Série "Sanctuary"
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Re: Série "Sanctuary"
Wingman (3-15, **)
Evacuons rapidement l’historiette de la poursuite de l’insecte géant (un larve de Mothra ?), il s’agit non pas d’un argument mais d’un prétexte servant uniquement à mettre en place un clip show, via d’interminables discussions entre personnages. Le clip show (ou épisode bâti autour d’une quantité variable d’extraits d’opus précédents) est apparu dans bien des sériées, depuis des décennies. Sanctuary se retrouve donc en bonne compagnie mais il n’en demeure pas moins dommageable qu’une extension du nombre d’épisodes, dont on annonçait de grandes réalisations, se traduise ici par un procédé aussi rabâché (mais si peu onéreux). Tout comme la qualité davantage oscillante de la série depuis la fin de la quête de Praxis, on peut y discerner une nouvelle illustration des limites que rencontre cette tentative.
Encore faut-il que le clip show se développe avec un minimum d’à propos. Celui de Wingman se situe dans une honnête moyenne. Le procédé ne brille pas par son originalité, avec des évocations de souvenirs insérés dans de longues conversations parfois très amusantes, le plus souvent passablement artificielles (Wingman s’avère particulièrement bavard),. A l’image d’ailleurs de ce concours de circonstances occasionnant un double rendez-vous de Will/Abby et d’Henry/Erika désormais mythique Alfredo, avant que Magnus ne joue les perturbatrices avec le dit insecte. Toutefois, si leur mise en place se montre peu imaginative, les extraits choisis se révèlent pertinents et entremêlés souvent avec esprit (notamment celui sur les bons offices d’Henry, clairement la séquence la plus divertissante du lot). On regrettera que ces passages se centrent uniquement sur les quelques personnages présents, au risque d’une certaine répétitivité. Il aurait été plus astucieux de les organiser autour des grands thèmes de la série.
L’autre pilier de Wingman se constitue d’un relationnel omniprésent, avec les nombreuses aveux, roucoulades, et confessions de rigueur en la circonstance. Les shippers seront ravis. Will/Abby est un couple sympathique mais pâtit du manque d’intérêt perpétuel que génère Abby. Le personnage manque décidément par trop d’aspérités et de complexité. On éprouve de sérieuses difficultés à l’imaginer agent du FBI ! Autrement plus relevée apparaît la relation entre Henry et Erika. On lui doit notamment une déchirante scène d’adieux, certainement la meilleure de l’épisode, où les causes de la rupture se voient analysées avec finesse et réalisme. L’amour ne peut malheureusement pas tout transcender ni gommer les disparités entre les vécus et les aspirations des deux amants, une moralité amère mais d’autant plus touchante qu’elle sonne juste. On regrettera Pauline Egan, actrice d’une grande beauté et au talent très affirmé. Entre rire et émotion la scène de fin achève de sauver Wingman de l’insignifiance, grâce à la sensibilité et à la malice d’Helen mais aussi à la découverte enfin opérée de la fameuse cuisine d’Alfredo. Et il est exact qu’elle donne immédiatement l’eau à la bouche !
Les amateurs de Stargate SG1 apprécieront également l’amusante apparition du réalisateur Peter DeLuise (fils de Dom), ayant en scène 56 épisodes de la série, plus quelques uns de SGA et SGU.
Evacuons rapidement l’historiette de la poursuite de l’insecte géant (un larve de Mothra ?), il s’agit non pas d’un argument mais d’un prétexte servant uniquement à mettre en place un clip show, via d’interminables discussions entre personnages. Le clip show (ou épisode bâti autour d’une quantité variable d’extraits d’opus précédents) est apparu dans bien des sériées, depuis des décennies. Sanctuary se retrouve donc en bonne compagnie mais il n’en demeure pas moins dommageable qu’une extension du nombre d’épisodes, dont on annonçait de grandes réalisations, se traduise ici par un procédé aussi rabâché (mais si peu onéreux). Tout comme la qualité davantage oscillante de la série depuis la fin de la quête de Praxis, on peut y discerner une nouvelle illustration des limites que rencontre cette tentative.
Encore faut-il que le clip show se développe avec un minimum d’à propos. Celui de Wingman se situe dans une honnête moyenne. Le procédé ne brille pas par son originalité, avec des évocations de souvenirs insérés dans de longues conversations parfois très amusantes, le plus souvent passablement artificielles (Wingman s’avère particulièrement bavard),. A l’image d’ailleurs de ce concours de circonstances occasionnant un double rendez-vous de Will/Abby et d’Henry/Erika désormais mythique Alfredo, avant que Magnus ne joue les perturbatrices avec le dit insecte. Toutefois, si leur mise en place se montre peu imaginative, les extraits choisis se révèlent pertinents et entremêlés souvent avec esprit (notamment celui sur les bons offices d’Henry, clairement la séquence la plus divertissante du lot). On regrettera que ces passages se centrent uniquement sur les quelques personnages présents, au risque d’une certaine répétitivité. Il aurait été plus astucieux de les organiser autour des grands thèmes de la série.
L’autre pilier de Wingman se constitue d’un relationnel omniprésent, avec les nombreuses aveux, roucoulades, et confessions de rigueur en la circonstance. Les shippers seront ravis. Will/Abby est un couple sympathique mais pâtit du manque d’intérêt perpétuel que génère Abby. Le personnage manque décidément par trop d’aspérités et de complexité. On éprouve de sérieuses difficultés à l’imaginer agent du FBI ! Autrement plus relevée apparaît la relation entre Henry et Erika. On lui doit notamment une déchirante scène d’adieux, certainement la meilleure de l’épisode, où les causes de la rupture se voient analysées avec finesse et réalisme. L’amour ne peut malheureusement pas tout transcender ni gommer les disparités entre les vécus et les aspirations des deux amants, une moralité amère mais d’autant plus touchante qu’elle sonne juste. On regrettera Pauline Egan, actrice d’une grande beauté et au talent très affirmé. Entre rire et émotion la scène de fin achève de sauver Wingman de l’insignifiance, grâce à la sensibilité et à la malice d’Helen mais aussi à la découverte enfin opérée de la fameuse cuisine d’Alfredo. Et il est exact qu’elle donne immédiatement l’eau à la bouche !
Les amateurs de Stargate SG1 apprécieront également l’amusante apparition du réalisateur Peter DeLuise (fils de Dom), ayant en scène 56 épisodes de la série, plus quelques uns de SGA et SGU.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Awakening (3-16, ****)
Les brusques allées et venues de Nikola Tesla peuvent parfois désarçonner, mais elles confèrent un caractère événementiel aux apparitions de cet indispensable personnage. L’effet joue à plein ici, par une brusque réconciliation avec Magnus et une entrée en matière singulièrement directe les montrant tous deux explorer un antique avant poste praxien devenu une possession des Vampires. La narration prend tout de même le temps d’un prologue donnant le ton du récit : Nikola et Hellen se taquinent, comme si souvent, d’une manière très amusante, l’exaspération mêlée d’amusent de Magnus s’avérant toujours aussi irrésistible. Il en ira ainsi tout au long du récit, la complicité d’Amanda Tapping et de Jonathon Young provoquant toujours autant d’étincelles.
Awakening marque également la résurgence des pouvoirs vampiriques de Tesla, celui-ci les cumulant désormais avec son magnétisme. Ce dernier élément est d’ailleurs une nouvelle fois astucieusement exploité, comme tout au long de la saison. L’alliance des deux promet beaucoup pour la prochaine saison ! Mais l’histoire du jour ne se résume pas à une simple justification de cet événement et se révèle passionnante à suivre. Les révélations apportées par la Reine des Vampires développent et unifient fort agréablement la mythologie de la série et son histoire d’un passé si ancien qu’il est devenu mythe. Un ensemble cohérent continue à se dessiner entre les divers fragments successivement mis à jour, apportant une indéniable dimension supplémentaire à Sanctuary.
La sculpturale et altière Afina (à la plastique intelligemment charnue) vaut également le détour, son orgueil ne l’empêchant pas de développer malice et roublardise, outre une force surhumaine. La brune et capiteuse Aliyah O'Brien lui apporté un véritable abatage, tandis que sa lutte contre Helen (non dépourvue d’un certain subtext) se traduit par des rebondissements parfaitement rythmés mais aussi de percutants dialogues. Helen ne reçoit d’ailleurs que tardivement le soutien de Nikola, celui s’avérant plus fasciné que jamais par la prétendue grandeur des Vampires et plus que confiant en ses capacités de séduction… Le voir traduire sous un meilleur jour toutes les déclarations abominables d’Afina, sou l’œil consterné de Magnus, ajoutee une délectable vis comica supplémentaire à l’épisode, on croirait écouter Dany Wilde vanter sa masure campagnarde face à un Brett passablement effondré. La déception furibarde de Tesla n’en ressort que plus hilarante ! Le piège tendu par Helen grâce aux capacité secrètes de la carte holographique de Praxis (décidément l’oriflamme de cette saison) se révèle une merveille de rouerie !
Malheureusement Sanctuary ne serait pas Sanctuary si elle ne taillait pas dans ce récit de haut vol pour développer une historiette secondaire bien moins relevée. Le talent d’Agam Darshi et la complicité toujours rafraichissante existant entre Kate et Big Guy ne compensent pas la vcuité de ces péripéties sommaires et prévisibles au dernier degré. De plus le scénario essaie initialement de jouer sur une possible rechute de Kate dans la crapulerie, un tentative bien maladroite car impossible à croire de puis bien longtemps. les démêlés, consternants de clichés et de facilités scénaristiques, entre le jeune femme et ses anciens complices n’apportent à peu près rien par ailleurs. On n’est guère surpris de les voir d’ailleurs évacuées assez précipitamment.
Malgré ce morne gaspillage, Awakening demeure un excellent opus Helen/Tesla, ce duo électrique (selon tous les sens du terme) continuant à hisser la série à ses sommets. On est impatient de découvrir les prochaines embrouilles dans lesquelles va se jeter Nikola, mais aussi les possibles évolutions de sa relation avec une dirigeante du Sanctuaire dont l’âme sœur demeure néanmoins John, envers et contre tout. Les amateurs de Stargate SG1 se réjouiront devant Amanda Tapping décryptant des hiéroglyphes égyptiens, tandis que les runes de la machine d’Afina ne sont pas sans évoquer celles de la Porte. Afina elle même, aussi séduisante que létale, à l’égo démesuré, surgie d’un passé mythique après une stase millénaire, n’est d’ailleurs pas sans souvent évoquer une Hathor gothique.
Awakening engendre cependant un vif regret, celui de le voir survenir si tardivement dans la saison. Au lieu de conclure aussi rapidement cette geste des vampires, on aurait pu susciter un second arc scénaristique très riche, plus enthousiasmant que cette succession d’épisodes disparates, à l’intérêt en dents de scie.
Les brusques allées et venues de Nikola Tesla peuvent parfois désarçonner, mais elles confèrent un caractère événementiel aux apparitions de cet indispensable personnage. L’effet joue à plein ici, par une brusque réconciliation avec Magnus et une entrée en matière singulièrement directe les montrant tous deux explorer un antique avant poste praxien devenu une possession des Vampires. La narration prend tout de même le temps d’un prologue donnant le ton du récit : Nikola et Hellen se taquinent, comme si souvent, d’une manière très amusante, l’exaspération mêlée d’amusent de Magnus s’avérant toujours aussi irrésistible. Il en ira ainsi tout au long du récit, la complicité d’Amanda Tapping et de Jonathon Young provoquant toujours autant d’étincelles.
Awakening marque également la résurgence des pouvoirs vampiriques de Tesla, celui-ci les cumulant désormais avec son magnétisme. Ce dernier élément est d’ailleurs une nouvelle fois astucieusement exploité, comme tout au long de la saison. L’alliance des deux promet beaucoup pour la prochaine saison ! Mais l’histoire du jour ne se résume pas à une simple justification de cet événement et se révèle passionnante à suivre. Les révélations apportées par la Reine des Vampires développent et unifient fort agréablement la mythologie de la série et son histoire d’un passé si ancien qu’il est devenu mythe. Un ensemble cohérent continue à se dessiner entre les divers fragments successivement mis à jour, apportant une indéniable dimension supplémentaire à Sanctuary.
La sculpturale et altière Afina (à la plastique intelligemment charnue) vaut également le détour, son orgueil ne l’empêchant pas de développer malice et roublardise, outre une force surhumaine. La brune et capiteuse Aliyah O'Brien lui apporté un véritable abatage, tandis que sa lutte contre Helen (non dépourvue d’un certain subtext) se traduit par des rebondissements parfaitement rythmés mais aussi de percutants dialogues. Helen ne reçoit d’ailleurs que tardivement le soutien de Nikola, celui s’avérant plus fasciné que jamais par la prétendue grandeur des Vampires et plus que confiant en ses capacités de séduction… Le voir traduire sous un meilleur jour toutes les déclarations abominables d’Afina, sou l’œil consterné de Magnus, ajoutee une délectable vis comica supplémentaire à l’épisode, on croirait écouter Dany Wilde vanter sa masure campagnarde face à un Brett passablement effondré. La déception furibarde de Tesla n’en ressort que plus hilarante ! Le piège tendu par Helen grâce aux capacité secrètes de la carte holographique de Praxis (décidément l’oriflamme de cette saison) se révèle une merveille de rouerie !
Malheureusement Sanctuary ne serait pas Sanctuary si elle ne taillait pas dans ce récit de haut vol pour développer une historiette secondaire bien moins relevée. Le talent d’Agam Darshi et la complicité toujours rafraichissante existant entre Kate et Big Guy ne compensent pas la vcuité de ces péripéties sommaires et prévisibles au dernier degré. De plus le scénario essaie initialement de jouer sur une possible rechute de Kate dans la crapulerie, un tentative bien maladroite car impossible à croire de puis bien longtemps. les démêlés, consternants de clichés et de facilités scénaristiques, entre le jeune femme et ses anciens complices n’apportent à peu près rien par ailleurs. On n’est guère surpris de les voir d’ailleurs évacuées assez précipitamment.
Malgré ce morne gaspillage, Awakening demeure un excellent opus Helen/Tesla, ce duo électrique (selon tous les sens du terme) continuant à hisser la série à ses sommets. On est impatient de découvrir les prochaines embrouilles dans lesquelles va se jeter Nikola, mais aussi les possibles évolutions de sa relation avec une dirigeante du Sanctuaire dont l’âme sœur demeure néanmoins John, envers et contre tout. Les amateurs de Stargate SG1 se réjouiront devant Amanda Tapping décryptant des hiéroglyphes égyptiens, tandis que les runes de la machine d’Afina ne sont pas sans évoquer celles de la Porte. Afina elle même, aussi séduisante que létale, à l’égo démesuré, surgie d’un passé mythique après une stase millénaire, n’est d’ailleurs pas sans souvent évoquer une Hathor gothique.
Awakening engendre cependant un vif regret, celui de le voir survenir si tardivement dans la saison. Au lieu de conclure aussi rapidement cette geste des vampires, on aurait pu susciter un second arc scénaristique très riche, plus enthousiasmant que cette succession d’épisodes disparates, à l’intérêt en dents de scie.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
L'impartialité dont tu fais preuve envers cette saison montre qu'elle a des faiblesses et rafraichit quelque peu l'enthousiasme.
Depuis le temps que les américains font des séries SF à partir de scénarios originaux, pourquoi n'ont ils pas adaptés le cycle des robots, les monde des non a ou Hypérion ?
Le dernier épisode chroniqué me plait quand même mieux que Buffy sur le thème vampiresque, par contre je n'aime pas les clip show, j'avais découvert ce procédé dans "Mc Gyver"
Depuis le temps que les américains font des séries SF à partir de scénarios originaux, pourquoi n'ont ils pas adaptés le cycle des robots, les monde des non a ou Hypérion ?
Le dernier épisode chroniqué me plait quand même mieux que Buffy sur le thème vampiresque, par contre je n'aime pas les clip show, j'avais découvert ce procédé dans "Mc Gyver"
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Ces romans se conçoivent comme des oeuvre slittéraires, jamais comme des films, dont ils ignorent totement les contraintes techniques ou scénaristiques. Les adaptions seraient donc malaisées, sans même parler des fureurs des fans intégristes. L'intrigue à tiroirs des Ā est bien trop complexe, l'univers d'Hypérion bien trop vaste et foisonnant pour ne pas être adaptés ssans y aller à la hache. Ceci dit les progèrs techniques ouvrent de nouvelles portes, un des évènements de la saison qui s'achève a été l'adpatation en apparence réussie du cycle fleuve du Trône de Fer (A Song of Ice and Fire) donc l'avenir recèle peut être de bonnes surprises. ar ailleurs l'absence d'adaptation ne sigifie pas absence d'influence. Le Cycle des Robots, l'une des oeuvres les plus lues de la SF, influe énormément la plupart des films de robots parus depuis lors.
Normandy (3-17, ****)
Normandy constitue une nouveauté bienvenue au sein des épisodes consacrés aux Cinq. Pour la première fois leur aventure occupe l’ensemble de l’action. Celle-ci se situe intégralement à Carentan, la veille du Débarquement, et se développe en totale autonomie vus à vis du Sanctuaire contemporain (hormis la présence du grand père de Will, dont on aurait pu sans peine faire l’économie). Cette mise en avant du groupe semble méritée, tant leurs exploits s’avèrent toujours captivants et hauts en couleurs, au point de laisser espérer une éventuelle série dérivée où ils tireraient les ficelles d’une Histoire secrète. Reconnaissons tout de même que c’est bien durant l’ère victorienne que les Cinq s’épanouissent le plus naturellement.
Le scénario se montre remarquable, choisissant d’opter judicieusement pour une promotion de Watson et de l’Homme Invisible, ces disparus étant coutumièrement cantonnés aux seconds rôles. Les voir à la pointe de l’action permet de confirmer l’étendue de leur potentiel. Si Helen demeure évidemment centrale, Tesla, dont on retrouve l’amusant typographe, et John, paraissent certes périphériques, mais ils ont déjà beaucoup apporté à la présente saison. Telle quelle la dynamique du groupe fonctionne à merveille, sans sacrifier l’individualité d’aucun de ses membres. Evidemment l’on ne peut croire que John soit devenu un S.S., mais ce diable d’homme (assassin d’un Hitler remplacé par un sosie !), se révèle bigrement convaincant dans le rôle !
Pour une fois non lestée d’une segment secondaire préjudiciable, l’intrigue présente un machine à contrôler la météo, que les Nazis utilisent pour contrer le Débarquement, une bonne idée qui rappellera aux amateurs des Avengers l’appareil similaire du déjà très germanique Dr. Sturm. Elle se relance ensuite puis un complot encore plus sinistre, le tout explosé avec clarté. Selon un procédé déjà pratiqué jadis par The Time Tunnel, la greffe du scénario sur le devenir d’un moment historique clé apporte une habituelle dramatisation supplémentaire. La course contre la montre en résultant, pareillement au lancement des opérations militaires,, se montre tout à fait entrainante. On renoue également avec une tradition américaine (Wonder Woman ou Superman déjà en leur temps) voulant que la plupart de Super héros ou figures relevant du fantastique finissent par tôt ou tard par affronter les Nazis. Les recherches de ces derniers dans le paranormal constitue d’ailleurs une riche inspiration, y compris dans Indiana Jones, ce dernier s’affirmant décidément un symbole fort de cette saison.
La mise en scène de Martin Wood se montre également à la hauteur. Il reste impressionnât de constater comment l’art des décors artificiels de Sanctuary permet de créer un hameau normand plus vrai que nature, l’illusion s’avère parfaite. L’Elémental de Feu convainc pareillement de son potentiel destructeur. Les conditions climatiques font que toute l’action baigne dans une atmosphère grisâtre, dégageant une ambiance idéalement en accord avec le drame en cours. On admire l’impact des scènes de guerre, tonitruantes et nerveuses, Wood ayant visiblement intégré les leçons de Band of Brothers. La rencontre d’américains, Anglais Français et allemands autorise la floraison d’accents savoureux, la prime revenant au délicieux français d’Amanda Tapping mais également a l’anglais à l’accent français à, couper au couteau de la valeureuse Jeannette (la mère de Clara ?), incarnée avec conviction par Erin Lacourcière. Parmi l’excellente interprétation caractérisant Normandy, on distinguera également Douglas O'Keeffe, qui parvient à extraire son officier nazi de la caricature, par sa jovialité et son entrain, n’excluant évidement pas la cruauté perverse et la mégalomanie.
Après un succès aussi abouti, on ne peut qu’espérer que Normandy soit un avant coureur et que la saison 4 recèlera d’autres pépites de ce genre, intégralement consacrées aux Cinq et débarrassées de toute intrigue secondaire superfétatoire. Cette trépidante aventure au sein du bocage normand touchera évidement particulièrement le public français, d’autant que les poncifs se montrent bien moins pesants que dans d’autres productions américaines.
Normandy constitue une nouveauté bienvenue au sein des épisodes consacrés aux Cinq. Pour la première fois leur aventure occupe l’ensemble de l’action. Celle-ci se situe intégralement à Carentan, la veille du Débarquement, et se développe en totale autonomie vus à vis du Sanctuaire contemporain (hormis la présence du grand père de Will, dont on aurait pu sans peine faire l’économie). Cette mise en avant du groupe semble méritée, tant leurs exploits s’avèrent toujours captivants et hauts en couleurs, au point de laisser espérer une éventuelle série dérivée où ils tireraient les ficelles d’une Histoire secrète. Reconnaissons tout de même que c’est bien durant l’ère victorienne que les Cinq s’épanouissent le plus naturellement.
Le scénario se montre remarquable, choisissant d’opter judicieusement pour une promotion de Watson et de l’Homme Invisible, ces disparus étant coutumièrement cantonnés aux seconds rôles. Les voir à la pointe de l’action permet de confirmer l’étendue de leur potentiel. Si Helen demeure évidemment centrale, Tesla, dont on retrouve l’amusant typographe, et John, paraissent certes périphériques, mais ils ont déjà beaucoup apporté à la présente saison. Telle quelle la dynamique du groupe fonctionne à merveille, sans sacrifier l’individualité d’aucun de ses membres. Evidemment l’on ne peut croire que John soit devenu un S.S., mais ce diable d’homme (assassin d’un Hitler remplacé par un sosie !), se révèle bigrement convaincant dans le rôle !
Pour une fois non lestée d’une segment secondaire préjudiciable, l’intrigue présente un machine à contrôler la météo, que les Nazis utilisent pour contrer le Débarquement, une bonne idée qui rappellera aux amateurs des Avengers l’appareil similaire du déjà très germanique Dr. Sturm. Elle se relance ensuite puis un complot encore plus sinistre, le tout explosé avec clarté. Selon un procédé déjà pratiqué jadis par The Time Tunnel, la greffe du scénario sur le devenir d’un moment historique clé apporte une habituelle dramatisation supplémentaire. La course contre la montre en résultant, pareillement au lancement des opérations militaires,, se montre tout à fait entrainante. On renoue également avec une tradition américaine (Wonder Woman ou Superman déjà en leur temps) voulant que la plupart de Super héros ou figures relevant du fantastique finissent par tôt ou tard par affronter les Nazis. Les recherches de ces derniers dans le paranormal constitue d’ailleurs une riche inspiration, y compris dans Indiana Jones, ce dernier s’affirmant décidément un symbole fort de cette saison.
La mise en scène de Martin Wood se montre également à la hauteur. Il reste impressionnât de constater comment l’art des décors artificiels de Sanctuary permet de créer un hameau normand plus vrai que nature, l’illusion s’avère parfaite. L’Elémental de Feu convainc pareillement de son potentiel destructeur. Les conditions climatiques font que toute l’action baigne dans une atmosphère grisâtre, dégageant une ambiance idéalement en accord avec le drame en cours. On admire l’impact des scènes de guerre, tonitruantes et nerveuses, Wood ayant visiblement intégré les leçons de Band of Brothers. La rencontre d’américains, Anglais Français et allemands autorise la floraison d’accents savoureux, la prime revenant au délicieux français d’Amanda Tapping mais également a l’anglais à l’accent français à, couper au couteau de la valeureuse Jeannette (la mère de Clara ?), incarnée avec conviction par Erin Lacourcière. Parmi l’excellente interprétation caractérisant Normandy, on distinguera également Douglas O'Keeffe, qui parvient à extraire son officier nazi de la caricature, par sa jovialité et son entrain, n’excluant évidement pas la cruauté perverse et la mégalomanie.
Après un succès aussi abouti, on ne peut qu’espérer que Normandy soit un avant coureur et que la saison 4 recèlera d’autres pépites de ce genre, intégralement consacrées aux Cinq et débarrassées de toute intrigue secondaire superfétatoire. Cette trépidante aventure au sein du bocage normand touchera évidement particulièrement le public français, d’autant que les poncifs se montrent bien moins pesants que dans d’autres productions américaines.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
J'ai un peu l'impression que la série part dans tous les sens. Vampires, sauts dans le passé avec les nazis; Cela me laisse perplexe.
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Estuaire44 a écrit:Ces romans se conçoivent comme des oeuvre slittéraires, jamais comme des films, dont ils ignorent totement les contraintes techniques ou scénaristiques. Les adaptions seraient donc malaisées, sans même parler des fureurs des fans intégristes. L'intrigue à tiroirs des Ā est bien trop complexe, l'univers d'Hypérion bien trop vaste et foisonnant pour ne pas être adaptés ssans y aller à la hache. Ceci dit les progèrs techniques ouvrent de nouvelles portes, un des évènements de la saison qui s'achève a été l'adpatation en apparence réussie du cycle fleuve du Trône de Fer (A Song of Ice and Fire) donc l'avenir recèle peut être de bonnes surprises. ar ailleurs l'absence d'adaptation ne sigifie pas absence d'influence. Le Cycle des Robots, l'une des oeuvres les plus lues de la SF, influe énormément la plupart des films de robots parus depuis lors.
Quelques romans ont pourtant été adaptés, je cite pêle mêle dans les classiques de SF
L'homme bicentenaire (Asimoov)
1984 avec Richard Burton, mais aussi une version années 50 (Orwell)
Dune (Frank Herbert)
La planète des singes (Pierre Boule)
Fahrenheit 451 (Bradbury, par Truffaut)
Chroniques martiennes (avec Rock Hudson, 1979 + une version télé vue à la télé française en 1974)
La guerre des mondes, avec Gene Barry puis seconde version Tom Cruise
et en fantasy "le seigneur des anneaux" (Tolkien)
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Oui, mais il s’agit d’oeuvres nettement plus simples à adapter que celles citées précédemment (ce qui ne veut pas dire moins intéressantes) ou alors d’adaptations non concluantes.
L’homme bicentenaire est une nouvelle, même pas un roman, les chroniques martiennes sont une série de nouvelles, donnant lieu à un film à sketchs. Fahrenheit est un court roman, , mais qui n’a rien à voir avec les milliers de pages d’Hypérion ou l’hyper complexité des Non A. Je n’ai pas dit qu’il était impossible d’adapter un roman SF, je parlais simplement des exemples précis que tu citais. 1984 est une fable se déroulant sur notre terre, la planète de singes un romand ‘aventures très linéaire. Tout ceci se prête plus facilement au cinéma que des histoires s’étendant sur des plusieurs mondes et civilisations différentes, mettant en œuvre des dizaines de personnages, on compare ici des textes très différents, parce que l’étiquette « SF » recouvre des œuvres très diverses.
Après Dune, effectivement foisonnant à été adapté en film mais a été un bide colossal car ne traitant que de quelques fragments de cet univers. Les fans ne l’ont pas reconnu et pour ceux n’ayant pas lu l’énorme roman, il reste à eau près incompréhensible. Idem pour le Seigneur des Anneaux, où l’on y va à la hache. Le film à fonctionné commercialement grâce aux progrès des effets spéciaux qui le rendent efficace. Mais la trilogie ne retient que ce qui est visuellement spectaculaire, délaissant le plus subtil. On ajoute même des péripéties n’existant absolument pas le texte, pour en doper les côté action. C’est un très bel album d’images illustrant les romans, pas une adaptation fidèle et subtile de ceux-ci. Adapter on peut toujours, le faire pertinemment est une autre histoire.
L’homme bicentenaire est une nouvelle, même pas un roman, les chroniques martiennes sont une série de nouvelles, donnant lieu à un film à sketchs. Fahrenheit est un court roman, , mais qui n’a rien à voir avec les milliers de pages d’Hypérion ou l’hyper complexité des Non A. Je n’ai pas dit qu’il était impossible d’adapter un roman SF, je parlais simplement des exemples précis que tu citais. 1984 est une fable se déroulant sur notre terre, la planète de singes un romand ‘aventures très linéaire. Tout ceci se prête plus facilement au cinéma que des histoires s’étendant sur des plusieurs mondes et civilisations différentes, mettant en œuvre des dizaines de personnages, on compare ici des textes très différents, parce que l’étiquette « SF » recouvre des œuvres très diverses.
Après Dune, effectivement foisonnant à été adapté en film mais a été un bide colossal car ne traitant que de quelques fragments de cet univers. Les fans ne l’ont pas reconnu et pour ceux n’ayant pas lu l’énorme roman, il reste à eau près incompréhensible. Idem pour le Seigneur des Anneaux, où l’on y va à la hache. Le film à fonctionné commercialement grâce aux progrès des effets spéciaux qui le rendent efficace. Mais la trilogie ne retient que ce qui est visuellement spectaculaire, délaissant le plus subtil. On ajoute même des péripéties n’existant absolument pas le texte, pour en doper les côté action. C’est un très bel album d’images illustrant les romans, pas une adaptation fidèle et subtile de ceux-ci. Adapter on peut toujours, le faire pertinemment est une autre histoire.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Carentan (3-18, ***)
Carentan déçoit quelque peu dans le sens où il ne constitue pas la seconde partie d'un double épisode, après l'excellent Normandy. On aurait pu imaginer Magnus se rendant une nouvelle fois sur les lieux près de 70 ans plus tard, afin de faire face à des conséquences inattendues. Le fait que l'Elémentaire de Feu ait été non pas détruit mais simplement enseveli offrait une voie prometteuse à cet intéressant prolongement, de même que les contrastes entre les deux époques. Malheureusement les liens demeurent bien trop ténus et artificiels entre les deux épisodes (réminiscences chez Magnus, en fin de parcours possible allusion, très elliptique, à l'Elémentaire), l'on se retrouve donc avec un pari scénaristique moins ambitieux. On apprécie d'autant plus de retrouver le sympathique Ravi, allié de Magnus durant l'arc de Kali, cette réapparition établissant une passerelle bien trouvée entre les deux extrémités de la saison en cours.
Par ailleurs Carentan développe une vraie spécificité au sein de cette période où Sanctuary aura entremêlé comme rarement différents thèmes de la Science-fiction et du Fantastique : on trouve ici de la pure SF avec u sujet (un zone où le flux temporel s'écoule plus vite que dans le reste de l'univers) aussi balisé et reconnu que son traitement. Certes l'on ne découvrira dans cet épisode un chef d'oeuvre d'originalité à tout crin, mais cette option présente une variété et une respiration bienvenues. Cette impression 'avère d'autant plus forte que, si l'intrigue n'évite pas quelques clichés, elle se développe effacement en privilégiant les relations entre les différents personnages plutôt que l'action pour l'action. Les positions des unes et des autres s'exposent joliment à travers de prenants dialogues, soutenus par une interprétation réellement convaincante; De plus le scénario s'aventure jusqu'au bout des divers conséquences du postulat initial, un indice primordial de la qualité d'écriture de ce type d'histoire. Carentan, tout comme Normandy, a également la bonne idée de ne pas segmenter inutilement l'intrigue et de se concentrer sur un seul sujet.
L'épisode revêt par ailleurs un attrait supplémentaire pour les amateurs de Stargate SG1par la proximité qu'elle entretient avec cette série, à plus d'un titre. Plusieurs scènes relèvent directement du ton SG1, comme l'arrivée de Magnus et Will,dans ce village archétypal, tout comme le scénario et la mise en scène eux mêmes. Par ailleurs avec Barclay Hope on retrouve un acteur semi récurrent de cette série (Colonel Pendergast) L'identification ressort si poussée qu'il ne peut s'agir d'une coïncidence, mais au contraire d'un clin d'oeil astucieux et finement exécuté. En fait on se croirait devant l'épisode Tempus fugit (Epiphany, 2-12) un épisode de Stargate SGA au thème tout à fait similaire. Un pastiche de Stargate SG1 par l'équipe de Sanctuary ne pouvait pas laisser indifférent, d'autant qu'il ne rate pas sa cible !
En définitive Carentan ne constitue sans doute pas une figure de proue de la série mais représente à la perfection ce type d'épisodes solides et denses que toute saison au long cours nécessite pour atteindre ses objectifs.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Une troisième saison chroniquée en un temps record. Moi, il me faut voir deux fois l'épisode de "Enterprise" avant le me lancer.
Je vois qu'il y a des clins d'oeil aux séries Stargate. Dans l'épisode "la station service" de "Enterprise" que je viens de chroniquer, le 02 04, il y avait un tas d'emprunts à des scènes connues : les comateux suspendus en état de mort cérébrale ("Morts suspectes"), le passage des héros dans un tunnel (L'invasion des terriens, docteur No, ou même "les cybernautes quand Steed avance dans les conduites du laboratoire Armrstrong, ) et aussi deux autres références aux avengers : la station toute automatisée comme le laboratoire de Armstrong, et la présence d'un duplicata comme dans "Interférences".
Mais la SF semble être un terrain où se recopier est coutume : le roman "Les mutants sonnent le glas" de Richard Bessière (Fleuve noir, Année 1981) en raison de la surpopulation prévoit que les gens de 65 ans doivent mourir comme dans "L'âge de cristal" déjà inspiré de "Soleil vert".
Je vois qu'il y a des clins d'oeil aux séries Stargate. Dans l'épisode "la station service" de "Enterprise" que je viens de chroniquer, le 02 04, il y avait un tas d'emprunts à des scènes connues : les comateux suspendus en état de mort cérébrale ("Morts suspectes"), le passage des héros dans un tunnel (L'invasion des terriens, docteur No, ou même "les cybernautes quand Steed avance dans les conduites du laboratoire Armrstrong, ) et aussi deux autres références aux avengers : la station toute automatisée comme le laboratoire de Armstrong, et la présence d'un duplicata comme dans "Interférences".
Mais la SF semble être un terrain où se recopier est coutume : le roman "Les mutants sonnent le glas" de Richard Bessière (Fleuve noir, Année 1981) en raison de la surpopulation prévoit que les gens de 65 ans doivent mourir comme dans "L'âge de cristal" déjà inspiré de "Soleil vert".
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Out of the Blue (3-19, **)
Cette seconde moitié de saison continue à varier frénétiquement sujets, ambiances et styles de Science- fiction, jusqu’à en donner le tournis, loin de l’unité que favorisait la quête de Praxis. Une telle versatilité ne constitue pas en soit un défaut, mais encore faut-il que la qualité des scénarios suscités la justifie, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour Out of the Blue. Celui-ci recoure au thème des univers virtuels, dans lesquels sont immergés des héros n’en ayant pas conscience. Matrix en demeure souvent la référence impropre, car la littérature l’a exploré bien antérieurement, ne serait-ce que dans les romans de Philip K. Dick, à commencer par Ubik (1966).
Ce type d’intrigue se retrouve également dans de nombreuses séries, à commencer par Stargate SG1 (The Gamekeeper, Out of Mind) , ce qui s’explique par les nombreuses potentialités qu’il présente : distorsions de l’univers supposé réel, , liaisons subtiles entre les mondes réels et virtuels, émanations de l’inconscient, superbes effet spéciaux, imagination ans contraintes.. C'est-à-dire tout ce que l’on ne trouve précisément pas dans Out of the Blue.
Dans l’épisode, l’univers virtuel se résume à la version Vancouver de Wisteria Lane (d’ailleurs nettement plus attractive que l’original), où se déroule une intrigue digne d’un soap opéra, entre sentimentalisme mièvre et, querelles de voisinage. Une histoire ennuyeuse le demeurera, quelque soit la nature de son monde. Une fois l’effet de surprise rapidement estompé, les péripéties se résument à des prises de conscience et à des retours express dans le réel totalement répétitifs. Il suffit de quelques minutes pour comprendre de quoi il retourne, l’épisode se résumant par la suite à un vaste surplace.
Dans une saison aussi chiche en apparitions de John Druitt, donner une version aussi édulcorée de ce dernier et de sa relation avec Helen tient du sadisme. Abby achève de plomber l’ensemble, toujours égale à elle-même. Son incapacité à s’imposer rend hommage par contraste à la performance de Kate Freelander, qui y était vite parvenue, malgré l’apocalypse nucléaire que constitua pour ses fans la disparition d’Ashley. Sanctuary rate d’ailleurs ici une occasion de réintroduire ponctuellement celle-ci, pour des raisons sans doute extra artistiques.
Cette histoire guère passionnante bénéficie cependant d’une production soignée ; les décors se révèlent de toute beauté, y compris les peintures de Magnus, particulièrement élégantes. Amanda Tapping et Robin Dunne accomplissent des prouesses, exprimant à la perfection les émotions d’une Helen et d’un Will en quête d’identité et situés sur des registres tout à fait inhabituels. Le récit tente de jouer su l’ambivalence de l’équipe dirigeant l’immersion des héros. Le procédé paraît adroit, , mais en l’absence de toute menée hostile, cela tourne court. Et puis, dans le cadre d'une série et de personnages récurrents, le suspense de savoir s'ils vont se réveiller ou mourir lors du suicide, ne peut pas, à l'évidence, fonctionner.
Après avoir gaspillé beaucoup de temps en palabres et en exposition démesurée, Out of the Blue n’a plus le temps d’activer diverses possibilités, comme de jouer sur le fait de savoir si Will et Helen se réveillent dans l’univers réel ou non, où s’il s’agit réellement d’eux derrière le simulacre. La conclusion se révèle linéaire et explicative, sans plus. L’évènement apporte cependant un second souffle au récit, mais nous en sommes alors à dix minutes de la fin ! Il reste alors bien peu de temps à cet avant dernier épisode de saison pour annoncer le grand final et souligner la nature événementielle de celui-ci, en liaison avec le mondes souterrain.
Cette annonce d’une invasion imminente de créatures inconnues se réalise au pas de course, ce qui minore son impact. L’on attend néanmoins beaucoup de cette conclusion rejoignant le grand thème de la saison !
Cette seconde moitié de saison continue à varier frénétiquement sujets, ambiances et styles de Science- fiction, jusqu’à en donner le tournis, loin de l’unité que favorisait la quête de Praxis. Une telle versatilité ne constitue pas en soit un défaut, mais encore faut-il que la qualité des scénarios suscités la justifie, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour Out of the Blue. Celui-ci recoure au thème des univers virtuels, dans lesquels sont immergés des héros n’en ayant pas conscience. Matrix en demeure souvent la référence impropre, car la littérature l’a exploré bien antérieurement, ne serait-ce que dans les romans de Philip K. Dick, à commencer par Ubik (1966).
Ce type d’intrigue se retrouve également dans de nombreuses séries, à commencer par Stargate SG1 (The Gamekeeper, Out of Mind) , ce qui s’explique par les nombreuses potentialités qu’il présente : distorsions de l’univers supposé réel, , liaisons subtiles entre les mondes réels et virtuels, émanations de l’inconscient, superbes effet spéciaux, imagination ans contraintes.. C'est-à-dire tout ce que l’on ne trouve précisément pas dans Out of the Blue.
Dans l’épisode, l’univers virtuel se résume à la version Vancouver de Wisteria Lane (d’ailleurs nettement plus attractive que l’original), où se déroule une intrigue digne d’un soap opéra, entre sentimentalisme mièvre et, querelles de voisinage. Une histoire ennuyeuse le demeurera, quelque soit la nature de son monde. Une fois l’effet de surprise rapidement estompé, les péripéties se résument à des prises de conscience et à des retours express dans le réel totalement répétitifs. Il suffit de quelques minutes pour comprendre de quoi il retourne, l’épisode se résumant par la suite à un vaste surplace.
Dans une saison aussi chiche en apparitions de John Druitt, donner une version aussi édulcorée de ce dernier et de sa relation avec Helen tient du sadisme. Abby achève de plomber l’ensemble, toujours égale à elle-même. Son incapacité à s’imposer rend hommage par contraste à la performance de Kate Freelander, qui y était vite parvenue, malgré l’apocalypse nucléaire que constitua pour ses fans la disparition d’Ashley. Sanctuary rate d’ailleurs ici une occasion de réintroduire ponctuellement celle-ci, pour des raisons sans doute extra artistiques.
Cette histoire guère passionnante bénéficie cependant d’une production soignée ; les décors se révèlent de toute beauté, y compris les peintures de Magnus, particulièrement élégantes. Amanda Tapping et Robin Dunne accomplissent des prouesses, exprimant à la perfection les émotions d’une Helen et d’un Will en quête d’identité et situés sur des registres tout à fait inhabituels. Le récit tente de jouer su l’ambivalence de l’équipe dirigeant l’immersion des héros. Le procédé paraît adroit, , mais en l’absence de toute menée hostile, cela tourne court. Et puis, dans le cadre d'une série et de personnages récurrents, le suspense de savoir s'ils vont se réveiller ou mourir lors du suicide, ne peut pas, à l'évidence, fonctionner.
Après avoir gaspillé beaucoup de temps en palabres et en exposition démesurée, Out of the Blue n’a plus le temps d’activer diverses possibilités, comme de jouer sur le fait de savoir si Will et Helen se réveillent dans l’univers réel ou non, où s’il s’agit réellement d’eux derrière le simulacre. La conclusion se révèle linéaire et explicative, sans plus. L’évènement apporte cependant un second souffle au récit, mais nous en sommes alors à dix minutes de la fin ! Il reste alors bien peu de temps à cet avant dernier épisode de saison pour annoncer le grand final et souligner la nature événementielle de celui-ci, en liaison avec le mondes souterrain.
Cette annonce d’une invasion imminente de créatures inconnues se réalise au pas de course, ce qui minore son impact. L’on attend néanmoins beaucoup de cette conclusion rejoignant le grand thème de la saison !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Une série véritablement hors normes. Lorsque j'achèterai le coffret saison 1, je donnerai mon opinion pour voir si elle rejoint la tienne.
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Avec plaisir !
Ainsi s'achève ce parcours, Sanctuary redémarre à la rentrée ! Petite pause, puis nous franchirons la Porte des Etoiles début août.
Sur ce, Kate Freelander et moi partons quelques jours au Sanctuaire de Marbella. Une lutte féroce nous attend contre des Abnormals aux exosquelettes chitineux, nommés "Homards Thermidor".
Into the Black (3-20, ****)
Into the Black introduit avec fracas l’un des ces arcs narratifs reliant deux saisons, avec à la clef le mémorable cliffhanger de rigueur, dont la série reste si friande. Une différence s’installe néanmoins avec Kali, où la majeure partie des diverses périphéries avait déjà été révélée en saison 2, tandis qu’Into the Black ne constitue à l’évidence qu’un prologue de vastes évènements encore à venir. Pourtant ce que nous montre l’épisode suffit à enthousiasmer et à annoncer une grande saison 4.
Dans un premier temps l’excellent scénario décrit une arrivée massive de réfugiés fuyant une terreur encore mystérieuse. Les réactions des politiques, de militaires et du propre Sanctuaire interpellent le téléspectateur, l’obligeant à prendre position sur des sujets plus malaisé et moins manichéens qu’à l’ordinaire, trouvant de nombreuse résonnances dans l’actualité. L’épisode évite tout choix durant sa majeure partie, grâce à différents personnages également sympathiques ou antipathiques présents dans les différents camps. Les amateurs de Stargate SG1 auront la bonne surprise de reconnaître le jouissif Tom McBeath dans le rôle du général brutal et paranoïaque, évoquant clairement son personnage d’Harry Maybourne.
Par rapport à Kali et autres, on pourra certes regretter une moindre dose d’action, le décor prenant place principalement via des témoignages. Mais l’on préfère en définitive que le temps ainsi gagné permette de développer une vaste intrigue aux multiples ressorts : il faut toujours mieux solliciter et ravir l’imagination que le simple regard. Et puis il ne s’agit que d’une rpemière partie, les primaux chocs appartenant encore au futur. On appréciera tout une même un homérique bagarre tragicomique entre Will le Brave et l’imposant Thelo, interprété avec une rugosité convaincante par la star du catch Edge (qu’on se le dise, Sanctuary ne se refuse jamais aucune audace !).
Outre son intérêt intrinsèque Into the Black relie également fort élégamment les différents épisodes majeurs de cette saison, en un saisissant bilan Ainsi fusionnet les différents pans d’une colossale conspiration d’un Adam ressurgissant tel le diable jaillissant de boite. Adam rejoint ici l’archétype de la Némésis du héros, toujours vaincue mais pour seulement revenir à l’occasion d’un nouveau maitre plan toujours plus fou, toujours plus cruel. Et l’on doit avouer que l’on adore cela ! Adam tire les ficelles de ce complot planétaire visant à provoquer une guerre entre les deux mondes (déjà en train en fin d’épisode), ai profit de ses propres objectifs et obsessions.
On découvre alors qu’il a totalement roulé dans la farine John Druit, en jouant subtilement de la l’unique faiblesse de ce dernier, son amour désespéré (et égoïste) pour Helen. Un maître coup qui d’ailleurs vaut au malheureux John de subir l’ire de la dame, au cours de scènes magistrales, aux dialogues particulièrement acérés. Les shippers du couple souffriront, mais l’avenir reste une page blanche. Nous faire prendre le sombre Druitt en commisération demeure un bel exploit de l’épisode, d’autant plus que la faible présence de ce dernier constituait l’un des regrets laissés jusqu’ici par cette saison. L’intrigue instille un équilibre parfait entre scènes relationnelles et événements marquants, comme la découverte des colossales ruines d’une Praxis anéantie par les diaboliques inventions d’Adam.
A l’issue d’une seconde partie de saison multipliant les thèmes de Science-fiction les plus divers, l’on reste confondu de constater qu’Into the Black nous propulse dans une direction une nouvelle fois originale au sein de Sanctuary, celle du voyage dans le passé. Adam a plusieurs fers au feu et n’hésite pas à tenter de réécrire l’Histoire à son profit. Sa poursuite par Helen à travers un impressionnant vortex compose un grand moment, tout à fait spectaculaire. La saison s’achève sur la renversante image d’une Helen revenue à l’époque victorienne, là où tout a débuté. Autant dire que cet époustouflant cliffhanger, joint à la dramatique crise mondiale en cours, ouvre les perspectives les plus enthousiasmantes et ouvertes qui soient pour la période à venir !
Cette troisième saison s’achève ainsi en fanfare, après une brillante première partie coordonnée autour de la quête de Praxis, puis une seconde nettement plus variée mais aussi inégale, où la série égara temporairement une partie de son auditoire (également du fait d’un changement d’horaire). Sanctuary fut renouvelée en janvier 2011, mais avec un retour au format bref et coutumier de 13 épisodes. Amanda Tapping admit elle même que l’expérience avait démontré qu’il était impossible de développer correctement 20 épisodes, compte tenu des délais impartis. La formidable intrigue en cours et cette concentration bienvenue des moyens laisse augurer le meilleur pour Sanctuary, production audacieuse et imaginative (jusqu’à parfois la prise de risques), en constante progression et ayant désormais conquis son statut de grande série de Science fiction contemporaine.
Into the Black introduit avec fracas l’un des ces arcs narratifs reliant deux saisons, avec à la clef le mémorable cliffhanger de rigueur, dont la série reste si friande. Une différence s’installe néanmoins avec Kali, où la majeure partie des diverses périphéries avait déjà été révélée en saison 2, tandis qu’Into the Black ne constitue à l’évidence qu’un prologue de vastes évènements encore à venir. Pourtant ce que nous montre l’épisode suffit à enthousiasmer et à annoncer une grande saison 4.
Dans un premier temps l’excellent scénario décrit une arrivée massive de réfugiés fuyant une terreur encore mystérieuse. Les réactions des politiques, de militaires et du propre Sanctuaire interpellent le téléspectateur, l’obligeant à prendre position sur des sujets plus malaisé et moins manichéens qu’à l’ordinaire, trouvant de nombreuse résonnances dans l’actualité. L’épisode évite tout choix durant sa majeure partie, grâce à différents personnages également sympathiques ou antipathiques présents dans les différents camps. Les amateurs de Stargate SG1 auront la bonne surprise de reconnaître le jouissif Tom McBeath dans le rôle du général brutal et paranoïaque, évoquant clairement son personnage d’Harry Maybourne.
Par rapport à Kali et autres, on pourra certes regretter une moindre dose d’action, le décor prenant place principalement via des témoignages. Mais l’on préfère en définitive que le temps ainsi gagné permette de développer une vaste intrigue aux multiples ressorts : il faut toujours mieux solliciter et ravir l’imagination que le simple regard. Et puis il ne s’agit que d’une rpemière partie, les primaux chocs appartenant encore au futur. On appréciera tout une même un homérique bagarre tragicomique entre Will le Brave et l’imposant Thelo, interprété avec une rugosité convaincante par la star du catch Edge (qu’on se le dise, Sanctuary ne se refuse jamais aucune audace !).
Outre son intérêt intrinsèque Into the Black relie également fort élégamment les différents épisodes majeurs de cette saison, en un saisissant bilan Ainsi fusionnet les différents pans d’une colossale conspiration d’un Adam ressurgissant tel le diable jaillissant de boite. Adam rejoint ici l’archétype de la Némésis du héros, toujours vaincue mais pour seulement revenir à l’occasion d’un nouveau maitre plan toujours plus fou, toujours plus cruel. Et l’on doit avouer que l’on adore cela ! Adam tire les ficelles de ce complot planétaire visant à provoquer une guerre entre les deux mondes (déjà en train en fin d’épisode), ai profit de ses propres objectifs et obsessions.
On découvre alors qu’il a totalement roulé dans la farine John Druit, en jouant subtilement de la l’unique faiblesse de ce dernier, son amour désespéré (et égoïste) pour Helen. Un maître coup qui d’ailleurs vaut au malheureux John de subir l’ire de la dame, au cours de scènes magistrales, aux dialogues particulièrement acérés. Les shippers du couple souffriront, mais l’avenir reste une page blanche. Nous faire prendre le sombre Druitt en commisération demeure un bel exploit de l’épisode, d’autant plus que la faible présence de ce dernier constituait l’un des regrets laissés jusqu’ici par cette saison. L’intrigue instille un équilibre parfait entre scènes relationnelles et événements marquants, comme la découverte des colossales ruines d’une Praxis anéantie par les diaboliques inventions d’Adam.
A l’issue d’une seconde partie de saison multipliant les thèmes de Science-fiction les plus divers, l’on reste confondu de constater qu’Into the Black nous propulse dans une direction une nouvelle fois originale au sein de Sanctuary, celle du voyage dans le passé. Adam a plusieurs fers au feu et n’hésite pas à tenter de réécrire l’Histoire à son profit. Sa poursuite par Helen à travers un impressionnant vortex compose un grand moment, tout à fait spectaculaire. La saison s’achève sur la renversante image d’une Helen revenue à l’époque victorienne, là où tout a débuté. Autant dire que cet époustouflant cliffhanger, joint à la dramatique crise mondiale en cours, ouvre les perspectives les plus enthousiasmantes et ouvertes qui soient pour la période à venir !
Cette troisième saison s’achève ainsi en fanfare, après une brillante première partie coordonnée autour de la quête de Praxis, puis une seconde nettement plus variée mais aussi inégale, où la série égara temporairement une partie de son auditoire (également du fait d’un changement d’horaire). Sanctuary fut renouvelée en janvier 2011, mais avec un retour au format bref et coutumier de 13 épisodes. Amanda Tapping admit elle même que l’expérience avait démontré qu’il était impossible de développer correctement 20 épisodes, compte tenu des délais impartis. La formidable intrigue en cours et cette concentration bienvenue des moyens laisse augurer le meilleur pour Sanctuary, production audacieuse et imaginative (jusqu’à parfois la prise de risques), en constante progression et ayant désormais conquis son statut de grande série de Science fiction contemporaine.
Ainsi s'achève ce parcours, Sanctuary redémarre à la rentrée ! Petite pause, puis nous franchirons la Porte des Etoiles début août.
Sur ce, Kate Freelander et moi partons quelques jours au Sanctuaire de Marbella. Une lutte féroce nous attend contre des Abnormals aux exosquelettes chitineux, nommés "Homards Thermidor".
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Bonne chance pour cet âpre et noble combat, Estuairator !
Et bravo pour la fin de la saison 3 !
Et bravo pour la fin de la saison 3 !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
les producteurs savent donc à l'avance si la série est renouvelée ou non ? En effet, nombre de séries se terminent sur un cliffhanger, je pense à "Profiler" quatrième saison qui n'a jamais eu de fin.
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Il n'y a pas de règle absolue en la matière, les diffuseurs sont maîtres du temps de leurs décisions, même si la plupart des verdicts tombent durant les up fronts. Sanctuary est une série phare pour Syfy, demandant un important travail de production, donc la bonne nouvelle est tombée assez tôt. (la série est d'autant plus statégique qu'elle est aussi destinée à fixer la partie la plus importante possible des fans de Stargate, au moment où la franchise est arrêtée par la chaîne). Mainetant quand les auteurs d'une série ne sont pas certains d'être renouvelés, la courtoisie envers leur publicveut qu'ils écrivent une fin à peu près définitive, au cas où. Cela s'est fait pour Buffy (dead again), X-Files (enlèvement de Mulder), Superntural (conclusion de l'Apocalypse )etc., pas pour Profiler.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
oui, cela se ressent bien à l'écran.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Oui C'est ce genre de chose qui fait la différence dans les séries je trouve
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Pas forcément. L'ambiance du Prisonnier fut une des plus chaotiques jamais vues (renvois, coups de gueules, dépressions nerveuses, défections à répétition, tyrannie oppressante de McGoohan...). Il n'empêche qu'elle a atteint un prodigieux niveau de qualité rarement égalé par la suite.
Après, une super ambiance contribue beaucoup à la complicité entre comédiens et tourner les épisodes dans la bonne humeur donne souvent un entrain communicatif au téléspectateur.
Après, une super ambiance contribue beaucoup à la complicité entre comédiens et tourner les épisodes dans la bonne humeur donne souvent un entrain communicatif au téléspectateur.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
Bon eh bien je rectifie :
Dans les séries que j'ai eu l'occasion de regarder, C'est ce genre de chose qui fait la différence dans les séries je trouve
Dans les séries que j'ai eu l'occasion de regarder, C'est ce genre de chose qui fait la différence dans les séries je trouve
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Sanctuary à la Comic-Con, à propos de la saison 4 :
- Nikola sera là pour 5 épisodes sur 13.
- Love affair en vue pour Helen durant un épisode (Monsoon), mystère complet sur l'heureux(se) gagnant(e), Amanda refusant de répondre à la question du public voulant savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon (perso j'aurais plutôt demandé s'il allait s'agir d'un être humain ou non). John va sûrement le prendre avec le sourire, de toutes manières. Amanda qualifie l'épisode de très sexy.
- Lors de son voyage dans le passé, Helen va faire face aux démons de John, période Ripper. Il y aura deux Helen durant cet épisode (The Tempest)
- Un épisode musical est prévu, qu'Amanda annonce comme étant plus proche de "The Exorcist - The Musical", que de Glee...
- Amanda tâche de faire venir Jewel Staite (rubrique anciens acteurs des Gates)
http://sanctuary.hypnoweb.net/multimedia/conventions/comic-con-2011.170.595/
- Nikola sera là pour 5 épisodes sur 13.
- Love affair en vue pour Helen durant un épisode (Monsoon), mystère complet sur l'heureux(se) gagnant(e), Amanda refusant de répondre à la question du public voulant savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon (perso j'aurais plutôt demandé s'il allait s'agir d'un être humain ou non). John va sûrement le prendre avec le sourire, de toutes manières. Amanda qualifie l'épisode de très sexy.
- Lors de son voyage dans le passé, Helen va faire face aux démons de John, période Ripper. Il y aura deux Helen durant cet épisode (The Tempest)
- Un épisode musical est prévu, qu'Amanda annonce comme étant plus proche de "The Exorcist - The Musical", que de Glee...
- Amanda tâche de faire venir Jewel Staite (rubrique anciens acteurs des Gates)
http://sanctuary.hypnoweb.net/multimedia/conventions/comic-con-2011.170.595/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Je voudrais savoir si à la Comic Con, où l'on voit des séries terminées comme "Lost" (vu dans le topic en question), on y invite parfois Scott Bakula en raison de ses séries de SF Quantum Leap et Enterprise ?
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Tout à fait, il était d'ailleurs présent l'année dernière, pour une rencontre intitulée “A Leap of Faith — A Quantum Leap Retrospective” ayant reuni plusieurs centaines de fans.
http://thetwocentscorp.wordpress.com/2010/07/23/comic-con-scott-bakula-%E2%80%98there-will-be-a-quantum-movie%E2%80%99/
http://thetwocentscorp.wordpress.com/2010/07/23/comic-con-scott-bakula-%E2%80%98there-will-be-a-quantum-movie%E2%80%99/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Amanda a dit qu'elle aimerait aussi faire venir Teryl RotheryEstuaire44 a écrit:Sanctuary à la Comic-Con, à propos de la saison 4 :
- Amanda tâche de faire venir Jewel Staite (rubrique anciens acteurs des Gates)
http://sanctuary.hypnoweb.net/multimedia/conventions/comic-con-2011.170.595/
Quelques photos :
-Avant :
- Pendant [officielles] :
-Pendant [non-officielles] :
-Après :
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
J'aime beaucoup la dernière photo, cela a mis le temps mais la Guiness a fini par agir !
ce serait vraiment chouette si cela se confirmait pour Teryl, par contre j'ai finalement très peu vu le personnage de Jewel Staite dans SGA, ayant surtout suivi la première période de la série.
ce serait vraiment chouette si cela se confirmait pour Teryl, par contre j'ai finalement très peu vu le personnage de Jewel Staite dans SGA, ayant surtout suivi la première période de la série.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
C'est exactement ce que je me suis dit pour la Guinness
Idem pour Teryl Rothery, ça me fera énormément plaisir de la revoir
Idem pour Teryl Rothery, ça me fera énormément plaisir de la revoir
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Jolie interview à la Comic Con
http://www.sheknows.com/entertainment/articles/836967/amanda-tapping-on-sanctuary
http://www.sheknows.com/entertainment/articles/836967/amanda-tapping-on-sanctuary
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
J'étais sur le point d'acheter cette série en DVD (première saison) mais Estuaire a mis des critiques tellement négatives que cela m'en a dissuadé. Il trouve meilleure "Torchwood" qui pour moi est une série tout à fait moyenne. La question reste pourquoi faire un hors série sur une série que l'on juge médiocre ?
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Il y à quand même un grand nombre d'épisodes auquel Estuaire à mis 4 étoiles. Il ne peut pas y avoir que des bons épisodes dans une série, et certaines saisons peuvent parfois être très en dessous. La première partie de la saison 6 de Supernatural est ainsi assez mauvaise (ça s'arrange vite), pareil pour les saisons 1 et 4 de ''Medium'', mais ce n'est pas pour ça que ces séries sont médiocres.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Sanctuary"
Dans la saison 1, Estuaire met
1/4 à trois épisodes
2/4 à quatre épisodes
soit sept "moyens" sur 13.
4 obtiennent 3/4 et seulement deux épisodes 4/4.
Je reconnais qu'en revanche, les saisons 2 et 3 sont mieux notées.
"Sanctuary" étant avec des acteurs de SG1, je pensais qu'il s'agissait plus de SF que ce qui me semble être un mélange de Fantasy et de Fantastique, en relisant attentivement les critiques.
La cabale, cela ressemble à des romans de SF que m'a conseillé Estuaire, mais il dit que cet aspect là n'est pas réussi.
1/4 à trois épisodes
2/4 à quatre épisodes
soit sept "moyens" sur 13.
4 obtiennent 3/4 et seulement deux épisodes 4/4.
Je reconnais qu'en revanche, les saisons 2 et 3 sont mieux notées.
"Sanctuary" étant avec des acteurs de SG1, je pensais qu'il s'agissait plus de SF que ce qui me semble être un mélange de Fantasy et de Fantastique, en relisant attentivement les critiques.
La cabale, cela ressemble à des romans de SF que m'a conseillé Estuaire, mais il dit que cet aspect là n'est pas réussi.
Invité- Invité
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