Politique and co.

Saluons le président Hollande qui a réussi un exploit unique et qui devrait rester unique pour longtemps, celui de... doubler, et même plus que doubler sa côte de popularité d'un sondage à l'autre, en l'espèce celui de l'IFOP, où il était à 19% et passe à 40%. Evidemment, il est plus facile de doubler sa côte quand elle est très basse au départ, et impossible pour ceux qui ont une popularité de 60%...

Selon les politologues, cette embellie pourrait être de courte durée, le temps que les attentats cèdent la place dans l'actualité aux problèmes économiques et sociaux.

Pour Hollande, ce n'est pas "Je suis Charlie", c'est "Merci, Charlie!"

Je ne sais trop que penser des élections de mars. D'un côté, ça peut porter le FN, d'un autre les lobbies du "vivre ensemble", je trouve que, l'air de rien, ils exploitent assez habilement la situation...

Le combiné des 2 risque de ne rien changer, donc le PS seulement troisième reste l'hypothèse la plus probable.

Il ne manque pas d'air le Valls avec son "apartheid". Sans doute ce monsieur, né en Espagne, ne maîtrise-t-il pas toutes les subtilités de la langue française... Parce que "apartheid" signifie "séparation des races". En clair, sous un régime d'apartheid, quand on se déplace en autobus, on n'y rencontre pas de Noirs ou d'Arabes, parce qu'il y a des bus exprès pour eux.

Quiconque a déjà pris le bus ou le RER en France sait à quoi s'en tenir au sujet du prétendu "apartheid": ainsi, nous vivrions sous un régime d'apartheid, donc il n'y aurait aucun Noir ou Arabe dans le RER?

Marine Le Pen a le vent en poupe, et elle a la chance d'avoir 2 leaders des 2 principaux courants, et ces 2 leaders sont d'excellente qualité:

-Florian Philippot à la tête du courant bonapartiste, jacobin, populaire et social, qui représente les ouvriers du Nord et de l'Est.

-Marion Maréchal-Le Pen à la tête du courant plus traditionnel, représentant l'électorat identitaire de classes moyennes du Midi Méditerranéen.

Les journalistes socialisants comme Laurent Neumann sur BFM-TV minimisent ce fait en assurant que ce n'est qu'un petit parti, qui ne se présente que dans 7 cantons sur 2000. OK, un petit parti, mais enfin tous les partis politiques, à leurs débuts, étaient petits, du moins ceux qui représentaient un courant nouveau, je ne parle pas de l'UMP qui succédait au RPR, juste un changement de nom.

Par exemple, le parti socialiste au départ fut un groupuscule, leur premier député élu à Marseille fut un évènement. Or, il s'est développé jusqu'à l'accession au pouvoir.

Il faut souligner que ce parti compte déjà un conseiller municipal, élu à Bobigny sur la liste de l'UDI. L'UDI, que l'on peut qualifier de "droite de gauche", a pris au parti communiste des villes de Seine-Saint-Denis en jouant sur le communautarisme musulman, en prenant les voix musulmanes là où d'habitude elles vont à la gauche. Il y a eu d'abord Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, qui a gagné Drancy de cette manière et se vante aujourd'hui d'avoir détourné la loi sur la laïcité en donnant des millions d'euros pour la construction d'une mosquée, le tout camouflé sous de prétendues "subventions culturelles". Et en 2014 donc, Bobigny, une commune que l'on croyait communiste pour toujours, qui avait voté à plus de 75% pour Hollande en 2012, bascule dans l'escarcelle de l'UDI, grâce au vote musulman attiré par la présence d'un candidat, devenu conseiller municipal, de ce parti musulman.

Sur le livre de Houellebecq, on peut penser ce que l'on veut, mais la question à se poser est la suivante: si le cas décrit par Houellebecq se produisait, un candidat musulman au second tour d'une présidentielle face à Marine Le Pen, quelles seraient au second tour les consignes de vote du PS, de l'UDI et de l'UMP? J'aimerais que les journaleux abordent les vraies questions et posent celle-ci aux représentants de ces partis, qui ont tendance à détourner l'attention en disant que ce scénario ne pourrait pas arriver. Donc, s'il arrivait, que feraient-ils, quelle serait leur position? Je vous laisse deviner...

Quoique à ce jeu-là, Sarkozy doit être lui aussi "socialiste", car avec son expression de "Gugusses" pour qualifier les 4 parlementaires en question... Pourtant, ces 4 parlementaires n'avaient pas tort, et c'est sans surprise que j'y trouve Jacques Myard, un des derniers vrais gaullistes de l'UMP, soucieux des intérêts nationaux. "Dictateur", ils ne savent dire que ça, mais enfin, à l'époque personne ne niait qu'Hitler soit un dictateur, et même avec lui les pays démocratiques discutaient, y compris Daladier, le chef du gouvernement du Front Populaire.
Entre cette position politiquement correcte et son hystérie anti-FN renouvelée ces jours derniers, Sarkozy montre clairement qu'il a choisi son camp, celui du politiquement correct, des lobbies et des médias, afin de se faire élire en 2017 au second tour contre Marine Le Pen avec les voix de la gauche bobo. Bref, la ligne Buisson, qui avait séduit une partie du peuple, est bel et bien abandonnée.

Il avait été surnommé à l'époque "crétin des Pyrénées", il n'a pas changé: l'inénarrable Philippe Douste-Blazy, devenu haut-fonctionnaires aux Nations-Unies, a déclaré ne pas comprendre (je pense qu'il feint de ne pas comprendre) pourquoi 60% des agriculteurs français étaient hostiles à la PAC, qui "apporte une aide importante".

Il faudrait expliquer à M. Douste-Blazy que cet argent prétendument venu de l'Europe ne tombe pas du ciel, qu'il provient de la contribution des états membres, et que la France, en tant que "pays riche" donne beaucoup plus que ce qu'elle reçoit sous la forme de différentes subventions, tout ça car il y a plein de "pays pauvres" qui contribuent peu. Donc que, si l'on n'était pas dans l'Union européenne et qu'il n'y ait pas de PAC, on pourrait donner plus d'aides aux agriculteurs sur notre propre budget que ce que donne l'Europe avec la PAC.

Ceci est vraiment le b-a-ba de la politique, mais nos prétendues élites feignent de l'ignorer pour les besoins de leur infâme propagande européiste.