Séries Marvel

Agents of SHIELD, Force of Gravity (5.21), en cette avant dernier épisode (de saisons, espérons) la Tem Coulson a beaucoup à faire malgré l sortie du jeu de leurs vieux amis d'en face (ils reviendront, ils reviennent toujours) : sauver le monde, sauver Coulson, démentir une Prophétie mortifère,  vaincre le Big Bad de fin de saison le plus inattendu et jouissif qui soit, achever les derniers Aliens...  Le tout en flirtant talentueusement depuis deux épisodes avec les épisodes d'Infinity War, en arrière fond. Le fait que l'on converge à toute vitesse vers la scène ultime de ce film en rajouté évidemment en matière de suspense.  Au tant le lancement de saison à été un poil laborieux, autant la série a retrouvé tout son peps dès son retour sur Terre. (****)

Spoiler:

Décision mi figue mi raison, avec le renouvellement d'Agents of SHIELD, mais pour une saison sérieusement rabotée à 13 épisodes. C'est dommage, car la série a vraiment retrouvé tout son brio après une période purement SF dans l'Espaceeee qu'elle na pas eu budgétairement les moyens d'assumer. Je trouve aussi que le génie de la série réside dans le mélange des genres avec l'espionnage et que le SHIELD se situe bien davantage dans le monde des Avengers que dans celui des gardiens de la galaxie. Moins d'Aliens et plus d'HYDRA (ou consorts) la saison prochaine et tout sera parfait.  
https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/agents-shield-renewed-abbreviated-sixth-season-at-abc-1110788

La saison 6 à venir des Agents of SHIELD ne sera finalement pas diffusée avant l’été 2019, ce qui la placera après la sortie d’Avengers 4. Le concerto continue avec les films.

La saison 6 serait ben composée de 13 épisodes seulement, contre 22 pour les saisons précédentes. mais rien ne dit encore qu’il s’agira de la dernière saison.

Finale de la saison 5 vendredi, qui aura été quasiment jusqu'à son terme totalemnt incertaine sur le renouvellement ou l'annulation du show.

Jed Whedon, le co-showrunner, a indiqué à TVLine que ce final de la saison 5 a été intégralement préparé en double pour faire office de fin de série si nécessaire. « Dans tous les cas, on fera tout pour récompenser les fans. »

A sa décharge, elle agissait dans un cadre particulièrement contraint. je me souviens de la séance totalement bondée du premiers opus, où le public (98% féminin et de moins de 20 ans) riait à gorge déployée ou se pâmait devant le bellâtre anémique, en permanence 3 minutes avant la scène correspondante. Elles connaissaient toutes le roman à la ligne près. Donc jamais l'adaptation n'aurait pu répondre des libertés à la Peter Jackson, l'émeute nous attendait à coup sûr. Donc, comme auteure, Melissa Rosenberg n'a strictement rien pu exprimer à cette occasion. Après, elle est pro, donc elle reprend à son compte la doxa de Stephenie Meyer, dont je me souviens qu'elle avait bien fait rigoler Stephen King. Il n'a pas été le seul.

Je vais aller voir le gars Deadpool ce WE, mais déjà grand amusement à lire les critiques français, dont l'immense majorité n'a pas la moindre idée de qui sont les personnages et qui n'a même pas eu la curiosité de faire une recherche wiki.

On va être deux !

Beaucoup aimé Deadpool 2, qui remplit à merveille la définition d’un volet 2 d’une trilogie jadis énoncée dans Scream 2 : plus de vannes, plus de personnages, plus de baston, plus de gore et de trash, visiblement plus de budget aussi, même si on part de loin et que l’on  reste à des années lumières d’Infinity War. Je ne partage pas les critiques que j’ai pu lire dans la presse et qui accusaient le film de se reposer sur ses lauriers.

Je ne trouve qu’il y a une vraie progression dans le parcours de Deadpool, qui vit ici ce qui peut ressembler le plus à une crise existentielle pour un être tel que lui. Il évolue également au sein de l’univers X-Men et gagne, avec le clin d’œil voyant la Bande à Xavier daigner apparaître  ici (Dark Phoenix approche à grands pas), alors que cela n’avait pas daigné être fait lors du premier opus.

Surtout la problématique du film elle-même connaît une évolution ; le premier opus se présentait largement comme une mordante parodie des Origin Stories à la Marvel, avec leur mise en place sans fioritures du protagoniste du jour, accompagnée d’un scénario simpliste (on pourrait parler d’un pilote de série). Ici c’est différent :  parodie il y a toujours, Deadpool demeurant fort heureusement Deadpool, mais elle vise cette fois  les films à la Avengers & Justice League : la réunion d’un groupe Super Héros.

Tous les pastiches se voient férocement détournés,  de la nouvelle ligue appelée à des grands dédis (ici les personnages connaissent des morts horribles, en grade de partie dues à leur brillant stratège de leader) au combat épique contre le Big Bad justifiant l’entreprise (la mort de Juggernaut défie toute description). S’il ya continuité, on la trouve dans le vitriol caustique d’un pamphlet toujours aussi brillantissime. Je pense que, fondamentalement, la critique cinéma établie ne peut adhérer à un film s’amusant (et nous amusant) en flinguant à bout portant un genre dont il est issu, elle n’est pas assez imprégnée de l’esprit Geek pour cela.

C’est d’autant plus vrai que le scénario, davantage construit que lors du premier volet, est littéralement imbibé d’humour Geek, à base de références bien ajustées ; Là aussi le film marque une évolution, car si l’humour scato et gore répond bien entendu à l’appel, les auteurs donnent visiblement une importance accrue à l’humour Geek et méta, via le singulier pouvoir de Deadpool de pouvoir percer en permanence le Quatrième mur. On rit vraiment beaucoup devant cette déferlante de vannes, y compris d’un tir de barrage assez jouissif contre DC.  On pourrait regretter que ce pouvoir ne serve ici qu’à la rigolade, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle, d’autant que le film reste l’un des derniers à vanner sur les questions ethniques et genrées, tout en demeurant  aux antipodes de l’humour rance d’un Tex.

Le summum demeure la scène de mi-générique, constituant un chef d’œuvre absolu du genre méta autour du parcours cette fois de Ryan Reynolds (Green Lantern et X-Men Origins Wolverine) Ce dernier se montre toujours aussi irrésistible et d’une conviction totale dans ce rôle qu’il a porté des années durant, et le reste de la distribution est à l’avenant. Josh Brolin se montre ainsi  parfait dans l’incarnation de Cable. Ici le film présentera sans doute une difficulté  pour le public français car il refait le même coup que Barman Vs Superman avec Wonder Woman, en propulsant le personnage sans présentation. Or Cable reste malgré tout bien moins connu que l’Amazone, de même que son potentiel de sa vraie complexité sont loin d’avoir été entièrement révélés ici. Un  film Cable s’impose à l’évidence, là aussi comme pour Diana de Thémyscira.

Il faudrait citer tous les membres de la petite famille déjantée de Deadpool, mais je me contenterai de dire que la vraie révélation du film reste la fabuleuse Domino de Zazie Beetz. Elle déborde de vitalité et de joie de vivre, tout en demeurant incroyable atonique dans les scènes d’action totalement ravagées du film, auxquelles son pouvoir apporte un surcroît de fantaisie.  L’un des rares regrets de Deadpool 2 consiste d’ailleurs dans le trop peu de temps imparti à l’épatante Zazie Beetz. Certes cette Domino diverge grandement de celle des Comics. Ici je ne fais pas allusion au fait qu’elle soit afro-américaine (avec le joli clin d’œil de la marque du visage), mais plutôt qu’elle devienne beaucoup plus sympa que la mercenaire impitoyable, gothique et létale de la X-Force.  

De fait, Deadpool s’affranchit à plusieurs reprises des Comics : pouvoirs réduits de Negasonic, Blind Al libre de ses mouvements, Deadpool non  schizophrène  et surtout Vanessa prenant congé sans devenir Copycat, etc. Mais, outre que le relationnel particulier de Deadpool avec la Mort fait que je ne désespère pas de retrouver la divine Morena Baccarin la prochaine fois, ces changements ne dénaturent pas l’univers Deadpool dans des proportions similaires à ce que commet régulièrement le MCU. Tout comme pour le  premier opus, on sait aussi que la censure s’exerce plus fortement pour le cinéma que pour l’édition, Deadpool 2 va aussi loin qu’il le peut.

Si l’on peut regretter quelques approximations dans les effets spéciaux et la présence trop invasive des fonds verts, Hollywood s’obstinant à demander à cette technique plus qu’elle ne peut donner, la vista de David Leitch nous offre tout un festival de scènes d’action renversantes (mention spéciale à toute la scène du camion). Je me suis régalé au point de bientôt aller voir Atomic Blonde. La spécificité de Deadpool fait que l’humour participe pleinement aux moments épiques, au lieu de les dévitaliser, comme trop souvent dans un MCU se vautrant régulièrement dans la facilité sur ce point également. La nouvelle dande son s’avère aussi plaisante que celle du premier opus.

Au total, à tout prendre mieux vaut opter pour ce film à l’énergie et à la drôlerie si communicatives qu’est Deadpool 2, plutôt que pour la course à l’échalote d’Infinity War. Reste à voir ce que deviendra Deadpool dans les griffes de Disney, mais le pire n’est jamais certain. (****)

Les deux co-auteurs du film viennent de confirmer sur Reddit que les scènes du générique n'étaient pas de simples gags, elles sont bel et bien 100% canon (à ce niveau, la question se posait effectivement).

Spoiler:

Final particulièrement très réussi pour la saison 5 d'Agents of SHIELD sans doute moins riche en action et péripéties que les précédents, mais rendant un magnifique hommage aux personnages à commencer par Coulson, tout en dénouant à la perfection la crise au sein de l'quipe. es comédiens sont à leur meilleur, avec un grand Pasdar. Evidemment quelle destination finale possible autre que Tahiti ?

Mais l'épisode confirme également une difficulté que j'avais pointé dans ma critique de la série friquée qu'est Infinity War.  Normalement chaque personnage, super héros ou non,  a une chance sur deux d'être anéanti. Or aucun ne l'est ici. Si on s'en tient aux seuls 8membres réguliers de l'équipe, cet évènement à une probabilité de survenir égale à 1/2puissance 8, soit 1/256, moins d'un demi pourcent. Ni Domino, ni Moteur à improbabilité infinie n'étant dans les parages, ce que raconte la série est impossible à 99,5%. Évidemment il en ira de même pour les différent Defenders.  Infinity War signifie que le MCU unifié à perdu toute cohérence. Vivement Deadpool Homecoming !

L'excellente bande son de Deadpool 2, avec notamment une superbe version du désormais mythique Take On Me (La La Land, Ready Player One, Supergirl, Ash vs Evil Dead, Moi, moche et méchant 3, Les Simpson, Raising Hope, Glee, Les Griffin etc.).

Morena -The Look - Baccarin à la première de Deadpool 2. Concernant le devenir de Vanessa elle indique notamment s'être persuadée que c'était nécessaire à l'histoire, car un Héros sans faiblesse n'est pas intéressant... Tout en incitant fortement le public à attendre les scènes du générique !

Il est effectivement possible que la sison s'achève avant le claquement de doigts fatidique, les auteurs s'étant réfugiés dans un flou bien pratique là-dessus. mais cela ne fait que déplacer le problème, car, en substance, c'est admettre que le problème est bel et bien ingérable pour la série. C'est la première fois qu'AoS botterait ainsi en touche, jusqu'ici l'intégralité des évènements des films avaient été pleinement assumés, cela participait au charme et à l'intérêt de la série.

La prochaine saison est programmée à l'été 2019, donc après Avengers 4. Mais il va bien falloir qu'à un moment ou à un autre la Team Coulson ait été confrontée à l'Evènement. Ou alors les auteurs d'Avengers 4 vont se lâcher totalement sur la Pierre du Temps pour s'en sortir comme ils le peuvent. A big ball of wibbly wobbly, timey wimey stuff, dirait le Docteur. La nouvelle saison de Luke Cage arrive très vite, ça va être marrant de voir comment ils s'en sortent. L'un dans l'autre les auteurs des films n'ont pas facilité la tâche de ceux des séries !

Le MCU a toujours été présenté par Marvel comme unifiant film et intégralité des séries, contrairement à DC. En saison 1 de Jessica Jones (à laquelle participe également Luke cage), il est par exemple fait mention de la bataille de New York (Avengers 1). Audrey Eastman essaie de tuer de tuer Jessica, car elle rend les super héros responsables de l'évènement. Pour Black Panther je ne l'ai pas vu, j'ai cessé de voir systématiquement les films du MCU.