Séries Marvel

Mince ! Jessica Chastain est dans X-Men ? Dire que j'avais prévu de ne pas le voir. Je vais créer une commission avec moi-même pour savoir si je révise ma position ou pas. Sachant que je n'ai pas vu le précédent opus, la réponse ne vas sans doute pas tarder !

Perso j'ai laissé tomber les X-Men avant même le MCU, tellement ces films m'ont paru faiblards. Leurs meilleurs moments on les trouve chez Deadpool.

Krysten Ritter a dirigé un épisode de la saison 3 de Jessica Jones, centré sur Trish. J'espère beaucoup de la dernière aventure de Jessica, sans doute face à l'Eau ferrugineuse.

Ultime week-end marathon à Hell’s Kitchen. La saison 3 de Jessica Jones a tenu toutes ses promesses avec derechef ce parfait alliage entre Comics super-héroïque et série noire, particulièrement noire, faisant le charme de la série. Cela ne m’a pas dérangé que la série soit déconseillée au moins de 16 ans tant la vision de la société, de l’appareil judiciaire et des personnages s’avère sinistre. Violente également, parfois proche de l’épouvante sinon du gore. Sur ce registre Jessica Jones est seulement battue par le Punisher.  Comme de coutume les scènes de super pouvoirs se voient réduit au strict minimum (rien à voir avec les autres Defenders, sans même parler du SHIELD) et servent principalement à accentuer les conséquences des chois moraux des protagonistes, tragiques et sans retour. Toute grande série se doit d’avoir son lieu mythique (la Bibliothèque de Giles, le bureau des Affaires non classées…) et le couloir conduisant à Alias Investigations aura jusqu’au bout été un carrefour pour les rencontres les plus improbables, hilarantes ou terribles. Un régal.

Jess reste bien le moteur d’un récit aux nombreuses figures saillantes, on raffole toujours de sa déglingue totale, de ses vannes en coups de poignard qui nous font régulièrement éclater de rire et de son combat pour préserver une morale à la Justice, quitte à tout sacrifier. On aime jusqu’à sa capitulation devant son addiction à la boisson, les bouteilles de bourbon et les sommeils d’ivrogne  ne cesseront pas de défiler. Jessica Jones, et ce n’est pas systématique en 2019, est une série sachant  développer  des personnages féminins forts et complexes, sans pour autant les édifier en icônes de perfection ou éviter de leurs salir les mains, évitant ainsi de les enfermer dans un nouveau ghetto. Les trois actrices principales sont de nouveau extraordinaires, leurs homologues masculins également. Certains à-côtés demeurent très appréciables, comme la visite de Cage au dernier épisode, tut à fait en mode Angel dans Chosen ou les clins d’œil aux autres Defenders. .

La saison a le défaut de ses qualités, étant du Jessica Jones pur sucre, elle n’est pas sans devenir prévisible par moments. Cela ne m’a pas réellement dérangé, trois saisons ne suffisant pas à lasser. Peut-être que Disney a finalement rendu service en évitant au programme le combat de trop. Tout comme en saison 2, la mise en scène ne retrouve pas tout à fait les fulgurances de la première. En termes d’extérieurs, la différence de budget est palpable, malgré de placements de produit parfois gênants. Foolkiller est utilisé uniquement dans son optique de serial killer, son délire freudien reste assez minoré, alors que dans les Comics il a tout de même le (douteux) privilège d’être le psy de Deadpool, et des super vilains capturés par le SHIELD (pour Fury, Deadpool est à tirer à vue). On aurait pu s’amuser un peu plus, mais cela n’aurait pas été dans l’esprit d’une série vannant sec le trip super-héroïque et les ,Comics. Qu'importe, si cela est assumé et effectué avec talent. Je lève volontiers mon verre à la santé de Jess, bonne route ! (****)

Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je suis finalement allé voir "X-Men : Dark Phoenix", ayant vu le (très moyen)3ème opus grâce à TF1 qui assurer la livraison de mon brûleur de neurones.

Vous allez rire : j'ai plutôt bien aimé ! (j'imagine vos mines effondrées ! Irrécupérable le Camarade !). En fait, j'aime trop Jessica Chastain pour rester lucide. En outre, le film lui donne un rôle de méchante et, ça, j'en rêvais. Son duo/duel avec Sophie Turner (qui se défend bien) donne de bons moments. Certes, le scénario n'a pas été écrit par un génie mais je l'ai trouvé plus abouti que celui de l'opus précédent qui était très prévisible.

Bonus supplémentaire : le personnage joué par l'actrice que j'aime le moins au monde se fait tuer. Pourquoi ne dirais-je pas merci ?

Un très honnête divertissement (**).

C'est désormais officiel, Les Agents du SHIELD n'ira as plus loin que la saison 7, mais c'était tellement anticipé que cela ne me touche pas vraiment. Cela restera un très beau voyage.

Une héroïne LGBT chez Marvel :
https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2568923-20190722-thor-4-valkyrie-premiere-heroine-lgbt-marvel?xtor=EPR-212-%5bnl%20pop%201859481%5d---%2014926890007@11&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop_1859481

Après Men In Black, Tessa Thompson confirme son penchant pour les blockbusters !

Selon mon copain le Commis des Comics (et pas mal d'autres), c'est bien Marvel qui a remporté cette année la bataille de la SDCC.  Avis anticipé et partagé : DC s'est bien battu mais n'a pu rivaliser avec le défilé d'annonces sur les phases 4 et 5. Même l'annonce du triomphe en bois d'End Game a été bien minuté.

Deadpool n'a pas l'air d'être dans les plans de Marvel :
http://braindamaged.fr/24/07/2019/deadpool-3-david-leitch-a-toujours-espoir-quil-integre-le-mcu/

Joli coup de Marvel : ramener Natalie Portman !
http://braindamaged.fr/28/07/2019/thor-love-thunder-comment-marvel-a-convaincu-natalie-portman-de-revenir/

Jamie Alexander volontaire pour faire la bise à Tessa Thompson (et plus si affinités) :
http://braindamaged.fr/31/07/2019/thor-love-and-thunder-jaimie-alexander-alias-lady-sif-veut-etre-la-reine-de-valkyrie/