Série "Tru Calling" compte à rebours

Pas trouvé de topic sur cette série, dont on ne trouve qu'un coffret avec une saison et demie.
Sait-on pourquoi elle fut annulée, alors que "Ghost Whisperer" par exemple a duré plusieurs saisons ?

Sinon, j'ai découvert que les saisons (individuelles et pas en coffret) ne restent pas longtemps en vente, ou alors il faut acheter d'occasion en édition française (Supernatural, Medium)

Ahhhhhhhhhh ! L'audience
Tru Calling, avec sa seconde ''saison'' de 6 épisodes, n'a même pas eu de fin : c'est limite s'il n'y pas marqué ''TO BE CONTINUED'' dans le dernier épisode.

On dirait que c'est comme pour Twin Peaks : arrêt brutal sur une septième de dominante (bon, incertitude, irrésolution si vous préférez !)

Y'en a d'autres des séries qui se sont arrêtées sans qu'il y ait eu de fin ?

Il y en a plein

C'est sûr qu'on ne compte plus le nombre de série. On s'en fout si des gens suivait la série, et qu'ils n'auront pas de fin à la hauteur. Y'a pas assez d'audience, donc la série ne la mérite pas. C'est vraiment n'importe quoi

A noter la fin de ''HEX''. C'est encore pire que Tru Calling.

Il y a une série culte qui fut annulée comme cela "Angela 15 ans" longtemps rediffusée en boucle sur MTV

Chateauvallon aussi

Et on contrepartie, c'est toujours des séries débile, avec des tonnes de saisons, Dallas, gloire et beauté, enfin tous ce genre de connerie insipides qui continue ...

Micksteed a écrit:Et on contrepartie, c'est toujours des séries débile, avec des tonnes de saisons, Dallas, gloire et beauté, enfin tous ce genre de connerie insipides qui continue ...

Et n'oublions pas ''Les feux de l'amour''...

Regrets que cette série ait été sacrifiée... Je la suivais avec intérêt. Comme tant d'autres, sacrifiée sur l'autel de l'audimat made in America, sans la moindre considération pour les équipes d'acteurs, de scénaristes, d'accessoiristes...etc qui y travaillaient ! Sans plus faire cas des spectateurs qui auraient aimé une fin...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tru_Calling_:_Compte_%C3%A0_rebours#Annulation

Cela me rappelle d'autres séries, comme Farscape ( encore que, dans ce dernier cas, des téléfilms ont été tournés pour proposer une fin...), Freaky Links... Trop de titres, malheureusement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/FreakyLinks
http://sproject.free.fr/freakylinks/

Je viens de revoir un excellent épisode de la saison 1 (Soirée macabre). Cela faisait très longtemps que je n'avais plus vu d'épisodes de la série. J'ai donc passé un agréable moment...puis j'ai été de plus en plus dégoûtée de l'arrêt brutal de la série. Elle aurait pu durer au moins 3,4 saisons voir plus.

Sutout qu'il ya avit des pistes scénaristiques prometteuses : le rapprochement avec jack, les rapports de ce dernier avec le père de Tru, le copain sauvé par tru qui vire deplus en plus psycho, tenat à prouver que.. jack avait raison ! En fait le meilleur restait encore à venir.

Soirée macabre est pas mal du tout en effet. Quand j'aurai fini MillenniuM il n'est pas impossible que je traite Tru Calling entre deux saisons de SG-1.

Et Eliza Dushku surtout est un atout indéniable à la série.
Ce serait une bonne idée, tes critiques.

tout à fait . la série a aussi su introduire le fascinant personnage de jack, qui apporte une dimension vraiment ludique à la série. Et aussi élaguer lespersonnages inutiles comme la soeur et la copine. Des intrigues secondaires pas terribles ne peuvent que nuire au rythme impulsé par le compte à rebours démentiel de la série. Seule réserve, tous les acteurs sont fabuleux (le père aussi est génial dans son genre) sauf le frère, assez médiocre. Il est vraiment en dessous. maintenat je disça, mais il faudra que je la revoie, cela fait vraiment longtemps que je ne l'ai pas sortie du coffret !

Beaucoup de séries sont tuées dans l'oeuf à cause de l'audimat. "Le caméléon" et "Profiler" ont été annulées après leur saison 4 sans une fin réelle pour Jarod (Les deux téléfilms qui suivent ne donnent pas une fin) et la remplaçante de Ally Walker est en prison à la fin de la saison 4.
"Dark Angel" a été aussi une série trop vite annulée. Freakylinks, je ne connais pas. J'ai vu ce soir sur le site "Les mondes étranges" que je ne connais pas du tout certaines séries de SF comme "Flash" (Une saison) et "Surface".

A Estuaire :

Si je suis d'accord pour Meredith (la soeur) qui commençait sérieusement à devenir...chiante en fait, j'aimais beaucoup le personnage de Lindsay (A.J Cook, que j'apprécie depuis Esprits Criminels) que je trovuais assez drôle.
Pour ce qui est du frère, il est en dessous des autres acteurs, mais je ne le trouve pas mauvais (surtout en VO).

A Patricks :
Pour Dark Angel, j'ai envie de dire ''Heureusement :''. La saison 1 était pas mal du tout, mais alors la saison 2 était vraiment très médiocre. La série avait perdue toute son originalité. Je n'ose même pas imaginer une saison 3.

Voici un commentaire du créateur de la série sur les plans qu'ils avaient en tête pour la suite de la série :

''Nous avions une histoire intéressante sur ce qui se passe quand on tombe amoureux de son contraire. En un sens, Tru et Jack allaient suivre la même route que les parents de Tru, mais sans le savoir. La conclusion idéale aurait vu Tru et Jack continuer de faire ce qu'ils faisaient et s'accorder à ne pas être d'accord. Je n'aurais pas voulu d'une fin artificiellement réconfortante. Chacun croit que ce qu'il fait est juste et je n'aurais jamais voulu les voir changer, même si j'aurais aimé les voir douter. J'aurais voulu les voir se retirer en terrain neutre en sachant qu'à tout moment, ils pourraient avoir à s'affronter dans ce combat épique entre la vie et la mort."

Source : allociné.

Dans les séries annulées, la suite était souvent déjà pensée et écrite : "Les brigades du tigre" avait une saison écrite mais le feu vert ne fut jamais donné, dans un autre cas, "Les envahisseurs", les scénaristes planchaient sur les histoires de la saison 3 quand la nouvelle de l'annulation tomba (C'est Roy Thinnes qui l'a dit).

Visionné les pilotes de Dollhouse et de Tru Calling (thanks a lot E44 !). Surprise : Whedon se perd dans un postulat certes superbement ambitieux et philosophique, mais dont je doute qu'il soit exploitable. Interprétation multifacettes d'Eliza Dushku (Echo est un cadeau pour une actrice, elle peut littéralement jouer tout et son contraire), mais le scénario, encombré par sa volonté d'être intelligent et subtil, accouche d'une intrigue sans peps, bourrée de défauts.

Rien de tout cela dans la création de Jon Harmon Feldman, dont le principe de base est certes moins complexe, mais d'une efficacité redoutable. Personnellement, je trouve que c'est une des plus grandioses idées jamais trouvées pour une série télévisée - je ne comprends vraiment pas son annulation précoce. Le compte à rebours démentiel est absolument formidable : suspense à la 24 heures chrono, enquête galopante, twists magistraux. Seul défaut : le pilote s'essouffle à sept-huit minutes de la fin, mais bon, Eliza Dushku est de toutes les scènes, et je ne m'en plains pas. Il y'a d'ailleurs un côté Faith dans le personnage de Tru (have faith in your sister, whaa le gros gag) mais une Faith qui s'la jouerait inspectrice, psychologue, tout en conservant son côté action à la Jack Bauer, compte à rebours inclus. Le gagman Zach Galifianakis surprend dans un rôle sérieux, mais bon, il s'était pas encore fait remarquer pour ses fameuses gueules de bois.

Bref, par admiration pour Whedon, je vais continuer à visionner Dollhouse, mais Tru Calling me semble déjà plus distrayante et efficace à voir, excellent boulot d'écriture nerveuse, et de réalisation ad hoc.

Vu les premiers épisodes de Tru Calling, on s'éclate grave. En plus, on trouve au générique des têtes de l'univers Whedon comme David Grossman, Cindy Rabideau, Clare Kramer, et bien sûr Douglas Petrie, mon auteur chouchou de BTVS. Je viens de voir un épisode totalement halluciné avec The longest day, variation géniale du verrou temporel. L'épisode est cauchemardesque, mais en même temps follement hilarant, avec une succession de catastrophes en chaîne à mourir de rire (A meurt, retour arrière, A sauvé mais B meurt, retour arrière, A et B sauvés, mais C meurt, etc. running joke du sandwich avarié totalement dingue). Le running gag du "Help me" poussé à son paroxysme. Grande performance d'Eliza Dushku. Je trouve qu'on est très proche du Monday des X-Files : tragique avec une bonne couche d'humour noir.

Au fait, le frère de Tru est mon nouveau Dieu vivant : Shawn Reaves s'éclate comme personne dans ce rôle de boulet jusqu'auboutiste. Il laisse pas passer un épisode sans nous faire un show bien allumé comme on l'aime. Entre les boulets Whedoniens, et le boulet de Tru, mon choix est vite fait.

Achevé la série ce soir même. Je suis à la fois enthousiasmé par sa grande qualité, et ulcéré par son injuste et illogique annulation (audimat correct, coût peu élevé, naissance d'une Mythologie prometteuse, critique générale positive). La fin du dernier épisode n'est heureusement pas un cliffhanger, mais voilà la Mythologie est tuée dans l'oeuf, alors qu'on avait que des pistes prometteuses : double jeu du père et de la psy, ambiguïté morale de Jack, relation Jack-Tru allant se complexifiant, apprentissage de la maturité pour le frérot, conspiration dans l'ombre...

La série allie un suspense excellent, sorte de mini 24 heures chrono à chaque épisode. Jon Harmon Feldman a su faire évoluer doucement la série, en faisant toujours le bon choix : suppression des boulets (soeur inutile "Kelleyisée", petit ami régulier mais un peu fade prenant du champ jusqu'à sa sortie de scène, frère ignorant puis devenant allié), et ajout finement dosé d'éléments enrichissant le show (rôle du père, entrée de Jack, de la psy, d'un Jensen qui commençait juste à être inquiétant).

La saison 1 est une excellente saison, mais la saison 2 était encore meilleure car une spirale de questionnements éthiques sous-tend désormais chaque épisode (les derniers épisodes de la saison 1 s'orientaient déjà par là). Je retiens particulièrement l'épisode où la victime demande cette fois à Jack de l'aider, acculant ce dernier à un dilemme horrible ; ou encore l'épisode final de Noël avec l'alliance improbable des deux antagonistes. La série a acquis une âme à ce moment-là, et c'est d'autant plus rageant de subir une pareille annulation, une des plus scandaleuses de la télévision, certainement. Jane Espenson m'a surpris en écrivant un des épisodes les plus noirs de la série : celui où Jack orchestre un ballet de manipulations qui conduit Tru à échouer à sauver un de ses "patients" (celui de l'électricien pendant son anniversaire).

Panache brillant d'Eliza Dushku, aussi emportée par Tru que par Faith. Shawn Reaves m'aura fait pleurer de rire jusqu'au bout : son rôle de frère boulet mais attachant mais boulet lui a valu des numéros parfois bien allumés. Zach Galifianakis m'a amusé par son humour pince-sans-rire, très dans l'autodérision et les multiples gaffes dus à son personnage asocial. Si la sœur est oubliée depuis longtemps, j'aimais bien A.J.Cook, la bonne copine qui avait le rôle tragi-comique de "maturomètre" pour Harrison. Leur couple était aussi déséquilibré que mignon. Luc m'a par contre jamais vraiment intéressé (n'est pas Robin Wood qui veut). Mais évidemment, c'est Jack qui emporte le morceau : c'est simple, c'est à peu près le Big Bad idéal : efficace, cynique, mais capable de sentiments, il a le charme du diable, il te donne envie de passer du temps avec lui, pendant qu'il te plante des poignards dans le dos, mais au fond de lui-même, ce n'est pas un bad guy, c'est simplement un gars qui fait son job, et qui parfois même doute du bien-fondé de son action. Ça m'a vraiment fait plaisir de le voir une fois faire alliance avec Tru qui finit par l'inviter à partager le repas de Noël. Jason Priestley est fan-tas-ti-que. J'aime bien aussi le générique, tout de suite qui plante le décor. Celui de la saison 2 était encore mieux que celui de la saison 1.

En bref, une série magnifique, urgente, haletante, intelligente, divertissante, fun... merci de m'avoir fait découvrir la série, Estuaire. Bon, quant à moi, embarquement immédiat pour le Serenity.

J'avais éprouvé exactement le même enthousiasme, il y a deux ans, lorsque j'ai découvert cette formidable série.

Juste par curiosité, j'aimerais savoir si vous l'avez découverte en VF ou en VO.

Pour ma part, je l'ai visionné uniquement en version originale et celle-ci m'a tellement scotché que je ne me suis jamais risqué, jusqu'à présent, de tenter de la regarder en VF, même par simple curiosité.

La VO m'a paru totalement immersive, le jeu et la subtilité des comédiens irradient littéralement l'écran. J'ai adoré le jeu d'acteur, entre autres, de Cotter Smith, le père de Tru, et de Jason Priestley qui ont su insuffler une teneur et un charisme incroyable à leurs personnages.

Lors d'un commentaire audio, il me semble que Jon Harmon Feldman confiait que le travail d'écriture des scénaristes était facilité par le fait que les acteurs s'étaient complètement approprié leurs personnages, ce qui avait permis justement de faire avancer la série vers plusieurs pistes intéressantes.

Une confidence qui, de toute évidence, n'était pas usurpée.

Je regarde toujours en VO, excellent pour parfaire son anglais. J'ai regardé cependant plusieurs scènes en VF, et je la trouve très bien. Autant Eliza a été atrocement mal doublée dans Buffy, autant sa voix de Tru Calling (Barbara Delsol, voix régulière de Jessica Alba) est bien meilleure. Les voix françaises de la série sont plutôt bonnes. Même si évidemment, j'ai une préférence pour la VO.

D'accord avec toi pour le casting, parfait d'un bout à l'autre, ils contribuent beaucoup aux personnages (mention à Jason Priestley, qui a hérité d'un rôle aussi compliqué que jouissif).

J'ignorais la confidence que tu mentionnes, mais elle ne m'étonne pas, ça se voit à l'écran. C'est surtout pour Zach Galifianakis que c'est étonnant vu que ce dernier n'a pas arrêté de plomber l'atmosphère des tournages, insultant ses partenaires ou jetant carrément les scripts à la corbeille devant les scénaristes. Apparemment, il a détesté rapidement la série, et a tout fait pour se faire renvoyer. C'est assez triste, mais à l'écran, il est resté suffisamment professionnel pour être convaincant. J'admire l'acteur, même si son comportement était intolérable.