Série "Stargate - SG1" (1)
+11
Lala
Dearesttara
Cetp65
Micksteed
TorriGilly
Estuaire44
DominiqueDB
klokloh
MaraJadeB
Evelyne
Philo
15 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 1 sur 34
Page 1 sur 34 • 1, 2, 3 ... 17 ... 34
Série "Stargate - SG1" (1)
Je ne retrouve pas le topic SG1..
Que d'avatars Stargate en ce moment...!!
Que d'avatars Stargate en ce moment...!!
Dernière édition par Philo le Ven 3 Nov 2017 - 15:36, édité 4 fois
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mon Marlou, tu montres le chemin !
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Youpi, un topic SG1 !
Je n’osais pas ! La SF n’est pas très bien vue sur le forum !
Je n’osais pas ! La SF n’est pas très bien vue sur le forum !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
MaraJadeB a écrit:Youpi, un topic SG1 !
Je n’osais pas ! La SF n’est pas très bien vue sur le forum !
Il y a de nombreux topics grâce à Estuaire 44, grand fan de science-fiction. Personnellement, je suis plutôt séries policières et, à part Les envahisseurs, je n’affectionne pas ce genre. Ca permet d’avoir un forum bien complet
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
"Il y a de nombreux topics grâce à Estuaire 44" : J'allais te l'écrire ! N'as-tu pas vu les topics sur X-Files (euh, plutôt fantastique), Dollhouse, Eureka récemment et sûrement plein d'autres ? De toute façon tu lances un sujet, tu verras bien si ça suit
klokloh- Marquis(e)
- Age : 67
Localisation : Savigny sur Orge (91)
Date d'inscription : 04/02/2009
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je savais bien que j’en ferais réagir !
Beaucoup à dire sur Stargate … Un film, un concept repris pour aboutir sur 10 saisons, 2 téléfilms, un dérivé avec Atlantis, en attendant Universe.
Mais par où commencer ?
Ha, je sais « Jaffa, cri ! »
Beaucoup à dire sur Stargate … Un film, un concept repris pour aboutir sur 10 saisons, 2 téléfilms, un dérivé avec Atlantis, en attendant Universe.
Mais par où commencer ?
Ha, je sais « Jaffa, cri ! »
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
En effet... !
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
10 saisons, une des plus longues séries de SF. Pourtant, elle aurait pu s'arrêter après la saison 5 avec le départ de Danuel Jackson, Michael Shanks voulant passer à autre chose. Les scénaristes ont eu la bonne idée de prendre un personnage déjà connu avec Jonas Quinn, Corin Nemec s'en est bien sorti.
La disparition de Janet Fraiser et la mutation du général Hammond sont moins ressenties, les quatre personnages principaux étant toujours présents.
La série aurait pu connaître un coup d'arrêt brutal avec le départ de Richard Dean Anderson. Pouvait-on remplacer Jack O'Neill ? En plus, les Goa'uld étant vaincus, on aurait très bien pu en rester là.
Les scénaristes ont réussi à intégrer Ben Browder dans l'équipe. Réussi aussi à imposer un cinquième élément ( !) pour SG1.
Mais pour relancer l'intérêt, il restait à trouver un nouvel ennemi, des remplaçants aux Goa'uld. LE tout sans trop de cassures avec les saisons précédentes.
Bonne idée d'avoir garder le personnage de Ba'al dans les intrigues et donc de mélanger Goa'uld et Ori, les nouveaux "gros" méchants.
La disparition de Janet Fraiser et la mutation du général Hammond sont moins ressenties, les quatre personnages principaux étant toujours présents.
La série aurait pu connaître un coup d'arrêt brutal avec le départ de Richard Dean Anderson. Pouvait-on remplacer Jack O'Neill ? En plus, les Goa'uld étant vaincus, on aurait très bien pu en rester là.
Les scénaristes ont réussi à intégrer Ben Browder dans l'équipe. Réussi aussi à imposer un cinquième élément ( !) pour SG1.
Mais pour relancer l'intérêt, il restait à trouver un nouvel ennemi, des remplaçants aux Goa'uld. LE tout sans trop de cassures avec les saisons précédentes.
Bonne idée d'avoir garder le personnage de Ba'al dans les intrigues et donc de mélanger Goa'uld et Ori, les nouveaux "gros" méchants.
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
perso, je n'ai pas regardé la suite après le départ de Richard Dean Anderson
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
MaraJadeB a écrit:10 saisons, une des plus longues séries de SF. Pourtant, elle aurait pu s'arrêter après la saison 5 avec le départ de Danuel Jackson, Michael Shanks voulant passer à autre chose. Les scénaristes ont eu la bonne idée de prendre un personnage déjà connu avec Jonas Quinn, Corin Nemec s'en est bien sorti.
La disparition de Janet Fraiser et la mutation du général Hammond sont moins ressenties, les quatre personnages principaux étant toujours présents.
La série aurait pu connaître un coup d'arrêt brutal avec le départ de Richard Dean Anderson. Pouvait-on remplacer Jack O'Neill ? En plus, les Goa'uld étant vaincus, on aurait très bien pu en rester là.
Les scénaristes ont réussi à intégrer Ben Browder dans l'équipe. Réussi aussi à imposer un cinquième élément ( !) pour SG1.
Mais pour relancer l'intérêt, il restait à trouver un nouvel ennemi, des remplaçants aux Goa'uld. LE tout sans trop de cassures avec les saisons précédentes.
Bonne idée d'avoir garder le personnage de Ba'al dans les intrigues et donc de mélanger Goa'uld et Ori, les nouveaux "gros" méchants.
comment ça, déjà connu ? Le personnage a été créé pour remplacer Daniel Jackson suite au départ de Michael Shanks, et n'existait pas auparavant !
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je crois que Mara faisait allusion à l’acteur.
Allez, dix raisons d’aimer SG1
1) Les Héros
Les membres de l’escouade SG1 (mais également leurs collègues et alliés) font l’objet d’une écriture savoureuse et d’un profil psychologique très détaillé, de même que d’une véritable originalité (rien à voir avec les standards bas du front des séries d’action communes, c’est particulièrement évident chez O’Neill et Daniel). Non seulement l’évolution de chacun au fil des saisons se révèle passionnante à suivre, mais la Bande des Quatre bénéficie d’une dynamique ne s’essoufflant jamais, du fait de l’apport de personnages aussi différents que complémentaires, selon une mécanique parfaitement agencée. Sur un total de 10 saisons et 214 épisodes, certaines situations se répéteront assez inévitablement (soyons honnêtes, on peut en dire autant des Avengers et des X-Files) mais l’intérêt suscité par la fine équipe fonctionnera toujours comme un moteur auxiliaire performant, maintenant l’attention du spectateur. L’irrésistible Vala Mal Doran et, à un degré moindre, Cameron Mitchell comme Carolyn Lam constitueront des »remplaçants » convaincants, même si remplacer un O’Neill relève de l’impossible.
2) Le souffle, l’invitation au voyage
Avec Stargate SG1 on pénètre dans un univers de Space Opéra absolument flamboyant, mais dépourvu de la grandiloquence de nombre d’ouvrages de ce genre. Le décorum grandiose (affrontements galactiques, multiples mondes exotiques, races extraterrestres originales, magie technologique..) n’empêche pas l’action de demeurer percutante et fluide. De plus tout au long de ses épisodes la série trouve matière à varier ses sujets, entravant l’apparition de la lassitude : quand débute un épisode de SG1 tout peut arriver ! Comme le TARDIS du Docteur (la dimension temporelle en moins), le Chronogyre de Au coeur du Temps (l’aspect spatial en plus !) ou le Vortex dimensionnel de Sliders (pour les univers parallèles uchroniques), le concept génial de la Porte des Etoiles autorise une formidable liberté pour l’imagination permettant de partir à la découverte de mondes à chaque fois différents, passionnants par leurs caractéristiques physiques ou leurs sociétés subtilement différentes de la notre (les puristes parleront de Planet Opera). C’est bien le souffle de l’aventure, de voyages extraordinaires à la Jules Verne, qui sous-tend l’ensemble de la série. Disons-le : on donnerait cher pour la franchir, cette Porte !
3) Cohérence de l’univers
La multiplicité des voyages et l’empilement des saisons n’empêcheront pas les auteurs d’apporter un soin très particulier à la cohérence de leur œuvre. Cela se traduit non seulement par l’agencement général de celui-ci, mais aussi par la présentation systématique d’objections ou de remarques de la part de l’équipe face aux exposés de Carter ou de Hammond, qui se feront un plaisir d’y porter réponse. Cela pourra parfois sembler systématique et digressif, mais oblige à la logique, d’autant que les auteurs répondent ainsi intelligemment aux questions que ne manqueront pas de soulever les fans. Quiconque a assisté à une convention de fans de SF sait qu’il faut être absolument blindé de ce côté-là ! Le spectateur lambda goûtera lui le soin apporté à la conception de la série et qu’on ne lui vende pas un peu n’importe quoi.
4) Mytho !
SG1 a l’idée géniale d’enrichir le Space Opéra traditionnel d’une irrésistible saveur mythologique (Lovecraft y avait eu recours, jadis), ce qui donne un cachet tout particulier à ses histoires. Cela vaut pour les ennemis mais aussi pour les alliés et autres : la plupart des mythes de la Terre prennent racine dans la visite d’entités venus d’Outre Espace, certaines maléfiques (Les Goa’Ulds) d’autres bénéfiques (Les Asgards, les Anciens). Les passionnés de Mythologies (y compris les fans de JDR), trouveront un vif plaisir à retrouver des Dieux et des Artefacts légendaires, d’autant que les auteurs, bien vite, ne se limiteront plus à la religion égyptienne mais aborderont toutes les civilisations (mais pas les religions monothéistes, attention, terrain miné…). L’apport de cette dimension se verra confirmé par la baisse d’intérêt ressentie lors du remplacement des Goa’Ulds déchus par la puissance montante des Oris, et leur religion de pacotille (Le Livre des Origines ne remplaceras par le Livre des Morts…) Mais, comme l’a fort bien souligné Mara, Baal le Débonnaire sera là pour veiller au grain…
5) Les Affreux Méchants
Axiome de base (enfin, en ce qui me concerne) : la qualité d’une série se mesure à l’aune de ses méchants. Et force demeure de constater qu’avec SG1 nous sommes vraiment gâtés : puissance charismatique et impétueuse d’Apophis, mysticisme et dimension authentiquement divine d’Anubis, ruse matoise et humour glacé de Baal l’Astucieux, présences féminines très appréciées d’Hathor (ah, Hathor…) et d’Osiris, joyeuse galerie de mégalos délirants que seront toujours les Grands Maîtres, nuées de Réplicateurs, subtils Aschen… Même les Oris auront leurs bons moments, hélas desservis par une Adria assez quelconque. Les Terriens ne seront pas oubliés avec des conspiration gouvernementales assez goûteuses… SG1 se révèlera toujours un réservoir inépuisable d’esprits maléfiques chamarrés et à la démesure vraiment amusante.
6) Les acteurs
La distribution ne cessera également d’enthousiasmer, avec bien entendu une pensée particulière pour le regretté Davis, spécialiste au long cours des rôles d’officiers, nous régalant ici d’un Général Hamond très humain et non sans malice. On pourrait citer tous les comédiens pour l’excellence de leur travail, y compris les seconds rôles, mais l’on s’en tiendra aux quatre principaux. Il est donné à fort peu d’acteurs de surpasser le rôle qui les a porté à la gloire, mais on peut parier que le colonel O’Neill restera davantage dans les mémoires que le bricolo des séries télé, tant Richard Dean Anderson se montre gouleyant en Jack O’Neill. Il dote celui-ci d’un humour irrésistible,lui chez qui l’héroïsme se joint à un certain je-m’enfoutisme des plus jouissifs (et il aime la bière). Que dire d’Amanda Tapping sinon qu’elle nous émerveille perpétuellement dans le rôle hors du commun de Carter, en laquelle elle parvient à allier fort naturellement une charmante féminité à un esprit logique digne de M. Spock ! Amanda/Carter ou l’antidote parfait à toutes les blagues de blondes… Incarner Daniel Jackson, qui porte sur ses épaules une bonne part de la spécificité de la série, s’avérait un choix primordial. Pari gagné avec Michael Shanks, qui rend palpables l’enthousiasme et la part d’idéalisme d’un érudit non dénué de force de caractère et de sens de la diplomatie. Enfin la forte présence de Cristopher Judge convient parfaitement au minéral, mais non dénué d’esprit, Teal’C. C’est aussi grâce à ces quatre comédiens, dont la commune alchimie est évidente, que les deux « hommes d’action » de l’équipe sont tout sauf des portes flingues, et que les deux « savants » sont intégralement partie prenante de l’action, un des atouts maîtres de la série.
7) Trucages
La série a toujours bénéficié de moyens importants pour la télévision, en témoignent ses spectaculaires effets spéciaux. Il en va ainsi pour l’ouverture toujours impressionnante de la Porte et les multiples artefacts peuplant les épisodes, mais aussi des ruées de Réplicateurs ou des incroyables réalisations de ces derniers. Les batailles spatiales, souvent récurrentes dans les fastueux épisodes de fin des saisons, supportant aisément la comparaison avec ce que l’on peut observer au cinéma. On aura garde de ne pas oublier le générique, une pure merveille mêlant beauté formelle et évocation pertinente de l’univers de la série.
8 ) Décors
Elément incontournable de tout space-op qui se respecte, les décors tiennent une large place dans la série, avec un vrai sens de la grandeur, non dénuée d’élégance. La profusion des civilisations rencontrées trouve écho dans les créations de designers souvent inspirés. Le délire mégalomaniaque des Grands Maîtres se voit ainsi évoquée avec éloquence, voir dans l’épure avec Anubis. Le dessin, intérieur et extérieur, des vaisseaux spatiaux se montre également convaincant. Dans un autre registre, le labyrinthe souterrain du SGC s’avère un modèle du genre, reprenant avec efficacité l’esthétique des Vaults issus de la Guerre Froide, déjà évoquée dans le Cocon des Avengers.
9) Une série meilleure que le film originel
Après avoir vu tant de séries exceptionnelles se fracasser sur l’écueil de l’adaptation au cinéma, on ressort satisfaits (et quelque peu vengés) devant un portage au petit écran dépassant en tout point son modèle. Les personnages gagnent tous substance et en originalité (cela vaut bien entendu au premier chef pour le gros bras O’Neil devenant O’Neill, mais pas seulement), tandis que l’univers démultiplie les possibilités. Ra fait bien pale figure devant quelques uns de ses petits cousins, tandis que les effets spéciaux ne décrochent pas. De fait le film fait figure de simple ébauche d’une magnifique série en devenir, un cas suffisamment rare pour être signale (on est très loin de la Planète des Singes ou de l’Age de Cristal).
10) Humour, humour toujours !
Last but not least, l’un des atouts majeurs caractérisant la série reste la drôlerie malicieuse en irrigant situations et dialogues : il est bien rare de conclure un épisode sans rire ou sourire à plusieurs reprises. Que cela soit le concours permanent de vannes entre Daniel et Jack, les irritations de Jack devant les exposés scientifiques de Carter, la décontraction affichée de l’équipe face aux propos délirants des Goa’Ulds, le vieux couple Hamond-O’Neill, la love story pétillante entre la délurée Vala et ce pauvre Daniel, SG1 apparaît comme un festival permanent d’excellents dialogues, désamorçant fort astucieusement ce que les Space-Op traditionnels peuvent présenter de poseur et de guindé. Notons également que, à l’instar des X-Files, la concurrente au long cours, SG1 ne reculera pas à l’occasion devant le difficile exercice de l’épisode décalé. Enfin elle saura multiplier les clins d’œil aux classiques du genre : Star Trek, Farscape mais aussi les X-Files eux-mêmes (ah, ah, ah, William B. Davis en émissaire des Oris)
Au total SG1 ne fait peut-être pas oublier la qualité d’écriture inouïe des X-Files, mais renouvelle avec un complet succès le Space-Opera. Elle constitue une irrésistible invitation à ces merveilleux voyages au grand vent de l’imagination, auxquels seule la Science-Fiction peut nous convier.
Allez, dix raisons d’aimer SG1
1) Les Héros
Les membres de l’escouade SG1 (mais également leurs collègues et alliés) font l’objet d’une écriture savoureuse et d’un profil psychologique très détaillé, de même que d’une véritable originalité (rien à voir avec les standards bas du front des séries d’action communes, c’est particulièrement évident chez O’Neill et Daniel). Non seulement l’évolution de chacun au fil des saisons se révèle passionnante à suivre, mais la Bande des Quatre bénéficie d’une dynamique ne s’essoufflant jamais, du fait de l’apport de personnages aussi différents que complémentaires, selon une mécanique parfaitement agencée. Sur un total de 10 saisons et 214 épisodes, certaines situations se répéteront assez inévitablement (soyons honnêtes, on peut en dire autant des Avengers et des X-Files) mais l’intérêt suscité par la fine équipe fonctionnera toujours comme un moteur auxiliaire performant, maintenant l’attention du spectateur. L’irrésistible Vala Mal Doran et, à un degré moindre, Cameron Mitchell comme Carolyn Lam constitueront des »remplaçants » convaincants, même si remplacer un O’Neill relève de l’impossible.
2) Le souffle, l’invitation au voyage
Avec Stargate SG1 on pénètre dans un univers de Space Opéra absolument flamboyant, mais dépourvu de la grandiloquence de nombre d’ouvrages de ce genre. Le décorum grandiose (affrontements galactiques, multiples mondes exotiques, races extraterrestres originales, magie technologique..) n’empêche pas l’action de demeurer percutante et fluide. De plus tout au long de ses épisodes la série trouve matière à varier ses sujets, entravant l’apparition de la lassitude : quand débute un épisode de SG1 tout peut arriver ! Comme le TARDIS du Docteur (la dimension temporelle en moins), le Chronogyre de Au coeur du Temps (l’aspect spatial en plus !) ou le Vortex dimensionnel de Sliders (pour les univers parallèles uchroniques), le concept génial de la Porte des Etoiles autorise une formidable liberté pour l’imagination permettant de partir à la découverte de mondes à chaque fois différents, passionnants par leurs caractéristiques physiques ou leurs sociétés subtilement différentes de la notre (les puristes parleront de Planet Opera). C’est bien le souffle de l’aventure, de voyages extraordinaires à la Jules Verne, qui sous-tend l’ensemble de la série. Disons-le : on donnerait cher pour la franchir, cette Porte !
3) Cohérence de l’univers
La multiplicité des voyages et l’empilement des saisons n’empêcheront pas les auteurs d’apporter un soin très particulier à la cohérence de leur œuvre. Cela se traduit non seulement par l’agencement général de celui-ci, mais aussi par la présentation systématique d’objections ou de remarques de la part de l’équipe face aux exposés de Carter ou de Hammond, qui se feront un plaisir d’y porter réponse. Cela pourra parfois sembler systématique et digressif, mais oblige à la logique, d’autant que les auteurs répondent ainsi intelligemment aux questions que ne manqueront pas de soulever les fans. Quiconque a assisté à une convention de fans de SF sait qu’il faut être absolument blindé de ce côté-là ! Le spectateur lambda goûtera lui le soin apporté à la conception de la série et qu’on ne lui vende pas un peu n’importe quoi.
4) Mytho !
SG1 a l’idée géniale d’enrichir le Space Opéra traditionnel d’une irrésistible saveur mythologique (Lovecraft y avait eu recours, jadis), ce qui donne un cachet tout particulier à ses histoires. Cela vaut pour les ennemis mais aussi pour les alliés et autres : la plupart des mythes de la Terre prennent racine dans la visite d’entités venus d’Outre Espace, certaines maléfiques (Les Goa’Ulds) d’autres bénéfiques (Les Asgards, les Anciens). Les passionnés de Mythologies (y compris les fans de JDR), trouveront un vif plaisir à retrouver des Dieux et des Artefacts légendaires, d’autant que les auteurs, bien vite, ne se limiteront plus à la religion égyptienne mais aborderont toutes les civilisations (mais pas les religions monothéistes, attention, terrain miné…). L’apport de cette dimension se verra confirmé par la baisse d’intérêt ressentie lors du remplacement des Goa’Ulds déchus par la puissance montante des Oris, et leur religion de pacotille (Le Livre des Origines ne remplaceras par le Livre des Morts…) Mais, comme l’a fort bien souligné Mara, Baal le Débonnaire sera là pour veiller au grain…
5) Les Affreux Méchants
Axiome de base (enfin, en ce qui me concerne) : la qualité d’une série se mesure à l’aune de ses méchants. Et force demeure de constater qu’avec SG1 nous sommes vraiment gâtés : puissance charismatique et impétueuse d’Apophis, mysticisme et dimension authentiquement divine d’Anubis, ruse matoise et humour glacé de Baal l’Astucieux, présences féminines très appréciées d’Hathor (ah, Hathor…) et d’Osiris, joyeuse galerie de mégalos délirants que seront toujours les Grands Maîtres, nuées de Réplicateurs, subtils Aschen… Même les Oris auront leurs bons moments, hélas desservis par une Adria assez quelconque. Les Terriens ne seront pas oubliés avec des conspiration gouvernementales assez goûteuses… SG1 se révèlera toujours un réservoir inépuisable d’esprits maléfiques chamarrés et à la démesure vraiment amusante.
6) Les acteurs
La distribution ne cessera également d’enthousiasmer, avec bien entendu une pensée particulière pour le regretté Davis, spécialiste au long cours des rôles d’officiers, nous régalant ici d’un Général Hamond très humain et non sans malice. On pourrait citer tous les comédiens pour l’excellence de leur travail, y compris les seconds rôles, mais l’on s’en tiendra aux quatre principaux. Il est donné à fort peu d’acteurs de surpasser le rôle qui les a porté à la gloire, mais on peut parier que le colonel O’Neill restera davantage dans les mémoires que le bricolo des séries télé, tant Richard Dean Anderson se montre gouleyant en Jack O’Neill. Il dote celui-ci d’un humour irrésistible,lui chez qui l’héroïsme se joint à un certain je-m’enfoutisme des plus jouissifs (et il aime la bière). Que dire d’Amanda Tapping sinon qu’elle nous émerveille perpétuellement dans le rôle hors du commun de Carter, en laquelle elle parvient à allier fort naturellement une charmante féminité à un esprit logique digne de M. Spock ! Amanda/Carter ou l’antidote parfait à toutes les blagues de blondes… Incarner Daniel Jackson, qui porte sur ses épaules une bonne part de la spécificité de la série, s’avérait un choix primordial. Pari gagné avec Michael Shanks, qui rend palpables l’enthousiasme et la part d’idéalisme d’un érudit non dénué de force de caractère et de sens de la diplomatie. Enfin la forte présence de Cristopher Judge convient parfaitement au minéral, mais non dénué d’esprit, Teal’C. C’est aussi grâce à ces quatre comédiens, dont la commune alchimie est évidente, que les deux « hommes d’action » de l’équipe sont tout sauf des portes flingues, et que les deux « savants » sont intégralement partie prenante de l’action, un des atouts maîtres de la série.
7) Trucages
La série a toujours bénéficié de moyens importants pour la télévision, en témoignent ses spectaculaires effets spéciaux. Il en va ainsi pour l’ouverture toujours impressionnante de la Porte et les multiples artefacts peuplant les épisodes, mais aussi des ruées de Réplicateurs ou des incroyables réalisations de ces derniers. Les batailles spatiales, souvent récurrentes dans les fastueux épisodes de fin des saisons, supportant aisément la comparaison avec ce que l’on peut observer au cinéma. On aura garde de ne pas oublier le générique, une pure merveille mêlant beauté formelle et évocation pertinente de l’univers de la série.
8 ) Décors
Elément incontournable de tout space-op qui se respecte, les décors tiennent une large place dans la série, avec un vrai sens de la grandeur, non dénuée d’élégance. La profusion des civilisations rencontrées trouve écho dans les créations de designers souvent inspirés. Le délire mégalomaniaque des Grands Maîtres se voit ainsi évoquée avec éloquence, voir dans l’épure avec Anubis. Le dessin, intérieur et extérieur, des vaisseaux spatiaux se montre également convaincant. Dans un autre registre, le labyrinthe souterrain du SGC s’avère un modèle du genre, reprenant avec efficacité l’esthétique des Vaults issus de la Guerre Froide, déjà évoquée dans le Cocon des Avengers.
9) Une série meilleure que le film originel
Après avoir vu tant de séries exceptionnelles se fracasser sur l’écueil de l’adaptation au cinéma, on ressort satisfaits (et quelque peu vengés) devant un portage au petit écran dépassant en tout point son modèle. Les personnages gagnent tous substance et en originalité (cela vaut bien entendu au premier chef pour le gros bras O’Neil devenant O’Neill, mais pas seulement), tandis que l’univers démultiplie les possibilités. Ra fait bien pale figure devant quelques uns de ses petits cousins, tandis que les effets spéciaux ne décrochent pas. De fait le film fait figure de simple ébauche d’une magnifique série en devenir, un cas suffisamment rare pour être signale (on est très loin de la Planète des Singes ou de l’Age de Cristal).
10) Humour, humour toujours !
Last but not least, l’un des atouts majeurs caractérisant la série reste la drôlerie malicieuse en irrigant situations et dialogues : il est bien rare de conclure un épisode sans rire ou sourire à plusieurs reprises. Que cela soit le concours permanent de vannes entre Daniel et Jack, les irritations de Jack devant les exposés scientifiques de Carter, la décontraction affichée de l’équipe face aux propos délirants des Goa’Ulds, le vieux couple Hamond-O’Neill, la love story pétillante entre la délurée Vala et ce pauvre Daniel, SG1 apparaît comme un festival permanent d’excellents dialogues, désamorçant fort astucieusement ce que les Space-Op traditionnels peuvent présenter de poseur et de guindé. Notons également que, à l’instar des X-Files, la concurrente au long cours, SG1 ne reculera pas à l’occasion devant le difficile exercice de l’épisode décalé. Enfin elle saura multiplier les clins d’œil aux classiques du genre : Star Trek, Farscape mais aussi les X-Files eux-mêmes (ah, ah, ah, William B. Davis en émissaire des Oris)
Au total SG1 ne fait peut-être pas oublier la qualité d’écriture inouïe des X-Files, mais renouvelle avec un complet succès le Space-Opera. Elle constitue une irrésistible invitation à ces merveilleux voyages au grand vent de l’imagination, auxquels seule la Science-Fiction peut nous convier.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 20 Oct 2009 - 19:19, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Total respect, E44 !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je me suis sans doute mal exprimée en parlant d’un personnage connu.DominiqueDB a écrit:
comment ça, déjà connu ? Le personnage a été créé pour remplacer Daniel Jackson suite au départ de Michael Shanks, et n'existait pas auparavant !
Je voulais simplement signaler que le personnage de Jonas Quinn n’est pas arrivé soudainement à la saison 6 mais qu’il est apparu à la fin de la saison de 5.
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le film est diffusé demain soir sur la TNT (W9, 20h35). L'occasion de comparer, et de constater l'évolution marquée par la série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Apophis menace à nouveau la Terre !
http://www.20minutes.fr/article/373090/Sciences-Des-scientifiques-russes-predisent-la-fin-du-monde-pour-2036.php
http://www.20minutes.fr/article/373090/Sciences-Des-scientifiques-russes-predisent-la-fin-du-monde-pour-2036.php
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mais que font donc les Asgards et O' Neil ?
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le 3ème téléfilm de SG1 devrait enfin arriver. J’ai cru comprendre qu’il fera le lien avec la nouvelle série Universe. Richard Dean Anderson qui joue dans le téléfilm en a profité pour s’inviter dans les épisodes d’Universe.
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L'arrivée de RDA n'aurait-elle pas surtout comme onjet de relancer la série après des audiences jugées décevantes ? Ce ne serait pas la première fois qu'une figure historique serait appelée en renfort d'une série en difficulté.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
RDA ? République Démocratique Allemande ?Estuaire44 a écrit:L'arrivée de RDA
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Richard Dean Anderson !!
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire44 a écrit:L'arrivée de RDA n'aurait-elle pas surtout comme onjet de relancer la série après des audiences jugées décevantes ? Ce ne serait pas la première fois qu'une figure historique serait appelée en renfort d'une série en difficulté.
RDA : C'est "lui" qui justement faisait la série, ça peut se comprendre.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est Jason Momoa qui a été retenu pour incarner le nouveau Conan, dans une série fantasy à venir, présentant déjà une saveur certaine de cinéma bis. Ce n'est pas bn sigen car l'inexpressivité de l'acteur ne comptait pas pour rien dans l'intérêt global de SGA.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591545.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591545.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le prochain soixantième-anniversaire de RDA excite visiblement ses fans !
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9002
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9002
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il a changé! Faudrait qu'il se remette aux tournages
[Si je pouvais le récupérer avec quelques années de moins]
[Si je pouvais le récupérer avec quelques années de moins]
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quelques kilogs en trop... manque d'ennemis autour !
Il ne court plus, voilà tout.
Il ne court plus, voilà tout.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Heureuse coincidence : NRJ 12 débute une rediff ce soir...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 1 sur 34 • 1, 2, 3 ... 17 ... 34
Sujets similaires
» Série "Stargate - SG1" (2)
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 1 sur 34
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum