7 - Les diamants sont éternels - 1971
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Estuaire44
séribibi
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Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Décès du scénariste Tom Mankiewicz, également auteur de Vivre et laisser mourir et de L'homme au pistolet d'or. Il participa à l'écriture de deux autres 007.
http://www.nytimes.com/2010/08/04/movies/04mankiewicz.html
http://www.nytimes.com/2010/08/04/movies/04mankiewicz.html
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Il a écrit mon Bond préféré "L'homme au pistolet d'or" qui n'a rien à voir avec l'ennuyeux roman de Ian Fleming non adaptable à l'écran tel quel.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
La plupart des films adaptés au cinéma sont inférieurs aux livres dont ils sont tirés. A part Psychose, je ne connaissais pas d'exception. C'est donc une surprise ce que tu me dis là !
Y'a-t-il d'autres livres de James Bond inférieurs à leurs adaptations ?
P.S : C'est toujours Muriel Baptiste sur ton avatar ? Parce que j'ai du mal à la reconnaître !
Y'a-t-il d'autres livres de James Bond inférieurs à leurs adaptations ?
P.S : C'est toujours Muriel Baptiste sur ton avatar ? Parce que j'ai du mal à la reconnaître !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Oui, c'est toujours Muriel, plus jeune que dans mes avatars habituels.
"Motel 007" était si mauvais que Ian Fleming lui même en a interdit l'adaptation, seul le titre (anglais) "The spy who loved me" pouvant être à la rigueur retenu, ce qui a été fait en 1977 avec "L'espion qui m'aimait".
Pour "L'homme au pistolet d'or", avouons que Ian Fleming, fatigué et malade, avait perdu toute son inspiration. Il n'y a que le début qui est palpitant : Bond, victime d'un lavage de cerveau du KGB, tente de tuer M. Curieusement, Roger Moore et Bernard Lee ont tourné cette scène mais pas dans 007, c'est dans "Amicalement vôtre: quelqu'un dans mon genre", où Bernard Lee joue Sam Milford et Roger Moore Lord Brett Sinclair.
Après le début, "L'homme au pistolet d'or/roman" se traîne en longueur, il ne se passe pas grand chose. L'action se situe à la Jamaïque, Bond pour se racheter d'avoir voulu (involontairement) tuer M doit abattre Scaramanga. Mais il n'y a aucun suspense dans la mesure où ils se rencontrent dès le début, et on se demande bien pourquoi l'un ne tue pas l'autre. Francisco Scaramanga a tout de suite deviné qui était l'anglais qui se rallie à sa bande. On peut comparer l'histoire à Bond et Sanchez dans "Permis de tuer" sauf que Sanchez ne sait pas qui est Bond.
Franchement, le roman de Fleming...
"Motel 007" était si mauvais que Ian Fleming lui même en a interdit l'adaptation, seul le titre (anglais) "The spy who loved me" pouvant être à la rigueur retenu, ce qui a été fait en 1977 avec "L'espion qui m'aimait".
Pour "L'homme au pistolet d'or", avouons que Ian Fleming, fatigué et malade, avait perdu toute son inspiration. Il n'y a que le début qui est palpitant : Bond, victime d'un lavage de cerveau du KGB, tente de tuer M. Curieusement, Roger Moore et Bernard Lee ont tourné cette scène mais pas dans 007, c'est dans "Amicalement vôtre: quelqu'un dans mon genre", où Bernard Lee joue Sam Milford et Roger Moore Lord Brett Sinclair.
Après le début, "L'homme au pistolet d'or/roman" se traîne en longueur, il ne se passe pas grand chose. L'action se situe à la Jamaïque, Bond pour se racheter d'avoir voulu (involontairement) tuer M doit abattre Scaramanga. Mais il n'y a aucun suspense dans la mesure où ils se rencontrent dès le début, et on se demande bien pourquoi l'un ne tue pas l'autre. Francisco Scaramanga a tout de suite deviné qui était l'anglais qui se rallie à sa bande. On peut comparer l'histoire à Bond et Sanchez dans "Permis de tuer" sauf que Sanchez ne sait pas qui est Bond.
Franchement, le roman de Fleming...
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Dearesttara a écrit:
Y'a-t-il d'autres livres de James Bond inférieurs à leurs adaptations ?
Voyons films par films
ou plutôt les 12 romans
1. Casino Royale : l'adaptation avec Craig est fidèle mais modernisée 2006 alors que l'action du roman est censée se passer en 1951, dans le livre "Goldfinger, la partie de baccara Le chiffre-James Bond est rappelée par un certain Dupont qui parle de 1951.
2. Vivre et laisser mourir : le livre est très très violent, mutilation de Leiter (qui sera filmée dans "Permis de tuer", et on casse le petit doigt de Bond, dans le film, le comparse du méchant met juste sa pince autour du petit doigt). Au risque de faire hurler les puristes, je préfère le film, "Vivre et laisser mourir" le roman, c'était bon pour Daniel Craig, pas Moore.
3.. Bons baisers de Russie : le livre et le film sont bons
4. Entourloupe dans l'azimut/Moonraker : sans hésitation le livre est mieux
5. Chauds les glaçons/Les diamants sont éternels : Le livre est un des moins bon, un simple polar, et le film pas terrible, trop comique
6. James Bond contre docteur No : une des adaptations les plus fidèles, livres et films bons
7. Goldfinger: idem
8. Opération tonnerre : idem
9. Motel 007/L'espion qui m'aimait : le film est cent fois meilleur que le livre soporifique où Bond n'arrive qu'à la fin.
10. Au service secret de Sa Majesté : le livre est meilleur, il y a plus d'émotion et de suspense (Bond reste plus longtemps à Piz Gloria, et un jour est réveillé par un cri terrible, un membre du SPECTRE a tourné autour des filles et Blofeld l'a fait jeté sur la piste de bobsleigh
11. On ne vit que deux fois : le film n'a rien à voir avec le livre, c'est un bon roman, avec peu d'action, racontant la vengeance de Bond contre Blofeld et Irma Bunt qui se sont réfugiés au Japon dans un petit château plein de pièges mortels, beaucoup d'émotion dans le livre, Bond fait une dépression et voit un psy, Sir James Molony. Le film est très bien mais n'a en commun que le titre
12. L'homme au pistolet d'or : roman ennuyeux, film génial.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
D'accord, donc globalement films et livres se valent. Merci car je n'ai vu que peu de James Bond et n'ai pas lu les Fleming. Je pense que je m'y mettrai bientôt. Estuaire m'a prété le DVD de QoS. Je vais voir s'il est aussi désastreux qu'on le prétend. Après tout, j'ai beaucoup aimé Daniel Craig dans Casino Royale et le film est excellent !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Je viens de découvrir Les Diamants sont éternels. Déception, c'était sans doute le combat de trop pour Connery comme certains l'ont fait remarquer. Le scénario est d'une mollesse qui me contrarie. Le début est assez plaisant et enlevé (séquence pré-générique, demande en mariage de Moneypenny, la féroce lutte dans l'ascenseur qui est mon passage préféré, Tiffany assez froide au début envers James malgré le peu de tissu sur elle...) mais après, ça se tasse et il n'y a plus vraiment de suspense. Plus d'intensité, le film passe en mode automatique (combats mal foutus, mise en scène atone, poursuites ridicules).
Ce n'est pas vraiment le ton excessivement comique du film qui m'a géné. Au contraire, le duo de tueurs est d'une idiotie réjouissante ! Et je me demande ce que vous avez contre Charles Gray, je le trouve très bon en Blofeld ! Par contre, si j'applaudis la performance de Jill St John, à la fin, son personnage devient une cruche lourde (la cassette resubstituée, la mitraillette qui la fait tomber à l'eau, elle participe pas à l'action...).
Plaisir de retrouver Laurence Naismith. Quelques scènes assez bien comme le plongeon d'Abondance (J'ignorais qu'il y'avait une piscine. ) et sa fin tragique. Mais que de trous dans le scénario (les évasions de James sont tirées par les cheveux, 007 qui maîtrise les deux filles de la villa sans explication alors qu'il a pas arrêté d'encaisser, pourquoi Blofeld n'a pas peur des hélicos...) en plus affreusement lent !
Bref, un film très moyen, sauvé par quelques scènes (aussi un beau générique aussi mais pâlot à côté de celui de Goldfinger) et par l'interprétation de Sean que je trouve très bon (alors que bizarrement, je le trouve assez inégal dans les précédents). 2 melons !
Ce n'est pas vraiment le ton excessivement comique du film qui m'a géné. Au contraire, le duo de tueurs est d'une idiotie réjouissante ! Et je me demande ce que vous avez contre Charles Gray, je le trouve très bon en Blofeld ! Par contre, si j'applaudis la performance de Jill St John, à la fin, son personnage devient une cruche lourde (la cassette resubstituée, la mitraillette qui la fait tomber à l'eau, elle participe pas à l'action...).
Plaisir de retrouver Laurence Naismith. Quelques scènes assez bien comme le plongeon d'Abondance (J'ignorais qu'il y'avait une piscine. ) et sa fin tragique. Mais que de trous dans le scénario (les évasions de James sont tirées par les cheveux, 007 qui maîtrise les deux filles de la villa sans explication alors qu'il a pas arrêté d'encaisser, pourquoi Blofeld n'a pas peur des hélicos...) en plus affreusement lent !
Bref, un film très moyen, sauvé par quelques scènes (aussi un beau générique aussi mais pâlot à côté de celui de Goldfinger) et par l'interprétation de Sean que je trouve très bon (alors que bizarrement, je le trouve assez inégal dans les précédents). 2 melons !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Dès ma première vision du film en salles en 1976 ("Viva James Bond" proposait les six Sean Connery, chaque film restant à l'affiche deux ou trois jours consécutifs), j'ai été déçu par "Les diamants sont éternels".Le Lazenby n'était pas proposé et dans "les diamants", il n'est pas fait allusion au mariage de Bond. Suite d'un film au ton grave, "Les diamants" est trop comique.
Les deux tueurs, Wint et Kidd, sont dans le roman. Mais le film occulte la plus grosse partie du livre qui traite des fraudes sur les champs de courses de Saratoga, si je me souviens bien. Blofeld n'est pas dans le roman, où les méchants sont les frères Spang, et il y a une scène de train "western" dans une propriété privée qui fait un peu penser aux avengers Les fossoyeurs saison 4.
Les deux tueurs, Wint et Kidd, sont dans le roman. Mais le film occulte la plus grosse partie du livre qui traite des fraudes sur les champs de courses de Saratoga, si je me souviens bien. Blofeld n'est pas dans le roman, où les méchants sont les frères Spang, et il y a une scène de train "western" dans une propriété privée qui fait un peu penser aux avengers Les fossoyeurs saison 4.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Le plus mauvais Bond/Connery. J'aime bien Jill St John, le combat dans l'ascenseur et les deux tueurs homos repris dans Du bois vermoulu des Avengers. Tout le passage aux USA m'ennuie.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Moi je pensais plutôt, avec leur cabotinage rigolo, aux deux abrutis du Legs...
Est-ce que le film eut été meilleur s'il avait été plus fidèle au roman de Fleming ?
Sinon, pas géné par l'absence d'allusion au mariage de James, après tout, il n'y a plus vraiment de continuité dans les 007 (ceux de Craig sont censés se passer avant ceux de Connery alors qu'on a le nouveau M...) mais ça ne me gène pas...
Est-ce que le film eut été meilleur s'il avait été plus fidèle au roman de Fleming ?
Sinon, pas géné par l'absence d'allusion au mariage de James, après tout, il n'y a plus vraiment de continuité dans les 007 (ceux de Craig sont censés se passer avant ceux de Connery alors qu'on a le nouveau M...) mais ça ne me gène pas...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Jill St John est très bien mais j'aime aussi Lana Wood, très attachante. On lui doit quelques scènes sympathiques , le casino ou le plongeon. La découverte de son cadavre est aussi un moment fort du film, étonnament morbide dans un contexte plutôt rigolard.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 11 Nov 2011 - 20:07, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Oui, un coup de génie d'Hamilton, la scène paraît presque irréelle, onirique... mais dans l'ensemble, il est pas au meilleur de sa forme dans le film. A force de vouloir faire un film à l'opposé de OHMSS, ça foire un peu. Regret aussi pour la pulpissime Lana Wood ( ) : avec un peu plus de scènes, ça aurait pu être plus palpitant.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Je me le suis regardé cet après-midi.
Je trouve de bons points tels qu'une action immédiate, dès le début (de beaux combats, comme à la fin avec l'ennemi qui a la bombe légèrement collée à ses bijoux de famille ) et de superbes Bond girl (les deux femmes aggressant Bond).
Néanmoins, la Bond Girl du film fait légèrement 'andouille' sur les bords (scène où elle tire à la mitraillette à la fin, complètement dans le vent).
Cependant, il y a ce je ne sais quoi au niveau du jeu de Connery. Il fait 'plus âgé' dans cet opus, par rapport au personnage.
On peut entre temps avoir de nombreux beaux plans du monde de Vegas, une ambiance très 70s (avec les coiffures des demoiselles, les vêtements).
Je trouve de bons points tels qu'une action immédiate, dès le début (de beaux combats, comme à la fin avec l'ennemi qui a la bombe légèrement collée à ses bijoux de famille ) et de superbes Bond girl (les deux femmes aggressant Bond).
Néanmoins, la Bond Girl du film fait légèrement 'andouille' sur les bords (scène où elle tire à la mitraillette à la fin, complètement dans le vent).
Cependant, il y a ce je ne sais quoi au niveau du jeu de Connery. Il fait 'plus âgé' dans cet opus, par rapport au personnage.
On peut entre temps avoir de nombreux beaux plans du monde de Vegas, une ambiance très 70s (avec les coiffures des demoiselles, les vêtements).
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Revu dans de très mauvaises conditions,noyé dans un brouillard de pixels en raison d'une TNT calamiteuse,aussi des pans entiers de l'intrigue (les explications concernant le satellite entre autres,c'est malin!) et des dialogues m'ont échappé,damned
Relative déception toutefois,des scènes de poursuite un peu rallongées (j'ai lu quelque part ici un coté "sherif fais-moi peur",j'ai eu aussi cette sensation!) et une intrigue inutilement alambiquée.Si Gray est efficace en "diabolical mastermind",le milliardaire inspiré de Hugues est un peu palot.Les 2 tueurs gays,qui rappellent des "confrères" avengersiens,sont assez plaisants (enfin,dans leur genre qui n'est pas forcément le mien) mais si Jill St John est mignonne,son personnage n'est pas inoubliable.
De bonnes séquences:le générique,la rencontre avec le ratou dans le pipe-line (scène "gratuite" au demeurant,ces tueurs aiment vraiment se compliquer la tache!),la poursuite dans le désert...Fin spectaculaire,mais qui laisse une certaine impression de déjà vu.Connery (que j'ai recroisé il y a peu dans le décapant "attaque du train d'or" et dans le distrayant "ligue des gentlemen extraordinaires") est égal à lui-meme à mon avis.
Relative déception toutefois,des scènes de poursuite un peu rallongées (j'ai lu quelque part ici un coté "sherif fais-moi peur",j'ai eu aussi cette sensation!) et une intrigue inutilement alambiquée.Si Gray est efficace en "diabolical mastermind",le milliardaire inspiré de Hugues est un peu palot.Les 2 tueurs gays,qui rappellent des "confrères" avengersiens,sont assez plaisants (enfin,dans leur genre qui n'est pas forcément le mien) mais si Jill St John est mignonne,son personnage n'est pas inoubliable.
De bonnes séquences:le générique,la rencontre avec le ratou dans le pipe-line (scène "gratuite" au demeurant,ces tueurs aiment vraiment se compliquer la tache!),la poursuite dans le désert...Fin spectaculaire,mais qui laisse une certaine impression de déjà vu.Connery (que j'ai recroisé il y a peu dans le décapant "attaque du train d'or" et dans le distrayant "ligue des gentlemen extraordinaires") est égal à lui-meme à mon avis.
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Ayé revu,
et bin décidément, je ne m'y fais pas et je ne m'y ferai jamais à ce "Diamonds are forever".
Sean Connery aurait dû s'arrêter à l'excellent "On ne vit que 2 fois" !
Le défaut n'est pas tant de transposer une partie de l'action aux Etats-Unis (ce qui est une idée originale en soi) , que la paresse totale de mise en scène d'un Guy Hamilton visiblement peu inspiré, et le rythme assez lent qu'il nous inflige (incroyable pour un Bond !)..., même la séquence d'intro où il remonte la filière pour retrouver le -faux- Blofeld, avec un Charles Gray décidemment trés moyen ( il faut voir la séquence où il kidnappe -plus tard dans le film- Tiffany Case en voiture déguisé en vieille bonne femme : elle vaut son pesant de cacahuètes !), annonce quelque chose de pas trés finaud, et l'auto-dérision (un beau prétexte pour justifier la teneur de certaines scènes) n'explique pas tout...
Cela sera confirmé par la suite avec une progression lente de l'intrigue (la 1ère heure est, à ce niveau, trés ennuyeuse), entrecoupée de quelques scènes d'action à l'humour lourd et franchement mal foutues (la poursuite en voitures à Las Vegas, la fuite du décor lunaire et l'improbable course-poursuite qui en résulte , alors que les scènes d'action sont un des points qui ont fait la renommée de la série ), même si d'autres, trés rares, sauvent la mise (Le combat dans l'ascenseur, d'une violence brute renvoyant aux précédents Bond, l'escalade dans le repère de Blofeld, en haut du gratte-ciel (référence à "North by Northwest"), la bagarre folklo avec les "gardes du corps" de Whyte ...).
En fait, je crois que la production avait misé essentiellement sur le retour de Sean (qui d'ailleurs était, je crois bien - et à l'instar de Diana Rigg dans "Ne m'oubliez pas ! - lié contractuellement à un dernier épisode) aprés la parenthèse Lazenby, et l'effet coup de poing que cela aurait sur le public.
C'est une erreur : un acteur et un personnage, aussi charismatique soient-ils, ne pourront jamais faire à eux tout seul un film, qui passe par une réalisation, et racontent une histoire. Sean lui-même ne semblant pas trop se soucier de cela dans cet épisode puisque, livrant une prestation néanmoins honorable (la prestance, y'a pas à dire), il fait le minimum syndical pour montrer qu'il est un tant soit peu concerné par cette histoire de diamants et de confrontation au SPECTRE, et ainsi ne sert pas trop le récit.
Du fait : il semble traverser l'aventure l'air le plus décontenancé du monde. Mieux : il tient rarement debout, semblant fauché la plupart du temps en plein vol par ses adversaires (notamment sur la plate-forme pétrolière)...
Et puis, je n'avais pas un trés bon souvenir de Jill St-John mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Quelle mauvaise idée de ne pas avoir mis en 1er rôle la sublime Lana Wood, qui semblait pourtant avoir de sacrés "ressources" et être taillée pour être une JB girl d'envergure, frustés que l'on est ici de la voir apparaître aussi peu de temps à l'écran (pour finir sur un sort aussi peu enviable). Sa faible présence à l'écran suffira néanmoins à la rendre inoubliable.
Jill St-John/Tiffany Case (un rien vulgaire avec ses tenues), passé le début, ne servira plus vraiment à grand chose et encombrera 007 plus qu'autre chose (déjà qu'il n'est ici pas trop motivé ni actif), et plus l'histoire avance, plus cela se gâte (son statisme lors du combat dans l'ascenceur à Amsterdam -qui nous vaut néanmoins une séquence culte où Bond joue la comédie, faisant passer son agresseur pour lui-même ("Ainsi c'était lui, Bond ?" ), la séquence où elle ne parvient pas à garder sa stabilité -pour finir dans l'eau- en utilisant la mitraillette, ou la réaction "nunuche" face aux tueurs homosexuels à la fin, en disent long...).
La JB girl cruche par excellence.
Alors il faut chercher, chercher ailleurs pour trouver quelques idées, rares, qui réhaussent un ensemble pas trés brillant (contrairement aux diamants), puisqu'ici ce n'est pas le scénario qui viendra sauver l'entreprise (le point de départ -ici les diamants- ne servira ici de prétexte et de base qu'aux mêmes fins mégalomaniaques et de domination du monde).
Ces idées, nous les trouverons donc plutôt chez les seconds voire 3ème rôles, bien plus charismatiques que les 1ers, malgré leur furtivité : que ce soit Mr Wint et Mr Kidd, hilarants en tueurs homosexuels courtois toujours plein de bons mots , ou encore chez Bambi et Perle-Noire, les gardes du corps pour le moins hauts en couleurs de Whyte...
Ou bien encore dans un humour noir et un côté masochiste qui malheureusement sont insuffisemment exploités, et vite expédiés et abandonnés en cours de route (Bond dans l'incinérateur, la mort de Plenty -Abondance Delaqueue en VF, faut pas pousser quand même - succédant à une séquence drôle : la scène tragique dans la piscine, arrivant juste aprés celle, comique, du saut dans celle-ci)...
On ne saura pas vraiment le sort réservé à Blofeld qui, tentant de s'enfuir dans son sous-marin de poche, est contrecarré par Bond et l'intervention des forces armées (les Bond-Moore ne le faisant plus apparaître, il reviendra l'instant d'une intro dans "For your eyes only", sans que son nom ne soit mentionné ni que l'on voit son visage), la destruction de la plate-forme pétrolière étant, par ailleurs, expédiée en 2 temps 3 mouvements.
Bref, pour moi un Bond trés décevant. On est parfaîtement en droit de préférer "Bons baisers de Russie", "Goldfinger" ou encore "On ne vit que 2 fois".
Même la chanson de Shiley Bassey (mythique mais qui ressemble un chouïa trop à sa précédente) est mal mise en valeur par un visuel de générique totalement quelconque, contrairement à celui de "Goldfinger".
et bin décidément, je ne m'y fais pas et je ne m'y ferai jamais à ce "Diamonds are forever".
Sean Connery aurait dû s'arrêter à l'excellent "On ne vit que 2 fois" !
Le défaut n'est pas tant de transposer une partie de l'action aux Etats-Unis (ce qui est une idée originale en soi) , que la paresse totale de mise en scène d'un Guy Hamilton visiblement peu inspiré, et le rythme assez lent qu'il nous inflige (incroyable pour un Bond !)..., même la séquence d'intro où il remonte la filière pour retrouver le -faux- Blofeld, avec un Charles Gray décidemment trés moyen ( il faut voir la séquence où il kidnappe -plus tard dans le film- Tiffany Case en voiture déguisé en vieille bonne femme : elle vaut son pesant de cacahuètes !), annonce quelque chose de pas trés finaud, et l'auto-dérision (un beau prétexte pour justifier la teneur de certaines scènes) n'explique pas tout...
Cela sera confirmé par la suite avec une progression lente de l'intrigue (la 1ère heure est, à ce niveau, trés ennuyeuse), entrecoupée de quelques scènes d'action à l'humour lourd et franchement mal foutues (la poursuite en voitures à Las Vegas, la fuite du décor lunaire et l'improbable course-poursuite qui en résulte , alors que les scènes d'action sont un des points qui ont fait la renommée de la série ), même si d'autres, trés rares, sauvent la mise (Le combat dans l'ascenseur, d'une violence brute renvoyant aux précédents Bond, l'escalade dans le repère de Blofeld, en haut du gratte-ciel (référence à "North by Northwest"), la bagarre folklo avec les "gardes du corps" de Whyte ...).
En fait, je crois que la production avait misé essentiellement sur le retour de Sean (qui d'ailleurs était, je crois bien - et à l'instar de Diana Rigg dans "Ne m'oubliez pas ! - lié contractuellement à un dernier épisode) aprés la parenthèse Lazenby, et l'effet coup de poing que cela aurait sur le public.
C'est une erreur : un acteur et un personnage, aussi charismatique soient-ils, ne pourront jamais faire à eux tout seul un film, qui passe par une réalisation, et racontent une histoire. Sean lui-même ne semblant pas trop se soucier de cela dans cet épisode puisque, livrant une prestation néanmoins honorable (la prestance, y'a pas à dire), il fait le minimum syndical pour montrer qu'il est un tant soit peu concerné par cette histoire de diamants et de confrontation au SPECTRE, et ainsi ne sert pas trop le récit.
Du fait : il semble traverser l'aventure l'air le plus décontenancé du monde. Mieux : il tient rarement debout, semblant fauché la plupart du temps en plein vol par ses adversaires (notamment sur la plate-forme pétrolière)...
Et puis, je n'avais pas un trés bon souvenir de Jill St-John mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Quelle mauvaise idée de ne pas avoir mis en 1er rôle la sublime Lana Wood, qui semblait pourtant avoir de sacrés "ressources" et être taillée pour être une JB girl d'envergure, frustés que l'on est ici de la voir apparaître aussi peu de temps à l'écran (pour finir sur un sort aussi peu enviable). Sa faible présence à l'écran suffira néanmoins à la rendre inoubliable.
Jill St-John/Tiffany Case (un rien vulgaire avec ses tenues), passé le début, ne servira plus vraiment à grand chose et encombrera 007 plus qu'autre chose (déjà qu'il n'est ici pas trop motivé ni actif), et plus l'histoire avance, plus cela se gâte (son statisme lors du combat dans l'ascenceur à Amsterdam -qui nous vaut néanmoins une séquence culte où Bond joue la comédie, faisant passer son agresseur pour lui-même ("Ainsi c'était lui, Bond ?" ), la séquence où elle ne parvient pas à garder sa stabilité -pour finir dans l'eau- en utilisant la mitraillette, ou la réaction "nunuche" face aux tueurs homosexuels à la fin, en disent long...).
La JB girl cruche par excellence.
Alors il faut chercher, chercher ailleurs pour trouver quelques idées, rares, qui réhaussent un ensemble pas trés brillant (contrairement aux diamants), puisqu'ici ce n'est pas le scénario qui viendra sauver l'entreprise (le point de départ -ici les diamants- ne servira ici de prétexte et de base qu'aux mêmes fins mégalomaniaques et de domination du monde).
Ces idées, nous les trouverons donc plutôt chez les seconds voire 3ème rôles, bien plus charismatiques que les 1ers, malgré leur furtivité : que ce soit Mr Wint et Mr Kidd, hilarants en tueurs homosexuels courtois toujours plein de bons mots , ou encore chez Bambi et Perle-Noire, les gardes du corps pour le moins hauts en couleurs de Whyte...
Ou bien encore dans un humour noir et un côté masochiste qui malheureusement sont insuffisemment exploités, et vite expédiés et abandonnés en cours de route (Bond dans l'incinérateur, la mort de Plenty -Abondance Delaqueue en VF, faut pas pousser quand même - succédant à une séquence drôle : la scène tragique dans la piscine, arrivant juste aprés celle, comique, du saut dans celle-ci)...
On ne saura pas vraiment le sort réservé à Blofeld qui, tentant de s'enfuir dans son sous-marin de poche, est contrecarré par Bond et l'intervention des forces armées (les Bond-Moore ne le faisant plus apparaître, il reviendra l'instant d'une intro dans "For your eyes only", sans que son nom ne soit mentionné ni que l'on voit son visage), la destruction de la plate-forme pétrolière étant, par ailleurs, expédiée en 2 temps 3 mouvements.
Bref, pour moi un Bond trés décevant. On est parfaîtement en droit de préférer "Bons baisers de Russie", "Goldfinger" ou encore "On ne vit que 2 fois".
Même la chanson de Shiley Bassey (mythique mais qui ressemble un chouïa trop à sa précédente) est mal mise en valeur par un visuel de générique totalement quelconque, contrairement à celui de "Goldfinger".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Avec le reboot depuis 2006, ce 007 là je l'ai revu à la hausse.
C'est aussi une perte de valeur pour moi de OHMSS que j'ai surestimé (meilleur roman de Fleming), tandis que "Les diamants sont éternels", comme "On ne vit que deux fois", n'étaient pas des romans que l'on pouvait adapter tel quel, le public se serait ennuyé.
La chanson du générique, par Shirley Bassey est une des meilleures de la saga. Les morceaux du roman qui sont conservés (comme Wint et Kidd) le sont à juste titre. On sent que le scénario de ce film a été trop remanié (le méchant devait être le frère jumeau de Goldfinger avec un nouveau combat Connery-Froebe). C'était le temps où l'on achetait le 33t de la bo du film qui comportait 8 à 10 titres et non comme aujourd'hui l'imbuvable cd aux 30 morceaux sans la chanson phare pour "Skyfall", le score aux scories. 77 minutes sans thème.
Les Diamants sont éternels était sans doute un grand moment des fêtes de fin d'année 1971 en le voyant à sa sortie, avec le retour de Sean après la parenthèse du vide sidéral lazenby. Sans doute le film aurait pu être bien meilleur. Charles Gray très bon en Henderson dans On ne vit que deux fois est un choix absurde.
Une chose est sûre, même pour ma génération qui a connu en premier Roger, Sean is Bond, à ce sujet une anecdote savoureuse tirée de la biographie de Moore "le film d'un film" sorti chez Plon en 1973 : Christian, le fils de Roger, qui dit à son père : "Et si James Bond revenait ?"
Interrogation (on devine le haussement de sourcil de papa Roger) : "James Bond"
Christian Moore - Oui, le vrai James Bond, Sean Connery.
C'est aussi une perte de valeur pour moi de OHMSS que j'ai surestimé (meilleur roman de Fleming), tandis que "Les diamants sont éternels", comme "On ne vit que deux fois", n'étaient pas des romans que l'on pouvait adapter tel quel, le public se serait ennuyé.
La chanson du générique, par Shirley Bassey est une des meilleures de la saga. Les morceaux du roman qui sont conservés (comme Wint et Kidd) le sont à juste titre. On sent que le scénario de ce film a été trop remanié (le méchant devait être le frère jumeau de Goldfinger avec un nouveau combat Connery-Froebe). C'était le temps où l'on achetait le 33t de la bo du film qui comportait 8 à 10 titres et non comme aujourd'hui l'imbuvable cd aux 30 morceaux sans la chanson phare pour "Skyfall", le score aux scories. 77 minutes sans thème.
Les Diamants sont éternels était sans doute un grand moment des fêtes de fin d'année 1971 en le voyant à sa sortie, avec le retour de Sean après la parenthèse du vide sidéral lazenby. Sans doute le film aurait pu être bien meilleur. Charles Gray très bon en Henderson dans On ne vit que deux fois est un choix absurde.
Une chose est sûre, même pour ma génération qui a connu en premier Roger, Sean is Bond, à ce sujet une anecdote savoureuse tirée de la biographie de Moore "le film d'un film" sorti chez Plon en 1973 : Christian, le fils de Roger, qui dit à son père : "Et si James Bond revenait ?"
Interrogation (on devine le haussement de sourcil de papa Roger) : "James Bond"
Christian Moore - Oui, le vrai James Bond, Sean Connery.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Rien a sauver de ce machin-là en ce qui me concerne : la mise en scène de Guy Hamilton est indéfendable ! : il aurait mérité le peloton d'execution pour nous avoir pondu un truc pareil et aussi pour avoir sacrifié de façon aussi scandaleuse le personnage tenu par la belle Lana Wood.
C'est le Bond-Connery de trop, loin de Bons baisers de Russie, On ne vit que 2 fois ou Goldfinger.
Comme ça l'était pour Roger Moore avec Dangereuresement vôtre (ce sont d'ailleurs là les 2 plus mauvais James Bond de la saga).
En fait, chaque fois que j'ai revu DAF, je l'ai trouvé pire que la précédente, c'est dire.
C'est le Bond-Connery de trop, loin de Bons baisers de Russie, On ne vit que 2 fois ou Goldfinger.
Comme ça l'était pour Roger Moore avec Dangereuresement vôtre (ce sont d'ailleurs là les 2 plus mauvais James Bond de la saga).
En fait, chaque fois que j'ai revu DAF, je l'ai trouvé pire que la précédente, c'est dire.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Tu es sévère, DAF c'était cent fois mieux que l'ère Craig.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Le seuls trucs à sauver en définitive ce sont : Toutes les séquences avec M. Wind et M. Kidd, les 2 gardes du corps combatives de Whyte, la scène de l'incinérateur, celle de l'ascenseur et... c'est tout !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Dans quantum of solace, il n'y a absolument rien à sauver.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Même la scène de l'opéra ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Le final de QoS est très beau aussi, le calme après la tempête. Et puis, il y'a Gemma Arterton.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Quantum, je l'ai vu 1 fois en salles, seul Bond dans ce cas, car je vais retourner voir Skyfall une seconde fois, et j'ai vu CR deux fois en salles.
En DVD, j'ai dû le regarder une seule fois.
En DVD, j'ai dû le regarder une seule fois.
Invité- Invité
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Estuaire44 a écrit:
La réapparition de l’acteur s’accompagne de celui des grands noms d’une saga cherchant à capitaliser sur son acquis, après la terrible secousse de OHMSS. Guy Hamilton, réalisateur de Goldfinger, revient donc aux commandes en amenant avec lui tout son savoir-faire. La mise en scène du film en sort dynamisée et autrement électrique que lors de l’opus précédent. Les scènes d’actions se succèdent à un rythme plus soutenu, avec souvent un vraie efficacité à la clef : fuite trépidante en LEM sur fond de désert, frappe orbitale, attaque, cette fois spectaculaire, de la base de Blofeld (de nouveau héliportée, comme pour rattraper le coup après le bâclage précédent) etc.
Tu es sérieux ? Elles font partie des plus molasses scènes d'action que j'ai vues à ce jour... A l'image du rythme général du film.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
Les deux scènes non conservées de la charmante Plenty
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 7 - Les diamants sont éternels - 1971
La villa du film est à vendre
http://www.directmatin.fr/cine/2016-06-16/qui-veut-acheter-la-maison-de-james-bond-732118
http://www.directmatin.fr/cine/2016-06-16/qui-veut-acheter-la-maison-de-james-bond-732118
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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