Série "L'homme de fer" - Ironside
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Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
L'original n'était pas une grande série loin de là. Pour le coup, le remake a quelques chances.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Jamais un remake n'a détrône l'original; le meilleur exemple étant Kojak dans les mêmes conditions, 10 épisodes et 'ciao, baby' comme dit l'inimitable Kojak/Savalas. Et c'est tant mieux. Le manque d'originalité des scénaristes et le changement de couleur du personnage, comme je le souligne par ailleurs, n'inspirent pas. Même si l'original n'est pas top, il garde des fans néanmoins, qui ne se retrouvent pas dans un pseudo-remake. Ironside des années 60 est, à mon avis, moins intéressant que Kojak ou Les rues de San Francisco : trop de personnages fades et des extérieurs non exploités; cela se passe à Frisco et contrairement à SOSF, ce n'est guère montré. En plus, le remake se passe à New York. Je ne donne pas plus d'une saison à cette série.séribibi a écrit:La série vient de sortir aux Etats-Unis, reste à savoir si elle détrônera l'originale averc Raymond Burr...
Invité- Invité
Homme de fer
Ca va encore être d'un chiant .....
On va nous ressortir des enquêtes se déroulant encore dans des laboratoires, des personnages fades, sans humour particulier, comme toutes les séries policières actuelles. Remettre l'homme de fer au gout du jour, c'est un prétexte pour refaire un nouveau show policier comme il y en a déja tant. On a déja eu droit à un Kojak noir, pourquoi pas nous pondre un Robert Dacier sans chaise roulante, ou un Columbo joué par Brad Pitt ...
Pourvu qu'un de ces quatres, ils ne ressortent pas Les Rues de SF. Pitié, pas ça. N'abimez pas les séries dont nous sommes fans.
On va nous ressortir des enquêtes se déroulant encore dans des laboratoires, des personnages fades, sans humour particulier, comme toutes les séries policières actuelles. Remettre l'homme de fer au gout du jour, c'est un prétexte pour refaire un nouveau show policier comme il y en a déja tant. On a déja eu droit à un Kojak noir, pourquoi pas nous pondre un Robert Dacier sans chaise roulante, ou un Columbo joué par Brad Pitt ...
Pourvu qu'un de ces quatres, ils ne ressortent pas Les Rues de SF. Pitié, pas ça. N'abimez pas les séries dont nous sommes fans.
alonzo2309- Vicomte(sse)
- Age : 53
Localisation : Rochefort Montagne
Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Il y avait un projet pour Les rues de San Francisco. A priori, abandonné...
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Le remake de Night Stalker était pas mal du tout mais bien trop différent de l'original, aussi sombre qu'il était haut en couleurs. Les fans ne s'y sont pas retrouvés.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
C'est quoi "Night Stalker", Estuaire ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Une série des années 70, avec un journaliste spécialisé dans les affaires surnaturelles. Aussi appelée dossiers brûlants en VF
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Don Mitchell alias Mark Sanger est allé rejoindre l'inspecteur Ed Brown (Don Galloway), disparu en janvier 2009.
Il n'avait que 70 ans
http://www.hollywoodreporter.com/news/ironside-actor-don-mitchell-dies-664957
Il n'avait que 70 ans
http://www.hollywoodreporter.com/news/ironside-actor-don-mitchell-dies-664957
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Triste nouvelle.
Il ne reste plus que Barbara Anderson...
Ainsi que la nouvelle équipe, bien sûr !
Il ne reste plus que Barbara Anderson...
Ainsi que la nouvelle équipe, bien sûr !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Non, la nouvelle équipe est déjà morte !
Série annulée après la diffusion du 4ème épisode (sur 13 prévu) suite à des audiences calamiteuses. Après avoir regardé des extraits, c'est normal, car ce remake n'a qu'un seul rapport avec l'original, un flic en chaise roulante ! il aurait mieux fait de la sortir sans faire allusion à l'original (changer le titre, ne pas reprendre le nom de Robert Ironside...).
Et je ne parle pas de la musique, on dirait de la R'n'B (voir du rap), mais ne connaissant rien à ce genre de musique, c'est peut être encore autre chose ! en tout cas rien à voir avec la musique de l'original !
Série annulée après la diffusion du 4ème épisode (sur 13 prévu) suite à des audiences calamiteuses. Après avoir regardé des extraits, c'est normal, car ce remake n'a qu'un seul rapport avec l'original, un flic en chaise roulante ! il aurait mieux fait de la sortir sans faire allusion à l'original (changer le titre, ne pas reprendre le nom de Robert Ironside...).
Et je ne parle pas de la musique, on dirait de la R'n'B (voir du rap), mais ne connaissant rien à ce genre de musique, c'est peut être encore autre chose ! en tout cas rien à voir avec la musique de l'original !
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
Localisation : Nice
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Non, la nouvelle équipe est déjà morte !
Série annulée après la diffusion du 4ème épisode (sur 13 prévu) suite à des audiences calamiteuses.
Et je ne parle pas de la musique, on dirait de la R'n'B (voir du rap), mais ne connaissant rien à ce genre de musique, c'est peut être encore autre chose ! en tout cas rien à voir avec la musique de l'original !
Bonne nouvelle ! quatre épisodes ! Pire que Kojak et ses dix épisodes. Décidément, quand Hollywood comprendra que 'pas touche aux classiques' ? Nan, mais !
Série annulée après la diffusion du 4ème épisode (sur 13 prévu) suite à des audiences calamiteuses.
Et je ne parle pas de la musique, on dirait de la R'n'B (voir du rap), mais ne connaissant rien à ce genre de musique, c'est peut être encore autre chose ! en tout cas rien à voir avec la musique de l'original !
Bonne nouvelle ! quatre épisodes ! Pire que Kojak et ses dix épisodes. Décidément, quand Hollywood comprendra que 'pas touche aux classiques' ? Nan, mais !
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Hawaï 5-0 carbure aux USA, et est bien partie pour durer - bon, 12 saisons je dis pas, mais le remake est bien parti. Mais c'est en effet l'exception, les autres remakes ont été des fours.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Bien souvent, ces séries ne reprennent que le titre pour s'assurer un succès à minima.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Il s'agit bien d'un remake. L'idée de la série-mère était une équipe policière stationnée à Hawaï, elle a été exactement reprise (bon, y'a eu les deux dernières saisons d'Alerte à Malibu entretemps). Les deux McGarrett, d'après ce que j'ai pu en lire sont assez similaires dans leurs caractères. Le changement le plus notable est la présence d'un élément féminin (les femmes de fiction de ce genre étaient assez rares dans les années 70). Alexandre serait le plus à même de nous en parler car il a vu deux ou trois saisons de la série originale, et suit assidûment le remake. Reste à le convaincre à sortir de son silence.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Marc n'a jamais répondu à sa propre question au sujet de cette série.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
En effet, un lien entre l'équipe artistique des deux séries : The Avengers et Ironside.Philo a écrit:Marc n'a jamais répondu à sa propre question au sujet de cette série.
En tout cas, si quelqu'un veut se lancer dans la recherche, j'ai la plupart des 195 épisodes (8 saisons).
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Les 9 épisodes de la nouvelle série sont disponibles en vf sur des sites de téléchargement !
2 avis provenant de ces sites :
1 Série de 9 épisodes déjà annulée. Petit remake de Ironside (l'homme de fer) de 1967 à 1975 avec Raymond Burr. (Bruce Lee y fait une apparition dans l'un des épisodes).
Cette série ne passe pas du tout aux USA car d'après quelques amis New-Yorkais : " l'acteur noir en fauteuil roulant n'est pas du tout convaincant dans le rôle qu'interprétait Raymond Burr dans la série originale et ne correspond en aucun point à l'image que les américains avaient de cette série ".
2 Je n'ai pas aimé; je ne regarderai pas la suite de la série. Beaucoup de choses que je n'aime pas, dans le tournage, la mise en scène, le montage, les dialogues, le scénario ... C'est pas mauvais en soi, mais pas du tout à mon gout.
Dialogues trop agressifs entre les collègues: deux collègues donnent leurs impressions sur une affaire, le héro leur rétorque: c'est qui le chef ici ? sur un ton agressif. Montage bizarre avec des flashback, j'aime pas du tout. Une incrustation de scène de préliminaires au milieu, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, on se demande ce que ça vient faire ici (y avait des manières beaucoup plus subtiles de faire comprendre qu'il a encore une vie sexuelle, sans briser le rythme du script). Une histoire pas compliquée en soit, qui aurait pu être traitée en 20mn, mais, complexifiée par le scénariste exprès pour rallonger l'épisode, et arriver à occuper les 40mn. Un premier épisode de série qui ne pose pas les bases, avec des flash back sur le passé qui en fait ...n'explique pas du tout ce qui s'est passé "avant"; ils passent un temps considérable à parler du passé, et de pourquoi le héro est en fauteuil, pour qu'au final, on ne sache pas ce qui s'est passé; genre, c'est un tel mystère qu'il faudra s'accrocher et attendre le dernier épisode de la saison pour savoir pourquoi il est en fauteuil ? Je n'aime pas non plus le rythme. Le héro a un ton prétencieux pas du tout approrié ni a son rôle, très mal joué par l'acteur, qui ne colle pas du tout avec son histoire, super agressif avec les collègues. Tous les seconds rôles sont des personnages conçus pour être stupides pour qu'on comprenne bien pourquoi ce sont des perso secondaires, et qu'ils ne méritent pas d'être principaux. Ca pue le clivage; ça pue l'amplification d'une certaine réalité, mais poussé à un extrème absolument ridicule. Certains acteurs ont du mal à plonger dans leur rôle, pas par incompétence, mais parce que leur rôle est stupide en soit, déshumanisé, trop caricaturale, limite irréaliste. Ca pourrait passer dans un film d'humour; ça passe pas du tout dans une série policière.
2 avis provenant de ces sites :
1 Série de 9 épisodes déjà annulée. Petit remake de Ironside (l'homme de fer) de 1967 à 1975 avec Raymond Burr. (Bruce Lee y fait une apparition dans l'un des épisodes).
Cette série ne passe pas du tout aux USA car d'après quelques amis New-Yorkais : " l'acteur noir en fauteuil roulant n'est pas du tout convaincant dans le rôle qu'interprétait Raymond Burr dans la série originale et ne correspond en aucun point à l'image que les américains avaient de cette série ".
2 Je n'ai pas aimé; je ne regarderai pas la suite de la série. Beaucoup de choses que je n'aime pas, dans le tournage, la mise en scène, le montage, les dialogues, le scénario ... C'est pas mauvais en soi, mais pas du tout à mon gout.
Dialogues trop agressifs entre les collègues: deux collègues donnent leurs impressions sur une affaire, le héro leur rétorque: c'est qui le chef ici ? sur un ton agressif. Montage bizarre avec des flashback, j'aime pas du tout. Une incrustation de scène de préliminaires au milieu, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, on se demande ce que ça vient faire ici (y avait des manières beaucoup plus subtiles de faire comprendre qu'il a encore une vie sexuelle, sans briser le rythme du script). Une histoire pas compliquée en soit, qui aurait pu être traitée en 20mn, mais, complexifiée par le scénariste exprès pour rallonger l'épisode, et arriver à occuper les 40mn. Un premier épisode de série qui ne pose pas les bases, avec des flash back sur le passé qui en fait ...n'explique pas du tout ce qui s'est passé "avant"; ils passent un temps considérable à parler du passé, et de pourquoi le héro est en fauteuil, pour qu'au final, on ne sache pas ce qui s'est passé; genre, c'est un tel mystère qu'il faudra s'accrocher et attendre le dernier épisode de la saison pour savoir pourquoi il est en fauteuil ? Je n'aime pas non plus le rythme. Le héro a un ton prétencieux pas du tout approrié ni a son rôle, très mal joué par l'acteur, qui ne colle pas du tout avec son histoire, super agressif avec les collègues. Tous les seconds rôles sont des personnages conçus pour être stupides pour qu'on comprenne bien pourquoi ce sont des perso secondaires, et qu'ils ne méritent pas d'être principaux. Ca pue le clivage; ça pue l'amplification d'une certaine réalité, mais poussé à un extrème absolument ridicule. Certains acteurs ont du mal à plonger dans leur rôle, pas par incompétence, mais parce que leur rôle est stupide en soit, déshumanisé, trop caricaturale, limite irréaliste. Ca pourrait passer dans un film d'humour; ça passe pas du tout dans une série policière.
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
Localisation : Nice
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
La saison 2 va sortir en DVD le 29 avril.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Le 29 avril, la saison 1 ressort aussi, chez un nouvel éditeur, dans un nouvelle présentation.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-01-Pilote (Ironside) ****
Scénario : Adaptation : Don Mankiewicz, d’après une histoire de Collier Young. Réalisation : James Goldstone.
L’inspecteur principal Robert Dacier manque être tué par un tireur inconnu. Il en réchappe mais reste paralysé. Désormais assistant, il enquête sur son propre attentat.
Joel Fabiani (« Département S ») joue le rôle d’un médecin, le docteur Schley.
Geraldine Brooks (1925-1977) était une guest star des séries des années 60 : « Opération vol », « Le Virginien », « Mannix ».
Kim Darby (1947-) incarne Ellen Wells, la petite amie du suspect. Après une carrière télé (« Match contre la vie »), elle devint célèbre avec « Des fraises et du sang » de Stuart Hagmann (1970).
Ce pilote nous apprend que Dacier est veuf depuis longtemps.
Barbara Anderson (Eve) n’a jamais rien tourné pour le cinéma. On regrettera qu’après son mariage en 1971, sa carrière se soit limitée à de rares apparitions (7 épisodes de « Mission Impossible », un excellent « Hawaii Police d’état » avant de s’arrêter à la fin des années 70.
Scénario : Adaptation : Don Mankiewicz, d’après une histoire de Collier Young. Réalisation : James Goldstone.
L’inspecteur principal Robert Dacier manque être tué par un tireur inconnu. Il en réchappe mais reste paralysé. Désormais assistant, il enquête sur son propre attentat.
On est vite dans l’action avec ce pilote. Raymond Burr ne marchera pas plus que quelques minutes au début de la série. Aidé des sergents de police Eve Whitfield et Ed Brown, il recrute un voyou qu’il a fait arrêter : Mark Sanger pour l’aider dans les tâches quotidiennes. Il se constitue un équipe pour continuer un métier qui ne veut plus de lui de manière officielle en raison de son handicap.
Raymond Burr en Dacier s’affirme d’emblée comme un homme autoritaire et cassant, cachant un grand cœur. Don Galloway en Ed est le jeune premier type des années 60, tandis que Barbara Anderson, dans le rôle d’Eve, symbolise la femme non émancipée, obéissant à son chef sans discuter. La seule insolence, qui ne durera pas, vient au début de Don Mitchell, dont le personnage Mark dit préférer être handicapé que noir.
La série est très datée années 60. Dacier ne semble pas abattu par ce qui lui arrive et mène l’enquête à partir du projectile. Cela le conduit à une école militaire et à un délinquant juvénile (et poète), Anthony, qui s’était lié à une sculptrice professeur, Honor Thompson (Geraldine Brooks). L’action se déroule sur un mode trop rapide pour laisser du temps à la psychologie, excepté pour les rapports orageux sur fond de question raciale entre Dacier et Mark. Mais sur ce thème, on reste à la surface des choses et la série se veut de pure distraction. Le pilote aux Etats-Unis durait 98 minutes, il a été réduit en France, dès sa première diffusion en novembre 1969, à 55 minutes, d’où sans doute ce sentiment que les choses vont trop vite.
Série conservatrice, filmée de façon académique, il ne faut pas attendre autre chose de « L’homme de fer » qu’une série de pure distraction. Elle eut un grand succès dans la France de Pompidou, correspondant au conformisme de l’époque. Pour des raisons assez obscures, l’ORTF acheta massivement, jusqu’en 1973 (soit durant trois tranches de 13 épisodes en 69, 71, 73) des épisodes de la saison 1. Elle vaut aujourd’hui pour la nostalgie. Pour les français de l’époque, Raymond Burr n’avait pas été Perry Mason et à part les cinéphiles qui l’avaient remarqué dans « Fenêtre sur cour », il fut identifié à Robert Dacier. Comparée à « Hawaii Police d’état », série contemporaine, la série a mal vieilli. On passe un bon moment, les quinquas retrouvent un peu leur enfance. Si la série se passe à San Francisco, on ne voit pas assez la ville, et trop les studios. « L’homme de fer » semble cependant mieux avoir résisté à l’outrage du temps que « Mannix », autre grand succès américain sous l’ORTF.
Raymond Burr en Dacier s’affirme d’emblée comme un homme autoritaire et cassant, cachant un grand cœur. Don Galloway en Ed est le jeune premier type des années 60, tandis que Barbara Anderson, dans le rôle d’Eve, symbolise la femme non émancipée, obéissant à son chef sans discuter. La seule insolence, qui ne durera pas, vient au début de Don Mitchell, dont le personnage Mark dit préférer être handicapé que noir.
La série est très datée années 60. Dacier ne semble pas abattu par ce qui lui arrive et mène l’enquête à partir du projectile. Cela le conduit à une école militaire et à un délinquant juvénile (et poète), Anthony, qui s’était lié à une sculptrice professeur, Honor Thompson (Geraldine Brooks). L’action se déroule sur un mode trop rapide pour laisser du temps à la psychologie, excepté pour les rapports orageux sur fond de question raciale entre Dacier et Mark. Mais sur ce thème, on reste à la surface des choses et la série se veut de pure distraction. Le pilote aux Etats-Unis durait 98 minutes, il a été réduit en France, dès sa première diffusion en novembre 1969, à 55 minutes, d’où sans doute ce sentiment que les choses vont trop vite.
Série conservatrice, filmée de façon académique, il ne faut pas attendre autre chose de « L’homme de fer » qu’une série de pure distraction. Elle eut un grand succès dans la France de Pompidou, correspondant au conformisme de l’époque. Pour des raisons assez obscures, l’ORTF acheta massivement, jusqu’en 1973 (soit durant trois tranches de 13 épisodes en 69, 71, 73) des épisodes de la saison 1. Elle vaut aujourd’hui pour la nostalgie. Pour les français de l’époque, Raymond Burr n’avait pas été Perry Mason et à part les cinéphiles qui l’avaient remarqué dans « Fenêtre sur cour », il fut identifié à Robert Dacier. Comparée à « Hawaii Police d’état », série contemporaine, la série a mal vieilli. On passe un bon moment, les quinquas retrouvent un peu leur enfance. Si la série se passe à San Francisco, on ne voit pas assez la ville, et trop les studios. « L’homme de fer » semble cependant mieux avoir résisté à l’outrage du temps que « Mannix », autre grand succès américain sous l’ORTF.
Joel Fabiani (« Département S ») joue le rôle d’un médecin, le docteur Schley.
Geraldine Brooks (1925-1977) était une guest star des séries des années 60 : « Opération vol », « Le Virginien », « Mannix ».
Kim Darby (1947-) incarne Ellen Wells, la petite amie du suspect. Après une carrière télé (« Match contre la vie »), elle devint célèbre avec « Des fraises et du sang » de Stuart Hagmann (1970).
Ce pilote nous apprend que Dacier est veuf depuis longtemps.
Barbara Anderson (Eve) n’a jamais rien tourné pour le cinéma. On regrettera qu’après son mariage en 1971, sa carrière se soit limitée à de rares apparitions (7 épisodes de « Mission Impossible », un excellent « Hawaii Police d’état » avant de s’arrêter à la fin des années 70.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Tiens, tu chroniques aussi L'homme de fer ? Compliments, Patricks ; avec toutes les séries que tu chroniques, je ne risque pas de manquer de lecture !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Si je lis tes chroniques du Virginien épisodiquement, là, pour L’homme de fer, je vais le faire assidument. Je comptais les regarder en même temps mais je crains que ton tempo soit trop rapide pour moi. J’ai sept saisons. J’avais tenté de revoir la série il y a deux ans (mars 2013, sur la page 3 du threat) et sans que cela me déplaise, je n’avais pas trouvé l’étincelle. J’avais trouvé le tout comme une salade sans assaisonnement.
Pour le pilote, j’avais écrit ceci :
J'ai commencé par le pilote hier. Inédit pour moi. Comme tout pilote, il y a des longueurs. Il est moyen, un peu comme celui des Rues de San Francisco mais le final des Rues est meilleur. Les deux ne valent pas celui de Kojak, The Marcus-Nelson Murders. Il y a quelques années, je mettais les trois séries sur le même plan. Maintenant, je constate que l'interprétation dans la série Ironside est dans l’ensemble plate et sans relief. Ce n'est pas le jeu du quatuor qui peut remonter par exemple une intrigue pâlotte contrairement à Telly Savalas ou le duo Malden-Douglas. C'est la différence des grandes séries.
Pour le pilote, j’avais écrit ceci :
J'ai commencé par le pilote hier. Inédit pour moi. Comme tout pilote, il y a des longueurs. Il est moyen, un peu comme celui des Rues de San Francisco mais le final des Rues est meilleur. Les deux ne valent pas celui de Kojak, The Marcus-Nelson Murders. Il y a quelques années, je mettais les trois séries sur le même plan. Maintenant, je constate que l'interprétation dans la série Ironside est dans l’ensemble plate et sans relief. Ce n'est pas le jeu du quatuor qui peut remonter par exemple une intrigue pâlotte contrairement à Telly Savalas ou le duo Malden-Douglas. C'est la différence des grandes séries.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-02- Message de l’au-delà (Message from beyond) **
Scénario : Don M. Mankiewicz. Réalisation : Michael Caffey.
Barbara Anderson a changé sa coiffure depuis le pilote, passant des cheveux longs à une couple plus courte et stricte, un chignon, qu’elle gardera durant la série.
Dans le rôle de Mrs Blackwell, on retrouve Madlyn Rhue (1935-2003), la fiancée de « Baretta » tuée dans le pilote de la série éponyme. On l’a vue 3 fois dans « Mannix », 4 dans « L’homme de fer ». Sa carrière commencée en 1958 passe par « Les Incorruptibles », « Le Fugitif », « Les mystères de l’ouest », « Opération vol », « Banacek », « Mission Impossible », « Hawaii Police d’état », « Cannon », « Drôles de dames », ce qui fait que le téléspectateur français la reconnaît immédiatement sans forcément mettre un nom sur son visage.
Gene Lyons (1921-1974), qui eut une aventure avec Grace Kelly, souffrait de problèmes d’alcoolisme, qui causèrent son décès. Il a joué dans 66 épisodes de la série et ce fut son dernier rôle, il ne tourna aucun autre rôle à partir de son engagement en commissaire Randall. On l’a vu auparavant dans « Les Envahisseurs », « Les Incorruptibles, « La quatrième dimension », « Le Virginien », « Star Trek », « Bonanza », « Gunsmoke », « Les Espions », et grâce à Raymond Burr « Perry Mason ». Il n’a tourné que quatre films pour le grand écran.
Scénario : Don M. Mankiewicz. Réalisation : Michael Caffey.
Sur un champ de courses a lieu un vol de 175 000 dollars. Dacier se trouvait là par hasard pour parier. Les responsables du champ de courses font appel à lui. Principal suspect : un employé nommé Blackwell.
Ce qui choque d’emblée dans la mise en scène, c’est l’abus de scènes de studio. Le champ de courses a de toute évidence été filmé avant (aucun acteur de la série ne s’y montre). A part un plan du fourgon avec en perspective le Golden Gate, histoire de rappeler que nous sommes à San Francisco, tout est filmé en studio. Je ne me rappelai pas que Dacier avait un tel caractère de chien, aussi son équipe ne peut avoir de personnalités fortes. Seul Mark se permet de lui faire des remarques, ce qui provoque des disputes. Voilà qui ne passerait pas la barre du politiquement correct aujourd’hui, on taxerait Dacier de négrier. Tout le monde doit supporter son mauvais caractère, y compris l’infirmière masseuse. Mc Garrett par comparaison est un trésor de diplomatie !
Notons aussi qu’il est invraisemblable que les propriétaires s’adressent à Dacier au lieu de la police. Tout au long de la série, nous aurons droit au même plan travelling sur la façade de l’immeuble où réside Robert Dacier. Bien sûr, il y a une poursuite en voiture (Blackwell tente d’échapper aux policiers), mais elle est vite expédiée, sans cascades. Lorsque le chef Dacier sort pour se rendre pour les besoins de l’enquête ailleurs, les scènes d’extérieurs sont souvent des prises de vue banales de la circulation et l’on revient vite en studio. Pourquoi cette obsession d’Universal de faire des économies ? Si l’on voit Eve et Ed en voiture, cela dure deux secondes et pas plus.
Eve est une femme soumise, qui se laisse parler comme à un chien, fait la vaisselle, ne bronche jamais. On est loin des héroïnes féministes comme Cathy Gale et Emma Peel. On peut regretter qu’avec un tel physique, elle n’ait jamais joué le moindre rôle sexy. Elle est habillée comme une bonne sœur, avec tailleurs stricts, alors qu’elle est belle comme le jour. On n’est pas près de la voir en minijupe.
Le commissaire Randall est toujours associé de près aux enquêtes de Dacier. Gene Lyons son interprète était un ami personnel de Raymond Burr. Le téléspectateur ne peut le deviner car ici ils restent toujours dans leurs personnages sans manifester de complicité.
Scénariste du pilote où il avait fait du bon travail, Don Mankiewicz s’est adjoint une initiale « M » après le prénom mais ne s’est guère creusé les méninges avec cette histoire de vol d’un joueur maladif, simple comparse dont s’est servi le cerveau. Le fait de laisser un message sur une vieille guimbarde pour indiquer le lieu de la cachette est tiré par les cheveux. Le réalisateur parvient cependant à nous livrer un épilogue à suspense, mais c’est bien maigre. Madlyn Rhue (une scène) et surtout James Gregory (le « fiancé » de Linda Day-George dans un mémorable « Mission Impossible », deux scènes) sont sous-employés. Il manque à cet opus des moyens financiers et un script plus solide.
La série, pour nous montrer la ville où elle est située, n’est pas prête de rivaliser avec « Les rues de San Francisco ». Raymond Burr joue un ours qui est tout sauf sympathique. Ses partenaires habituels ne sont mentionnés qu’au générique de fin. Don Galloway n’a quasiment rien à jouer sinon les boy scouts. Notons pour l’anecdote le nombre invraisemblable de vieilles voitures des années 50 dans San Francisco (on se croirait aujourd’hui à Cuba !), bien davantage que celles des années 60 que l’on voit dans « Les Envahisseurs » ou « Mannix ». Le fourgon de Dacier est une antiquité (il en changera suite à sa destruction dans un épisode pour le troquer contre un plus moderne).
Notons aussi qu’il est invraisemblable que les propriétaires s’adressent à Dacier au lieu de la police. Tout au long de la série, nous aurons droit au même plan travelling sur la façade de l’immeuble où réside Robert Dacier. Bien sûr, il y a une poursuite en voiture (Blackwell tente d’échapper aux policiers), mais elle est vite expédiée, sans cascades. Lorsque le chef Dacier sort pour se rendre pour les besoins de l’enquête ailleurs, les scènes d’extérieurs sont souvent des prises de vue banales de la circulation et l’on revient vite en studio. Pourquoi cette obsession d’Universal de faire des économies ? Si l’on voit Eve et Ed en voiture, cela dure deux secondes et pas plus.
Eve est une femme soumise, qui se laisse parler comme à un chien, fait la vaisselle, ne bronche jamais. On est loin des héroïnes féministes comme Cathy Gale et Emma Peel. On peut regretter qu’avec un tel physique, elle n’ait jamais joué le moindre rôle sexy. Elle est habillée comme une bonne sœur, avec tailleurs stricts, alors qu’elle est belle comme le jour. On n’est pas près de la voir en minijupe.
Le commissaire Randall est toujours associé de près aux enquêtes de Dacier. Gene Lyons son interprète était un ami personnel de Raymond Burr. Le téléspectateur ne peut le deviner car ici ils restent toujours dans leurs personnages sans manifester de complicité.
Scénariste du pilote où il avait fait du bon travail, Don Mankiewicz s’est adjoint une initiale « M » après le prénom mais ne s’est guère creusé les méninges avec cette histoire de vol d’un joueur maladif, simple comparse dont s’est servi le cerveau. Le fait de laisser un message sur une vieille guimbarde pour indiquer le lieu de la cachette est tiré par les cheveux. Le réalisateur parvient cependant à nous livrer un épilogue à suspense, mais c’est bien maigre. Madlyn Rhue (une scène) et surtout James Gregory (le « fiancé » de Linda Day-George dans un mémorable « Mission Impossible », deux scènes) sont sous-employés. Il manque à cet opus des moyens financiers et un script plus solide.
La série, pour nous montrer la ville où elle est située, n’est pas prête de rivaliser avec « Les rues de San Francisco ». Raymond Burr joue un ours qui est tout sauf sympathique. Ses partenaires habituels ne sont mentionnés qu’au générique de fin. Don Galloway n’a quasiment rien à jouer sinon les boy scouts. Notons pour l’anecdote le nombre invraisemblable de vieilles voitures des années 50 dans San Francisco (on se croirait aujourd’hui à Cuba !), bien davantage que celles des années 60 que l’on voit dans « Les Envahisseurs » ou « Mannix ». Le fourgon de Dacier est une antiquité (il en changera suite à sa destruction dans un épisode pour le troquer contre un plus moderne).
Barbara Anderson a changé sa coiffure depuis le pilote, passant des cheveux longs à une couple plus courte et stricte, un chignon, qu’elle gardera durant la série.
Dans le rôle de Mrs Blackwell, on retrouve Madlyn Rhue (1935-2003), la fiancée de « Baretta » tuée dans le pilote de la série éponyme. On l’a vue 3 fois dans « Mannix », 4 dans « L’homme de fer ». Sa carrière commencée en 1958 passe par « Les Incorruptibles », « Le Fugitif », « Les mystères de l’ouest », « Opération vol », « Banacek », « Mission Impossible », « Hawaii Police d’état », « Cannon », « Drôles de dames », ce qui fait que le téléspectateur français la reconnaît immédiatement sans forcément mettre un nom sur son visage.
Gene Lyons (1921-1974), qui eut une aventure avec Grace Kelly, souffrait de problèmes d’alcoolisme, qui causèrent son décès. Il a joué dans 66 épisodes de la série et ce fut son dernier rôle, il ne tourna aucun autre rôle à partir de son engagement en commissaire Randall. On l’a vu auparavant dans « Les Envahisseurs », « Les Incorruptibles, « La quatrième dimension », « Le Virginien », « Star Trek », « Bonanza », « Gunsmoke », « Les Espions », et grâce à Raymond Burr « Perry Mason ». Il n’a tourné que quatre films pour le grand écran.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-03- Une feuille dans la forêt (The leaf in the forest) **
Scénario : Don M. Mankiewicz. Réalisation : Leo Penn.
Il y a deux ans, quand il était valide, Robert Dacier n’est pas parvenu à arrêter un étrangleur. Des crimes similaires ayant repris, il décide de mener une enquête parallèle à celle de la police. Mais uniquement sur la cinquième et dernière victime en date, Esther Garrison, le modus opérandi de l’assassin ayant changé.
On voit distinctement une lettre de la victime datée du 4 septembre 1969 à la 25e minute. L’action est censée se passer deux ans avant.
Eve a un ami agent de change que l’on peut déranger en pleine nuit !
A partir de cet épisode Dacier se déplace en fauteuil électrique.
Quincy Jones (1933-), le compositeur du thème du générique, trompettiste de jazz, compositeur, a signé plus de quarante musiques de films. Il a produit le fameux album de Michael Jackson « Thriller » en 1982.
Dacier a inventé son proverbe sur la feuille dans la forêt et se fait démasquer par Eve qui se souvient qu’il était persan au début et turc à la fin.
Don Mitchell (1943-2013) restera l’acteur d’un seul rôle, Mark. Après l’arrêt de la série en 1975, il n’a quasiment plus tourné.
Don Galloway (1937-2009) sera vedette invitée de nombreuses séries : « Sergent Anderson », « Drôles de dames », « Pour l’amour du risque », « L’ile fantastique », « L’homme qui tombe à pic », « Les deux font la paire », « K 2000 », « Rick Hunter », « Dallas », « Arabesque », « Mac Gyver », mais sans jamais retrouver la notoriété d’Ed Brown de la série. Il a arrêté sa carrière au début des années 90. Il est mort d’une crise cardiaque.
Scénario : Don M. Mankiewicz. Réalisation : Leo Penn.
Il y a deux ans, quand il était valide, Robert Dacier n’est pas parvenu à arrêter un étrangleur. Des crimes similaires ayant repris, il décide de mener une enquête parallèle à celle de la police. Mais uniquement sur la cinquième et dernière victime en date, Esther Garrison, le modus opérandi de l’assassin ayant changé.
Le réalisateur Leo Penn, pour son unique épisode de « L’homme de fer », nous ballade un peu dans San Francisco, plus que Michael Caffey dans l’opus précédent. Côté invités vedettes, nous ne sommes pas gâtés : j’ai dit dans le dossier « Le Virginien » ce que je pensais de Barbara Barrie (ici Mme Dupont, femme du comptable de la victime) : toujours le même jeu geignard quel que soit le rôle. Si l’on regarde à la file ses interprétations de l’infirmière Gale Frazer dans l’épisode des « Envahisseurs : l’ennemi », d’Aimee dans l’épisode 17 de la saison 2 du « Fugitif » et d’Ellen Beecher dans « Le Virginien : The small parade » (Saison 1), on est édifié à ce sujet. Son rôle est moins important ici. Tant mieux !
John Larch (« Hawaii Police d’état », « Les Envahisseurs », « L’inspecteur Harry », « Un frisson dans la nuit ») incarne le mari, Pierre Dupont, ancien escroc que Dacier a jadis coffré. Il est le principal suspect . Habituellement excellent (rappelons-nous de Joseph Trinian l’un des pires adversaires de Mc Garrett), il constitue une erreur de casting en homme d’affaire.
L’intrigue est ici passionnante. Dacier trouve un point commun entre toutes les victimes (il y en a une sixième) sauf Esther Garrison. Déguisée en vieille dame, avec un maquillage ridicule, Eve va le piéger, sans avoir les techniques de combat des avengers girls. Le piège fonctionne et le tueur en série est pris à la 37e minute. On regrette alors le manque de suspense sur l’identité de l’autre meurtrier, qui semble évident.
Si le téléspectateur se souvient de ce que Dacier a dit en début d’épisode, il ne s’agit pas de l’étrangleur qu’il a raté pour cette enquête. En effet, ce dernier, comme Monte Markham dans l’épisode de « Hawaii Police d’état » : « Les clefs de l’énigme » met à profit une série de meurtres d’un fou pour en rajouter un de nature crapuleuse.
La tension continue entre Mark et Dacier, mais dans cet épisode se teinte d’humour afin d’apaiser les choses. La série n’est pas très réaliste lorsque Dacier choisit d’enquêter sur une des victimes, laissant les autres au détective Keeley (Bert Freed). On lui accorde une bien grande liberté alors qu’il n’est plus inspecteur officiel comme avant son handicap mais simple consultant.
John Larch (« Hawaii Police d’état », « Les Envahisseurs », « L’inspecteur Harry », « Un frisson dans la nuit ») incarne le mari, Pierre Dupont, ancien escroc que Dacier a jadis coffré. Il est le principal suspect . Habituellement excellent (rappelons-nous de Joseph Trinian l’un des pires adversaires de Mc Garrett), il constitue une erreur de casting en homme d’affaire.
L’intrigue est ici passionnante. Dacier trouve un point commun entre toutes les victimes (il y en a une sixième) sauf Esther Garrison. Déguisée en vieille dame, avec un maquillage ridicule, Eve va le piéger, sans avoir les techniques de combat des avengers girls. Le piège fonctionne et le tueur en série est pris à la 37e minute. On regrette alors le manque de suspense sur l’identité de l’autre meurtrier, qui semble évident.
Si le téléspectateur se souvient de ce que Dacier a dit en début d’épisode, il ne s’agit pas de l’étrangleur qu’il a raté pour cette enquête. En effet, ce dernier, comme Monte Markham dans l’épisode de « Hawaii Police d’état » : « Les clefs de l’énigme » met à profit une série de meurtres d’un fou pour en rajouter un de nature crapuleuse.
La tension continue entre Mark et Dacier, mais dans cet épisode se teinte d’humour afin d’apaiser les choses. La série n’est pas très réaliste lorsque Dacier choisit d’enquêter sur une des victimes, laissant les autres au détective Keeley (Bert Freed). On lui accorde une bien grande liberté alors qu’il n’est plus inspecteur officiel comme avant son handicap mais simple consultant.
On voit distinctement une lettre de la victime datée du 4 septembre 1969 à la 25e minute. L’action est censée se passer deux ans avant.
Eve a un ami agent de change que l’on peut déranger en pleine nuit !
A partir de cet épisode Dacier se déplace en fauteuil électrique.
Quincy Jones (1933-), le compositeur du thème du générique, trompettiste de jazz, compositeur, a signé plus de quarante musiques de films. Il a produit le fameux album de Michael Jackson « Thriller » en 1982.
Dacier a inventé son proverbe sur la feuille dans la forêt et se fait démasquer par Eve qui se souvient qu’il était persan au début et turc à la fin.
Don Mitchell (1943-2013) restera l’acteur d’un seul rôle, Mark. Après l’arrêt de la série en 1975, il n’a quasiment plus tourné.
Don Galloway (1937-2009) sera vedette invitée de nombreuses séries : « Sergent Anderson », « Drôles de dames », « Pour l’amour du risque », « L’ile fantastique », « L’homme qui tombe à pic », « Les deux font la paire », « K 2000 », « Rick Hunter », « Dallas », « Arabesque », « Mac Gyver », mais sans jamais retrouver la notoriété d’Ed Brown de la série. Il a arrêté sa carrière au début des années 90. Il est mort d’une crise cardiaque.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Excellent épisode. Il fait partie de mes préférées de la première saison, en revanche le suivant est très moyen, mais on a la chance d'avoir la présence de Jack Lord.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
Salut, alex. C'est vrai que tu avais vu quelques saisons d'Ironside, c'est bien que tu puisses venir de temps en temps (toi et mrs.peel dans la même journée, c'est Byzance !).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-04- Mort en différé (Dead man’s tale) ****
Histoire de Don M. Mankiewicz. Adaptation : Donald A. Brinkley et Don M. Mankiewicz. Réalisation : Don Weis.
Warren Stuart, numéro 2 du syndicat du crime, veut commencer une nouvelle vie et livrer son patron l’avocat véreux John Trask à Robert Dacier. Il a été tué mais avec l’accord de Randall, Dacier le fait passer pour grièvement blessé et toujours susceptible de parler.
Jack Lord (1920-1998) fut Felix Leiter dans « James Bond contre Dr No » en 1962, et à partir de 1968 le héros de « Hawaii Police d’état » jusqu’à la fin de sa carrière. Dès les années 80, atteint de la maladie d’Alzheimer, il se retira du monde. Il avait prévu après Mc Garrett de tourner une autre série « Mr Station », qui resta au stade du pilote.
Susanne Cramer (1936-1969) était surnommée la « Jayne Mansfield allemande ». Elle est morte tragiquement moins de deux ans après le tournage de cet épisode, d’une pneumonie, le 7 janvier 1969, mais l’hypothèse d’une faute médicale a été avancée. Elle mena une vie remplie de frasques et de drames.
Histoire de Don M. Mankiewicz. Adaptation : Donald A. Brinkley et Don M. Mankiewicz. Réalisation : Don Weis.
Warren Stuart, numéro 2 du syndicat du crime, veut commencer une nouvelle vie et livrer son patron l’avocat véreux John Trask à Robert Dacier. Il a été tué mais avec l’accord de Randall, Dacier le fait passer pour grièvement blessé et toujours susceptible de parler.
On est tellement habitué à Jack Lord dans « Hawaii Police d’état » que le voir ici ou dans « Les Envahisseurs : Vikor » semble étrange. Toutefois, lors de la première diffusion française en 1969, les téléspectateurs français ne connaissaient pas « Hawaii Police d’état », qui ne débarquera, et encore sur la 3 alors peu captée, que le 15 juillet 1973. Si l’on veut apprécier l’opus, il faut faire abstraction de notre image de Jack Lord. On peut toutefois reconnaître que le comédien, homme assez glacial dans la vie, peu apprécié sur le tournage de sa série culte, est crédible en mafioso. Il aura fallu la magie de la télévision pour le rendre sympathique à partir de 1968 dans sa saga exotique.
En uniforme d’infirmière, Barbara Anderson est absolument craquante. Elle rivalise de charme avec la petite amie du « mort », Tina Mason (Susanne Cramer). Mais Barbara/Eve a une longueur d’avance. La starlette allemande était dans son registre habituel. Barbara est un fantasme ambulant. Malheureusement, même plus tard, en criminelle dans « Hawaii Police d’état », elle ne se départira jamais de son look de jeune fille sage.
D’ailleurs, dans cet opus, la belle revient vite à ses tailleurs, jupes strictes et pulls de jeune femme sage. Un crime !
Dacier affronte ici le syndicat du crime. Raymond Burr s’en donne à cœur joie en interprétant le coup de bluff de Robert Dacier. Ce qui fait s’arracher les cheveux au commissaire Randall. Trask a un « patron », une sorte de Capone moderne, Mr Gregory (Byron Morrow). Dacier a toutes les audaces et ne respecte aucune procédure pour en venir à bout de Trask.
Les scènes principales sont toujours faites en studio, mais entrecoupées de séquences prises en extérieurs, comme celles de l’aéroport. Ce qui donne l’illusion de moyens financiers conséquents. Et ceci sans l’aspect factice des décors exotiques de la série « Le Saint » filmés à Elstree. Le réalisateur Don Weis a trouvé le juste équilibre, il signera d’ailleurs 57 épisodes de la série.
A la 34e minute, l’enlèvement de Tina semble donner l’avantage à Trask. Cela nous vaut de bons moments d'action (poursuite de l’ambulance, arrivée à l’aéroport, suspense final).
Certes, avec l’identification Lord/Mc Garrett, nous devons surmonter un petit handicap pour véritablement entrer dans l’histoire. Une fois cela fait, on apprécie l’opus à sa juste valeur, et il est bien le premier à égaler la qualité du pilote.
En uniforme d’infirmière, Barbara Anderson est absolument craquante. Elle rivalise de charme avec la petite amie du « mort », Tina Mason (Susanne Cramer). Mais Barbara/Eve a une longueur d’avance. La starlette allemande était dans son registre habituel. Barbara est un fantasme ambulant. Malheureusement, même plus tard, en criminelle dans « Hawaii Police d’état », elle ne se départira jamais de son look de jeune fille sage.
D’ailleurs, dans cet opus, la belle revient vite à ses tailleurs, jupes strictes et pulls de jeune femme sage. Un crime !
Dacier affronte ici le syndicat du crime. Raymond Burr s’en donne à cœur joie en interprétant le coup de bluff de Robert Dacier. Ce qui fait s’arracher les cheveux au commissaire Randall. Trask a un « patron », une sorte de Capone moderne, Mr Gregory (Byron Morrow). Dacier a toutes les audaces et ne respecte aucune procédure pour en venir à bout de Trask.
Les scènes principales sont toujours faites en studio, mais entrecoupées de séquences prises en extérieurs, comme celles de l’aéroport. Ce qui donne l’illusion de moyens financiers conséquents. Et ceci sans l’aspect factice des décors exotiques de la série « Le Saint » filmés à Elstree. Le réalisateur Don Weis a trouvé le juste équilibre, il signera d’ailleurs 57 épisodes de la série.
A la 34e minute, l’enlèvement de Tina semble donner l’avantage à Trask. Cela nous vaut de bons moments d'action (poursuite de l’ambulance, arrivée à l’aéroport, suspense final).
Certes, avec l’identification Lord/Mc Garrett, nous devons surmonter un petit handicap pour véritablement entrer dans l’histoire. Une fois cela fait, on apprécie l’opus à sa juste valeur, et il est bien le premier à égaler la qualité du pilote.
Jack Lord (1920-1998) fut Felix Leiter dans « James Bond contre Dr No » en 1962, et à partir de 1968 le héros de « Hawaii Police d’état » jusqu’à la fin de sa carrière. Dès les années 80, atteint de la maladie d’Alzheimer, il se retira du monde. Il avait prévu après Mc Garrett de tourner une autre série « Mr Station », qui resta au stade du pilote.
Susanne Cramer (1936-1969) était surnommée la « Jayne Mansfield allemande ». Elle est morte tragiquement moins de deux ans après le tournage de cet épisode, d’une pneumonie, le 7 janvier 1969, mais l’hypothèse d’une faute médicale a été avancée. Elle mena une vie remplie de frasques et de drames.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
J’avais raison de parler de rythme intenable pour moi….j’ai revu ces épisode critiqués. Message de l’au-delà ne m’a pas laissé un bon souvenir. Comme toi, l’abus de scènes en studio m’a surpris, comparé aux séries policières de l’époque. Idem pour le caractère de chien de Dacier (en tout cas, c’est flagrant en VO, je ne sais pas en quelle langue tu les regardes). Une feuille dans la forêt m’avait semblé légèrement meilleur que le précédent mais 2 bottes aux deux est justifié. A cet épisode, j’écrivais :
Ok, l'intrigue passe - une série de petites vieilles sont étranglées et un assassin en profite pour tuer 'sa' vieille (d'où le titre)-mais c'est surtout l'interprétation qui est sidérante. Le Chef, Dacier, a l'air de diriger une équipe de 'petits joueurs'. C'est joué sans relief, statiquement, plus proche des Envahisseurs que de la verve de Telly Savalas par exemple. En fait, c'est fade et sans saveur. On a l'impression que Mark, Ed et Eve ont dû mal à suivre le raisonnement suivi par Dacier. Raymond Burr n'est pas non plus transcendant sur ce coup, à rendre même Lord/McGarrett sympathique ! On voit Dacier en pyjama sonner son 'boy' Mark (le black) qui accourt pour lui ramasser le journal au pied du lit...ce qui donne des relents un peu bizarres. Surtout que Mark accourt lui aussi en pyjama. Hmm, hmm, quand on connait a posteriori les penchants de Raymond Burr. Le sergent Ed Brown (Don Galloway) fait très jeune premier pas bien dégourdi et il faut compter jusqu'à 10 pour que ça monte au cerveau (dans le même registre Keller/ M Douglas des SOSF est l'opposé). Quant à Eve (Barbara Anderson), elle change de tenues à chaque scène mais à part ses grands sourires, elle n'apporte pas grand-chose.
Pour Mort en différé, j’étais beaucoup moins généreux que toi, mais c’est vrai qu’Eve en infirmière est un fantasme d’homme normalement constitué…. :
Le troisième épisode Dead Man's Tale est avec Jack Lord. Épisode moyen - 2 melons - c'est la note que je mettrais à la plupart des épisodes que j'ai vus. Des histoires policières honnêtes mais auxquelles il manque une étincelle, une interprétation...
Ok, l'intrigue passe - une série de petites vieilles sont étranglées et un assassin en profite pour tuer 'sa' vieille (d'où le titre)-mais c'est surtout l'interprétation qui est sidérante. Le Chef, Dacier, a l'air de diriger une équipe de 'petits joueurs'. C'est joué sans relief, statiquement, plus proche des Envahisseurs que de la verve de Telly Savalas par exemple. En fait, c'est fade et sans saveur. On a l'impression que Mark, Ed et Eve ont dû mal à suivre le raisonnement suivi par Dacier. Raymond Burr n'est pas non plus transcendant sur ce coup, à rendre même Lord/McGarrett sympathique ! On voit Dacier en pyjama sonner son 'boy' Mark (le black) qui accourt pour lui ramasser le journal au pied du lit...ce qui donne des relents un peu bizarres. Surtout que Mark accourt lui aussi en pyjama. Hmm, hmm, quand on connait a posteriori les penchants de Raymond Burr. Le sergent Ed Brown (Don Galloway) fait très jeune premier pas bien dégourdi et il faut compter jusqu'à 10 pour que ça monte au cerveau (dans le même registre Keller/ M Douglas des SOSF est l'opposé). Quant à Eve (Barbara Anderson), elle change de tenues à chaque scène mais à part ses grands sourires, elle n'apporte pas grand-chose.
Pour Mort en différé, j’étais beaucoup moins généreux que toi, mais c’est vrai qu’Eve en infirmière est un fantasme d’homme normalement constitué…. :
Le troisième épisode Dead Man's Tale est avec Jack Lord. Épisode moyen - 2 melons - c'est la note que je mettrais à la plupart des épisodes que j'ai vus. Des histoires policières honnêtes mais auxquelles il manque une étincelle, une interprétation...
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-05- Manger, boire et mourir (Eat, drink and be buried) *
Scénario : Tony Barrett. Réalisation : William Graham.
Francesca Kirby manque d’être enlevée lors d’une soirée par un homme grenouille venu de l’océan. C’est une animatrice radio que Dacier connaît mais n’a pas vue depuis quelques années.
Cet épisode a été diffusé en France le samedi 3 février 1973, avec treize opus censés représenter une sélection des plus récents épisodes, soit la saison 71-72, or la diffusion US datait du 5 octobre 1967. Le téléspectateur français n’y voyait que du feu, ne disposant pas des moyens de savoir de quelle saison américaine l’opus était un élément. Cela montre qu’après 13 épisodes fin 69 et 13 en 71, l’ORTF n’acceptait pas l’évolution de la série, un peu comme si elle avait continué d’acheter des « Mannix » saison 1 avec Joseph Campanella sans Gail Fisher. Ce ne sera pas le seul « saison 1 » à être programmé en de janvier à mars 73. On ne risquait pas ainsi de voir vieillir les comédiens, ni de savoir que Barbara Anderson avait quitté la série.
Lee Grant incarne ici Francesca Kirby, une sorte de Ménie Grégoire américaine. Son personnage faisait les chroniques judiciaires, ce qui explique que Dacier la connaisse. Mark commence l’enquête dans une boite de jazz. Il y retrouve une vieille connaissance, Les Appleton, du temps où il était voyou. On reconnaît immédiatement dans le rôle d’Appleton … Quincy Jones en personne ! Il joue très bien la comédie. Michel, le mari de Francesca, faisait partie de son orchestre.
Dacier se rend chez son improbable amie qui vient d’être empoisonnée à la strychnine. Le mari Michel met l’homme de fer sur la piste de Doris, sœur de Francesca, photographe de mode. Elle est interprétée par une inconnue, Maria Lennard, qui n’a tourné qu’une dizaine de rôles à l’époque et a disparu de la circulation depuis.
Darren Sanford (Richard Anderson), ancien amant de Francesca, a divorcé à cause d’elle. Il est suspect aux yeux de Dacier. On a toujours le sentiment que la production est regardante sur le budget. Dès que Dacier sort dans son fourgon, on voit le pont du Golden Gate, mais juste après les scènes sont tournées en studio. Les Kirby sont un couple libre, chacun ayant des aventures de son côté.
L’amitié Francesca-Dacier au fil de l’opus n’est jamais plausible. Burr impulse à son personnage un côté dur, conservateur, râleur, que l’on imagine mal cohabiter avec une grande bourgeoise délurée. On regrette que Barbara Anderson soit assez en retrait, Eve étant envoyée en mission comme script girl pour protéger Francesca. Elle en a profité pour s’habiller comme une grand-mère, on se demande bien pourquoi. Ah, cet ensemble en laine jaune !
En plus de Doris, Darren et du mari, un certain Vic Durant (John Lodge) constitue un quatrième suspect. Tel un Maigret ou un Barnaby, Dacier élucide l’énigme dans les dernières minutes. Aucun téléspectateur ne risquait de deviner tellement l’affaire était compliquée.
Episode médiocre, le plus mauvais depuis le début de la série. Le scénario n’est pas crédible une seconde, les personnages sont à peine esquissés et trop nombreux pour une durée de 48 minutes. Je préférais Farley Granger chez Hitchcock, et Lee Grant ne m’a pas convaincu de son talent. Il est insolite de voir un célèbre musicien un balai à la main faire le ménage dans son club de jazz et Susanne Benton est bien jolie mais tout cela ne vaut pas plus d’une étoile.
Lee Grant incarne ici Francesca Kirby, une sorte de Ménie Grégoire américaine. Son personnage faisait les chroniques judiciaires, ce qui explique que Dacier la connaisse. Mark commence l’enquête dans une boite de jazz. Il y retrouve une vieille connaissance, Les Appleton, du temps où il était voyou. On reconnaît immédiatement dans le rôle d’Appleton … Quincy Jones en personne ! Il joue très bien la comédie. Michel, le mari de Francesca, faisait partie de son orchestre.
Dacier se rend chez son improbable amie qui vient d’être empoisonnée à la strychnine. Le mari Michel met l’homme de fer sur la piste de Doris, sœur de Francesca, photographe de mode. Elle est interprétée par une inconnue, Maria Lennard, qui n’a tourné qu’une dizaine de rôles à l’époque et a disparu de la circulation depuis.
Darren Sanford (Richard Anderson), ancien amant de Francesca, a divorcé à cause d’elle. Il est suspect aux yeux de Dacier. On a toujours le sentiment que la production est regardante sur le budget. Dès que Dacier sort dans son fourgon, on voit le pont du Golden Gate, mais juste après les scènes sont tournées en studio. Les Kirby sont un couple libre, chacun ayant des aventures de son côté.
L’amitié Francesca-Dacier au fil de l’opus n’est jamais plausible. Burr impulse à son personnage un côté dur, conservateur, râleur, que l’on imagine mal cohabiter avec une grande bourgeoise délurée. On regrette que Barbara Anderson soit assez en retrait, Eve étant envoyée en mission comme script girl pour protéger Francesca. Elle en a profité pour s’habiller comme une grand-mère, on se demande bien pourquoi. Ah, cet ensemble en laine jaune !
En plus de Doris, Darren et du mari, un certain Vic Durant (John Lodge) constitue un quatrième suspect. Tel un Maigret ou un Barnaby, Dacier élucide l’énigme dans les dernières minutes. Aucun téléspectateur ne risquait de deviner tellement l’affaire était compliquée.
Episode médiocre, le plus mauvais depuis le début de la série. Le scénario n’est pas crédible une seconde, les personnages sont à peine esquissés et trop nombreux pour une durée de 48 minutes. Je préférais Farley Granger chez Hitchcock, et Lee Grant ne m’a pas convaincu de son talent. Il est insolite de voir un célèbre musicien un balai à la main faire le ménage dans son club de jazz et Susanne Benton est bien jolie mais tout cela ne vaut pas plus d’une étoile.
Lee Grant (1925-) a joué dans « Dans la chaleur de la nuit », « Damien, la malédiction 2 » et à la TV dans « Peyton Place ».
Farley Granger (1925-2011) est célèbre pour « La corde » d’Alfred Hitchcock.
Richard Anderson (1926-) était Oscar Goldman, le patron de « L’homme qui valait trois milliards ».
Le modèle que Doris photographie est Susanne Benton (1943-) mannequin et starlette des 60’s.
Invité- Invité
Re: Série "L'homme de fer" - Ironside
01-06- Le dangereux alibi (The taker) *
Histoire d’Irving Gaynor Neiman. Adaptation : Irving Gaynor Neiman et Winston Miller. Réalisation : Don Weis.
Andy Anderson, un policier que Dacier avait fait entrer dans la police, est assassiné. Randall refuse que Dacier s’en occupe car l’officier s’était laissé corrompre. Le tueur présumé est un certain Johnny Utrecht.
Dacier avoue que malgré le règlement, il a toujours bu pendant le service, mais qu’avec son statut actuel de simple assistant, il peut le faire tranquillement.
Dure scène avec Ed : Dacier le traite comme un chien car il croit à la corruption d’Anderson.
Peter March Richman (1927-) a joué dans « Les envahisseurs » (deux fois) et « Santa Barbara ».
Histoire d’Irving Gaynor Neiman. Adaptation : Irving Gaynor Neiman et Winston Miller. Réalisation : Don Weis.
Andy Anderson, un policier que Dacier avait fait entrer dans la police, est assassiné. Randall refuse que Dacier s’en occupe car l’officier s’était laissé corrompre. Le tueur présumé est un certain Johnny Utrecht.
L’actrice de l’épisode, censée avoir déclenché des passions, Jan Sheppard (dans le rôle d’Adrienne May) n’est pas terrible. Elle aurait pu être la cause du meurtre car on lui prêtait une liaison avec Frasier (Peter March Richman) et qu’elle était la maîtresse de la victime. Un Frasier dont la femme a été assassinée autrefois sans que l’on retrouve le coupable.
L’enquête semble orientée dès le départ pour blanchir Anderson, et en cela, Dacier fait preuve de mauvaise foi. Il rouvre le dossier de la mort de Mme Frasier. Il interroge Arkoff (William Schallert), photographe, employé du mari. En dehors des intérieurs, les seuls extérieurs où l’équipe semble pouvoir filmer sont les clubs nautiques, on en un voit ici, il y en avait un dans « Manger, boire et mourir ».
On ne tarde pas à retrouver le cadavre du photographe. Adrienne admet avoir été la maîtresse de Frasier. A la 39e minute, dans une scène, on se rend compte à quel point c’est mal filmé. Le fourgon de Dacier arrive, mais lorsque Mark l’en descend, nous sommes en studio.
L’épisode est vraiment ennuyeux et raté. Dacier se contente d’interroger les témoins et trouve vraiment le menteur (et triple assassin en fin de compte) plus par chance que par déduction. Un opus à zapper sans regrets. La mise en scène est cette fois paresseuse, alors Don Weis s’en était bien tiré avec « Mort en différé ».
L’enquête semble orientée dès le départ pour blanchir Anderson, et en cela, Dacier fait preuve de mauvaise foi. Il rouvre le dossier de la mort de Mme Frasier. Il interroge Arkoff (William Schallert), photographe, employé du mari. En dehors des intérieurs, les seuls extérieurs où l’équipe semble pouvoir filmer sont les clubs nautiques, on en un voit ici, il y en avait un dans « Manger, boire et mourir ».
On ne tarde pas à retrouver le cadavre du photographe. Adrienne admet avoir été la maîtresse de Frasier. A la 39e minute, dans une scène, on se rend compte à quel point c’est mal filmé. Le fourgon de Dacier arrive, mais lorsque Mark l’en descend, nous sommes en studio.
L’épisode est vraiment ennuyeux et raté. Dacier se contente d’interroger les témoins et trouve vraiment le menteur (et triple assassin en fin de compte) plus par chance que par déduction. Un opus à zapper sans regrets. La mise en scène est cette fois paresseuse, alors Don Weis s’en était bien tiré avec « Mort en différé ».
Dacier avoue que malgré le règlement, il a toujours bu pendant le service, mais qu’avec son statut actuel de simple assistant, il peut le faire tranquillement.
Dure scène avec Ed : Dacier le traite comme un chien car il croit à la corruption d’Anderson.
Peter March Richman (1927-) a joué dans « Les envahisseurs » (deux fois) et « Santa Barbara ».
Invité- Invité
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