7 - Les diamants sont éternels - 1971
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Estuaire44
séribibi
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7 - Les diamants sont éternels - 1971
Second départ de Sean après l'intermède Lazenby, enfin départ à l'issue du film...
Dernière édition par Patricks le Ven 26 Déc 2008 - 22:38, édité 1 fois
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Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Sûrement le Sean Connery que j'aime le moins.
Il y a de très bonne scènes (l'ouverture, la bagarre dans l'ascenseur), une bonne musique, une James Bond girl sexy (Jill St John) mais il y a quelque chose qui me gène : peut-être que le film se passe aux Etats-Unis !
Il y a de très bonne scènes (l'ouverture, la bagarre dans l'ascenseur), une bonne musique, une James Bond girl sexy (Jill St John) mais il y a quelque chose qui me gène : peut-être que le film se passe aux Etats-Unis !
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
L'un des pires... La réalisation est affligeante, Sean Connery ne tient pas debout et ne semble qu'attendre son chèque... Tout sent la parodie...Alors que ça n'en est pas une.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Et pourtant c'est le Bond favori de ... Roger Moore!
Comme il l'affirme dans cette passionante interview pour Timeout (en anglais):
http://www.roger-moore.com/ecriture-bio-2009.htm
Comme il l'affirme dans cette passionante interview pour Timeout (en anglais):
http://www.roger-moore.com/ecriture-bio-2009.htm
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
" Diamonds " est un James Bond...Fun .
Comme me l'a rapporté Guy Hamilton, la plupart des exterieurs ont été choisi en fonction de leur proximité avec des...Greens de Golf - où toute l'équipe , Sir Sean en tête - partait se détendre sitôt les prises en boîte !!!
En outre , le scénario a subi bcp de changement entre sa version initiale ( avec un méchant frère jumeau de..Goldfinger - qui aurait dû être incarné à nouveau par Gert Froebe - , des scènes finales complètement differentes ( poursuite en hors bord vers le Hoover Dam ) , et une ambiance générale beaucoup plus sérieuse...
Le changement de ton est dû à l'arrivée du nouveau scénariste Tom Manckiewitz ( qui officiera aussi sur les deux premiers opus de Roger Moore . Ceci explique cela )
Comme me l'a rapporté Guy Hamilton, la plupart des exterieurs ont été choisi en fonction de leur proximité avec des...Greens de Golf - où toute l'équipe , Sir Sean en tête - partait se détendre sitôt les prises en boîte !!!
En outre , le scénario a subi bcp de changement entre sa version initiale ( avec un méchant frère jumeau de..Goldfinger - qui aurait dû être incarné à nouveau par Gert Froebe - , des scènes finales complètement differentes ( poursuite en hors bord vers le Hoover Dam ) , et une ambiance générale beaucoup plus sérieuse...
Le changement de ton est dû à l'arrivée du nouveau scénariste Tom Manckiewitz ( qui officiera aussi sur les deux premiers opus de Roger Moore . Ceci explique cela )
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Le roman de Fleming dont il est tiré est plus du genre policier qu'espionnage, Bond y affronte des gangsters, les frères Spang. Le roman s'appelle "Chauds les glaçons" en français.
Il est question de champs de courses, de paris clandestins, d'une ville du far west rappelant la ruée vers l'or: pas de Blofeld, ni de centre d'études pour astronautes, et encore moins de satellite à la fin.
Encore un roman qui aurait pu être fidèlement adapté avec la vision réaliste Daniel Craig mais qui s'écartait des Bond spectaculaires avec Sean Connery.
Il est question de champs de courses, de paris clandestins, d'une ville du far west rappelant la ruée vers l'or: pas de Blofeld, ni de centre d'études pour astronautes, et encore moins de satellite à la fin.
Encore un roman qui aurait pu être fidèlement adapté avec la vision réaliste Daniel Craig mais qui s'écartait des Bond spectaculaires avec Sean Connery.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Les diamants sont éternels (Diamonds are forever, 1971, )
- The scorpion.
- One of nature's finest killers, Mr. Wint.
- One is never too old to learn from a master, Mr. Kidd.
- The scorpion.
- One of nature's finest killers, Mr. Wint.
- One is never too old to learn from a master, Mr. Kidd.
Le trente décembre 1971 (soit deux semaines après les Etats-Unis, auxquels ce film est à nouveau principalement adressé) le public anglais découvre les nouvelles aventures de 007. Un frisson particulier les accompagne car Les diamants sont éternels marque le grand retour de Sean Connery dans le rôle qu’il a créé !
Après une première image très japonaise, peut-être pour relier le film à On ne vit que deux fois plutôt qu'au fiasco précédent, la séquence d'ouverture introduit efficacement le revenant, avec des scènes très ludiques dissimulant son visage jusqu'à une révélation en pleine lumière. Le passage nous rassure également sur le retour du mâle héros, après le falot Lazenby, puisque 007 n'hésite pas à user d'une violence marquée envers une damoiselle pour parvenir à ses fins! (Denise Perrier, mannequin chez Play Boy et unique Miss Monde française, en 1953 : la scène est d’ailleurs tournée au Cap d’Antibes) La brillante démonstration se conclue par un très efficace scène de combat contre des tueurs du SPECTRE (ornés bizarrement de casques appelant Le Mort Vivant) et une apparente élimination de Blofeld. James bond, le vrai, est de retour et il n'est pas content. CQFD
La réapparition de l’acteur s’accompagne de celui des grands noms d’une saga cherchant à capitaliser sur son acquis, après la terrible secousse de OHMSS. Guy Hamilton, réalisateur de Goldfinger, revient donc aux commandes en amenant avec lui tout son savoir-faire. La mise en scène du film en sort dynamisée et autrement électrique que lors de l’opus précédent. Les scènes d’actions se succèdent à un rythme plus soutenu, avec souvent un vraie efficacité à la clef : fuite trépidante en LEM sur fond de désert, frappe orbitale, attaque, cette fois spectaculaire, de la base de Blofeld (de nouveau héliportée, comme pour rattraper le coup après le bâclage précédent) etc. La scène la plus relevée dans ce domaine demeure tout de même l’affrontement sans pitié dans l’ascenseur, dont la férocité et l’exiguïté évoque le fameux duel avec Red Grant. Les amateurs des Avengers n’en seront pas surpris car ils y reconnaîtront Joe Robinson, l’imposant lutteur et cascadeur ayant formé Honor Blackman pour les nombreux combats de Cathy Gale. Son imposante présence se retrouve dans l’épisode Le cinq Novembre et ils écrivirent ensemble le Honor Blackman’s Book of Self Defense, en 1965. Robinson achève ici fort joliment sa carrière à l’écran, avant de se consacrer à l’enseignement des arts martiaux.
Outre le sens du tempo et de l’image d’un Hamilton sachant également toujours aussi bien mettre en valeurs les sublimes paysages traversés, Les diamants sont éternels s’appuie également sur un autre retour, celui de Ken Adam. Même s’il n’atteint pas ici les sommets de On ne vit que deux fois, on admire comme toujours son sens raffiné et audacieux du design, dans des décors portant indubitablement sa griffe (le bureau de Blofeld, la villa de Whyte) mais aussi originaux comme ce sublime satellite, bien supérieur à sa reprise de Meurs un autre jour, cette ahurissante suite d’hôtel très Las Vegas ou cette baignoire si glamour où 007 prend son bain (on retrouvera l’idée dans l’épisode Hollywood des X-Files). Le spectateur ne peut qu’admirer la propension de Adam à décliner son style au gré des pays traversés par 007, avec toujours un rare impact. Classicisme renouvelé également en matière musicale, avec un John Barry toujours à la baguette mais surtout avec les retrouvailles avec Shirley Bassey, déjà interprète de Goldfinger et qui se révèle encore merveilleusement inspirée ici. L’imagerie du générique allie à merveille les éléments féminins traditionnels avec la splendeur de diamants somptueusement filmés.
L’inexpugnable Richard Maibaum se voit confirmé à l’écriture des aventures d’un agent secret hors normes qu’il connaît à la perfection, notamment par des dialogues toujours percutants. S’il décline effectivement avec maîtrise les différents rituels de la série, on lui reprochera un certain manque de timing déjà manifesté dans OHMSS, où le temps d’exposition de l’histoire se révélait beaucoup trop long. Ainsi la première partie de l’histoire, la remontée parsemée de cadavres le long de la filière des trafiquants, où les diamants se repassent selon un modèle proche de L’homme au sommet, commence par divertir, mais finit par lasser tant elle se prolonge. Quand elle s’achève à l’arrivée aux laboratoires de Whyte, pour laisser place au segment principal de l’intrigue, une partie trop conséquente du film s'est déjà écoulée. Mais, davantage encore, Maibaum, et le nouvel arrivé Tom Mankiewicz (qui manifestera le même penchant sous l’ère Moore) vont précipiter l’histoire dans un travers qui viendra hélas atténuer l’impact du film et son éclat : la trop grande inclinaison vers la comédie, parfois jusqu’aux confins de la parodie. Si l’humour a toujours fait partie intégrante des James Bond, il ne constitue qu’un élément du cocktail subtilement caractérisant les opus réussis de la saga, aux côtés de l’action, de l’érotisme ou de la figure de l’Adversaire. Or ici il bondit au premier plan, au point d’imprégner et de dénaturer ces autres rouages du film.
Ainsi, un nouvelle fois après Goldfinger, la série s’en va creuser le riche sillon américain, tant le public de ce pays est devenu une composante primordiale de son succès. Les diamants sont éternels va plus loin que les caricatures rapidement esquissées de ce précédent film, en offrant une véritable immersion américaine. Mais cette tentative se voit grevée par cette omniprésence d’un humour, tantôt plaisant, tantôt pesant, qui va l’empêcher d’atteindre l’intensité de la découverte japonaise de On ne vit que deux fois. Les gangsters rencontrés relèvent de portraits sarcastiques proches des Tontons Flingueurs, divertissant mais hors sujet ici. Le fabuleux décor des illuminations nocturnes de Las Vegas aurait pu faire l’objet d’une intense poursuit en voiture à la Bullit mais, si les cascades spectaculaires ne manquent pas, on tombe dans une surenchère où Hamilton doit de plus gérer un shérif et des adjoints confinant au burlesque. On ne dira pas que tout ceci fait songer à Shérif fait moi peur (on le pensera néanmoins), mais on reste en deçà de ce que le film aurait pu nous offrir.
Whyte apparaît comme une caricature vite irritante de Howard Hughes, d’autant que Jimmy Dean en fait vraiment inutilement des tonnes, sans aucune nuances. Le passage du véhicule lunaire se voit précédé d’un passage que l’on dirait issu du Lone Gunman, suggérant fortement que les alunissages furent en fait réalisés en studio… Le Leiter du jour verse lui aussi dans l’excès, avec un rapprochement très net vers les officiers supérieurs de police qui se multiplieront dans les séries policières des années 70. Par contre on appréciera ce crématorium si délicieusement typique, dirigée pat l’onctueux et ondoyant croque mort, qui n’est pas sans rappeler un certain Mr. Lovejoy et l’agence Cœur à Coeur !
Les seconds rôles ne sont pas en reste, avec un M manifestant un agacement particulièrement marqué face un 007 encore plus irrespectueux que de coutume, sans doute un peu trop. Q est en roue libre, testant notamment des bagues truquant les bandits manchots, tandis que Miss Moneypenny se retrouve déguisée en douanière sans réelle justification. L’humour trop expansif dérègle quelque peu cette atmosphère si attractive des opus précédents. L’apparition de Laurence Naismith (le fameux juge Fulton d’Amicalement Votre) symbolise cette évolution qui se trouvera parfaitement incarnée par son complice Roger Moore au cours des années 70, mais qui jure quelque peu dans l’intensité sans égale observée jusqu’ici durant l’ère Connery.
Après une première image très japonaise, peut-être pour relier le film à On ne vit que deux fois plutôt qu'au fiasco précédent, la séquence d'ouverture introduit efficacement le revenant, avec des scènes très ludiques dissimulant son visage jusqu'à une révélation en pleine lumière. Le passage nous rassure également sur le retour du mâle héros, après le falot Lazenby, puisque 007 n'hésite pas à user d'une violence marquée envers une damoiselle pour parvenir à ses fins! (Denise Perrier, mannequin chez Play Boy et unique Miss Monde française, en 1953 : la scène est d’ailleurs tournée au Cap d’Antibes) La brillante démonstration se conclue par un très efficace scène de combat contre des tueurs du SPECTRE (ornés bizarrement de casques appelant Le Mort Vivant) et une apparente élimination de Blofeld. James bond, le vrai, est de retour et il n'est pas content. CQFD
La réapparition de l’acteur s’accompagne de celui des grands noms d’une saga cherchant à capitaliser sur son acquis, après la terrible secousse de OHMSS. Guy Hamilton, réalisateur de Goldfinger, revient donc aux commandes en amenant avec lui tout son savoir-faire. La mise en scène du film en sort dynamisée et autrement électrique que lors de l’opus précédent. Les scènes d’actions se succèdent à un rythme plus soutenu, avec souvent un vraie efficacité à la clef : fuite trépidante en LEM sur fond de désert, frappe orbitale, attaque, cette fois spectaculaire, de la base de Blofeld (de nouveau héliportée, comme pour rattraper le coup après le bâclage précédent) etc. La scène la plus relevée dans ce domaine demeure tout de même l’affrontement sans pitié dans l’ascenseur, dont la férocité et l’exiguïté évoque le fameux duel avec Red Grant. Les amateurs des Avengers n’en seront pas surpris car ils y reconnaîtront Joe Robinson, l’imposant lutteur et cascadeur ayant formé Honor Blackman pour les nombreux combats de Cathy Gale. Son imposante présence se retrouve dans l’épisode Le cinq Novembre et ils écrivirent ensemble le Honor Blackman’s Book of Self Defense, en 1965. Robinson achève ici fort joliment sa carrière à l’écran, avant de se consacrer à l’enseignement des arts martiaux.
Outre le sens du tempo et de l’image d’un Hamilton sachant également toujours aussi bien mettre en valeurs les sublimes paysages traversés, Les diamants sont éternels s’appuie également sur un autre retour, celui de Ken Adam. Même s’il n’atteint pas ici les sommets de On ne vit que deux fois, on admire comme toujours son sens raffiné et audacieux du design, dans des décors portant indubitablement sa griffe (le bureau de Blofeld, la villa de Whyte) mais aussi originaux comme ce sublime satellite, bien supérieur à sa reprise de Meurs un autre jour, cette ahurissante suite d’hôtel très Las Vegas ou cette baignoire si glamour où 007 prend son bain (on retrouvera l’idée dans l’épisode Hollywood des X-Files). Le spectateur ne peut qu’admirer la propension de Adam à décliner son style au gré des pays traversés par 007, avec toujours un rare impact. Classicisme renouvelé également en matière musicale, avec un John Barry toujours à la baguette mais surtout avec les retrouvailles avec Shirley Bassey, déjà interprète de Goldfinger et qui se révèle encore merveilleusement inspirée ici. L’imagerie du générique allie à merveille les éléments féminins traditionnels avec la splendeur de diamants somptueusement filmés.
L’inexpugnable Richard Maibaum se voit confirmé à l’écriture des aventures d’un agent secret hors normes qu’il connaît à la perfection, notamment par des dialogues toujours percutants. S’il décline effectivement avec maîtrise les différents rituels de la série, on lui reprochera un certain manque de timing déjà manifesté dans OHMSS, où le temps d’exposition de l’histoire se révélait beaucoup trop long. Ainsi la première partie de l’histoire, la remontée parsemée de cadavres le long de la filière des trafiquants, où les diamants se repassent selon un modèle proche de L’homme au sommet, commence par divertir, mais finit par lasser tant elle se prolonge. Quand elle s’achève à l’arrivée aux laboratoires de Whyte, pour laisser place au segment principal de l’intrigue, une partie trop conséquente du film s'est déjà écoulée. Mais, davantage encore, Maibaum, et le nouvel arrivé Tom Mankiewicz (qui manifestera le même penchant sous l’ère Moore) vont précipiter l’histoire dans un travers qui viendra hélas atténuer l’impact du film et son éclat : la trop grande inclinaison vers la comédie, parfois jusqu’aux confins de la parodie. Si l’humour a toujours fait partie intégrante des James Bond, il ne constitue qu’un élément du cocktail subtilement caractérisant les opus réussis de la saga, aux côtés de l’action, de l’érotisme ou de la figure de l’Adversaire. Or ici il bondit au premier plan, au point d’imprégner et de dénaturer ces autres rouages du film.
Ainsi, un nouvelle fois après Goldfinger, la série s’en va creuser le riche sillon américain, tant le public de ce pays est devenu une composante primordiale de son succès. Les diamants sont éternels va plus loin que les caricatures rapidement esquissées de ce précédent film, en offrant une véritable immersion américaine. Mais cette tentative se voit grevée par cette omniprésence d’un humour, tantôt plaisant, tantôt pesant, qui va l’empêcher d’atteindre l’intensité de la découverte japonaise de On ne vit que deux fois. Les gangsters rencontrés relèvent de portraits sarcastiques proches des Tontons Flingueurs, divertissant mais hors sujet ici. Le fabuleux décor des illuminations nocturnes de Las Vegas aurait pu faire l’objet d’une intense poursuit en voiture à la Bullit mais, si les cascades spectaculaires ne manquent pas, on tombe dans une surenchère où Hamilton doit de plus gérer un shérif et des adjoints confinant au burlesque. On ne dira pas que tout ceci fait songer à Shérif fait moi peur (on le pensera néanmoins), mais on reste en deçà de ce que le film aurait pu nous offrir.
Whyte apparaît comme une caricature vite irritante de Howard Hughes, d’autant que Jimmy Dean en fait vraiment inutilement des tonnes, sans aucune nuances. Le passage du véhicule lunaire se voit précédé d’un passage que l’on dirait issu du Lone Gunman, suggérant fortement que les alunissages furent en fait réalisés en studio… Le Leiter du jour verse lui aussi dans l’excès, avec un rapprochement très net vers les officiers supérieurs de police qui se multiplieront dans les séries policières des années 70. Par contre on appréciera ce crématorium si délicieusement typique, dirigée pat l’onctueux et ondoyant croque mort, qui n’est pas sans rappeler un certain Mr. Lovejoy et l’agence Cœur à Coeur !
Les seconds rôles ne sont pas en reste, avec un M manifestant un agacement particulièrement marqué face un 007 encore plus irrespectueux que de coutume, sans doute un peu trop. Q est en roue libre, testant notamment des bagues truquant les bandits manchots, tandis que Miss Moneypenny se retrouve déguisée en douanière sans réelle justification. L’humour trop expansif dérègle quelque peu cette atmosphère si attractive des opus précédents. L’apparition de Laurence Naismith (le fameux juge Fulton d’Amicalement Votre) symbolise cette évolution qui se trouvera parfaitement incarnée par son complice Roger Moore au cours des années 70, mais qui jure quelque peu dans l’intensité sans égale observée jusqu’ici durant l’ère Connery.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 29 Mai 2009 - 9:38, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Cette distanciation, encore hors à propos dans ce contexte, se retrouve hélas chez les adversaires, la fascinante galerie de portraits découverte jusqu’ici débouchant sur d’improbables personnages à l’humour pesant et dépourvus de toute aura. Messieurs Wint et Kidd nous valent des personnages d’homosexuels caricaturaux au-delà de toute nuance (on s’étonne de ne pas les voir beurrer des biscottes) et de surcroît très répétitifs. Même si leurs meurtres originaux, mais aussi inutilement sophistiqués (quelle idée de laisser 007 dans un pipeline sans rien prévoir au-delà !), divertissent, on se situe néanmoins à des années lumière de l’impact d’un Red Grant ou d’un Oddjob. Ils auraient été excellents dans Chapeau Melon (Meurtres distingués !) mais l’univers de James Bond n’est pas le Monde des Avengers ! Le film paraît bien verser franchement dans l’auto parodie. Ce sentiment se voit renforcé par les certes inattendues catcheuses Bambi et Thumper mais dont les quelques préliminaires de combat se résolvent par une baignade déconcertante de facilité. A quoi rime tout cela et où sont les passionnants combats de jadis ? L’humour est bien entendu acceptable, voire désiré, sauf il devient envahissant au point d’en occulter tous les autres aspects que l’on est en droit d’attendre d’un James Bond.
Plus encore le film atteint une véritable déchéance avec Blofeld, ce Génie du Mal occupant un place si marquante dans la saga et qui nous fascinait tant depuis Bons baisers de Russie. Il avait déjà subi une première altération dans OHMSS mais l’abatage de Telly Savalas permettait de maintenir un intérêt chez le spectateur, tandis que Charles Gray nous en offre un portrait sans grandeur aucune. Le si inquiétant adversaire s’est mué en un individu vaguement précieux et mondain, plus ridicule que menaçant. L’histoire des clones ne se traduit que par quelques effets théâtraux des plus faciles tandis que l’on observe un nadir avec cette vision d’un Blofeld grotesquement grimaçant et travesti. Avec les sémillants Wint et Kidd il ne manquait que cela pour achever de donner une image des plus particulières d’un SPECTRE qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Cette fois il est vraiment temps de baisser rideau ! Fort heureusement Blofeld connaîtra un crépuscule plus digne de lui dans Rien que pour vos yeux.
Cette dérive du film vers le pastiche se retrouve enfin chez 007 lui même, ce qui accompagne d’ailleurs idéalement un manque de passion flagrant chez Sean Connery, si irrésistible jusqu’ici. Revenu dans la saga suite à un vaste contrat avec United Artists (avec notamment deux autres films à venir, tandis que Connery offrira généreusement son considérable cachet à une œuvre écossaise), il s’agit visiblement plus pour l’acteur d’une nécessité à accomplir avec professionnalisme que d’un film où s’investir pleinement. Son absence rejoint la désinvolture manifestée à plusieurs reprises par 007, qui semble souvent plus en goguette que lancé dans une quête périlleuse, aidé en cela il est vrai par la faible inquiétude véhiculée par les ennemis du jour. Si le manque patent de conviction fait que Connery ne suscite par un 007 aussi enthousiasmant que naguère, il demeure néanmoins cent coudées au dessus de l’indigent Lazenby, consolidant le film sous cet angle. Son talent et son professionnalisme demeurent, l’empêchant de sombrer dans le désabusement. Il n’en reste pas moins que sa dernière apparition dans la saga (on ne fera pas état de l’insignifiant et faisandé Jamais plus jamais) résonne comme le combat de trop…
Si l’atmosphère déjà Seventies s’étendant déjà sur le film ne convient guère au 007 de Sean Connery, définitivement inscrit dans les années 60, il en va tout autrement pour sa partenaire féminine, la très tonique Tiffany Case, incarnée par la sculpturale Jill ST John. Le manque de célébrité de celle qui succède à Diana Rigg s’explique par l’aura de Sean Connery, il n’est certes plus besoin de recourir à une béquille féminine ! Même si elle souffre toujours du machisme ambiant, elle participe plaisamment à l’action (éventuellement à contre sens), et pas seulement par les nombreuses tenues affriolantes se succédant ! Tiffany incarne avec entrain tout l’amoralité mais aussi l’énergie et la joie de vivre de Végas. Jill ST John apporte un vrai naturel à son personnage, la parfaite associée de 007 pour un tel film, elle chez qui la part si importante dédié à l’humour ne dépare pas, bien au contraire. Jill St-John connut par la suite une carrière essentiellement limitée aux séries télé, mais défraya la chronique en multipliant les amants et maris célèbres et fortunés. En 1990, après huit années de vie commune, elle épousa Robert Wagner, rencontré sur le tournage du pilote de L’amour du risque, avant de prendre sa retraite de comédienne. Jill St John connut enfin un grand succès d’édition avec des livres de recettes de cuisine !
Sur un registre similaire, mais encore plus accentué, on n’oubliera pas la très craquante Abondance de la Queue (sic), jouée par l’irrésistible (et richement dotée par la nature) Lana Wood (sœur cadette de Nathalie Wood, dont, curieusement, Jil St John épousa le veuf, et qui connut une belle carrière dans les séries télévisées américaines). Si la délicieuse cocotte de Casino verse franchement dans le burlesque lors de son plongeon olympique, l’apparition, dans des circonstances peu claires, de sa dépouille dans une seconde piscine manifeste un bel humour noir. Cette lugubre image, efficacement filmée, fait rejaillir par contraste le manque de densité du film.
Film très plaisant, Les diamants sont éternels constituent cependant davantage un pastiche qu’un authentique 007, de par la trop grande orientation vers l’humour ainsi que son interprète principal ayant visiblement déjà l’esprit ailleurs. S’il pèche surtout par l’inanité des adversaires du jour (triste agonie pour le SPECTRE) dans une série ayant connu tant de triomphes dans ce domaine, il réussit néanmoins à distraire. Alors qu’un cycle touche à sa finale départ définitif de Sean Connery laisse 007 orphelin et la série dans la plus grande interrogation, alors même que la tentative de clonage s'est révélée un échec patent. La poursuite de la saga nécessite absolument un second souffle par l’exploration de nouvelles voies. Mais, fort heureusement, un chevalier à la lumineuse auréole, déjà formé à la rude école des voitures de sport et des casinos mondains, est sur le point de voler à son secours…
Le retour temporaire de Sean Connery aura permis à la série de renouer avec un succès ayant pali lors du OHMSS de Lazenby. Alors le budget ne connaît qu’une augmentation modérée (de 6 à 7,2 millions de dollars), les recettes bondissent par contre en avant, avec 116 millions contre 64,6 précédemment. En France le film réunit 2 493 739 entrées.
Plus encore le film atteint une véritable déchéance avec Blofeld, ce Génie du Mal occupant un place si marquante dans la saga et qui nous fascinait tant depuis Bons baisers de Russie. Il avait déjà subi une première altération dans OHMSS mais l’abatage de Telly Savalas permettait de maintenir un intérêt chez le spectateur, tandis que Charles Gray nous en offre un portrait sans grandeur aucune. Le si inquiétant adversaire s’est mué en un individu vaguement précieux et mondain, plus ridicule que menaçant. L’histoire des clones ne se traduit que par quelques effets théâtraux des plus faciles tandis que l’on observe un nadir avec cette vision d’un Blofeld grotesquement grimaçant et travesti. Avec les sémillants Wint et Kidd il ne manquait que cela pour achever de donner une image des plus particulières d’un SPECTRE qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Cette fois il est vraiment temps de baisser rideau ! Fort heureusement Blofeld connaîtra un crépuscule plus digne de lui dans Rien que pour vos yeux.
Cette dérive du film vers le pastiche se retrouve enfin chez 007 lui même, ce qui accompagne d’ailleurs idéalement un manque de passion flagrant chez Sean Connery, si irrésistible jusqu’ici. Revenu dans la saga suite à un vaste contrat avec United Artists (avec notamment deux autres films à venir, tandis que Connery offrira généreusement son considérable cachet à une œuvre écossaise), il s’agit visiblement plus pour l’acteur d’une nécessité à accomplir avec professionnalisme que d’un film où s’investir pleinement. Son absence rejoint la désinvolture manifestée à plusieurs reprises par 007, qui semble souvent plus en goguette que lancé dans une quête périlleuse, aidé en cela il est vrai par la faible inquiétude véhiculée par les ennemis du jour. Si le manque patent de conviction fait que Connery ne suscite par un 007 aussi enthousiasmant que naguère, il demeure néanmoins cent coudées au dessus de l’indigent Lazenby, consolidant le film sous cet angle. Son talent et son professionnalisme demeurent, l’empêchant de sombrer dans le désabusement. Il n’en reste pas moins que sa dernière apparition dans la saga (on ne fera pas état de l’insignifiant et faisandé Jamais plus jamais) résonne comme le combat de trop…
Si l’atmosphère déjà Seventies s’étendant déjà sur le film ne convient guère au 007 de Sean Connery, définitivement inscrit dans les années 60, il en va tout autrement pour sa partenaire féminine, la très tonique Tiffany Case, incarnée par la sculpturale Jill ST John. Le manque de célébrité de celle qui succède à Diana Rigg s’explique par l’aura de Sean Connery, il n’est certes plus besoin de recourir à une béquille féminine ! Même si elle souffre toujours du machisme ambiant, elle participe plaisamment à l’action (éventuellement à contre sens), et pas seulement par les nombreuses tenues affriolantes se succédant ! Tiffany incarne avec entrain tout l’amoralité mais aussi l’énergie et la joie de vivre de Végas. Jill ST John apporte un vrai naturel à son personnage, la parfaite associée de 007 pour un tel film, elle chez qui la part si importante dédié à l’humour ne dépare pas, bien au contraire. Jill St-John connut par la suite une carrière essentiellement limitée aux séries télé, mais défraya la chronique en multipliant les amants et maris célèbres et fortunés. En 1990, après huit années de vie commune, elle épousa Robert Wagner, rencontré sur le tournage du pilote de L’amour du risque, avant de prendre sa retraite de comédienne. Jill St John connut enfin un grand succès d’édition avec des livres de recettes de cuisine !
Sur un registre similaire, mais encore plus accentué, on n’oubliera pas la très craquante Abondance de la Queue (sic), jouée par l’irrésistible (et richement dotée par la nature) Lana Wood (sœur cadette de Nathalie Wood, dont, curieusement, Jil St John épousa le veuf, et qui connut une belle carrière dans les séries télévisées américaines). Si la délicieuse cocotte de Casino verse franchement dans le burlesque lors de son plongeon olympique, l’apparition, dans des circonstances peu claires, de sa dépouille dans une seconde piscine manifeste un bel humour noir. Cette lugubre image, efficacement filmée, fait rejaillir par contraste le manque de densité du film.
Film très plaisant, Les diamants sont éternels constituent cependant davantage un pastiche qu’un authentique 007, de par la trop grande orientation vers l’humour ainsi que son interprète principal ayant visiblement déjà l’esprit ailleurs. S’il pèche surtout par l’inanité des adversaires du jour (triste agonie pour le SPECTRE) dans une série ayant connu tant de triomphes dans ce domaine, il réussit néanmoins à distraire. Alors qu’un cycle touche à sa finale départ définitif de Sean Connery laisse 007 orphelin et la série dans la plus grande interrogation, alors même que la tentative de clonage s'est révélée un échec patent. La poursuite de la saga nécessite absolument un second souffle par l’exploration de nouvelles voies. Mais, fort heureusement, un chevalier à la lumineuse auréole, déjà formé à la rude école des voitures de sport et des casinos mondains, est sur le point de voler à son secours…
Le retour temporaire de Sean Connery aura permis à la série de renouer avec un succès ayant pali lors du OHMSS de Lazenby. Alors le budget ne connaît qu’une augmentation modérée (de 6 à 7,2 millions de dollars), les recettes bondissent par contre en avant, avec 116 millions contre 64,6 précédemment. En France le film réunit 2 493 739 entrées.
Je signale également un passionnant documentaire dans les suppléments, à propos du tournage du combat dans l'ascenseur.
Pause dans cette petite ballade à travers les aventures de 007, le temps d'en conclure avec les X-Files mais aussi avec Au coeur du Complot!
Comme l'été sera sans doute survenu d'ici là (azuré et ondoyant), nous souhaiterons vraisemblablement la bienvnue à Sir Roger (et à Solitaire ) en septembre.
Allez, comme tout finit en chanson :
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 29 Mai 2009 - 9:44, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Plutôt d’accord avec ton analyse. Ce James Bond touche à la comédie et à la parodie et annonce la période Roger Moore. C’est une des raisons pour lesquelles ce film est, pour moi, le moins bon des James Bond avec Sean Connery. Ensuite, il est trop américain…un peu comme si tout succès britannique devait, tôt ou tard, dépendre des USA (Chapeau melon mais aussi Amicalement votre et Mission case cou).
Il y a de bonnes choses néanmoins : la James Bond girl, superbe à tout point de vue ; ma préférée avec Daniella Bianchi de From Russia with Love. Jill St John en Tiffany Case est craquante (surtout lorsqu’elle cache la cassette dans son bikini). Elle aura un rôle de fille de gangster dans L’étincelle, un épisode en deux partie de Mission casse cou. D’autres scènes, celles de l’ascenseur ou du crématorium sont excellentes mais, par contre, d’autres font regretter les premiers Bond : l’épisode du pipeline et surtout la poursuite de voitures à Las Vegas tirée d’un film pour enfants !
Il y a de bonnes choses néanmoins : la James Bond girl, superbe à tout point de vue ; ma préférée avec Daniella Bianchi de From Russia with Love. Jill St John en Tiffany Case est craquante (surtout lorsqu’elle cache la cassette dans son bikini). Elle aura un rôle de fille de gangster dans L’étincelle, un épisode en deux partie de Mission casse cou. D’autres scènes, celles de l’ascenseur ou du crématorium sont excellentes mais, par contre, d’autres font regretter les premiers Bond : l’épisode du pipeline et surtout la poursuite de voitures à Las Vegas tirée d’un film pour enfants !
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Tout à fait d'accord sur le classement de ces différentes scènes!
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Encore une fois, c'est une vraie surprise! J'ai un souvenir exécrable de celui-ci, mais comme nous avons le même gout (le bon ), je vais y rejeter un coup d'oeil.
Certains films doivent avoir leur intérêt avec un peu plus de bouteille.
Certains films doivent avoir leur intérêt avec un peu plus de bouteille.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Une bouteille de vieux rhum rend beaucoup de films plus supportables, c'est certain!
Il ya des éléments qui me chiffonent dans le film, trop orienté vers la comédie pour un 007 de Connery, mais même un Connery en dessous conserve quelques pépites. Après c'est à l'appréciation de chacun, bien entendu.
Il ya des éléments qui me chiffonent dans le film, trop orienté vers la comédie pour un 007 de Connery, mais même un Connery en dessous conserve quelques pépites. Après c'est à l'appréciation de chacun, bien entendu.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Assez d'accord avec la critique Estuaire. Film trop parodique. Tu ne l'as pas relevé, mais de la même façon que Lazenby disait "cela n'était jamais arrivé à l'autre", il y une allusion de Bernard Lee/M à l'absence de Sean dans OHMSS: "Nos services travaillent même pendant votre absence 007"
J'aime bien le représentant du magasin funéraire, très distingué, ce fut son dernier rôle car il est mort en 1973, j'ai oublié le nom de l'acteur.
Sinon, le film est le moins bon avec Sean (Jamais plus jamais était nettement mieux). Tout est bâti sur le retour de Sean Connery et scénaristes et réalisateurs se sont reposés sur leurs lauriers. Je pense que si John Gavin avait fait le Bond - il fut payé pour ne pas tourner - la production se serait décarcassée pour nous offrir une histoire et une mise en scène plus à la hauteur.
Pas convaincu par les filles, désolé, Jill St John rappelle Britt Ekland et Tanya Roberts. Lana Wood a un rôle trop court. Bambi et perle noire tombent à plat. Un snif pour Linda Thorson qui aurait mérité le rôle de Tiffany Case. Tout les avengers, même Patrick Macnee auront tourné dans Bond sauf Linda.
Heureusement, allait arriver Roger dans live and let die pour relever le niveau.
J'aime bien le représentant du magasin funéraire, très distingué, ce fut son dernier rôle car il est mort en 1973, j'ai oublié le nom de l'acteur.
Sinon, le film est le moins bon avec Sean (Jamais plus jamais était nettement mieux). Tout est bâti sur le retour de Sean Connery et scénaristes et réalisateurs se sont reposés sur leurs lauriers. Je pense que si John Gavin avait fait le Bond - il fut payé pour ne pas tourner - la production se serait décarcassée pour nous offrir une histoire et une mise en scène plus à la hauteur.
Pas convaincu par les filles, désolé, Jill St John rappelle Britt Ekland et Tanya Roberts. Lana Wood a un rôle trop court. Bambi et perle noire tombent à plat. Un snif pour Linda Thorson qui aurait mérité le rôle de Tiffany Case. Tout les avengers, même Patrick Macnee auront tourné dans Bond sauf Linda.
Heureusement, allait arriver Roger dans live and let die pour relever le niveau.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
L'onctueux croque-mort est incarné par David Bauer qui fait effectivement une excellente composition. S’il réalise encore quelques apparition avant son décès, il s’agit effectivement de son dernier rôle marquant. Son ton très anglais ne surprend pas car il a réalisé une grande partie de sa carrière en Grande-Bretagne après avoir fui le MacCarthysme. Il apparaît ainsi dans de nombreuses séries anglaises (dont cinq participations au Saint). Dans les Avengers il fut l’Evêque, le dirigeant de Bibliotek et patron de Lois Maxwell dans Les Petits Miracles, et participa également à Maille à partir avec les taties (Ivanoff).
Pour la citation de M, je ne sais pas, cela s'explique aussi très bien par l'expédition de 007 à la poursuite de Blofeld dans le prologue du film. Mais pourquoi pas?
Tout à fait d'accord, j'auris bien aimé aussi que Lana Wood s'attarde un peu...
Pour la citation de M, je ne sais pas, cela s'explique aussi très bien par l'expédition de 007 à la poursuite de Blofeld dans le prologue du film. Mais pourquoi pas?
Tout à fait d'accord, j'auris bien aimé aussi que Lana Wood s'attarde un peu...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Bravo Estuaire Ce David Bauer alias Monsieur Shrumble croque mort gentleman dans "Les diamants sont éternels", que je pensais avoir vu dans ce seul rôle, je me souviens maintenant, après un petit coup d'oeil sur IMDB, que je l'ai vu dans des tas d'autres rôles:
L'ambassadeur américain dans le prégénérique de On ne vit que deux fois
Le savant fou dans l'épisode du "Saint" : "Le trésor mystérieux" avec aussi Alex Scott et Sue Lyod, vu maintes fois
J'ai dû le voir dans "Madigan: enquête à Londres", mais là, je ne m'en souviens pas (j'ai vu cela en 1973), par contre je me rappelle l'avoir vu dans "Département S", soit "la double mort de Charlie Crippen", soit "Le squelette de Byron Blain".
Pas de souvenirs dans "Les champions", "Paul Temple" avec Francis Matthews ni "Poigne de fer et séduction" ni dans "Le Prisonnier" mais "Living in Harmony" où le numéro six est devenu Shérif fait partie des derniers épisodes longtemps inédits en France que je n'aime pas.
Je ne le revois pas non plus dans "L'espion qui venait du froid", par contre (IMDB ne le mentionne pas), il me semble bien qu'il est le savant fou (encore) dans "Coup de tonnerre atomique", un épisode de Hawaii 5-0 que j'ai en VHS. Le problème, et je l'ai constaté maintes fois, c'est qu'IMDB n'est pas infaillible.
Il y a des omissions, et des erreurs énormes (Gillian Blake, la Dora de "Fooly foot", créditée dans un film un an avant sa naissance! La pauvre Michèle Watrin, fiancée de Robert Hossein, brûlée vive à Valence sur l'autoroute, non créditée de ses rôles principaux comme "La mer est grande", et créditée pour un film de 2004 alors qu'elle est morte en juillet 1974!)
L'ambassadeur américain dans le prégénérique de On ne vit que deux fois
Le savant fou dans l'épisode du "Saint" : "Le trésor mystérieux" avec aussi Alex Scott et Sue Lyod, vu maintes fois
J'ai dû le voir dans "Madigan: enquête à Londres", mais là, je ne m'en souviens pas (j'ai vu cela en 1973), par contre je me rappelle l'avoir vu dans "Département S", soit "la double mort de Charlie Crippen", soit "Le squelette de Byron Blain".
Pas de souvenirs dans "Les champions", "Paul Temple" avec Francis Matthews ni "Poigne de fer et séduction" ni dans "Le Prisonnier" mais "Living in Harmony" où le numéro six est devenu Shérif fait partie des derniers épisodes longtemps inédits en France que je n'aime pas.
Je ne le revois pas non plus dans "L'espion qui venait du froid", par contre (IMDB ne le mentionne pas), il me semble bien qu'il est le savant fou (encore) dans "Coup de tonnerre atomique", un épisode de Hawaii 5-0 que j'ai en VHS. Le problème, et je l'ai constaté maintes fois, c'est qu'IMDB n'est pas infaillible.
Il y a des omissions, et des erreurs énormes (Gillian Blake, la Dora de "Fooly foot", créditée dans un film un an avant sa naissance! La pauvre Michèle Watrin, fiancée de Robert Hossein, brûlée vive à Valence sur l'autoroute, non créditée de ses rôles principaux comme "La mer est grande", et créditée pour un film de 2004 alors qu'elle est morte en juillet 1974!)
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Et moi, je viens de me taper une seconde fois l'épisode des Incorruptibles, Pigeon d'argile car il mentionne la présence de Telly Savalas. Pas vu, sûrement une erreur. Fin de mon HS.Patricks a écrit:Il y a des omissions, et des erreurs énormes (Gillian Blake, la Dora de "Fooly foot", créditée dans un film un an avant sa naissance! La pauvre Michèle Watrin, fiancée de Robert Hossein, brûlée vive à Valence sur l'autoroute, non créditée de ses rôles principaux comme "La mer est grande", et créditée pour un film de 2004 alors qu'elle est morte en juillet 1974!)
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Quelle drôle de sensation. Jusqu'à cette revoyure, ce James Bond était
l'un de mes -si ce n'est "mon"- préférés. Je le sirotais volontiers
comme un bonbon doux, sucré, festif, plein de saveurs colorées, un
joyeux mélange entre rigueur et virilité connerienne et humour
gadgétoïde moorien, une sorte d'adieu en beauté pour le grand échalas
d'Ecosse et ouverture à la nouvelle génération.
Or, il se trouve que j'ai été déçu, le trouvant même plat par moments.
L'ai-je trop reluqué, ce film? Cette histoire me parait plus
invraisemblable. [censuré], depuis quand un James Bond doit être
vraisemblable? Qu'est-ce qui m'arrive? Est-ce la médiocrité de la copie
qui m'a accroché l'oeil et restreint le plaisir tout con de l'enfant?
Probable.
Ce crû est pourtant doté d'éléments plein de grâce : d'une part une
Shirley Bassey qui entonne un entrainant Diamonds are forever qui
restera un des tous meilleurs airs de la franchise (franchement!) et
d'autre part un Ken Adam aux décors aussi bandants que farfelus.
Ce type là a installé son style si particulier qu'il semble
intrinsèquement lié au genre. Le fiilm d'action-espionnage doit
beaucoup à l'école Adam. Mike Myers ne s'y est pas trompé quand il
s'est agi de concocter un style de décor parodique : le futurisme
improbable, les bases souterraines et néanmoins ultramodernes, en
plastiques et métaux rutilants, où gadgets et décoration pop cultivent
l'extravagance inquiétante du SPECTRE. La construction graphique de
cette terrifiante démesure appartient totalement à Ken Adam. Ces
diamonds m'auront permis d'hurler mon admiration pour cet artiste.
Le casting me paraissait plus flamboyant. Pourquoi un tel désamour?
Etrange. Charles Gray campait dans mes souvenirs un Blofeld ambigu à
souhait, avec une affirmation homosexuelle qu se révèle aujourd'hui un
peu factice, et surtout un peu ridicule, voire grossière (scène
travestie, à l'humour un poil homophobe), en tout cas, très vieillie.
Ce même humour prévaut dans la caractérisation du couple meurtrier
mister Kidd (Putter Smith) et mister Wint (Bruce Glover). Pourtant en
ce qui les concerne, ils me paraissent plutôt bien écrits. Incohérence
de ma part, j'en conviens. Des deux acteurs, seul Putting Smith joue
bien. Il donne tout le sel à la complicité amoureuse du couple. Glover
se contente malheureusement de répondre.
Des James Bond Girls, Lana Wood a certainement l'une des plus belles
poitrines de l'histoire de la série, mais son rôle reste anecdotique,
son apparition ne se remarque qu'à peine. Jill St John est très belle,
mais son personnage perd en densité au fur et à mesure que le
personnage que joue James Bond prend du galon à ses yeux. Il me
semblait là encore que cette louve apprivoisée suscitait de bien plus
humides émois. Il lui manque quelque chose. Difficle d'identifier
vraiment ce manque. Du reste, il n'y a pas qu'elle que j'ai du mal à
analyser. Léger éloignement pour mon ancien James Bond favori.
captures!
l'un de mes -si ce n'est "mon"- préférés. Je le sirotais volontiers
comme un bonbon doux, sucré, festif, plein de saveurs colorées, un
joyeux mélange entre rigueur et virilité connerienne et humour
gadgétoïde moorien, une sorte d'adieu en beauté pour le grand échalas
d'Ecosse et ouverture à la nouvelle génération.
Or, il se trouve que j'ai été déçu, le trouvant même plat par moments.
L'ai-je trop reluqué, ce film? Cette histoire me parait plus
invraisemblable. [censuré], depuis quand un James Bond doit être
vraisemblable? Qu'est-ce qui m'arrive? Est-ce la médiocrité de la copie
qui m'a accroché l'oeil et restreint le plaisir tout con de l'enfant?
Probable.
Ce crû est pourtant doté d'éléments plein de grâce : d'une part une
Shirley Bassey qui entonne un entrainant Diamonds are forever qui
restera un des tous meilleurs airs de la franchise (franchement!) et
d'autre part un Ken Adam aux décors aussi bandants que farfelus.
Ce type là a installé son style si particulier qu'il semble
intrinsèquement lié au genre. Le fiilm d'action-espionnage doit
beaucoup à l'école Adam. Mike Myers ne s'y est pas trompé quand il
s'est agi de concocter un style de décor parodique : le futurisme
improbable, les bases souterraines et néanmoins ultramodernes, en
plastiques et métaux rutilants, où gadgets et décoration pop cultivent
l'extravagance inquiétante du SPECTRE. La construction graphique de
cette terrifiante démesure appartient totalement à Ken Adam. Ces
diamonds m'auront permis d'hurler mon admiration pour cet artiste.
Le casting me paraissait plus flamboyant. Pourquoi un tel désamour?
Etrange. Charles Gray campait dans mes souvenirs un Blofeld ambigu à
souhait, avec une affirmation homosexuelle qu se révèle aujourd'hui un
peu factice, et surtout un peu ridicule, voire grossière (scène
travestie, à l'humour un poil homophobe), en tout cas, très vieillie.
Ce même humour prévaut dans la caractérisation du couple meurtrier
mister Kidd (Putter Smith) et mister Wint (Bruce Glover). Pourtant en
ce qui les concerne, ils me paraissent plutôt bien écrits. Incohérence
de ma part, j'en conviens. Des deux acteurs, seul Putting Smith joue
bien. Il donne tout le sel à la complicité amoureuse du couple. Glover
se contente malheureusement de répondre.
Des James Bond Girls, Lana Wood a certainement l'une des plus belles
poitrines de l'histoire de la série, mais son rôle reste anecdotique,
son apparition ne se remarque qu'à peine. Jill St John est très belle,
mais son personnage perd en densité au fur et à mesure que le
personnage que joue James Bond prend du galon à ses yeux. Il me
semblait là encore que cette louve apprivoisée suscitait de bien plus
humides émois. Il lui manque quelque chose. Difficle d'identifier
vraiment ce manque. Du reste, il n'y a pas qu'elle que j'ai du mal à
analyser. Léger éloignement pour mon ancien James Bond favori.
captures!
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Décès de Jimmy Dean (le milliardaire willard Whyte dans le film) ce 13 juin 2010.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
En fait pour faire suite au post d'Alligator, je crois que ce Bond souffre avant tout d'une réalisation paresseuse et trés téléfilm, de scène d'action et de combats d'une grande molesse (sauf 1 !), de l'absence de séquences vraiment marquantes, d'un rythme lent, et d'un Bond qui ne tient pas debout du début à la fin.
C'est celui que j'apprécie le moins de la période Connery.
C'est celui que j'apprécie le moins de la période Connery.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Assez d'accord avec Séribibi. Le film souffre de l'interprétation de Charles Gray, bon Mycroft Holmes mais médiocre Blofeld.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
j'aime beaucoup la scène de combat dans l'ascenseur.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
D'ailleurs, la musique de cette scène comme celle du combat du pré générique, très rythmée, est absente de l'album de la BO de Barry.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
C'est vrai que la séquence de l'ascenseur est pas mal. La séquence dont je parlais est bien sûr le combat avec Bambi et Pan-Pan !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
La réflexion que je me fais chaque fois que je vois "Les diamants sont éternels" : on dirait que Sean Connery ne prend pas le film au sérieux, qu'il est là "en visiteur", qu'au lieu de faire son boulot d'acteur, il fait les choses en diletante.
Et puis il y a cette réflexion de M - Bernard Lee "Nos services fonctionnent aussi pendant votre absence, 007" allusion à l'intermède Lazenby.
Et puis il y a cette réflexion de M - Bernard Lee "Nos services fonctionnent aussi pendant votre absence, 007" allusion à l'intermède Lazenby.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Patricks a écrit:Et puis il y a cette réflexion de M - Bernard Lee "Nos services fonctionnent aussi pendant votre absence, 007" allusion à l'intermède Lazenby.
En es-tu certain Patricks ? Qu'il n'ait pas convaincu en 007, je le conçois mais il n'en reste pas moins que Lazenby a interprêté 007. Il a été James Bond et cela, c'est indéniable. Alors, j'espère que tu me permettras de douter quant au fond de la pensée de M.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Je suis plutôt d'accord avec Patricks, il s'agit d'un clin d'oeil adressé au public à l'occasion du retrour de Sean Connery. M ne va bien entendu pas s'adresser directement à l'acteur. Lazenby en avait fait un du même ordre dans la dernière phrase de la séquance d'introduction de OHMSS.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
"Ca n'est jamais arrivé à l'autre type". OK, j'ai compris : clin d'oeil au spectateur et non à l'acteur. Bon, dans ce cas, je suis d'accord. N'empêche que c'est un peu dévalorisant pour Lazenby. Certes, il ne pouvait faire oublier Connery mais j'ai trouvé qu'il se débrouillait bien. Enfin, ceci est une autre histoire...
Merci de cette mise au point Estuaire !
Merci de cette mise au point Estuaire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Dans le contexte 1971, avec le retour inespéré de Sean et le désastre de OHMSS, Lazenby représentait certainement un trou dans la série à oublier.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Décès du scénariste Tom Mankiewicz, également auteur de Vivre et laisser mourir et de L'homme au pistolet d'or. Il participa à l'écriture de deux autres 007.
http://www.nytimes.com/2010/08/04/movies/04mankiewicz.html
http://www.nytimes.com/2010/08/04/movies/04mankiewicz.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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