Série "Buffy" (2)
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Re: Série "Buffy" (2)
Ah il ne faut pas les sous-estimer, ce sont des idiots mais aussi des génies. Le sortilège du Parangon de Jonathan ou les robots de Warren, c'était déjà du haut niveau. Le Trio a plein de projets en magasin pour la Slayer.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Pas faux. D'ailleurs, j'en ai une (semi) confirmation avec Life serial, épisode tirant sans vergogne la carte de l'épisode décalé. Le Trio est en effet ingénieux et imaginatif, mais leur crétinerie hors normes est telle que j'ai encore du mal à les prendre au sérieux. Bien que je ne sois pas versé dans la culture Geek, j'ai quand même adoré les références (X-Files, Star Wars !), tout comme la dispute sur 007, totalement idiote. Comme je suis un fan de Daniel Craig, je crois que peux m'estimer heureux de ne pas avoir rencontré personnellement le Trio... On a beau aimer Buffy, on s'éclate devant l'avalanche d'emmerdes qui lui tombe dessus. Déçu par le piège académique d'Andrew (euh, des monstres, c'est tout ?), le piège de Warren est déjà plus élaboré - le temps accéléré - mais j'ai réellement été enthousiasmé par la boucle temporelle de Jonathan, un des moments les plus n'importe quoi de la série. Fury et Espenson se déchaînent comme jamais, et SMG nous fait une grande performance comique. On atteint l'apothéose avec Jonathan en démon de l'enfer pleurnichard ; non arrêtez, je vais avoir une crampe à force de me serrer les côtes. La soirée de beuverie Spike-Buffy, est également aussi hilarante avec cette homérique partie de poker entre démons avec chatons comme monnaie. Là, c'est sûr que Buffy a touché le fond. Sans doute manque-t-il à cet épisode plus de chair, car encore une fois, c'est une suite de sketches que nous avons. Et toutes les scènes ne sont pas réussies, celle du chantier m'a paru très longue.
Malgré son apparence comique, on voit à quel point Buffy n'a aucune manière d'échapper à son destin - tragi-comique scène du cours de sociologie. Elle ne sait être qu'une Slayer, boulot non lucratif, et toutes ses tentatives d'avoir une vie normale échouent. Le réconfort qu'elle trouve chez Giles est un leurre : Giles va certainement repartir - il n'est plus au générique, et on sent qu'il ne sait plus trop quoi faire. La saison a trouvé vite son rythme, mais il manque encore un petit quelque chose. (***)
Malgré son apparence comique, on voit à quel point Buffy n'a aucune manière d'échapper à son destin - tragi-comique scène du cours de sociologie. Elle ne sait être qu'une Slayer, boulot non lucratif, et toutes ses tentatives d'avoir une vie normale échouent. Le réconfort qu'elle trouve chez Giles est un leurre : Giles va certainement repartir - il n'est plus au générique, et on sent qu'il ne sait plus trop quoi faire. La saison a trouvé vite son rythme, mais il manque encore un petit quelque chose. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Mon épisode préféré du trio, à son meilleur niveau. L’histoire regorge d’imagination et d’humour, les comédiens sont survoltés et le spectateur écoulé de rire devant ces gadgets SF/Fantastiques à la fois débiles et géniaux (comme toujours avec le Triumvirat du Crime). Ces discussions de gros nerds (notamment sur 007) surpassent ce tout ce que l’on pourra entendre plus tard dans Chuck ou Big Bang Theory. Mine de rien Whedon développe un méta récit, le public de sa série étant lui même pas mal composé de Geek (et Whedon himself reste plus que jamais l'une des figures majeures du Geekland en 2014). L'effet d'assimilation joue à plein puisque une bonne part du public (hormis les Shippers) se reconnaît dans ce miroir joyeusement caricatural que lui tend l'auteur, à l'instar de Chris Carter avec les Ufologues en délire du Seigneur du Magma. L’épisode a l’audace de se structurer en films à sketchs, ce qui permet de tirer le meilleur parti des trois débiles mais aussi d’esquisser avec fluidité un panorama général de la situation des différents Scoobies en ce début de saison.
La scène du chantier permet aussi de découvrir un Xander mature et affirmé, ayant parcouru tout un chemin depuis la saison 1. Anya est irrésistible dans on paradis capitaliste, il n'y avait qu'elle pour oser infliger une retenue sur salaire à la Slayer en personne. On avouera un faible particulier pour le Verrou temporel de Jonathan, une brillante synthèse de ce que cette idée peut offrir, un passage obligé pour les séries SF ou fantastiques (même Xena y a eu droit). . On trouve d’ailleurs un clin d’œil au Monday des X-Files (la banque qui explose) au beau milieu du fatras de références véhiculé par les trois terreurs. Bon cela se développe avec Spike, avec aussi l’apparition de Clem, le démon sympa (et amateur gastronome de chats, double qualité, donc). Un épisode massivement barré mais aussi plus subtilement écrit qu'il n'y paraît. Gros coup de cœur pour le titre VO rendant hommage aux Serials, ces ancêtres cinématographiques des séries télé et source historique majeure de la culture Geek, bien avant la prolifération de l'Etrange lucarne (avec la littérature, les Pulps et les Comics). Dans BTVS comme ailleurs les titres VO surpassent souvent les VF, mais là c'est un summum, parce que Tous contre Buffy, vraiment...
La scène du chantier permet aussi de découvrir un Xander mature et affirmé, ayant parcouru tout un chemin depuis la saison 1. Anya est irrésistible dans on paradis capitaliste, il n'y avait qu'elle pour oser infliger une retenue sur salaire à la Slayer en personne. On avouera un faible particulier pour le Verrou temporel de Jonathan, une brillante synthèse de ce que cette idée peut offrir, un passage obligé pour les séries SF ou fantastiques (même Xena y a eu droit). . On trouve d’ailleurs un clin d’œil au Monday des X-Files (la banque qui explose) au beau milieu du fatras de références véhiculé par les trois terreurs. Bon cela se développe avec Spike, avec aussi l’apparition de Clem, le démon sympa (et amateur gastronome de chats, double qualité, donc). Un épisode massivement barré mais aussi plus subtilement écrit qu'il n'y paraît. Gros coup de cœur pour le titre VO rendant hommage aux Serials, ces ancêtres cinématographiques des séries télé et source historique majeure de la culture Geek, bien avant la prolifération de l'Etrange lucarne (avec la littérature, les Pulps et les Comics). Dans BTVS comme ailleurs les titres VO surpassent souvent les VF, mais là c'est un summum, parce que Tous contre Buffy, vraiment...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
J'avais pas vu l'épisode sous cet angle : les tendances geek des fans de la série. Dans ce cas, hats off à Whedon, c'est toujours bien quand une série vise particulièrement son public en lui tendant un miroir plus ou moins déformant. Il y'a aussi une référence à un épisode de Star Trek la nouvelle génération où un vaisseau explose encore et encore.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
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Re: Série "Buffy" (2)
Cela doit être l'épisode Cause and Effect
http://en.wikipedia.org/wiki/Cause_and_Effect_(Star_Trek:_The_Next_Generation)
http://en.wikipedia.org/wiki/Cause_and_Effect_(Star_Trek:_The_Next_Generation)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
En effet, oui.
Previously on Twilight, euh pardon on Buffy the vampire slayer, nous avons donc All the way qui nous présente une sortie entre potes de... Dawnie. Et là, ça fait mal. Dawn se la joue cool pour être "in", fait les 400 coups avec sa rousse amie - je ne suis pas dépaysé de voir Amber Tamblyn qui joue l'amie un peu greluche vu que dans Dr.House, elle joue un docteur un peu... greluche - et découvre ce que c'est que d'embrasser un garçon. Hélas, ledit garçon est un vampire et elle devra sacrifier sa première expérience sentimentale - au sens propre d'ailleurs. Coulée de sucre et de guimauve richement calorique, à déconseiller aux diabétiques. Heureusement, l'interprétation toujours en sans faute de Michelle Trachtenberg limite un tantinet la casse. S'il y'a bien un bon twist (le méchant c'est pas le vieux, c'est le beau minet), cette histoire de Steven S. DeKnight me semble un peu trop tirer la corde ado. Je reconnais avoir été hilare toutefois quand Spikey et Buff arrivent sur le terrain : au lieu de fighter les evil guys, elle prend le temps de se disputer débilement avec Dawn, j'adore ce genre de scènes.
J'ai bien aimé quelques pépites éparses au milieu de cette chantilly : les fiançailles d'Alex et Anya sont simultanément désopilantes et dramatiques : Anya fait sa showgirl, tandis qu'Alex semble atteint du classique syndrome de "peur de l'engagement". Willow commence à fichtrement m'inquiéter, et Tara ne se gène pas pour lui dire. Son tour final est à grincer des dents. J'sais pas pourquoi, mais après Buffy et Giles, j'ai l'impression que Willow est bien partie pour découvrir sa darkside. J'avoue que c'était le personnage auquel je m'attendais le moins à traverser cette épreuve. Alyson Hannigan commence à avoir un jeu tranché, excessif, à l'unisson de l'évolution de son personnage. Episode assez bouche-trou quand même. (**)
Previously on Twilight, euh pardon on Buffy the vampire slayer, nous avons donc All the way qui nous présente une sortie entre potes de... Dawnie. Et là, ça fait mal. Dawn se la joue cool pour être "in", fait les 400 coups avec sa rousse amie - je ne suis pas dépaysé de voir Amber Tamblyn qui joue l'amie un peu greluche vu que dans Dr.House, elle joue un docteur un peu... greluche - et découvre ce que c'est que d'embrasser un garçon. Hélas, ledit garçon est un vampire et elle devra sacrifier sa première expérience sentimentale - au sens propre d'ailleurs. Coulée de sucre et de guimauve richement calorique, à déconseiller aux diabétiques. Heureusement, l'interprétation toujours en sans faute de Michelle Trachtenberg limite un tantinet la casse. S'il y'a bien un bon twist (le méchant c'est pas le vieux, c'est le beau minet), cette histoire de Steven S. DeKnight me semble un peu trop tirer la corde ado. Je reconnais avoir été hilare toutefois quand Spikey et Buff arrivent sur le terrain : au lieu de fighter les evil guys, elle prend le temps de se disputer débilement avec Dawn, j'adore ce genre de scènes.
J'ai bien aimé quelques pépites éparses au milieu de cette chantilly : les fiançailles d'Alex et Anya sont simultanément désopilantes et dramatiques : Anya fait sa showgirl, tandis qu'Alex semble atteint du classique syndrome de "peur de l'engagement". Willow commence à fichtrement m'inquiéter, et Tara ne se gène pas pour lui dire. Son tour final est à grincer des dents. J'sais pas pourquoi, mais après Buffy et Giles, j'ai l'impression que Willow est bien partie pour découvrir sa darkside. J'avoue que c'était le personnage auquel je m'attendais le moins à traverser cette épreuve. Alyson Hannigan commence à avoir un jeu tranché, excessif, à l'unisson de l'évolution de son personnage. Episode assez bouche-trou quand même. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Un épisode pour rien, même avec l’annonce , enfin, du mariage entre Anya et Alex. On croirait une chute de pellicule de la première saison, tant les diverse situations ont été vues et revues, avec des vampires parfaitement quelconques . Non seulement Dawn est pire que jamais (ras le bol massif) mais en plus Buffy s’appuie trop sur Giles, le duo parait en souffrance. Rien d‘enthousiasmant donc. Quel dommage d’avoir eu des épisodes d’Halloween aussi forts par le passé pour ensuite tomber sur ça. Willow perd de plus en plus ses repères et s’autorise à ensorceler Tara pour mettre fin à une dispute, un évènement lourd en conséquences, qui en dit long sur l’étendue de sa dérive, le seul élément réellement fort de l'épisode. On ne m'enlèvera pas de l'idée que la production de cet épisode a été expédié pour donner du temps au tournage du suivant (où Dawn sera de nouveau enlevée par le méchant, on ne change pas une équipe qui perd).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Tonitruant séisme musical et kaléidoscopique, Once more with feeling, écrit, dirigé, et composé par le boss himself, mérite tout à fait sa réputation d'épisode culte. Via un excellent McGuffin - le démon de la danse invoqué par erreur - Sunnydale se transforme en musical bariolé et joyeux, mais dont l'euphorie est génialement contredite par les effets pervers du maléfice : les secrets cachés qui soudaient le Scooby sont révélés au grand jour, et la comédie musicale devient une désintégration terrible du Gang, d'une manière plus tranchée encore qu'en saison 4. Ce mélange joie/drame est un grand plus pour l'épisode, qui peut aussi se reposer sur le talent vocal de ses acteurs. En tête, Amber Benson démolit la baraque, sa voix pure et sublime, sous une photographie ensoleillée fait de sa balade romantique le point culminant de l'émotion de l'épisode - et dont l'extase finale est fichtrement à double sens (on devine que Willow lui pratique un cunnilingus). James Marsters a une superbe voix de rock, et Anthony Stewart Head nous rappelle ses excellentes capacités en la matière. Sarah Michelle Gellar se débrouille bien, tout comme Nicholas et Emma. En démon de la musique, unique adversaire à triompher du Scooby, Hinton Battle est flamboyant d'aisance, et j'ose le dire, de charme.
Cependant, il m'est impossible de considérer l'épisode comme un chef-d’œuvre, car il y'a un sacré talon d'Achille : Whedon n'est pas compositeur, et il se montre assez inégal. La première partie de l'épisode est un pur chef-d’œuvre, mais je suis bien moins convaincu par la 2e.
Dans ses réussites, je compte le beau générique et l'ouverture (composée par Beck toutefois). La chanson d'entrée de Buffy, Going through the motions, est une pure ivresse sonore, I've got a theory est magnifique, satisfecit pour la parenthèse hard rock d'Anya, le sublime sublime Under your spell, sommet du romantisme musical, et I'll never tell, merveilleux duo d'amour pas dénué d'ironie franchement massive. Je retiens aussi les interventions superbes du démon, avec numéro de claquettes dense et prenant. Bien qu'ayant suivi des études de composition, je serais bien en peine de composer de tels numéros, et j'applaudis qu'un dilettante comme Whedon ait réussi ces tours de force.
Dans le franchement moyen, la danse de Dawn est bien peu élaborée. Standing de Giles subit un accompagnement musical répétitif, malgré la voix irréprochable de l'acteur. Walk through the fire, la chanson de rassemblement du Scooby, manque singulièrement d'allant, tandis que Something to sing about est elle carrément médiocre, avec des ruptures de ton continuelles qui cassent toute émotion - point noir de quelques chansons de l'épisode, alors qu'il s'agit de la grande révélation de Buffy. Le chorus final, terne et aussi en discontinu, est une bien frustrante coda pour cet épisode. Les paroles de ces dernières chansons ne sont d'ailleurs pas toujours du plus haut vol.
Un grand épisode musical, psychologique, et narratif, mais il manque un Bernstein, un McCartney... pour sublimer tout cela. Je suis cependant tout à fait content qu'un tel épisode ait pu voir le jour, et ait encouragé d'autres séries à se lancer dans le pari de l'épisode musical, Scrubs en tête. (***)
Cependant, il m'est impossible de considérer l'épisode comme un chef-d’œuvre, car il y'a un sacré talon d'Achille : Whedon n'est pas compositeur, et il se montre assez inégal. La première partie de l'épisode est un pur chef-d’œuvre, mais je suis bien moins convaincu par la 2e.
Dans ses réussites, je compte le beau générique et l'ouverture (composée par Beck toutefois). La chanson d'entrée de Buffy, Going through the motions, est une pure ivresse sonore, I've got a theory est magnifique, satisfecit pour la parenthèse hard rock d'Anya, le sublime sublime Under your spell, sommet du romantisme musical, et I'll never tell, merveilleux duo d'amour pas dénué d'ironie franchement massive. Je retiens aussi les interventions superbes du démon, avec numéro de claquettes dense et prenant. Bien qu'ayant suivi des études de composition, je serais bien en peine de composer de tels numéros, et j'applaudis qu'un dilettante comme Whedon ait réussi ces tours de force.
Dans le franchement moyen, la danse de Dawn est bien peu élaborée. Standing de Giles subit un accompagnement musical répétitif, malgré la voix irréprochable de l'acteur. Walk through the fire, la chanson de rassemblement du Scooby, manque singulièrement d'allant, tandis que Something to sing about est elle carrément médiocre, avec des ruptures de ton continuelles qui cassent toute émotion - point noir de quelques chansons de l'épisode, alors qu'il s'agit de la grande révélation de Buffy. Le chorus final, terne et aussi en discontinu, est une bien frustrante coda pour cet épisode. Les paroles de ces dernières chansons ne sont d'ailleurs pas toujours du plus haut vol.
Un grand épisode musical, psychologique, et narratif, mais il manque un Bernstein, un McCartney... pour sublimer tout cela. Je suis cependant tout à fait content qu'un tel épisode ait pu voir le jour, et ait encouragé d'autres séries à se lancer dans le pari de l'épisode musical, Scrubs en tête. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Comme tout le monde j'ai beaucoup aimé, mais évidemment ce n'est pas facile de réaliser une critique musicale quand on n'est pas vraiment équipé pour. J'aime toutes les chansons, je place au sommet le duo vocal entre Amber et Anthony, mais absolument rien ne m'a déçu. J'aime beaucoup les paroles de Walk into the Fire. Où placerais-tu Rest in Peace dans ton classement ? Belle et novatrice ambition d'ensemble, avec un spectacle total, puisque la mise en scène est aussi hyper sophistiquée, avec cette impression de facilité que produit toujours le vrai talent. Les comédiens prouvent qu'ils sont des artistes complets. Les Spuffy seront à la fête puisque l'on a le premier vrai baiser entre le Spike et son élue à lui (une pensée émue et solidaire pour le joyeux drille en train d'entonner Yesterday dans la nuit de LA). J'ai vivement apprécié que le Démon s'en sorte, même démoniaques on ne tue pas la Musique, le Chant et la Danse. Pour c'est davantage un match nul qu'une victoire du démon, mais c'est déjà une belle performance face à la Slayer et aux siens. Un seul vrai regret : l'absence de chanson pour le Trio, j'aurais bien aimé savoir ce que Whedon aurait imaginé pour eux et il y avait pas mal de choses marrantes à perpétrer(pot pourri de génériques de séries, les voir détruire celui de Star Trek cela aurait été ultime...).
http://thefilmexperience.net/blog/2011/11/15/10th-anniversary-top-ten-once-more-with-feeling.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Je trouve que ce qui pénalise le plus les essais de Whedon, c'est les abrupts changements de ton, de contrastes dans une même chanson. Rest in peace souffre de ce défaut, mais j'ai bien aimé Marsters et la p'tite mise en scène. Au niveau réalisation, c'est clair que Whedon n'a plus rien à démontrer. Le Trio en train de chanter ? Arrête, j'ai des secousses de rire rien que d'y penser ! Je reconnais que c'est quand même un épisode exceptionnel, et que son culte est mérité.
Dans l'ordre, je mets :
1. Under your spell, parce que là, c'est la perfection. La fin de Standing est à égalité, car on reprend le thème de la balade de Tara.
2. Going through the motions, parodie hilarante des chansons Disney.
3. Le générique et l'ouverture.
4. What you feel : charmeur, sensuel, enlevé.
5. I'll never tell : duo à la Astaire-Rogers, énergique, drôle, trivial, romantique...
6. I've got a theory : pot-pourri qui marche grâce à la personnalité contrastante des héros. Prime pour Anya.
7. Rest in peace : excellente mise en scène et refrain qui compense des couplets bien écrits mais moins harmonieux.
8. Standing : superbe mélodie, beaucoup moins superbe accompagnement.
9. Dawn dances : correct, mais on est loin de Moonlighting.
10. Walk through the fire : assez mal composée à mon goût. Whedon pastiche évidemment Bernstein, mais c'est un tantinet au-dessus de ses facultés.
11. Where do we go from there ? : final décevant, malgré le baiser que j'attendais tant.
12. Something to sing about : trop hétérogène.
Et toi, quel serait ton ordre de préférence ?
Dans l'ordre, je mets :
1. Under your spell, parce que là, c'est la perfection. La fin de Standing est à égalité, car on reprend le thème de la balade de Tara.
2. Going through the motions, parodie hilarante des chansons Disney.
3. Le générique et l'ouverture.
4. What you feel : charmeur, sensuel, enlevé.
5. I'll never tell : duo à la Astaire-Rogers, énergique, drôle, trivial, romantique...
6. I've got a theory : pot-pourri qui marche grâce à la personnalité contrastante des héros. Prime pour Anya.
7. Rest in peace : excellente mise en scène et refrain qui compense des couplets bien écrits mais moins harmonieux.
8. Standing : superbe mélodie, beaucoup moins superbe accompagnement.
9. Dawn dances : correct, mais on est loin de Moonlighting.
10. Walk through the fire : assez mal composée à mon goût. Whedon pastiche évidemment Bernstein, mais c'est un tantinet au-dessus de ses facultés.
11. Where do we go from there ? : final décevant, malgré le baiser que j'attendais tant.
12. Something to sing about : trop hétérogène.
Et toi, quel serait ton ordre de préférence ?
Dernière édition par Dearesttara le Jeu 27 Mar 2014 - 16:09, édité 1 fois
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
1 Standing : magnifique spectacle total, fusionnant le musical et le visuel à la perfection, une grande maîtrise de l'art difficle du contraste le spleen de Giles alors que Buffy cabriole et étincelle en toute insouciance, le désespoir et la colère d'une Tara trahie face à l'assurance joyeuse de Willow, c'est particulièrement bien chanté. La fusion des talents d'Anthony Head et d'Amber Benson reste le grand moment de virtuosité de l'épisode. Une ombre plane sur la suite de la saison...
2 Under your spell, de la magie à l'état pur (oh combien), le couple rayonne comme jamais, un très grand moment et une radieuse évocation du bonheur d'aimer. Amber est fabuleuse, une fois de plus
3 Going through the motions, oui, joli pastiche de la Disney Touch mais aussi un grand moment de n'importe quoi. Que la Slayer semette chanter, ok, mais que les démons l’accompagnent en choeur, là on se dit que quelque chose ne va pas du tout à Sunnydale.
4 Le générique et l'ouverture absolument féériques, y compris visuellement
5 What you feel : Numéro de très grande classe, à la fois diabolique et tellement crooner, superbement chorégraphié. Sweet est le méchant idéal pour cet épisode et quelle sortie !
6 Walk through the fire : très belle évocation des tourments convergents de la Tueuse et de Spike. SMG s'en sort du feu de Dieu sur cette chanson très casse gueule et pas vraiment taillée pour sa voix.
7 Rest in peace : très bon rock, parfaitement chorégraphié et chanté, et le Spike à une classe d'enfer, au garnd émoi d'une Slayer en pleintrouble. Peut être trop américain pour William, j'aurais plutôt vu du Punk rock anglais à la Billy Iddle ou à la Sid Vicious.
8 I've got a theory : très imaginatif, les paroles les plus drôles de l'opus, mention pour Buffy de mon côté, en Alpha charismatique du groupe
9 Where do we go from there ? : c'est vrai que l'on sature un peu sur la fin tellement on s'est régalé tout au long de l'épisode, il aurait fallu placer l'une des meilleurs pour que l'attention demeure, ce n'est pas le cas. Mais c'était sympa, un choeur final, même si classique
10 Something to sing about : assez anodine par rapport à d'autres
11 Dawn dances : Dawn se met encore une fois dans le pétrin, avec à la clé cette digression pas franchement indispensable, et trop associée à l'épatant What you feel pour son bien
12 I'll never tell musique trop invasive et percutante à mon goût, cela fait un peu mal à la tête même si c'est un joli clin d’œil aux comédies musicales et dansées d'Hollywood
2 Under your spell, de la magie à l'état pur (oh combien), le couple rayonne comme jamais, un très grand moment et une radieuse évocation du bonheur d'aimer. Amber est fabuleuse, une fois de plus
3 Going through the motions, oui, joli pastiche de la Disney Touch mais aussi un grand moment de n'importe quoi. Que la Slayer semette chanter, ok, mais que les démons l’accompagnent en choeur, là on se dit que quelque chose ne va pas du tout à Sunnydale.
4 Le générique et l'ouverture absolument féériques, y compris visuellement
5 What you feel : Numéro de très grande classe, à la fois diabolique et tellement crooner, superbement chorégraphié. Sweet est le méchant idéal pour cet épisode et quelle sortie !
6 Walk through the fire : très belle évocation des tourments convergents de la Tueuse et de Spike. SMG s'en sort du feu de Dieu sur cette chanson très casse gueule et pas vraiment taillée pour sa voix.
7 Rest in peace : très bon rock, parfaitement chorégraphié et chanté, et le Spike à une classe d'enfer, au garnd émoi d'une Slayer en pleintrouble. Peut être trop américain pour William, j'aurais plutôt vu du Punk rock anglais à la Billy Iddle ou à la Sid Vicious.
8 I've got a theory : très imaginatif, les paroles les plus drôles de l'opus, mention pour Buffy de mon côté, en Alpha charismatique du groupe
9 Where do we go from there ? : c'est vrai que l'on sature un peu sur la fin tellement on s'est régalé tout au long de l'épisode, il aurait fallu placer l'une des meilleurs pour que l'attention demeure, ce n'est pas le cas. Mais c'était sympa, un choeur final, même si classique
10 Something to sing about : assez anodine par rapport à d'autres
11 Dawn dances : Dawn se met encore une fois dans le pétrin, avec à la clé cette digression pas franchement indispensable, et trop associée à l'épatant What you feel pour son bien
12 I'll never tell musique trop invasive et percutante à mon goût, cela fait un peu mal à la tête même si c'est un joli clin d’œil aux comédies musicales et dansées d'Hollywood
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Ah, j'ai bien aimé I'll never tell (édit dans mon post, je le classe 5e), surtout à cause des paroles hilarantes sur les travers l'un de l'autre. Mais on se rejoint sur la réussite de la première partie, et le petit épuisement vers la fin. Ah, je me rappelle que j'ai beaucoup aimé la petite apparition de David Fury (la tâche de moutarde), et surtout de Marti Noxon verbalisée par le policier, qui avait d'excellentes paroles (I think I've paid more than my share. I'm just a poor girl, don't you care? Hey, I'm not wearing underwear! )
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Pour une fois cela vaut peut-être le coup de visionner l'épisode en VF, car toutes les chansons ont été réenregistrées en français. Une curiosité,car, si les originales sont clairement meilleures, cela reste amusant de comparer (avec notamment des voix françaises parfois bien plus vieillottes que les personnages) .
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Cetp65 avait posté deux des chansons en VF : celle d'Amber Benson, et une de SMG que j'avais écoutées. Le mot abomination me semble encore trop d'honneur... Rien à voir avec Scrubs, où la VF fait largement jeu égal avec la VO.
Le script de Tabula rasa est assez bancal. Entre un premier quart d'heure sans action et une coda "à l'américaine" assez cliché, le cœur du récit lui-même hésite à tirer totalement la carte de la comédie. On se laisse quand même prendre au jeu de cette idée démente de scénariste consistant à effacer la mémoire des protagonistes. Cascades d'humour à rythme modéré mais plaisant : "Randy" Spike fils de Giles, Anya épouse de Giles, Joan the vampire slayer, Willow petite amie de Xander... un galimatias énorme qui atteint bien son objectif. Gros coup de cœur pour l'alliance plus ou moins forcée de "Joan et Randy", ou pour les catastrophes en chaîne d'Anya la magicienne (lapins, lapins, squelette, lapins...). Leur personnalité étant toutefois conservée, le décalage entre ce qu'ils sont et ce qu'ils croient être est d'autant plus drôle. Game over pour Willow et Tara, la première étant définitivement "magic addict", et ne voyant pas les conséquences de ces actes, au départ altruistes, mais in fine égoïstes. Mais welcome to the "Spuffy" ship !! Le méchant du jour n'est pas inoubliable, mais difficile d'oublier son apparence cauchemardesque. Départ définitif de Giles, qui prend conscience qu'il empêche Buffy de devenir indépendante. Ajoutons la poignante culpabilité du Scooby d'avoir arraché Buffy du Paradis. Un épisode drôle qui se termine dans la tristesse. Dans l'ensemble, c'est du bon. Spike en costume élégant et magnifique... euh, non, non, désolé, j'y crois pas ! (***)
Le script de Tabula rasa est assez bancal. Entre un premier quart d'heure sans action et une coda "à l'américaine" assez cliché, le cœur du récit lui-même hésite à tirer totalement la carte de la comédie. On se laisse quand même prendre au jeu de cette idée démente de scénariste consistant à effacer la mémoire des protagonistes. Cascades d'humour à rythme modéré mais plaisant : "Randy" Spike fils de Giles, Anya épouse de Giles, Joan the vampire slayer, Willow petite amie de Xander... un galimatias énorme qui atteint bien son objectif. Gros coup de cœur pour l'alliance plus ou moins forcée de "Joan et Randy", ou pour les catastrophes en chaîne d'Anya la magicienne (lapins, lapins, squelette, lapins...). Leur personnalité étant toutefois conservée, le décalage entre ce qu'ils sont et ce qu'ils croient être est d'autant plus drôle. Game over pour Willow et Tara, la première étant définitivement "magic addict", et ne voyant pas les conséquences de ces actes, au départ altruistes, mais in fine égoïstes. Mais welcome to the "Spuffy" ship !! Le méchant du jour n'est pas inoubliable, mais difficile d'oublier son apparence cauchemardesque. Départ définitif de Giles, qui prend conscience qu'il empêche Buffy de devenir indépendante. Ajoutons la poignante culpabilité du Scooby d'avoir arraché Buffy du Paradis. Un épisode drôle qui se termine dans la tristesse. Dans l'ensemble, c'est du bon. Spike en costume élégant et magnifique... euh, non, non, désolé, j'y crois pas ! (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
BTVS exploite ici brillamment un thème fantastique devenu classique, lancé par un épisode culte culte de TZ (Cinq personnages en quête d’une sortie), se retrouvant jusque dans la trilogie des Cubes. Un groupe de personnages amnésiques se retrouvent enfermés dans un lieu étrange, devant pour en sortir une énigme partiellement liée au mystère de leur identité. Une légère impression de déjà vu donc, d’autant que Tous contre buffy charriait déjà des thèmes connus. Mais une nouvelle fois cela fonctionne totalement ,la série jouant pleinement la carte de l’audace et de l’humour. Un faible particulier pour les deux Anglais se prenant pour des pères et fils, quand on songe à la saison 2 on a parcouru du chemin. La virtuosité avec laquelle Whedon joue des relations existant entre ses personnages apparaît parfois vertigineuses. Angel la série connaîtra une réussite similaire avec l'épisode La Bouteille Vide. Rupture logique entre Tara et Willow et surtout départ cette fois définitif de Giles
- Spoiler:
- jusqu’au final de saison
Question musique, Whedon a aussi celle du générique et thème principal de son autre série , Firefly.
La version générique de The Ballad of Serenity
https://www.youtube.com/watch?v=WC41rXtxc4g
la version longue
https://www.youtube.com/watch?v=ayJLlQhcK0I
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Comprends pas le rapport avec Buffy.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Deux des trois meilleurs chanteurs du casting de Buffy : Amber Benson et Anthony Stewart Head, sont réunis dans cette vidéo. T'inquiètes, sérib, on ne quitte pas Buffy une seconde !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Premier gros coup de cœur de la saison pour moi, I'm curious Maddie... euh pardon, Smashed ne s'intéresse aucunement à une quelconque histoire, mais se centre tout entier sur ses personnages. Une grande audace de la part de Drew Z. Greenberg, nouveau-venu du staff d'écriture. Mais le scénariste connaît les persos autant que le créateur, et réussit un excellent développement dramatique, en dépit de quelques longueurs. Une relation plus maternelle se noue entre une Tara à la dérive, et une Dawn toujours aussi... Dawn. Retour inattendu d'Amy, et la damoiselle n'a perdu ni son charme, ni ses aptitudes à semer le b ordel. Alors, quand elle croise Willow en pleine spirale infernale de son addiction à la magie, les deux belles deviennent de vraies terreurs. Dérangeant de voir la sympathique rousse se transformer en enfant gâtée capricieuse qui use et abuse de sa magie rien que pour un plaisir égoïste, au détriment de la sécurité de son entourage. Elizabeth Anne Allen et Alyson Hannigan se déchaînent, un grand plaisir mêlé de malaise. Le Trio, moitié Einstein moitié Max la Menace, persiste vers toujours plus de crétinerie geek : que ce soit le rayon laser glaçant ou le chantage débile de la figurine de Star Trek, on est à la fête. Leur scène avec Spike dont on s'attend à ce qu'il les dévore tout cru à chaque minute est un grand moment d'humour.
On apprécie aussi la dévastation intérieure de Buffy, complètement sonnée par le départ de son père spirituel. Et c'est à ce moment-là que la série renoue avec un ingrédient excitant plus utilisé depuis la saison 2 : la tension sexuelle à la dynamite.
Malgré les râteaux qu'envoie la Slayer au Spike (enfin, là, c'est carrément tout le stock de jardinage), on sent que la Buff a du mal à contenir le désir qu'elle sent en elle. Spike ne demande pas mieux que de libérer cette force. Le twist absolument stupéfiant sur la nature de Buffy frappe comme une locomotive en pleine course, et donne lieu aux plus effroyables hypothèses. Le crescendo de suspense monte, monte, et explose dans un pur remake de LA scène de Clair de Lune, avec une bagarre violente et fulgurante comme prélude et triomphe du Spuffy dans un déchaînement de romantisme exacerbé. Une empoignade explosive, et un final d'anthologie où les acteurs y vont à fond. Même si on est pas Spuffy, il faut reconnaître que c'est une scène bien pimentée, très éloignée du parti pris plus "soft" du Bangel. Excellent !!! (****)
On apprécie aussi la dévastation intérieure de Buffy, complètement sonnée par le départ de son père spirituel. Et c'est à ce moment-là que la série renoue avec un ingrédient excitant plus utilisé depuis la saison 2 : la tension sexuelle à la dynamite.
Malgré les râteaux qu'envoie la Slayer au Spike (enfin, là, c'est carrément tout le stock de jardinage), on sent que la Buff a du mal à contenir le désir qu'elle sent en elle. Spike ne demande pas mieux que de libérer cette force. Le twist absolument stupéfiant sur la nature de Buffy frappe comme une locomotive en pleine course, et donne lieu aux plus effroyables hypothèses. Le crescendo de suspense monte, monte, et explose dans un pur remake de LA scène de Clair de Lune, avec une bagarre violente et fulgurante comme prélude et triomphe du Spuffy dans un déchaînement de romantisme exacerbé. Une empoignade explosive, et un final d'anthologie où les acteurs y vont à fond. Même si on est pas Spuffy, il faut reconnaître que c'est une scène bien pimentée, très éloignée du parti pris plus "soft" du Bangel. Excellent !!! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Gros délire à la Batman et Mr Freeze pour le trio, mais le meilleur reste Jonathan et Andrew faisant craquer Spike lui-même en 15 secondes, grâce au Docteur (si ma mémoire est bonne). WARREEEENNNNN !!!! L’un de mes passages cultes personnels de la série. Dommage que le Trio n’ait pas viré de bord, j’aurais bien aimé une série dérivée avec ces trois débiles en justiciers minables mais géniaux, mais minables. Chuck est tellement sans saveur à côté. Retour d’Amy sans doute au pire moment pour Willow. Le parallèle addiction magie/rogue est souvent critiqué, mais l’étude des différents ressorts la provoquant est assez bien décrite, je trouve. (pour mémoire Amy et Warren sont destinés à former un couple très spécial dans la saison 8 BD). Episode en partie gâché par le ridicule de Spike et Buffy démolissant toute maison par la violence de leurs émois. outre son caractère outré, le passage restreint la relation avec Spike à une attraction avant tout et explicitement sexuelle, loin de la fusion romantique avec Angel.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
En effet, Dr.Who et Red dwarf (une sitcom apparemment) suffisent à faire sortir de ses gonds le Spike. Etrangement, je ne vois pas de restriction au plan uniquement sexuel pour le Spuffy, du moins dans le sens Spike-Buffy (Spike était quand même prêt à tuer Dru pour les beaux yeux de la Tueuse, prix assez élevé s'il voulait juste que ça soit que du sexe). Si ma mémoire est bonne, Cetp a également mentionné une tentative de viol de Spike sur Buffy plus loin dans la saison. Un comportement qui me fait plus penser, étant donné le caractère de Spike, à un désespoir amoureux qu'à une simple attirance.
Et puis, l'intensité sexuelle de la scène était je pense nécessaire pour ne pas faire doublon avec le Bangel, déjà que Spike suit à l'identique le même parcours de rédemption que le privé de L.A. Bon, je suis un tel fanatique de Moonlighting que toute scène de ce genre a obligatoirement mon approbation. Je ne me lasse pas du Trio, je me demande si en dehors des Lone Gunmen, il existe des autres persos geeks fêlés dans ce genre - inutile de me parler des idiots de MillenniuM ou de l'excessif Marshall d'Alias par contre.
Et puis, l'intensité sexuelle de la scène était je pense nécessaire pour ne pas faire doublon avec le Bangel, déjà que Spike suit à l'identique le même parcours de rédemption que le privé de L.A. Bon, je suis un tel fanatique de Moonlighting que toute scène de ce genre a obligatoirement mon approbation. Je ne me lasse pas du Trio, je me demande si en dehors des Lone Gunmen, il existe des autres persos geeks fêlés dans ce genre - inutile de me parler des idiots de MillenniuM ou de l'excessif Marshall d'Alias par contre.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Les héros de Code Lisa ou de Big Bang Theory, les collègues de Chuck, les Facers et plus récemment Charlie Bradbury dans Supernatural...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Ok. Les geeks répondent toujours présents alors !
On a reproché à Marti Noxon de ne pas y être allée de main morte avec le dos de la cuiller dans Wrecked : la métaphore magie = drogue étant assez lourde, d’autant que tout y est, y compris l’état de manque final. Pour ma part, c’est davantage un premier acte sans action qui m’a dérangé plutôt que cette grosse métaphore : à la différence de Beer bad, il y’a une vraie descente aux enfers poignante pour Willow, toujours plus accro à la magie, et se perdant toujours plus. C’est plus pour la métamorphose terrifiante de la rouquine que pour le sous-texte transparent que l’épisode intéresse. Sa fascination par la magie noire, son trip délirant devant une Dawn effrayée (y’a pas qu’elle qui ait peur !), jusqu’au réveil brutal de l’accident, et l’aveu d’impuissance qui s’achève en une déchirante aria où elle crie à l’aide devant une Slayer dure mais aimante. La progression est prévisible, mais la monumentale performance d’Alyson Hannigan rachète entièrement cette voie. On sent que Will a franchi une ligne jaune sévère, ça devrait lui servir de leçon. Sinon, Dawn qui lâche le sous-entendu sexuel le plus énorme de la série… Houla, quelle surprise !
Spuffy en pleine confusion. Bon, je commence à être un poil saoulé de la Buff qui fait tout pour repousser Spikey. Mais au fond de moi-même, j’adooooooooooore. Comment résister aux regards ras-la-honte de SMG, dans un rôle très à la Cathy Gale, ou la cour effrénée pas génialement poétique de son soupirant ? Leurs disputes sont presque aussi dévastatrices que Dave and Mad’ (manque plus que les tirades simultanées), et franchement, quel contraste avec l’amuuuur impossible du joyeux privé de L.A. Là, on retrouve les bons vieux couples qui se fightent entre deux étreintes. Je demande pas plus. Spuffy powaaaaaaaa ! (***)
On a reproché à Marti Noxon de ne pas y être allée de main morte avec le dos de la cuiller dans Wrecked : la métaphore magie = drogue étant assez lourde, d’autant que tout y est, y compris l’état de manque final. Pour ma part, c’est davantage un premier acte sans action qui m’a dérangé plutôt que cette grosse métaphore : à la différence de Beer bad, il y’a une vraie descente aux enfers poignante pour Willow, toujours plus accro à la magie, et se perdant toujours plus. C’est plus pour la métamorphose terrifiante de la rouquine que pour le sous-texte transparent que l’épisode intéresse. Sa fascination par la magie noire, son trip délirant devant une Dawn effrayée (y’a pas qu’elle qui ait peur !), jusqu’au réveil brutal de l’accident, et l’aveu d’impuissance qui s’achève en une déchirante aria où elle crie à l’aide devant une Slayer dure mais aimante. La progression est prévisible, mais la monumentale performance d’Alyson Hannigan rachète entièrement cette voie. On sent que Will a franchi une ligne jaune sévère, ça devrait lui servir de leçon. Sinon, Dawn qui lâche le sous-entendu sexuel le plus énorme de la série… Houla, quelle surprise !
Spuffy en pleine confusion. Bon, je commence à être un poil saoulé de la Buff qui fait tout pour repousser Spikey. Mais au fond de moi-même, j’adooooooooooore. Comment résister aux regards ras-la-honte de SMG, dans un rôle très à la Cathy Gale, ou la cour effrénée pas génialement poétique de son soupirant ? Leurs disputes sont presque aussi dévastatrices que Dave and Mad’ (manque plus que les tirades simultanées), et franchement, quel contraste avec l’amuuuur impossible du joyeux privé de L.A. Là, on retrouve les bons vieux couples qui se fightent entre deux étreintes. Je demande pas plus. Spuffy powaaaaaaaa ! (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Will touche le fond... Un épisode fort et réaliste à travers le miroir du Fantastique , un peu gâché par quelques éléments (Dawn et sa 53 ème galère, ressort trop usé, le démon grotesque, le dealer caricatural) mais contenant un moment absolument terrible : Willow suppliant Buffy de lui pardonner et celle-ci continuant de s’éloigner pendant une seconde. Très éprouvant aussi pour le spectateur ! L’amitié entre les deux filles (soit l’un des axes fondateurs de la série) semble s‘effilocher, voire commencer à vaciller. Pendant ce temps Buffy continue à rechercher chez Spike la vitalité qui lui manque depuis sa résurrection , que cela soit par les prises de bec ou... autrement. Cela présente un côté profondément triste, voire pathétique. La Tueuse s'abîme dans cette parodie de ce qu'elle a connu jadis, avec ce vampire chez qui un puce électronique tient lieu d'âme. Cela va mal, plus profondément que lors de la mini crise de la saison 4. Dès que le Trio n’est plus là, la saison 6 est vraiment Dark de chez Dark père et fils !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
C'est vrai que cette saison, à trois crétins près, est dans l'ensemble assez sombre. J'apprécie beaucoup ce changement d'orientation. Décidément, le Spuffy a plusieurs lectures : copie infâme du romantisme pur du Bangel ? Amour qui ne connaît que le sexe et la colère comme expressions, mais amour quand même ? Simple amusement charnel à la fois revigorant et destructeur ? Je ne raye pas la mention inutile, j'ai l'impression que c'est un peu tout ça.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Gone, en plus de marquer la première incursion (réussie) du scénariste David Fury derrière la caméra, est une perle comique à consommer à un presque intégral premier degré. Le thème de l’invisibilité ne devient pas une parabole comme Out of sight, out of mind, mais est utilisé pour passer un petit moment agréable sans prétention. Le Trio est plus génial et crétin que jamais, entre multi-références geeks, gaffes à la pelle, et esprit d’équipe entièrement absent - le final dans les jeux d’arcade est assez énorme. On retient en particulier les deux scènes avec Doris, l’assistante sociale, la première où Doris croit avoir affaire à une cinglée homosexuelle shootée aux fréquentations douteuses, et la seconde où Buffy invisible se venge en la rendant zinzin. Les farces de Buffy sont irrésistibles, et on sent que la Tueuse profite à fond de sa parenthèse de liberté pour s’amuser, elle qui a été plutôt sous pression ces derniers temps. Xander dérangeant Spike en pleine partie de jambes en l’air est pas mal non plus. Tandis que la révélation centrale des effets secondaires apporte une dramatisation bienvenue, tout comme la trahison de Warren, bien plus sombre que ses acolytes. Le Trio commence à avoir quelques touches qui le rendent moins lisse qu’il n’y paraît, et ça devrait continuer à l’avenir. Pendant ce temps, Willow triomphe avec succès de sa première journée sans magie, on veut croire qu’elle commence à retrouver la forme. Premier épisode sans Amber depuis longtemps, Bouhouhou, j’espère qu’elle va revenir bientôt dans les bras de notre rousse chérie. Épisode modeste mais qui ne manque pas ses objectifs. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Nouvelle relecture d'un classique du fantastique via les expérimentations du Trio, mais le thème a déjà été traité en saison 1. Buffy qui s'émancipe de ses soucis est une bonne idée mais je préfère le portrait psychologique de la fille ignorée dans Portée disparue. Confirmation que Spike n'est essentiellemnt pour Buffy qu'un simple dérivatif sexuel à son mal être et à l'accumulation des soucis de toutes sortes, ce qui constitue à la fois l'intérêt et la limite de cette relation. Première confrontation directe entre Buffy et les trois affreux gamins, très amusante. Warren commence à bifurquer vers des territoires plus obscurs. SMG décide de changer la coupe de cheveux de Buffy, le résultat en est une insoutenable abomination. Un épisode utile au développement de la saison.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Comme toi, je préfère la plus grande profondeur de Out of sight... Oui, SMG qui se coupe les cheveux, ça m'a porté un coup terrible ; je suis amoureux des cheveux longs féminins, et ça convenait très bien à l'actrice.
Doublemeat palace prend un pari audacieux : celui de nous faire ressentir l’ennui que cause un « petit boulot », celui qu’on prend sans plaisir, chronophage, fatiguant, pour des raisons uniquement pécuniaires. Mais le sujet de Jane Espenson ne fonctionne pas car on se demande où est l’intérêt de suivre le travail d’une serveuse dans une série Fantastique. La satire attendue de la « restauration rapide » n’a de plus pas lieu ; il n’est qu’un prétexte. Aussi, je comprends mal pourquoi les restaurateurs de fast-food se sont sentis visés, car leur industrie est à peine égratignée. Le ton documentaire adopté ne sied pas du tout à la série. La scénariste tente de meubler avec une Buffy méconnaissable dans son costume de travail, une galerie d’apathiques assez croquante, ou bien le clip initial de l’entreprise, aussi hilarant que vomitif. Le whodunit est une jolie surprise, la référence à Soleil Vert fonctionne. Mais ces bribes sont noyées dans une enquête vaine, qui marche au ralenti. Le duel final franchit plusieurs bornes dans le ridicule, raccord maladroit pour donner quand même à l’épisode un peu de Fantastique. Lent, poussif, atone… les qualificatifs de ce genre ne manquent pas pour décrire la quasi torpeur assurée devant un tel épisode.
Les auteurs ne savent pas quoi faire du personnage d’Amy. Elle devient donc une figure de tentatrice outrancière. Willow, tout à son chemin de rédemption, parvient à éviter la rechute, mais bon sang, aucun suspense, aucun drame, et une scène de rupture prévisible. La visite d’Halifrek ne débouche sur pas grand-chose, si ce n’est une plus grande méfiance « d’Anyanka » envers Xander, par ailleurs vite expédiée à cause du semblant d’affaire en cours. Premier raté de la saison. (*)
Doublemeat palace prend un pari audacieux : celui de nous faire ressentir l’ennui que cause un « petit boulot », celui qu’on prend sans plaisir, chronophage, fatiguant, pour des raisons uniquement pécuniaires. Mais le sujet de Jane Espenson ne fonctionne pas car on se demande où est l’intérêt de suivre le travail d’une serveuse dans une série Fantastique. La satire attendue de la « restauration rapide » n’a de plus pas lieu ; il n’est qu’un prétexte. Aussi, je comprends mal pourquoi les restaurateurs de fast-food se sont sentis visés, car leur industrie est à peine égratignée. Le ton documentaire adopté ne sied pas du tout à la série. La scénariste tente de meubler avec une Buffy méconnaissable dans son costume de travail, une galerie d’apathiques assez croquante, ou bien le clip initial de l’entreprise, aussi hilarant que vomitif. Le whodunit est une jolie surprise, la référence à Soleil Vert fonctionne. Mais ces bribes sont noyées dans une enquête vaine, qui marche au ralenti. Le duel final franchit plusieurs bornes dans le ridicule, raccord maladroit pour donner quand même à l’épisode un peu de Fantastique. Lent, poussif, atone… les qualificatifs de ce genre ne manquent pas pour décrire la quasi torpeur assurée devant un tel épisode.
Les auteurs ne savent pas quoi faire du personnage d’Amy. Elle devient donc une figure de tentatrice outrancière. Willow, tout à son chemin de rédemption, parvient à éviter la rechute, mais bon sang, aucun suspense, aucun drame, et une scène de rupture prévisible. La visite d’Halifrek ne débouche sur pas grand-chose, si ce n’est une plus grande méfiance « d’Anyanka » envers Xander, par ailleurs vite expédiée à cause du semblant d’affaire en cours. Premier raté de la saison. (*)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
L'épisode hésite entre plusieurs voies différentes (Gore à la Tales from the Crypt, pure comédie, légère satire sociale anti fast food, whodunnit) et se mélange les pinceaux sans jamais parvenir à choisir. Du coup, aucun de ces aspects n'est pleinement convaincant, on pourrait imaginer aisément nettement plus gore et sanguinolent (c'est gentillet, là), plus acide dans la satire, une intrigue plus subtile etc. Le demon est lui assez réussi à mon sens. Une responsabilité de plus à gérer pour Buffy qui doit bien regretter le lycée. A cette histoire assez bancale on peut largement préférer l'épisode équivalent des X-Files, Hungry, qui lui dépote sévère avec Kim Manners et Vince Gilligan aux manettes.
Dernière édition par Estuaire44 le Sam 29 Mar 2014 - 21:27, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Sans compter qu'Hungry avait pris le parti original de faire voir l'épisode du point de vue du "monstre". Maintenant que j'y songe, Buffy a quand même été créée pour un vaste public, et je ne me rappelle pas d'épisode vraiment "gore" (à la différence d'X-Files, et encore ce n'est pas la carte principale de CC).
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
On en reparlera d'ici la fin de saison...
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