Série "Buffy" (2)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Buffy" (2)
Allez, je reprends la saison 2.
Reptile boy est disqualifié d’entrée par sa faiblarde idée de départ : une assemblée d’adolescents appartenant à un culte infernal qui offre de jolies adolescentes en sacrifice à leur « dieu ». Outre l’arrière-texte pas vraiment subtil des gars qui droguent les filles pour « have fun with hers », cela donne des scènes « démoniaques » plus ridicules qu’autre chose tellement les « frères » sont aussi lisses que minables. Je ne tirerai pas sur les interprètes par charité. Quant au serpent géant, il me fait presque regretter le vulgaire cyborg d’I Robot, you Jane, c’est dire ! Quelle bonne idée que Buffy se libère de ses chaînes et sabre le démon elle-même, ça rend l’intervention de la cavalerie proprement inutile. Autre réclamation, j’aimerais bien que les auteurs se décident à arrêter le numéro d’Alex en soupirant malheureux de Buffy, ça devient lourd à force, malgré tout le talent de Nicholas Brendon.
Une fois de plus, l’épisode est sauvé par quelques scènes-choc. Évidemment, la spectaculaire apparition d’Alex en soutien-gorge rembourré, souffre-douleur humilié de la Fraternité, c’est une vision d’horreur inoubliable. J’ai adoré aussi la rencontre dans le cimetière avec les avances à peine discrètes de Buffy à un Angel pas méga pressé (SMG est démente en tentatrice, par contre David est je trouve pas très à l’aise). Alyson Hannigan irradie de sa fraîcheur naturelle, avec à la clé la fameuse scène où elle dit ses 4 vérités à Giles et Angel (tu es immortel, mais t’as pas le temps de prendre un café ?), mais c’est bien sûr notre Cordy chérie qui vole le show : sa prétention est complètement sur orbite, il faut le voir pour le croire. Charisma est proprement déchaînée ! Buffy comme son interprète, dans un rôle d’ado terne cherchant à se « décoincer » est très palote, mais sa robe de soirée est à se damner. Je la préfère quand elle rembarre Giles. Rien à faire, mais la Slayer je l’aime que quand elle est en forme, quand elle brille, pas quand elle se morfond à une soirée. (**)
Reptile boy est disqualifié d’entrée par sa faiblarde idée de départ : une assemblée d’adolescents appartenant à un culte infernal qui offre de jolies adolescentes en sacrifice à leur « dieu ». Outre l’arrière-texte pas vraiment subtil des gars qui droguent les filles pour « have fun with hers », cela donne des scènes « démoniaques » plus ridicules qu’autre chose tellement les « frères » sont aussi lisses que minables. Je ne tirerai pas sur les interprètes par charité. Quant au serpent géant, il me fait presque regretter le vulgaire cyborg d’I Robot, you Jane, c’est dire ! Quelle bonne idée que Buffy se libère de ses chaînes et sabre le démon elle-même, ça rend l’intervention de la cavalerie proprement inutile. Autre réclamation, j’aimerais bien que les auteurs se décident à arrêter le numéro d’Alex en soupirant malheureux de Buffy, ça devient lourd à force, malgré tout le talent de Nicholas Brendon.
Une fois de plus, l’épisode est sauvé par quelques scènes-choc. Évidemment, la spectaculaire apparition d’Alex en soutien-gorge rembourré, souffre-douleur humilié de la Fraternité, c’est une vision d’horreur inoubliable. J’ai adoré aussi la rencontre dans le cimetière avec les avances à peine discrètes de Buffy à un Angel pas méga pressé (SMG est démente en tentatrice, par contre David est je trouve pas très à l’aise). Alyson Hannigan irradie de sa fraîcheur naturelle, avec à la clé la fameuse scène où elle dit ses 4 vérités à Giles et Angel (tu es immortel, mais t’as pas le temps de prendre un café ?), mais c’est bien sûr notre Cordy chérie qui vole le show : sa prétention est complètement sur orbite, il faut le voir pour le croire. Charisma est proprement déchaînée ! Buffy comme son interprète, dans un rôle d’ado terne cherchant à se « décoincer » est très palote, mais sa robe de soirée est à se damner. Je la préfère quand elle rembarre Giles. Rien à faire, mais la Slayer je l’aime que quand elle est en forme, quand elle brille, pas quand elle se morfond à une soirée. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Les amateurs de "Buffy" doivent être aux anges : TF6 rediffuse la série en "HD" (le sigle y est) ; en fait l'image est de qualité VHS et le format original 4/3 de la série est étiré sur toute la surface du format téléviseur (c'est à dire en 16/9), si bien que les personnages sont un peu déformés, et Buffy devient 'Bouffie'.
HD, qu'ils disent...
HD, qu'ils disent...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Buffy" (2)
J’ai bien aimé l’apparition du démon ophidien, spectaculaire, à souhait, mais Buffy s’en débarrasse ensuite beaucoup trop facilement. A part la fameuse métaphore phallique, pas la plus intéressante de la série, l’épisode reste hyperclassique et prévisible (bonjour le suspens convenu de Buffy ne parvenant pas à arracher les chaines). L’aspect Buffy/Cordy engagées dans la même galère n’est pas assez exploité, contrairement à l’excellent Homecoming de la saison suivante, avec le mémorable « Slayerfest 98 ». Les étudiants adorateurs sont plus ridicules qu’autre chose. Le seul élément appréciable de cet épisode assez quelconque est que cela se concrétise entre Buffy et Angel… Vraiment oubliable on a vraiment l’impression que l’épisode a été réalisé pour atteindre le nombre réglementaire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Ah, j'attends ça avec impatience ! D'autant que le final de Out of sight out of mind donnait déjà un avant-goût pas déplaisant des deux filles plongées dans la mouise.Estuaire44 a écrit:L’aspect Buffy/Cordy engagées dans la même galère n’est pas assez exploité, contrairement à l’excellent Homecoming de la saison suivante, avec le mémorable « Slayerfest 98 ».
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Halloween est une pure merveille de scénario. Carl Ellsworth allie avec un dosage parfait un humour débridé avec un suspense machiavélique. Dans un ancrage une nouvelle fois très TZ (j’ai pensé de loin à The masks), la deuxième partie de l’épisode va jusqu’au bout de son concept consistant à transformer les personnages en leurs déguisements, ce qui permet des décalages massifs aussi dramatiques qu’humoristiques.
Dès le début, les scènes de comédie s’enchaînent à tempo frénétique. On démarre fort par Cordélia qui tente de chiper Angel à Buffy (le pire, c’est qu’elle se débrouille bien !). Comme toujours, Charisma Carpenter ne se pose pas de questions et cabotine à fond en moulin à paroles prétentieux. La gravité du moment où Buffy admet que son statut d’Élue ne l’autorise pas à avoir une vie bien à elle est vite cassée par Snyder qui a une idée bien à lui du « volontariat » des élèves : il est impossible de ne pas rire en le voyant tendre les stylos au trio. La scène où Buffy accumule les bobards foireux à Giles (Miss Calendar says you’re a babe !! MDR l’expression de Willow !), ou « viole le guy code » en aidant Xander sont déjà gratinés, mais j’ai perso eu une crise de fou rire lorsque Cordy apprend qu’Angel est un vampire… mais qu’elle se laisse pas démonter (In dating, I am the Slayer !). Quant à Willow, elle m’a proprement tué par le déphasage entre ses mimiques effondrées et sa tenue… inhabituelle. Contraste total quand la charmante Drusilla nous fait des prophéties de Sibylle shootée aux barbituriques (Juliet Landau a vraiment l’air d’être sortie d’un asile de folles).
Mais c’est évidemment le merdier infernal du sortilège d’Ethan qui fait de cet épisode un sommet de la série. L’horreur de la situation est bien réelle (suffit de voir le Spike tout excité de se débarrasser de la Slayer). Mais la comédie demeure : Buffy réduite à l’état de gourdasse sans défense, et Xander en mitrailleur fou, font deux rôles décalés hilarants. Willow et Cordélia continuent leurs numéros habituels, mais elles explosent les barrières du cabotinage délicieux pour emmener l’épisode dans une sorte de folie douce. Que ce soit le nombril démesuré de Cordy ou Willow qui tente de convaincre le gang qu’ils se connaissent, on a plus envie de mordre dans du pop-corn que de se cacher derrière le canapé, ce qui est le but recherché. Ethan lui-même est un DM assez plaisant (Be seeing you, haha la bonne vanne !), et qui permet à Giles de montrer une face plus sombre de sa personnalité, tout à fait inattendu ! Le seul reproche que je fais est la victoire précipitée de Giles.
Le meilleur épisode de la série jusque ici ! (****)
P.S : Théorie d'un fan de la série sur Imdb : Willow serait déguisée en Gabrielle (pas anodin alors si elle fait référence à Xéna). Tu penses que c'est possible, E44 ?
Dès le début, les scènes de comédie s’enchaînent à tempo frénétique. On démarre fort par Cordélia qui tente de chiper Angel à Buffy (le pire, c’est qu’elle se débrouille bien !). Comme toujours, Charisma Carpenter ne se pose pas de questions et cabotine à fond en moulin à paroles prétentieux. La gravité du moment où Buffy admet que son statut d’Élue ne l’autorise pas à avoir une vie bien à elle est vite cassée par Snyder qui a une idée bien à lui du « volontariat » des élèves : il est impossible de ne pas rire en le voyant tendre les stylos au trio. La scène où Buffy accumule les bobards foireux à Giles (Miss Calendar says you’re a babe !! MDR l’expression de Willow !), ou « viole le guy code » en aidant Xander sont déjà gratinés, mais j’ai perso eu une crise de fou rire lorsque Cordy apprend qu’Angel est un vampire… mais qu’elle se laisse pas démonter (In dating, I am the Slayer !). Quant à Willow, elle m’a proprement tué par le déphasage entre ses mimiques effondrées et sa tenue… inhabituelle. Contraste total quand la charmante Drusilla nous fait des prophéties de Sibylle shootée aux barbituriques (Juliet Landau a vraiment l’air d’être sortie d’un asile de folles).
Mais c’est évidemment le merdier infernal du sortilège d’Ethan qui fait de cet épisode un sommet de la série. L’horreur de la situation est bien réelle (suffit de voir le Spike tout excité de se débarrasser de la Slayer). Mais la comédie demeure : Buffy réduite à l’état de gourdasse sans défense, et Xander en mitrailleur fou, font deux rôles décalés hilarants. Willow et Cordélia continuent leurs numéros habituels, mais elles explosent les barrières du cabotinage délicieux pour emmener l’épisode dans une sorte de folie douce. Que ce soit le nombril démesuré de Cordy ou Willow qui tente de convaincre le gang qu’ils se connaissent, on a plus envie de mordre dans du pop-corn que de se cacher derrière le canapé, ce qui est le but recherché. Ethan lui-même est un DM assez plaisant (Be seeing you, haha la bonne vanne !), et qui permet à Giles de montrer une face plus sombre de sa personnalité, tout à fait inattendu ! Le seul reproche que je fais est la victoire précipitée de Giles.
Le meilleur épisode de la série jusque ici ! (****)
P.S : Théorie d'un fan de la série sur Imdb : Willow serait déguisée en Gabrielle (pas anodin alors si elle fait référence à Xéna). Tu penses que c'est possible, E44 ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Effectivement l'un des classiques de la série. gros coup de cœur pour Ethan, authentique artiste : un accent anglais de plus comme on aime en Vo, un excellent méchant à l’humour tordu comme on aime, des dialogues en or massif, excellemment interprété. Le Be seeing you est un astucieux moyen de souligner son côté British. Whedon est le Roi du geekland et Buffy l'une des séries aux dialogues les plus référencés qui soient (avec Supernatural ou Big Bang Theory) J’aime bien qu’Ethan n’ait rien de concret à gagner là dedans, juste la jouissance du Mal pour le Mal. Dommage qu’il soit lui aussi peu fréquent dans la série, d’autant qu’il ne participe pas à Angel, alors qu’il aurait pu constituer un excellent séide de W&H. L’idée de transformer le s personnages en leur déguisement est purement géniale, et nous vaut de jolis moments de la part d’acteurs visiblement ravis de jouer différemment leur personnages.
Très judicieux de rendre Giles/Ripper plus terrifiant qu’Ethan. Leur relation est très forte et pas mal d'amateurs évoquent un amour de jeunesse ayant mal tourné, pour expliquer pourquoi Ethan lui tourne autour sans rien à gagner. En fait al victoire rapide de Giles n'est que temporaire, Ethan va vite revenir. Une des plus belles réussites de la grande tradition US des épisodes consacrés à Halloween, avec effectivement une agréable saveur TZ les personnages 'identifiant à leur costume durant une nuit très particulière fait aussi songer à Five Characters in search of an exit). De mémoire la tenue effectivement très "émancipée" de Willow me semble contemporaine (assez 80's). cela reste à mon sens très différent du second costume de Gaby, sans doute celui visé.
Très judicieux de rendre Giles/Ripper plus terrifiant qu’Ethan. Leur relation est très forte et pas mal d'amateurs évoquent un amour de jeunesse ayant mal tourné, pour expliquer pourquoi Ethan lui tourne autour sans rien à gagner. En fait al victoire rapide de Giles n'est que temporaire, Ethan va vite revenir. Une des plus belles réussites de la grande tradition US des épisodes consacrés à Halloween, avec effectivement une agréable saveur TZ les personnages 'identifiant à leur costume durant une nuit très particulière fait aussi songer à Five Characters in search of an exit). De mémoire la tenue effectivement très "émancipée" de Willow me semble contemporaine (assez 80's). cela reste à mon sens très différent du second costume de Gaby, sans doute celui visé.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
C'est toujours agréable de te lire, Estuaire !
Lie to me est un épisode très apprécié par les fans. Pour ma part, je ne l’ai pas trouvé emballant. Je conçois que Joss Whedon s’est bien amélioré niveau réalisation depuis la bérezina de Prophecy girl, mais côté scénario, il reste très inégal, je trouve. En fait, je n’ai pas accroché au postulat de départ : une bande d’ados crétins adorateurs de vampires qui veulent devenir des vampires. Conséquence : les méchants du jour sont plus faibles qu’impressionnants, exactement comme les zozos de Reptile Boy. L’interprétation ne m’a pas paru transcendante, bien que la jolie Chanterelle instillait une petite ambiguïté (I luv u, Julia Lee ). Le twist final sur James est plaisamment inattendu, avec là une belle composition de Jason Behr, plus convaincant que dans le reste de l’épisode. Pour le reste, je persiste : je veux des méchants, des vrais, des purs, pas des écervelés !
Sinon, au risque de me faire huer, David Boreanaz m’irrite quelque peu depuis le début de la saison en exagérant le côté cœur d’artichaut timide du personnage. Réveille-toi, Dave, please.
Le script n’est toutefois pas totalement mauvais. Parce qu’il y’a quelques pépites comme sait si bien en assurer la série. La palme revient à Buffy qui confessait écouter en boucle I touched myself. Ça tue le mythe ! J’aime beaucoup la si mignonne Willow quand elle invite Angel dans sa chambre, c’est pas dénué d’humour (Alyson est vraiment l’interprète parfaite : naïve sans être cruche, douce sans être mielleuse). Bon, et puis il y’a la mythique Drusilla. Elle est incroyable, elle vole la vedette à tout le monde : elle apparaît, et là tout à coup, il fait très froid. L’intro avec Angel, ou la scène de l’oiseau mort sont de véritables trésors. Juliet Landau écrase tout le monde. Même le toujours excellent James Marsters paraît fade. Je dis bien « paraît », car il est toujours au top, toujours entre menace et fun décalé. J’aime bien aussi le final mélancolique du cimetière, avec les crises de doute de la Slayer. Mention aussi au marivaudage sans cesse interrompu entre Giles et Jenny. Emmener Giles à une course de Monster Trucks, elle a peur de rien, la madame ! :mdr:Avec cet opus, Buffy confirme une fois de plus combien les personnages sont une valeur sûre chez elle. (**)
Lie to me est un épisode très apprécié par les fans. Pour ma part, je ne l’ai pas trouvé emballant. Je conçois que Joss Whedon s’est bien amélioré niveau réalisation depuis la bérezina de Prophecy girl, mais côté scénario, il reste très inégal, je trouve. En fait, je n’ai pas accroché au postulat de départ : une bande d’ados crétins adorateurs de vampires qui veulent devenir des vampires. Conséquence : les méchants du jour sont plus faibles qu’impressionnants, exactement comme les zozos de Reptile Boy. L’interprétation ne m’a pas paru transcendante, bien que la jolie Chanterelle instillait une petite ambiguïté (I luv u, Julia Lee ). Le twist final sur James est plaisamment inattendu, avec là une belle composition de Jason Behr, plus convaincant que dans le reste de l’épisode. Pour le reste, je persiste : je veux des méchants, des vrais, des purs, pas des écervelés !
Sinon, au risque de me faire huer, David Boreanaz m’irrite quelque peu depuis le début de la saison en exagérant le côté cœur d’artichaut timide du personnage. Réveille-toi, Dave, please.
Le script n’est toutefois pas totalement mauvais. Parce qu’il y’a quelques pépites comme sait si bien en assurer la série. La palme revient à Buffy qui confessait écouter en boucle I touched myself. Ça tue le mythe ! J’aime beaucoup la si mignonne Willow quand elle invite Angel dans sa chambre, c’est pas dénué d’humour (Alyson est vraiment l’interprète parfaite : naïve sans être cruche, douce sans être mielleuse). Bon, et puis il y’a la mythique Drusilla. Elle est incroyable, elle vole la vedette à tout le monde : elle apparaît, et là tout à coup, il fait très froid. L’intro avec Angel, ou la scène de l’oiseau mort sont de véritables trésors. Juliet Landau écrase tout le monde. Même le toujours excellent James Marsters paraît fade. Je dis bien « paraît », car il est toujours au top, toujours entre menace et fun décalé. J’aime bien aussi le final mélancolique du cimetière, avec les crises de doute de la Slayer. Mention aussi au marivaudage sans cesse interrompu entre Giles et Jenny. Emmener Giles à une course de Monster Trucks, elle a peur de rien, la madame ! :mdr:Avec cet opus, Buffy confirme une fois de plus combien les personnages sont une valeur sûre chez elle. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Perso j'ai beaucoup aimé pour son thème original et mélancolique. Troublant aussi, car l’on ne peut que se demander comment nous mêmes aurions réagis à la place de Billy. Bon, cela a un petit côté chouineur, mais cela fait de bien de varier de temps à autres, on apprécie d'autant plus les bons moments de rigolade à gorge arrachée, euh déployée. On apprécie également que Spike tienne sa parole, il montre qu’il est d’une étoffe supérieure à celle d’un simple tueur. Le panache c'est toujours bon pour un Big Bad grand saigneur, euh, seigneur. Bon Juliet c'est le festival intégral, comme durant toute la saison, c'est tout de même l'un des numéros d'actrice les plus hallucinants que l'on ait vu dans une série télé. Par contre, je regrette que Buffy dispose facilement d’une Dru, il est vrai encore dans sa phase évanescente (après ce sera une autre chanson).
J’aime bien aussi la satire mordante des Gothiques et autres fans mièvres de vampires romantiques à la Twilight. Pas de pitié. Ce n'est pas la Bella Swan qui les aurait sortis de là. Beau guesting avec l’excellent Jason Behr, le futur héros de Roswell, parfaitement dans son emploi ici. Un bon acteur dans ce rôle casse gueule était vital pour l'épisode. La tirade désenchantée entre Giles et Buffy conclue idéalement l’épisode, tout en évitant le sentencieux. Intro très forte entre Dru et Angel, on sent bien la force du lien les unissant, à travers les siècles et la damnation. C'est complètement Dark et très romantique, j'aime beaucoup. Pas d'inquiétude le doux et taciturne Angel en a encore pas mal dans la besace question baston... Un épisode que j'aime bien, bravo aux scénaristes pour être encore parvenus à éviter le mano à mano définitif entre la Slayer et le Spike. on en veut encore, de cette saison 2.
J’aime bien aussi la satire mordante des Gothiques et autres fans mièvres de vampires romantiques à la Twilight. Pas de pitié. Ce n'est pas la Bella Swan qui les aurait sortis de là. Beau guesting avec l’excellent Jason Behr, le futur héros de Roswell, parfaitement dans son emploi ici. Un bon acteur dans ce rôle casse gueule était vital pour l'épisode. La tirade désenchantée entre Giles et Buffy conclue idéalement l’épisode, tout en évitant le sentencieux. Intro très forte entre Dru et Angel, on sent bien la force du lien les unissant, à travers les siècles et la damnation. C'est complètement Dark et très romantique, j'aime beaucoup. Pas d'inquiétude le doux et taciturne Angel en a encore pas mal dans la besace question baston... Un épisode que j'aime bien, bravo aux scénaristes pour être encore parvenus à éviter le mano à mano définitif entre la Slayer et le Spike. on en veut encore, de cette saison 2.
Et sur ce une grosse semaine loin de Sunnydale, du TARDIS , de Themyscira et du Monde des Avengers, bonjour chez vous !
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 5 Déc - 23:31, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Décidément, les pastiches au second degré, c'est pas mon truc... bon, un revisionnage s'imposera. Merci de cette autre lecture, Estuaire !
Bonjour chez toi !
Bonjour chez toi !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
The dark age a l’excellente idée de se centrer sur Giles. Le propret Watcher, bon et généreux, doit renouer avec des fantômes sombres de son passé, déjà entrevus dans Halloween. C’est original de casser l’image lumineuse de ce personnage, et cela avec quelques raffinements de cruauté comme l’attestent les dommages collatéraux frappant sa relation avec Jenny Calendar. Anthony Head s’immerge pleinement dans le séjour dans les limbes de son personnage, entre beuveries (!!), culpabilité, et pertes d’assurance. Dans un attendu mais non moins beau jeu de miroir, c’est l’élève, Buffy, qui console le maître, et se charge de lui faire remonter le moral. On sent que le Ripper semble désarmé face à Ethan, son alter ego maléfique, qu’il est partagé entre une affection qu’il n’a jamais réussi à détruire, et son devoir d’arrêter son ancien ami. On sent aussi sa honte, quand il refuse l’aide du trio. Ethan accapare une bonne partie de l’épisode, par son culot et son amusement à faire du mal partout où il passe. Robin Sachs joue à fond la désinvolture ironique.
L’affrontement contre l’huile noire, euh je veux dire contre un démon qui passe de corps en corps, donne quelques bonnes scènes, comme les liquéfactions des victimes-zombies (l’intro fout les chocottes !). On apprécie aussi les petits dialogues entre Giles et Jenny - Robia LaMorte a un charme irrésistible - où la deuxième n’hésite pas à faire au premier des avances sexuelles aussi discrètes qu’un vampire sortant d’une tombe. Même quand elle est possédée par le démon, elle en profite pour lui sortir ses quatre vérités. Egyhon, un ennemi qui vous veut du bien. C’est ça l’affaire. En revanche, j’ai trouvé que l’épisode s’étirait en longueur. Le peu de suspense (le scénario est quand même assez téléphoné, excepté le twist final avec Angel, très intelligent, j‘avoue) m’a un peu ennuyé. Mais c’est surtout le final que je n’ai pas aimé. Voir Jenny s’éloigner de Giles à cause de son passé me semble une insulte à son personnage, je trouve l’excuse aussi convaincante que Catherine quittant Frank Black parce que ce dernier a perdu son humanité l’espace d’une minute. J’ai compris que les scénaristes aimaient torturer leurs personnages avec des peines de cœur, mais on a vu plus convaincant. Allez, c’est un très bon épisode quand même… (***)
L’affrontement contre l’huile noire, euh je veux dire contre un démon qui passe de corps en corps, donne quelques bonnes scènes, comme les liquéfactions des victimes-zombies (l’intro fout les chocottes !). On apprécie aussi les petits dialogues entre Giles et Jenny - Robia LaMorte a un charme irrésistible - où la deuxième n’hésite pas à faire au premier des avances sexuelles aussi discrètes qu’un vampire sortant d’une tombe. Même quand elle est possédée par le démon, elle en profite pour lui sortir ses quatre vérités. Egyhon, un ennemi qui vous veut du bien. C’est ça l’affaire. En revanche, j’ai trouvé que l’épisode s’étirait en longueur. Le peu de suspense (le scénario est quand même assez téléphoné, excepté le twist final avec Angel, très intelligent, j‘avoue) m’a un peu ennuyé. Mais c’est surtout le final que je n’ai pas aimé. Voir Jenny s’éloigner de Giles à cause de son passé me semble une insulte à son personnage, je trouve l’excuse aussi convaincante que Catherine quittant Frank Black parce que ce dernier a perdu son humanité l’espace d’une minute. J’ai compris que les scénaristes aimaient torturer leurs personnages avec des peines de cœur, mais on a vu plus convaincant. Allez, c’est un très bon épisode quand même… (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
A voir dans le prolongement de l’épisode d’Halloween, on peut même parler de double épisode autour des vertes (et noires) années de l’ami Ruppert. Un nouveau grand numéro d’Ethan, rusé et sournois comme on aime, décidément une épatante recrue pour la série. Très belle intro à l’humour noir et absurde, déjà très Ethan, donc. Le démon est aussi un peu plus complexe qu’à l’accoutumée, cela fait du bien. L’épisode laisse un grand regret, que Ripper, le spin off consacré à la jeunesse anglaise de Ruppert et Ethan n’ait jamais vu le jour (Robin Sachs nous a quitté en début d’année). Et suite à sa mésaventure, le froid entre Miss Calendar et Giles, qui va l’éloigner quelques temps de la série (oui, pas terrible pour le blason de Jenny, au moins Catherine avait l'excuse de vouloir préserver sa fille)). Je trouve que, comme assez régulièrement dans la série, le trucage de « l’Huile Noire » a pris un coup de vœux, contrairement à son équivalent des XF, mais c’est secondaire. Episode très riche, avec une connotation spirite/invocation très victorien, et en arrière fond le thème des conséquences de nos actes, nous hantant plus cruellement qu’un spectre.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Ah le passé qui hante. Oui, sur ce point, l'épisode a bien rempli le cahier des charges : le passé hante aux deux sens du terme !
Qu'est-ce que tu entends par "spirite/invocation" victorien ?Episode très riche, avec une connotation spirite/invocation très victorien,
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
A la mode des cercles d'invocation d'esprits dans le Londres victorien,(Conan Doyle y a participé, avec d'autres écrivains, notamment). cela ressemble assez au cérémonial décrit dans ce club très british (assez club de l'enfer, en fait !)
Dernière édition par Estuaire44 le Sam 7 Déc - 20:28, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Ok, compris ! Tiens, pas idiot le rapprochement avec le Hellfire Club ! Bon, Miss Kendra m'attend, rapport prochainement...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Charme exotique en vue... Double épisode à voir absolument en Vo pour l'accent chantant de la belle !
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Je vois tout en VO, la VF est insupportable, elle change même tous les dialogues (et pas en mieux).
What’s my line, part 1 a certainement dû être écrit pendant une grève de scénaristes. Parce que 32 minutes (sur 40) sans scénario, là bravo, même Seinfeld va pas aussi loin. Donc, voilà, Buffy, Xander, et Alyson font leur ennuyeux test d’avenir, Buffy répète son numéro de Slayer frustrée de ne pas avoir de vie à elle (elle l’a déjà dit et en mieux dans les épisodes précédents), et Giles fait du surplace. Alyson et Oz sont recrutés par des informaticiens, puis hop, on abandonne cette idée. Xander, à part lâcher des blagues à deux balles, ne fait strictement rien.
Bon, j’apprécie les toujours hilarants concours de vannes entre Xander et Cordelia, ça fait très Moonlighting. Et puis, bon, vous mettez Drusilla devant la caméra, ça suffit pour qu’on sorte le pop-corn ; ça rate jamais. Quand même, que tout cela est lent, lent, lent, il se passe presque rien. Alors on meuble avec un peu de romantisme et une belle scène de patinoire, avec Buffy et Angel, cache-misère de la panne d’inspiration. Heureusement que la scène elle-même est très belle. Ah et puis, voilà Kendra qui débarque. Là, on se réveille (sérieux, je commençais à m’endormir). Voir Angel se faire battre par cette castagneuse est assez surprenant. Quand elle s’en prend à Buffy, on a droit à un splendide combat, et un cliffhanger magistral qui m’a tout à fait réveillé. Heu, deux Slayers ? Two is a crowd ! Le réveil est pétaradant, mais quand même un peu tard. (**)
Par contre, c’est un autre discours qu’on a avec What’s my line, part 2, parce que là, c’est le spectacle total. Bianca Lawson est vraiment géniale : son monolithisme perpétuel est source de comédie inépuisable. Le choc des cultures avec Buffy provoque des torrents de rire à n’en plus finir. Leur rivalité d’ado font crépiter les dialogues et les gags (l’assassinat de la lampe, ça m’a tué). Leur différence est criante : là où Buffy finalement n’a jamais vraiment accepté d’être une Slayer, Kendra s’est immergée tout de suite, a rompu tout lien affectif. Résultat, elle est supérieure techniquement à Buffy, mais sa solitude l’a rendue dure, froide, et d’une soumission béate à son Observateur. C’est la Slayer solitaire parfaite, là où Buffy incarne une autre forme de Slayer, celle qui travaille en équipe (même dans le film de 1992, elle s’associait avec Marcel/Pike). J’ai bien aimé cette différence, qui loin de les opposer, finit par les unir. J’aime bien aussi le benêt du bar, qui fout un b ordel monstrueux sans vraiment le chercher. Le charmant Oz commence à émerger, il est très sympa.
Juliet Landau nous fait un numéro de malade : elle commence à extérioriser son jeu : plus coupant, plus vengeur : ça la rend encore plus fêlée, encore plus terrifiante. Sa torture d’Angel est un grand moment de frayeur. N’empêche, Angel kamikaze qui met en doute les performances au lit de Spike, c’est méga aussi. Ah et puis, j’ai été soufflé quand Maddie et David, euh pardon Cordelia et Xander franchissent un Rubicon que j'aurais jamais imaginé ! Qu’est-ce qu’a fumé Marti Noxon pour avoir eu une idée aussi démente ? En fait, ça m’a rappelé l’épisode Maddie Hayes got married, où Dave and Mad’ de disputent non stop pendant cinq minutes, avant de se jeter dessus. Quoiqu’il en soit, Nicholas Brendon et Charisma Carpenter vont à fond dans leurs délires (MDR quand Cordy écrase les vers de terre comme une possédée). Brendon est royal, mais Charisma en fait 1000 tonnes, c’est jouissif en diable. On cite aussi l’attaque de la policière dingo… l’épisode est rempli à ras-bord, la scénariste était sur orbite !
Ah, et puis quel final mes aïeux, quel final ! C’est de l’or en barres. Un combat magistral, avec toute l’armée au complet (même Willow expédie un vampire !) contre les forces du mal, menés par un Spike toujours aussi éclatant. Les adieux de Kendra instaurent une vrai émotion mais on retient surtout le twist final, ironique et grinçant, où les rôles de Dru et Spike sont inversés. La suite promet d’être cataclysmique !! Note maximale pour ce formidable opus (****).
Note finale : (***). Première partie décevante, deuxième parfaite de bout en bout.
What’s my line, part 1 a certainement dû être écrit pendant une grève de scénaristes. Parce que 32 minutes (sur 40) sans scénario, là bravo, même Seinfeld va pas aussi loin. Donc, voilà, Buffy, Xander, et Alyson font leur ennuyeux test d’avenir, Buffy répète son numéro de Slayer frustrée de ne pas avoir de vie à elle (elle l’a déjà dit et en mieux dans les épisodes précédents), et Giles fait du surplace. Alyson et Oz sont recrutés par des informaticiens, puis hop, on abandonne cette idée. Xander, à part lâcher des blagues à deux balles, ne fait strictement rien.
Bon, j’apprécie les toujours hilarants concours de vannes entre Xander et Cordelia, ça fait très Moonlighting. Et puis, bon, vous mettez Drusilla devant la caméra, ça suffit pour qu’on sorte le pop-corn ; ça rate jamais. Quand même, que tout cela est lent, lent, lent, il se passe presque rien. Alors on meuble avec un peu de romantisme et une belle scène de patinoire, avec Buffy et Angel, cache-misère de la panne d’inspiration. Heureusement que la scène elle-même est très belle. Ah et puis, voilà Kendra qui débarque. Là, on se réveille (sérieux, je commençais à m’endormir). Voir Angel se faire battre par cette castagneuse est assez surprenant. Quand elle s’en prend à Buffy, on a droit à un splendide combat, et un cliffhanger magistral qui m’a tout à fait réveillé. Heu, deux Slayers ? Two is a crowd ! Le réveil est pétaradant, mais quand même un peu tard. (**)
Par contre, c’est un autre discours qu’on a avec What’s my line, part 2, parce que là, c’est le spectacle total. Bianca Lawson est vraiment géniale : son monolithisme perpétuel est source de comédie inépuisable. Le choc des cultures avec Buffy provoque des torrents de rire à n’en plus finir. Leur rivalité d’ado font crépiter les dialogues et les gags (l’assassinat de la lampe, ça m’a tué). Leur différence est criante : là où Buffy finalement n’a jamais vraiment accepté d’être une Slayer, Kendra s’est immergée tout de suite, a rompu tout lien affectif. Résultat, elle est supérieure techniquement à Buffy, mais sa solitude l’a rendue dure, froide, et d’une soumission béate à son Observateur. C’est la Slayer solitaire parfaite, là où Buffy incarne une autre forme de Slayer, celle qui travaille en équipe (même dans le film de 1992, elle s’associait avec Marcel/Pike). J’ai bien aimé cette différence, qui loin de les opposer, finit par les unir. J’aime bien aussi le benêt du bar, qui fout un b ordel monstrueux sans vraiment le chercher. Le charmant Oz commence à émerger, il est très sympa.
Juliet Landau nous fait un numéro de malade : elle commence à extérioriser son jeu : plus coupant, plus vengeur : ça la rend encore plus fêlée, encore plus terrifiante. Sa torture d’Angel est un grand moment de frayeur. N’empêche, Angel kamikaze qui met en doute les performances au lit de Spike, c’est méga aussi. Ah et puis, j’ai été soufflé quand Maddie et David, euh pardon Cordelia et Xander franchissent un Rubicon que j'aurais jamais imaginé ! Qu’est-ce qu’a fumé Marti Noxon pour avoir eu une idée aussi démente ? En fait, ça m’a rappelé l’épisode Maddie Hayes got married, où Dave and Mad’ de disputent non stop pendant cinq minutes, avant de se jeter dessus. Quoiqu’il en soit, Nicholas Brendon et Charisma Carpenter vont à fond dans leurs délires (MDR quand Cordy écrase les vers de terre comme une possédée). Brendon est royal, mais Charisma en fait 1000 tonnes, c’est jouissif en diable. On cite aussi l’attaque de la policière dingo… l’épisode est rempli à ras-bord, la scénariste était sur orbite !
Ah, et puis quel final mes aïeux, quel final ! C’est de l’or en barres. Un combat magistral, avec toute l’armée au complet (même Willow expédie un vampire !) contre les forces du mal, menés par un Spike toujours aussi éclatant. Les adieux de Kendra instaurent une vrai émotion mais on retient surtout le twist final, ironique et grinçant, où les rôles de Dru et Spike sont inversés. La suite promet d’être cataclysmique !! Note maximale pour ce formidable opus (****).
Note finale : (***). Première partie décevante, deuxième parfaite de bout en bout.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Entièrement d’accord, le double épisode est vraiment déséquilibré, avec une temps d’exposition trop long. Cela aurait pu fonctionner si les assassins de Tanaka étaient vraiment menaçants, mais je ne me souviens pas avoir perçu de vraie valeur ajoutée par rapport aux vampires (sanas même parler de cadors comme Angel ou Spike). Le coup des asticots ,c’est rigolo, mais on ne voit pas vraiment la menace, en fait. Wedon s’est d’ailleurs bien gardé de nous montrer l’exécution de la première victime. Les deux autres des cogneurs, au moins la Xéna blonde est assez fun, mais bon. Le spectacle débute vraiment avec la révélation d e Kendra, donc déjà à mi-temps.
Kendra et sa confrontation aigre-douce avec Buffy nous plongent par contre dans un état continu d’hilarité. L’opposition des deux caractères (et des looks) est parfaitement dosé. Même si elle n’apparaît que dans une poignée d’épisodes les fans n’oublieront pas Kendra, y compris après le cyclone Faith, preuve du vif intérêt du personnage. Mener de front deux histoires (le choc des Slayers et le plan machiavélique du Spike) n’était pas évident, l’intrigue parvient à mêler harmonieusement les deux, sans rien sacrifier. Mement troublant lors de la danse entre Dru et le Spike, les deux acteurs ont vraiment une alchimie bien à eux. Les relations dans le trio vampirique sont toujours très fortes, on sent bien un vécu en arrière plan. Le final est vraiment spectaculaire, et le retournement de situation chez Spike/Dru apporte un second souffle au milieu de la saison. L’effet musical hyper souligné sur les baisers de Xander et Queen C est un excellent gag.
Une faiblesse tout de même dans l’enthousiasmante seconde partie, Kendra va chercher Giles et le gang, mais arrive en fait à peine une minute après Buffy. Etrange, d’autant qu’elles s’étaient disputées au préalable sur le sujet. Logiquement le Conseil devrait rémunérer la tueuse pour se permettre de se consacrer uniquement à sa mission, au lieu d’avoir à se chercher une formation professionnelle. L’inversion de lz figure traditionnelle de la Damsell in Distress avec Buffy/Angel est bien vu, mais tout de même Angel sera plus redoutable dans sa série (jamais cette cage n'aurait retenu aussi longtemps le Prince de Los Angeles). C’est toujours bon d’être le Héros !
Kendra et sa confrontation aigre-douce avec Buffy nous plongent par contre dans un état continu d’hilarité. L’opposition des deux caractères (et des looks) est parfaitement dosé. Même si elle n’apparaît que dans une poignée d’épisodes les fans n’oublieront pas Kendra, y compris après le cyclone Faith, preuve du vif intérêt du personnage. Mener de front deux histoires (le choc des Slayers et le plan machiavélique du Spike) n’était pas évident, l’intrigue parvient à mêler harmonieusement les deux, sans rien sacrifier. Mement troublant lors de la danse entre Dru et le Spike, les deux acteurs ont vraiment une alchimie bien à eux. Les relations dans le trio vampirique sont toujours très fortes, on sent bien un vécu en arrière plan. Le final est vraiment spectaculaire, et le retournement de situation chez Spike/Dru apporte un second souffle au milieu de la saison. L’effet musical hyper souligné sur les baisers de Xander et Queen C est un excellent gag.
Une faiblesse tout de même dans l’enthousiasmante seconde partie, Kendra va chercher Giles et le gang, mais arrive en fait à peine une minute après Buffy. Etrange, d’autant qu’elles s’étaient disputées au préalable sur le sujet. Logiquement le Conseil devrait rémunérer la tueuse pour se permettre de se consacrer uniquement à sa mission, au lieu d’avoir à se chercher une formation professionnelle. L’inversion de lz figure traditionnelle de la Damsell in Distress avec Buffy/Angel est bien vu, mais tout de même Angel sera plus redoutable dans sa série (jamais cette cage n'aurait retenu aussi longtemps le Prince de Los Angeles). C’est toujours bon d’être le Héros !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
HAAAAAAAAA je peux enfin parler d'un de mes couples préférés...Willow/Kennedy...Non j'plaisante.
Xander/Cordy c'est vraiment un couple crépitant passant de la haine à l'attirance purement physique pour aller vraiment vers une acceptation mutuelle de ce que l'autre est véritablement avec ses qualités mais surtout les défauts. Ils s'en accommodent parfaitement. Bon pour ça il faudra passer par la merveille d'épisode "Un Charme Déroutant" centré 100% sur Cordelia et Xander .
Xander/Cordy c'est vraiment un couple crépitant passant de la haine à l'attirance purement physique pour aller vraiment vers une acceptation mutuelle de ce que l'autre est véritablement avec ses qualités mais surtout les défauts. Ils s'en accommodent parfaitement. Bon pour ça il faudra passer par la merveille d'épisode "Un Charme Déroutant" centré 100% sur Cordelia et Xander .
Lala- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Buffy" (2)
C'est pas le topic Moonlighting ici, Lala ! Nan, j'plaisante. Sérieux, ça va vraiment être si bien que ça, Xander/Cordy ? Mmmm, je sens que je vais me régaler. Merci de me mettre en appétit !Lala a écrit:Xander/Cordy c'est vraiment un couple crépitant passant de la haine à l'attirance purement physique pour aller vraiment vers une acceptation mutuelle de ce que l'autre est véritablement avec ses qualités mais surtout les défauts.
A E44 : c'est vrai : le motif romantico-pompeux des baisers Xander/Cordy est un des plus gros gags de l'épisode. J'étais hilare. Rien à ajouter à ce que tu as dit. Dans la deuxième partie, le mélange coexistence-pas-tout-à-fait-pacifique des Slayers et plan machiavélique de Spike, est mené de main de maître. Pour un coup d'essai, Marti Noxon a fait très fort. L'inversion de la Damsel in distress fait toujours son effet.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Xander/Cordelia c'est parfait si tu veux te marrer et en même temps devenir tout chamalow parce qu'ils sont vraiment trop choux ensemble. Puis Cordelia grandit un peu tout en vannant à tour de bras.
Sinon j'ai enfin Kendra partie 2 après tant d'année. Je suis d'accord la scène finale slays tout sur son passage. Ma Dru qui a enfin retrouvé toute son énergie portant son Spike dans ses bras.
Puis j'adore Kendra face à Xander c'est assez drole. Et lui qui remarque pas grand chose. Sinon Mr l'asticot a une grosse tête de pervers.
Sinon j'ai enfin Kendra partie 2 après tant d'année. Je suis d'accord la scène finale slays tout sur son passage. Ma Dru qui a enfin retrouvé toute son énergie portant son Spike dans ses bras.
Puis j'adore Kendra face à Xander c'est assez drole. Et lui qui remarque pas grand chose. Sinon Mr l'asticot a une grosse tête de pervers.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Buffy" (2)
I mustn't speak with boys. C'est là qu'on se rend compte du mégachoc des civilisations entre Kendra et le Scooby-gang.
Ma première réaction pour Xander/Cordy a été une pointe de déception parce que je rêvais d'un ship Xander/Willow, ils étaient si choux ces deux-là, j'voulais les voir ensemble. Leur "presque baiser" au début de When she was bad m'a fait soupirer (Raah, Buffy, tu pouvais pas t'ramener dix secondes plus tard ?). Mais maintenant que j'y réfléchis, ça aurait donné un ship charmant mais peut-être pas si intéressant étant donné qu'ils se ressemblent tellement. Alors qu'entre deux personnalités opposées entre Xander et Queen C, ben là, y'a du piment, y'a des étincelles (on a un peu ça avec Buffy/Angel et Giles/Jenny ; Spike/Dru étant à part, définitivement à part, c'est une autre catégorie). Allez, voyons voir ce que Ted a à me dire...
Ma première réaction pour Xander/Cordy a été une pointe de déception parce que je rêvais d'un ship Xander/Willow, ils étaient si choux ces deux-là, j'voulais les voir ensemble. Leur "presque baiser" au début de When she was bad m'a fait soupirer (Raah, Buffy, tu pouvais pas t'ramener dix secondes plus tard ?). Mais maintenant que j'y réfléchis, ça aurait donné un ship charmant mais peut-être pas si intéressant étant donné qu'ils se ressemblent tellement. Alors qu'entre deux personnalités opposées entre Xander et Queen C, ben là, y'a du piment, y'a des étincelles (on a un peu ça avec Buffy/Angel et Giles/Jenny ; Spike/Dru étant à part, définitivement à part, c'est une autre catégorie). Allez, voyons voir ce que Ted a à me dire...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
J'ai adoré Ted, épisode qui avait pourtant tous les atouts pour se crasher en plein vol. Quoi de plus suranné que môman qui trouve un nouveau petit ami que tout le monde adore sauf sa fifille ? Une intrigue académique transcendée par Greenwalt et Whedon, et par un trio de comédiens d'une justesse subjuguante. Le mystère entourant sa vraie nature est suffisamment prolongé pour que la révélation cloue sur place, le Fantastique (ou plutôt ici la SF), n'intervenant que dans les dernières minutes. L'intrigue n'est pas importante, on sait d'avance que le fiancé parfait n'est pas si parfait, mais la manière dont elle est racontée fait la différence. L'intro est hilarante (You weren't supposed to be this !), et puis voir Xander et Willow battre des mains comme des enfants devant "Uncle Teddy" a quelque chose de positivement effrayant. Kristine Sutherland, aussi belle à regarder que magnifique actrice, aurait pu céder à la "grelucherie aveugle", mais ses sentiments envers sa fille ne sont en aucune manière corrompus par l'irruption de l'étranger. Elle reste elle-même. John Ritter est époustouflant : il est tendre, doux, aimable, complet, et il est dépourvu de la fadeur qui aurait pu lui être attaché. Il est pas "propret, idéal" à l'excès. Les petits "bugs" de la mécanique causent d'ailleurs quelques électrochocs. SMG fait une excellente prestation, son perso exprime pour la première véritable fois un sentiment qu'elle ne connaissait pas : la haine. Et c'est une haine destructrice (la scène de l'escalier m'a totalement pris à revers) qui donne à voir au spectateur une face sombre de sa personnalité, malgré ses remords. Le twist de la "résurrection" m'a fait sursauter, ça arrive soudainement !
Côté autres persos, c'est génial. Xander et Cordy se haïssent en public et se pelotent en privé. Enfin, on ne voit pas cette scène, mais un de leurs dialogues dit clairement que leur relation n'est plus du tout platonique. Ca veut donc dire que Xander commence son éducation sentimentale et sexuelle grâce à Queen C (puisqu'il est puceau dans Teacher's pet). Rien que ça, j'aurai eu envie d'avoir les détails... Le duo est toujours détonnant ; Cordy est toujours à côté de la plaque quand il s'agit de parler Fantastique, Charisma marry me... Et puis, enfin, Jenny revient vers Giles (il aura fallu un carreau d'arbalète pour y arriver), et elle remonte du coup dans notre estime. Ca fait plaisir de les revoir s'embrasser, tout comme voir Giles assumer son rôle de "remplaçant" de la Slayer. Tony et Robia sont impec.
Tout n'est pas parfait dans Ted. Trois points m'ont agacé : d'abord le mano a mano final se joue en deux coups de poêle, on pouvait s'attendre à mieux. Ensuite, l'enquête de Cordélia/Xander/Willow est inutile vu que la Slayer s'en tire toute seule. Enfin, et là, c'est juste un sentiment personnel : j'aurais préféré que Ted soit réellement quelqu'un vraiment à la recherche de l'âme soeur, qui veut vraiment vivre heureux avec Joyce (quitte à tuer sa fille emmerdante), et non pas in fine un tueur de femmes. Ca rend plus lisse le perso. Allez, je passe l'éponge : les acteurs sont tellement bien ! (****)
Côté autres persos, c'est génial. Xander et Cordy se haïssent en public et se pelotent en privé. Enfin, on ne voit pas cette scène, mais un de leurs dialogues dit clairement que leur relation n'est plus du tout platonique. Ca veut donc dire que Xander commence son éducation sentimentale et sexuelle grâce à Queen C (puisqu'il est puceau dans Teacher's pet). Rien que ça, j'aurai eu envie d'avoir les détails... Le duo est toujours détonnant ; Cordy est toujours à côté de la plaque quand il s'agit de parler Fantastique, Charisma marry me... Et puis, enfin, Jenny revient vers Giles (il aura fallu un carreau d'arbalète pour y arriver), et elle remonte du coup dans notre estime. Ca fait plaisir de les revoir s'embrasser, tout comme voir Giles assumer son rôle de "remplaçant" de la Slayer. Tony et Robia sont impec.
Tout n'est pas parfait dans Ted. Trois points m'ont agacé : d'abord le mano a mano final se joue en deux coups de poêle, on pouvait s'attendre à mieux. Ensuite, l'enquête de Cordélia/Xander/Willow est inutile vu que la Slayer s'en tire toute seule. Enfin, et là, c'est juste un sentiment personnel : j'aurais préféré que Ted soit réellement quelqu'un vraiment à la recherche de l'âme soeur, qui veut vraiment vivre heureux avec Joyce (quitte à tuer sa fille emmerdante), et non pas in fine un tueur de femmes. Ca rend plus lisse le perso. Allez, je passe l'éponge : les acteurs sont tellement bien ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Une évocation astucieuse des conséquences de l'absence du père chez Buffy (Giles n'est peut être pas assez présent), avec un beau dégradé qu'une quasi sitcom jusqu'à un récit d'épouvante assez abyssal. Effectivement très beau numéro d'acteurs, y compris à progressif contre emploi pour John Ritter. J'ai eu un vrai coup de cœur pour le décor de l'appartement du psychopathe, vraiment sinistre à souhait, du bon boulot. Effectivement nouveauté avec la haine, mais aussi avec le culpabilité de Buffy d'avoir enfreint pour la première fois le grand tabou des Slayers : ne jamais tuer (ou torturer) d'être humain. Cela ajoute encore de la profondeur au personnage et constituera une pierre d'achoppement cruciale avec Faith la saison suivante (par contre cela ne sera pas vraiment un souci pour Angel dans sa série...). L'improbable romance entre Xander et Cordy se montre toujours aussi pimentée et Joyce est un superbe personnage
Petit souci perso par contre concernant l'introduction d'un robot, donc d'une figure emblèmatique de la SF, au sein d'un Buffyverse relevant par essence du Fantastique ( ce sera pareil, quand, bien plus tard, la Slayer affrontera un Alien). Ce n'est pas tant qu'il soit absurde qu'un androïde aussi perfectionné ait été élaboré durant les Fifties (le Dr. Amstrong peut remballer ses Cybernautes), que la non mixité de deux atmosphères. Bon quand son aspect est révélé, il aurait pu être astucieux de lui donner un look 50's, pas avec une électronique ultra moderne. La série court ici le risque de devenir Charmed, sympathique et distrayante mais à l'univers vraiment trop fourre-tout. Personnage récurrent, l'ami Warren aura le recul nécessaire d'introduire correctement ses créations. D'ailleurs cet aimable garçon étant lui même totalement pervers avec les femmes, on peut considérer que cet épisode est un tour de chauffe). L'un de ses androïdes (féminin) cherchera aussi son chemin, dans une histoire ressemblant assez à celle que tu appelles de tes vœux).
Petit souci perso par contre concernant l'introduction d'un robot, donc d'une figure emblèmatique de la SF, au sein d'un Buffyverse relevant par essence du Fantastique ( ce sera pareil, quand, bien plus tard, la Slayer affrontera un Alien). Ce n'est pas tant qu'il soit absurde qu'un androïde aussi perfectionné ait été élaboré durant les Fifties (le Dr. Amstrong peut remballer ses Cybernautes), que la non mixité de deux atmosphères. Bon quand son aspect est révélé, il aurait pu être astucieux de lui donner un look 50's, pas avec une électronique ultra moderne. La série court ici le risque de devenir Charmed, sympathique et distrayante mais à l'univers vraiment trop fourre-tout. Personnage récurrent, l'ami Warren aura le recul nécessaire d'introduire correctement ses créations. D'ailleurs cet aimable garçon étant lui même totalement pervers avec les femmes, on peut considérer que cet épisode est un tour de chauffe). L'un de ses androïdes (féminin) cherchera aussi son chemin, dans une histoire ressemblant assez à celle que tu appelles de tes vœux).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
J'avoue avoir beaucoup pensé au très "spécial" Thingumajig des Avengers en regardant Bad eggs, puisque ce sont deux épisodes ayant en commun une intrigue d'une débilité sans nom. Mais là où Terry Nation s'en sortait grâce à un second degré assumé, Marti Noxon se casse les dents en se prenant bien trop au sérieux (ou alors elle a voulu aussi faire un pastiche, mais là, c'est râpé). Elle qui vient de nous offrir un beau duel de Slayers, j'ai du mal à croire qu'elle ait pondu - sans jeu de mots - un sous-remake d'Alien foireux dans les grandes largeurs (ou un clin d'oeil aux Go'aulds, je sais pas trop). Pour le coup, je préfère Tara King assassinant une boîte tueuse à coup de champagne plutôt que Buffy clouant une "chose" montée sur cinq, sept, dix pattes, on sait pas trop. On doit donc subir l'invasion des petites bébêtes qui prennent possession des humains qui se retrouvent à ramasser des oeufs de bézoard, un plan léthargique qui prend plus de la moitié de l'épisode à se dérouler. La bataille finale, mal filmée, aux effets spéciaux ratés, et sans aucun suspense, est aussi consternante que le reste.
L'intrigue a pas mal de trous béants (comment le prof a-t-il eu les oeufs, pourquoi l'oeuf de Buffy ne prend-il pas possession d'elle pendant son sommeil ?) Les petites disputes entre Buffy et sa môman, malgré une Kristine Sutherland au poil, m'ont paru bien superfétatoires. Et pire que tout, que viennent faire les deux cow-boys vampires ? Une storyline totalement indépendante du reste et qui n'est jamais développée, sorte d'excroissance narrative. Ces deux zozos sont eux-mêmes tout à fait pathétiques. Bon, Buffy qui sort du ventre de la bête, maculée de sang noir, et regardant fixement le vampire qui balise, c'est du bon, mais c'est bien mince. Le sous-texte à propos de la responsabilité parentale est bien trop obscur pour qu'on sache ce que l'auteure a voulu dire.
Bon, mais heureusement, on s'amuse quand même. Déjà, rien que l'intro avec Buffy versus le beau vampire totalement con, c'était excellent. Mais on s'amuse surtout parce que c'est un épisode très ship où nos persos passent leur temps à s'embrasser. Mais là, on y va vraiment, on embrasse, on embrasse encore, on continue d'embrasser, etc. Niveau hormones, ça chauffe fort. Alors, certes, les baisers Buffy-Angel sont craquants, surtout qu'ils préfèrent se bécoter plutôt que du casser du vampire. Pas très pro tout ça. Bon, mais bien sûr, les meilleures scènes de l'épisode, c'est bien entendu le ship le plus improbable des séries télé avec Xander et Queen C. Je les adore, c'est du Maddie-David version teenager : on se roule une pelle, on s'engueule, on roule un patin, on s'engueule encore plus (la guerre des sexes en plein cours), on fait un french kiss torride, on hurle, on fait l'amour (le message codé pas du tout subtil de Cordy à Alex dans la biblio), on s'envoie des piques... une alternance absurdement mathématique non-stop, et j'en pleure de rire et d'attendrissement. Nicky est toujours bon, mais voilà, Charisma, c'est... ben, c'est Charisma quoi. Autant Xander était mon perso préféré en saison 1, autant maintenant, je n'ai d'yeux que pour Cordy et son interprète. Une intrigue médiocre, sauvée par des ships décalés et un humour ravageur. (**)
L'intrigue a pas mal de trous béants (comment le prof a-t-il eu les oeufs, pourquoi l'oeuf de Buffy ne prend-il pas possession d'elle pendant son sommeil ?) Les petites disputes entre Buffy et sa môman, malgré une Kristine Sutherland au poil, m'ont paru bien superfétatoires. Et pire que tout, que viennent faire les deux cow-boys vampires ? Une storyline totalement indépendante du reste et qui n'est jamais développée, sorte d'excroissance narrative. Ces deux zozos sont eux-mêmes tout à fait pathétiques. Bon, Buffy qui sort du ventre de la bête, maculée de sang noir, et regardant fixement le vampire qui balise, c'est du bon, mais c'est bien mince. Le sous-texte à propos de la responsabilité parentale est bien trop obscur pour qu'on sache ce que l'auteure a voulu dire.
Bon, mais heureusement, on s'amuse quand même. Déjà, rien que l'intro avec Buffy versus le beau vampire totalement con, c'était excellent. Mais on s'amuse surtout parce que c'est un épisode très ship où nos persos passent leur temps à s'embrasser. Mais là, on y va vraiment, on embrasse, on embrasse encore, on continue d'embrasser, etc. Niveau hormones, ça chauffe fort. Alors, certes, les baisers Buffy-Angel sont craquants, surtout qu'ils préfèrent se bécoter plutôt que du casser du vampire. Pas très pro tout ça. Bon, mais bien sûr, les meilleures scènes de l'épisode, c'est bien entendu le ship le plus improbable des séries télé avec Xander et Queen C. Je les adore, c'est du Maddie-David version teenager : on se roule une pelle, on s'engueule, on roule un patin, on s'engueule encore plus (la guerre des sexes en plein cours), on fait un french kiss torride, on hurle, on fait l'amour (le message codé pas du tout subtil de Cordy à Alex dans la biblio), on s'envoie des piques... une alternance absurdement mathématique non-stop, et j'en pleure de rire et d'attendrissement. Nicky est toujours bon, mais voilà, Charisma, c'est... ben, c'est Charisma quoi. Autant Xander était mon perso préféré en saison 1, autant maintenant, je n'ai d'yeux que pour Cordy et son interprète. Une intrigue médiocre, sauvée par des ships décalés et un humour ravageur. (**)
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Re: Série "Buffy" (2)
Très subjectivement, j’ai trouvé les deux Vampires assez marrants, avec un humour country bien bourrin. Cela renvoie à un pittoresque redneck auquel on reste sans doute souvent assez insensible en Europe. Ceci dit je n’aime pas trop quand un épisode développe deux segments narratifs totalement disjoints, car ceux-ci manquent alors d’espace pour se développer pleinement. C’est un peu ce qui arrive aux deux frangins, qui ne dépassent pas de ce fait cet aspect de vannes Country sympatoches. Le monstre est plus réussi mais pourrait être davantage terrifiant encore. Et puis on n’a pas de combat final contre le vampire, et l’exécution du monstre reste caché, on reste alors un peu sur sa faim, tandis que les deux (sinon trois) histoires ne se connectent qu’à la toute fin, au lieu de s’entrecroiser et de s’enrichir mutuellement.
J’aime bien les références à des classiques du cinéma SF, notamment de L'Invasion des profanateurs de sépultures, de Don Siegel, clairement l’inspirateur de cette relecture très distrayante ou encore Alien pour tout ce qui touche au modus operandi des œufs. Après Ted, on l’épisode maternel succédant au paternel, avec quelques bons moments. Etrange que Joyce fasse une fixette sur la tenue de Buffy, jusqu’ici on en a vu des vertes et des pas mures sur le sujet. En fait initialement Spike aurait du y rester à la fin de Kendra, mais le Punk Vampire était alors devenu déjà si populaire au près des fans que Whedon décida de le garder dans la partie. Noxon dut alors réécrire dans l’urgence un bonne part du fil rouge de la seconde mi-saison. S’où un manque de fignolage patent de Bad Eggs, même si l’épisode conserve de bonnes idées, dont effectivement les étincelles entre Queen C et son soupirant.
J’aime bien les références à des classiques du cinéma SF, notamment de L'Invasion des profanateurs de sépultures, de Don Siegel, clairement l’inspirateur de cette relecture très distrayante ou encore Alien pour tout ce qui touche au modus operandi des œufs. Après Ted, on l’épisode maternel succédant au paternel, avec quelques bons moments. Etrange que Joyce fasse une fixette sur la tenue de Buffy, jusqu’ici on en a vu des vertes et des pas mures sur le sujet. En fait initialement Spike aurait du y rester à la fin de Kendra, mais le Punk Vampire était alors devenu déjà si populaire au près des fans que Whedon décida de le garder dans la partie. Noxon dut alors réécrire dans l’urgence un bonne part du fil rouge de la seconde mi-saison. S’où un manque de fignolage patent de Bad Eggs, même si l’épisode conserve de bonnes idées, dont effectivement les étincelles entre Queen C et son soupirant.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Je l'ai revu hier. C'est vrai qu'il est dommage que l'histoire des deux vampires soit minimisée. On passe des deux frangins à des œufs sans aucun lien et on a un combat assez expéditif entre Buffy et les deux vampires. Mais bon la scène finale est ratée toute façon.
Cela dit j'ai quand même apprécié cet épisode. C'était assez léger et plein d'humour. J'adore les baisers Cordelia/Xander mais j'avoue que les scènes Buffy/Angel m'ont plu d'avantage.
Les œufs ne prennent possession que bien plus tard Dearesttara. D'abord ils épuisent leur propriétaire et ensuite ils attaquent. Tous ont attaqué le même soir où Buffy tue son œuf.
Sinon la tirade dithyrambrique de Cordelia sur son sac en forme d'ours est magique Par contre Dear, Cordy et Xander n'ont jamais fait la chose ensemble. Je ne sais pas ce qu'il en est pour Cordelia mais pour Xander on verra ça dans la saison 3.
Bon Dearesttara tu vas maintenant passer à Innocence, prépare ton paquet de mouchoir.
Cela dit j'ai quand même apprécié cet épisode. C'était assez léger et plein d'humour. J'adore les baisers Cordelia/Xander mais j'avoue que les scènes Buffy/Angel m'ont plu d'avantage.
Les œufs ne prennent possession que bien plus tard Dearesttara. D'abord ils épuisent leur propriétaire et ensuite ils attaquent. Tous ont attaqué le même soir où Buffy tue son œuf.
Sinon la tirade dithyrambrique de Cordelia sur son sac en forme d'ours est magique Par contre Dear, Cordy et Xander n'ont jamais fait la chose ensemble. Je ne sais pas ce qu'il en est pour Cordelia mais pour Xander on verra ça dans la saison 3.
Bon Dearesttara tu vas maintenant passer à Innocence, prépare ton paquet de mouchoir.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Buffy" (2)
T'es sûr qu'ils ne sont pas allés plus loin que le bécot Lala ? Parce qu'au début de Bad eggs justement, quand ils s'embrassent, ils s'abaissent jusqu'au sol, et on ne voit plus que la main de Xander qui éteint la lumière. C'est typiquement le genre de séquences pour suggérer une étreinte charnelle. Bon, s'il est dit plus loin que c'est resté platonique, je m'incline. Merci aussi de me renseigner sur l'histoire des oeufs, j'avais pas percuté que c'était en deux temps.
A E44 : j'ai compris que les deux crétins étaient des caricatures de redneck, c'est sans doute efficace leurs blagues, mais je trouvais que ça détonnait pas mal avec le reste. N'étant pas aussi amateur du genre des films que tu cites, les références ne m'ont pas autant marqué.
Bon, allez, on passe à Innocence. Rapport bientôt, une fois que j'aurai mangé mon sujet lourdingue de dissertation...
A E44 : j'ai compris que les deux crétins étaient des caricatures de redneck, c'est sans doute efficace leurs blagues, mais je trouvais que ça détonnait pas mal avec le reste. N'étant pas aussi amateur du genre des films que tu cites, les références ne m'ont pas autant marqué.
Bon, allez, on passe à Innocence. Rapport bientôt, une fois que j'aurai mangé mon sujet lourdingue de dissertation...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Alex perd sa virginité dans la saison 3. Après avec Cordelia ce sont des baisers avec tripotage mais ça s' arrete là.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Buffy" (2)
Concernant Alex/Cordy, c'est vrai que l'on pourrait s'y méprendre au vu de la période ! Mais Alex va le confirmer prochainement. bon courage pour la dissert !
- Spoiler:
- Je n'ai plus trop le sujet en tête, la perte de virginité d'Alex, c'est bien avec Faith, dans The Zeppo ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Merci, E44. Ca a été dur. Pfouuh !
Bon, reprenons : Surprise a été à l’évidence pensé comme étant le tournant de la série. On sent que plus rien ne sera comme avant. Pour marquer le coup, Marti Noxon l’increvable brode donc une histoire où le relationnel prend la part du lion au détriment de l’histoire fantastique. Je suis certes sensible au ship Angel-Buffy mais sans plus, ce n’est pas un couple qui me marque vraiment. En revanche, je reconnais que la tension sexuelle énorme de l’épisode a sans doute bien peu d’équivalents. A chaque fois, j’étais fasciné et émoustillé par les rapprochements de plus en plus brûlants, de plus en plus érotiques du duo. Sarah Michelle Gellar et David Boreanaz se donnent vraiment à fond : les baisers sont très hot, et leurs dialogues atteignent une justesse d’émotion qui a peu d’équivalent dans les séries où le public adolescent est important. Le chagrin des deux amoureux quand Angel doit partir est vraiment touchant, ainsi que l’angoisse de Buffy à l’idée de le perdre (Drusilla tuant Angel dans ses cauchemars, brrr). Chaque scène sentimentale sonne juste. La tentative de sacrifice d’Angel pour sauver sa bien-aimée participe aux envolées lyriques du ship. La musique de Christophe Beck, entre violons discrets et piano élégiaque est une grosse plus-value.
Entre deux moments aussi fondants, on apprécie quelques scènes d’humour, dispensé par le couple je t’aime-moi non plus de Xander-Cordy (Charisma toujours en grande forme). Queen C surtout, qui dit joyeux anniversaire alors que Buffy vient de donner des taloches aux vampires, ou, en pleine discussion de l’avenir du monde, voudrait manger du gâteau. Le ship Willow-Oz (il s’en souviendra longtemps de cet anniversaire !) est très mignon, grâce à Seth Green, très sympathique. Mais on n’oublie pas la terreur, avec pour la première fois Drusilla qui déborde d’énergie. Déjà qu’elle foutait les jetons quand elle était léthargique, là, quand elle est pleine de pêche, on est dans la démence pure. Dru confirme qu’elle est la Big Bad n°1 (le Maître a l’air d’un fantoche à côté), et Juliet Landau, l’actrice n°1 : son talent explose à chaque seconde (la voir trépigner de plaisir quand le Juge démolit un vampire, traumatisant, vraiment). Mais même Spike/Marsters n’est pas en reste, il est vraiment très bon, et est toujours menaçant même en fauteuil roulant. Le juge est pas beau à voir, ouh non. Par contre, une réserve : voir Jenny Calendar jouer un double jeu ne m’a pas plu. Jusqu’à nouvel ordre, Buffy n’est pas Alias. Bon, y’a le toujours génial Vincent Schiavelli, alors on pardonne. La dernière scène est bouleversante lorsque enfin Buffy et Angel s’adonnent à leur passion… et là, le cliffhanger qui vient tout casser ! Une première partie excellente, la suite, vite !!! (****)
Bon, reprenons : Surprise a été à l’évidence pensé comme étant le tournant de la série. On sent que plus rien ne sera comme avant. Pour marquer le coup, Marti Noxon l’increvable brode donc une histoire où le relationnel prend la part du lion au détriment de l’histoire fantastique. Je suis certes sensible au ship Angel-Buffy mais sans plus, ce n’est pas un couple qui me marque vraiment. En revanche, je reconnais que la tension sexuelle énorme de l’épisode a sans doute bien peu d’équivalents. A chaque fois, j’étais fasciné et émoustillé par les rapprochements de plus en plus brûlants, de plus en plus érotiques du duo. Sarah Michelle Gellar et David Boreanaz se donnent vraiment à fond : les baisers sont très hot, et leurs dialogues atteignent une justesse d’émotion qui a peu d’équivalent dans les séries où le public adolescent est important. Le chagrin des deux amoureux quand Angel doit partir est vraiment touchant, ainsi que l’angoisse de Buffy à l’idée de le perdre (Drusilla tuant Angel dans ses cauchemars, brrr). Chaque scène sentimentale sonne juste. La tentative de sacrifice d’Angel pour sauver sa bien-aimée participe aux envolées lyriques du ship. La musique de Christophe Beck, entre violons discrets et piano élégiaque est une grosse plus-value.
Entre deux moments aussi fondants, on apprécie quelques scènes d’humour, dispensé par le couple je t’aime-moi non plus de Xander-Cordy (Charisma toujours en grande forme). Queen C surtout, qui dit joyeux anniversaire alors que Buffy vient de donner des taloches aux vampires, ou, en pleine discussion de l’avenir du monde, voudrait manger du gâteau. Le ship Willow-Oz (il s’en souviendra longtemps de cet anniversaire !) est très mignon, grâce à Seth Green, très sympathique. Mais on n’oublie pas la terreur, avec pour la première fois Drusilla qui déborde d’énergie. Déjà qu’elle foutait les jetons quand elle était léthargique, là, quand elle est pleine de pêche, on est dans la démence pure. Dru confirme qu’elle est la Big Bad n°1 (le Maître a l’air d’un fantoche à côté), et Juliet Landau, l’actrice n°1 : son talent explose à chaque seconde (la voir trépigner de plaisir quand le Juge démolit un vampire, traumatisant, vraiment). Mais même Spike/Marsters n’est pas en reste, il est vraiment très bon, et est toujours menaçant même en fauteuil roulant. Le juge est pas beau à voir, ouh non. Par contre, une réserve : voir Jenny Calendar jouer un double jeu ne m’a pas plu. Jusqu’à nouvel ordre, Buffy n’est pas Alias. Bon, y’a le toujours génial Vincent Schiavelli, alors on pardonne. La dernière scène est bouleversante lorsque enfin Buffy et Angel s’adonnent à leur passion… et là, le cliffhanger qui vient tout casser ! Une première partie excellente, la suite, vite !!! (****)
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