Série "L'homme de fer" - Ironside
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-14- L’énigme du tableau (In search of an artist) *
Scénario : Joseph Bonaduce. Réalisation : Abner Biberman.
En cherchant un cadeau d’anniversaire pour Eve, Robert Dacier tombe sur un tableau peint par un de ses amis Danny Fielder, présumé mort.
Broderick Crawford (1911-1986) est célèbre pour « Il Bidone » de Fellini. Il est apparu souvent en guest star de séries TV (« Banacek », « Opération vol »).
Scénario : Joseph Bonaduce. Réalisation : Abner Biberman.
En cherchant un cadeau d’anniversaire pour Eve, Robert Dacier tombe sur un tableau peint par un de ses amis Danny Fielder, présumé mort.
Robert Dacier a beaucoup d’amis. Et comme s'il n'y avait pas assez de crimes à élucider, il se met à ressortir des affaires classées.
L’épisode nous permet de découvrir le milieu des peintres et des artistes. Dacier rouvre donc l’enquête. L’affaire date de deux ans. La victime était le chauffeur Ralph Neil, Dacier ayant présenté le peintre à la riche Leona (Lorraine Gary), devenue vite une épouse volage.
Leona alcoolique et nymphomane est la fille de Jack Stuart (Broderick Crawford), un homme très puissant qui finit par exercer des pressions sur Randall.
Dacier choisit ses enquêtes, alors qu’en qualité de consultant, il n’est pas fait pour cela. Pour retrouver son ami peintre disparu qu’il pense vivant, Dacier se rend au Mexique, n'en faisant qu'à sa tête.
La volonté est ici de rechercher le dépaysement et une ambiance exotique. Le téléspectateur avec « L’homme de fer » attend une intrigue policière, du suspense, et cherche à passer un bon moment pendant 48 minutes. L'objectif est loin d'être atteint dans le cas présent.
Lorsque l’on retrouve Danny vivant, on ne croit pas une minute à l’amitié avec Dacier. C’est un scénariste-producteur et chanteur d’opéra qui fait l’acteur occasionnellement, William Paul Burns, qui incarne le peintre disparu Danny Fielder. Bien trop jeune pour être ami avec un personnage joué par Raymond Burr, trop beau gosse pour être un mari trompé.
Avec beaucoup de péripéties hélas peu développées, qui évoquent l’épisode « Qui êtes vous Barbara ? », l’intrigue est dense. Trop tarabiscotée, les explications finales noient le spectateur qui a bien du mal à se souvenir de qui est qui vu la multiplicité des personnages. A la différence de l’épisode avec Vera Miles, où j’hésitais entre deux et trois étoiles, ici deux étoiles ne sont pas méritées. La véritable note serait intermédiaire, 1.5 par rapport à « Sergent Mike » vraiment difficile à regarder jusqu’au bout.
Heureusement, dans une série inégale, il y a des hauts et l’opus qui suit est un sérieux candidat au titre de « meilleur épisode de la série », avec un scénario bouleversant qui nécessite d’avoir des kleenex à portée de main.
L’épisode nous permet de découvrir le milieu des peintres et des artistes. Dacier rouvre donc l’enquête. L’affaire date de deux ans. La victime était le chauffeur Ralph Neil, Dacier ayant présenté le peintre à la riche Leona (Lorraine Gary), devenue vite une épouse volage.
Leona alcoolique et nymphomane est la fille de Jack Stuart (Broderick Crawford), un homme très puissant qui finit par exercer des pressions sur Randall.
Dacier choisit ses enquêtes, alors qu’en qualité de consultant, il n’est pas fait pour cela. Pour retrouver son ami peintre disparu qu’il pense vivant, Dacier se rend au Mexique, n'en faisant qu'à sa tête.
La volonté est ici de rechercher le dépaysement et une ambiance exotique. Le téléspectateur avec « L’homme de fer » attend une intrigue policière, du suspense, et cherche à passer un bon moment pendant 48 minutes. L'objectif est loin d'être atteint dans le cas présent.
Lorsque l’on retrouve Danny vivant, on ne croit pas une minute à l’amitié avec Dacier. C’est un scénariste-producteur et chanteur d’opéra qui fait l’acteur occasionnellement, William Paul Burns, qui incarne le peintre disparu Danny Fielder. Bien trop jeune pour être ami avec un personnage joué par Raymond Burr, trop beau gosse pour être un mari trompé.
Avec beaucoup de péripéties hélas peu développées, qui évoquent l’épisode « Qui êtes vous Barbara ? », l’intrigue est dense. Trop tarabiscotée, les explications finales noient le spectateur qui a bien du mal à se souvenir de qui est qui vu la multiplicité des personnages. A la différence de l’épisode avec Vera Miles, où j’hésitais entre deux et trois étoiles, ici deux étoiles ne sont pas méritées. La véritable note serait intermédiaire, 1.5 par rapport à « Sergent Mike » vraiment difficile à regarder jusqu’au bout.
Heureusement, dans une série inégale, il y a des hauts et l’opus qui suit est un sérieux candidat au titre de « meilleur épisode de la série », avec un scénario bouleversant qui nécessite d’avoir des kleenex à portée de main.
Broderick Crawford (1911-1986) est célèbre pour « Il Bidone » de Fellini. Il est apparu souvent en guest star de séries TV (« Banacek », « Opération vol »).
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-15- Où est la limite ? (Up, down and even) ****
Scénario : Robert Earll. Réalisation : Don Weis.
Kim Channing a tout pour être heureuse. Belle comme le jour, des parents aimants, nièce d’Eve Whitfield, elle a la jeunesse et la vie devant elle. Hélas, elle est tombée dans l’enfer de la drogue.
Susan O’Connell ( ?-) n’a tourné qu’une quinzaine de rôles dont « Un nommé Cable Hogue » au cinéma (1970), deux épisodes de « L’homme de fer », un de « Hawaii Police d’état », un des « Rues de San Francisco », avant se tourner vers le métier de productrice en 1977. Elle a écrit des adaptations de romans pour les plus grands noms du cinéma, de Francis Ford Coppola à George Lucas. En 1989, elle a créé la compagnie cinématographique Pacific Film Fund Management Inc, destinée à produire des films de grande qualité. Elle a aussi enseigné l’art du scénario dans des écoles de cinéma. Adepte du bouddhisme, elle est devenue prêtre et enseignante dans ce domaine à San Francisco en 1999.
Sur cette photo, Rachel Ames joue la mère
Alfred Ryder (1916-1995), qui incarne le sergent Dorga, a joué au cinéma « La montagne ensorcelée », « 100 dollars pour un shérif », « Le mercenaire de minuit », mais pour les amateurs de série, il reste le chef des envahisseurs dans les épisodes « La rançon » et « La recherche de la paix », où Vincent l’appelle même… Ryder. Il était Nexus dans un autre épisode de la série, « Vikor ». On se rappelle aussi de ses participations à « Hawaii Police d’état », « Les mystères de l’ouest », « Mission Impossible », « Kojak », « Les rues de San Francisco ». Un excellent comédien. Ce fut sa seule participation à « L’homme de fer ».
Retour de Richard Anderson, patron de l’homme qui valait trois milliards, après « Manger, boire et mourir » en saison 1. Il reviendra trois fois dans la série dans d’autres rôles.
Scénario : Robert Earll. Réalisation : Don Weis.
Kim Channing a tout pour être heureuse. Belle comme le jour, des parents aimants, nièce d’Eve Whitfield, elle a la jeunesse et la vie devant elle. Hélas, elle est tombée dans l’enfer de la drogue.
J’ai vu cet épisode sur TMC vers 2004. Il m’avait bouleversé, et des années après, l’émotion est intacte. Tout d’abord, il s’agit d’un scénario en or. Mais il est servi par une multitude de bons comédiens : Richard Anderson en père de Kim, Alfred Ryder (le chef des « envahisseurs ») en policier, et Susan O’Connell, dont on la voyant jouer on penserait qu’elle a fait une carrière d’actrice fabuleuse. Elle jouait un bref rôle au début de « Voyage au pays des hippies», celui de Barbara Chase vite tuée et dont Ed était accusé du meurtre. Ici, elle fait une formidable composition éclipsant tout le reste de la distribution.
Kim est emprisonnée car récidiviste comme usager de Marijuana. On a envie de la sauver, de la prendre dans ses bras, de l’arracher à l’enfer. Mais elle ment. Eve et Dacier entreprennent ici la plus délicate démarche depuis le début de la série, puisqu’elle est la nièce d’Eve.
Le script de Robert Earll est si noir que l’on se doute qu’un happy end est impossible. Pour l'occasion, on supporte mal l’inspecteur Randall harcelant Dacier.
L’épisode est composé de chansons qui illustrent la bande sonore, ajoutant au côté dramatique et terriblement réaliste (pour une fois) de l’intrigue.
A la 18e minute, afin de faire un « électrochoc » à Kim, Eve lui fait visiter un pénitencier de femmes de haute sécurité. Susan O’Connell par son jeu irréprochable nous montre la détresse évidente mais muette de son personnage devant des prisonnières aguerries. Elle ressemble à un ange, perdue au milieu de démons.
Le seul petit bémol est le fait que Susan joue tellement bien que Barbara Anderson n’est pas du tout à la hauteur à ses côtés. La scène de la visite du pénitencier est difficile à supporter. Même le téléspectateur le plus insensible est remué.
Sur cette photo, Susan O'Connell est avec Ann (Mary Linda Rapelye)
On pourra objecter que si le sort de Kim nous fait frémir, c’est qu’elle appartient à la haute bourgeoisie. C’est une oie blanche, belle, bien habillée, il est sans doute injuste de s’apitoyer sur son sort pour cela. Eve tente de la raisonner dans une conversation de tante à nièce. Mais Eve se met à hurler et on trouve le sergent Whitfield bien incapable.
Dacier, Ed et Mark veulent s’infiltrer dans l’école de Kim pour capturer les dealers. Ed se fait donc passer pour un professeur. Don Galloway n’a pas d’immenses qualités de comédien et parvient difficilement à ne pas se montrer comme un flic. Plus tard dans l’épisode, un document des étudiants (lls ont une presse clandestine qui vante les bienfaits de la drogue) le répertorie comme espion.
Sur 4200 étudiants, il y a 30% de drogués dans l’établissement. On regrette qu’au lieu de tout mettre en œuvre pour sauver Kim, Dacier et son équipe se limitent à de fonctions purement policières. C’est d’autant plus décevant que l’on a vu Dacier dans certains épisodes chercher à remettre dans le droit chemin des racailles qui ne valaient pas la corde pour les pendre.
Kim échappe vite à la surveillance de sa tante Eve, trop tentée par ses démons. Ce sont cette-fois de belles musiques symphoniques qui remplacent les chansons, et ajoutent à la tension ambiante.
Kim se détruit, mais en aucun cas on ne peut la considérer comme une criminelle, ce dont la série ne manque pas. Il lui faudrait un hôpital, pas un pénitencier. Dacier la recherche auprès de ses copines d’université, toutes de haute extraction. Mais il se heurte à un mur. Il comprend que ces filles sont des droguées. Il réussira cependant à en « retourner » une contre les drogués : Christine (Cynthia Hull).
On est surpris de la justesse de la présentation des ravages de la drogue dans une série comme « L’homme de fer ». Par contre ni Dacier, ni son interprète Raymond Burr ne sont à la hauteur du sujet.
Pourquoi Dacier cherche-t-il à coffrer l’ex sportif Terry Lawrence (Charles Brewer) au lieu de tenter de sauver Kim ? On y retrouve dans la chambre à coucher Kim en petite tenue et Eve lui fait la morale. Pour Dacier, Terry Lawrence est un criminel, alors qu’il revend à prix coûtant la drogue, étant lui-même consommateur.
La scène de l’entrée au pénitencier est déchirante, et le scénariste fait dire à Kim quelques vérités. Ainsi, elle fait face à Dacier : « Dommage que je n’ai pas été alcoolique, ça a l’avantage d’être légal l’alcool ! ». L’homme de fer ne répond rien, que pourrait-il rétorquer ?
Il n’y a pas de happy end, le cœur n’y est pas. Dacier se félicite d’avoir gagné dans son camp Christine, qui vient moucharder pour sauver sa petite sœur d’un dealer. Dans cette triste histoire, on trouve que l’équipe de Dacier a été incompétente d’un bout à l’autre. C’est, de loin, le plus bel épisode depuis le pilote. Et côté interprétation, Susan O’Connell a du talent à revendre, se situant dans un registre infiniment supérieur à Raymond Burr et ses acolytes.
Kim est emprisonnée car récidiviste comme usager de Marijuana. On a envie de la sauver, de la prendre dans ses bras, de l’arracher à l’enfer. Mais elle ment. Eve et Dacier entreprennent ici la plus délicate démarche depuis le début de la série, puisqu’elle est la nièce d’Eve.
Le script de Robert Earll est si noir que l’on se doute qu’un happy end est impossible. Pour l'occasion, on supporte mal l’inspecteur Randall harcelant Dacier.
L’épisode est composé de chansons qui illustrent la bande sonore, ajoutant au côté dramatique et terriblement réaliste (pour une fois) de l’intrigue.
A la 18e minute, afin de faire un « électrochoc » à Kim, Eve lui fait visiter un pénitencier de femmes de haute sécurité. Susan O’Connell par son jeu irréprochable nous montre la détresse évidente mais muette de son personnage devant des prisonnières aguerries. Elle ressemble à un ange, perdue au milieu de démons.
Le seul petit bémol est le fait que Susan joue tellement bien que Barbara Anderson n’est pas du tout à la hauteur à ses côtés. La scène de la visite du pénitencier est difficile à supporter. Même le téléspectateur le plus insensible est remué.
Sur cette photo, Susan O'Connell est avec Ann (Mary Linda Rapelye)
On pourra objecter que si le sort de Kim nous fait frémir, c’est qu’elle appartient à la haute bourgeoisie. C’est une oie blanche, belle, bien habillée, il est sans doute injuste de s’apitoyer sur son sort pour cela. Eve tente de la raisonner dans une conversation de tante à nièce. Mais Eve se met à hurler et on trouve le sergent Whitfield bien incapable.
Dacier, Ed et Mark veulent s’infiltrer dans l’école de Kim pour capturer les dealers. Ed se fait donc passer pour un professeur. Don Galloway n’a pas d’immenses qualités de comédien et parvient difficilement à ne pas se montrer comme un flic. Plus tard dans l’épisode, un document des étudiants (lls ont une presse clandestine qui vante les bienfaits de la drogue) le répertorie comme espion.
Sur 4200 étudiants, il y a 30% de drogués dans l’établissement. On regrette qu’au lieu de tout mettre en œuvre pour sauver Kim, Dacier et son équipe se limitent à de fonctions purement policières. C’est d’autant plus décevant que l’on a vu Dacier dans certains épisodes chercher à remettre dans le droit chemin des racailles qui ne valaient pas la corde pour les pendre.
Kim échappe vite à la surveillance de sa tante Eve, trop tentée par ses démons. Ce sont cette-fois de belles musiques symphoniques qui remplacent les chansons, et ajoutent à la tension ambiante.
Kim se détruit, mais en aucun cas on ne peut la considérer comme une criminelle, ce dont la série ne manque pas. Il lui faudrait un hôpital, pas un pénitencier. Dacier la recherche auprès de ses copines d’université, toutes de haute extraction. Mais il se heurte à un mur. Il comprend que ces filles sont des droguées. Il réussira cependant à en « retourner » une contre les drogués : Christine (Cynthia Hull).
On est surpris de la justesse de la présentation des ravages de la drogue dans une série comme « L’homme de fer ». Par contre ni Dacier, ni son interprète Raymond Burr ne sont à la hauteur du sujet.
Pourquoi Dacier cherche-t-il à coffrer l’ex sportif Terry Lawrence (Charles Brewer) au lieu de tenter de sauver Kim ? On y retrouve dans la chambre à coucher Kim en petite tenue et Eve lui fait la morale. Pour Dacier, Terry Lawrence est un criminel, alors qu’il revend à prix coûtant la drogue, étant lui-même consommateur.
La scène de l’entrée au pénitencier est déchirante, et le scénariste fait dire à Kim quelques vérités. Ainsi, elle fait face à Dacier : « Dommage que je n’ai pas été alcoolique, ça a l’avantage d’être légal l’alcool ! ». L’homme de fer ne répond rien, que pourrait-il rétorquer ?
Il n’y a pas de happy end, le cœur n’y est pas. Dacier se félicite d’avoir gagné dans son camp Christine, qui vient moucharder pour sauver sa petite sœur d’un dealer. Dans cette triste histoire, on trouve que l’équipe de Dacier a été incompétente d’un bout à l’autre. C’est, de loin, le plus bel épisode depuis le pilote. Et côté interprétation, Susan O’Connell a du talent à revendre, se situant dans un registre infiniment supérieur à Raymond Burr et ses acolytes.
Susan O’Connell ( ?-) n’a tourné qu’une quinzaine de rôles dont « Un nommé Cable Hogue » au cinéma (1970), deux épisodes de « L’homme de fer », un de « Hawaii Police d’état », un des « Rues de San Francisco », avant se tourner vers le métier de productrice en 1977. Elle a écrit des adaptations de romans pour les plus grands noms du cinéma, de Francis Ford Coppola à George Lucas. En 1989, elle a créé la compagnie cinématographique Pacific Film Fund Management Inc, destinée à produire des films de grande qualité. Elle a aussi enseigné l’art du scénario dans des écoles de cinéma. Adepte du bouddhisme, elle est devenue prêtre et enseignante dans ce domaine à San Francisco en 1999.
Sur cette photo, Rachel Ames joue la mère
Alfred Ryder (1916-1995), qui incarne le sergent Dorga, a joué au cinéma « La montagne ensorcelée », « 100 dollars pour un shérif », « Le mercenaire de minuit », mais pour les amateurs de série, il reste le chef des envahisseurs dans les épisodes « La rançon » et « La recherche de la paix », où Vincent l’appelle même… Ryder. Il était Nexus dans un autre épisode de la série, « Vikor ». On se rappelle aussi de ses participations à « Hawaii Police d’état », « Les mystères de l’ouest », « Mission Impossible », « Kojak », « Les rues de San Francisco ». Un excellent comédien. Ce fut sa seule participation à « L’homme de fer ».
Retour de Richard Anderson, patron de l’homme qui valait trois milliards, après « Manger, boire et mourir » en saison 1. Il reviendra trois fois dans la série dans d’autres rôles.
Dernière édition par Patricks le Ven 22 Mai 2015 - 23:43, édité 2 fois
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-16- Les cartes mènent à tout (Why the Tuesday afternoon bridge club met on Thursday) *
Scénario : Irve Tunick. Réalisation : Don McDougall.
La tante de Robert Dacier, Victoria, l’informe qu’une de ses amies, Rosanna, avec laquelle elle joue aux cartes est morte mystérieusement. Le mari, Harvey McPhee, lui apprend que sa femme l’a quitté après une dispute.
Jessie Royce Landis (1896-1972) a joué dans « La main au collet » et « La mort aux trousses » (dans ce dernier, elle était la mère de Cary Grant). Elle est morte juste après avoir tourné un épisode de « Columbo » : « Attente ».
Arthur O’Connell (1908-1981) a joué dans « Bus stop » avec Marilyn Monroe.
L’oncle de Robert Dacier s’appelait Henry.
La mère de Dacier était galloise.
Ellen Corby (1911-1999), tante Sarah dans le pilote des envahisseurs, tient un petit rôle dans l’épisode.
Scénario : Irve Tunick. Réalisation : Don McDougall.
La tante de Robert Dacier, Victoria, l’informe qu’une de ses amies, Rosanna, avec laquelle elle joue aux cartes est morte mystérieusement. Le mari, Harvey McPhee, lui apprend que sa femme l’a quitté après une dispute.
« L’homme de fer » n’a jamais été une série humoristique, et cet opus à l’ambiance « Arsenic et vieilles dentelles » arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Harvey Mc Phee (Arthur O’Connell 1908-1981) avait 61 ans début 1969 au moment de cet épisode. Il est censé avoir une liaison (non explicite cependant) avec sa secrétaire Val Singleton (1932-2013) qui elle avait 37 ans, ce qui donne un côté ridicule à l’intrigue.
Il y a un aspect « Barbe bleue » avec Harvey empêchant sa maîtresse de descendre dans la cave. Nous sommes partagés entre l’intérêt pour l’intrigue policière et un peu consternés par le ridicule de la situation. Arthur O’Connell est confronté à l’impossible interprétation d’un personnage mal écrit et saugrenu. Victoria mène une enquête à la Miss Marple mettant son neveu dans une situation délicate, le mari Harvey se plaignant au commissaire Randall et menaçant de saisir la presse.
Jessie Royce Landis vole un peu la vedette à l’équipe, mais ce n’est pas une réussite. Nous assistons à des allées et venues entre l’appartement de Dacier et la demeure d’Harvey. Le suspense est parfois présent comme la descente dans la cave de Tante Victoria et Val, qui manquent se faire surprendre par la mari un tisonnier à la main.
Une musique de circonstance, légère et sautillante, a été composée pour l’épisode. Le téléspectateur devine toute l’histoire d’avance, et la découverte du cadavre, signe du peu d’imagination du scénariste, vient nous conforter qu'il ne faut attendre aucun retournement de situation.
Cette enquête fait allusion à une célèbre affaire criminelle survenue en Angleterre, celle du docteur Crippen, qui fut pendu en 1910 pour le meurtre de sa femme Cora.
L’épisode finit par se prendre très au sérieux après avoir adopté un ton humoristique, ce qui se révèle incohérent et médiocre.
Il y a un aspect « Barbe bleue » avec Harvey empêchant sa maîtresse de descendre dans la cave. Nous sommes partagés entre l’intérêt pour l’intrigue policière et un peu consternés par le ridicule de la situation. Arthur O’Connell est confronté à l’impossible interprétation d’un personnage mal écrit et saugrenu. Victoria mène une enquête à la Miss Marple mettant son neveu dans une situation délicate, le mari Harvey se plaignant au commissaire Randall et menaçant de saisir la presse.
Jessie Royce Landis vole un peu la vedette à l’équipe, mais ce n’est pas une réussite. Nous assistons à des allées et venues entre l’appartement de Dacier et la demeure d’Harvey. Le suspense est parfois présent comme la descente dans la cave de Tante Victoria et Val, qui manquent se faire surprendre par la mari un tisonnier à la main.
Une musique de circonstance, légère et sautillante, a été composée pour l’épisode. Le téléspectateur devine toute l’histoire d’avance, et la découverte du cadavre, signe du peu d’imagination du scénariste, vient nous conforter qu'il ne faut attendre aucun retournement de situation.
Cette enquête fait allusion à une célèbre affaire criminelle survenue en Angleterre, celle du docteur Crippen, qui fut pendu en 1910 pour le meurtre de sa femme Cora.
L’épisode finit par se prendre très au sérieux après avoir adopté un ton humoristique, ce qui se révèle incohérent et médiocre.
Jessie Royce Landis (1896-1972) a joué dans « La main au collet » et « La mort aux trousses » (dans ce dernier, elle était la mère de Cary Grant). Elle est morte juste après avoir tourné un épisode de « Columbo » : « Attente ».
Arthur O’Connell (1908-1981) a joué dans « Bus stop » avec Marilyn Monroe.
L’oncle de Robert Dacier s’appelait Henry.
La mère de Dacier était galloise.
Ellen Corby (1911-1999), tante Sarah dans le pilote des envahisseurs, tient un petit rôle dans l’épisode.
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-17- Un champion craintif (Rundow on a bump rap) *
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Allen Reisner.
Mark Sanger fait ses études de droit. Il est appelé par un certain Arnold Baker, ancien boxeur, arrêté par la police pour avoir frappé un homme, agression qu’il nie. Puis, libéré sur parole, l’homme disparaît.
James Gregory revient après « Message de l’au-delà ». Il aura deux autres rôles dans les saisons à venir.
Nous apprenons que Mark a été plusieurs fois en prison.
Le personnage que joue James Gregory s’appelle Bakey en VO et Baker en VF. Mais le doublage est vraiment mal fait car le personnage est parfois appelé « Bakey » en VF au cours de l’opus.
Janet MacLachlan (1933-2010) fait ici son unique apparition dans « L’homme de fer ». On l’a vue notamment dans « La corde raide » avec Clint Eastwood.
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Allen Reisner.
Mark Sanger fait ses études de droit. Il est appelé par un certain Arnold Baker, ancien boxeur, arrêté par la police pour avoir frappé un homme, agression qu’il nie. Puis, libéré sur parole, l’homme disparaît.
Mark tente de séduire Maria, sa prof de droit (Janet MacLachlan), et se fait éconduire. Il demande à cette dernière de venir en aide à un certain Arnold Baker (James Gregory).
C’est un peu l’épisode de Mark, ami d’un ancien champion de boxe. Le scénariste semble ne pas savoir dans quelle direction aller et désoriente le spectateur. Au bout de vingt minutes, on comprend qu’il n’y a rien à espérer de cet opus : intrigue ennuyeuse, interprétation minimale. Nous ne sommes intéressés que lors de cours du soir de droit de Mark. Encore que ce soit un peu trop sérieux, gommant toute notion de divertissement policier.
L’argument scénaristique est mince. La démarche de Dacier pour tirer d’affaire Baker est poussive, le comédien y met peu de conviction. L’enquête s’oriente vers la victime Wilson (Leonard Stone) dont le train de vie et les revenus sont inexplicablement hauts pour l’emploi modeste qu’il occupe.
On cherche un peu de lueur dans cette intrigue terne dans les relations entre Maria et Mark. Mais l’ennui revient vite. On se croirait dans les séries policières les plus fades genre « Brigade criminelle » et « Sam Cade ».
Un épisode à zapper.
C’est un peu l’épisode de Mark, ami d’un ancien champion de boxe. Le scénariste semble ne pas savoir dans quelle direction aller et désoriente le spectateur. Au bout de vingt minutes, on comprend qu’il n’y a rien à espérer de cet opus : intrigue ennuyeuse, interprétation minimale. Nous ne sommes intéressés que lors de cours du soir de droit de Mark. Encore que ce soit un peu trop sérieux, gommant toute notion de divertissement policier.
L’argument scénaristique est mince. La démarche de Dacier pour tirer d’affaire Baker est poussive, le comédien y met peu de conviction. L’enquête s’oriente vers la victime Wilson (Leonard Stone) dont le train de vie et les revenus sont inexplicablement hauts pour l’emploi modeste qu’il occupe.
On cherche un peu de lueur dans cette intrigue terne dans les relations entre Maria et Mark. Mais l’ennui revient vite. On se croirait dans les séries policières les plus fades genre « Brigade criminelle » et « Sam Cade ».
Un épisode à zapper.
James Gregory revient après « Message de l’au-delà ». Il aura deux autres rôles dans les saisons à venir.
Nous apprenons que Mark a été plusieurs fois en prison.
Le personnage que joue James Gregory s’appelle Bakey en VO et Baker en VF. Mais le doublage est vraiment mal fait car le personnage est parfois appelé « Bakey » en VF au cours de l’opus.
Janet MacLachlan (1933-2010) fait ici son unique apparition dans « L’homme de fer ». On l’a vue notamment dans « La corde raide » avec Clint Eastwood.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-18- Les prédictions de Francine (The prophecy) *
Scénario : Jackson Gillis. Réalisation : Don Weis.
Dans une réception mondaine, Robert Dacier retrouve une voyante, Francine Miller. L’inspecteur a su qu’il y avait une exposition de tableaux du Louvre et s’est fait inviter, avec son équipe, par Randall. Un vol de tableau de Leonard De Vinci a alors lieu.
Pour la première fois dans la série, Dacier est appelé en VF Robert T. Dacier.
Scénario : Jackson Gillis. Réalisation : Don Weis.
Dans une réception mondaine, Robert Dacier retrouve une voyante, Francine Miller. L’inspecteur a su qu’il y avait une exposition de tableaux du Louvre et s’est fait inviter, avec son équipe, par Randall. Un vol de tableau de Leonard De Vinci a alors lieu.
Encore une amie de longue date de Dacier, qui une collection d’amis digne d’un annuaire téléphonique. Il s’agit cette-fois d’une voyante, Francine Miller (Martha Scott). On a l’impression qu’elle n’est qu’un prétexte car après être apparue lors de la soirée, on la voit moins au début de l’enquête. Elle ne revient qu’à la 25e minute.
Une demande de rançon est faite pour 200 000 dollars en liquide. Une des pistes scénaristiques est abandonnée : Francine avait prévu un accident d’avion à Dacier au moment où il allait partir en vacances, mais il est mobilisé par le vol sur place.
Les talents de voyance de Francine laissent à désirer : elle pense que Dacier va mourir, alors que nous savons qu’il va encore enquêter durant six autres saisons.
A cause d’un article de Francine, également journaliste, les voleurs augmentent le montant de la rançon du tableau. Le vol a été organisé par un certain Mantini (Richard Angarola), avec la complicité du gardien blessé.
L’enquête est routinière, sans originalité. Les sempiternelles scènes de studio n’arrangent rien, mal coordonnées avec les images d’archives, ce qui donne un coup de vieux à la série. La déception de cet opus vient du titre, car les prédictions ne sont qu’un argument de départ vite oublié, peu exploité par le scénariste. On peut imaginer le même épisode sans voyante.
Plus que la tableau volé, c’est la vie d’Ed Brown, otage, qui est en jeu. On se demande comment la production peut enchaîner des intrigues aussi creuses à la file.
Le suspense final nous montre Dacier sur son fauteuil sur un radeau, dans le brouillard, dans la baie de San Francisco. Encore un ratage, à la hauteur des visions erronées de Francine qui se révèlent toutes fausses.
Une demande de rançon est faite pour 200 000 dollars en liquide. Une des pistes scénaristiques est abandonnée : Francine avait prévu un accident d’avion à Dacier au moment où il allait partir en vacances, mais il est mobilisé par le vol sur place.
Les talents de voyance de Francine laissent à désirer : elle pense que Dacier va mourir, alors que nous savons qu’il va encore enquêter durant six autres saisons.
A cause d’un article de Francine, également journaliste, les voleurs augmentent le montant de la rançon du tableau. Le vol a été organisé par un certain Mantini (Richard Angarola), avec la complicité du gardien blessé.
L’enquête est routinière, sans originalité. Les sempiternelles scènes de studio n’arrangent rien, mal coordonnées avec les images d’archives, ce qui donne un coup de vieux à la série. La déception de cet opus vient du titre, car les prédictions ne sont qu’un argument de départ vite oublié, peu exploité par le scénariste. On peut imaginer le même épisode sans voyante.
Plus que la tableau volé, c’est la vie d’Ed Brown, otage, qui est en jeu. On se demande comment la production peut enchaîner des intrigues aussi creuses à la file.
Le suspense final nous montre Dacier sur son fauteuil sur un radeau, dans le brouillard, dans la baie de San Francisco. Encore un ratage, à la hauteur des visions erronées de Francine qui se révèlent toutes fausses.
Pour la première fois dans la série, Dacier est appelé en VF Robert T. Dacier.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-19- Dans un monde de chacal (A world of jackals) **
Histoire d’Anthony Spinner. Adaptation : Anthony Spinner et Irving Pearlberg. Réalisation : Don Mc Dougall.
Une amie de Mark, Janet Holmes, l’appelle au secours depuis un hôtel. Ils conviennent d’un rendez vous mais elle est kidnappée. Tout cela semble en lien avec la disparition de la star de cinéma Gloria James dont Janet était la femme de chambre.
Il n’y a qu’un chacal dans le titre français par rapport à la VO.
Lynn Borden (1937-2015) a joué au cinéma dans « Bob, Carole, Ted et Alice ». C’est son unique participation à « L’homme de fer ». Sa carrière commencée en 1962 s’est arrêtée au début des années 80.
William Smithers (1927-) a arrêté de tourner en 1990. Il reviendra dans la saison 3 dans l’épisode « Liberté surveillée ». Au cinéma, il a joué dans « Papillon » et à la TV dans « Peyton Place » et « Dallas ».
Histoire d’Anthony Spinner. Adaptation : Anthony Spinner et Irving Pearlberg. Réalisation : Don Mc Dougall.
Une amie de Mark, Janet Holmes, l’appelle au secours depuis un hôtel. Ils conviennent d’un rendez vous mais elle est kidnappée. Tout cela semble en lien avec la disparition de la star de cinéma Gloria James dont Janet était la femme de chambre.
Un épisode où règne le plus grand mystère. Au bout de trente minutes, on ne voit toujours pas où le scénariste veut en venir. Une vedette de cinéma, Gloria James (Lynn Borden), a disparu. On la croit en Suisse, mais Dacier établit qu’elle n’y a jamais mis les pieds.
Frank Rich (William Smithers), mafioso, se projette les films de Gloria et fait enlever sa femme de chambre. Cette intrigue nébuleuse et très dramatique nous plonge dans la perplexité. L’épisode rappelle « Qui êtes-vous Barbara ? » avec une enquête bien trop longue pour 48 minutes.
A la 34e minute, on retrouve le cadavre de la star au fond d’un étang dans sa voiture. Elle était dépressive. Mais Dacier pense qu’on le trompe et que c’est une autre fille qui était dans l’automobile, un corps embaumé déterré.
La piste de Gloria se poursuit à Carmel. Dépressive, devenue folle, elle a été mise au secret par le gangster amoureux, mais s'est enfuie. Dans une salle de cinéma, où l’on projette son premier film, qui fut son seul succès, Gloria (Lynn Borden) se regarde à l’écran. Un film à la fin morbide où l’héroïne se suicide en entrant dans l’océan. Le titre du long métrage est « A world of jackals ».
Le scénario est fouillé, mais laisse le téléspectateur assez froid. William Smithers est peu crédible en gangster collaborant avec Dacier pour le sauvetage d’une dépressive. Ed, tel Zorro empêchera le pire.
Un opus mi figue mi raisin, d’un niveau quand même supérieur aux précédents opus. Toute l’intrigue criminelle, une fois la solution trouvée, semble avoir été greffée un peu artificiellement à l’ensemble.
Frank Rich (William Smithers), mafioso, se projette les films de Gloria et fait enlever sa femme de chambre. Cette intrigue nébuleuse et très dramatique nous plonge dans la perplexité. L’épisode rappelle « Qui êtes-vous Barbara ? » avec une enquête bien trop longue pour 48 minutes.
A la 34e minute, on retrouve le cadavre de la star au fond d’un étang dans sa voiture. Elle était dépressive. Mais Dacier pense qu’on le trompe et que c’est une autre fille qui était dans l’automobile, un corps embaumé déterré.
La piste de Gloria se poursuit à Carmel. Dépressive, devenue folle, elle a été mise au secret par le gangster amoureux, mais s'est enfuie. Dans une salle de cinéma, où l’on projette son premier film, qui fut son seul succès, Gloria (Lynn Borden) se regarde à l’écran. Un film à la fin morbide où l’héroïne se suicide en entrant dans l’océan. Le titre du long métrage est « A world of jackals ».
Le scénario est fouillé, mais laisse le téléspectateur assez froid. William Smithers est peu crédible en gangster collaborant avec Dacier pour le sauvetage d’une dépressive. Ed, tel Zorro empêchera le pire.
Un opus mi figue mi raisin, d’un niveau quand même supérieur aux précédents opus. Toute l’intrigue criminelle, une fois la solution trouvée, semble avoir été greffée un peu artificiellement à l’ensemble.
Il n’y a qu’un chacal dans le titre français par rapport à la VO.
Lynn Borden (1937-2015) a joué au cinéma dans « Bob, Carole, Ted et Alice ». C’est son unique participation à « L’homme de fer ». Sa carrière commencée en 1962 s’est arrêtée au début des années 80.
William Smithers (1927-) a arrêté de tourner en 1990. Il reviendra dans la saison 3 dans l’épisode « Liberté surveillée ». Au cinéma, il a joué dans « Papillon » et à la TV dans « Peyton Place » et « Dallas ».
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-20- Le chroniqueur mondain (And be my love) **
Histoire de Dale et Katherine Eunson. Adaptation : Dale et Katherine Eunson et Sy Salkowitz. Réalisation : Charles S. Dubin.
Randall demande comme un service personnel à Dacier de mettre sous les verrous un cambrioleur qui sévit à San Francisco et a volé un membre de la haute bourgeoisie de ses amis. En enquêtant chez une autre victime, Larry Curtis, Eve en tombe amoureuse.
Chad Everett (1937-2012) qui incarne Curtis a joué dans « Mullholand Drive » de David Lynch et « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? ». C’est son unique apparition dans la série.
Eve précise que lors de son engagement avec Dacier, elle avait prévu de rester trois à cinq ans, puis de quitter la police et de se marier.
Eve confie à Ed qu’elle hésite entre se marier avec Curtis et son travail.
Eve confie à Curtis que ses parents font actuellement des fouilles en Egypte.
Histoire de Dale et Katherine Eunson. Adaptation : Dale et Katherine Eunson et Sy Salkowitz. Réalisation : Charles S. Dubin.
Randall demande comme un service personnel à Dacier de mettre sous les verrous un cambrioleur qui sévit à San Francisco et a volé un membre de la haute bourgeoisie de ses amis. En enquêtant chez une autre victime, Larry Curtis, Eve en tombe amoureuse.
La victime d’un vol, Larry Curtis, un chroniqueur mondain (Larry Van Druten) séduit Eve. Pour l’occasion, elle retrouve son milieu d’origine : la haute société. Dacier est assez agacé, et l’on ne comprend pas ce qu’Eve trouve de si particulier à Curtis.
La série de vols continue. Très vite, Eve soupçonne Larry Curtis d’être mêlé à l'affaire. La victime du nouveau vol, Dave Tidwell, venait de rencontrer le couple. Alors que l’équipe de Dacier enquêtait sur un meurtre, et s’est chargée pour complaire à Randall des vols, Eve mène une troisième enquête parallèle sur son prétendant.
Dacier soupçonne Curtis, qui connaissait toutes les victimes de vol, et estime qu’il courtise Eve pour être au courant des progrès des investigations de la police. Pour des raisons différentes, Eve et Dacier se posent les mêmes questions. Le journaliste est ruiné et aux abois.
Cette-fois, l’épisode est de meilleure tenue que la moyenne des récents vus. Il y a une bonne histoire mais trop prévisible. Par une standardiste, Roberta O’Gorman (Amzie Strickland), Dacier réussit à connaître l’identité de la prochaine victime de vol.
Coup de théâtre à la 36e minute : Curtis ne tombe pas dans la souricière, mais cela provoque la rupture entre Eve et lui. L’épisode, prometteur, devient bavard. C’est là que l’on comprend que l’on passe à côté d’un grand opus. Un autre piège est tendu, à plus grande échelle, mais les ficelles sont un peu grosses. Même s’il n’est pas le coupable, l’histoire d’Eve et de Curtis ne survivra pas aux soupçons qui ont pesé sur ce dernier. Après un bon début, on finit par s’ennuyer un peu. Dommage.
La série de vols continue. Très vite, Eve soupçonne Larry Curtis d’être mêlé à l'affaire. La victime du nouveau vol, Dave Tidwell, venait de rencontrer le couple. Alors que l’équipe de Dacier enquêtait sur un meurtre, et s’est chargée pour complaire à Randall des vols, Eve mène une troisième enquête parallèle sur son prétendant.
Dacier soupçonne Curtis, qui connaissait toutes les victimes de vol, et estime qu’il courtise Eve pour être au courant des progrès des investigations de la police. Pour des raisons différentes, Eve et Dacier se posent les mêmes questions. Le journaliste est ruiné et aux abois.
Cette-fois, l’épisode est de meilleure tenue que la moyenne des récents vus. Il y a une bonne histoire mais trop prévisible. Par une standardiste, Roberta O’Gorman (Amzie Strickland), Dacier réussit à connaître l’identité de la prochaine victime de vol.
Coup de théâtre à la 36e minute : Curtis ne tombe pas dans la souricière, mais cela provoque la rupture entre Eve et lui. L’épisode, prometteur, devient bavard. C’est là que l’on comprend que l’on passe à côté d’un grand opus. Un autre piège est tendu, à plus grande échelle, mais les ficelles sont un peu grosses. Même s’il n’est pas le coupable, l’histoire d’Eve et de Curtis ne survivra pas aux soupçons qui ont pesé sur ce dernier. Après un bon début, on finit par s’ennuyer un peu. Dommage.
Chad Everett (1937-2012) qui incarne Curtis a joué dans « Mullholand Drive » de David Lynch et « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? ». C’est son unique apparition dans la série.
Eve précise que lors de son engagement avec Dacier, elle avait prévu de rester trois à cinq ans, puis de quitter la police et de se marier.
Eve confie à Ed qu’elle hésite entre se marier avec Curtis et son travail.
Eve confie à Curtis que ses parents font actuellement des fouilles en Egypte.
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-21- Police et taxi (Moonlight means murder) **
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Don Weis.
Ed et sa petite amie prennent un taxi dans lequel le policier trouve un paquet de drogue. Le sergent Will Leonard qui sans autorisation fait l’activité de taxi fait demi tour et rattrape le dernier client. Leonard se croyant menacé tue l’homme désarmé. Tant Ed que Leonard sont suspendus.
Sale affaire pour Ed et un collègue à lui. D’autant qu’Ed a pris un taxi qui ne lui était pas destiné, brûlant la politesse à un autre client.
Le commissaire Dennis Randall est vraiment compréhensif, acceptant que Dacier reprenne l’enquête durant des « vacances ». C’est bien entendu peu crédible.
L’épisode aborde les salaires de misère octroyés aux policiers, ce qui les oblige à cumuler deux emplois.
Faisant fi de la procédure (il est suspendu), Ed Brown distribue des portraits robot du client recherché. Chose qui n’étonne personne, et visiblement aucune autorité ne se mêle de rappeler à l’inspecteur qu’il est dans l’illégalité totale.
Dans une casse automobile, on découvre les trafiquants à l’œuvre. Quant à Will Leonard, son cas, au départ simple, devient glauque : il a fait feu trois fois sur l’homme désarmé et vient de déposer 15 000 dollars sur son compte en banque. Mais l’accusé proteste que cela lui vient d’un héritage pour les études des enfants.
C’est une intrigue policière classique dont on comprend vite qu’il ne faut pas attendre de miracles. Will Leonard est pris dans la tourmente de ce qui en France correspond à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).
Le téléspectateur ne sait plus quoi penser de Leonard. Innocent ? Ripoux ?
On tremble pour Ed qui se met dans un véritable pétrin à cause de ce collègue. Il est totalement anachronique que l’on ne voit quasiment que Don Galloway à l’image alors que son personnage est suspendu de ses fonctions.
Le réalisateur joue avec nos nerfs, dans une séquence, Will Leonard semble innocent, dans la suivante complice des trafiquants.
La fin est moralisante. On passe un bon moment, mais l’épisode n’est pas inoubliable.
Deuxième et dernière apparition dans la série de Linden Chiles après « La deuxième police ».
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Don Weis.
Ed et sa petite amie prennent un taxi dans lequel le policier trouve un paquet de drogue. Le sergent Will Leonard qui sans autorisation fait l’activité de taxi fait demi tour et rattrape le dernier client. Leonard se croyant menacé tue l’homme désarmé. Tant Ed que Leonard sont suspendus.
Sale affaire pour Ed et un collègue à lui. D’autant qu’Ed a pris un taxi qui ne lui était pas destiné, brûlant la politesse à un autre client.
Le commissaire Dennis Randall est vraiment compréhensif, acceptant que Dacier reprenne l’enquête durant des « vacances ». C’est bien entendu peu crédible.
L’épisode aborde les salaires de misère octroyés aux policiers, ce qui les oblige à cumuler deux emplois.
Faisant fi de la procédure (il est suspendu), Ed Brown distribue des portraits robot du client recherché. Chose qui n’étonne personne, et visiblement aucune autorité ne se mêle de rappeler à l’inspecteur qu’il est dans l’illégalité totale.
Dans une casse automobile, on découvre les trafiquants à l’œuvre. Quant à Will Leonard, son cas, au départ simple, devient glauque : il a fait feu trois fois sur l’homme désarmé et vient de déposer 15 000 dollars sur son compte en banque. Mais l’accusé proteste que cela lui vient d’un héritage pour les études des enfants.
C’est une intrigue policière classique dont on comprend vite qu’il ne faut pas attendre de miracles. Will Leonard est pris dans la tourmente de ce qui en France correspond à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).
Le téléspectateur ne sait plus quoi penser de Leonard. Innocent ? Ripoux ?
On tremble pour Ed qui se met dans un véritable pétrin à cause de ce collègue. Il est totalement anachronique que l’on ne voit quasiment que Don Galloway à l’image alors que son personnage est suspendu de ses fonctions.
Le réalisateur joue avec nos nerfs, dans une séquence, Will Leonard semble innocent, dans la suivante complice des trafiquants.
La fin est moralisante. On passe un bon moment, mais l’épisode n’est pas inoubliable.
Deuxième et dernière apparition dans la série de Linden Chiles après « La deuxième police ».
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-22- Conséquences d’une découverte (A drug on the market) ***
Scénario : Arthur Weingarten. Réalisation : Barry Shear.
Une amie veuve de Robert Dacier, Karen Martin, est harcelée. Elle a peur et refuse de se confier à l’inspecteur qui constate qu’elle possède une arme sans permis de port. Elle finit par avoir un accident de voiture sans gravité, mais Dacier constate qu’elle possède des barbituriques.
Ray Danton (1931-1992) a joué dans de nombreuses séries TV : « Cannon », « Le Virginien », « Hawaii Police d’état » et au cinéma dans « La chute d’un caïd » (1960).
Scénario : Arthur Weingarten. Réalisation : Barry Shear.
Une amie veuve de Robert Dacier, Karen Martin, est harcelée. Elle a peur et refuse de se confier à l’inspecteur qui constate qu’elle possède une arme sans permis de port. Elle finit par avoir un accident de voiture sans gravité, mais Dacier constate qu’elle possède des barbituriques.
Nous entrons de plein pied dans une intrigue complexe réunissant plusieurs personnages : Karen Martin (Betsy Jones-Moreland), son frère Avery Corman (Ray Danton) et son épouse Judith (Victoria Shaw), et enfin un chimiste le docteur Braven (Fred Beir) qui courtise l’amie de Dacier.
Au début, on prend Karen pour une folle : elle prétend recevoir des coups de fils anonymes, mais personne ne peut le confirmer, même une fois le téléphone mis sous écoute par Dacier.
Comme dans l’épisode de la saison 6 de « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Miroirs », on entend une voix flottant dans l’espace. Avery chercherait à rendre sa sœur folle pour prendre possession de leur laboratoire. Le frère veut mettre en vente une drogue appelée l’amphéticitine créée par son défunt mari. Ce produit est destiné aux greffes d’organes. Mais dangereux et fatal à échéance de deux ans. Judith ne semble pas dans le coup. Dacier déclenche une enquête auprès des gens qui ont été soignés par l’amphéticitine. Mais les choses sont plus compliquées que ce que l'on pense de prime abord.
Il y a ce que le téléspectateur entend et voit, comme Karen, la plongeant dans la folie, et ce que les autres personnes perçoivent de l’amie de Dacier, prise pour une folle.
La réalisation est superbe, avec des images de cauchemar qui évoquent presque une série fantastique genre « Le sixième sens », une première dans « L’homme de fer ».
Le seul problème est que l’intrigue nécessite plus de 48 minutes pour un bon développement. Toutefois, le coup de théâtre final nous ravit, surprenant le téléspectateur le plus perspicace. Le thème (vouloir faire perdre la raison à quelqu’un) rappelle un épisode de « L’homme à la valise » : « Qui devient fou ? ».
On passe un excellent moment, avec une atmosphère digne d’Hitchcock. Mais sans toutefois atteindre la perfection.
Au début, on prend Karen pour une folle : elle prétend recevoir des coups de fils anonymes, mais personne ne peut le confirmer, même une fois le téléphone mis sous écoute par Dacier.
Comme dans l’épisode de la saison 6 de « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Miroirs », on entend une voix flottant dans l’espace. Avery chercherait à rendre sa sœur folle pour prendre possession de leur laboratoire. Le frère veut mettre en vente une drogue appelée l’amphéticitine créée par son défunt mari. Ce produit est destiné aux greffes d’organes. Mais dangereux et fatal à échéance de deux ans. Judith ne semble pas dans le coup. Dacier déclenche une enquête auprès des gens qui ont été soignés par l’amphéticitine. Mais les choses sont plus compliquées que ce que l'on pense de prime abord.
Il y a ce que le téléspectateur entend et voit, comme Karen, la plongeant dans la folie, et ce que les autres personnes perçoivent de l’amie de Dacier, prise pour une folle.
La réalisation est superbe, avec des images de cauchemar qui évoquent presque une série fantastique genre « Le sixième sens », une première dans « L’homme de fer ».
Le seul problème est que l’intrigue nécessite plus de 48 minutes pour un bon développement. Toutefois, le coup de théâtre final nous ravit, surprenant le téléspectateur le plus perspicace. Le thème (vouloir faire perdre la raison à quelqu’un) rappelle un épisode de « L’homme à la valise » : « Qui devient fou ? ».
On passe un excellent moment, avec une atmosphère digne d’Hitchcock. Mais sans toutefois atteindre la perfection.
Ray Danton (1931-1992) a joué dans de nombreuses séries TV : « Cannon », « Le Virginien », « Hawaii Police d’état » et au cinéma dans « La chute d’un caïd » (1960).
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-23- Trouvez les bijoux (Puzzlelock) **
Scénario B.W. Sandefur. Réalisation : Allen Reisner.
Mel Grayson tue sa femme Frida et se sert de bandes magnétiques pré-enregistrées avec la voix de la morte pour se donner un alibi. Il s’arrange pour dîner avec Dacier lorsque la nouvelle de la mort est annoncée.
Première apparition de Simon Oakland (1915-1983), habitué des séries policières. Il reviendra dans deux autres épisodes. Au cinéma, on l’a vu dans « Psychose » et « Bullitt ».
Scénario B.W. Sandefur. Réalisation : Allen Reisner.
Mel Grayson tue sa femme Frida et se sert de bandes magnétiques pré-enregistrées avec la voix de la morte pour se donner un alibi. Il s’arrange pour dîner avec Dacier lorsque la nouvelle de la mort est annoncée.
Malgré le bon plan organisé par le meurtrier, Dacier va vite avoir des soupçons. Pour lui, cela coïncide trop bien pour ne pas avoir été voulu. Aussi malin que Columbo sur cette enquête, Dacier connaît donc quasiment tout de suite le coupable, Mel Grayson (Simon Oakland). Les bijoux de Frida ont disparu.
Il s’avère que Grayson s’y est plutôt mal pris, et que tout l’accable. Contrairement à Columbo, moins subtil, Dacier accuse assez rapidement Mel Grayson.
Grayson est un ancien policier qui s’est marié avec une femme riche. Le seul autre suspect possible serait le neveu de Frida, Paul Dekes (Dennis Cooney). Les bijoux sont retrouvés chez un receleur, Shelby (Alvin Hammer). Grayson feint de le défendre et de ne pas le croire coupable.
Moins malin que Columbo, Dacier hésite comme coupable entre Grayson et Paul Dekes. On se demande si cela n’est pas une astuce du scénariste pour atteindre les 48 minutes syndicales.
Après un bon début, le rythme de l’épisode stagne. Dacier bluffe en faisant arrêter Paul et réussit à arrêter Grayson, un peu trop facilement.
Un épisode dans la moyenne.
Il s’avère que Grayson s’y est plutôt mal pris, et que tout l’accable. Contrairement à Columbo, moins subtil, Dacier accuse assez rapidement Mel Grayson.
Grayson est un ancien policier qui s’est marié avec une femme riche. Le seul autre suspect possible serait le neveu de Frida, Paul Dekes (Dennis Cooney). Les bijoux sont retrouvés chez un receleur, Shelby (Alvin Hammer). Grayson feint de le défendre et de ne pas le croire coupable.
Moins malin que Columbo, Dacier hésite comme coupable entre Grayson et Paul Dekes. On se demande si cela n’est pas une astuce du scénariste pour atteindre les 48 minutes syndicales.
Après un bon début, le rythme de l’épisode stagne. Dacier bluffe en faisant arrêter Paul et réussit à arrêter Grayson, un peu trop facilement.
Un épisode dans la moyenne.
Première apparition de Simon Oakland (1915-1983), habitué des séries policières. Il reviendra dans deux autres épisodes. Au cinéma, on l’a vu dans « Psychose » et « Bullitt ».
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-24- Lettres anonymes (The tormentor) ****
Scénario : Norman Jolley. Réalisation : Don Weis.
Clint Atkins, un joueur de baseball ami d’Ed Brown, est menacé de mort par un fou. Après des lettres anonymes, on lui tire dessus avec un pistolet à air comprimé. Peu après, l’inconnu demande une rançon de 100 000 dollars, où il tuera Clint, sa femme ou sa fille.
Mary-Ann Mobley (1937-2014) est une ancienne Miss USA. Elle fut la partenaire de Gary Collins également dans deux de ses autres séries : « Le cheval de fer » et « Vivre libre ». On l’a vue dans « Arnold et Willy », « L’île fantastique », « La croisière s’amuse », « Matt Houston », « Le Virginien », deux « Match contre la vie », « Des agents très spéciaux », « Mission Impossible ». Ce fut sa seule apparition dans « L’homme de fer », mais elle joua dans la première version de « Perry Mason » aux côtés de Raymond Burr dans deux épisodes. Elle a arrêté de tourner en 1994. Elle est décédée d’un cancer du sein.
Mort relativement jeune d’un cancer du poumon (66 ans), Noam Pitlkik (1932-1999) a joué dans « Mannix », « Cannon », « Ma sorcière bien aimée », « Les envahisseurs », « Le fugitif », « Le cheval de fer ».
Scénario : Norman Jolley. Réalisation : Don Weis.
Clint Atkins, un joueur de baseball ami d’Ed Brown, est menacé de mort par un fou. Après des lettres anonymes, on lui tire dessus avec un pistolet à air comprimé. Peu après, l’inconnu demande une rançon de 100 000 dollars, où il tuera Clint, sa femme ou sa fille.
Cet épisode a été diffusé le samedi 24 février 1973, lors de la troisième sélection de 13 épisodes par l’ORTF. Or, aux USA, il date du 27 mars 1969. Il s’agissait donc d’une volonté des programmateurs français de montrer des épisodes de l'équipe première manière. En 1973, ils auraient dû piocher dans la saison 5 1971-72, celle avec Elizabeth Baur en Fran Belding.
Gary Collins (« Le sixième sens ») incarne Clint, l’ami pour une fois non de Dacier mais d’Ed, pour sa seconde et dernière apparition après « Le retour du héros ».
Le script est très bon, le thème rappelant parfois l’épisode « Le paranoïaque » de la série « Hawaii Police d’état ».
Par rapport aux autres intrigues, la part consacrée à l’invitée vedette Gary Collins, sans la présence de l’équipe de Dacier, est plus grande. L’épisode est excellent si l’on excepte les scènes de stade où les raccords images d’archives/studio sont mauvais. On ne s’en apercevait pas lors de la première diffusion.
L’intrigue est censée de poursuivre à Phoenix, en Arizona. Ed y retrouve la trace de Lou Wilson (Noam Pitlik) – le prénom de Wilson est Ernie dans la VO - un champion qui fut éclipsé par Clint davantage doué.
Passionnant de bout en bout, on doit ce succès à la fois à l’interprétation de Gary Collins, au scénariste et au réalisateur, et peu à Raymond Burr et son équipe. On voit d’ailleurs très peu Dacier, Mark et Eve.
Si l’épisode mérite largement quatre étoiles, on regrettera quelques erreurs du directeur de la photographie, par exemple, dans une scène, un gros plan sur Gary Collins batte de base ball en mains le montre dans une atmosphère nocturne, alors que le plan suivant (images d’archives) est en plein soleil. Même chose lorsque Ed enquête dans les tribunes, assez obscures (studio), alors que l’on en voit d’autres fort ensoleillées juste à côté.
Les réussites (« En service commandé », le sublime « Où est la limite ? » ou le présent opus) sont dues à une écriture excellente et auraient pu figurer dans d’autres séries. On imagine facilement Kojak ou Mc Garrett protéger Clint Atkins. Ce n’est pas le concept de l’homme de fer, inspecteur paralysé, qui génère les bons épisodes.
Gary Collins (« Le sixième sens ») incarne Clint, l’ami pour une fois non de Dacier mais d’Ed, pour sa seconde et dernière apparition après « Le retour du héros ».
Le script est très bon, le thème rappelant parfois l’épisode « Le paranoïaque » de la série « Hawaii Police d’état ».
Par rapport aux autres intrigues, la part consacrée à l’invitée vedette Gary Collins, sans la présence de l’équipe de Dacier, est plus grande. L’épisode est excellent si l’on excepte les scènes de stade où les raccords images d’archives/studio sont mauvais. On ne s’en apercevait pas lors de la première diffusion.
L’intrigue est censée de poursuivre à Phoenix, en Arizona. Ed y retrouve la trace de Lou Wilson (Noam Pitlik) – le prénom de Wilson est Ernie dans la VO - un champion qui fut éclipsé par Clint davantage doué.
Passionnant de bout en bout, on doit ce succès à la fois à l’interprétation de Gary Collins, au scénariste et au réalisateur, et peu à Raymond Burr et son équipe. On voit d’ailleurs très peu Dacier, Mark et Eve.
Si l’épisode mérite largement quatre étoiles, on regrettera quelques erreurs du directeur de la photographie, par exemple, dans une scène, un gros plan sur Gary Collins batte de base ball en mains le montre dans une atmosphère nocturne, alors que le plan suivant (images d’archives) est en plein soleil. Même chose lorsque Ed enquête dans les tribunes, assez obscures (studio), alors que l’on en voit d’autres fort ensoleillées juste à côté.
Les réussites (« En service commandé », le sublime « Où est la limite ? » ou le présent opus) sont dues à une écriture excellente et auraient pu figurer dans d’autres séries. On imagine facilement Kojak ou Mc Garrett protéger Clint Atkins. Ce n’est pas le concept de l’homme de fer, inspecteur paralysé, qui génère les bons épisodes.
Mary-Ann Mobley (1937-2014) est une ancienne Miss USA. Elle fut la partenaire de Gary Collins également dans deux de ses autres séries : « Le cheval de fer » et « Vivre libre ». On l’a vue dans « Arnold et Willy », « L’île fantastique », « La croisière s’amuse », « Matt Houston », « Le Virginien », deux « Match contre la vie », « Des agents très spéciaux », « Mission Impossible ». Ce fut sa seule apparition dans « L’homme de fer », mais elle joua dans la première version de « Perry Mason » aux côtés de Raymond Burr dans deux épisodes. Elle a arrêté de tourner en 1994. Elle est décédée d’un cancer du sein.
Mort relativement jeune d’un cancer du poumon (66 ans), Noam Pitlkik (1932-1999) a joué dans « Mannix », « Cannon », « Ma sorcière bien aimée », « Les envahisseurs », « Le fugitif », « Le cheval de fer ».
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-25- Dénominateur commun (A matter of love and death) **
Scénario et réalisation : Jeannot Szwarc.
Une femme meurt dans un square d’un avortement. L’équipe de Dacier recherchait une fille disparue, et ce n’est pas la victime. Mais Eve s’intéresse à ce cas. Elle va jouer les femmes enceintes pour piéger un avorteur clandestin.
Eve est diplômée de l’université de Berkeley. Dans la VF, Dacier dit qu’elle est de la promotion 1967, alors qu’elle était déjà officier de police à l’époque.
Scénario et réalisation : Jeannot Szwarc.
Une femme meurt dans un square d’un avortement. L’équipe de Dacier recherchait une fille disparue, et ce n’est pas la victime. Mais Eve s’intéresse à ce cas. Elle va jouer les femmes enceintes pour piéger un avorteur clandestin.
Episode qui se veut « social » mais reste strictement policier. Eve Whitfield, émue, en fait une affaire personnelle. On comprend que cela va être plus un épisode dramatique que policier au sens strict. La morte est une certaine Arlene (Connie Kreski), qui étudiait l’allemand.
L’ambiance générale rappelle le chef d’œuvre « Où est la limite ? », mais ici, le thème traité est trop général, trop ambitieux. Kim Channing/Susan O’Connell ne se contentait pas d’être une illustration du problème de la drogue, mais aboutissait au portrait d’un destin personnel. Nous sommes moins concernés par Arlene, que l’on ne voit que dans le début de l’épisode, juste après le générique.
Barbara Anderson se met plus en avant que d’ordinaire. L’actrice est ravissante, mais ce n’est pas une grande comédienne. Un peu le même cas que Don Galloway. Elle est crédible en collaboratrice de Dacier, mais pas en enquêtrice solitaire.
Je trouve que c’est très moralisateur. L’épisode devient vite bavard. L’émotion qui devrait nous atteindre rate sa cible. Avec sa postiche brune, Barbara Anderson est un peu gauche et ridicule. Elle se fait appeler Laura White. Même Don Galloway en solitaire s’en tire mieux dans l’opus précédent.
Pour piéger l’avorteur, Eve a une alliée qui collabore avec la police : le docteur Pat Manners (Bettye Ackerman) qui a refusé d’avorter Arlene. Eve infiltre le centre pour jeunes femmes célibataires où vivait Arlene. Elle y joue la chèvre. Jo Lyons (Susan Howard), qui a eu recours à l’avorteur, est estropiée pour le reste de sa vie. Elle prend en pitié Laura/Eve.
L’avorteur a une complice au centre, Betty Ross (Barbara Shannon). Il y a de la tension et du suspense, mais jamais d’émotion. On reste dans la caricature. Endroit glauque, ruelle sombre, ambiance « Les Misérables ».
Nous avons en fait une « faiseuse d’ange » en guise de criminelle : Eve ne semble pas une femme policier mais une poupée fragile non émancipée ni autonome, qui traumatisée se réfugie dans les bras de Dacier comme dans ceux d’un père. La fin est bâclée. Le dénominateur commun était l’infirmière Lois (Lillian Adams) qui entre 1966 et 1968 a changé plusieurs fois de patron, ce qui a attiré les soupçons de Dacier.
Un bon suspense, mais sans plus, et malheureusement mal joué par Barbara Anderson.
L’ambiance générale rappelle le chef d’œuvre « Où est la limite ? », mais ici, le thème traité est trop général, trop ambitieux. Kim Channing/Susan O’Connell ne se contentait pas d’être une illustration du problème de la drogue, mais aboutissait au portrait d’un destin personnel. Nous sommes moins concernés par Arlene, que l’on ne voit que dans le début de l’épisode, juste après le générique.
Barbara Anderson se met plus en avant que d’ordinaire. L’actrice est ravissante, mais ce n’est pas une grande comédienne. Un peu le même cas que Don Galloway. Elle est crédible en collaboratrice de Dacier, mais pas en enquêtrice solitaire.
Je trouve que c’est très moralisateur. L’épisode devient vite bavard. L’émotion qui devrait nous atteindre rate sa cible. Avec sa postiche brune, Barbara Anderson est un peu gauche et ridicule. Elle se fait appeler Laura White. Même Don Galloway en solitaire s’en tire mieux dans l’opus précédent.
Pour piéger l’avorteur, Eve a une alliée qui collabore avec la police : le docteur Pat Manners (Bettye Ackerman) qui a refusé d’avorter Arlene. Eve infiltre le centre pour jeunes femmes célibataires où vivait Arlene. Elle y joue la chèvre. Jo Lyons (Susan Howard), qui a eu recours à l’avorteur, est estropiée pour le reste de sa vie. Elle prend en pitié Laura/Eve.
L’avorteur a une complice au centre, Betty Ross (Barbara Shannon). Il y a de la tension et du suspense, mais jamais d’émotion. On reste dans la caricature. Endroit glauque, ruelle sombre, ambiance « Les Misérables ».
Nous avons en fait une « faiseuse d’ange » en guise de criminelle : Eve ne semble pas une femme policier mais une poupée fragile non émancipée ni autonome, qui traumatisée se réfugie dans les bras de Dacier comme dans ceux d’un père. La fin est bâclée. Le dénominateur commun était l’infirmière Lois (Lillian Adams) qui entre 1966 et 1968 a changé plusieurs fois de patron, ce qui a attiré les soupçons de Dacier.
Un bon suspense, mais sans plus, et malheureusement mal joué par Barbara Anderson.
Eve est diplômée de l’université de Berkeley. Dans la VF, Dacier dit qu’elle est de la promotion 1967, alors qu’elle était déjà officier de police à l’époque.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
02-26- Bombe ou pétard (Not with a whimper, but a bang) *
Histoire de Robert Hamner. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Abner Biberman.
Des militants gauchistes veulent faire sauter un journal, mais dans un premier temps, se servent de bombes inoffensives, des farces. Un tueur va se servir de ces fausses alertes pour régler un vieux compte.
Dans le rôle de Terry, Judith Brown revient après « Voyage au pays des hippies ».
Saison 2 envoyée à Steed avec une présentation de la série que je n'avais pas encore faite pour le dossier. La saison 3 sort en France en juillet.
Histoire de Robert Hamner. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Abner Biberman.
Des militants gauchistes veulent faire sauter un journal, mais dans un premier temps, se servent de bombes inoffensives, des farces. Un tueur va se servir de ces fausses alertes pour régler un vieux compte.
On regrette que ce soit avec un épisode très mineur que se termine la saison 2. On y retrouve Edward Asner qui revient après l’épisode 16 de la saison 1, « Sa dernière course ». Pour ses deux participations à la série, Asner, le héros de « Lou Grant », n’aura pas été gâté : deux navets.
On a du mal à adhérer à cet épisode, où des démineurs (dont l’officier Frank Simpson/Edward Asner) sont mis à contribution dans un journal, dans une université.
L’équipe de Dacier paraît quelque peu en retrait. L’intrigue est censée nous plonger dans un grand suspense qui traîne à arriver.
L’épisode change brusquement lorsqu’une fausse bombe en cache une vraie (une double amorce) qui blesse grièvement Simpson. Le téléspectateur l’avait deviné avant que cela ne se produise, gage en général de mauvais scripts. Tout comme la mort de Simpson un peu plus tard. On ne peut pas dire que les surprises soient l’atout de cet opus.
L’intrigue ressemble à une poupée russe, une énigme en cachant une autre. C’est à partir des messages de menaces, différents des premiers attentats au dernier, que l’homme de fer cherche le coupable et mène son enquête.
Dacier pense que le meurtrier de Simpson s’est servi des fausses alertes avec les bombes factices pour perpétrer le crime. Tout est téléphoné et rempli de clichés. Le spectateur devine avant Dacier le mobile et le coupable.
Heureusement, quelques bons épisodes nous attendent dans la saison 3, et un changement de taille y surviendra avec la destruction du vieux fourgon de Dacier et le remplacement par un modèle plus moderne.
On a du mal à adhérer à cet épisode, où des démineurs (dont l’officier Frank Simpson/Edward Asner) sont mis à contribution dans un journal, dans une université.
L’équipe de Dacier paraît quelque peu en retrait. L’intrigue est censée nous plonger dans un grand suspense qui traîne à arriver.
L’épisode change brusquement lorsqu’une fausse bombe en cache une vraie (une double amorce) qui blesse grièvement Simpson. Le téléspectateur l’avait deviné avant que cela ne se produise, gage en général de mauvais scripts. Tout comme la mort de Simpson un peu plus tard. On ne peut pas dire que les surprises soient l’atout de cet opus.
L’intrigue ressemble à une poupée russe, une énigme en cachant une autre. C’est à partir des messages de menaces, différents des premiers attentats au dernier, que l’homme de fer cherche le coupable et mène son enquête.
Dacier pense que le meurtrier de Simpson s’est servi des fausses alertes avec les bombes factices pour perpétrer le crime. Tout est téléphoné et rempli de clichés. Le spectateur devine avant Dacier le mobile et le coupable.
Heureusement, quelques bons épisodes nous attendent dans la saison 3, et un changement de taille y surviendra avec la destruction du vieux fourgon de Dacier et le remplacement par un modèle plus moderne.
Dans le rôle de Terry, Judith Brown revient après « Voyage au pays des hippies ».
Saison 2 envoyée à Steed avec une présentation de la série que je n'avais pas encore faite pour le dossier. La saison 3 sort en France en juillet.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Ah, très bien tout ça !
Tiens, ça me fait penser, tu as des nouvelles pour les saisons ultérieures de Cannon ?
Tiens, ça me fait penser, tu as des nouvelles pour les saisons ultérieures de Cannon ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Non, je ne demande qu'à les faire, mais pour le moment RAS.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Si jamais l'éditeur arrête ou que tu veux devancer les sorties, j'ai les 7 premières saisons intégrales en VO.Patricks a écrit:Saison 2 envoyée à Steed avec une présentation de la série que je n'avais pas encore faite pour le dossier. La saison 3 sort en France en juillet.
Après deux saisons, il y a peu de 3 et encore moins de 4. Une série qui a un début moyen, mais comme elle est assez longue, on peut espérer une amélioration dans le domaine des scenarii et des lieux de tournage.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
C'est une bonne nouvelle Denis, je suis intéressé par les saison 3 à 7 en VO que tu as. Pour les modalités, tu peux m'adresser un mail ou MP.
D'autant que je viens de faire un point sur mes séries concernant les sorties de dvd, et il y a de bonnes et mauvaises surprises.
Séries choisies seul :
"Opération vol" : la série sort en France normalement dans son intégralité, mais c'est à la fin de l'année.
"NCIS Nouvelle Orléans" : C'est diffusé chaque vendredi sur M6 par vagues de deux épisodes. Aucun soucis.
"Cannon" : l'éditeur français arrête après la saison 2, Donc, à moins d'enregistrements télé pour les saisons 4 et 5...
j'ai fort bien fait d'acheter le coffret us saison 3 (2013) car ce dernier est épuisé même aux Usa (amazon com). Sur la page facebook, je vois d'ailleurs que l'éditeur français Showhanks films écrit :
Malheureusement pas de Cannon saison 3
J’aime · Répondre · 1 · 28 février, 20:19
Showshank Films Cannon Saison 3 est en attente car nous sommes le seul pays - outre les US - à vouloir le sortir ce qui complique la négociation et l'économie du contrat...
J’aime · Répondre · 1 · 1 mars, 16:01
Dam Hau Vous attendez qu'il y est plusieurs éditeurs qui soient intéressés, j'ai vu qu'en Allemagne, Pidax édite des séries tv classics comme brave eagle 1956, et vu que série a été diffusé dans ce pays.
Séries qui m'ont été proposées dans le cadre d'un partenariat :
"Le Virginien" : Aucune date de sortie pour la saison 2 pour le moment (mais c'est peut être trop tôt?), on le trouve en coffrets us sur amazon com mais par exemple, la saison 2 hors frais de port coûte 36.64 dollars. J'ai fait cette série pour le site comme "L'homme de fer" et "200 dollars plus les frais", je n'aurais pas acheté les DVD.
"200 dollars plus les frais" : pour l'instant pas d'inquiétude, la saison 2 est annoncée le 24 juin.
D'autant que je viens de faire un point sur mes séries concernant les sorties de dvd, et il y a de bonnes et mauvaises surprises.
Séries choisies seul :
"Opération vol" : la série sort en France normalement dans son intégralité, mais c'est à la fin de l'année.
"NCIS Nouvelle Orléans" : C'est diffusé chaque vendredi sur M6 par vagues de deux épisodes. Aucun soucis.
"Cannon" : l'éditeur français arrête après la saison 2, Donc, à moins d'enregistrements télé pour les saisons 4 et 5...
j'ai fort bien fait d'acheter le coffret us saison 3 (2013) car ce dernier est épuisé même aux Usa (amazon com). Sur la page facebook, je vois d'ailleurs que l'éditeur français Showhanks films écrit :
Malheureusement pas de Cannon saison 3
J’aime · Répondre · 1 · 28 février, 20:19
Showshank Films Cannon Saison 3 est en attente car nous sommes le seul pays - outre les US - à vouloir le sortir ce qui complique la négociation et l'économie du contrat...
J’aime · Répondre · 1 · 1 mars, 16:01
Dam Hau Vous attendez qu'il y est plusieurs éditeurs qui soient intéressés, j'ai vu qu'en Allemagne, Pidax édite des séries tv classics comme brave eagle 1956, et vu que série a été diffusé dans ce pays.
Séries qui m'ont été proposées dans le cadre d'un partenariat :
"Le Virginien" : Aucune date de sortie pour la saison 2 pour le moment (mais c'est peut être trop tôt?), on le trouve en coffrets us sur amazon com mais par exemple, la saison 2 hors frais de port coûte 36.64 dollars. J'ai fait cette série pour le site comme "L'homme de fer" et "200 dollars plus les frais", je n'aurais pas acheté les DVD.
"200 dollars plus les frais" : pour l'instant pas d'inquiétude, la saison 2 est annoncée le 24 juin.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
La Présentation et le guide des épisodes de la saison 1 de L'Homme de Fer par Patricks sont en ligne sur Le Monde des Avengers:
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/l-homme-de-fer-1967-1975
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/l-homme-de-fer-1967-1975
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Sous la présentation de l'homme de fer, il y a une vidéo avec le générique des envahisseurs ?
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Oui, un bug. Cela sera réparé à la prochaine visite.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Bilan de la saison 1.
29 épisodes; 4 bottes : 6; 3 bottes : 4 (en gros, un tiers, de très bons ou bons); 2 bottes : 12 ; 1 botte : 7 (deux tiers de moyens ou mauvais).
29 épisodes; 4 bottes : 6; 3 bottes : 4 (en gros, un tiers, de très bons ou bons); 2 bottes : 12 ; 1 botte : 7 (deux tiers de moyens ou mauvais).
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Quelques infos glanées ça et là :
Barbara Anderson a quitté la série parce qu’elle allait se marier mais aussi pour un différend dans son contrat. Au début de la sixième saison, la série a un crossover avec The Bold Ones : The new Doctors (pour moi, inconnu chez nous). D’autres épisodes ont servi de pilotes aux séries Sarge et Amy Prentiss. Raymond Burr s’est abimé les yeux pendant le tournage car constamment assis, il devait lever la tête et faire face aux lumières des studios. NBC a annulé la série en 1975 en ne diffusant pas trois épisodes. Lors du pilote, Burr porte un bandage à la main dû à sa chute lors du tournage lorsqu’il se fait tirer dessus.
D’autres classées par épisode
http://www.tv.com/shows/ironside/trivia/
Barbara Anderson a quitté la série parce qu’elle allait se marier mais aussi pour un différend dans son contrat. Au début de la sixième saison, la série a un crossover avec The Bold Ones : The new Doctors (pour moi, inconnu chez nous). D’autres épisodes ont servi de pilotes aux séries Sarge et Amy Prentiss. Raymond Burr s’est abimé les yeux pendant le tournage car constamment assis, il devait lever la tête et faire face aux lumières des studios. NBC a annulé la série en 1975 en ne diffusant pas trois épisodes. Lors du pilote, Burr porte un bandage à la main dû à sa chute lors du tournage lorsqu’il se fait tirer dessus.
D’autres classées par épisode
http://www.tv.com/shows/ironside/trivia/
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Le guide de la saison 2 par Patricks est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/l-homme-de-fer-1967-1975/l-homme-de-fer-saison-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/l-homme-de-fer-1967-1975/l-homme-de-fer-saison-2
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-01- Alias Mr Braithwaite (id) **
Histoire de Frank Telford et Robert Ward. Adaptation : Frank Telford. Réalisation : Don Weis
Résumé
Deux faux agents du FBI, Baker et Stark, escroquent la tante de Mark en lui faisant retirer ses économies de la banque. L’équipe identifie vite Baker comme un repris de justice, Raymond Otis Baker qui se fait appeler, dans la haute société, Robert Braithwaite.
La critique
Joseph Campanella (1924-) fut le patron de « Mannix » dans la saison 1.
Philip Pine (1920-2006) qui aura tourné jusqu’au bout sans prendre sa retraite, reste connu des amateurs de série comme le sergent Corman qui devient fou après avoir vu un envahisseur sous sa forme d’origine dans l’épisode « La genèse ».
Pat Priest (1936-) qui ne tourne plus depuis 1976, est Goldie, petite amie de Stark, et connaissait Raymond Burr pour avoir joué dans deux épisodes de « Perry Mason ». Elle reste célèbre comme vedette de la série « Les monstres » (1964-66).
Beah Richards (1920-2000), qui incarne la tante de Mark, a joué dans le film « Dans la chaleur de la nuit » (1967).
Histoire de Frank Telford et Robert Ward. Adaptation : Frank Telford. Réalisation : Don Weis
Résumé
Deux faux agents du FBI, Baker et Stark, escroquent la tante de Mark en lui faisant retirer ses économies de la banque. L’équipe identifie vite Baker comme un repris de justice, Raymond Otis Baker qui se fait appeler, dans la haute société, Robert Braithwaite.
La critique
Le générique a encore changé, nouvelle orchestration qui rappelle la saison 1, et les noms des partenaires de Dacier y figurent désormais. Dans ce premier épisode, le tournage en studio ne se voit pas trop, l’essentiel étant filmé dans un hôtel de luxe avec piscine. Barbara Anderson et Don Galloway ont beaucoup de scènes où ils ne sont pas sous la coupe du chef, et livrés à eux-mêmes, on se rend compte que leur jeu est très limité. C’est assez flagrant face à un comédien expérimenté comme Joseph Campanella qui joue Braithwaite, leur proie. Barbara Anderson n’a jamais été aussi épanouie et semble contente d’elle, souriante. On se surprend à regretter Raymond Burr, trop peu présent dans l’épisode.
Le suspense est présent (arrivée à l’hôtel du vrai couple Bixby qu’Eve et Ed interprètent pour piéger l’escroc), et l’histoire d’une manière générale bien écrite. Certains détours du script sont toutefois peu crédibles (Ed et Bixby se connaissent). Que le « pauvre » sergent Brown soit copain avec le riche Edward Bixby n’entre pas dans le champ du probable. L’intrigue est hybride entre le police procedural et l’enquête de détective.
Escroc rusé, Baker/Braithwaite demande au faux couple Bixby de parier sur un cheval. Lorsque Dacier demande au strict commissaire Randall d’avancer la somme de 30 000 dollars (1969) pour finaliser la capture de Braithwaite, le commissaire manque prendre une attaque. Mais la petite amie de Stark, Goldie, reconnaît le sergent de police Ed Brown dans un ascenseur. La mécanique du piège, trop parfaite, s’enraye.
On a parfois le sentiment d’être dans la série « Drôles de dames » : enquête insouciante, décors à l’avenant. On est très loin du réalisme policier. On s’ennuie un peu vers la fin, alors que cela ne dure que 48 minutes. C’est ce point qui coûte sa troisième étoile à l’épisode, dont les scènes de piscine et d’hôtel de luxe changent de l’ordinaire. Le plan pour piéger Braithwaite semble parfois quelque peu laborieux. Cet opus démontre que Barbara Anderson est certes une jolie fille, mais pas une grande comédienne, la comparaison avec Pat Priest en bad girl est à ce titre cruelle pour la première.
Les infos supplémentairesLe suspense est présent (arrivée à l’hôtel du vrai couple Bixby qu’Eve et Ed interprètent pour piéger l’escroc), et l’histoire d’une manière générale bien écrite. Certains détours du script sont toutefois peu crédibles (Ed et Bixby se connaissent). Que le « pauvre » sergent Brown soit copain avec le riche Edward Bixby n’entre pas dans le champ du probable. L’intrigue est hybride entre le police procedural et l’enquête de détective.
Escroc rusé, Baker/Braithwaite demande au faux couple Bixby de parier sur un cheval. Lorsque Dacier demande au strict commissaire Randall d’avancer la somme de 30 000 dollars (1969) pour finaliser la capture de Braithwaite, le commissaire manque prendre une attaque. Mais la petite amie de Stark, Goldie, reconnaît le sergent de police Ed Brown dans un ascenseur. La mécanique du piège, trop parfaite, s’enraye.
On a parfois le sentiment d’être dans la série « Drôles de dames » : enquête insouciante, décors à l’avenant. On est très loin du réalisme policier. On s’ennuie un peu vers la fin, alors que cela ne dure que 48 minutes. C’est ce point qui coûte sa troisième étoile à l’épisode, dont les scènes de piscine et d’hôtel de luxe changent de l’ordinaire. Le plan pour piéger Braithwaite semble parfois quelque peu laborieux. Cet opus démontre que Barbara Anderson est certes une jolie fille, mais pas une grande comédienne, la comparaison avec Pat Priest en bad girl est à ce titre cruelle pour la première.
Joseph Campanella (1924-) fut le patron de « Mannix » dans la saison 1.
Philip Pine (1920-2006) qui aura tourné jusqu’au bout sans prendre sa retraite, reste connu des amateurs de série comme le sergent Corman qui devient fou après avoir vu un envahisseur sous sa forme d’origine dans l’épisode « La genèse ».
Pat Priest (1936-) qui ne tourne plus depuis 1976, est Goldie, petite amie de Stark, et connaissait Raymond Burr pour avoir joué dans deux épisodes de « Perry Mason ». Elle reste célèbre comme vedette de la série « Les monstres » (1964-66).
Beah Richards (1920-2000), qui incarne la tante de Mark, a joué dans le film « Dans la chaleur de la nuit » (1967).
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Philip Pine (quel nom !) a joué dans de nombreuses séries policières et souvent par 'packs' de 3 (Le fugitif, Hawaï, police d'état) ou 4 (Mannix, L'homme de fer), mais je pense que son record est Les Incorruptibles avec cinq épisodes.Patricks a écrit:03-01- Alias Mr Braithwaite (id) **
Philip Pine (1920-2006) qui aura tourné jusqu’au bout sans prendre sa retraite, reste connu des amateurs de série comme le sergent Corman qui devient fou après avoir vu un envahisseur sous sa forme d’origine dans l’épisode « La genèse ».
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-02- Adieu hier, Première Partie (Goodbye to yesterday) **
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Cet épisode est la suite de « Qui êtes-vous Barbara ? », 23e épisode de la saison 1.
Résumé
La fille de Barbara Richards est enlevée. Cette femme amnésique avait croisé la route de Robert Dacier devenant son grand amour. Elle l’appelle à son secours.
La critique
L’épisode comporte de nombreux flash back nous montrant des images de « Qui êtes vous Barbara ? ». On retrouve d’ailleurs dans cette suite les mêmes comédiens (le mari joué par Philip Carey). Parmi les nouveaux, Dane Clark dans le rôle de Ben Ames, le ravisseur, ainsi que le shérif, qui n’avait pas de nom jadis, et s’appelle désormais Metcalf, joué par un autre comédien. La plus jeune fille de Barbara, Tracy, interprétée en février 1968 par Susan Olsen l’est à présent par Heather Harrison. Des détails dont le téléspectateur n’a cure. Barbara n’a pas retrouvé sa mémoire, et son mari lui parle de séparation, réalisant qu’elle aime Robert Dacier.
Un effort a été fait pour les tournages en studio qui se voient de moins en moins. Il faut avouer que l’aspect « romantique » a un peu vieilli, Vera Miles et Raymond Burr peinant parfois à nous émouvoir.
Au terme de cette première partie (aux USA, ce fut un seul épisode de 100 minutes), on reste assez frustré. « Qui êtes-vous Barbara ? » bénéficiait d’un grand script que le manque de temps empêchait de développer, alors qu’ici, le scénario n’a pas été assez fouillé. L’ensemble est verbeux, très daté, et la présence de Vera Miles ne parvient pas à en faire un grand épisode.
Les infos supplémentaires
Cloris Leachman (1926-) fut découverte par les téléspectateurs français dans le téléfilm « La disparition » de Philip Leacock, d’après une histoire de Richard Matheson. On l’a vue aussi dans « Butch Cassidy et le Kid ». Elle incarne ici Molly Strong.
03-03- Adieu hier, Deuxième Partie (Goodbye to Yesterday) **
Scénario et réalisation : idem.
Résumé
Ben Ames a enlevé la fille de Barbara, puis rejoint une certaine Molly Strong, qui ne semble plus avoir toute sa raison. Vic Richards envisage de divorcer de Barbara qui n’a aucun souvenir de lui. En voulant remettre la rançon seule, Barbara fait une terrible chute du haut d’un rocher.
La critique
En regardant cet épisode, on se dit que les producteurs ont sous estimé l’objectif : ils ont Vera Miles dans la distribution, c’est la suite d’un épisode assez bon, ils ne se sont pas creusés davantage la tête et l’ensemble a vieilli. A la 27e minute, la découverte de l’enfant sain et sauf met un peu un terme au suspense. D’autant qu’après sa chute, nous ne voyons plus Barbara. Quant à l’équipe de l’homme de fer, elle passe au second plan, puisque l’affaire est du ressort du shérif et de ses hommes. Les scènes consacrées à Dane Clark/Ben Ames sont trop longues et finissent par lasser.
La fin relève le niveau, (spoiler) et réserve un coup de massue à Robert Dacier. On est plein mélodrame. Jamais l’homme de fer ne nous aura paru aussi vulnérable. En flash-back, les images de l’épisode « Qui êtes-vous Barbara ? » viennent en rajouter. Vera Miles reviendra dans la saison 5 dans l’épisode « La femme en noir » dans un nouveau personnage. Il ne sera plus question de Barbara.
Les infos supplémentaires
Dane Clark reviendra quatre fois dans la série dans d’autres rôles.
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Barry Shear.
Cet épisode est la suite de « Qui êtes-vous Barbara ? », 23e épisode de la saison 1.
Résumé
La fille de Barbara Richards est enlevée. Cette femme amnésique avait croisé la route de Robert Dacier devenant son grand amour. Elle l’appelle à son secours.
La critique
L’épisode comporte de nombreux flash back nous montrant des images de « Qui êtes vous Barbara ? ». On retrouve d’ailleurs dans cette suite les mêmes comédiens (le mari joué par Philip Carey). Parmi les nouveaux, Dane Clark dans le rôle de Ben Ames, le ravisseur, ainsi que le shérif, qui n’avait pas de nom jadis, et s’appelle désormais Metcalf, joué par un autre comédien. La plus jeune fille de Barbara, Tracy, interprétée en février 1968 par Susan Olsen l’est à présent par Heather Harrison. Des détails dont le téléspectateur n’a cure. Barbara n’a pas retrouvé sa mémoire, et son mari lui parle de séparation, réalisant qu’elle aime Robert Dacier.
Un effort a été fait pour les tournages en studio qui se voient de moins en moins. Il faut avouer que l’aspect « romantique » a un peu vieilli, Vera Miles et Raymond Burr peinant parfois à nous émouvoir.
Au terme de cette première partie (aux USA, ce fut un seul épisode de 100 minutes), on reste assez frustré. « Qui êtes-vous Barbara ? » bénéficiait d’un grand script que le manque de temps empêchait de développer, alors qu’ici, le scénario n’a pas été assez fouillé. L’ensemble est verbeux, très daté, et la présence de Vera Miles ne parvient pas à en faire un grand épisode.
Les infos supplémentaires
Cloris Leachman (1926-) fut découverte par les téléspectateurs français dans le téléfilm « La disparition » de Philip Leacock, d’après une histoire de Richard Matheson. On l’a vue aussi dans « Butch Cassidy et le Kid ». Elle incarne ici Molly Strong.
03-03- Adieu hier, Deuxième Partie (Goodbye to Yesterday) **
Scénario et réalisation : idem.
Résumé
Ben Ames a enlevé la fille de Barbara, puis rejoint une certaine Molly Strong, qui ne semble plus avoir toute sa raison. Vic Richards envisage de divorcer de Barbara qui n’a aucun souvenir de lui. En voulant remettre la rançon seule, Barbara fait une terrible chute du haut d’un rocher.
La critique
En regardant cet épisode, on se dit que les producteurs ont sous estimé l’objectif : ils ont Vera Miles dans la distribution, c’est la suite d’un épisode assez bon, ils ne se sont pas creusés davantage la tête et l’ensemble a vieilli. A la 27e minute, la découverte de l’enfant sain et sauf met un peu un terme au suspense. D’autant qu’après sa chute, nous ne voyons plus Barbara. Quant à l’équipe de l’homme de fer, elle passe au second plan, puisque l’affaire est du ressort du shérif et de ses hommes. Les scènes consacrées à Dane Clark/Ben Ames sont trop longues et finissent par lasser.
La fin relève le niveau, (spoiler) et réserve un coup de massue à Robert Dacier. On est plein mélodrame. Jamais l’homme de fer ne nous aura paru aussi vulnérable. En flash-back, les images de l’épisode « Qui êtes-vous Barbara ? » viennent en rajouter. Vera Miles reviendra dans la saison 5 dans l’épisode « La femme en noir » dans un nouveau personnage. Il ne sera plus question de Barbara.
Les infos supplémentaires
Dane Clark reviendra quatre fois dans la série dans d’autres rôles.
Dernière édition par Patricks le Sam 6 Juin 2015 - 18:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-04- Les péripéties du sergent Brown (Poole’s Paradise) ***
Scénario : Richard Shapiro. Réalisation : Abner Biberman.
Résumé
Lors d’une étape dans un self restaurant, Ed se fait braquer par un évadé, Donnelly qui l’oblige à partir avec le fourgon de Dacier. Sans le savoir, l’équipe se retrouve coincée dans un endroit perdu où la police locale est corrompue.
La critique
Un épisode diffusé tôt en France, en 1971, rediffusé en 1975 sur Antenne 2 après « Aujourd’hui Madame », puis sur TMC en 2004, et qui m’est donc familier. C’est l’opus « historique » dans lequel le vieux fourgon que le chef Dacier utilisait depuis le pilote brûle. A la fin, Dacier a un van dernier cri, alors que le précédent semblait dater des années 40.
Toutefois, l’opus a mal vieilli, même s’il fut en son temps grandiose. On distingue aujourd’hui les scènes réellement tournées en extérieurs, et parfaites, des dernières faites en studio avec des images de rues ou de routes qui se déroulent en arrière plan. Cela déséquilibre considérablement un opus dans lequel la distribution est remplie de visages connus : Steve Forrest en shérif corrompu (« Le Baron »), William Smith en policier (Falconetti dans « Le riche et le pauvre »), Louise Latham (« Pas de printemps pour Marnie ») et Clu Gulager en accusé innocent que l’on ne présente plus.
Si c’est un bon épisode, on reprochera la fin bâclée, le retournement de situation final contre toute une équipe de police corrompue étant une ficelle un peu grosse lorsque tout est fait en deux temps trois mouvements. Cela lui coûte la quatrième étoile, avec les plans studios incompréhensibles lorsque les ¾ de l’épisode ont été fait en décors naturels.
Les infos supplémentaires
Au début de l’épisode, c’est Ed qui conduit, Mark étant le passager avant de ce qu’il convient d’appeler maintenant l’ancien van.
Scénario : Richard Shapiro. Réalisation : Abner Biberman.
Résumé
Lors d’une étape dans un self restaurant, Ed se fait braquer par un évadé, Donnelly qui l’oblige à partir avec le fourgon de Dacier. Sans le savoir, l’équipe se retrouve coincée dans un endroit perdu où la police locale est corrompue.
La critique
Un épisode diffusé tôt en France, en 1971, rediffusé en 1975 sur Antenne 2 après « Aujourd’hui Madame », puis sur TMC en 2004, et qui m’est donc familier. C’est l’opus « historique » dans lequel le vieux fourgon que le chef Dacier utilisait depuis le pilote brûle. A la fin, Dacier a un van dernier cri, alors que le précédent semblait dater des années 40.
Toutefois, l’opus a mal vieilli, même s’il fut en son temps grandiose. On distingue aujourd’hui les scènes réellement tournées en extérieurs, et parfaites, des dernières faites en studio avec des images de rues ou de routes qui se déroulent en arrière plan. Cela déséquilibre considérablement un opus dans lequel la distribution est remplie de visages connus : Steve Forrest en shérif corrompu (« Le Baron »), William Smith en policier (Falconetti dans « Le riche et le pauvre »), Louise Latham (« Pas de printemps pour Marnie ») et Clu Gulager en accusé innocent que l’on ne présente plus.
Si c’est un bon épisode, on reprochera la fin bâclée, le retournement de situation final contre toute une équipe de police corrompue étant une ficelle un peu grosse lorsque tout est fait en deux temps trois mouvements. Cela lui coûte la quatrième étoile, avec les plans studios incompréhensibles lorsque les ¾ de l’épisode ont été fait en décors naturels.
Les infos supplémentaires
Au début de l’épisode, c’est Ed qui conduit, Mark étant le passager avant de ce qu’il convient d’appeler maintenant l’ancien van.
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-05- Fumez des mirages (Eye of the Hurricane) ***
Scénario : Donn Mullally Réalisation : Don McDougall
Résumé
Après avoir visité un prisonnier, Terry Wilson, Dacier et Mark sont pris en otage avec un couple dont le mari est gravement blessé par deux prisonniers qui veulent s’évader.
La critique
L’épisode reprend le canevas d’un de la saison 1, « Les évadés dans la maison ». Dana Eclar (« Mc Gyver », « Les têtes brûlées ») et Johnny Seven sont les deux méchants de l’opus. Terry Wilson (Jackie Coogan Jr dont ce fut le tout dernier rôle) rejoint les deux hommes. Mais ici, on laisse vite le mari blessé avec un médecin lui faisant une transfusion de plasma, pour que la prise d’otages continue à bord du van de Dacier. Ed les suit depuis un hélicoptère, Eve à partir d’une automobile.
On se demande pourquoi, d’un épisode à l’autre, les scènes en studio sont bien ou mal traitées. Ici, on a l’illusion que toute est tourné en extérieurs.
C’est, on le devine, un épisode au suspense haletant. Johnny Seven est le gangster le plus menaçant dans le rôle de Sims. Habile substitution en cours de route, Dacier et les évadés prennent le bus VW « Tube » décoré de façon psychédélique d’une fort jolie conductrice complice, Joy (Claire Brennen, emportée par le cancer à 43 ans en 1977).
Résultat : un bon suspense, des vues aériennes d’autoroute et d’océan, de l’action, des comédiens crédibles, que demander de plus, et pourquoi aller chercher des histoires d’amour improbables avec Vera Miles amnésique quand il est si simple de réussir un bon polar ?
Les infos supplémentaires
3 dollars le plein d’essence pour le van : un prix qui laisse songeur !
Le minibus tube Volkswagen était très populaire dans les séries US de l’époque : on en voit un dans « La Nouvelle Equipe : « Un si joli petit bus ».
Les « Mirages » du titre français sont les cigarettes de Dacier.
Scénario : Donn Mullally Réalisation : Don McDougall
Résumé
Après avoir visité un prisonnier, Terry Wilson, Dacier et Mark sont pris en otage avec un couple dont le mari est gravement blessé par deux prisonniers qui veulent s’évader.
La critique
L’épisode reprend le canevas d’un de la saison 1, « Les évadés dans la maison ». Dana Eclar (« Mc Gyver », « Les têtes brûlées ») et Johnny Seven sont les deux méchants de l’opus. Terry Wilson (Jackie Coogan Jr dont ce fut le tout dernier rôle) rejoint les deux hommes. Mais ici, on laisse vite le mari blessé avec un médecin lui faisant une transfusion de plasma, pour que la prise d’otages continue à bord du van de Dacier. Ed les suit depuis un hélicoptère, Eve à partir d’une automobile.
On se demande pourquoi, d’un épisode à l’autre, les scènes en studio sont bien ou mal traitées. Ici, on a l’illusion que toute est tourné en extérieurs.
C’est, on le devine, un épisode au suspense haletant. Johnny Seven est le gangster le plus menaçant dans le rôle de Sims. Habile substitution en cours de route, Dacier et les évadés prennent le bus VW « Tube » décoré de façon psychédélique d’une fort jolie conductrice complice, Joy (Claire Brennen, emportée par le cancer à 43 ans en 1977).
Résultat : un bon suspense, des vues aériennes d’autoroute et d’océan, de l’action, des comédiens crédibles, que demander de plus, et pourquoi aller chercher des histoires d’amour improbables avec Vera Miles amnésique quand il est si simple de réussir un bon polar ?
Les infos supplémentaires
3 dollars le plein d’essence pour le van : un prix qui laisse songeur !
Le minibus tube Volkswagen était très populaire dans les séries US de l’époque : on en voit un dans « La Nouvelle Equipe : « Un si joli petit bus ».
Les « Mirages » du titre français sont les cigarettes de Dacier.
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-06- Une balle pour Mark (A bullet for Mark) ***
Scénario : Richard Bluel. Réalisation : Richard Benedict.
Résumé
Quelqu’un, en tentant de tuer Dacier alors qu’il se rend à une réception, blesse grièvement Mark. Le commissaire Randall, à l’hôpital, est furieux que Dacier refuse d’avoir un garde du corps.
La critique
Le pronostic vital de Mark Sanger est engagé après qu’il ait reçu une balle apparemment destinée à son chef. L’épisode nous propose des flash-back sur la façon dont Mark fut recruté par Dacier que nous n’avons jamais vu depuis le pilote.
Nous ne sommes pas gênés ici par le tournage en studio (scènes de salles d’attente d’hôpital, puis investigations dans un night club). A la 16e minute, on apprend que Mark est hors de danger. La piste mène à un tueur à gages, Fred Murdoc. Mais lorsqu’en faux infirmier il tente de tuer Mark, les données changent. L’homme est rapidement abattu.
L’enquête tourne ensuite autour de Charlie Tattersall (Felton Perry) que Dacier cherche dans une boîte de nuit. Dacier en conclut que Mark a dû voir quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Mark se souvient alors d’un évènement survenu durant ses cours du soir de droit.
La vision de la série pour une diffusion en 1969 est tout de même conservatrice. Les danseuses dans les boîtes de nuit sont présentées de façon caricaturale.
Poussé à chercher dans ses souvenirs par l’équipe de Dacier, Mark se souvient qu’en faisant le plein d’essence du van et en allant chercher une boisson, il a vu un mécanicien avec une mallette bizarre affairé à une réparation. Une mallette qui pourrait bien avoir servi à transporter de la drogue cachée sous le véhicule.
Dacier confond, preuves filmées à l’appui, Farrell (Don Red Barry) et Thorne (Robert Alda) qui tentent de jouer les oies blanches, mais Dacier a plus d’un tour dans son sac pour faire parler le mécanicien complice d’un trafic de drogue mais qui n’a jamais été d’accord pour un meurtre.
Excepté pour les arrière-plans de San Francisco sur le pare brise arrière du nouveau van de Dacier, l’effet tournage en studio n’est pas nuisible à l’épisode.
Plus qu’une équipe de policiers, celle de Dacier évoque une famille. L’épisode est excellent, on aurait peut être pu faire durer le suspense plus longtemps sur le pronostic vital de Mark. A la fin, il est loin d’être rétabli puisqu’il est convalescent en fauteuil roulant, comme son chef.
Scénario : Richard Bluel. Réalisation : Richard Benedict.
Résumé
Quelqu’un, en tentant de tuer Dacier alors qu’il se rend à une réception, blesse grièvement Mark. Le commissaire Randall, à l’hôpital, est furieux que Dacier refuse d’avoir un garde du corps.
La critique
Le pronostic vital de Mark Sanger est engagé après qu’il ait reçu une balle apparemment destinée à son chef. L’épisode nous propose des flash-back sur la façon dont Mark fut recruté par Dacier que nous n’avons jamais vu depuis le pilote.
Nous ne sommes pas gênés ici par le tournage en studio (scènes de salles d’attente d’hôpital, puis investigations dans un night club). A la 16e minute, on apprend que Mark est hors de danger. La piste mène à un tueur à gages, Fred Murdoc. Mais lorsqu’en faux infirmier il tente de tuer Mark, les données changent. L’homme est rapidement abattu.
L’enquête tourne ensuite autour de Charlie Tattersall (Felton Perry) que Dacier cherche dans une boîte de nuit. Dacier en conclut que Mark a dû voir quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Mark se souvient alors d’un évènement survenu durant ses cours du soir de droit.
La vision de la série pour une diffusion en 1969 est tout de même conservatrice. Les danseuses dans les boîtes de nuit sont présentées de façon caricaturale.
Poussé à chercher dans ses souvenirs par l’équipe de Dacier, Mark se souvient qu’en faisant le plein d’essence du van et en allant chercher une boisson, il a vu un mécanicien avec une mallette bizarre affairé à une réparation. Une mallette qui pourrait bien avoir servi à transporter de la drogue cachée sous le véhicule.
Dacier confond, preuves filmées à l’appui, Farrell (Don Red Barry) et Thorne (Robert Alda) qui tentent de jouer les oies blanches, mais Dacier a plus d’un tour dans son sac pour faire parler le mécanicien complice d’un trafic de drogue mais qui n’a jamais été d’accord pour un meurtre.
Excepté pour les arrière-plans de San Francisco sur le pare brise arrière du nouveau van de Dacier, l’effet tournage en studio n’est pas nuisible à l’épisode.
Plus qu’une équipe de policiers, celle de Dacier évoque une famille. L’épisode est excellent, on aurait peut être pu faire durer le suspense plus longtemps sur le pronostic vital de Mark. A la fin, il est loin d’être rétabli puisqu’il est convalescent en fauteuil roulant, comme son chef.
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
03-07- Des négociations difficiles (Love my enemy) *
Scénario : Irve Tunick. Réalisation : Don Weis.
Résumé
Robert Dacier est chargé d’assurer la sécurité d’une conférence secrète et diplomatique entre la Chine et les Etats-Unis. Il se rend compte que le chef de la délégation chinoise, le docteur Feng, est victime d’un empoisonnement.
La critique
James Shigeta (1929-2014) était Joseph Matsukino, le mafieux de l’épisode « Le témoin secret » dans la saison 1 de « Hawaii Police d’état ».
On retrouve le célèbre Wo-Fat de « Hawaii Police d’état », soit le comédien Khigh Dhiegh (1910-1991) dans le rôle de Hsai Hsu Mak.
Philip Ahn (1905-1978) était Maître Kan dans la série « Kung Fu ».
Scénario : Irve Tunick. Réalisation : Don Weis.
Résumé
Robert Dacier est chargé d’assurer la sécurité d’une conférence secrète et diplomatique entre la Chine et les Etats-Unis. Il se rend compte que le chef de la délégation chinoise, le docteur Feng, est victime d’un empoisonnement.
La critique
Opus très bavard et ennuyeux, dans lequel le contexte policier s’efface au profit de l’espionnage. Toutefois, il est difficile de se passionner pour ce sujet tant il y a peu d’action et beaucoup de discours. Khigh Dhieg se retrouve cette-fois du bon côté de la barrière, après avoir été l’ennemi mortel de Mc Garrett en Wo Fat. Pas plus que dans « Hawaii Police d’état », ce comédien, qui avait certes un physique d’oriental, n’est crédible en chinois (à la différence d’un James Shigeta par exemple). L’explication est simple : ses ancêtres étaient égyptiens et soudanais, et le comédien américain. Sans doute sa prestation en Wo Fat a-t-elle incité les producteurs de « L’homme de fer » à l’engager ici.
Episode atypique de « L’homme de fer », où l’on voit surtout Mark (avec une belle chinoise (Cecile Ozorio qui n’a quasiment rien fait d’autre à part une apparition dans « Des agents très spéciaux ») et Dacier, et dans lequel tant Eve qu’Ed sont sacrifiés à la portion congrue – quelques rares scènes au bout de 25 minutes – « Des négociations difficiles » plonge le téléspectateur dans une torpeur totale. Ce n’est pas tant le fait que l’épisode soit tourné en studio qui est gênant mais la minceur de l’intrigue et les dialogues interminables. On peut trouver aussi l’histoire trop politique et désertant complètement le terrain du suspense et du divertissement. L’analyse américaine de 1969 distingue ici les bons des méchants chinois, le malheureux Feng et Hsai Hsu Mak (un alter-égo de Dacier) appartenant à la première catégorie parce que souhaitant la paix et le rapprochement avec l’Amérique. Très daté, tout cela est soporifique et l’on peut zapper l’épisode sans regrets.
Les infos supplémentairesEpisode atypique de « L’homme de fer », où l’on voit surtout Mark (avec une belle chinoise (Cecile Ozorio qui n’a quasiment rien fait d’autre à part une apparition dans « Des agents très spéciaux ») et Dacier, et dans lequel tant Eve qu’Ed sont sacrifiés à la portion congrue – quelques rares scènes au bout de 25 minutes – « Des négociations difficiles » plonge le téléspectateur dans une torpeur totale. Ce n’est pas tant le fait que l’épisode soit tourné en studio qui est gênant mais la minceur de l’intrigue et les dialogues interminables. On peut trouver aussi l’histoire trop politique et désertant complètement le terrain du suspense et du divertissement. L’analyse américaine de 1969 distingue ici les bons des méchants chinois, le malheureux Feng et Hsai Hsu Mak (un alter-égo de Dacier) appartenant à la première catégorie parce que souhaitant la paix et le rapprochement avec l’Amérique. Très daté, tout cela est soporifique et l’on peut zapper l’épisode sans regrets.
James Shigeta (1929-2014) était Joseph Matsukino, le mafieux de l’épisode « Le témoin secret » dans la saison 1 de « Hawaii Police d’état ».
On retrouve le célèbre Wo-Fat de « Hawaii Police d’état », soit le comédien Khigh Dhiegh (1910-1991) dans le rôle de Hsai Hsu Mak.
Philip Ahn (1905-1978) était Maître Kan dans la série « Kung Fu ».
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