Clint Eastwood
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Re: Clint Eastwood
Ce film de 2002 fut produit, réalisé et interprété par Clint Eastwood. Il se situe entre Space Cowboys et Mystic River. McCaleb, le personnage interprété par l’acteur, est un des meilleurs profilers du FBI. Il est à la poursuite d’un tueur en série lorsqu’il est victime d’un infarctus.
Deux ans ont passé et il vient d’être greffé. En pleine convalescence, sur un bateau qui lui sert de demeure, la sœur de la donneuse demande à l’ancien agent d’élucider le meurtre de sa frangine. L’enquête va le renvoyer vers un passé et un tueur redoutable.
Six ans avant Gran Torino, Eastwood aborde déjà dans ce film des thèmes comme la vieillesse, la maladie et la mort. D’ailleurs, l’acteur déclara : « À ce stade de ma vie, j'ai envie de confronter mes personnages à de nouveaux défis, bien différents de ceux qu'ils relevaient à trente ou quarante ans. » Le film permet de retrouver Clint Eastwood dans un rôle de flic, le premier depuis longtemps et aussi le dernier.
Blood Work est un bon film mais il ne fait pas partie des incontournables d’Eastwood. Le suspense est au rendez-vous, les quelques scènes d’action excellentes et Clint est fabuleux. Il y a pourtant quelques aspects qui me ‘chagrinent’ et sans dévoiler le twist, disons que ‘Noone’ en deux mots est tiré par les cheveux par exemple, le ‘plan’ du tueur également même si la perversité est remarquable. D’ailleurs, à ce sujet, le casting est peut-être mal choisi. En fait, je n’ai pas trouvé de seconds rôles à la hauteur pour donner la réplique à Eastwood ; le flic aux origines mexicaines et ses plaisanteries lourdingues est exaspérant. C’est possible que le casting soit une raison pour lesquelles le film ne fut pas un gros succès au box-office américain.
L’intrigue est originale et constitue néanmoins une belle réussite avec un scénario peu banal qui tient en haleine. Le point fort étant l'enquête menée par McCaleb qui se révèle passionnante et riche en fausses pistes. Néanmoins, le scénario présente aussi quelques invraisemblances. C’est avant tout le portrait d’un homme diminué par sa transplantation (activités réduites, prises quotidienne de cachets, surveillance médicale constante, voix cassée, souffle court) qui est mis en avant. Un homme également marginal : il n’a pas de portable et vit sur un bateau…pour ne pas avoir à tondre la pelouse (ce qu’Eastwood fait pourtant très bien dans Gran Torino). C’est tout cela qu’il faut surtout apprécier.
Le film fut tourné très rapidement, comme toujours avec Clint ; 38 jours lui ont suffi. Il remporta un prix au festival de Venise. Un bon Eastwood, divertissant, mais pas dans mon top five.
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Denis a écrit:Ce film de 2002 fut produit, réalisé et interprété par Clint Eastwood. Il se situe entre Space Cowboys et Mystic River. McCaleb, le personnage interprété par l’acteur, est un des meilleurs profilers du FBI. Il est à la poursuite d’un tueur en série lorsqu’il est victime d’un infarctus.Deux ans ont passé et il vient d’être greffé. En pleine convalescence, sur un bateau qui lui sert de demeure, la sœur de la donneuse demande à l’ancien agent d’élucider le meurtre de sa frangine. L’enquête va le renvoyer vers un passé et un tueur redoutable.Six ans avant Gran Torino, Eastwood aborde déjà dans ce film des thèmes comme la vieillesse, la maladie et la mort. D’ailleurs, l’acteur déclara : « À ce stade de ma vie, j'ai envie de confronter mes personnages à de nouveaux défis, bien différents de ceux qu'ils relevaient à trente ou quarante ans. » Le film permet de retrouver Clint Eastwood dans un rôle de flic, le premier depuis longtemps et aussi le dernier.Blood Work est un bon film mais il ne fait pas partie des incontournables d’Eastwood. Le suspense est au rendez-vous, les quelques scènes daction excellentes et Clint est fabuleux. Il y a pourtant quelques aspects qui me ‘chagrinent’ et sans dévoiler le twist, disons que ‘Noone’ en deux mots est tiré par les cheveux par exemple, le ‘plan’ du tueur également même si la perversité est remarquable. D’ailleurs, à ce sujet, le casting est peut-être mal choisi. En fait, je n’ai pas trouvé de seconds rôles à la hauteur pour donner la réplique à Eastwood ; le flic aux origines mexicaines et ses plaisanteries lourdingues est exaspérant. C’est possible que le casting soit une raison pour lesquelles le film ne fut pas un gros succès au box-office américain.L’intrigue est originale et constitue néanmoins une belle réussite avec un scénario peu banal qui tient en haleine. Le point fort étant l'enquête menée par McCaleb qui se révèle passionnante et riche en fausses pistes. Néanmoins, le scénario présente aussi quelques invraisemblances. C’est avant tout le portrait d’un homme diminué par sa transplantation (activités réduites, prises quotidienne de cachets, surveillance médicale constante, voix cassée, souffle court) qui est mis en avant. Un homme également marginal : il n’a pas de portable et vit sur un bateau…pour ne pas avoir à tondre la pelouse (ce qu’Eastwood fait pourtant très bien dans Gran Torino). C’est tout cela qu’il faut surtout apprécier.Le film fut tourné très rapidement, comme toujours avec Clint ; 38 jours lui ont suffi. Il remporta un prix au festival de Venise. Un bon Eastwood, divertissant, mais pas dans mon top five.
Mieux vaut un polar mineur de Clint Eastwood qu'une chose comme "L'Arme fatale".
redwest- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Clint Eastwood
Pourtant bien des répliques de l'Arme fatale eussent pu être dites par Harry Callahan :
- Police ! Ouvrez !
- Comment je sais que je vous êtes de la police ?
- Quand je vous aurai flingué à travers la porte, vous pourrez faire examiner les balles.
- J’ai mon immunité diplomatique.
- (Lui tire une balle en pleine tête) Et ben, elle vient juste d’être annulée.
Tu n’étais pas un spermatozoïde que j’avais déjà mon permis !
Vous êtes en état d'arrestation ! Tout ce que vous pourrez dire, ce sera pas grand-chose...
Je vous lirais bien vos droits mais rien qu'à voir vos gueules, je suis sûr que vous les connaissez déjà.
- Police ! Ouvrez !
- Comment je sais que je vous êtes de la police ?
- Quand je vous aurai flingué à travers la porte, vous pourrez faire examiner les balles.
- J’ai mon immunité diplomatique.
- (Lui tire une balle en pleine tête) Et ben, elle vient juste d’être annulée.
Tu n’étais pas un spermatozoïde que j’avais déjà mon permis !
Vous êtes en état d'arrestation ! Tout ce que vous pourrez dire, ce sera pas grand-chose...
Je vous lirais bien vos droits mais rien qu'à voir vos gueules, je suis sûr que vous les connaissez déjà.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Clint Eastwood
Sauf que ces répliques sont plus comique qu'autre chose, je déteste cette saga qui pour moi est le début de la déchéance des polars Hollywoodiens (le mélange, voir l'alternance d' humour/violence dans les scènes d'action, très peu pour moi), il y aura heureusement des exceptions comme "Seven".
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
Localisation : Nice
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Clint Eastwood
Exact, redwest. Entièrement de ton avis. D’ailleurs, toutes ces répliques sont en effet la panoplie de films balourds, rien à voir avec le monde eastwoodien.redwest a écrit:Mieux vaut un polar mineur de Clint Eastwood qu'une chose comme "L'Arme fatale".
Sauf que ces répliques sont plus comique qu'autre chose, je déteste cette saga qui pour moi est le début de la déchéance des polars Hollywoodiens (le mélange, voir l'alternance d' humour/violence dans les scènes d'action, très peu pour moi), il y aura heureusement des exceptions comme "Seven".
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
LA SANCTION demain dans les meilleures salles de France…
The Eiger Sanction en VO (1975) fait partie des films sous-estimés de l’acteur. C’est un mélange d’espionnage et d’aventure.
Eastwood interprète le rôle d'un professeur d'université qui doit reprendre du service en tant qu'agent double. Le film est scindé en deux parties distinctes et c’est surtout la deuxième partie qui retient l'attention, avec notre héros qui doit affronter une escalade extrêmement dangereuse et rester sur ses gardes. La sanction est le quatrième film de Clint Eastwood en tant que metteur en scène, une sorte de faux James Bond auquel s'ajoute la touche personnelle de l'acteur -réalisateur, ce qui nous vaut un film doté d'un humour "eastwoodien".
On y trouve beaucoup d’humour, de cynisme et de merveilleuses images de Suisse, au Mont Eiger, ou dans l’Arizona au Monument Valley. A noter qu’Eastwood n’a pas été doublé et qu’il s’est entrainé comme un malade pour ces séquences d’escalade à couper le souffle. Un cascadeur écossais y a d'ailleurs perdu la vie au début du tournage et Eastwood voulut abonner le projet avant de le reprendre pour qu’il ne soit pas mort en vain. De nombreux incidents eurent lieu pendant le tournage.
C’est bien loin d’être un mauvais film, comme beaucoup de critiques le laissent penser. Il est captivant et prenant et se suit sans le moindre ennui. A noter par contre une affiche très médiocre. Ce n'est pas sa meilleure œuvre, mais pas non plus son pire film, loin de là ! N’hésitez pas à le regarder s’il repasse à la télévision ou sur DVD (à prix dérisoire sur le net)
The Eiger Sanction en VO (1975) fait partie des films sous-estimés de l’acteur. C’est un mélange d’espionnage et d’aventure.
Eastwood interprète le rôle d'un professeur d'université qui doit reprendre du service en tant qu'agent double. Le film est scindé en deux parties distinctes et c’est surtout la deuxième partie qui retient l'attention, avec notre héros qui doit affronter une escalade extrêmement dangereuse et rester sur ses gardes. La sanction est le quatrième film de Clint Eastwood en tant que metteur en scène, une sorte de faux James Bond auquel s'ajoute la touche personnelle de l'acteur -réalisateur, ce qui nous vaut un film doté d'un humour "eastwoodien".
On y trouve beaucoup d’humour, de cynisme et de merveilleuses images de Suisse, au Mont Eiger, ou dans l’Arizona au Monument Valley. A noter qu’Eastwood n’a pas été doublé et qu’il s’est entrainé comme un malade pour ces séquences d’escalade à couper le souffle. Un cascadeur écossais y a d'ailleurs perdu la vie au début du tournage et Eastwood voulut abonner le projet avant de le reprendre pour qu’il ne soit pas mort en vain. De nombreux incidents eurent lieu pendant le tournage.
C’est bien loin d’être un mauvais film, comme beaucoup de critiques le laissent penser. Il est captivant et prenant et se suit sans le moindre ennui. A noter par contre une affiche très médiocre. Ce n'est pas sa meilleure œuvre, mais pas non plus son pire film, loin de là ! N’hésitez pas à le regarder s’il repasse à la télévision ou sur DVD (à prix dérisoire sur le net)
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu ; l'excellent Dans la ligne de mire ce soir sur TMC.
Invité- Invité
ABSOLUTE POWER / LES PLEINS POUVOIRS
Le film, en salles en mai 1997 (je suis allé le voir le jour de sa sortie) est un excellent thriller politique, produit et mis en scène par Clint himself. Il joue le rôle de Luther Whitney, un cambrioleur de haut vol, spécialisé dans les grandes demeures cossues, placé au mauvais endroit au mauvais moment. Dans la scène culte du film, il est témoin, derrière un miroir sans tain, du meurtre de la maitresse du Président des USA, qui est l’épouse d’un milliardaire philanthrope âgé. Désirant tout d’abord fuir, Luther change d’avis lorsqu’il découvre le discours mielleux du Président. Il va s’employer à faire connaître la vérité au veuf richissime, ami et support financier du Président Richmont.
Ce film fut projeté lors de la clôture du Festival de Cannes en 1997. Très bien interprété, on y retrouve toutes les caractéristiques d’un bon Eastwood. Le Président est joué par Gene Hackman, qui tourna déjà avec Eastwood sept ans plus tôt dans Impitoyable.
On ne s’ennuie pas une seconde dans ce film de près de deux heures. Dans la seconde partie, Luther Whitney passe à l’offensive avec les pièces à conviction qu’il a subtilisées – le coupe-papier, le collier porté par la victime, et les scènes sont superbes. Lorsque les agents des services secrets s’attaquent à la fille de Luther, celui-ci devient impitoyable et a des relents de Dirty Harry (scène de l’hôpital). Tiré du best-seller de David Baldacci, ce thriller nous emmène dans les méandres du pouvoir et les secrets de la Maison Blanche et de ses magouilles. Ce film policier au scénario pourtant classique est mis adroitement en images par le réalisateur, passé maître lorsqu’il s’agît de faire monter le suspense."Les pleins pouvoirs" est avant tout un thriller policier, mais c'est aussi l'occasion pour Clint Eastwood d'y traiter les rapports difficiles entre un père et sa fille, ici parce qu'elle n'a jamais admis ses activités illicites. Ce n’est pas une de ses filles qui interprète le rôle pourtant mais Laura Linney. Néanmoins, comme souvent, il en fait jouer deux : la jolie Alison est l’étudiante en art dans la scène d’ouverture (elle tourna dans quatre films de son père dont La corde raide treize ans plus tôt) et Kimber est la guide à la Maison Blanche.
Avec Gene Hackman qu’on ne présente plus (mon rôle préféré est celui de Popeye dans French Connection), la distribution est riche de talents jusqu’aux petits rôles. Le flic est Ed Harris et Melora Hardin, la maitresses assassinée, a commencé sa carrière à 9 ans dans Police Story. Dennis Haysbert, le Président de 24 heures, est le tueur des services secrets, et il est amusant de constater que Penny Johnson Jerald, qui joue la femme du Président dans cette série, est ici une policière. Le barman est Mark Margolis, un ami de McCall dans Equalizer.
Comme toujours, Eastwood tourna en moins de temps que prévu (trois semaines de moins) dans son quarantième film en tant qu’acteur ; le film fut un succès mitigé, mais même s'il ne fait pas partie des œuvres phares de son auteur, il constitue un bon divertissement où le suspense est présent du début à la fin, bénéficiant d'un rythme soutenu sans temps mort. L'ambiance prenante est favorisée par les couleurs sombres et une partition musicale très réussie de Lennie Niehaus, qui travaille régulièrement sur les films d’Eastwood depuis La corde raide (1984).
Si vous avez le DVD comme moi, ne rachetez pas le Blu-ray qu’on m’a prêté : aucune amélioration et pas de bonus en plus.
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu : L’évadé d'Alcatraz ce soir sur Arte. Un Eastwood 4 étoiles.
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Vu !
Hé bien, je ne regrette pas d'avoir réservé ma soirée. L’Évadé d'Alcatraz est sans conteste une grande réussite dans le genre du film d'évasion. Bien soutenu par l'adaptation très intelligente de Richard Tuggle, qui joue à fond la carte de l'épure, Siegel peut pousser au paroxysme son style froid, quasi documentaire, ce qui marche particulièrement bien dans ce lieu d'enfermement. Chaque scène est enfermée dans des cadrages rigides, sévères, qui rendent presque mal à l'aise. Ici, point d'histoires secondaires, de musique superflue, de psychologie de personnages ou d'émotion - mis à part la brève émotion de l'épouse d'un des prisonniers - mais un récit carré au cordeau, servi par des acteurs volontairement minimalistes, et tournant à plein régime sur un seul moteur : le suspense.
Pari gagné tant l'intensité démarre très tôt pour monter sans cesse. Le plan absolument dingue mais d'une folle ingéniosité de Morris est d'une précision mécanique aussi brillante que gonflée. Aucun détail n'est laissé au hasard, et la multitude de paramètres est à donner le tournis tout en restant crédible. Toutes les cinq minutes, le "plan" devient de plus en plus visible, et difficile à cacher aux matons, ce qui rend chaque scène avec eux plus forte encore que la précédente - mention au moment où le directeur se rend carrément à la cellule de Morris et regarde longuement la grille branlante. Le morceau de bravoure de l'évasion finale, parfaitement montée et minutée conclut justement cet épatant scénario qui glisse deci-delà quelques réparties qui fusent comme on les aime chez Eastwood quand il joue des rôles de "dur".
Côté acteurs, Eastwood domine évidemment tout le monde, avec un jeu plus intériorisé et hiératique que jamais, vraisemblablement l'apogée de ses personnages peu bavards et secs qu'il a si souvent interprété. Paul Benjamin qui joue English, le noir sympa, est excellent, et insuffle le peu d'humanité qui existe dans cette prison. Patrick McGoohan régale en directeur dont le sadisme permanent et gratuit est d'autant plus effroyable qu'il reste monolithique tout le long.
Le seul reproche à ce film est finalement un reproche par défaut : l'on perçoit bien que le film Les Évadés de Frank Darabont (d'après Stephen King) est très inspiré par L'Évadé d'Alcatraz dont il reprend plusieurs points-clés du récit ainsi que certains personnages (les directeurs de prison sont très similaires). Évidemment, le film de Siegel pèse bien peu en regard de la grandeur symphonique et ample de Darabont, qui joue sur plusieurs thèmes à la fois, comme une grande polyphonie brillante. Mais j'apprécie quand même la pure mécanique de suspense de ce film, jusque-là mon préféré du tandem Eastwood-Siegel. (****)
Hé bien, je ne regrette pas d'avoir réservé ma soirée. L’Évadé d'Alcatraz est sans conteste une grande réussite dans le genre du film d'évasion. Bien soutenu par l'adaptation très intelligente de Richard Tuggle, qui joue à fond la carte de l'épure, Siegel peut pousser au paroxysme son style froid, quasi documentaire, ce qui marche particulièrement bien dans ce lieu d'enfermement. Chaque scène est enfermée dans des cadrages rigides, sévères, qui rendent presque mal à l'aise. Ici, point d'histoires secondaires, de musique superflue, de psychologie de personnages ou d'émotion - mis à part la brève émotion de l'épouse d'un des prisonniers - mais un récit carré au cordeau, servi par des acteurs volontairement minimalistes, et tournant à plein régime sur un seul moteur : le suspense.
Pari gagné tant l'intensité démarre très tôt pour monter sans cesse. Le plan absolument dingue mais d'une folle ingéniosité de Morris est d'une précision mécanique aussi brillante que gonflée. Aucun détail n'est laissé au hasard, et la multitude de paramètres est à donner le tournis tout en restant crédible. Toutes les cinq minutes, le "plan" devient de plus en plus visible, et difficile à cacher aux matons, ce qui rend chaque scène avec eux plus forte encore que la précédente - mention au moment où le directeur se rend carrément à la cellule de Morris et regarde longuement la grille branlante. Le morceau de bravoure de l'évasion finale, parfaitement montée et minutée conclut justement cet épatant scénario qui glisse deci-delà quelques réparties qui fusent comme on les aime chez Eastwood quand il joue des rôles de "dur".
Côté acteurs, Eastwood domine évidemment tout le monde, avec un jeu plus intériorisé et hiératique que jamais, vraisemblablement l'apogée de ses personnages peu bavards et secs qu'il a si souvent interprété. Paul Benjamin qui joue English, le noir sympa, est excellent, et insuffle le peu d'humanité qui existe dans cette prison. Patrick McGoohan régale en directeur dont le sadisme permanent et gratuit est d'autant plus effroyable qu'il reste monolithique tout le long.
Le seul reproche à ce film est finalement un reproche par défaut : l'on perçoit bien que le film Les Évadés de Frank Darabont (d'après Stephen King) est très inspiré par L'Évadé d'Alcatraz dont il reprend plusieurs points-clés du récit ainsi que certains personnages (les directeurs de prison sont très similaires). Évidemment, le film de Siegel pèse bien peu en regard de la grandeur symphonique et ample de Darabont, qui joue sur plusieurs thèmes à la fois, comme une grande polyphonie brillante. Mais j'apprécie quand même la pure mécanique de suspense de ce film, jusque-là mon préféré du tandem Eastwood-Siegel. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Clint Eastwood
Ils sont bons les 2 premiers "L'arme fatale". Le 1er est un des meilleurs buddy movies avec "48 heures".redwest a écrit:Sauf que ces répliques sont plus comique qu'autre chose, je déteste cette saga qui pour moi est le début de la déchéance des polars Hollywoodiens (le mélange, voir l'alternance d' humour/violence dans les scènes d'action, très peu pour moi), il y aura heureusement des exceptions comme "Seven".
Bon les 2 suivants, OK c'est navrant, je le conçois.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Clint Eastwood
Je ne l'ai pas revu hier. Complètement grippé. Mais j'ai dû le voir une bonne dizaine de fois avec toujours le même enthousiasme.Tous les personnages sont grandioses, avec une mention particulière pour English et l’affreux Wolf. Litmus et Doc sont également deux prisonniers qui montrent qu’Alcatraz n’avaient pas que de dangereux individus. A noter que j’ai lu que la scène de la menuiserie est tirée d’un fait réel dans la prison. J'adore le première échange McGoohan/Eastwood: ‘If you disobey the rules of society, they send you to prison; if you disobey the rules of the prison, they send you to us’.Dearesttara a écrit:Vu !
Hé bien, je ne regrette pas d'avoir réservé ma soirée.
Mais j'apprécie quand même la pure mécanique de suspense de ce film, jusque-là mon préféré du tandem Eastwood-Siegel. (****)
Comme je l'explique plus haut, suite au désagrément, il n’y eut plus de film d’Eastwood dirigé par Siegel mais Eastwood a rendu hommage à Siegel en lui dédiant Impitoyable (ainsi qu’à Leone).
Je viens de recevoir aujourd'hui Le maitre de guerre que je chroniquerai sous peu. Celui-là, j'ai dû le voir que deux fois (à sa sortie et une fois à la TV il y a plus de dix ans). Je ne le connais pas 'à fond'. En tout cas, sur une cinquantaine de films que j'ai en DVD/BR, il y a maintenant 25 d'Eastwood !
Dernière édition par Denis le Lun 25 Jan 2016 - 18:45, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Bon rétablissement !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Clint Eastwood
Clint sur l'élection US et Tramp et Carson : ‘Anyone of Them Would Be Better Than What We Got’ [N'importe lequel serait meilleur que ce qu'on a actuellement].
Sur son éventuelle participation à la convention républicaine : “They might not want me this year because I’ll be talking to chairs and doing something stupid,” [Il se peut qu'ils ne veulent pas de moi cette année parce que je parlerai à des chaises et que je ferai quelque chose d’idiot]
http://www.breitbart.com/video/2015/12/24/clint-eastwood-praises-trump-carson-anyone-of-them-would-be-better-than-what-we-got/
Après Charlotte Rampling (voir post à l'actrice), Clint évoque la polémique des Oscars. Il ironise sur l'appel au boycott: 'A lot of people are crying, I guess' [Je sais que beaucoup de gens pleurnichent]
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-3413683/Clint-Eastwood-wades-Oscars-diversity-debate-Silence-Lambs-director-says-changes-happen-now.html
Sur son éventuelle participation à la convention républicaine : “They might not want me this year because I’ll be talking to chairs and doing something stupid,” [Il se peut qu'ils ne veulent pas de moi cette année parce que je parlerai à des chaises et que je ferai quelque chose d’idiot]
http://www.breitbart.com/video/2015/12/24/clint-eastwood-praises-trump-carson-anyone-of-them-would-be-better-than-what-we-got/
Après Charlotte Rampling (voir post à l'actrice), Clint évoque la polémique des Oscars. Il ironise sur l'appel au boycott: 'A lot of people are crying, I guess' [Je sais que beaucoup de gens pleurnichent]
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-3413683/Clint-Eastwood-wades-Oscars-diversity-debate-Silence-Lambs-director-says-changes-happen-now.html
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Le maitre de guerre est un des rares films d’Eastwood que je n’avais pas revu au cinéma depuis sa sortie, il y a déjà trente ans ! Le film fut produit et mis en scène par l’acteur lui-même. Il met en vedette le sergent Tom Highway, dur à cuire et vétéran des deux dernières ‘grandes’ guerres auxquelles les USA ont participé : Corée et Vietnam. Avant son départ forcé à la retraite vu son âge canonique, il revient chez les Marines, qui l'ont rejeté auparavant, pour entraîner une unité de reconnaissance, composée de jeunes oisifs peu enclin à suer pour le drapeau. Highway est confronté à des supérieurs hiérarchiques qui n’ont jamais goûté la guerre sur le terrain et il va prouver l’efficacité de ses méthodes au cours de l’invasion de la Grenade ; le film fut d’ailleurs en partie tourné sur l’île.
Les deux bandes annonces en bas de page (VO et VF)
L’armée refusa de soutenir le film vu que le personnage interprété par Eastwood était porté sur l’alcool, séparé de sa femme et qu’il employait des méthodes peu orthodoxes avec ses troupes. De plus, l’armée n’appréciait pas les dialogues obscènes. On peut considérer qu’il y avait là beaucoup d’hypocrisie bien que la VO est à bannir pour les chastes oreilles ! Le film permet de parfaire son registre en obscénité pendant plus de deux heures ! Eastwood approcha les Marines qui apportèrent leur soutien (et le personnage fut changé pour la circonstance) mais ils le retirèrent après avoir vu le film !
Le titre VO fait référence à la bataille de Crèvecoeur en Corée, Battle of Heartbreak Ridge, qui fut sanglante et particulièrement meurtrière. Truffé de stéréotypes et comportant quelques longueurs, Heartbreak Ridge a néanmoins de nombreux moments d’anthologie, principalement lors de l’entrainement de ce commando indiscipliné et insubordonné ; les scènes des t-shirts, l’arrivée de Swede sont des scènes incontournables. Highway n’hésite pas à passer outre les ordres de ses supérieurs et à tirer au-dessus de la tête de ses hommes avec des balles réelles (une autre grande scène du film avec une réplique qui rappelle celle de Dirty Harry).
Ces fameuses tirades au vocabulaire bien senti font aussi l’attrait du film; lorsque Highway/Eastwood prend connaissance du bataillon: “I've drunk more beer and banged more quiff and pissed more blood and stomped more ass that all of you numbnuts put together. I'm here to tell you that life as you knew it has ended. You all may as well go into town tonight. Rub your pathetic little peckers against your honies or stick it in a knothole in the fence but whatever it is, get rid of it. Because at 0600 tomorrow your ass is mine.” Et le lendemain matin (à 5 heures et pas 6!): « Drop your cocks and grab your socks! Off your ass and on your feet. Let's move. You're Marines now. You adapt. You overcome. You improvise. Let's move. Four minutes! We move swift. We move silent. We move deadly.” Ce genre de film catalogua l’acteur dans la catégorie réac indécrottable par tous les bobos au crâne bas. Certes, les dialogues ne volent pas haut, la morale macho et sexiste est caricaturée au possible, mais, le tout est ironique et Clint Eastwood est égal à lui-même même si le reste de la distribution est à oublier.
Le film s’ancre sur un fait historique survenu à l’automne 83 sous l’ère Reagan, l’invasion de l’île de Grenade. La transformation du groupe est remarquable et bien dans l’esprit US et il est à noter que certains faits s’inspirent de la réalité. Ainsi, le passage où un soldat utilise sa carte de crédit pour payer la communication téléphonique pour appeler du renfort est véridique ! Idem pour celle du bulldozer. En parallèle avec le coté bidasse du film, Eastwood s’interroge sur le temps qui passe et de ce qu'il fera après l’armée, le sens de la vie et la rédemption. Highway s'interroge aussi sur ses relations personnelles hors de l'armée. L'opération militaire à la Grenade sera l'occasion de passer la main et d'enclencher une nouvelle vie. Pour la petite histoire, ce film fut le millième tourné en Dolby Stereo.
Ce film n'est pas dans les meilleurs de Clint Eastwood, mais, pourtant, comparé à la masse de films qui sort chaque année, ce "maître de guerre" est attachant et reste à un bon niveau, même si je lui préfère American Sniper dans le registre film de guerre. Il reste trente ans après sa sortie un excellent moment de détente qui vaut principalement pour ses dialogues crus et une certaine dérision des incohérences du système militaire.
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Pour ceux qui ne connaissent pas encore : le superbe GRAN TORINO ce soir sur TMC.
Invité- Invité
Re: Clint Eastwood
Un de mes favoris de sa filmographie. Suivi de Créance de sang (pas vu, mais je ne serai pas devant ma TV ce soir).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Clint Eastwood
Enfin vu Trouble with the Curve (en français Une nouvelle chance), le dernier film d’Eastwood acteur sorti il y a quatre ans dans une confidentialité injustifiée. Certes, l’acteur aurait peut-être dû s’arrêter sur le grandissime Gran Torino comme il l’avait annoncé en 2008, mais ce film n’est pas le navet que beaucoup de critiques ont matraqué.
Le film conte l'histoire de Gus Lobel, un découvreur de talents de baseball vieillissant, qui perd progressivement la vue. Sa fille se joint à lui lors d'un de ses voyages pour le seconder. C'est le premier film avec Clint Eastwood comme acteur et pas réalisateur depuis Dans la ligne de mire en 1993.
Les thèmes sont le baseball (qui m’a toujours profondément ennuyé), la vieillesse, récurrent chez l’acteur depuis les débuts des années 90 et le chef-d’œuvre Impitoyable. Eastwood n’a d’ailleurs jamais essayé de dissimiler les affres de la vieillesse comme le démontre la première scène du film. Ce long métrage est aussi une excellente critique des nouvelles technologies qui ne peuvent remplacer l’être humain en toutes circonstances.
Justin Timberlake est à oublier mais Amy Adams s’en sort très bien dans la relation fille/père avec Clint. En fait, les longueurs sont les scènes de romance entre Mickey et Flanagan, les passages où Eastwood n’apparaît pas…
Trouble with the Curve n’est pas dans le top 5 d’Eastwood mais il est à mon avis plus intéressant que les trois films tournés depuis Gran Torino malgré des critiques plus positives (Invictus, Au-delà et J. Edgar).
A ne pas négliger pour les inconditionnels d’Eastwood. Il ne faut pas oublier que les rôles qu'Eastwood a interprétés, et les films qu'il a mis en scène, ont largement influencé la culture des États-Unis du dernier quart du siècle.
Anybody who uses computers doesn't know a damn thing about this game.Quiconque utilise des ordinateurs ne connaît pas une fichue chose à propos de ce jeu.
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Re: Clint Eastwood
Revu hier, près de dix ans après leur sortie en salles, Mémoires de nos pères et Lettres d'Iwo Jima. La bataille d'Iwo Jima vue du côté américain puis du côté japonais. Superbe diptyque de Clint Eastwood. A noter que Lettres d'Iwo Jima ne fut pas doublé et sorti aux USA en japonais sous-titré (En France, il le fut...)
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TRÈS BON POST
Ce post reflète ma penser ,on peu juste reprocher a Eastwood de passer par perte et profit les seconds rôle savoureux du livre Michael Conelly et encoreDenis a écrit:Ce film de 2002 fut produit, réalisé et interprété par Clint Eastwood. Il se situe entre Space Cowboys et Mystic River. McCaleb, le personnage interprété par l’acteur, est un des meilleurs profilers du FBI. Il est à la poursuite d’un tueur en série lorsqu’il est victime d’un infarctus.Deux ans ont passé et il vient d’être greffé. En pleine convalescence, sur un bateau qui lui sert de demeure, la sœur de la donneuse demande à l’ancien agent d’élucider le meurtre de sa frangine. L’enquête va le renvoyer vers un passé et un tueur redoutable.Six ans avant Gran Torino, Eastwood aborde déjà dans ce film des thèmes comme la vieillesse, la maladie et la mort. D’ailleurs, l’acteur déclara : « À ce stade de ma vie, j'ai envie de confronter mes personnages à de nouveaux défis, bien différents de ceux qu'ils relevaient à trente ou quarante ans. » Le film permet de retrouver Clint Eastwood dans un rôle de flic, le premier depuis longtemps et aussi le dernier.Blood Work est un bon film mais il ne fait pas partie des incontournables d’Eastwood. Le suspense est au rendez-vous, les quelques scènes d’action excellentes et Clint est fabuleux. Il y a pourtant quelques aspects qui me ‘chagrinent’ et sans dévoiler le twist, disons que ‘Noone’ en deux mots est tiré par les cheveux par exemple, le ‘plan’ du tueur également même si la perversité est remarquable. D’ailleurs, à ce sujet, le casting est peut-être mal choisi. En fait, je n’ai pas trouvé de seconds rôles à la hauteur pour donner la réplique à Eastwood ; le flic aux origines mexicaines et ses plaisanteries lourdingues est exaspérant. C’est possible que le casting soit une raison pour lesquelles le film ne fut pas un gros succès au box-office américain.L’intrigue est originale et constitue néanmoins une belle réussite avec un scénario peu banal qui tient en haleine. Le point fort étant l'enquête menée par McCaleb qui se révèle passionnante et riche en fausses pistes. Néanmoins, le scénario présente aussi quelques invraisemblances. C’est avant tout le portrait d’un homme diminué par sa transplantation (activités réduites, prises quotidienne de cachets, surveillance médicale constante, voix cassée, souffle court) qui est mis en avant. Un homme également marginal : il n’a pas de portable et vit sur un bateau…pour ne pas avoir à tondre la pelouse (ce qu’Eastwood fait pourtant très bien dans Gran Torino). C’est tout cela qu’il faut surtout apprécier.Le film fut tourné très rapidement, comme toujours avec Clint ; 38 jours lui ont suffi. Il remporta un prix au festival de Venise. Un bon Eastwood, divertissant, mais pas dans mon top five.
Re: Clint Eastwood
TRÈS BON POST
par mickaelsayada le Dim 17 Avr 2016 - 9:58Merci, Mickael. Sous peu, un dossier Clint Eastwood sur le site avec les 60 films d'Eastwood de Pour une poignée de dollars à Sully qui sort en novembre prochain.
Eastwood sur le tournage de Sully en septembre dernier.
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Re: Clint Eastwood
La Saga Clint Eastwood avec Denis, c'est parti! Les deux premiers films Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus sont en ligne !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/clint-eastwood
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/clint-eastwood
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Re: Clint Eastwood
Je rajouterai juste pour "Une Poignée de dollars" que Biff Tanen regarde une séquence du film dans "Retour Vers le Futur II" lorsqu'il est dans sa baignoire avec les deux filles ! ^^
Re: Clint Eastwood
Tannen regarde d'ailleurs la scène-clé où Eastwood dévoile la protection qu'il s'est mise face aux brigands, anticipant sur Retour vers le futur III dont le duel final est une relecture de celui de Pour une poignée de dollars. Marty utilise la même idée pour triompher de son ennemi, mais l'appliquant différemment ("touché" par la balle, Marty s'écroule et fait le mort jusqu'à ce que Molosse Tannen vienne assez près de son corps pour le désarmer et lui régler son compte). Marty se fait d'ailleurs appeler Clint Eastwood auprès des villageois, l'acteur ayant autorisé l'utilisation de son nom à Zemeckis et Bob Gale. Cela donne d'ailleurs des dialogues assez gratinés (If you don't go out there, Ever' body, ever were, will say Clint Eastwood is the biggest yeller belly in the west).
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Re: Clint Eastwood
J'ai limité les anecdotes à une dizaine par films, concentrées autour des films présentés. Si on ajoute ce genre d'anecdotes, on n'a pas fini...
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Re: Clint Eastwood
C'est ce genre d'anecdotes qui montre combien la vision de Leone a profondément marqué le cinéma américain, ainsi que la vénération dont il (et le public) fait preuve envers Eastwood : qu'un héros se fasse appeler par son nom durant tout ce film, et que la séquence finale soit un palimpseste du film de Leone montre éloquemment combien la culture populaire des US a intégré l'acteur et ses westerns.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Clint Eastwood
Cela n'a aucun rapport avec le film en lui-même, ce que je privilégie.
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Re: Clint Eastwood
Steed3003, tu as un problème avec ton logiciel, tous les mots terminant par 'o' ont été bouffés. J'ai corrigé.
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Re: Clint Eastwood
Très bonnes critiques Denis, j'aime les 2 films qui ont inauguré le western-spaghetti mais je préfère "Pour une poignée de dollars" qui a un rythme beaucoup plus enlevé.
En ce qui concerne "Pour une poignée de dollars", le film sortit tout d'abord sous la signature de Rob Robertson (pseudo de Sergio Leone) ; ça n'est je crois que suite au succès du volet suivant qu'il ressortit sous le vrai nom du réalisateur (sur l'affiche et dans le générique).
Gian Maria Volonté est crédité sous le pseudo de John Wells (il le sera sous son vrai nom lors du chapitre suivant, et lors de la ressortie du film, sur l'affiche et -à revérifier- lors du générique du film).
En ce qui concerne "Pour une poignée de dollars", le film sortit tout d'abord sous la signature de Rob Robertson (pseudo de Sergio Leone) ; ça n'est je crois que suite au succès du volet suivant qu'il ressortit sous le vrai nom du réalisateur (sur l'affiche et dans le générique).
Gian Maria Volonté est crédité sous le pseudo de John Wells (il le sera sous son vrai nom lors du chapitre suivant, et lors de la ressortie du film, sur l'affiche et -à revérifier- lors du générique du film).
Dernière édition par séribibi le Dim 17 Avr 2016 - 22:16, édité 1 fois
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Clint Eastwood
Tout à fait, Séribibi. D'ailleurs, l'affiche originale sur la fiche montre bien ces pseudos.
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