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Excellente idée! Car le principal problème des Grecs est la corruption, qui empêche les rentrées fiscales de s'effectuer correctement. En tous cas, j'en ai plus qu'assez de ces multiples plans de secours à la Grèce, qu'on règle le problème une bonne fois pour toutes et qu'on n'en parle plus! Et si c'est impossible, qu'on se débarrasse de la Grèce, et qu'elle se débrouille toute seule. Elle n'a pas su gérer ses finances publiques, qu'elle en assume donc seule les conséquences!

Des types qui agressent en se réclamant de "Jean-Marie" et de "la France aux Français", ce n'est pas un amalgame de dire qu'ils sont sympathisants du FN, c'est un simple constat... Ces agresseurs se réclamaient du FN, c'est un fait. Maintenant, qu'ils en soient réellement, c'est autre chose, donc imputer à Marine Le Pen la responsabilité de l'incident est très tendancieux. Mais nous sommes en période électorale et on sait bien que dans ce cas, tous les coups sont permis, et on voit bien que tant le PS que l'UMP sautent sur l'occasion pour tenter de décrédibiliser une concurrente jugée dangereuse...

Arnaud Montebourg s'est marié en 1997, mariage religieux à l'Eglise et non dans une synagogue. Les individus qui ont commis ce méfait sont du genre à traiter tous les hommes politiques ou journalistes anti-FN de "juifs" et de francs-maçons, même quand ils ne le sont pas. Déjà, des antisémites ont prétendu que tous les révolutionnaires de 1789 étaient Juifs, par exemple que le vrai nom de Robespierre était Ruben (!). D'autres ont dit que les bolcheviques étaient Juifs, y compris Staline! Or, il est difficile de trouver plus antisémite que Staline...

Sur le web fascisant, on trouve des sites qui prétendent que le vrai nom de Montebourg est Monteberg, et celui de Pulvar Pulvarstein... Pour ces individus, un couple de gauche très engagé dans la lutte anti-FN est forcément "Juif", et peu importe s'il l'est vraiment. Si on se met à croire les élucubrations de ces détraqués du bulbe, il se pourrait bien que tout le monde soit Juif, par exemple, Denis, heureusement que tu es sympathisant FN, sinon on t'accuserait vite de te prénommer Denistein et non Denis.

Les réactions sur le Web sont éloquentes: certains font remarquer qu'ils "habitent le 16ème...". D'abord, ce n'est pas parce qu'ils vont dans un restaurant du 16ème qu'ils y habitent forcément. Ensuite, le boulevard Murat, je le connais bien , j'y ai vécu pendant 3 ans, et je n'en suis pas "riche" pour autant. Une agression à cet endroit, ça m'étonne, à mon époque c'était plutôt calme, je n'y ai jamais vu de skin-heads.

Il n'y a pas que le FN qui soit accusé sans preuve. Le PS aussi, alors qu'il est évident que les incidents de Bayonne ont été provoqués par des nationalistes basques. Partout ailleurs en France, Sarkozy n'a pas été chahuté. Et au passage, quand Hollande s'est fait enfariner, il n'a pas accusé l'UMP... Faudrait que le président explique comment il peut de but en blanc accuser le PS de ces incidents. Car, pour l'histoire de Montebourg, à partir du moment où les agresseurs parlent de Le Pen, on peut à la rigueur supposer que le FN pourrait y être mêlé. Mais à Bayonne, aucun manifestant n'a scandé de slogans pro-Hollande, ils ont dit "Sarkozy dehors" en langue basque, donc que vient faire le PS là-dedans? Le président aurait-il trouvé que ses agresseurs avaient des "têtes de socialistes"? Bizarre, tout ça... Ne serait-ce pas plutôt que, d'un naturel déjà excité, les mauvais sondages et la perspective de perdre ses prébendes dans 2 mois le rendent incapable de maîtriser ses nerfs?...

Ah? Bon! Je n'ai pas vu les images, seulement le compte-rendu sur des sites qui ne mentionnaient pas ce fait. Dans ce cas, je dirais la même chose que pour Marine Le Pen: sympathisant ne veut pas dire militant, que ce soit PS ou FN, donc aussi bien Montebourg que Sarkozy devraient se garder d'accuser sans preuve.

Personnellement, je serais enclin à émettre la même hypothèse que Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen: à Bayonne aussi, je ne serais pas étonné que ces manifestants soient des UMP désireux d'attirer la sympathie des électeurs pour Sarkozy, chahuté par des méchants PS. Comme par hasard des portraits de Hollande, le lieutenant Columbo trouverait sûrement que la ficelle est unj peu grosse... Au point où il en est, que peut-il faire d'autre, le sortant? Faire croire qu'il prend le train en seconde classe et pas uniquement son jet, accuser les militants adverses, c'est tout ce qui lui reste.

Et si ce sont vraiment des sympathisants PS, il faudrait alors les mettre en garde sur la nocivité de leur geste. Surtout ne pas faire d'anti-sarkozysme primaire publiquement, même si bien sûr l'envie n'en manque pas. Surtout que les choses se présentent plutôt bien, il est donc parfaitement inutile d'en rajouter.

Et alors, il n'y a pas que les militants socialistes qui peuvent brandir ce programme, non? Tout le monde l'a reçu chez soi, ce programme. Tu ne peux pas reprocher à Montebourg de faire un amalgame entre des individus qui se réclament de Le Pen et le FN si tu fais toi-même l'amalgame entre des sympathisants PS et des militants PS...

J'ai vu les images de cette prétendue agression. Je constate qu'il n'y a eu ni agression physique, ni insultes (contrairement à Pulvar et Montebourg traités de "sales juifs"...) j'ai simplement vu des citoyens français venus siffler un président qui les exaspère depuis trop longtemps avec sa politique et ses manières de faire. La photo que tu as mise en ligne est explicite: le monsieur qui brandit le programme PS rit, il n'est pas du tout agressif, il est visible qu'il est simplement venu signifier au président tout le bien qu'il pense de sa politique, afin de faire contrepoids aux images soigneusement préparées où on ne le voit entouré que de citoyens qui lui sont favorables.

Evidemment, ça le change des meetings remplis de sarkolâtres fanatiques, des visites d'usines où il ne rencontre que des sympathisants triés sur le volet, sortes de voyages organisés en pays totalitaire dignes de la grande époque stalinienne. Je sais bien qu'on le compare souvent à De Funès, mais Sarkozy souhaiterait-il que le peuple français soit aussi soumis que les espagnols en face de Don Salluste dans "la folie des grandeurs"? Faudrait-il que tous ses sujets récitent "Viva Don Sarkozy! Viva notre bienfaiteur! Viva notre grand ami! Olé! Olé!" ?

C'est quand même ahurissant de faire toute une histoire pour de simples huées, les seules violences ayant été envers les forces de police. Ne les a-t-il pas un peu cherchées, ces huées, le président? A force de dresser les gens les uns contre les autres, à force de traiter les chômeurs de fainéants et d'assistés, les fonctionnaires, les enseignants idem, à force de saigner le peuple depuis 5 ans tout en enrichissant les gros, ses amis. Forcément, quand les "fainéants" et "assistés" se retrouvent en face de lui, ils n'ont pas envie de l'acclamer.

Moi, je prétends qu'il est du bon droit de tous les citoyens français exsangues du fait de sa politique de m**** de faire savoir au président qu'ils en ont plein la musette. A partir du moment où il n'y a qu'une simple bronca et pas d'insultes ni de violences physiques, qui elles seraient hautement condamnables. En 1989, j'ai participé à une manifestation au cours de laquelle un député socialiste (le PS était au pouvoir) avait été autrement plus chahuté que le président, et ça ne l'avait pas heurté plus que ça.

Mais il semble que Sarkozy ait un problème avec les opposants, il est visible qu'il ne supporte pas qu'on puisse s'opposer à lui. On l'a bien vu avec le "casse-toi, pauvre c**", et on le voit encore ici.

Cela a dû lui faire un choc, lui qui, totalement ignorant de la réalité car entretenu par une armée de courtisans dans l'illusion que son impopularité est exagérée par les "médias gauchistes", ne s'attendait sans doute pas à ça, et a pu enfin découvrir ce que le peuple dans ses tréfonds pense de lui.

Sans compter les outrances verbales, "l'épuration" et compagnie, ça va pas non? Virer quelques hauts-fonctionnaires nommés uniquement parce qu'ils lui étaient dévoués ne serait pourtant pas une mauvaise chose...

Le résultat de ces derniers jours est sans appel: suite à la séquence "Hollande et les 75%", la réaction de Sarkozy a montré à quel point il est bien le candidat des ultra-riches. Il est flagrant qu'il paraissait bien plus naturel dans cet exercice que lorsqu'il se proclame "candidat du peuple"..., et suite à la séquence "Bayonne", le président-candidat a perdu en 4 jours dans les enquêtes d'opinion la totalité des maigres gains qu'il avait mis 15 jours à engranger depuis sa déclaration de candidature. En 4 jours, Hollande a gagné 1 point, Marine Le Pen a gagné un point et Sarkozy a chuté brutalement de 1,5 points.

Moralité: Hollande veut taxer les riches: + 1 point.
Marine Le Pen est grossièrement rendue responsable d'une agression commise par des imbéciles totalement ivres: + 1 point.
Sarkozy défend avec passion ses amis les riches, et joue les vierges effarouchées, les présidents outragés devant une petite bronca: - 1,5 points.

Il retombe à son niveau de début de campagne alors que 3 petits candidats ne lui prennent plus de points puisqu'ils se sont retirés en sa faveur. En 4 jours au baromètre quotidien de Paris Match, l'écart au second tour est remonté de 55/45 à 57/43. La campagne de Sarkozy, c'est un pas en avant, deux pas en arrière...

Je ne connais qu'un produit qui diminue le rythme cardiaque et fait baisser la tension: les bêta-bloquants. Ce qu'ils oublient de dire, c'est qu'il rend impuissant. Généralement, on ne donne des bêta-bloquants qu'aux femmes ou aux hommes âgés, justement pour cette raison. Est-ce qu'on veut nous préparer une génération d'anti-racistes impuissants? Histoire de faire une pierre deux coups, de satisfaire aussi les féministes qui se plaignent des viols et de "l'exploitation sexuelle" de la femme?

J'ai connu un mec qui a pris des bêta-bloquants pendant quelques temps: il n'avait plus d'érections mais était toujours violemment raciste. On peut même se demander si la frustration sexuelle engendrée ne risque pas au contraire d'augmenter les autres pulsions, y compris les pulsions racistes.