Série "Daktari" (1966-1969)
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
1-06. Le léopard de Mdala (Leopards of Mdala Gorge)
L'épisode commence (en voix of) par un petit topo sur la nécessité des prédateurs dans la nature, fait par Daktari.
On retrouve ici une vedette de série culte, Otis Young (1932-2001), l'un des héros de "Les bannis".
Une expédition scientifique conduite par le docteur Warren (Marian Mc Cargo), s'est installée dans une vallée pour y faire des études et a engagé un chasseur pour tuer tous les prédateurs de l'endroit. Tracy se propose de "déplacer" les lions et léopards dans son centre le temps de l'expédition. Avec des fusils hypodermiques, chaque animal est endormi.
Hedley est appelé à la rescousse et doit trancher un différend : si Tracy a le droit de déplacer les fauves, Banov, le chasseur qui protège le docteur Warren, doit la protéger.
Paula et Jack, pour s'attirer les bonnes grâces du docteur Warren, se proposent de lui construire une douche. Banov a expliqué au dr Warren que son emploi de chasseur est le seul moyen de payer l'université à son fils.
Pour prendre Tracy de vitesse, Banov (qui perd son salaire s'il ne tue pas les lions) a pris comme aide Mtaga (notre Jemal des "Bannis" Otis Young).
Se rendant compte que Tracy est plus rapide pour sauver lions et léopards, Mtaga décide de libérer ceux qui ont été capturés. Et Clarence est parti avec eux !
Un léopard pénètre dans la tente du docteur Warren qui croit sa dernière heure venue. Maisl il s'agit d'une bête qui a été opérée à Wameru et Paula intervient, montrant au docteur que la bête est inoffensive.
L'épisode se termine sans violence. Comme il y a eu plus de peur que de mal, Mtaga qui a agi à l'insu de Banov ne sera pas livré à la justice. Banov est invité à venir à Wameru pour se rendre utile autrement que comme chasseur.
On se croirait presque dans "La petite maison dans la prairie", sauf que dans cette série, il n'y a pas cette très jolie fille nommée Paula !
L'épisode commence (en voix of) par un petit topo sur la nécessité des prédateurs dans la nature, fait par Daktari.
On retrouve ici une vedette de série culte, Otis Young (1932-2001), l'un des héros de "Les bannis".
Une expédition scientifique conduite par le docteur Warren (Marian Mc Cargo), s'est installée dans une vallée pour y faire des études et a engagé un chasseur pour tuer tous les prédateurs de l'endroit. Tracy se propose de "déplacer" les lions et léopards dans son centre le temps de l'expédition. Avec des fusils hypodermiques, chaque animal est endormi.
Hedley est appelé à la rescousse et doit trancher un différend : si Tracy a le droit de déplacer les fauves, Banov, le chasseur qui protège le docteur Warren, doit la protéger.
Paula et Jack, pour s'attirer les bonnes grâces du docteur Warren, se proposent de lui construire une douche. Banov a expliqué au dr Warren que son emploi de chasseur est le seul moyen de payer l'université à son fils.
Pour prendre Tracy de vitesse, Banov (qui perd son salaire s'il ne tue pas les lions) a pris comme aide Mtaga (notre Jemal des "Bannis" Otis Young).
Se rendant compte que Tracy est plus rapide pour sauver lions et léopards, Mtaga décide de libérer ceux qui ont été capturés. Et Clarence est parti avec eux !
Un léopard pénètre dans la tente du docteur Warren qui croit sa dernière heure venue. Maisl il s'agit d'une bête qui a été opérée à Wameru et Paula intervient, montrant au docteur que la bête est inoffensive.
L'épisode se termine sans violence. Comme il y a eu plus de peur que de mal, Mtaga qui a agi à l'insu de Banov ne sera pas livré à la justice. Banov est invité à venir à Wameru pour se rendre utile autrement que comme chasseur.
On se croirait presque dans "La petite maison dans la prairie", sauf que dans cette série, il n'y a pas cette très jolie fille nommée Paula !
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:27, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Mais c'est tout ce qui fait la différence en effet. Le charme de Cheryl Miller est un sacré bonus à la série. Néanmoins, je préfère la brousse de Daktari à la petite école niaise de Walnut Grove !
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
1-07 Contrebande de diamants (The diamonds smugglers)
Deux contrebandiers de diamants, Gerard Arnoux (Nico Minardos) et Michel Duval (Richard Angarola), tueurs sans scrupules, ont trouvé des pierres près de Wameru. Se faisant passer pour des archéologues à la recherche d'os d'animaux disparus, ils ont loué les services d'un pilote ami de Daktari qui ignore tout, Roy Kimba (Paul Winfield).
Mais les gens de Wameru les rencontrent et Jack a tout de suite des soupçons au sujet de Gérard. Peu après avoir confié les caisses d'os (avec une pochette de diamants) à Roy, celui-ci a un accident et son avion s'écrase. Il est grièvement blessé. N'oublions pas qu'il n'y a jamais de morts dans "Daktari".
Hedley, en voyant l'insistance de Gerard devant l'épave de l'avion pour chercher la pochette (et laisser les caisses d'os en plan) est pris de soupçons. Il sera même qualifié de "Sherlock Holmes" par Tracy à la fin de l'épisode.
Les contrebandiers se rendent à Wameru, puisque les diamants manquent et que Tracy et son équipe étaient les premiers sur les lieux de l'accident pour sauver Roy. Les diamants ont été volés par Judy qui les a caché dans un gros tuyau, d'où Clarence les a pris à son tour.
Les contrebandiers mettent cartes sur table et ficèlent tout le monde en réclamant les diamants. Tracy pense que Judy les a pris. Une pierre est retrouvée vers le tuyau et le reste devant Clarence.
La fin de l'épisode est "too much". De son treillis, alors qu'il est menacé d'une arme, Daktari récupère une fléchette pour endormir les animaux qu'il jette à Duval. Il se bat ensuite avec l'autre tueur, Gerard, d'une façon que Mannix n'aurait pas désavouée. C'est finalement la peur de Clarence qui fera céder Gérard.
Malgré la fin un peu trop invraisemblable, c'est un bon épisode. Le chien des truands, Prince, est adopté par Waméru.
Daktari et Paula disent au revoir à Roy Kimba avant le vol.
Judy vole les diamants
Les habitants de Wameru se retrouvent ficelés.
Deux contrebandiers de diamants, Gerard Arnoux (Nico Minardos) et Michel Duval (Richard Angarola), tueurs sans scrupules, ont trouvé des pierres près de Wameru. Se faisant passer pour des archéologues à la recherche d'os d'animaux disparus, ils ont loué les services d'un pilote ami de Daktari qui ignore tout, Roy Kimba (Paul Winfield).
Mais les gens de Wameru les rencontrent et Jack a tout de suite des soupçons au sujet de Gérard. Peu après avoir confié les caisses d'os (avec une pochette de diamants) à Roy, celui-ci a un accident et son avion s'écrase. Il est grièvement blessé. N'oublions pas qu'il n'y a jamais de morts dans "Daktari".
Hedley, en voyant l'insistance de Gerard devant l'épave de l'avion pour chercher la pochette (et laisser les caisses d'os en plan) est pris de soupçons. Il sera même qualifié de "Sherlock Holmes" par Tracy à la fin de l'épisode.
Les contrebandiers se rendent à Wameru, puisque les diamants manquent et que Tracy et son équipe étaient les premiers sur les lieux de l'accident pour sauver Roy. Les diamants ont été volés par Judy qui les a caché dans un gros tuyau, d'où Clarence les a pris à son tour.
Les contrebandiers mettent cartes sur table et ficèlent tout le monde en réclamant les diamants. Tracy pense que Judy les a pris. Une pierre est retrouvée vers le tuyau et le reste devant Clarence.
La fin de l'épisode est "too much". De son treillis, alors qu'il est menacé d'une arme, Daktari récupère une fléchette pour endormir les animaux qu'il jette à Duval. Il se bat ensuite avec l'autre tueur, Gerard, d'une façon que Mannix n'aurait pas désavouée. C'est finalement la peur de Clarence qui fera céder Gérard.
Malgré la fin un peu trop invraisemblable, c'est un bon épisode. Le chien des truands, Prince, est adopté par Waméru.
Daktari et Paula disent au revoir à Roy Kimba avant le vol.
Judy vole les diamants
Les habitants de Wameru se retrouvent ficelés.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:28, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
J'ai fusionné avec celui-ci un sujet 'Daktari', commencé par Joseuvic en 2007, qui se trouvait dans le forum 'délestage'.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Pour le moment, je vais me concentrer sur "Hawaii police d'état" et "Code Quantum", qui semblent plaire davantage aux membres du forum que "Daktari". Je le reprendrai bien sûr après. Mener les chroniques de trois séries simultanément demande trop de temps.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Ca, c'est certain. Je me demandais comment tu faisais ! Personnellement, je préfère une par une, surtout que je passe certains épisodes deux fois !Patricks a écrit:Mener les chroniques de trois séries simultanément demande trop de temps.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Reprise de "Daktari" en août avec fin de la saison 1 qui sera proposée dans le hors série.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01.08 - Le petit chimpanzé (The chimp who went ape)
Judy a disparu depuis huit jours. Paula est très inquiète. Son père qui a l'habitude des fugues de la guenon se fait moins de soucis. Paula demande à ...Clarence de l'aider ! Evidemment sans succès.
Pour la première fois dans la série, la mort de la mère de Paula, la femme du docteur Tracy, est évoquée. "Tu sais combien ta mère te manque". Cela ne sera quasiment jamais plus abordé tout au long des 89 épisodes et quatre saisons. Le Daktari était déjà veuf dans le film "Clarence le lion qui louche" qui inspira la série.
Paula n'accepte pas les explications de son père qui explique que Judy a peut être décidé de quitter Wameru et de retourner à la vie sauvage.
Marsh Tracy commente ensuite en voix-off des images de Judy qui a voulu retrouver son indépendance et a rejoint une bande de singes.
L'endroit où Judy s'est réfugiée n'est cependant pas sans danger puisque infesté de léopards. Nous suivons toujours l'épisode en voix off.
Au moment où Judy revient, toute l'équipe est en train d'opérer un guépard. Elle amène un petit chimpanzé blessé. Judy l'a porté pendant des heures. La mission du Daktari va être de sauver le petit chimpanzé.
Tourné dans le parc américain "Africa and Africa", aux Etats Unis, alors que l'action est censée se dérouler au Kenya, cet épisode respire la fraîcheur de cette série animalière écologique avant l'heure. La série a été plus appréciée en France qu'en Amérique où, annulée après quatre saisons, elle fut très vite oubliée. Dans l'hexagone, la série a été constamment diffusée et rediffusée de 1969 à 1974 dans un premier temps, l'ORTF achetant 52 épisodes soit quatre série de 13 épisodes, ce qui est beaucoup pour une série de 89 opus. Comparez un instant avec "Mannix" ou "L'homme de fer", ou même "Bonanza".
Une seconde génération avec la Cinq découvrira l'intégrale dans les années 80.
Le jeu de la jolie Cheryl Miller reste assez sobre, comparé au saisons suivantes. Elle deviendra, dès qu'il s'agit des animaux, parfois hystérique, et son interprétation, malgré la beauté de la comédienne, a fait vieillir la série.
A nouveau, l'épisode repart en voix off avec une nouvelle fugue de Judy. Mais pendant qu'on la cherche dans le domaine des léopards, Judy ramène la bande de singes qui saccage le laboratoire de Wameru. Heureusement que les singes sont moins dangereux dans "Daktari" que les oiseaux dans le film d'Hitchcock. A noter que les chimpanzés seront montrés diaboliques et revanchards dans un téléfilm diffusé en 1974, "Terreur dans la montagne" (A cold's night death) de Jerrold Freedman, diffusé le 15 mars 1974 et rediffusé en 1975 dans "Samedi est à vous" dans le cadre de l'anthologie "Suspense" où ils assassinent les scientifiques qui font des expériences sur eux dans le froid glacial de montagnes perdues.
Toute l'équipe est consternée devant les dégâts : 1800 dollars. Mais le petit chimpanzé a été récupéré par la bande, il faut donc que Judy les conduise au repaire afin de continuer les soins. Marsh Tracy ne dispose que de deux heures. La mère du petit chimpanzé manque tuer Judy, tandis que la bande attaque l'équipe de Daktari
Bien entendu, le petit chimpanzé sera récupéré et soigné à temps. Tout est bien qui finit bien, il n'y a que des happy end dans "Daktari". La bande revient à la fin récupérer le chimpanzé soigné.
Judy a disparu depuis huit jours. Paula est très inquiète. Son père qui a l'habitude des fugues de la guenon se fait moins de soucis. Paula demande à ...Clarence de l'aider ! Evidemment sans succès.
Pour la première fois dans la série, la mort de la mère de Paula, la femme du docteur Tracy, est évoquée. "Tu sais combien ta mère te manque". Cela ne sera quasiment jamais plus abordé tout au long des 89 épisodes et quatre saisons. Le Daktari était déjà veuf dans le film "Clarence le lion qui louche" qui inspira la série.
Paula n'accepte pas les explications de son père qui explique que Judy a peut être décidé de quitter Wameru et de retourner à la vie sauvage.
Marsh Tracy commente ensuite en voix-off des images de Judy qui a voulu retrouver son indépendance et a rejoint une bande de singes.
L'endroit où Judy s'est réfugiée n'est cependant pas sans danger puisque infesté de léopards. Nous suivons toujours l'épisode en voix off.
Au moment où Judy revient, toute l'équipe est en train d'opérer un guépard. Elle amène un petit chimpanzé blessé. Judy l'a porté pendant des heures. La mission du Daktari va être de sauver le petit chimpanzé.
Tourné dans le parc américain "Africa and Africa", aux Etats Unis, alors que l'action est censée se dérouler au Kenya, cet épisode respire la fraîcheur de cette série animalière écologique avant l'heure. La série a été plus appréciée en France qu'en Amérique où, annulée après quatre saisons, elle fut très vite oubliée. Dans l'hexagone, la série a été constamment diffusée et rediffusée de 1969 à 1974 dans un premier temps, l'ORTF achetant 52 épisodes soit quatre série de 13 épisodes, ce qui est beaucoup pour une série de 89 opus. Comparez un instant avec "Mannix" ou "L'homme de fer", ou même "Bonanza".
Une seconde génération avec la Cinq découvrira l'intégrale dans les années 80.
Le jeu de la jolie Cheryl Miller reste assez sobre, comparé au saisons suivantes. Elle deviendra, dès qu'il s'agit des animaux, parfois hystérique, et son interprétation, malgré la beauté de la comédienne, a fait vieillir la série.
A nouveau, l'épisode repart en voix off avec une nouvelle fugue de Judy. Mais pendant qu'on la cherche dans le domaine des léopards, Judy ramène la bande de singes qui saccage le laboratoire de Wameru. Heureusement que les singes sont moins dangereux dans "Daktari" que les oiseaux dans le film d'Hitchcock. A noter que les chimpanzés seront montrés diaboliques et revanchards dans un téléfilm diffusé en 1974, "Terreur dans la montagne" (A cold's night death) de Jerrold Freedman, diffusé le 15 mars 1974 et rediffusé en 1975 dans "Samedi est à vous" dans le cadre de l'anthologie "Suspense" où ils assassinent les scientifiques qui font des expériences sur eux dans le froid glacial de montagnes perdues.
Toute l'équipe est consternée devant les dégâts : 1800 dollars. Mais le petit chimpanzé a été récupéré par la bande, il faut donc que Judy les conduise au repaire afin de continuer les soins. Marsh Tracy ne dispose que de deux heures. La mère du petit chimpanzé manque tuer Judy, tandis que la bande attaque l'équipe de Daktari
Bien entendu, le petit chimpanzé sera récupéré et soigné à temps. Tout est bien qui finit bien, il n'y a que des happy end dans "Daktari". La bande revient à la fin récupérer le chimpanzé soigné.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:29, édité 7 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01.09 Prince (The killer dog)
Un fermier, Diertle (George Mitchell) dresse son chien Prince, un berger allemand, comme chien d'attaque. Pour cela, il le maltraite et l'affame. Hedley a beau intervenir, le propriétaire du chien, irrascible, ne veut pas, si l'on peut dire, en démordre.
Avec ce chien dressé, il veut protéger ses cultures, notamment des animaux sauvages mais aussi de ceux qui pourraient s'échapper de Wameru.
Très vite, Marsh Tracy s'inquiète de la situation, surtout lorsqu'il découvre que Prince vient se réfugier au centre animalier et n'est pas la bête sauvage que l'on décrit.
Furieux, le fermier accuse Tracy de recel et de vol et s'appuyant sur la force publique, en l'occurence Hedley, vient récupérer son chien.
Il se trouve que Prince s'est réfugié à Wameru sans que l'équipe du docteur Tracy le sache. Tracy laisse Diertle fouiller tout le centre avec Hedley. Mais Diertle devine que Prince s'est caché dans la cage de Clarence et récupère son animal en menaçant de porter plainte.
Cet épisode nous permet de découvrir le berger allemand Prince qui deviendra un "personnage" récurrent de la série en demeurant à Wameru.
Judy provoque un accident plus grave qu'elle n'aurait souhaité et le véhicule de Diertle quitte la route et se renverse. Bien évidemment, Prince revient à Wameru.
Le vieux fermier aigri veut abattre son chien, malgré les protestations de Paula. Il finit par abandonner le chien au docteur Tracy qui promet de le lui rendre s'il se calme et adopte une nouvelle attitude envers les animaux.
Ainsi se termine cet épisode multi diffusé depuis 1969. Toutefois, Diertle ne récupérera jamais le chien. Dans les dernières saisons, Prince ne sera que rarement évoqué, il faut dire que la ménagerie de Wameru se sera entre temps enrichie de nombreux autres animaux maltraités.
Un excellent épisode.
Un fermier, Diertle (George Mitchell) dresse son chien Prince, un berger allemand, comme chien d'attaque. Pour cela, il le maltraite et l'affame. Hedley a beau intervenir, le propriétaire du chien, irrascible, ne veut pas, si l'on peut dire, en démordre.
Avec ce chien dressé, il veut protéger ses cultures, notamment des animaux sauvages mais aussi de ceux qui pourraient s'échapper de Wameru.
Très vite, Marsh Tracy s'inquiète de la situation, surtout lorsqu'il découvre que Prince vient se réfugier au centre animalier et n'est pas la bête sauvage que l'on décrit.
Furieux, le fermier accuse Tracy de recel et de vol et s'appuyant sur la force publique, en l'occurence Hedley, vient récupérer son chien.
Il se trouve que Prince s'est réfugié à Wameru sans que l'équipe du docteur Tracy le sache. Tracy laisse Diertle fouiller tout le centre avec Hedley. Mais Diertle devine que Prince s'est caché dans la cage de Clarence et récupère son animal en menaçant de porter plainte.
Cet épisode nous permet de découvrir le berger allemand Prince qui deviendra un "personnage" récurrent de la série en demeurant à Wameru.
Judy provoque un accident plus grave qu'elle n'aurait souhaité et le véhicule de Diertle quitte la route et se renverse. Bien évidemment, Prince revient à Wameru.
Le vieux fermier aigri veut abattre son chien, malgré les protestations de Paula. Il finit par abandonner le chien au docteur Tracy qui promet de le lui rendre s'il se calme et adopte une nouvelle attitude envers les animaux.
Ainsi se termine cet épisode multi diffusé depuis 1969. Toutefois, Diertle ne récupérera jamais le chien. Dans les dernières saisons, Prince ne sera que rarement évoqué, il faut dire que la ménagerie de Wameru se sera entre temps enrichie de nombreux autres animaux maltraités.
Un excellent épisode.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:36, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Incroyable, je n'ai même pas fait une saison complète de cette série réservée depuis 2010. On repart donc au 01-11 "Les fauves entre eux - première partie".
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-10 – Les fauves entre eux/première partie (Return of the killer, part one)
On retrouve dans cet episode le comédien Ron Hayes (1929-2004), une « gueule » des séries des années 60-70 vue dans « Au-delà du réel », « Bonanza », « Le grand Chaparral » et « Dallas ». Il joue un contrebandier, Roy Meadows (Paul en VF).
Un léopard blessé rôde dans la brousse. Hedley demande à Marsh Tracy de le retrouver. La bête a été attaquée par Meadows et son complice . Ceux-ci veulent que Marsh soigne Meadows blessé et le tuer ensuite.
Partis à la recherche de la bête, l’équipe de Daktari (Marsh, Jack et Luke-Mike en vo) commence par avoir quelques tracas, Luke étant attaqué par des fourmis rouges. Une séquence impressionnante où l'assistant est obligé d'enlever sa chemise pour chasser les bestioles.
Les deux bandits en fuite arrivent à Wameru. C'est à ce moment qu'arrive un personnage truculent, Mrs Fosby (Jan Clayton), la professeur de chant de Paula.
A noter que dans cette saison, on abuse des allusions au strabisme de Clarence, avec une petite musique et des zooms qui disparaîtront dès la saison 2.
Ignorant le danger, Paula et sa prof de chant constituent un spectacle de comédie complètement en opposition au danger que représentent les deux fuyards à proximité.
Le problème des épisodes double de "Daktari" est l'abus de Stock shot (censés représenter l'Afrique alors que le tournage a lieu en Amérique au parc Africa and Africa) et de commentaires du Daktari sur la faune locale Des scènes qui pourraient convenir à n'importe quel épisode au point que l'on se demande si elles ne sont pas rajoutées après coup, puisque n'ayant aucune relation directe avec le scénario. Souvent ces épisodes pourraient facilement se condenser en un seul opus. De ce fait, ils sont rarement "haut de gamme". Ici, Paul Meadows va demander à Paula de l'opérer, alors qu'elle n'est pas chirurgienne. Si elle échoue, son complice la tuera.
Public familial oblige, la série ne verse jamais dans le suspense insoutenable. Les enfants ont leur quota d'animaux sauvages à admirer (lors de la première diffusion française en 1969, la série était écolo avant l'heure).
Pour "meubler" cette première partie, le réalisateur fait durer la capture du léopard plus que de coutume. On peut être quelque peu sceptique devant ce procédé. Pourquoi ne pas avoir fait deux épisodes différents au lieu de cet opus en deux volets.
Jan Clayton joue assez mal, si l'on considère que son personnage est en danger de mort. L'actrice cabotine. Elle appelle Paul Meadows "un grand garçon comme toi !" Les bandits, exaspérés, l'enferment dans une cage avec deux lionceaux.
Bien entendu, et malgré toute la bonne volonté du monde, ni le chimpanzé Judy, ni le lion Clarence ne sont aussi intelligents que le scénariste veut nous le faire croire, comprenant tout et du premier coup. L'angélisme du docteur Tracy vis à vis des animaux dangereux (selon lui, aucun n'est dangereux!) contribue aussi à avoir fait vieillir la série.
Quant à la réplique de Jack, elle vaut son pesant de cacahuètes : "C'est impensable, jamais cela ne s'est vu d'opérer par téléphone".
Regrettons un excès de naïveté dans cet épisode. A suivre...
2/4
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:30, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-11 - Les fauves entre eux/deuxième partie ((Return of the killer, part two)
Dans cet épisode, Paula Tracy va s'improviser chirurgienne, alors qu'elle n'y connaît rien, à part d'avoir vu son père opérer des animaux.
Nous avons droit d'abord à un résumé du premier épisode qui empiète sur la durée du second, commenté en voix of par la VF de Marshall Thompson.
"Daktari" n'a pas besoin de cela pour compléter ses saisons, il y en aura quatre, et 89 opus de 1966 à 1969.
On s'étonne que Meadows ait tellement confiance en Paula, qui n'a aucune expérience de la chirurgie. Pourquoi n'a-t-il pas contraint plutôt le père à opérer ?
La police recherche les fuyards et a l'idée d'aller à Wameru en faisant le rapprochement vétérinaire/médecin.
Dans beaucoup de séries américaines des années 60, une personne doit manipuler quelque chose de dangereux uniquement par téléphone ou radio : ainsi en va-t-il des passagers aux commandes d'un avion en perdition par exemple. C'est le schéma qui est repris ici, un peu suranné de nos jours.
L'arrivée des policiers vient perturber l'opération. Le major Hedley doit persuader les deux policiers de s'en aller. Judy en profite pour s'enfuir. Quelqu'un est enfermé dans la grange de Wameru et Judy comprend des paroles comme "ouvrir un cadenas" ! (1)
Judy libère tous les animaux pour attirer l'attention des gardes qui ont dit à Hedley vouloir fouiller le centre.
Nous tombons dans la science-fiction lorsque les deux gardes comprennent ce que veut leur dire Judy qui a libéré un éléphant.
Il faut une bonne dose d'indulgence et de nostalgie pour apprécier cette série qui a eu sa dernière grande programmation sur France 5 en 1999 (Intégrale diffusée le samedi après-midi en concurrence avec "Sous le soleil" sur TF1).
- Oh, l'os est cassé entre le coude et l'épaule dit Paula.
- Une chose à la fois, dit son père au talkie walkie, finis de le recoudre d'abord, on s'occupera de l'os après.
Voilà, en VF, le genre de dialogues !
Judy, qui a dû voir avant l'heure "La planète des singes, les origines", monte à bord de la jeep des policiers et les oblige à faire demi-tour.
Paula réussit son opération, sans faire sept années de médecine. Elle serait recherchée aujourd'hui où la sécurité sociale veut faire des économies.
Judy montre des marques de pneus au policiers. Quant à Meadows, il se remet sur pieds à la vitesse grand V.
Si Jan Clayton continue de cabotiner à outrance depuis la cage où elle est enfermée, les bandits prennent Paula en otage.
Pour atteindre les cinquante minutes syndicales, nous avons droit à des vues de la brousse et à quelques scènes totalement inutiles à l'action de l'épisode. Par exemple, une discussion supposée comique entre Mrs Fosby et Hedley. Paula réussit à parler à l'éléphant que Judy a mis en travers de la route pour barrer le passage aux fuyards.
Dans "Daktari", les animaux comprennent aussi bien que les humains (et parlent anglais). Pour apprécier la série, il faut passer sur ces petites bizarreries de la production d'Ivan Tors.
C'est l'éléphant qui rejoint la Jeep des fuyards et de leur otage et libère Paula au moment où la situation semble perdue (Les policiers et Marsh désarmés et les pneus de leur véhicule crevés avec un pistolet). L'éléphant avec sa trompe s'empare du pistolet de Meadows.
Un seul épisode aurait nettement suffi. Cela nous aurait évité les chansons d'Hedley et de Mrs Fosby nettement dispensables aux oreilles des mélomanes.
Rassurez vous, des épisodes bien meilleurs nous attendent. Par exemple : "La dernière chasse du Daktari" (02-03). Ici, la surenchère dans la comédie devient pesante.
(1) Notons une erreur de continuité flagrante dans l'épisode. Luke est soi-disant enfermé dans la grange, alors qu'il se trouve en brousse d'abord avec Marsh et Jack, puis seul avec Jack.
2/4
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:31, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Je m'aperçois que la qualité des photos de Daktari n'est pas bonne. Je vais les réduire avec paint. Et reprendre dès demain cette saison 1.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Après denis, Patricks se remet aux critiques. Super !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-12. Reportage à Wameru (The Man-eater of Wameru)
Avec cet episode, multi diffusé puisqu’il a été acheté par l’ORTF aux débuts de la programmation française, nous découvrons l’égoïsme des étrangers à Wameru, ici celui d’une célèbre photographe américaine, Barbara Ingram, jouée par la comédienne Doris Dowling (1923-2004) qui fera une autre apparition (avec un nouveau personnage) dans l’épisode « Le Léopard fantôme » (02-10).
Barbara, qui a de l’Afrique une image de carte postale, veut ramener un reportage montrant un combat de lions et une révolte d’indigènes. Pour ce faire, elle s’adresse au braconnier Eric Lansing (Joe Higgins 1925-1998).
Le moins que l’on puisse dire est que ce dernier lui en donne pour son argent, réussissant presque à mettre à feu et à sang la paisible réserve animalière.
Lansing fera une réapparition libéré après son arrestation par Hedley dans cet épisode dans « Clarence le tueur » (02.13), toujours incarné par le même acteur.
On peut reprocher à cet épisode d’être un peu caricatural, le scénariste Meyer Dolinsky accumulant les clichés. Mais il faut remettre la série dans le contexte de l’époque. Ainsi, les indigènes munis de lances attaquant et blessant Hedley ne sont-ils pas ce que les jeunes américains des sixties ont comme image d’Epinal du grand continent ? Le combat des lions avec un Clarence dérobé à Wameru par Lansing participe également de ces passages obligés des aventures africaines telles que les concevaient les télévisions américaines. « Out of Africa » est depuis passé par là pour briser ces images toutes faites. Reste qu’ici, le docteur Tracy (sensible au charme de Barbara ?) se révèle particulièrement naïf pour ne pas deviner ce que le téléspectateur comprend dès le début de l’épisode.
La rédemption de Barbara, qui brûlera ses photos avant d’être expulsée d’Afrique (On se demande bien d’ailleurs par quel miracle, en étant la commanditaire de Lansing, elle ne va pas le rejoindre en prison), arrivant dans l’épilogue, reste peu crédible. Paula en particulier se montre bien indulgente pour cette femme qui a failli provoquer la mort de Clarence.
Autre aspect peu plausible mais destiné à respecter le cahier des charges de la série : il n’y a jamais de morts dans « Daktari ». C’est une série destinée à la jeunesse. L’attaque des deux indigènes avec des lances, qu’Hedley accueille avec son révolver, ne se solde que par des blessures bénignes de part et d’autres. Ce manque de nuances explique sans doute qu’aujourd’hui, la série n’est plus programmée. Le public n’a plus cette candeur d’autrefois.
Reste la mise en scène de Paul Landres qui filmant à l’intérieur du parc californien « Africa and Africa » leurre toute une génération de télespectateurs qui, stock shot aidants, se croient réellement au Kenya, alors que nous sommes à deux pas d’Hollywood.
Cette-fois, Cheryl Miller adopte un jeu plus sobre et pas cette caricature irritante de petite fille gâtée. Marshall Thompson se montre peut-être, scénario oblige, trop patient et stoïque.
Un épisode moyen 2/4
Avec cet episode, multi diffusé puisqu’il a été acheté par l’ORTF aux débuts de la programmation française, nous découvrons l’égoïsme des étrangers à Wameru, ici celui d’une célèbre photographe américaine, Barbara Ingram, jouée par la comédienne Doris Dowling (1923-2004) qui fera une autre apparition (avec un nouveau personnage) dans l’épisode « Le Léopard fantôme » (02-10).
Barbara, qui a de l’Afrique une image de carte postale, veut ramener un reportage montrant un combat de lions et une révolte d’indigènes. Pour ce faire, elle s’adresse au braconnier Eric Lansing (Joe Higgins 1925-1998).
Le moins que l’on puisse dire est que ce dernier lui en donne pour son argent, réussissant presque à mettre à feu et à sang la paisible réserve animalière.
Lansing fera une réapparition libéré après son arrestation par Hedley dans cet épisode dans « Clarence le tueur » (02.13), toujours incarné par le même acteur.
On peut reprocher à cet épisode d’être un peu caricatural, le scénariste Meyer Dolinsky accumulant les clichés. Mais il faut remettre la série dans le contexte de l’époque. Ainsi, les indigènes munis de lances attaquant et blessant Hedley ne sont-ils pas ce que les jeunes américains des sixties ont comme image d’Epinal du grand continent ? Le combat des lions avec un Clarence dérobé à Wameru par Lansing participe également de ces passages obligés des aventures africaines telles que les concevaient les télévisions américaines. « Out of Africa » est depuis passé par là pour briser ces images toutes faites. Reste qu’ici, le docteur Tracy (sensible au charme de Barbara ?) se révèle particulièrement naïf pour ne pas deviner ce que le téléspectateur comprend dès le début de l’épisode.
La rédemption de Barbara, qui brûlera ses photos avant d’être expulsée d’Afrique (On se demande bien d’ailleurs par quel miracle, en étant la commanditaire de Lansing, elle ne va pas le rejoindre en prison), arrivant dans l’épilogue, reste peu crédible. Paula en particulier se montre bien indulgente pour cette femme qui a failli provoquer la mort de Clarence.
Autre aspect peu plausible mais destiné à respecter le cahier des charges de la série : il n’y a jamais de morts dans « Daktari ». C’est une série destinée à la jeunesse. L’attaque des deux indigènes avec des lances, qu’Hedley accueille avec son révolver, ne se solde que par des blessures bénignes de part et d’autres. Ce manque de nuances explique sans doute qu’aujourd’hui, la série n’est plus programmée. Le public n’a plus cette candeur d’autrefois.
Reste la mise en scène de Paul Landres qui filmant à l’intérieur du parc californien « Africa and Africa » leurre toute une génération de télespectateurs qui, stock shot aidants, se croient réellement au Kenya, alors que nous sommes à deux pas d’Hollywood.
Cette-fois, Cheryl Miller adopte un jeu plus sobre et pas cette caricature irritante de petite fille gâtée. Marshall Thompson se montre peut-être, scénario oblige, trop patient et stoïque.
Un épisode moyen 2/4
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:18, édité 1 fois
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-13 – Le diplomate apprivoisé (Crisis at the compound)
Dans la géopolitique approximative de la série, le Kenya n’a qu’une fraîche indépendance qui date de 1963 (soit trois ans avant la saison 1), avec une présence britannique encore symbolisée par le personnage d’Hedley. Les Tracy père et fille sont des américains qui au fil des épisodes apparaissent comme des scientifiques tout juste tolérés. On assiste donc à un défilé de diplomates, princes, sultans, émirs, chefs d’état africains qui doivent être ménagés sous peine de voir l’existence du centre animalier de Wameru menacée et les américains renvoyés chez eux.
Toutefois, le téléspectateur américain attend plus ici des clichés que du réalisme.
Ici, Judy se trouve une nouvelle amie, une guenon que l’équipe baptise Bonny. Arrivent un diplomate du proche orient, Ramzi Hassan (David Opatoshu, célèbre pour ses apparitions dans les séries des années 60-70) et sa fille Samira (Gloria Manon). D’emblée, Hassan est l’homme est à ménager et Hedley le rappelle à Marsh Tracy, le gouverneur au premier incident le renverra chez lui. Hassan pose ici deux problèmes : il veut faire la chasse au léopard, et sa fille s’entiche de Judy.
Notons que la fille jouée par une comédienne américaine n’a pas du tout le look de l’emploi, reflétant trop ses origines purement américaines. Hassan fait allusion à son amitié avec le Shah d’Iran. Opatoshu, excellent comme d’habitude, compose un diplomate convaincant, menaçant la tranquillité du petit monde de Wameru.
Pour le dissuader de tuer le léopard, Jack et Luke sabotent le fusil d’Hassan. Hedley évince le stratagème et Hassan se montre furieux et menaçant.
Judy tente de « séduire » et d’amadouer les visiteurs. Dans le monde imaginaire de « Daktari », Judy et Clarence disposent de facultés d’intelligence qui vont bien au-delà du vraisemblable. Ils comprennent tout, d’égal à égal avec les humains. Ils pensent et les réalisateurs nous montrent souvent Judy se remémorant (en voix off) ce qu’elle a entendu. Car Judy comprend l’anglais bien entendu ! Ici cependant, elle va tellement plaire aux visiteurs que Samira veut absolument l’emmener avec elle au Proche-Orient, au grand désespoir de Paula, déjà jalouse de voir Jack faire les yeux doux à la jeune étrangère.
La relation amoureuse, évidemment platonique, entre Paula Tracy et Jack, sera complètement abandonnée dès la saison 2.
Marsh Tracy est supposé avoir acquis une notoriété dépassant les frontières en publiant des ouvrages animaliers notamment sur les habitudes des léopards. Pour son malheur, Hassan les a lus, et demande donc de l’aide à Marsh afin de traquer le léopard. Judy sauve Samira de l’attaque d’un serpent et c’est sur la guenon que l’attention se porte.
Le scénariste Malvin Wald bâcle un peu sa copie en nous montrant le revirement soudain du visiteur qui décide de cesser son safari. Mais en jetant leur dévolu sur Judy, les Hassan père et fille deviennent à nouveau une menace pour Wameru. Paula donne Bonny (aperçue au début de l’épisode) à la place de Judy.
C’est peut-être ce surcroît de naïveté qui fait que « Daktari » n’est plus diffusé aujourd’hui.
Cheryl Miller est séduisante et son charme a résisté aux ans. Yale Summers, cheveux courts et typique boyscout des années 50 fait dans la série une performance aujourd’hui surannée. Quant à Marshall Thompson (Marsh Tracy), on trouve dans sa sérénité un peu du commandant Cousteau. Marqué par ce personnage, il ne fera, après la série, que des apparitions en guest star dans des séries (« Les rues de San Francisco », « Drôles de dames »).
On peut reprocher à cet épisode de traîner un peu en longueur. Le téléspectateur a compris le subterfuge et pour atteindre les 50 minutes syndicales, le réalisateur abuse des stock shot et des situations de comédie. Ainsi Hedley expliquant à Hassan que Judy a des habitudes humaines, faire la sieste, prendre le thé avec des petits gâteaux et accomplir sa petite promenade matinale pour expliquer sa disparition.
Dans une scène irréaliste, Marsh parle à l’oreille de Clarence et le lion comprend le stratagème mis au point par les humains. Il en était de même ceci dit à l’époque dans des séries comme « Skippy le kangourou » ou « Flipper le dauphin » où les animaux ont une intelligence démesurée.
Présentée tout le long de l’épisode comme un personnage antipathique, Samira qui n’a pas été dupe cache à son père la substitution. Elle écrit à Paula une lettre qui est lue dans l’épilogue heureux.
Un épisode moyen, relevé par la présence de David Opatoshu qui interprète son personnage de tyran en gardant une certaine sobriété de jeu évitant le cabotinage.
Dans la géopolitique approximative de la série, le Kenya n’a qu’une fraîche indépendance qui date de 1963 (soit trois ans avant la saison 1), avec une présence britannique encore symbolisée par le personnage d’Hedley. Les Tracy père et fille sont des américains qui au fil des épisodes apparaissent comme des scientifiques tout juste tolérés. On assiste donc à un défilé de diplomates, princes, sultans, émirs, chefs d’état africains qui doivent être ménagés sous peine de voir l’existence du centre animalier de Wameru menacée et les américains renvoyés chez eux.
Toutefois, le téléspectateur américain attend plus ici des clichés que du réalisme.
Ici, Judy se trouve une nouvelle amie, une guenon que l’équipe baptise Bonny. Arrivent un diplomate du proche orient, Ramzi Hassan (David Opatoshu, célèbre pour ses apparitions dans les séries des années 60-70) et sa fille Samira (Gloria Manon). D’emblée, Hassan est l’homme est à ménager et Hedley le rappelle à Marsh Tracy, le gouverneur au premier incident le renverra chez lui. Hassan pose ici deux problèmes : il veut faire la chasse au léopard, et sa fille s’entiche de Judy.
Notons que la fille jouée par une comédienne américaine n’a pas du tout le look de l’emploi, reflétant trop ses origines purement américaines. Hassan fait allusion à son amitié avec le Shah d’Iran. Opatoshu, excellent comme d’habitude, compose un diplomate convaincant, menaçant la tranquillité du petit monde de Wameru.
Pour le dissuader de tuer le léopard, Jack et Luke sabotent le fusil d’Hassan. Hedley évince le stratagème et Hassan se montre furieux et menaçant.
Judy tente de « séduire » et d’amadouer les visiteurs. Dans le monde imaginaire de « Daktari », Judy et Clarence disposent de facultés d’intelligence qui vont bien au-delà du vraisemblable. Ils comprennent tout, d’égal à égal avec les humains. Ils pensent et les réalisateurs nous montrent souvent Judy se remémorant (en voix off) ce qu’elle a entendu. Car Judy comprend l’anglais bien entendu ! Ici cependant, elle va tellement plaire aux visiteurs que Samira veut absolument l’emmener avec elle au Proche-Orient, au grand désespoir de Paula, déjà jalouse de voir Jack faire les yeux doux à la jeune étrangère.
La relation amoureuse, évidemment platonique, entre Paula Tracy et Jack, sera complètement abandonnée dès la saison 2.
Marsh Tracy est supposé avoir acquis une notoriété dépassant les frontières en publiant des ouvrages animaliers notamment sur les habitudes des léopards. Pour son malheur, Hassan les a lus, et demande donc de l’aide à Marsh afin de traquer le léopard. Judy sauve Samira de l’attaque d’un serpent et c’est sur la guenon que l’attention se porte.
Le scénariste Malvin Wald bâcle un peu sa copie en nous montrant le revirement soudain du visiteur qui décide de cesser son safari. Mais en jetant leur dévolu sur Judy, les Hassan père et fille deviennent à nouveau une menace pour Wameru. Paula donne Bonny (aperçue au début de l’épisode) à la place de Judy.
C’est peut-être ce surcroît de naïveté qui fait que « Daktari » n’est plus diffusé aujourd’hui.
Cheryl Miller est séduisante et son charme a résisté aux ans. Yale Summers, cheveux courts et typique boyscout des années 50 fait dans la série une performance aujourd’hui surannée. Quant à Marshall Thompson (Marsh Tracy), on trouve dans sa sérénité un peu du commandant Cousteau. Marqué par ce personnage, il ne fera, après la série, que des apparitions en guest star dans des séries (« Les rues de San Francisco », « Drôles de dames »).
On peut reprocher à cet épisode de traîner un peu en longueur. Le téléspectateur a compris le subterfuge et pour atteindre les 50 minutes syndicales, le réalisateur abuse des stock shot et des situations de comédie. Ainsi Hedley expliquant à Hassan que Judy a des habitudes humaines, faire la sieste, prendre le thé avec des petits gâteaux et accomplir sa petite promenade matinale pour expliquer sa disparition.
Dans une scène irréaliste, Marsh parle à l’oreille de Clarence et le lion comprend le stratagème mis au point par les humains. Il en était de même ceci dit à l’époque dans des séries comme « Skippy le kangourou » ou « Flipper le dauphin » où les animaux ont une intelligence démesurée.
Présentée tout le long de l’épisode comme un personnage antipathique, Samira qui n’a pas été dupe cache à son père la substitution. Elle écrit à Paula une lettre qui est lue dans l’épilogue heureux.
Un épisode moyen, relevé par la présence de David Opatoshu qui interprète son personnage de tyran en gardant une certaine sobriété de jeu évitant le cabotinage.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-14. Les Otages (The Hostages)
Daktari reçoit une subvention de 75 000 dollars (26 000 livres) pour son travail scientifique avec les animaux à Wameru.
Deux braconniers décident de kidnapper Clarence et Judy, et de demander une rançon en échange.
Le canevas de départ est un solide scénario. Andrew Morton réalise un bon suspense. Si Clarence se laisse capturer avec un simple bout de viande, les voleurs droguent Judy.
Si Yale Summers, au demeurant excellent, reste égal à lui-même d’un épisode à l’autre dans un personnage qui ne lui permet pas une grande latitude de jeu, Cheryl Miller qui n’avait pas une grande expérience de comédienne (Un « Perry Mason », un « Flipper le Dauphin », des productions Disney), est parfois sobre, parfois cabotine. Or c’est l’un des épisodes où l’actrice en fait trop.
Les ravisseurs sont un homme mûr, Rayburn interprété par Chips Rafferty (qui prétend s’appeler le docteur Dolittle) et un plus jeune, Holland (Christopher Held).
Le télespectateur sait d’emblée que Judy et Clarence s’en sortiront sains et saufs. On imagine mal la série continuer sans eux. Toute la surprise va être la façon dont l’équipe de Marsh Tracy va libérer nos deux héros et piéger Dolittle. Jack pense que les appels radios du ravisseur indiquent qu’il est dans un endroit proche.
Hedley explique que Clarence et Judy n’étant pas des animaux domestiques, il n’y a pas vol et pas lieu de faire intervenir les forces de l’ordre.
Daktari étant une série/feuilleton, le chien Prince intervient à nouveau dans l’intrigue.
La situation bascule à la moitié de l’épisode, lorsque Prince permet à Paula et Jack de retrouver les voleurs. Cette-fois, les faits dépendent d’ Hedley , puisque Dolittle blesse Jack avec une carabine et prend en otage le couple.
Jack, blessé, saigne. Voilà une petite entorse à la série familiale. Laissé pour mort, Jack doit affronter une hyène. Prince pour sa part fonce à Wameru pour alerter Daktari et Luke.
Paula se retrouve prisonnière dans une cage. Mais le réalisateur nous donne plus l’image d’une farce faite à une gamine turbulente qu’à une quelconque domination sexuelle semblable à la situation de Emma Peel/Diana Rigg dans l’épisode des Avengers « The Hellfire club ».
Le chien qui mène le docteur et Luke sur les lieux de l’enlèvement donne le sentiment au téléspectateur que le suspense va vite prendre fin.
Jack est ainsi rapidement secouru après avoir reçu une balle dans l’épaule, mais n’oublions pas que la scène de sa blessure représente le maximum de violence tolérée dans le cahier des charges de la série.
L’épisode perd beaucoup de son suspense lorsque Clarence devient un « fauve dangereux » capable de neutraliser Dolittle. Quand on connaît la passivité du lion qui louche, on l’imagine mal devenir une terreur.
Dès lors, la fin trop facile de l’épisode nuit à l’ensemble. Il est évident que le happy end est de rigueur dans la série, mais ici, à survenir de façon trop prévisible, le résultat est mitigé.
Daktari reçoit une subvention de 75 000 dollars (26 000 livres) pour son travail scientifique avec les animaux à Wameru.
Deux braconniers décident de kidnapper Clarence et Judy, et de demander une rançon en échange.
Le canevas de départ est un solide scénario. Andrew Morton réalise un bon suspense. Si Clarence se laisse capturer avec un simple bout de viande, les voleurs droguent Judy.
Si Yale Summers, au demeurant excellent, reste égal à lui-même d’un épisode à l’autre dans un personnage qui ne lui permet pas une grande latitude de jeu, Cheryl Miller qui n’avait pas une grande expérience de comédienne (Un « Perry Mason », un « Flipper le Dauphin », des productions Disney), est parfois sobre, parfois cabotine. Or c’est l’un des épisodes où l’actrice en fait trop.
Les ravisseurs sont un homme mûr, Rayburn interprété par Chips Rafferty (qui prétend s’appeler le docteur Dolittle) et un plus jeune, Holland (Christopher Held).
Le télespectateur sait d’emblée que Judy et Clarence s’en sortiront sains et saufs. On imagine mal la série continuer sans eux. Toute la surprise va être la façon dont l’équipe de Marsh Tracy va libérer nos deux héros et piéger Dolittle. Jack pense que les appels radios du ravisseur indiquent qu’il est dans un endroit proche.
Hedley explique que Clarence et Judy n’étant pas des animaux domestiques, il n’y a pas vol et pas lieu de faire intervenir les forces de l’ordre.
Daktari étant une série/feuilleton, le chien Prince intervient à nouveau dans l’intrigue.
La situation bascule à la moitié de l’épisode, lorsque Prince permet à Paula et Jack de retrouver les voleurs. Cette-fois, les faits dépendent d’ Hedley , puisque Dolittle blesse Jack avec une carabine et prend en otage le couple.
Jack, blessé, saigne. Voilà une petite entorse à la série familiale. Laissé pour mort, Jack doit affronter une hyène. Prince pour sa part fonce à Wameru pour alerter Daktari et Luke.
Paula se retrouve prisonnière dans une cage. Mais le réalisateur nous donne plus l’image d’une farce faite à une gamine turbulente qu’à une quelconque domination sexuelle semblable à la situation de Emma Peel/Diana Rigg dans l’épisode des Avengers « The Hellfire club ».
Le chien qui mène le docteur et Luke sur les lieux de l’enlèvement donne le sentiment au téléspectateur que le suspense va vite prendre fin.
Jack est ainsi rapidement secouru après avoir reçu une balle dans l’épaule, mais n’oublions pas que la scène de sa blessure représente le maximum de violence tolérée dans le cahier des charges de la série.
L’épisode perd beaucoup de son suspense lorsque Clarence devient un « fauve dangereux » capable de neutraliser Dolittle. Quand on connaît la passivité du lion qui louche, on l’imagine mal devenir une terreur.
Dès lors, la fin trop facile de l’épisode nuit à l’ensemble. Il est évident que le happy end est de rigueur dans la série, mais ici, à survenir de façon trop prévisible, le résultat est mitigé.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:23, édité 2 fois
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-15 – Judy et la hyène (Judy and the hyena)
Avec cet episode, la série tente le pari de nous faire prendre en sympathie l’un des animaux les plus ingrats de la nature : la hyène.
Judy, dans sa jeunesse, a été mordue par une hyène et leur a gardé rancune. Aussi, lorsque Paula et Jack tentent de venir en aide à « Willy », une hyène « apprivoisée » tombée dans un fossé, le chimpanzé jette avec rage une grosse branche d’arbres sur l’animal, provoquant une fracture du crâne. Paula en veut à Judy.
Après la scène de l’opération, Cheryl Miller en fait des tonnes dans les pleurnicheries indigestes. Elle surjoue en permanence son rôle, ce qui est assez pénible. Heureusement, le reste de la distribution est plus sobre, dont l’invité vedette le colonel Colby joué par Ed Prentiss. A noter que Hari Rhodes et Hedley Mattingly sont absents de l'épisode.
Le postulat de départ était déjà improbable (nous faire éprouver de la compassion pour une hyène), le jeu de Cheryl Miller et le fait que le scénariste accable la pauvre Judy font dépasser la mesure et tomber dans le mélo.
Cet épisode devient ainsi l’un des moins réussis de cette première saison. Deux scénaristes, S S Scheitwtzer et William Clark, pour obtenir une histoire aussi pénible, est un vrai gâchis.
Propriétaire d’un parc animalier en Amérique, le colonel propose d’acheter Willy, mais Paula refuse. Elle ne jure plus que par cet animal. Judy se retrouve chassée de sa « chambre » (car les animaux ont leurs chambres à Wameru) afin d’y laisser Willy la hyène se reposer. Jack vient d’ailleurs porter des « biberons » à Willy.
En voix off, la VF de Marshall Thompson nous conte ce que nous voyons à l’image : Judy sabote le traitement et vide les biberons contenant des médicaments. Dans l’optique du concepteur de la série, les animaux (en tout cas Judy et Clarence) sont les égaux des humains y compris au niveau intelligence et connaissance de l’anglais ! C’est donc la part mauvaise de l’être humain que Judy va révéler ici. Judy, prise sur le fait par Paula, est emprisonnée par la jeune femme dans une cage. Les différents animaux de Wameru se mettent à « juger » Judy en la soutenant ou la condamnant.
A force de vouloir épater le téléspectateur, scénaristes et metteur en scène vont dans la surenchère. On voit dans cet épisode Marsh et Jack laver un boa ! Ce qui évidemment n’est pas une partie de plaisir, le boa étant plutôt récalcitrant. Willy passe sa convalescence dans la cage de lionceaux et dans laquelle s’est joint Prince le chien loup, avant qu’on le ramène dans « sa chambre ».
Judy feignant une repentance, elle est libérée et s’enfonce dans la jungle avec Willy. Puis elle récupère son lit dans sa chambre.
L’épisode continue en voix off raconté par Marsh Tracy. Willy coince sa laisse contre un arbre et se trouve à la merci d’un léopard. Très vite sauvé grâce à Jack, l’épisode perd tout suspense. Nous n’en sommes qu’au trois quart et l’intrigue devient répétitive et ennuyeuse. Paul dort avec Willy et rejette Judy. D’autres scènes frisent le surréalisme : Paula donne un bain à Willy, Judy se regarde dans un miroir, Marsh voyant Judy s’approcher de sa tasse de café lui dit « Judy, si tu veux une tasse de café, va t’en chercher une ».
Judy libère à nouveau Willy. Cette deuxième escapade de la hyène est la péripétie de trop. Judy elle-même s’est enfuie. Le chimpanzé se blesse, alors que Willy a rencontré l’un de ses congénères hostiles au singe. L’autre hyène veut dévorer Judy et Willy s’interpose. Le colonel opportunément les sauve tous les deux. Mais dans cette série où le sang est prohibé, il ne tuera pas avec son fusil l'animal, se contentant de le faire fuir.
L’épilogue se termine avec le happy end traditionnel plein de bons sentiments où tout le monde se réconcilie. Heureusement, les saisons suivantes nous proposeront de meilleurs opus.
Avec cet episode, la série tente le pari de nous faire prendre en sympathie l’un des animaux les plus ingrats de la nature : la hyène.
Judy, dans sa jeunesse, a été mordue par une hyène et leur a gardé rancune. Aussi, lorsque Paula et Jack tentent de venir en aide à « Willy », une hyène « apprivoisée » tombée dans un fossé, le chimpanzé jette avec rage une grosse branche d’arbres sur l’animal, provoquant une fracture du crâne. Paula en veut à Judy.
Après la scène de l’opération, Cheryl Miller en fait des tonnes dans les pleurnicheries indigestes. Elle surjoue en permanence son rôle, ce qui est assez pénible. Heureusement, le reste de la distribution est plus sobre, dont l’invité vedette le colonel Colby joué par Ed Prentiss. A noter que Hari Rhodes et Hedley Mattingly sont absents de l'épisode.
Le postulat de départ était déjà improbable (nous faire éprouver de la compassion pour une hyène), le jeu de Cheryl Miller et le fait que le scénariste accable la pauvre Judy font dépasser la mesure et tomber dans le mélo.
Cet épisode devient ainsi l’un des moins réussis de cette première saison. Deux scénaristes, S S Scheitwtzer et William Clark, pour obtenir une histoire aussi pénible, est un vrai gâchis.
Propriétaire d’un parc animalier en Amérique, le colonel propose d’acheter Willy, mais Paula refuse. Elle ne jure plus que par cet animal. Judy se retrouve chassée de sa « chambre » (car les animaux ont leurs chambres à Wameru) afin d’y laisser Willy la hyène se reposer. Jack vient d’ailleurs porter des « biberons » à Willy.
En voix off, la VF de Marshall Thompson nous conte ce que nous voyons à l’image : Judy sabote le traitement et vide les biberons contenant des médicaments. Dans l’optique du concepteur de la série, les animaux (en tout cas Judy et Clarence) sont les égaux des humains y compris au niveau intelligence et connaissance de l’anglais ! C’est donc la part mauvaise de l’être humain que Judy va révéler ici. Judy, prise sur le fait par Paula, est emprisonnée par la jeune femme dans une cage. Les différents animaux de Wameru se mettent à « juger » Judy en la soutenant ou la condamnant.
A force de vouloir épater le téléspectateur, scénaristes et metteur en scène vont dans la surenchère. On voit dans cet épisode Marsh et Jack laver un boa ! Ce qui évidemment n’est pas une partie de plaisir, le boa étant plutôt récalcitrant. Willy passe sa convalescence dans la cage de lionceaux et dans laquelle s’est joint Prince le chien loup, avant qu’on le ramène dans « sa chambre ».
Judy feignant une repentance, elle est libérée et s’enfonce dans la jungle avec Willy. Puis elle récupère son lit dans sa chambre.
L’épisode continue en voix off raconté par Marsh Tracy. Willy coince sa laisse contre un arbre et se trouve à la merci d’un léopard. Très vite sauvé grâce à Jack, l’épisode perd tout suspense. Nous n’en sommes qu’au trois quart et l’intrigue devient répétitive et ennuyeuse. Paul dort avec Willy et rejette Judy. D’autres scènes frisent le surréalisme : Paula donne un bain à Willy, Judy se regarde dans un miroir, Marsh voyant Judy s’approcher de sa tasse de café lui dit « Judy, si tu veux une tasse de café, va t’en chercher une ».
Judy libère à nouveau Willy. Cette deuxième escapade de la hyène est la péripétie de trop. Judy elle-même s’est enfuie. Le chimpanzé se blesse, alors que Willy a rencontré l’un de ses congénères hostiles au singe. L’autre hyène veut dévorer Judy et Willy s’interpose. Le colonel opportunément les sauve tous les deux. Mais dans cette série où le sang est prohibé, il ne tuera pas avec son fusil l'animal, se contentant de le faire fuir.
L’épilogue se termine avec le happy end traditionnel plein de bons sentiments où tout le monde se réconcilie. Heureusement, les saisons suivantes nous proposeront de meilleurs opus.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:24, édité 1 fois
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-16. Le mur de flammes, première partie (Wall of flames, part 1)
Les épisodes en deux parties de « Daktari », à la différence d’autres séries, sont en général ratés. Manque d’inspiration des scénaristes ? Besoin d’épisodes pour combler une saison ?
Ce « mur de flammes » a la particularité d’abuser des stock- shot, ces scènes, images d’archives déjà filmées et qui permettent de procurer des extérieurs du Kenya à une série tournée dans le parc animalier californien « Africa and Africa », sont vite lassantes. Evidemment, le téléspectateur naïf des années 60 s’y laissait prendre.
Ecrit par Stephen Kandel, à qui l’on doit la série western « Le Cheval de fer », l’épisode nous propose une guest star fameuse dans les années 50/60 : Michael Pate (1920-2008). Il jouait Clarence (sic) Leiter, le premier Felix Leiter, dans le « Casino Royale » de 1954, mais aussi dans de nombreuses séries comme « Zorro », « Tarzan »
Cette-fois, Paula et Jack ont mis un émetteur sur la corne d’un buffle, qu’ils ont appelé « Winston » en hommage à Churchill, afin de suivre la migration d’un troupeau. L’homme d’état anglais était très populaire, et l’on trouvait un jeune noir « Sir Winston » dans le film de Philippe De Broca « L’homme de Rio ». Voilà une évocation typique des années 60.
Hedley, quant à lui, est inquiet : le pays est en saison sèche et il a surpris deux chasseurs près de Wameru : Patrick Boyle Connors (Michael Pate) et Bendix (King Donovan). Il les met en garde, ayant remarqué qu’ils font du feu. En fait, Connors et Bendix s’intéressent aux cornes des rhinocéros.
Pour sa part, Marsh Tracy s’occupe aussi des Rhinocéros, dans un but écologique. Connors pour les chasser de la réserve veut profiter du vent qui souffle au nord pour provoquer un incendie. Bendix est épouvanté par les instincts criminels de son comparse, mais moins costaud, n’ose s’y opposer.
Le mur de flammes est donc l’œuvre de Patrick Connors. Andrew Marton, le réalisateur, en profite pour nous montrer de vraies images de feux de brousse et la réaction de différentes espèces d’animaux. L’épisode après vingt minutes de présentation commence à accumuler ces séquences répétitives.
Trouvant un bidon d’essence, Hedley dit à Tracy que ce sont Connors et Bendix qui ont provoqué l’incendie. Il avait vu ce bidon dans la voiture des chasseurs.
Devant l’incendie, Marsh Tracy demande à sa fille et à Jack d’arrêter leur expérience sur les buffles. Mais Paula veut désobéir et continuer et Jack se laisse fléchir. Quant au Daktari, il n’écoute pas les conseils de prudence d’Hedley : pacifiste résolu, il refuse de porter une arme que voudrait lui donner l’officier anglais dans le cas où son chemin croiserait celui des pyromanes.
Le réalisateur alterne gros plans sur les acteurs (auxquels la maquilleuse a noirci quelque peu le visage) et les scènes d’archives de feu de brousse. Cela permet de rajouter de la dramaturgie en montrant Paula, Jack et Judy cernés par les flammes dans leur voiture zébrée. Mais échappant au feu, le trio tombe dans les griffes de Connors et de Bendix.
L’épisode se termine ainsi sur un cliffhanger, nos héros étant les otages des chasseurs qui les menacent d’un accident mortel.
Un épisode que le poids des ans a bien appauvri.
Michael Pate
Les épisodes en deux parties de « Daktari », à la différence d’autres séries, sont en général ratés. Manque d’inspiration des scénaristes ? Besoin d’épisodes pour combler une saison ?
Ce « mur de flammes » a la particularité d’abuser des stock- shot, ces scènes, images d’archives déjà filmées et qui permettent de procurer des extérieurs du Kenya à une série tournée dans le parc animalier californien « Africa and Africa », sont vite lassantes. Evidemment, le téléspectateur naïf des années 60 s’y laissait prendre.
Ecrit par Stephen Kandel, à qui l’on doit la série western « Le Cheval de fer », l’épisode nous propose une guest star fameuse dans les années 50/60 : Michael Pate (1920-2008). Il jouait Clarence (sic) Leiter, le premier Felix Leiter, dans le « Casino Royale » de 1954, mais aussi dans de nombreuses séries comme « Zorro », « Tarzan »
Cette-fois, Paula et Jack ont mis un émetteur sur la corne d’un buffle, qu’ils ont appelé « Winston » en hommage à Churchill, afin de suivre la migration d’un troupeau. L’homme d’état anglais était très populaire, et l’on trouvait un jeune noir « Sir Winston » dans le film de Philippe De Broca « L’homme de Rio ». Voilà une évocation typique des années 60.
Hedley, quant à lui, est inquiet : le pays est en saison sèche et il a surpris deux chasseurs près de Wameru : Patrick Boyle Connors (Michael Pate) et Bendix (King Donovan). Il les met en garde, ayant remarqué qu’ils font du feu. En fait, Connors et Bendix s’intéressent aux cornes des rhinocéros.
Pour sa part, Marsh Tracy s’occupe aussi des Rhinocéros, dans un but écologique. Connors pour les chasser de la réserve veut profiter du vent qui souffle au nord pour provoquer un incendie. Bendix est épouvanté par les instincts criminels de son comparse, mais moins costaud, n’ose s’y opposer.
Le mur de flammes est donc l’œuvre de Patrick Connors. Andrew Marton, le réalisateur, en profite pour nous montrer de vraies images de feux de brousse et la réaction de différentes espèces d’animaux. L’épisode après vingt minutes de présentation commence à accumuler ces séquences répétitives.
Trouvant un bidon d’essence, Hedley dit à Tracy que ce sont Connors et Bendix qui ont provoqué l’incendie. Il avait vu ce bidon dans la voiture des chasseurs.
Devant l’incendie, Marsh Tracy demande à sa fille et à Jack d’arrêter leur expérience sur les buffles. Mais Paula veut désobéir et continuer et Jack se laisse fléchir. Quant au Daktari, il n’écoute pas les conseils de prudence d’Hedley : pacifiste résolu, il refuse de porter une arme que voudrait lui donner l’officier anglais dans le cas où son chemin croiserait celui des pyromanes.
Le réalisateur alterne gros plans sur les acteurs (auxquels la maquilleuse a noirci quelque peu le visage) et les scènes d’archives de feu de brousse. Cela permet de rajouter de la dramaturgie en montrant Paula, Jack et Judy cernés par les flammes dans leur voiture zébrée. Mais échappant au feu, le trio tombe dans les griffes de Connors et de Bendix.
L’épisode se termine ainsi sur un cliffhanger, nos héros étant les otages des chasseurs qui les menacent d’un accident mortel.
Un épisode que le poids des ans a bien appauvri.
Michael Pate
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
1.17 . Le mur de flammes deuxième partie (Wall of flames, part 2)
Il y a de l’abus ! Dans le pré-générique (il n’y en a pas habituellement mais seulement les séquences choc de l’épisode), nous avons droit à un long résumé de la première partie avec en voix off la VF de Marshall Thompson. Autant de temps de gagné. Il aurait mieux valu faire un seul épisode mieux construit, que ce dédoublement destiné à rallonger la saison.
Nous retrouvons ensuite à la fois Paula, Jack et Judy dans les mains des chasseurs, et Marsh et Luke partis à l’aventure, avec Clarence. Stephen Kandel étoffe les intrigues, mène en parallèle deux histoires avec pour situation de fond le feu de brousse.
Connors se méprend sur l’intelligence de Judy, il dit « Je ne veux pas gaspiller une munition pour elle ». Car le chimpanzé commence à comploter pour libérer les otages. Ici, le spectateur familier des astuces de la guenon comprend que Connors/Michael Pate a beau être fort et armé, il n'aura pas le dernier mot.
Luke et Marsh s’interrogent : un guépard femelle ne fuit pas devant le feu. Il doit donc attendre, d’après le Daktari, son mâle et ses petits. C’est un guépard qui a été soigné à Wameru.
Le guépard tombe dans une fosse. Marsh et Luke vont tenter de l’en sortir. Cette série insiste sur l’importance de la vie animale et de sa préservation. Dans son genre, elle est écolo avant l’heure. Les différents animaux soignés, même revenus à l'état sauvage, constituent la "famille élargie" de Wameru. Chacun a en général un nom, même si ce n'est pas le cas ici.
Grâce à Judy, Paula et Jack s’enfuient. Ils se réfugient dans un arbre. Mais Connors les menace de tuer Judy. Bendix lui se comporte en lâche. Le châtiment final ne sera pas moins sévère pour lui que pour son partenaire plus rusé.
Luke et Marsh retrouvent la camionnette zébrée de Paula et Jack. Le scénariste peine sur sa copie en concoctant une seconde évasion de Paula et Jack. Aussi, lorsque Connors propose d’assassiner tout le monde, disant à son complice que le feu effacera tout, nous faisons un pas de plus dans le drame. Dans le cahier des charges de la série, nous passons dans la phase maximale de violence.
Connors décide de tuer les témoins contre l’avis de Bendix et ce dernier se retrouve assommé. Mais Judy sauve le chasseur inconscient des flammes. Le père de Paula arrive alors que sa fille et Jack risquent la mort. Le feu et Connors sont deux dangers mortels pour les jeunes gens. C’est Clarence qui mettra in extremis KO Connors.
Dans le monde disons "imaginaire" de la série, les animaux n'ont que des qualités, ils sauvent les humains, sans avoir les défauts de ceux-ci : cupidité, cruauté.
Les deux malfrats sont coffrés par Hedley. Le happy end traditionnel clôt un épisode mieux troussé que le précédent, en grande partie parce que le réalisateur a cette fois limité les stock shot pour se consacrer aux comédiens et à l’intrigue.
On regrettera quand même que Michael Pate (qui ne réapparaîtra pas dans la série) ait choisi ce double épisode peu inspiré. Il fait partie de ces "gueules" comme Michael Rennie qui ajoutaient un plus aux séries sixties.
Marsh dit dans la dernière séquence que peu d’animaux sont morts, sans doute pour rassurer le jeune public, vu l’étendue de l’incendie, on doute de sa conclusion.
Une fois de plus, Cheryl Miller a surjoué son personnage de Paula. On le regrette car elle rend le personnage pourtant attachant assez horripilant. Si la série était tournée aujourd'hui, l'actrice serait sans doute présentée de façon plus mature et surtout sexy. Là, elle reste une grande "petite fille gâtée". C'est bien dommage pour la comédienne qui est talentueuse et ravissante, mais contrainte de jouer les idiotes.
Il y a de l’abus ! Dans le pré-générique (il n’y en a pas habituellement mais seulement les séquences choc de l’épisode), nous avons droit à un long résumé de la première partie avec en voix off la VF de Marshall Thompson. Autant de temps de gagné. Il aurait mieux valu faire un seul épisode mieux construit, que ce dédoublement destiné à rallonger la saison.
Nous retrouvons ensuite à la fois Paula, Jack et Judy dans les mains des chasseurs, et Marsh et Luke partis à l’aventure, avec Clarence. Stephen Kandel étoffe les intrigues, mène en parallèle deux histoires avec pour situation de fond le feu de brousse.
Connors se méprend sur l’intelligence de Judy, il dit « Je ne veux pas gaspiller une munition pour elle ». Car le chimpanzé commence à comploter pour libérer les otages. Ici, le spectateur familier des astuces de la guenon comprend que Connors/Michael Pate a beau être fort et armé, il n'aura pas le dernier mot.
Luke et Marsh s’interrogent : un guépard femelle ne fuit pas devant le feu. Il doit donc attendre, d’après le Daktari, son mâle et ses petits. C’est un guépard qui a été soigné à Wameru.
Le guépard tombe dans une fosse. Marsh et Luke vont tenter de l’en sortir. Cette série insiste sur l’importance de la vie animale et de sa préservation. Dans son genre, elle est écolo avant l’heure. Les différents animaux soignés, même revenus à l'état sauvage, constituent la "famille élargie" de Wameru. Chacun a en général un nom, même si ce n'est pas le cas ici.
Grâce à Judy, Paula et Jack s’enfuient. Ils se réfugient dans un arbre. Mais Connors les menace de tuer Judy. Bendix lui se comporte en lâche. Le châtiment final ne sera pas moins sévère pour lui que pour son partenaire plus rusé.
Luke et Marsh retrouvent la camionnette zébrée de Paula et Jack. Le scénariste peine sur sa copie en concoctant une seconde évasion de Paula et Jack. Aussi, lorsque Connors propose d’assassiner tout le monde, disant à son complice que le feu effacera tout, nous faisons un pas de plus dans le drame. Dans le cahier des charges de la série, nous passons dans la phase maximale de violence.
Connors décide de tuer les témoins contre l’avis de Bendix et ce dernier se retrouve assommé. Mais Judy sauve le chasseur inconscient des flammes. Le père de Paula arrive alors que sa fille et Jack risquent la mort. Le feu et Connors sont deux dangers mortels pour les jeunes gens. C’est Clarence qui mettra in extremis KO Connors.
Dans le monde disons "imaginaire" de la série, les animaux n'ont que des qualités, ils sauvent les humains, sans avoir les défauts de ceux-ci : cupidité, cruauté.
Les deux malfrats sont coffrés par Hedley. Le happy end traditionnel clôt un épisode mieux troussé que le précédent, en grande partie parce que le réalisateur a cette fois limité les stock shot pour se consacrer aux comédiens et à l’intrigue.
On regrettera quand même que Michael Pate (qui ne réapparaîtra pas dans la série) ait choisi ce double épisode peu inspiré. Il fait partie de ces "gueules" comme Michael Rennie qui ajoutaient un plus aux séries sixties.
Marsh dit dans la dernière séquence que peu d’animaux sont morts, sans doute pour rassurer le jeune public, vu l’étendue de l’incendie, on doute de sa conclusion.
Une fois de plus, Cheryl Miller a surjoué son personnage de Paula. On le regrette car elle rend le personnage pourtant attachant assez horripilant. Si la série était tournée aujourd'hui, l'actrice serait sans doute présentée de façon plus mature et surtout sexy. Là, elle reste une grande "petite fille gâtée". C'est bien dommage pour la comédienne qui est talentueuse et ravissante, mais contrainte de jouer les idiotes.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
01-18. Judy et les trafiquants d'armes (Judy and the gunrunners)
Dernier épisode de la saison 1. C’est aussi l’ultime avec le générique médiocre d’Henry Vars, qui sera remplacé dès la saison 2 par celui que tout le monde connaît, signé Shelly Manne. Lors de la première diffusion française, en août 1969, la saison 1 française reprenait d’emblée le générique de Shelly Manne tant il est mieux réussi.
En vedette invitée, Theodore Marcuse (1920-1967) dans l’un de ses derniers rôles, il jouera aussi le docteur Markham dans l’épisode fameux des « Envahisseurs » : « Les sangsues ».
En rentrant à Wameru, Marsh et Jack tombent sur un arabe armé et dont seuls les yeux sont apparents. C’est un garde du docteur Akubar (Theodore Arcuse), archiviste et archéologue en visite au Kenya. Ce dernier est accompagné de deux autres hommes en armes, Garth (Michael St Clair) et Rodney (Sheldon Lawrence).
Akubar feint de venir chercher un immense trésor d’un tyran de son pays qui a occupé le Kenya. Le pays en question n’est jamais nommé. Les premiers colons du Kenya furent les arabes et les perses. Le téléspectateur le moins attentif comprend d’emblée que c’est un piège. Jack Dane, que Marsh a voulu absolument envoyer comme guide à Abukar devient son otage. Il est question de trafiquants d’armes et non de trésor.
Bien évidemment, Akubar n’a pas été à l’endroit (des grottes) où il est censé chercher le trésor.
Ne voyant pas revenir Jack, et Judy ayant « dit » (sic) au Daktari qu’elle a vu quelque chose, ce dernier a des soupçons. Marsh trouve très vite le campement d’Akubar. Il surprend alors le parachutage d’une caisse d’armes. Marsh se retrouve enfermé avec Jack.
Intrigue simpliste, « Judy et les trafiquants d’armes » ne nous surprend à aucun moment. Les ficelles sont un peu grosses. On devine que pour les sortir de là, l’intelligence insoupçonnée pour l’ennemi de Judy et Clarence va être mise à contribution.
Akubar s’avère être un révolutionnaire et cite Lénine. Froid et sans scrupules, il annonce aux deux prisonniers qu’il va les tuer. Le scénario de Art Arthur est particulièrement creux. Pourquoi par exemple Akubar perd il un temps précieux à parler de ses plans (faire de Wameru un centre révolutionnaire où les animaux serviront de nourriture à ses soldats) au lieu de tuer les otages ? Judy en explorant la grotte où sont enfermés ses patrons est dérangée par … un squelette dont elle provoque la chute. Et devinez ce qu’il y a au fond de la grotte ? Le fameux trésor !
Judy dégonfle les pneus de la Ford Mercury version savane d’Abukar. Puis elle récupère des bouteilles d’un produit appelé « Antelope », du sodium liquide désodorisant qui se trouvait dans la jeep de Marsh Tracy pour ses expériences. L’Antelope a la particularité d’enlever l’odeur humaine qui repousse les lions. Or, depuis le début de l’histoire, Akubar dit à ses hommes que si l’endroit est infesté de lions, ils n’ont rien à craindre car le lion est allergique à l’odeur humaine. Mais Judy asperge les trafiquants du fameux liquide.
Résultat : les lions attaquent Akubar et ses hommes. Ils s’enferment eux-mêmes pour leur échapper. Et Marsh et Jack sont libérés.
Le rythme de l’épisode est lent et n’améliore pas la qualité de cette fin de première saison. La vieille légende était exacte, Jack et Marsh, sauvés par un ami indigène, le chef Ali Ngong (Prince Modupe), ramènent le coffre de joyaux.
Très franchement, la chaîne CBS et le créateur producteur Ivan Tors devaient vraiment croire au potentiel de la série, que cette première saison ne montre pas vraiment. Heureusement, avec de meilleurs scénarii, la saison 2 va très nettement rehausser le niveau et faire de « Daktari » une série culte. Ce que nous découvrirons bientôt.
Dernier épisode de la saison 1. C’est aussi l’ultime avec le générique médiocre d’Henry Vars, qui sera remplacé dès la saison 2 par celui que tout le monde connaît, signé Shelly Manne. Lors de la première diffusion française, en août 1969, la saison 1 française reprenait d’emblée le générique de Shelly Manne tant il est mieux réussi.
En vedette invitée, Theodore Marcuse (1920-1967) dans l’un de ses derniers rôles, il jouera aussi le docteur Markham dans l’épisode fameux des « Envahisseurs » : « Les sangsues ».
En rentrant à Wameru, Marsh et Jack tombent sur un arabe armé et dont seuls les yeux sont apparents. C’est un garde du docteur Akubar (Theodore Arcuse), archiviste et archéologue en visite au Kenya. Ce dernier est accompagné de deux autres hommes en armes, Garth (Michael St Clair) et Rodney (Sheldon Lawrence).
Akubar feint de venir chercher un immense trésor d’un tyran de son pays qui a occupé le Kenya. Le pays en question n’est jamais nommé. Les premiers colons du Kenya furent les arabes et les perses. Le téléspectateur le moins attentif comprend d’emblée que c’est un piège. Jack Dane, que Marsh a voulu absolument envoyer comme guide à Abukar devient son otage. Il est question de trafiquants d’armes et non de trésor.
Bien évidemment, Akubar n’a pas été à l’endroit (des grottes) où il est censé chercher le trésor.
Ne voyant pas revenir Jack, et Judy ayant « dit » (sic) au Daktari qu’elle a vu quelque chose, ce dernier a des soupçons. Marsh trouve très vite le campement d’Akubar. Il surprend alors le parachutage d’une caisse d’armes. Marsh se retrouve enfermé avec Jack.
Intrigue simpliste, « Judy et les trafiquants d’armes » ne nous surprend à aucun moment. Les ficelles sont un peu grosses. On devine que pour les sortir de là, l’intelligence insoupçonnée pour l’ennemi de Judy et Clarence va être mise à contribution.
Akubar s’avère être un révolutionnaire et cite Lénine. Froid et sans scrupules, il annonce aux deux prisonniers qu’il va les tuer. Le scénario de Art Arthur est particulièrement creux. Pourquoi par exemple Akubar perd il un temps précieux à parler de ses plans (faire de Wameru un centre révolutionnaire où les animaux serviront de nourriture à ses soldats) au lieu de tuer les otages ? Judy en explorant la grotte où sont enfermés ses patrons est dérangée par … un squelette dont elle provoque la chute. Et devinez ce qu’il y a au fond de la grotte ? Le fameux trésor !
Judy dégonfle les pneus de la Ford Mercury version savane d’Abukar. Puis elle récupère des bouteilles d’un produit appelé « Antelope », du sodium liquide désodorisant qui se trouvait dans la jeep de Marsh Tracy pour ses expériences. L’Antelope a la particularité d’enlever l’odeur humaine qui repousse les lions. Or, depuis le début de l’histoire, Akubar dit à ses hommes que si l’endroit est infesté de lions, ils n’ont rien à craindre car le lion est allergique à l’odeur humaine. Mais Judy asperge les trafiquants du fameux liquide.
Résultat : les lions attaquent Akubar et ses hommes. Ils s’enferment eux-mêmes pour leur échapper. Et Marsh et Jack sont libérés.
Le rythme de l’épisode est lent et n’améliore pas la qualité de cette fin de première saison. La vieille légende était exacte, Jack et Marsh, sauvés par un ami indigène, le chef Ali Ngong (Prince Modupe), ramènent le coffre de joyaux.
Très franchement, la chaîne CBS et le créateur producteur Ivan Tors devaient vraiment croire au potentiel de la série, que cette première saison ne montre pas vraiment. Heureusement, avec de meilleurs scénarii, la saison 2 va très nettement rehausser le niveau et faire de « Daktari » une série culte. Ce que nous découvrirons bientôt.
Dernière édition par Patricks le Sam 12 Jan 2013 - 23:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Première saison envoyée à Steed avec un texte de présentation que voici
Présentation de la série
Si vous discutez avec un téléspetateur américain, comme je le fis à la fin des années 70, vous découvrirez que certains gros succès us en France ont très largement dépassé la popularité de leur pays d’origine. C’est bien sûr le cas de « Les Envahisseurs », « Starsky et Hutch », mais aussi de la série animalière « Daktari ».
Comportant quatre saisons de 1966 à 1969, elle a été annulée au bout de 89 épisodes. Comme souvent pour les séries n’atteignant pas les 100 épisodes, elle n’a pas été rediffusée sur les chaînes régionales (en syndication) et de ce fait fut rapidement oubliée.
Pourtant « Daktari » était bien partie pour être un gros succès. La série a été créée par Ivan Tors (1916-1983), auteur de « Flipper le dauphin » (1964-1968) et « Mon ami Ben » (1967-1969), avait fait l’objet de produits dérivés : la voiture de Daktari, une Ford zébrée, disponible chez Corgi Toys, des bandes dessinées, traduites en France par Sagédition. Mais les américains l’on vite oubliée.
« Daktari » veut dire « docteur » en langue Swahili. La série est censée se dérouler au Kenya, mais elle fut tournée en Californie dans le parc animalier « Africa and Africa ». Des scènes de studio furent filmées à Miami.
De la série, seul le comédien Hari Rhodes (1932-1992) a tiré son épingle du jeu en devenant la vedette de « Racines » (Roots) en 1977. Il est aussi le psychiatre, le docteur Morelind, dans « Morts suspectes » (Coma) de Michael Crichton (1978).
Les autres comédiens sont Marshall Thompson (1925-1992), qui interprète le rôle du Daktari, Marsh Tracy. L’acteur et le personnage n’ont pas que le prénom comme ressemblance. En 1969, le comédien décida d’adopter le fameux Clarence, l’un des deux animaux vedettes de la série. Thompson n’a plus connu de rôle marquant après la série, et il est mort d’une crise cardiaque en 1992, la même année qu’Hari Rhodes.
Yale Summers (1933-2012) incarne Jack Summers, l’assistant du héros, amoureux de sa fille Paula dans la première saison (idée abandonnée ensuite). Il s’est consacré après la série aux récompenses « Screen actors guild awards » qu’il a co-créés et produits. Une embolie pulmonaire l’a emporté en 2012. Il ne tournait plus depuis longtemps.
Cheryl Miller (1943) est connue pour le rôle de Paula dans la série, la fille du Daktari. Il est difficile de trouver des informations sur elle car il y a deux actrices qui portent le même nom aux Etats-Unis.
Hedley Mattingly (1915-1998) est un comédien anglais que l’on a pu voir dans « Columbo » et « Dynastie » mais qui n’a pas fait une grande carrière. Il a le même prénom dans la série qu’à la ville. Il symbolise la présence britannique au Kenya, la série commençant trois ans après l’indépendance du pays. Un cancer l’a emporté en 1998.
Le personnage de Luke (dans la VF) s’appelle Mike Makula dans la VO. Pourquoi Luke ? Eh bien parce que dans les premiers épisodes apparaît un Luke joué par le comédien Don Marshall. Bachir Touré doublait Luke et il resta « Luke » dans la VF. Les téléspectateurs les plus attentifs remarquent cependant que l’épisode 02-23 s’appelle « Au revoir Mike Makula » et qu’il est question de … Luke.
Fait exceptionnel, l’ORTF diffusa sur une période assez courte (d’août 1969 à août 1973) 52 épisodes répartis en quatre « saisons » de 13. Il fallut attendre l’arrivée de la Cinq pour voir l’intégrale, avec des épisodes de la saison 4 mettant en vedette deux nouveaux personnages : Jenny Jones (Erin Moran de la série « Happy days », née en 1960) et Bart Jason (Ross Hagen 1938-2011).
Le succès des 13 épisodes montrés en soirée en août septembre octobre 1969 incita l’ORTF à acheter d’autres épisodes. Deux saisons de 13 furent diffusés sur la Une, l’une au printemps, l’autre à l’automne de 1971, et Cheryl Miller fit la couverture de « Télé Poche ».
Les vraies vedettes de la série sont Clarence, le lion qui louche, et Judy (que beaucoup de téléspectateurs transformèrent involontairement en "Judith" S'il n'y a qu'un Clarence, avec son strabisme qui le rend unique, plusieurs chimpanzés se relayèrent pour interpréter Judy.
Notons que l'intelligence du lion et la guenon dépassent et de loin les limites du possible. Ils comprennent l'anglais et adoptent des attitudes "humaines". C'est bien entendu de la pure imagination.
Présentation de la série
Si vous discutez avec un téléspetateur américain, comme je le fis à la fin des années 70, vous découvrirez que certains gros succès us en France ont très largement dépassé la popularité de leur pays d’origine. C’est bien sûr le cas de « Les Envahisseurs », « Starsky et Hutch », mais aussi de la série animalière « Daktari ».
Comportant quatre saisons de 1966 à 1969, elle a été annulée au bout de 89 épisodes. Comme souvent pour les séries n’atteignant pas les 100 épisodes, elle n’a pas été rediffusée sur les chaînes régionales (en syndication) et de ce fait fut rapidement oubliée.
Pourtant « Daktari » était bien partie pour être un gros succès. La série a été créée par Ivan Tors (1916-1983), auteur de « Flipper le dauphin » (1964-1968) et « Mon ami Ben » (1967-1969), avait fait l’objet de produits dérivés : la voiture de Daktari, une Ford zébrée, disponible chez Corgi Toys, des bandes dessinées, traduites en France par Sagédition. Mais les américains l’on vite oubliée.
« Daktari » veut dire « docteur » en langue Swahili. La série est censée se dérouler au Kenya, mais elle fut tournée en Californie dans le parc animalier « Africa and Africa ». Des scènes de studio furent filmées à Miami.
De la série, seul le comédien Hari Rhodes (1932-1992) a tiré son épingle du jeu en devenant la vedette de « Racines » (Roots) en 1977. Il est aussi le psychiatre, le docteur Morelind, dans « Morts suspectes » (Coma) de Michael Crichton (1978).
Les autres comédiens sont Marshall Thompson (1925-1992), qui interprète le rôle du Daktari, Marsh Tracy. L’acteur et le personnage n’ont pas que le prénom comme ressemblance. En 1969, le comédien décida d’adopter le fameux Clarence, l’un des deux animaux vedettes de la série. Thompson n’a plus connu de rôle marquant après la série, et il est mort d’une crise cardiaque en 1992, la même année qu’Hari Rhodes.
Yale Summers (1933-2012) incarne Jack Summers, l’assistant du héros, amoureux de sa fille Paula dans la première saison (idée abandonnée ensuite). Il s’est consacré après la série aux récompenses « Screen actors guild awards » qu’il a co-créés et produits. Une embolie pulmonaire l’a emporté en 2012. Il ne tournait plus depuis longtemps.
Cheryl Miller (1943) est connue pour le rôle de Paula dans la série, la fille du Daktari. Il est difficile de trouver des informations sur elle car il y a deux actrices qui portent le même nom aux Etats-Unis.
Hedley Mattingly (1915-1998) est un comédien anglais que l’on a pu voir dans « Columbo » et « Dynastie » mais qui n’a pas fait une grande carrière. Il a le même prénom dans la série qu’à la ville. Il symbolise la présence britannique au Kenya, la série commençant trois ans après l’indépendance du pays. Un cancer l’a emporté en 1998.
Le personnage de Luke (dans la VF) s’appelle Mike Makula dans la VO. Pourquoi Luke ? Eh bien parce que dans les premiers épisodes apparaît un Luke joué par le comédien Don Marshall. Bachir Touré doublait Luke et il resta « Luke » dans la VF. Les téléspectateurs les plus attentifs remarquent cependant que l’épisode 02-23 s’appelle « Au revoir Mike Makula » et qu’il est question de … Luke.
Fait exceptionnel, l’ORTF diffusa sur une période assez courte (d’août 1969 à août 1973) 52 épisodes répartis en quatre « saisons » de 13. Il fallut attendre l’arrivée de la Cinq pour voir l’intégrale, avec des épisodes de la saison 4 mettant en vedette deux nouveaux personnages : Jenny Jones (Erin Moran de la série « Happy days », née en 1960) et Bart Jason (Ross Hagen 1938-2011).
Le succès des 13 épisodes montrés en soirée en août septembre octobre 1969 incita l’ORTF à acheter d’autres épisodes. Deux saisons de 13 furent diffusés sur la Une, l’une au printemps, l’autre à l’automne de 1971, et Cheryl Miller fit la couverture de « Télé Poche ».
Les vraies vedettes de la série sont Clarence, le lion qui louche, et Judy (que beaucoup de téléspectateurs transformèrent involontairement en "Judith" S'il n'y a qu'un Clarence, avec son strabisme qui le rend unique, plusieurs chimpanzés se relayèrent pour interpréter Judy.
Notons que l'intelligence du lion et la guenon dépassent et de loin les limites du possible. Ils comprennent l'anglais et adoptent des attitudes "humaines". C'est bien entendu de la pure imagination.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Bon travail Patricks ! Je me souviens que ma mère me parlait souvent de la série quand j'étais enfant. J'ai dû regarder quelques épisodes grâce à des VHS ou lors d'une possible rediffusion dans les années 90. Clarence, le lion, était celui qui m'avait le plus marqué étant gosse.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Voici les diffusions françaises
Août sept oct 1969 13 épisodes (prime time, ORTF la Une)
avril mai juin 1971 13 épisodes (prime time Ortf la Une)
sept oct nov 1971 13 épisodes (prime time ORTF la 2)
août sept 1973 à deux fois par semaine 13 épisodes ORTF prime time la 2)
avril mai juin 73, rediff saison 2 sur la 2 le mercredi après aujourd'hui madame,
mars avril mai 74 rediff saison 3 même heure
Puis intégrale sur la cinq
rediffusion sur M6 dans les années 80
Dernière diffusion : intégrale sur la cinquième/arte en 1999-2000.
La série a été aussi diffusée sur plusieurs chaines du cable.
Août sept oct 1969 13 épisodes (prime time, ORTF la Une)
avril mai juin 1971 13 épisodes (prime time Ortf la Une)
sept oct nov 1971 13 épisodes (prime time ORTF la 2)
août sept 1973 à deux fois par semaine 13 épisodes ORTF prime time la 2)
avril mai juin 73, rediff saison 2 sur la 2 le mercredi après aujourd'hui madame,
mars avril mai 74 rediff saison 3 même heure
Puis intégrale sur la cinq
rediffusion sur M6 dans les années 80
Dernière diffusion : intégrale sur la cinquième/arte en 1999-2000.
La série a été aussi diffusée sur plusieurs chaines du cable.
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Dans ce cas, ce devait être la dernière diffusion sur Arte, j'avais donc entre 8-9 ans, ça correspond à ce que je pensais. Thanks Patricks !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Ca serait une explication pourquoi Warner n'a pas produit des DVDs vrais mais seulement des MOD aux USA. (Les DVDs allemands, par contre, sont des vrais DVDs avec deux langues audio - l'allemand et l'anglais - et trois langues sous formes des sous-titres - l'allemand, l'anglais et le turque. Pas de DVD en France, jusqu'ici.) Seule, la saison 1 est disponible à ce jour.Patricks a écrit:Comportant quatre saisons de 1966 à 1969, elle a été annulée au bout de 89 épisodes. Comme souvent pour les séries n’atteignant pas les 100 épisodes, elle n’a pas été rediffusée sur les chaînes régionales (en syndication) et de ce fait fut rapidement oubliée.
Dans les années 70, Marsall Thompson a joué un rôle principale dans la série GEORGE qui se déroule en Suisse. George est un chien saint-bernhard. http://www.tv-nostalgie.de/george.htmPatricks a écrit:Les autres comédiens sont Marshall Thompson (1925-1992), qui interprète le rôle du Daktari, Marsh Tracy. L’acteur et le personnage n’ont pas que le prénom comme ressemblance. En 1969, le comédien décida d’adopter le fameux Clarence, l’un des deux animaux vedettes de la série. Thompson n’a plus connu de rôle marquant après la série, et il est mort d’une crise cardiaque en 1992, la même année qu’Hari Rhodes.
Chez nous, la série a été diffusée pour la première fois du 4 janvier 1969 au 4 avril 1970, toujours samedi à 17h45 sur la deux (66 épisodes). Malgré de son succès, la série a fait débat à l'époque. On a craigné que les enfants ne puissent distinguer la fiction et la vérité et risqueraint d'être tués par des lions.Patricks a écrit:Le succès des 13 épisodes montrés en soirée en août septembre octobre 1969 incita l’ORTF à acheter d’autres épisodes. Deux saisons de 13 furent diffusés sur la Une, l’une au printemps, l’autre à l’automne de 1971, et Cheryl Miller fit la couverture de « Télé Poche ».
A partir de 1990, RTL a diffusé l'intégrale de la série.
Selon mes informations, c'était un chimpanzé qui jouait aussi un rôle dans la série PERDU EN ESPACE. Par conséquece, Judy était très stressée et a essayé de mordre les participants de la série. Pour empêcher, on a extrahi ses dentsPatricks a écrit:S'il n'y a qu'un Clarence, avec son strabisme qui le rend unique, plusieurs chimpanzés se relayèrent pour interpréter Judy.
Norbert- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 21/06/2006
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Norbert a écrit:Selon mes informations, c'était un chimpanzé qui jouait aussi un rôle dans la série PERDU EN ESPACE. Par conséquece, Judy était très stressée et a essayé de mordre les participants de la série. Pour empêcher, on a extrahi ses dents
Non, désolé, c'est faux. Voici ce qu'on peut lire sous la plume de Jean Philippe Renouard dans "Les grandes séries américaines des origines à 1970" page 135.
"Il fallu en permanence six chimpanzés pour interpréter le rôle de Judy, ce qui ne fut pas trop pour venir à bout des caprices d'un animal facétieux et toujours prêt à faire une bonne blague".
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
02-01 – Le retour de Clarence (The Return of Clarence)
Pour cette saison 2, deux modifications : si le générique filmé reste le même, c’est Shelly Manne qui est aux claviers, avec le fameux thème où l’on entend à la fois des animaux et une voix déclamant « Daktariiiiiiiiiiiiiiiiiiii ».
L’autre est moins notable : Tout le monde étant censé savoir que Clarence louche, les effets visuels il faut le dire assez pénibles pour le téléspectateur montrant un zoom sur les yeux du lion et nous montrant l’image en double sont plus rares, alors qu’ils étaient de tous les épisodes de la saison 1.
Mais la plus grande innovation, c’est un thème comique style « La Panthère rose », destiné à Judy, que l’on pourrait appeler « les facéties de Judy ». Ainsi, à chaque fois que le chimpanzé prépare un coup fumeux, nous entendrons ce thème sautillant et sifflotant, hélas pas repris sur le CD de la bande originale de la série, on se demande bien pourquoi.
Ce thème de Judy durera jusqu’à la fin de la série.
Pour le premier épisode de la saison 2, Clarence est renversé accidentellement par la Mercury que conduit Jack. Il a une commotion cérébrale.
Devenu fou furieux, Clarence doit être endormi par une fléchette que tire Marsh Tracy. Ce dernier est inquiet pour la santé du lion. Paula voulant le promener, il lui échappe et s’enfuit.
Paula prend une jeep et tente de le ramener. Luke porte les radios du crâne faites de Clarence : on y voit un caillot de sang près du lobe frontal. Marsh pense que l’animal souffre d’amnésie et peut être dangereux.
Pas de vedettes invitées dans cet épisode de rentrée. Paula poursuit Clarence armée d’un pistolet lance fléchette somnifère.
Dans le scénario, Marsh est en contact avec sa fille avec une radio. On s’explique mal pourquoi lui et ses collaborateurs attendent autant pour aller au secours de la jeune fille.
Le scénario est assez téléphoné : Paula tombe dans un fossé en reculant devant une attaque du lion. Fossé dans lequel est tombé un jeune léopard quelque temps auparavant.
Si le bébé léopard est plutôt sympathique, sa mère attaque Paula et saute dans le fossé chercher son petit, mais n’arrive pas à en sortir.
Dans le monde imaginaire de « Daktari », Paula réussit à venir à bout de la maman léopard avec une simple branche d’arbre et une fléchette somnifère. Mais l’effet ne dure que quarante minutes. Paula essaie de jeter le bébé hors du ravin, mais il est trop lourd. Son père par radio lui dit de ficeler les pattes de la mère avec des lianes.
Marsh, Luke et Judy trouvent Clarence et essaient de lui rafraichir la mémoire. Ils utilisent une bande magnétique où est enregistrée Camille, une lionne, une connaissance du vieux lion. Ils lui présentent des objets familiers. En lui montrant la veste de Paula, ils lui demandent de l’aider à sauver la jeune femme. Marsh parle au lion comme s’il parlait à un humain.
Clarence se met soudain à guider les membres de Waméru alors qu’il ne reste que cinq minutes avant le réveil de la mère léopard. Marsh saute dans le ravin et se bat corps à corps avec l’animal comme s’il s’agissait d’une bête sans danger. La séquence est assez peu crédible. Le docteur s’en sort sans une égratinure, après avoir, avec Jack, jeté un filet sur la maman léopard.
Un épisode assez moyen pour commencer la nouvelle saison. A noter l’absence d’Hedley, et que le thème comique de Judy n’a pas été joué.
Pour cette saison 2, deux modifications : si le générique filmé reste le même, c’est Shelly Manne qui est aux claviers, avec le fameux thème où l’on entend à la fois des animaux et une voix déclamant « Daktariiiiiiiiiiiiiiiiiiii ».
L’autre est moins notable : Tout le monde étant censé savoir que Clarence louche, les effets visuels il faut le dire assez pénibles pour le téléspectateur montrant un zoom sur les yeux du lion et nous montrant l’image en double sont plus rares, alors qu’ils étaient de tous les épisodes de la saison 1.
Mais la plus grande innovation, c’est un thème comique style « La Panthère rose », destiné à Judy, que l’on pourrait appeler « les facéties de Judy ». Ainsi, à chaque fois que le chimpanzé prépare un coup fumeux, nous entendrons ce thème sautillant et sifflotant, hélas pas repris sur le CD de la bande originale de la série, on se demande bien pourquoi.
Ce thème de Judy durera jusqu’à la fin de la série.
Pour le premier épisode de la saison 2, Clarence est renversé accidentellement par la Mercury que conduit Jack. Il a une commotion cérébrale.
Devenu fou furieux, Clarence doit être endormi par une fléchette que tire Marsh Tracy. Ce dernier est inquiet pour la santé du lion. Paula voulant le promener, il lui échappe et s’enfuit.
Paula prend une jeep et tente de le ramener. Luke porte les radios du crâne faites de Clarence : on y voit un caillot de sang près du lobe frontal. Marsh pense que l’animal souffre d’amnésie et peut être dangereux.
Pas de vedettes invitées dans cet épisode de rentrée. Paula poursuit Clarence armée d’un pistolet lance fléchette somnifère.
Dans le scénario, Marsh est en contact avec sa fille avec une radio. On s’explique mal pourquoi lui et ses collaborateurs attendent autant pour aller au secours de la jeune fille.
Le scénario est assez téléphoné : Paula tombe dans un fossé en reculant devant une attaque du lion. Fossé dans lequel est tombé un jeune léopard quelque temps auparavant.
Si le bébé léopard est plutôt sympathique, sa mère attaque Paula et saute dans le fossé chercher son petit, mais n’arrive pas à en sortir.
Dans le monde imaginaire de « Daktari », Paula réussit à venir à bout de la maman léopard avec une simple branche d’arbre et une fléchette somnifère. Mais l’effet ne dure que quarante minutes. Paula essaie de jeter le bébé hors du ravin, mais il est trop lourd. Son père par radio lui dit de ficeler les pattes de la mère avec des lianes.
Marsh, Luke et Judy trouvent Clarence et essaient de lui rafraichir la mémoire. Ils utilisent une bande magnétique où est enregistrée Camille, une lionne, une connaissance du vieux lion. Ils lui présentent des objets familiers. En lui montrant la veste de Paula, ils lui demandent de l’aider à sauver la jeune femme. Marsh parle au lion comme s’il parlait à un humain.
Clarence se met soudain à guider les membres de Waméru alors qu’il ne reste que cinq minutes avant le réveil de la mère léopard. Marsh saute dans le ravin et se bat corps à corps avec l’animal comme s’il s’agissait d’une bête sans danger. La séquence est assez peu crédible. Le docteur s’en sort sans une égratinure, après avoir, avec Jack, jeté un filet sur la maman léopard.
Un épisode assez moyen pour commencer la nouvelle saison. A noter l’absence d’Hedley, et que le thème comique de Judy n’a pas été joué.
Dernière édition par Patricks le Sam 9 Fév 2013 - 15:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Daktari" (1966-1969)
Ce n'est pas de la musique mais une cacophonie des sauvages venant de la jungle... Malheureusement, on n'a pas gardé la grande musique de la première saison. Pour moi, c'était un véritable choc de culture quand j'ai entendu cette nouvelle "chanson" pour la première fois vers 1990 sur la TSR. (J'ai cru que c'était une des nombreuses modifications de musique lors du doublage francophone des séries; quelques années plus tard, j'ai du constater que c'était déjà produit aux Etats-Unis.)Patricks a écrit:Pour cette saison 2, deux modifications : si le générique filmé reste le même, c’est Shelly Manne qui est aux claviers, avec le fameux thème où l’on entend à la fois des animaux et une voix déclamant « Daktariiiiiiiiiiiiiiiiiiii ».
Norbert- Vicomte(sse)
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