullock, « Miss Détective ». Dans les deux cas, l’héroïne est une fille intelligente  mais vraiment pas féminine pour deux sous. La policière Grace Hart abhorre le maquillage, la secrétaire Lucy l’ignore. Mais dans les deux cas il y a transformation – surtout dans le second où le flic se métamorphose en belle femme mais surtout s’épanouit sur le plan personnel et affectif. Idem pour la partenaire de Grant qui réussit l’exploit de faire mûrir ce gosse.

II La constance dans l’effort

Sandra Bullock, actrice germano-américaine (elle a la double nationalité et parle l’allemand) est née à Arlington en Virginie (ville plus connue pour son cimetière militaire !) et trace en partie son sillon dans la veine de la comédie sentimentale. En 2006, elle est à l’affiche de « Entre deux rives »  avec Keanu Reeves, son partenaire de « Speed ». Elle y joue Kate, un médecin, qui a une maison au bord d’un lac. Après son dernier séjour, elle laisse un message pour le futur locataire avec son adresse au cas où un retour courrier serait nécessaire. Alec, architecte, décide de rénover une vieille maison. Il trouve un message…qui provient de deux ans dans le futur. S’ensuit une correspondance entre les deux locataires qui aboutit à une histoire d’amour à travers le temps. « Prémonitions » (2007, avec Julian MacMahon) où Linda est mariée à Jim et tout va bien. Un jour, un policier lui annonce que son mari est mort dans un accident. Or, le lendemain il est là ! Elle ne va cesser de douter, chercher à comprendre…Va-t-elle réussir à changer le cours des événements afin que Jim ne meure pas ? « Collision » de Paul Haggis en 2005, est un réel succès pour l’actrice. Lors des fêtes de fin d’année à Hollywood se déroulent un accident de la route ; des individus de différentes classes sociales vont être amenés à se croiser. C’est une peinture réaliste sur la composition de l’Amérique moderne avec son communautarisme exacerbé. Le film reçut le Grand Prix au festival de Deauville et 3 Oscars (meilleur film, meilleur scénario et meilleur montage). Cette année-là, elle eut l’insigne privilège de voir son nom graver sur le fameux « Walk of Fame » d’Hollywood. Sandra Bullock est connue et elle a une bonne image dans le public. Elle est naturelle (quand elle joue l’ingénue, on la croit) ; elle a une beauté simple et un charme évident.

III La petite fiancée de l’Amérique

C’est un surnom qu’elle gagna par sa présence récurrente dans les comédies sentimentales. Elle débute à la fin des années 80 dans des films de second rang (« Brouilles et Embrouilles », 1989 ; « Miss Cobaye », 1991). Le tournant, le décollage de sa carrière se situe en 1993/1994 avec les films « Demolition Man » (avec Stallone) et « Speed ». Elle enchaîne alors les grosses productions (« Traque sur Internet », 1995), les comédies légères (« L’amour à tout prix », 1995) et se spécialise donc dans les comédies sentimentales (« Un vent de folie », 1999). Le début du 21ème siècle se poursuit sur cette lancée (« Miss Détective », 2000 ; « L’Amour sans préavis » 2002 ; « Miss FBI », 2005 qui ne vaut que par sa prestation et son abattage), la fin de la décennie est marquée par un chef d’œuvre du genre (« La Proposition », 2009). La reconnaissance de la profession viendra en 2010 avec l’Oscar de la meilleure actrice pour « The Blind Side » ; couronnant aussi 20 ans de carrière. Inexplicablement, ce film sur « l’éveil d’un champion » (son titre québécois) se passant dans le monde du football américain, demeure à ce jour inédit en France. C’est d’autant plus dommage que « All About Steve » - qui lui valut une Framboise d’Or qu’elle est allée chercher- est sorti en mars 2011. Comprenne qui pourra…La célébrité ne lui a pas asséché le cœur puisqu’en 2005, après l’ouragan Katrina, elle fit un don substantiel pour La Nouvelle-Orléans, ville où est né son fils adoptif, Louis. Selon le magazine « Forbes », avec 56 millions de $, elle était la comédienne la mieux payée en 2010. En 2011, « Extrêmement fort et incroyablement près » souligne sa force dans le drame tandis que « Gravity » (2013) la montre tout à fait crédible dans la film d’action – elle fut même récompensée pour ce film (Saturn Awards de la Meilleure actrice dans un thriller de science-fiction).

En résumé, Sandra Bullock ne m’a jamais déçu.

* vu l'heure de diffusion, on osera dire "à l'après-midi d'un faune"
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Message  Camarade Totoff Lun 11 Juil 2016 - 13:36

Speed (Speed) ****

Résumé
Un poseur de bombes rusé et cruel exige une rançon de la ville de Los Angeles. Pour se faire bien comprendre, il piège un bus. Si celui-ci descend en-dessous d’une certaine vitesse, il explose ! Jack Traven, jeune policier, monte à bord.

Critique
Une pure merveille à l’intrigue simple sans être squelettique et qui manie les moments de stress avec maestria. Dès l’introduction et cette plongée dans les entrailles d’un ascenseur, les teintes bleu sombre et métallique et, surtout, une superbe musique tonique et captivante – et qui soulignera chacun des temps forts du film – nous sommes plongés dans l’ambiance. Ce sabotage initial forme la première partie du film et sert à poser les personnages principaux. La chute de l’ascenseur montre la maîtrise de Jan de Bont par son côté certes spectaculaire mais sans musique, juste avec les cris des prisonniers et une lumière jaunâtre.

Dans la troupe de policiers arrivés sur place, deux se détachent ; Harry Temple et Jack Traven. La dynamique entre eux est classique : le premier est l’aîné, posé et réfléchi (et connaisseur des explosifs) ; le second est le jeune impulsif. Rien d’original mais ça fonctionne bien et chacun, de Jeff Daniels à Keanu Reeves, donne de l’épaisseur à son personnage. Si le film d’action privilégie le jeune, il ne laisse pas de côté l’aîné. Cet équilibre, et l’humour qui existe entre eux, rend un effet agréable, rassurant. Et rassurant, il faut l’être quand des gens paniqués sont à deux doigts de mourir ! Leur sauvetage est une belle séquence. Le scénariste est doué ; il laisse souffler les policiers une minute avant qu’ils ne réalisent que le poseur de bombes est dans l’immeuble ! Il parviendra à leur échapper mais Dennis Hopper a réussi son entrée. Il donne à son personnage un regard fou mais surtout méchant et cruel. L’acteur ayant un charisme certain, c’est un homme impressionnant qui fausse compagnie aux flics.

Ne courrez pas après un bus c’est dangereux.

Le lendemain du jour où il a été décoré, Jack assiste à l’explosion d’un bus et, dans la foulée, il est contacté par le fou dangereux : un autre bus est piégé et sautera s’il descend en-dessous de 50 miles/heure (environ 60km/h) ! Et au passage, il demande 3.7 millions de dollars de rançon. Ici, pas de pseudo-justification quelconque, le poseur de bombe exige ce qu'il estime lui être dû. Cette froide soif d'argent exprimée sans ambage confère un aspect nettement répugnant au personnage et Dennis Hopper le rend vraiment antipathique.

A la 28ème minute, une passagère parvient à monter dans le bus. Elle s’appelle Annie Porter et va passer la pire journée de sa vie. En femme ordinaire, Sandra Bullock est la meilleure. En outre, Annie n’est pas une reine de beauté mais elle a un charme indéniable et un beau sourire.

Jack va parvenir à monter dans le bus au terme d’une séquence qui skotche le spectateur. C’est un mélange de vues aériennes, de vues rapprochées et de scènes à l’intérieur du bus. Ce faisant, le réalisateur nous place à la fois à la place des passagers (c’est déjà éprouvant) mais, en plus, il nous permet de savoir ce qu’il se passe dehors et ce n’est pas franchement rassurant non plus ! Mais c’est d’une redoutable efficacité. La montée dans le bus est solide et nerveuse mais elle n’est pas invraisemblable. Jan de Bont sait sans doute qu’une dose de réalisme fait mieux passer l’incroyable et le spectaculaire.

Si Jack parvient à calmer les passagers et un petit caïd notamment, celui-ci, armé, a blessé gravement le chauffeur. Figure classique du film d’action, un quidam est plongé dans l’extraordinaire. Moins courant, c’est une femme : Annie ! En fait, le film scinde la figure du héros en deux : Annie reste le quidam mais qui doit faire preuve de courage et Jack est la figure qui agit. Quelque part, il est la tête pensante mais, pour que cela reste crédible, il sera en contact avec son ami Harry. Il donne ses indications pour qu’Annie puisse se concentrer sur la conduite ; ce qui n’est pas une mince affaire ! Et la séquence du landau est une idée de génie ! Une saynète d’humour grinçant qui ne dépareille absolument pas dans cette ambiance pré-apocalyptique. Le scénario a l’intelligence de se concentrer sur la bombe et la conduite du bus et les passagers ne sont guère fouillés. Pas grave car ils sont là pour faire le nombre et faire la claque. Le spectateur s'identifie facilement à Annie ; n'importe qui aurait pu se trouver là, juste pour prendre le volant et se retrouvant à conduire un bus ! Sandra joue très juste: tout son corps exprime l'angoisse et la tension et elle rend très bien le réconfort que puise Annie dans la présence de Jack.

C’est alors que le poseur de bombe entre en contact avec Jack.

S’ensuit une séquence d’une grande cruauté. Le chauffeur est évacué mais une passagère, que l’angoisse a rendu folle, tente de le suivre. Impitoyable, le criminel fait sauter une charge de faible puissance ! Cela brise la brève séquence de bonne ambiance qui avait eu lieu et nous replonge dans le dur. La brutalité de la scène coupe le souffle. Annie est alors très ébranlée et Jack la réconforte. Manière de voir que tant Sandra Bullock que Keanu Reeves sont parfaitement crédibles dans l’émotion. Comment ne pas comprendre ce que ressent la malheureuse ? Comment ne pas apprécier le discours de vérité empreint d’empathie qu’il tient ?

Mais, pas le temps de sourire, que survient une nouvelle difficulté. Elle est aussi absurde que parfaitement crédible ! Jack va ensuite tenter de désamorcer la bombe avec l’aide de ses collègues. La séquence est très réussie : filmée depuis la position de Jack, elle nous donne vraiment l’impression que l’on va passer sous un bus ! Malheureusement, déstabilisé, il ne parvient pas à ses fins.

D’autant que le poseur de bombes s’est aussi joué de la police qui l’avait identifié : il se nomme Howard Payne et il s’estime injustement traité par la ville et la police. Il avait piégé son domicile et tue plusieurs policiers dont Harry. Il appelle ensuite Jack pour savourer sa vitoire. Dennis Hopper est monstrueux à tout point de vue. Il donne une force à l’exultation mauvaise de Payne et son ironie macabre est absolument atroce. Le regard de Hopper fait juste froid dans le dos.

Mais, à malin malin et demi et, un détail lâché par Payne, fait tilt chez Jack. Et il parvient à sauver les passagers. Jack et Annie se sauvent ensembles et pas de la façon la plus simple évidemment ! La police va-t-elle posséder Payne au moment de la remise de la rançon ? Ce serait mal connaître ce fieffé renard. Déguisé, il enlève Annie qu’il va ceinturer d’explosifs ! Dennis Hopper nous effrayait déjà avec sa joie malsaine exhubérante mais, ici, il atteint des sommets dans l’abject et la folie furieuse. Il faut l’entendre parler du « destin de la bombe » pour mesurer combien cet esprit brillant est complètement malade ! Face à cette puissance de jeu, Keanu Reeves et Sandra Bullock sont simples spectateurs et, pour le coup, cela tombe très bien.

La raison froide qui a guidé Payne va l’abandonner lorsqu’il réalise qu’il a été joué mais le combat avec Jack sur le toit d’un métro en marche est un moment bref tout en étant parfaitement éprouvant, surtout avec ce que Payne tient dans la main. Mais il perdra la tête une fois de trop. Nous ne sommes pas au bout de nos émotions et l’on se demande même avec quelques inquiétudes si nos héros, auxquels nous nous sommes attachés, vont pouvoir s’en sortir. Le dernier coup de Jack semble quand même très risqué et, lorsqu’Annie s’effondre, est-ce que Jack va l’enlacer pour la réconforter ou pour qu'ils passent ensembles les dernières secondes qu’ils leur reste à vivre ?

Enlacés ils étaient. Enlacés ils resteront.

Anecdotes :
Le film est sorti aux Etats-Unis le 10 juin 1994 et en France le 24 août.
Jan de Bont : réalisateur, directeur de la photographie et producteur néerlandais, il débute comme chef opérateur. Il rencontre Paul Verhoeven en 1971 mais c’est son travail sur de grosses productions (Piège de cristal, 1988) qui le font remarquer. Speed est son premier film et un grand succès. Twister (1996), sa seconde œuvre, est également une réussite commerciale. Si Speed 2 (1997) est un flop retentissant, Hantise (1999) le ramène sur la voix du succès. Lara Croft : le tombeau de la vie (2002), succès au box-office, est son dernier film.
Keanu Reeves/Jack Traven : acteur canadien né à Beyrouth, il brille plus dans le hockey sur glace que dans ses études. Il commence sa carière d’acteur à 9 ans. Son premier film important est Youngblood (1986), film sur le hockey.  Point Break (1991) marque l’entrée dans des films plus adultes. Coppola le choisit pour Dracula (1992). Par la suite, il connaît une période plus difficile avant de jouer dans L’Associé du Diable (1997) puis, surtout, dans Matrix (1999, 2003) qui lui donne un second souffle et sera un des plus cartons de l’histoire du cinéma de science-fiction. Il retrouve Sandra Bullock pour Entre deux rives (2006), film plus intimiste. En 2013, L’Homme du Taï Chi (qu’il réalise) récolte de bonnes critiques mais constitue un échec commercial. 47 ronins ne marchera pas non plus. En 2016, il joue dans The Neon Demon.
Dennis Hopper/Howard Payne : acteur américain (1936/2010), il débute sa carrière en 1955 mais c’est avec James Dean, à qui il voue une profonde admiration, qu’il commence réellement sa carrière cinématographique (La Fureur de vivre, 1955 ; Géant, 1956). Frappé par la mort de Dean, il devient ingérable et se fait virer d’Hollywood. Il devient alors photographe. Il revient au cinéma et tournera dans Luke la main froide (1967), Pendez-les haut et court (1968), Easy Rider (1969, qu’il réalise), Apocalypse Now (1979), Rusty James (1983), Blue Velvet (1986), True Romance (1993), Le territoire des morts (2005). Il a également tourné pour la télévision : Cheyenne (1956-1957), L’homme à la carabine (1958-1959), La Quatrième dimension (1963), Au cœur du temps (1966), 24 heures chrono (2002), DOS : Division des Opérations Spéciales (2005-2006), Crash (2008-2009). Il est emporté par un cancer du pancréas.
Joe Morton/Herb McMahon : acteur américain, il débute dans la comédie musicale Hair (1968). Au cinéma, il a notamment joué dans L’héritier de la panthère rose (1983) et retrouvera Sandra Bullock pour Speed 2 (1997). Vu aussi dans Paycheck (2003). Il a surtout tourné pour la télévision : Mission : Impossible (1970), MASH (1976), Deux flics à Miami (1985), X-Files (2000), Smallville (2001-2002), Docteur House (2004), Eureka (2006-2012). Il interprète le père d’Olivia Pope dans Scandal (depuis 2013).
Jeff Daniels/Harry Temple :  acteur, réalisateur et scénariste américain, son nom complet est Jeffrey Warren Daniels. Il débute au théâtre et fonde sa propre compagnie en 1991. En 1981, Ragtime est son premier rôle au cinéma. Il se fait connaître en 1983 avec Tendres passions. En 1985, il est remarqué dans La rose pourpre du Caire de Woody Allen. Il se diversifie dans les années 90 avec l’horreur (Arachnophobie, 1990) ou la comédie (Dumb et Dumber, 1994). En 2002, il est à l’affiche de Créances de sang suivi de The Hours et Good Night and Good luck (2005) qui le montrent excellent dans le dramatique. En 2015, il est à l’affiche de Seul sur Mars. Il a également tourné pour la télévision The Newroom (2012-2014).
Bien qu’ayant déjà quelques films à son actif, c’est Speed qui lance la carrière de Sandra Bullock à Hollywood.
Josh Whedon a participé à l’écriture du scénario mais n’est pas crédité. Il a notamment écrit la quasi-totalité des dialogues du film. Le scénariste indiqué est Graham Yost (Band of Brothers).
C’est un remake du film Super Express 109 de Junya Sato sorti en 1975.
Quentin Tarantino devait réaliser le film à l’origine.
Le film connaîtra une suite, Speed 2, qui aura beaucoup moins de succès.
Le rôle d’Annie Porter a été proposé à Halle Berry et celui de Jack Traven à Bruce Willis et à Johnny Depp.
Le film a remporté les Oscar « meilleur son » et « meilleur montage son ».
Pas moins de douze bus ont été utilisés ; deux ont effectivement explosé et un autre servait pour les scènes à l’intérieur du véhicule.
Le nom de la compagnie aérienne, dont l’avion explose sur le tarmac, Pacific Courrier, est un clin d’oeil à Piège de cristal, film sur lequel Jan de Bont était directeur de la photographie. Pacific Courrier est le nom de la compagnie empruntée par McClane pour rallier Los Angeles.
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Message  Camarade Totoff Ven 22 Juil 2016 - 13:47

Traque sur Internet (The Net) ***

Résumé
Angela Bennett, informaticienne, découvre un étrange programme et en fait part à un ami. Mais, celui-ci meurt brusquement et, très vite, la vie d’Angela devient un cauchemar car sa vie ne lui appartient plus !

Critique
En vedette, Sandra Bullock tient bon l’affiche et se montre le meilleur atout de ce thriller bien fait mais qui a terriblement vieilli. Toute l’intrigue tient au contenu d’une disquette ! Reste que les situations sont bien amenées et que les acteurs se défendent. En revanche, la fin, précipitée, déçoit.

La séquence d’ouverture avec ce suicide d’un sénateur nous sera expliquée plus tard. Curieusement, elle, elle n’a pas vieilli et, dans sa brièveté, elle est poignante. Ken Howard était un des très bons acteurs de seconds rôles américains. Puis, sans transition, comme le dit la formule consacrée, nous nous retrouvons chez Angela Bennett, informaticienne qui ne sort pratiquement jamais de chez elle. On a deux éléments un peu pathétiques quoique touchants ; la musique jolie mais triste et un fond d’écran dynamique qui propose un feu de bois crépitant !

Un soir, elle appelle un de ses amis, un certain Dale, au sujet d’un virus informatique et, en retour, il lui parle d’un programme lié au symbole π (Pi) qui permet de s’introduire n’importe où ! Il doit venir travailler avec elle dessus en avion mais se tue dans un accident. Très secouée (et Sandra a la première occasion de nous toucher avec sa peine), Angela part en vacances pour oublier tout cela au Mexique. En maillot, l’actrice est absolument sexy et magnifique et un homme la remarque. Il s’appelle Jack Devlin et, entre eux, le courant passe bien.

Le réalisateur (qui n’avait auparavant pas oublié de bien nous montrer Sandra en maillot) réussit à installer l’atmosphère romantique de la soirée et, tout aussi bien, la brise avec le vol du sac d’Angela. Et là, l’atmopshère change car c’est Devlin qui est derrière ! La scène se passe la nuit et la musique est très dure aussi. De plus, Angela ne sait pas que son compagnon est un tueur et, sur une jolie musique, l’angoisse monte et plus encore quand le couple part vers le large en bateau ! Sauf, qu’au lieu de la tuer, Devlin l’embrasse et que tout le reste devient (momentanément) littérature ! Agréable surprise, mais très vite douchée, quand, prenant la veste pour se réchauffer, elle tombe sur le pistolet ! Là, Devlin devient vraiment inquiétant. Jérémy Northam se montre excellent. Il a su être enjôleur, le voici assassin. En le filmant en gros plan, mais par à-coup, Irwin Winkler se montre inspiré pour créer l’angoisse. Après une succession de scènes brèves mais tendues, Angela parvient à se sauver.

Mais c'est pour retomber dans un cauchemar car elle va découvrir qu’elle s’appelle désormais « Ruth Marx » et que sa maison est à vendre ! Le vol d’indentité est un des crimes les plus violent par son caractère intrusif. Il détruit le cadre rassurant et, surtout, amène à douter de soi. Sandra Bullock restitue parfaitement le vertige, la peur et l’impuissance qui dominent Angela.  Laquelle, désormais pourvu d’un casier judiciaire bien rempli ( merci Jack !), s’enfuit.

Elle contacte un ancien amant, Alan, qui essaye de la rassurer. Dennis Miller ne dégage pas une énergie prodigieuse et on a peine à croire qu’il puisse inspirer une romance mais, bon, Angela étant une solitaire, n’avais pas une masse de choix ! Si le personnage est sympathique, il n’a vraiment d’intérêt que comme réceptacle des angoisses d’Angela. Le récapitulatif de tout ce qu’elle a vécu est proprement glaçant !

Retrouvant de l’énergie, Angela se rend sur Internet (le titre original est mieux trouvé que le très accrocheur titre français) pour trouver ce qu’elle peut sur ce programme lié au symbole π. Elle découvre l’existence des Prétoriens, un groupe de pirates en ligne qui mènent une série d’attaques spectaculaires. Malheureusement, elle se fait repérer et Devlin (c’est vraiment Jack de tous les coups celui-là !) l’attrape sur la jetée de Santa Monica. Sauf qu’il y a une fête foraine là-bas et qu’Angela lui échappe à la faveur d’un gros câlin d’un lapin joyeux ! La poursuite parmi les attractions a un côté décalé savoureux mêlant rires, musique alerte des manèges et musique dure en arrière-plan. Très bien fait. Une nouvelle fois, elle s’en sort. Sauf que, peu après, elle sera arrêtée par la police et incarcérée. Quand à son avocate (commis d’office et qui, elle aussi, n’a d’intérêt que pour écouter Angela), elle dit que « tout est fiché sur ordinateur », pour le coup, le film sonne juste et n’est plus daté mais prémonitoire ! En 1995, Internet n’avait pas atteint le développement qu’il a aujourd’hui. La phrase d’Angela n’en est que plus vrai. Angela a compris que les Prétoriens ne sont qu’un moyen pour le milliardaire Jeff Gregg de vendre son logiciel de sécurité, le Cerbère. Si tous les ordinateurs du monde sont équipés du même produit, c’est dangereux. Là aussi, c’est prémonitoire et pas seulement en informatique.

Si Angela sort de prison, c’est encore un piège mais on a failli s’y laisser prendre. S’ensuit une nouvelle course poursuite entre Angela et Jack mais, là, ça vire au système et ça devient lassant. Le film perd ainsi un temps précieux avec ces scènes inutiles. Evidemment qu’elle s’en sort mais c’est pour aller chez son employeur où une inconnue a pris son identité. C’est alors la contre-offensive d’Angela et la tension est habilement maintenue.

Contre-offensive qui va l’amener à une nouvelle et dernière confrontation avec Devlin. Auparavant, en une scène, elle a détruit tout l’empire du méchant ! On reste confondu par la facilité avec laquelle Angela triomphe (même si elle doit encore sauver sa vie ce dont on ne doute pas une seconde) ! Tout ça pour ça ! On avait une légère inquiétude en voyant le temps qu’il restait pour conclure le film et le pressentiment était bon. En se perdant dans les routes de l’action, ce thriller s’est appauvri et n’atteint pas le niveau qu’il semblait promettre. Reste que Sandra Bullock a prouvé qu’elle avait l’étoffe d’une tête d’affiche capable de porter un film sur ses seules épaules.

Anecdotes :
Angela aimerait que “Captain America” et “Albert Schweitzer” se battent pour sauver le monde et la démocratie et écoutent du Bach !
Le film préféré d’Angela est Diamants sur canapé.
Le terme “prétorien” renvoie à la Rome antique où ils formaient la garde impériale. Ils assassinèrent plusieurs empereurs jusqu’à ce que Constantin les supprime.
Scénario : John D. Brancato & Michael Ferris
Réalisation : Irwin Winkler
Sortie US : 28 juillet 1995 Sortie française : 18 octobre 1995
John D. Brancato et Michael Ferris: Scénaristes américains, souvent associés, ils ont notamment écrit Terminator 3 (2003) et Terminator Renaissance (2009) ainsi que Catwoman (2004).
Irwin Winkler : Producteur, réalisateur et scénariste américain, il commence comme publicitaire en 1967. Comme réalisateur, on lui doit La liste noire (1991), Premier regard (1999), La maison sur l’océan (2001). Les soldats du désert (2006) est son dernier film comme réalisateur. En tant que producteur, sa carrière est longue et compte notamment plusieurs films de Martin Scorsese, comme Le loup de Wall Street (2013).
Jeremy Northam/Jack Devlin : acteur britannique, homme de théâtre, il poursuit une carrière tant sur grand que sur petit écran. Pour ce dernier, il a notamment tourné dans Hercule Poirot (1993) et incarna Thomas More dans Les Tudors (2009-2010). Au cinéma, on a pu le voir dans Les Hauts de Hurlement (1992), Amistad (1997), La coupe d’or (2000), Bobby Jones, naissance d’une légende (2004), Un traître idéal (2016).
Dennis Miller/Docteur Alan Champion : acteur, producteur, écrivain et animateur américain, c’est un soutien du Parti républicain depuis 2001. En tant qu’acteur, il a joué dans Saturday Night Live (1985-1991), Meurtre à la Maison-Blanche (1997), Boston Public (TV, 2003), Hawaï Five-0 (TV, 2012).
Ken Howard/Michael Bergstrom : acteur américain (1944-2016), il débute avec Dis-moi que tu m’aimes, Junie Moon (1970) d’Otto Preminger. Il retrouvera Irwin Winkler dans Premier regard (1999). On l’a aussi vu dans Michael Clayton (2007), J. Edgar (2011). Il a également tourné pour la télévision : Bonanza (1972), Les Oiseaux se cachent pour mourir (1983), Dynastie (1985-1986), Melrose Place (5 épisodes entre 1994 et 1998), Preuves à l’appui (2001-2005), Ghost whisperer (2006), New York unité spéciale (2006), Cold Case (2009), 30 Rocks (2011-2013).
Ray McKinnon/Dale Essmann : acteur, producteur, scénariste et réalisateur américain. Comme acteur, on a pu le voir dans Miss Daisy et son chauffeur (1989), Le Bazaar de l’épouvante (1993), Apollo 13 (1995), O’Brothers  (2000), The Blind Sind (2010), Mud, sur les rives du Mississipi (2012). Il a aussi tourné pour la télévision : Le Caméléon (1996), X-Files (2002), Sons of Anarchy (2011). Il est le créateur de la série Rectify (depuis 2013).
Robert Gossett/Ben Philipps : acteur américain, il est surtout connu pour avoir joué dans la série The Closer (2005-2012) et sa dérivée Major Crimes (depuis 2012). Il a également tourné dans Code Quantum (1990), Les Dessous de Palm Beach (1992-1993), Beverly Hills (1997), Dark Angel (2000-2001), Urgences (2008).
En 1998, le film fut adapté en série (1 saison de 22 épisodes). Parmi les acteurs, Eric Szmanda qui devait se faire vraiment connaître avec Les Experts.
Une suite intitulée « Traque sur Internet 2.0 » est sortie en vidéo en 2006. Réalisé par le fils d’Irwin Winkler, il fut écrit par les mêmes scénaristes.
La musique fut composée par Mark Isham àqui l’on doit tout récemment la partition de la série Once upon a time. Il a également composé pour Point Break (1991), Et au milieu coule une rivière (1992), Blade (1998), Collision (2004), La conspiration (2011).

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Message  séribibi Ven 22 Juil 2016 - 13:52

Très bonnes critiques.
J'avais trouvé "Speed" assez soulant sur sa durée, et le final bien académique (et Keanu Reeves dans ce film m'énerve, je le préfère largement dans "Point break", dans un genre similaire). Je dois être un des rares à avoir préféré le 2, plus original, alors qu'il est hué par beaucoup.
J'attends d'ailleurs tes impressions sur ce 2ème volet (ainsi que sur "Gravity").
Traque sur Internet est célèbre en tant que premier film traitant d'Internet.
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Message  Estuaire44 Ven 22 Juil 2016 - 14:28

Excellentes critiques, constituant un album souvenir bien agréable à feuilleter !

On croit communément que Traque sur Internet est le premier film à traiter d'Internet, mais c'est inexact. Il n'est le premier à le traiter sous l'angle de la surveillance de la vie privée qu'il autorise, ce qui est déjà un point fort. Mais dès 1986 une comédie d'espionnage comme Jumpin' Jack Flash incorporait dans son intrigue les échanges interbancaires mondiaux autorisés par le Réseau.
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Message  Lala Dim 24 Juil 2016 - 8:30

Ha Sandra love
A 12 ans, je regarde "L'amour à tout prix (While you're sleeping)" et là je découvre cette grande brune adorable, pétillante et expressive. Et ce film est une petite perle de romantisme. Camarade, il faut absolument que tu en fasses une critique. Speed est diffusé à la télé sur M6 pendant les vacances, je tombe in love de ce film et du duo (et à ce moment là je trouve Keanu Reeves troooooooooop bien et troooooooooop beau). j'essaie de suivre un peu son actu, de voir ses anciens films. Je découvre qu'elle a fait des choix discutables comme "Love Potion" et qu'elle en fait toujours: "Ainsi va la vie" réalisé par Forest Whitaker. J'adore ce mec mais comment peut-il faire un film aussi paresseux avec un sujet pourtant intéressant ? Je vois ensuite Les Ensorceleuses. Film honnête. Mais rien de transcendant. Cela ne vaut pas un "Speed". Je me décourage, je me dis que je ne reverrai plus Sandra Bullock comme avant. Et là pendant des vacances en 2000, je regarde "Un Vent de Folie" et là je retrouve la Sandra que j'aime. Energique et loin des personnages neurasthéniques qu'elle jouait dernièrement. Le film est lui même pétillant et le duo fonctionne.
Bon le cas Miss Detective...Le film ne casse pas trois pattes à un canard...Sandra est correct dans ce film mais il n'y a pas de petite étincelle. Après ça reste un bon film pour faire du repassage.
Et puis il y a Calculs Meurtriers. Ce film est pas mal du tout et un petit virage dans la carrière de l'actrice. Ce film est sombre, son personnage n'est pas le plus sympathique à première vue. Les rapports entre les personnages sont troubles. Et mention spéciale à Michael Pitt. Mais de toute façon ce mec fait des choix de films assez juste.
Bon j'ai pas vu Collision, Infamous ni Gravity. Mais ça me fait plaisir qu'elle sache faire des choix plus audacieux tout en jonglant avec des films plus grand public.
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Message  Camarade Totoff Lun 25 Juil 2016 - 13:37

Merci pour ces premières critiques qui me réconfortent car j'ai débuté cette saga un peu dans l'impro et je n'avais pas d'ailleurs donné la liste des films à venir !

A regret, je vais décevoir Lala mais, "L'amour à tout prix" et "Un vent de folie" ne font pas partie de ma liste.

Voici la liste :

Speed (1994),
Traque sur Internet (1995)
Le droit de tuer ? (1996),
Le temps d'aimer (1996)
Speed 2 : cap sur le danger (1997)
Ainsi va la vie (1998),
Les ensorceleuses (1998),
28 jours en sursis (2000),
Miss Détective (2000),
Calculs meurtriers (2002)
L'Amour sans préavis (2002),
Miss FBI : Divinement armée (2005),
Entre deux rives (2006),
Prémonitions (2007),
La Proposition (2009),
Extrêmement fort et incroyablement près (2011),
All About Steve (2011),
Les flingueuses (2013),
Gravity (2013)

La suite de la saga à partir de septembre.


Dernière édition par Camarade Totoff le Mer 7 Sep 2016 - 10:23, édité 1 fois
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Message  Estuaire44 Jeu 11 Aoû 2016 - 17:41

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Message  séribibi Jeu 11 Aoû 2016 - 18:04

Quel intérêt ce genre de projet, non mais vraiment. Hollywood est aux abois, c'est pas possible !
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Message  Estuaire44 Jeu 11 Aoû 2016 - 18:19

C'est devenu une mode en soi que de féminiser les succès passés, à quand la version virile de Mary Poppins ?
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Message  séribibi Jeu 11 Aoû 2016 - 21:19

Oui et puis..., ça va avec leur "Ocean's", ils vont encore en faire combien ? Après avoir été au-dessus du "11", maintenant ils vont en-dessous. No comment... Rolling Eyes Hollywood est vraiment à l'agonie...
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Message  Camarade Totoff Dim 21 Aoû 2016 - 10:28

Et pourquoi pas après tout ? Mis à part Rihanna, le casting semble pas mal du tout (Sandra Bullock et Anne Hathaway dans le même film, un des mes rêves se réalise !). L'histoire sera sans doute très simple mais, avec ces professionnels, pas grand chose à craindre. Sandra Bullock est de celle qui transforme un projet mal ficelé en bon film.
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Message  Camarade Totoff Mer 7 Sep 2016 - 10:21

Le droit de tuer ? (A time to kill)  ***

Résumé
Mississippi, dans les années 1960. Accablé par la douleur après le viol de sa fille par deux hommes blancs, un père noir décide de faire justice lui-même. Accusé de double homicide, il risque la peine de mort.

Critique
Un film aux thèmes très forts, aux discours puissants et qui résonnent encore aujourd’hui. Il est malheureusement en partie desservi par sa mise en scène.

Le départ ne saurait être plus tranché : deux Blancs éméchés, poussiéreux et braillards ; une communauté noire paisible, bien tenue, presque silencieuse. La suite est d’une grande brutalité ; on ne voit rien évidemment mais c’est très brouillon comme mouvement de caméra. On a plus l’impression que le réalisateur s’agite plutôt qu’il ne suggère. La musique est à cet instant absolument tragique. Le shérif (noir) arrête les coupables mais, avant qu’ils ne soient présentés au juge, le père, Carl Lee Hailey les abat ! Filmée au ralenti avec une chanson triste en illustration, la scène fait d’autant plus ressortir le bruit des coups de feu. Arrêter le meurtrier ne sera là non plus pas compliqué.

Le cadre a été posé même si on peut regretter le temps qu’il a fallu pour cela. Le réalisateur va prendre un temps considérable encore pour poser les enjeux (qui sont pourtant clairs), essayer de travailler son atmosphère (sans grande réussite) et en faisant parler ses acteurs ; en les faisant vraiment beaucoup parler. Des tunnels de dialogue. Certains sont importants mais d’autres auraient pu être raccourcis ou fusionner. Les échanges entre Jack Brigance et Lucien Wilbanks (un bon Donald Sutherland) auraient gagné à être condensés. On a bien compris que ce dernier est le mentor du premier, qui le pousse à aller de l’avant mais on s’ennuie ferme. Le scénario rajoute aussi la présence du Klu Klux Klan qui ne sert qu’à dramatiser une histoire qui n’en a pas besoin – elle est suffisamment forte comme cela – et à nous servir soit des dialogues nauséeux entre des mecs répugnants (et Kiefer Sutherland en compose un bien poisseux quoique intellectuellement limité, ce qui le rend caricatural) ou des scènes de violence (tabassage, menaces, incendie etc.). Il eut été bien plus profitable de ne se concentrer que sur un des deux aspects du film : soit la présentation d’un milieu marqué par un profond racisme (adapter Faulkner par exemple) soit un procès sur la question raciale. Mêler les deux alourdit le film.

On a donc perdu une heure quand le procès s’ouvre. Quelles sont les forces en présence ? Pour l’accusation, le procureur est Rufus Buckley incarné avec maestria par Kevin Spacey. L’acteur donne corps à un homme ambitieux, habile et manipulateur mais dont on ne saura jamais vraiment ce qu’il pense. L’entendre parler des statistiques raciales fait froid dans le dos car Buckley pèse la question en terme d’influence sur un jury et non comme une question en soi. La défense est assurée par Jack Brigance et Matthew McConaughey montre déjà son talent. Les limites du jeune avocat ne sont pas oubliées et l’on n’est pas surpris qu’il faille (plusieurs fois) qu’on le pousse en avant. On se construit avec les autres, soit. C’est par contre un peu beaucoup que de mentionner qu’il n’a que peu de clients et boit beaucoup. Le voir recevoir au petit matin Helen avec la gueule de bois n’apporte pas grand-chose. Helen ? Une étudiante brillante qui a (lourdement) insisté pour rejoindre Jack et l’aider. Sandra Bullock n’apparaît qu’au bout d’une demi-heure et n’intervient réellement que dans la seconde partie du film. Que son nom arrive en premier au générique n’empêche pas que ce soit Matthew McConaughey la star du film. On a également du mal à imaginer l’actrice en « étudiante ». Qu’il faille qu’elle insiste trois fois pour être engagée n’est qu’un exemple de plus du temps perdu par le film. Par contre, Sandra apporte une belle énergie et la présentation d’Helen ne manque ni d’enthousiasme ni d’humour et l’entendre défendre l’abolition de la peine de mort (que Jack en soit un partisan ne sert à rien sinon à pouvoir poser le débat et permettre un échange pas inintéressant en soi d‘ailleurs) est particulièrement fort. Le président du tribunal est quand à lui incarné avec autorité et aisance par le grand Patrick McGoohan. Hautain, mais jamais méprisant, l’acteur nous donne à voir un homme partial, sûr de lui-même mais suffisamment honnête pour laisser se dérouler le procès. Quant à l’accusé, c’est Samuel L. Jackson qui le joue et l’acteur est impressionnant de force et de charisme. Il donne corps à la douleur de Carl mais, plus encore, il lui donne une dignité (scène avec le « groupe de soutien » ).

Moment imposé : le héros est tellement plongé dans son affaire qu’il néglige le reste. Par contre, le film n’a pas tort de montrer qu’une affaire de ce genre ne peut pas être extraite de son substrat social (ce qui sera rappelé avec force dans la plaidoirie finale de Jack) et qu’elle a nécessairement des conséquences et des répercussions sur la vie des personnes. Il est appréciable de voir la famille Brigance secouée mais pas coulée et Ashley Judd est très émouvante dans son rôle d’une épouse aimante, qui flanche dans les moments très durs mais qui n’abandonne pas son mari et saura être présente au moment où il aura besoin d’elle. Merci aussi de nous avoir épargné une romance qui aurait été inappropriée entre Jack et Helen. Qu’ils soient attirés l’un par l’autre est compréhensible (et qui peut résister aux beaux yeux de Sandra Bullock ?) mais le scénario joue la responsabilité des personnages. Les acteurs jouent bien la corde raide mais on peut quand même dire qu’il y a du mou dans la corde à noeuds. Joel Schumacher est incapable de garder l’intensité d’une scène très longtemps et le nombre de moments qui manque de nerfs est impressionnant.

Le déroulement du procès appartient au déjà-vu avec ses coups fourrés, ses retournements de situation etc. et un épisode de l’excellente série New York Police Judiciaire en montre autant sinon davantage en 42 minutes. Kevin Spacey est impeccable à démonter son rival mais qui s’énerve aussi quand les choses lui échappent. Hormis la plaidoire finale de Jack vraiment impressionnante, c’est bien Buckley qui tient la barre dans cette partie. Matthew McConaughey se défend certes, mais face à Kevin Spacey et Patrick McGoohan, il ne pèse pas lourd ! Ce qui est précisément l’effet recherché et ces scènes sont très crédibles. Ici, peu d’effets et c’est efficace. Dommage, encore une fois, de perdre son temps avec des a-côtés sans grand intérêt.

La plaidoirie finale de Jack est le moment clé de la fin du film et elle n’est pas manquée. Filmé en gros plan, Matthew McConaughey est émouvant, profond et dégage une véritable force. Avec intelligence (ça lui arrive), Joel Schumacher insère des plans sur Buckley que l’on sent mal à l’aise et qui comprend qu’il est en train de perdre le procès. Excellente idée que de ne pas avoir filmé les délibérations et de nous faire vivre le verdict avec ceux qui attendent dehors. La toute dernière scène est peut être par contre un brin moralisatrice ou guimauve mais elle ne manque pas non plus d’intérêt.

Anecdotes :
Sortie US : 13 juillet 1996. Sortie en France le 13 novembre 1996
On notera la pudeur de la traduction française. Quand le titre original est affirmatif, celui en français est interrogatif.
Le film est l’adaptation du roman Non coupable de John Grisham. A noter que le titre original du roman et le titre original du film sont les mêmes.
Joel Schumacher : réalisateur, scénariste et producteur américain, il débute dans le cinéma en faisant du design de costumes. Son premier film est La femme qui rétrécit (1981) et son premier succès St Elmo’s Fire (1985). On lui doit ensuite L’Expérience interdite (1990), Le Client (1994), Batman Forever (1995), Batman et Robin (1997). Ce dernier est un lourd échec qui interrompt la saga pour un long moment. Par la suite, il va réaliser Phone Game (2002), Le fantôme de l’Opéra (2004), Le nombre 23 (2007). Effraction (2011) est son dernier film.
Akiva Goldsman : scénariste et producteur américain, il a surtout travaillé avec Joel Schumacher et Ron Howard (Un homme d’exception, en 2001, lui rapporte l’Oscar du meilleur scénario adapté). Il a aussi scénarisé et produit la série Fringe (2008-2013).
Matthew McConaughey/Jack Tyler Brigance : acteur américain, il est révélé par le film Génération rebelle (1993). Le droit de tuer ? est son second rôle. Il enchaîne avec Amistad (1997) puis En direct sur Ed TV (1999). Il tourne ensuite principalement des comédies sentimentales (Un mariage trop parfait, 2001 ; Playboy à saisir, 2006) mais aussi Le Règne du feu (2002). Il se redonne du souffle avec La défense Lincoln (2011), Bernie (2012). En 2013, sa performance dans Dallas Buyers Club lui vaut l’Oscar et le Golden Globe du meilleur acteur. Il enchaîne avec Insterstellar (2014). La même année, il participe à la première saison de True Detective.
Samuel L. Jackson/Carl Lee Hailey : acteur américain, il tourne depuis 1972. Sous la direction de Spike Lee, il décroche la Palme de meilleur second rôle masculin pour Jungle Fever (1991). C’est son rôle de tueur dans Pulp Fiction (1994) qui en fait une star. Vedette de Tarantino, il tournera sous la direction de celui-ci dans Jackie Brown (1997), Kill Bill vol. 2 (2004), Django Unchained (2012) et Les Huit salopards (2016). Il a égalment tourné dans Star Wars (1999, 2002, 2005), Shaft (2000), Cleaner (2008), Kingsman, services secrets (2015). Depuis 2008, il incarne principalement Nick Fury dans les films de la franchise Avengers.
Oliver Platt/Harry Rex Vonner : acteur canadien, il a joué dans L’Expérience interdite (1990), Proposition indécente (1993), La courtisane (1998), Lake Placid (1999), Mafia Parano (2000), Frost/Nixon (2008), 2012 (2009), Love et autres drogues (2010). Il a également tourné pour la télévision : Deadline (2000-2001), Huff (2004-2006), Nip/Tuck (2007-2008), Chicago Police Department/Chicago Med (2015).
Kevin Spacey/Rufus Buckley : acteur américain, il s’intéresse au théâtre, s’initie au stan-up et à l’imitation. En 1986, il débute au cinéma dans La brûlure. Son premier véritable rôle est dans la comédie Pas nous pas nous (1989). Il participe ensuite à Henry and June (1990). Jeux d’adulte (1992) en fait un acteur de premier plan. Il devient une star avec Usual Suspect (1996) qui lui vaut l’Oscar du meilleur second rôle. Suivront L.A Confidential et Minuit dans le jardin du bien et du mal (1997). En 2000, il obtient l’Oscar du meilleur acteur pour American Beauty. En 2006, il tourne dans Superman Returns puis Les Chèvres du Pentagone (2009). Kevin Spacey n’a pas boudé la télévision puisqu’on l’a vu dans Equalizer (1985), Un flic dans la Mafia (1988, 8 épisodes) et, bien sûr, House of Cards (depuis 2013).
Donald Sutherland/Lucien Wilbanks : acteur canadien, d’abord DJ pour des radios locales, il s’inscrit à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et monte sur les planches. Il tient son premier rôle au cinéma avec un film d’horreur italien, Le château des morts-vivants (1964) avant d’avoir un premier grand rôle dans Les Douze salopards (1967). Il se fait remarquer avec le succès de la comédie MASH (1970). En 1976, il est le Casanova de Fellini dans le film éponyme. Suivront, par exemple, L’invasion des profanateurs (1978), JFK (1991), Buffy, tueuse de vampires (1992), Space cowboys (2000), Retour à Cold Mountain (2003), Hunger Games (2012-2015). Il a également tourné pour la télévision : Le Saint (1965), Chapeau melon et bottes de cuir (1967), Dirty Sexy Money (2007-2009), Crossing Lines (2013-2015).
Kiefer Sutherland/Freddie Lee Cobb : fils du précédent, il est né à Londres mais vit à Toronto depuis 1975. Au cinéma, il a joué dans Comme un chien enragé (1986), L’expérience interdite (1990), Les trois mousquetaires (1993), Phone Game (2003), Mirrors (2008), Melancholia (2011), Pompéi (2014). Son rôle le plus connu est cependant celui de Jack Bauer dans la série 24 heures chrono (2001-2010, 2014).  
Patrick McGoohan/juge Omar Noose : acteur irlando-américain (1928-2009), il a tourné tant pour le cinéma que pour la télévision. Il débute avec Les briseurs de barrages (1954). On le retrouvera dans Destination Zebra (1968), L’Evadé d’Alcatraz (1979), Braveheart (1995). La télévision lui a fourni ses rôles les plus mémorables avec les séries Destination Danger (1961-1968), Le Prisonnier (1967-1968), Columbo (4 épisodes).
Ashley Judd/Carla Brigance : née Ashley Tyler Ciminella, cette actrice américaine, diplômée de français de l’université du Kentucky, débute sur les planches. Elle a tourné dans Heat (1995), Le Collectionneur (1997), Instinct meurtrier (2004), La chute de la Maison-Blanche (2013), Divergente (2014, 2015, 2016).
Charles S. Dutton/sheriff Ozzie Walls : acteur américain vu au cinéma dans Crocodile Dundee 2 (1988), Alien 3 (1992), Seven (1995), Gothika (2003) et vu à la télévision dans The L Word (4 épisodes) ou Esprits criminels.
Chris Cooper/Dwayne Lowell Loney : Christopher W. Cooper, acteur américain, débuta avec Matewan (1987). On l’a vu ensuite dans L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998), American Beauty (1999), Adaptation (2002 ; Golden Globe et Oscar du meilleur second rôle), Syriana (2005), The Town (2010), Un été à Osage County (2013).
Klu Klux Klan : souvent abrégé en KKK ou le Klan, organisation suprématiste blanche créée en 1865. Recréé après la Première guerre mondiale comme un lobby défendant les anglo-saxons blancs protestants (WASP en anglais), il disparaît officiellement en 1944. Dans les années 1950 et 1960, certains groupuscules s’en réclameront cependant.
Le film permet les retrouvailles entre Kiefer Sutherland et Sandra Bullock, quatre ans après La Disparue dans lequel l’actrice n’avait qu’un petit rôle (celui de la fiancée disparue justement).
Pour le rôle de Jake Brigance, les premiers choix étaient Kevin Costner, Val Kilmer, Brad Pitt, Alec Baldwin, Bill Paxton, Ralph Fiennes.
Paul Newman refusa le rôle de Lucien Wilbanks
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Camarade Totoff
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