Série "Wonder Woman" 2
+4
Philo
Sagesse
Dearesttara
Camarade Totoff
8 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 13
Page 5 sur 13 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11, 12, 13
Re: Série "Wonder Woman" 2
Wonder Woman (****)
A l'époque d’un Homme d’Acier dépressif,
D’un Chevalier Noir psychotique et d’un Box office morose,
Un Univers DC en plein désarroi demandait un Héros.
Alors survint Diana, une prestigieuse princesse issue du cœur des batailles.
Combats, passion, danger :
Par son courage, Diana changera la face du DCEU !
Wonder Woman apparaîtra sans doute de facture plus classique que Man of Steel ou Batman vs Superman. On se trouve ici face à une histoire rappelant davantage l’ordonnancement d’une aventure de Comics, loin d’œuvres davantage existentialiste pour l’une et politique pour l’autre. On ressent d’autant plus ce retour à une norme éprouvée que Wonder Woman s’insère dans le moule plus classique qui soit pour les aventures de Fantasy, domaine duquel participe Themyscira : la quête initiatique à travers le vaste monde. Mais la grande idée du film est de procéder à une inversion de perspective, ce ne sont pas la Terre du Milieu ou les Lettres de l’Atlantique que Diana découvre au cours de son Odyssée, mais bien notre monde. Le film va savoir optimiser cet aspect parfaitement structuré de Lettres persanes.
Pure mais jamais sotte, Diana sait toujours percevoir et percer à jour les vilaines et hypocrisies du Monde de l’Homme et c’est en vérité au spectateur qu’elle ne cesse d’envoyer ses messages, tant les plaies sociétales, raciales ou sexistes de notre Histoire demeurent à vif un siècle après la Grande Guerre. Le film n’épargne d’ailleurs personne, et certainement pas les USA, on se situe très loin de l’American Way cher à Superman. C’est bien ce regard scrutateur de Diana qui demeure le sujet du film, assurant à l’Amazone d’en demeurer le vrai protagoniste et le principe moteur,. Et ce même si Steve Trevor lui sert de guide à la découverte à travers l’enfer de la guerre (judicieusement décrite sans concession aucune), comme a pu l’être Béatrice pour Dante. On apprécie vivement que, même de manière plus modérée que précédemment, DC continue à développe une ambition politique à travers ses films, avec un mix certes plus orienté vers l’aventure, effectivement à même de séduire davantage le grand public, comme le démontra le succès de Wonder Woman. S’adapter sans céder sur l’essentiel s’avère souvent gage de réussite. On peut préférer cela à ce que propose une autre grande famille de films de super héros, trop souvent limités à de l’humour facile, de l’action pour l’action et édulcorant ses plus grands Comics, jusqu’à les trahir.
Outre le machisme inhérent à Hollywood (dont l’actualité se fait d’ailleurs l’écho), l’aspect mythologique de l’univers de Wonder Woman compliquait sans doute son portage au cinéma, tant il fallait éviter le piège du péplum hors d’âge. Le film opte pour une genèse de Themyscira et des Amazones moins intéressante que ces des Ages d’or et d’Argent des Comics, avec un accent mis sur un Zeus créateur et géniteur nous semblant moins à-propos que l’assemblée des Déesses (auquel des Dieux apportèrent d’ailleurs leur concours). A la décharge du film, cette option s’inscrit dans l’évolution contemporaine des Comics, DC a sans doute voulu être cohérent dans ses choix. Il n’en reste pas moins que la décision de purement et simplement éradiquer le Panthéon entraine quelques simplifications dommageables, notamment pour les célèbres artefacts de Diana (très peu décrits ici), ou encore Ménalippe. L’Oracle et Prêtresse de l’Île du Paradis, héraut des volontés de l’Olympe, n’est plus ici qu’une guerrière de plus, perdant une spécificité qui ne minorait en rien son courage, comme le démontra son mémorable sacrifice lors du formidable Comics War of the Gods. On devine que Snyder a délibérément déconnecté autant que possible sa Wonder Woman de cette dimension mal aisée à gérer au sein du DCEU, et que les prochains films devraient voir l’héritage grec réduit à la portion congrue.
Mais au moins le film rend-t-il un bel hommage au sombre Arès comme dieu maléfique de la Guerre. Alors que l’on confond souvent Hadès avec le diable chrétien, en tant que Roi des Enfers, cette version d’une divinité sombre reste agréablement conforme à l’Arès du Panthéon grec, On pourra toutefois regretter que le récit passe sous silence le fait qu’Athéna soit par contre la Déesse de la guerre juste et raisonnée (celles que les Grecs mènent aux Barbares, bien sûr…). Chez Xéna la Guerrière, série pourtant souvent très acrobatique avec la Mythologie, Athéna pose d’ailleurs bien davantage en déesse tutélaire des Amazones qu’Artémis. Mais tel quel, le subtil et cruel Arès nous plaît, car l’illusion de Diana ne l’empêche pas de réellement s’affirmer en Dieu. Le récit lui accorde d’ailleurs une double victoire posthume. Arès vise ainsi à obtenir un armistice impossible à tenir et c’est très exactement ce que s’avèrera le Traité de Versailles. Son ’argumentaire comme quoi il est davantage le Dieu de la Vérité que celui de la Guerre sera au cœur du discours fasciste que Mussolini imposera bientôt en Italie, autour de la thématique des conflits révélant la vraie valeur des peuples.
La révélation de son erreur à propos d’Arès, outre qu’elle autorise une belle conclusion autour du libre arbitre et de l’espérance, permet à Wonder Woman d’affirmer sa propre force. En effet, là où Kal-El vacille en plein doute sur sa propre nature et sur la fragilité de son alliance avec l’Humanité, et là où son combat perdu sur le long terme face au crime et à l’injustice a corrodé l’esprit de Bruce Wayne, la Née des Dieux reste debout, s’adapte et poursuit sans défaillir la mission sacrée des Amazones, malgré les épreuves. C’est aussi par cette résilience si féminine, supérieure à celle des membres masculins de la Trinité DC, que le film s’affirme comme féministe. Mais il l’est aussi de bien d’autres manières, de son approche de la sexualité à la description de la prison que constituèrent longtemps les vêtements féminins, en passant par la dénonciation d’un patriarcat représenté par les officiers des deux bords (s’il existe une valeur universelle, c’est bien celle-ci).
Mais le féminisme du film de Patty Jenkins n’est jamais agressif ou caricatural, il se montre au contraire positif et apaisé. On apprécie que Diana demeure toujours une femme, que Steve ait ainsi un rôle important à jouer de guide à travers le Monde de l’Homme, d’ailleurs parfaitement logique en soi, ou que la conclusion soit une parabole de l’espoir que représente une société entre égaux, sans affirmation d’un sexe sur l’autre. Contrairement à de nombreuses autres productions, le film n’éprouve pas le besoin de noircir systématiquement le sexe supposé fort. A travers Steve et ses compagnons de mission suicide (Wonder Woman étant là-dessus tout ce que Suicide Squad n’est pas), l’homme n’es pas présenté en ennemi généralisé. En cela Wonder Woman diverge de nombreux films, notamment de Vaiana. Alors que les deux héroïnes connaissent un parcours comportant de nombreux points communs, Disney rend tous ses protagonistes masculins au mieux douteux et non exempts de machisme, rien de tel ici. Alors, oui, tout ceci reste exclusivement hétérosexuel et glisse sur certains aspects probables de la vie à Themyscira, mais l’avenir est une page blanche.
Si le discours de Wonder Woman s’avère captivant et souvent enthousiasmant, l’image s’y révèle aussi digne d’éloge. Patty Jenkins réalise plusieurs authentiques prouesses. Il en va ainsi d’une très belle et variée reconstitution d’époque. Le choix de la Grande Guerre permet d’ailleurs d’introduire une agréable variété vis-vis de l’environnement High Tech dans lequel se confinent tant de films de super héros, histoire d’en mettre facilement plein la vue (les armures avec IA embarquée, les porte-avions volants, ce genre de choses), quitte à introduire un bombardier superbement à la Steampunk quand on évoque un Blitz sur Londres. Les scènes d’action m’ont paru particulièrement spectaculaires et toujours connectées aux émotions d’une Diana jamais réduite à une panoplie de pouvoirs. L’emploi du Lasso de Vérité au sein des affrontements est magnifiquement rendu, de manière beaucoup plus travaillée que lors de Batman vs Superman.
Outre un somptueux générique de fin (qui n’a nul besoin d’une scène insérée), Jenkins suscite plusieurs superbes panoramas, comme un Paris mythifié, un Londres suintant encore le Victorianisme, et, surtout, absolument tout ce qui relève de Themyscira. Aussi somptueusement filmée que la Nouvelle Zélande transmuée en Terre du Milieu, l’impact de cette île si divinement belle nous entraine immédiatement dans le film. Les habitations n’ont plus grand choses de grec, mais après tout les Amazones ont eu des siècles pour évoluer et construire leur propre société. Evidemment cette formidable réussite se montre également frustrante, car le film ne fait qu’effleurer les mystères et les périls de l’Archipel du Paradis, où les Amazones gardent férocement les portes ouvrant sur l’Hadès et le Labyrinthe, etc. Et l’Olympe sait à quel point les îles étranges aux nombreux dangers donnent lieu à de passionnantes histoires. Il faudrait vraiment que la série télévisée sur la jeunesse de Diana puisse enfin se concrétiser, espérons que le succès du film y contribue.
L’historicité du film pourrait faire débat, mais après tout l’univers DC s’est fait une spécialité des Mondes parallèles et rien ne dit que nous sommes sur notre Terre, on peut donc utilement relativiser cette question. Par ailleurs l’approche d’Erich Ludendorff ne se montre pas si déviante que cela, quand il évoque les Dieux de Jadis avec Diana lors du bal. En effet il fut effectivement un promoteur actif du néo paganisme germain au soir de sa vie. Le Maréchal Haig, de sinistre mémoire, est également joliment assaisonné, avec quasiment autant d’impact que chez La Vipère noire.
La distribution compose un autre atout du film, notamment chez les compagnons d’aventures de Steve et Diana, tous si utiles à l’histoire de ce film si généreux que tous peuvent contribuer à l’effort commun, même avec une simple chanson. Saïd Taghmaoui se montre ainsi tout à fait crédible et savoureux. Grâce à Sameer, la douce France à aussi droit à son message incisif, il en faut pour tout le monde. Chris Pine signifie, aussi une bonne surprise, on l’aura ici trouvé plus naturel et sensible qu’en Capitaine James T. Kirk des inégaux Star Trek de ces dernières années. Les antagonistes sont également fort bien interprétés, notamment sir Patrick, avec un David Thewlis aussi excellent que dans la saga Harry Potter (anglicité assurée). Connie Nielsen et Robin Wright font également justice à Hippolyte et Antiope. Aucun acteur ou actrice n’est en dessous, notamment chez les formidables Amazones, et leur conviction transparait à chaque instant,
La complicité aussi évidente que totale de Chris Pine avec Gal Gadot apporte aussi beaucoup au pétillement du couple vedette. Mais c’est évidemment cette dernière qui rafle la mise, en cœur vivant du film et en idéale incarnation de la Née des Dieux, comme littéralement jaillie des Comics de la grande époque. A chaque instant, en tous points, elle est Diana de Themyscira, celle qui est encore une Héroïne de la Paix et de l’Amour, et surtout pas la Déesse de la Guerre. Il s’agit aussi ce celle de l’inoubliable série de Lynda Carter, à laquelle le film fait judicieusement plusieurs amusants clin d’œil, en attendant, espérons-le, une réunion lors du prochain opus. La sublime et talentueuse Gal Gadot accomplit réellement une performance d’anthologie, elle est sans nul doute appelée à devenir aussi iconique que son personnage.
Certes le film ne résulte pas tout à fait exempt de certaines simplifications inhérentes à ce genre d’histoire. Même remorqués, Steve et Diana arrivent ainsi bien vite à Londres depuis la Méditerranée (ou alors Aquaman est dans le coup). On ne voit pas très bien comment les Amazones pourraient connaître l’anglais moderne et pas le conflit mondial. Leur charge à cheval constitue l’un des moments les plus épiques du film, mais elles auraient aussi pu tout aussi bien rester sur leur falaise et cribler les Allemands de leurs flèches. Le charmant accent si exotique de Diana demeure tout à fait absent lorsqu’elle est enfante et adolescente. Edith Piaf et une montre quartz en 1918, non.
Il aurait été visuellement pertinent d’engloutir le visage d’Arès dans les ténèbres lorsqu’il passe en mode armure, cela aurait été conforme aux Comics et les moustaches passent assez mal dans le contexte ! David Thewlis n’est alors plus dans son emploi. Tout ce qui ne figure pas dans ce qui forme aussi une Origin Story donne le tournis, mais il aurait été illusoire de demander à un film de synthétiser les 70 années de Comics particulièrement riches et foisonnants d’une des plus grandes figures féminines de la Pop Culture. Plus gênant, l’adorable Etta Candy et le Dr. Poison (l’un des antagonistes les plus sinistres de l’Univers DC) ne font ici que passer.
Mais ces éléments n’obèrent pas l’enthousiasmant succès de ce film à la fois politique, féministe et spectaculaire, irrigué par une générosité communicative envers ses personnages et sachant aborder sans fards les travers et la cruauté de ce monde, tout en préservant son espérance en le genre humain. Unis dans une même féconde vision, Zack Snyder, Patty Jenkins et l’irrésistible Gal Gadot ont su rendre le meilleur des hommages à l’une des figures les plus riches, originales et iconiques de l’Univers DC.
A l'époque d’un Homme d’Acier dépressif,
D’un Chevalier Noir psychotique et d’un Box office morose,
Un Univers DC en plein désarroi demandait un Héros.
Alors survint Diana, une prestigieuse princesse issue du cœur des batailles.
Combats, passion, danger :
Par son courage, Diana changera la face du DCEU !
Wonder Woman apparaîtra sans doute de facture plus classique que Man of Steel ou Batman vs Superman. On se trouve ici face à une histoire rappelant davantage l’ordonnancement d’une aventure de Comics, loin d’œuvres davantage existentialiste pour l’une et politique pour l’autre. On ressent d’autant plus ce retour à une norme éprouvée que Wonder Woman s’insère dans le moule plus classique qui soit pour les aventures de Fantasy, domaine duquel participe Themyscira : la quête initiatique à travers le vaste monde. Mais la grande idée du film est de procéder à une inversion de perspective, ce ne sont pas la Terre du Milieu ou les Lettres de l’Atlantique que Diana découvre au cours de son Odyssée, mais bien notre monde. Le film va savoir optimiser cet aspect parfaitement structuré de Lettres persanes.
Pure mais jamais sotte, Diana sait toujours percevoir et percer à jour les vilaines et hypocrisies du Monde de l’Homme et c’est en vérité au spectateur qu’elle ne cesse d’envoyer ses messages, tant les plaies sociétales, raciales ou sexistes de notre Histoire demeurent à vif un siècle après la Grande Guerre. Le film n’épargne d’ailleurs personne, et certainement pas les USA, on se situe très loin de l’American Way cher à Superman. C’est bien ce regard scrutateur de Diana qui demeure le sujet du film, assurant à l’Amazone d’en demeurer le vrai protagoniste et le principe moteur,. Et ce même si Steve Trevor lui sert de guide à la découverte à travers l’enfer de la guerre (judicieusement décrite sans concession aucune), comme a pu l’être Béatrice pour Dante. On apprécie vivement que, même de manière plus modérée que précédemment, DC continue à développe une ambition politique à travers ses films, avec un mix certes plus orienté vers l’aventure, effectivement à même de séduire davantage le grand public, comme le démontra le succès de Wonder Woman. S’adapter sans céder sur l’essentiel s’avère souvent gage de réussite. On peut préférer cela à ce que propose une autre grande famille de films de super héros, trop souvent limités à de l’humour facile, de l’action pour l’action et édulcorant ses plus grands Comics, jusqu’à les trahir.
Outre le machisme inhérent à Hollywood (dont l’actualité se fait d’ailleurs l’écho), l’aspect mythologique de l’univers de Wonder Woman compliquait sans doute son portage au cinéma, tant il fallait éviter le piège du péplum hors d’âge. Le film opte pour une genèse de Themyscira et des Amazones moins intéressante que ces des Ages d’or et d’Argent des Comics, avec un accent mis sur un Zeus créateur et géniteur nous semblant moins à-propos que l’assemblée des Déesses (auquel des Dieux apportèrent d’ailleurs leur concours). A la décharge du film, cette option s’inscrit dans l’évolution contemporaine des Comics, DC a sans doute voulu être cohérent dans ses choix. Il n’en reste pas moins que la décision de purement et simplement éradiquer le Panthéon entraine quelques simplifications dommageables, notamment pour les célèbres artefacts de Diana (très peu décrits ici), ou encore Ménalippe. L’Oracle et Prêtresse de l’Île du Paradis, héraut des volontés de l’Olympe, n’est plus ici qu’une guerrière de plus, perdant une spécificité qui ne minorait en rien son courage, comme le démontra son mémorable sacrifice lors du formidable Comics War of the Gods. On devine que Snyder a délibérément déconnecté autant que possible sa Wonder Woman de cette dimension mal aisée à gérer au sein du DCEU, et que les prochains films devraient voir l’héritage grec réduit à la portion congrue.
Mais au moins le film rend-t-il un bel hommage au sombre Arès comme dieu maléfique de la Guerre. Alors que l’on confond souvent Hadès avec le diable chrétien, en tant que Roi des Enfers, cette version d’une divinité sombre reste agréablement conforme à l’Arès du Panthéon grec, On pourra toutefois regretter que le récit passe sous silence le fait qu’Athéna soit par contre la Déesse de la guerre juste et raisonnée (celles que les Grecs mènent aux Barbares, bien sûr…). Chez Xéna la Guerrière, série pourtant souvent très acrobatique avec la Mythologie, Athéna pose d’ailleurs bien davantage en déesse tutélaire des Amazones qu’Artémis. Mais tel quel, le subtil et cruel Arès nous plaît, car l’illusion de Diana ne l’empêche pas de réellement s’affirmer en Dieu. Le récit lui accorde d’ailleurs une double victoire posthume. Arès vise ainsi à obtenir un armistice impossible à tenir et c’est très exactement ce que s’avèrera le Traité de Versailles. Son ’argumentaire comme quoi il est davantage le Dieu de la Vérité que celui de la Guerre sera au cœur du discours fasciste que Mussolini imposera bientôt en Italie, autour de la thématique des conflits révélant la vraie valeur des peuples.
La révélation de son erreur à propos d’Arès, outre qu’elle autorise une belle conclusion autour du libre arbitre et de l’espérance, permet à Wonder Woman d’affirmer sa propre force. En effet, là où Kal-El vacille en plein doute sur sa propre nature et sur la fragilité de son alliance avec l’Humanité, et là où son combat perdu sur le long terme face au crime et à l’injustice a corrodé l’esprit de Bruce Wayne, la Née des Dieux reste debout, s’adapte et poursuit sans défaillir la mission sacrée des Amazones, malgré les épreuves. C’est aussi par cette résilience si féminine, supérieure à celle des membres masculins de la Trinité DC, que le film s’affirme comme féministe. Mais il l’est aussi de bien d’autres manières, de son approche de la sexualité à la description de la prison que constituèrent longtemps les vêtements féminins, en passant par la dénonciation d’un patriarcat représenté par les officiers des deux bords (s’il existe une valeur universelle, c’est bien celle-ci).
Mais le féminisme du film de Patty Jenkins n’est jamais agressif ou caricatural, il se montre au contraire positif et apaisé. On apprécie que Diana demeure toujours une femme, que Steve ait ainsi un rôle important à jouer de guide à travers le Monde de l’Homme, d’ailleurs parfaitement logique en soi, ou que la conclusion soit une parabole de l’espoir que représente une société entre égaux, sans affirmation d’un sexe sur l’autre. Contrairement à de nombreuses autres productions, le film n’éprouve pas le besoin de noircir systématiquement le sexe supposé fort. A travers Steve et ses compagnons de mission suicide (Wonder Woman étant là-dessus tout ce que Suicide Squad n’est pas), l’homme n’es pas présenté en ennemi généralisé. En cela Wonder Woman diverge de nombreux films, notamment de Vaiana. Alors que les deux héroïnes connaissent un parcours comportant de nombreux points communs, Disney rend tous ses protagonistes masculins au mieux douteux et non exempts de machisme, rien de tel ici. Alors, oui, tout ceci reste exclusivement hétérosexuel et glisse sur certains aspects probables de la vie à Themyscira, mais l’avenir est une page blanche.
Si le discours de Wonder Woman s’avère captivant et souvent enthousiasmant, l’image s’y révèle aussi digne d’éloge. Patty Jenkins réalise plusieurs authentiques prouesses. Il en va ainsi d’une très belle et variée reconstitution d’époque. Le choix de la Grande Guerre permet d’ailleurs d’introduire une agréable variété vis-vis de l’environnement High Tech dans lequel se confinent tant de films de super héros, histoire d’en mettre facilement plein la vue (les armures avec IA embarquée, les porte-avions volants, ce genre de choses), quitte à introduire un bombardier superbement à la Steampunk quand on évoque un Blitz sur Londres. Les scènes d’action m’ont paru particulièrement spectaculaires et toujours connectées aux émotions d’une Diana jamais réduite à une panoplie de pouvoirs. L’emploi du Lasso de Vérité au sein des affrontements est magnifiquement rendu, de manière beaucoup plus travaillée que lors de Batman vs Superman.
Outre un somptueux générique de fin (qui n’a nul besoin d’une scène insérée), Jenkins suscite plusieurs superbes panoramas, comme un Paris mythifié, un Londres suintant encore le Victorianisme, et, surtout, absolument tout ce qui relève de Themyscira. Aussi somptueusement filmée que la Nouvelle Zélande transmuée en Terre du Milieu, l’impact de cette île si divinement belle nous entraine immédiatement dans le film. Les habitations n’ont plus grand choses de grec, mais après tout les Amazones ont eu des siècles pour évoluer et construire leur propre société. Evidemment cette formidable réussite se montre également frustrante, car le film ne fait qu’effleurer les mystères et les périls de l’Archipel du Paradis, où les Amazones gardent férocement les portes ouvrant sur l’Hadès et le Labyrinthe, etc. Et l’Olympe sait à quel point les îles étranges aux nombreux dangers donnent lieu à de passionnantes histoires. Il faudrait vraiment que la série télévisée sur la jeunesse de Diana puisse enfin se concrétiser, espérons que le succès du film y contribue.
L’historicité du film pourrait faire débat, mais après tout l’univers DC s’est fait une spécialité des Mondes parallèles et rien ne dit que nous sommes sur notre Terre, on peut donc utilement relativiser cette question. Par ailleurs l’approche d’Erich Ludendorff ne se montre pas si déviante que cela, quand il évoque les Dieux de Jadis avec Diana lors du bal. En effet il fut effectivement un promoteur actif du néo paganisme germain au soir de sa vie. Le Maréchal Haig, de sinistre mémoire, est également joliment assaisonné, avec quasiment autant d’impact que chez La Vipère noire.
La distribution compose un autre atout du film, notamment chez les compagnons d’aventures de Steve et Diana, tous si utiles à l’histoire de ce film si généreux que tous peuvent contribuer à l’effort commun, même avec une simple chanson. Saïd Taghmaoui se montre ainsi tout à fait crédible et savoureux. Grâce à Sameer, la douce France à aussi droit à son message incisif, il en faut pour tout le monde. Chris Pine signifie, aussi une bonne surprise, on l’aura ici trouvé plus naturel et sensible qu’en Capitaine James T. Kirk des inégaux Star Trek de ces dernières années. Les antagonistes sont également fort bien interprétés, notamment sir Patrick, avec un David Thewlis aussi excellent que dans la saga Harry Potter (anglicité assurée). Connie Nielsen et Robin Wright font également justice à Hippolyte et Antiope. Aucun acteur ou actrice n’est en dessous, notamment chez les formidables Amazones, et leur conviction transparait à chaque instant,
La complicité aussi évidente que totale de Chris Pine avec Gal Gadot apporte aussi beaucoup au pétillement du couple vedette. Mais c’est évidemment cette dernière qui rafle la mise, en cœur vivant du film et en idéale incarnation de la Née des Dieux, comme littéralement jaillie des Comics de la grande époque. A chaque instant, en tous points, elle est Diana de Themyscira, celle qui est encore une Héroïne de la Paix et de l’Amour, et surtout pas la Déesse de la Guerre. Il s’agit aussi ce celle de l’inoubliable série de Lynda Carter, à laquelle le film fait judicieusement plusieurs amusants clin d’œil, en attendant, espérons-le, une réunion lors du prochain opus. La sublime et talentueuse Gal Gadot accomplit réellement une performance d’anthologie, elle est sans nul doute appelée à devenir aussi iconique que son personnage.
Certes le film ne résulte pas tout à fait exempt de certaines simplifications inhérentes à ce genre d’histoire. Même remorqués, Steve et Diana arrivent ainsi bien vite à Londres depuis la Méditerranée (ou alors Aquaman est dans le coup). On ne voit pas très bien comment les Amazones pourraient connaître l’anglais moderne et pas le conflit mondial. Leur charge à cheval constitue l’un des moments les plus épiques du film, mais elles auraient aussi pu tout aussi bien rester sur leur falaise et cribler les Allemands de leurs flèches. Le charmant accent si exotique de Diana demeure tout à fait absent lorsqu’elle est enfante et adolescente. Edith Piaf et une montre quartz en 1918, non.
Il aurait été visuellement pertinent d’engloutir le visage d’Arès dans les ténèbres lorsqu’il passe en mode armure, cela aurait été conforme aux Comics et les moustaches passent assez mal dans le contexte ! David Thewlis n’est alors plus dans son emploi. Tout ce qui ne figure pas dans ce qui forme aussi une Origin Story donne le tournis, mais il aurait été illusoire de demander à un film de synthétiser les 70 années de Comics particulièrement riches et foisonnants d’une des plus grandes figures féminines de la Pop Culture. Plus gênant, l’adorable Etta Candy et le Dr. Poison (l’un des antagonistes les plus sinistres de l’Univers DC) ne font ici que passer.
Mais ces éléments n’obèrent pas l’enthousiasmant succès de ce film à la fois politique, féministe et spectaculaire, irrigué par une générosité communicative envers ses personnages et sachant aborder sans fards les travers et la cruauté de ce monde, tout en préservant son espérance en le genre humain. Unis dans une même féconde vision, Zack Snyder, Patty Jenkins et l’irrésistible Gal Gadot ont su rendre le meilleur des hommages à l’une des figures les plus riches, originales et iconiques de l’Univers DC.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 23 Oct 2017 - 21:19, édité 4 fois
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Wonder Woman, le making of
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Excellente critique, même si pour ma part j'avoue -même avec la meilleure volonté du monde- n'y avoir vu qu'un joyeux nanar et sans doute un des plus mauvais films de l'année.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
C'est en vérité une de tes plus flamboyantes critiques pour un film ; tout est brillant d'un bout à l'autre, Estuaire ! Sans être tout à fait enthousiaste, j'y ai retrouvé tout ce qui m'a plu dans ce film très réussi en général.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Wonder Woman" 2
Merci à vous ! Après Suicide Squad, le DVD est tombé à pic pour reprendre espoir à l'approche de Justice League !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Magnifique critique !
Je souscris pleinement à ces analyses.
Le misérable ver de terre que je suis constate l'immense fossé qui sépare le chroniqueur débutant et maladroit de l'Excellence. Je m'incline et je tâcherai de prendre modestement modèle.
Je souscris pleinement à ces analyses.
Le misérable ver de terre que je suis constate l'immense fossé qui sépare le chroniqueur débutant et maladroit de l'Excellence. Je m'incline et je tâcherai de prendre modestement modèle.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Wonder Woman" 2
Arrête de t'auto-flageller, Camarade.Camarade Totoff a écrit:Magnifique critique !
Je souscris pleinement à ces analyses.
Le misérable ver de terre que je suis constate l'immense fossé qui sépare le chroniqueur débutant et maladroit de l'Excellence. Je m'incline et je tâcherai de prendre modestement modèle.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Merci, mais tes critiques sont très intéressantes ! Prochain DVD, la Momie je crois que cela sort bientôt.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Pan sur le bec : après vérification la chanson française entendue durant le bal du village n'est pas d'Edith Piaf mais bien de Lucienne Delyle. J'ai en fait confondu Sous le ciel de Paris et Sous les ponts de Paris, la vraie chanson. Ceci-dit, Delyle l'a interprétée en 1950, l'anachronisme est donc confirmé.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Très belle récente interview de Gal
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Patty Jenkins vient de recevoir le "Glamour Woman of the Year Award", qui lui a été remis par Lynda Carter. La complicité entre ls deux femmes est toujours au beau fixe, cela autorise des espérances pour Wonder Woman 2.
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-5079667/Lynda-Carter-presents-director-Patty-Jenkins-award.html
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-5079667/Lynda-Carter-presents-director-Patty-Jenkins-award.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
L'American Film Institute vient de placer Wonder Woman dans sa sélection finale pour l'AFI Award 2017 du meilleur film. Résultat le 5 janvier.
http://variety.com/2017/film/awards/afi-awards-2017-get-out-wonder-woman-handmaids-tale-1202633344/
http://variety.com/2017/film/awards/afi-awards-2017-get-out-wonder-woman-handmaids-tale-1202633344/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Wonder Woman en deuxième place de ce Top 10 des évènements les plus marquants pour la Pop Culture en 2017
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Une touche pour Wondie !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Professor Marston and the Wonder Women sortira finalement en salles en France, le 14 mars 2018.
http://sciencepost.fr/2017/12/my-wonder-women-film-createur-de-wonderwoman-detecteur-de-mensonge/
http://sciencepost.fr/2017/12/my-wonder-women-film-createur-de-wonderwoman-detecteur-de-mensonge/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Gal Gadot, actrice la plus rentable en 2017
http://www.parismatch.com/People/Gal-Gadot-actrice-la-plus-rentable-de-2017-1430090
Bon, ben, Wonder Woman aura au moins été dans l'un des Tops 10 de l'année !
http://www.parismatch.com/People/Gal-Gadot-actrice-la-plus-rentable-de-2017-1430090
Bon, ben, Wonder Woman aura au moins été dans l'un des Tops 10 de l'année !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Estuaire44 a écrit:Gal Gadot, actrice la plus rentable en 2017
http://www.parismatch.com/People/Gal-Gadot-actrice-la-plus-rentable-de-2017-1430090
Bon, ben, Wonder Woman aura au moins été dans l'un des Tops 10 de l'année !
... et un grand succès pour DC au cinéma, ce qui n'était plus arrivé depuis les premiers Superman et la dernière trilogie de Batman.
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Wonder Woman" 2
Suicide Squad avait bien fonctionné, mais c'est vrai que l'on reste loin de The Dark Knight et de The The Dark Knight Rises.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Patty Jenkins annonce un Wonder Woman 2 très différent du premier, mais aussi toujours désirer une participation de Lynda Carter. c'est dommage 'avoir exterminé les Dieux, le rôle d'Athéna aurait été une bonne idée.
http://sciencefiction.com/2018/01/04/patty-jenkins-wants-lynda-carter-wonder-woman-2/
http://sciencefiction.com/2018/01/04/patty-jenkins-wants-lynda-carter-wonder-woman-2/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Estuaire44 a écrit:Patty Jenkins annonce un Wonder Woman 2 très différent du premier, mais aussi toujours désirer une participation de Lynda Carter. c'est dommage 'avoir exterminé les Dieux, le rôle d'Athéna aurait été une bonne idée.
http://sciencefiction.com/2018/01/04/patty-jenkins-wants-lynda-carter-wonder-woman-2/
Très différent ? Attention à ne pas faire trop différent..
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Wonder Woman" 2
Tout à fait, point trop n'en faut !
L'American film Institute vient de tenir son gala annuel, où a été révélé sa traditionnelle liste des 10 meilleurs films de l'année écoulée. Wonder Woman est le seul film de super héros à y figurer :
"Call Me By Your Name"
"Dunkirk"
"Get Out"
"Lady Bird
"The Post"
"The Shape of Water"
"Three Billboards Outside Ebbing, Missouri"
"The Big Sick"
"The Florida Project"
"Wonder Woman"
L'American film Institute vient de tenir son gala annuel, où a été révélé sa traditionnelle liste des 10 meilleurs films de l'année écoulée. Wonder Woman est le seul film de super héros à y figurer :
"Call Me By Your Name"
"Dunkirk"
"Get Out"
"Lady Bird
"The Post"
"The Shape of Water"
"Three Billboards Outside Ebbing, Missouri"
"The Big Sick"
"The Florida Project"
"Wonder Woman"
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Zach Snyder primé par l'American Film Institute pour Wonder Woman
https://www.dcplanet.fr/223489-zack-snyder-recoit-afi-award-travail-wonder-woman
Patty Jenkins à propos de WW2
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18669853.html
https://www.dcplanet.fr/223489-zack-snyder-recoit-afi-award-travail-wonder-woman
Patty Jenkins à propos de WW2
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18669853.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
La soirée des Critics Choice Movie Awards vient de se tenir. Wonder Woman a remporté le prix du meilleur film d'action, malgré une forte concurrence.
BEST ACTION MOVIE
Baby Driver
Logan
Thor: Ragnarok
War for the Planet of the Apes
Wonder Woman — WINNER
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Le très beau discours d'acceptation de Gal Gadot pour The See Her Award (récompense des Critics Awards pour la cause féminine), en phase avec l'actualité d'Hollywood : "I will never be silenced"
La routes vers les Oscars continue ! Même si la dernière marche sera sans doute trop haute pour un "film de Super Héros", alors que Wonder Woman est évidemment bien plus que cela.
La routes vers les Oscars continue ! Même si la dernière marche sera sans doute trop haute pour un "film de Super Héros", alors que Wonder Woman est évidemment bien plus que cela.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Rumeurs selon lesquelles l'antagoniste de WW2 serait Circé... interprétée par Eva Green...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Estuaire44 a écrit:Rumeurs selon lesquelles l'antagoniste de WW2 serait Circé... interprétée par Eva Green...
Je prends !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Wonder Woman" 2
Et l'ennemie de Wonder Woman 2 sera finalement... Cheetah ! Effectivement une incontournable, mais honnêtement j'aurais préféré Circé.
https://www.dcplanet.fr/227890-kristen-wiig-est-officiellement-cheetah-dans-wonder-woman-2
https://www.dcplanet.fr/227890-kristen-wiig-est-officiellement-cheetah-dans-wonder-woman-2
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Bel entretien avec Lynda Carter, qui appuie le mouvement Me Too. tout en continuant à défendre le féminisme de WW 70"s, elle révèle que le tournage n'était pas exempt de harcèlement. Elle laisse également entendre avoir té l'une des victimes de Bill Cosby.
https://www.thedailybeast.com/wonder-woman-lynda-carter-this-is-my-metoo-story-7
https://www.thedailybeast.com/wonder-woman-lynda-carter-this-is-my-metoo-story-7
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Lynda Carter va avoir son étoile sur le Walk of Fame, cérémonie fixée au 03 avril
https://www.themarysue.com/lynda-carter-will-be-getting-her-own-star-on-the-hollywood-walk-of-fame/
https://www.themarysue.com/lynda-carter-will-be-getting-her-own-star-on-the-hollywood-walk-of-fame/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Aux Saturn Awards 2018, Wonder Woman sera la seule représentante de DC dans la catégorie adaptation de Comics. Mais l'Amazone est de taille à faire face à la horde Marvel. Gal Gadot et Chris Pine sont également proposés dans leur catégorie.
Best Comic-to-Motion Picture Release:
Black Panther (Marvel / Walt Disney Studios)
Guardians of the Galaxy Vol. 2 (Marvel / Walt Disney Studios)
Logan (20th Century Fox)
Spider-Man: Homecoming (Sony / Marvel)
Thor: Ragnarok (Marvel / Walt Disney Studios)
Wonder Woman (Warner Bros.)
Best Comic-to-Motion Picture Release:
Black Panther (Marvel / Walt Disney Studios)
Guardians of the Galaxy Vol. 2 (Marvel / Walt Disney Studios)
Logan (20th Century Fox)
Spider-Man: Homecoming (Sony / Marvel)
Thor: Ragnarok (Marvel / Walt Disney Studios)
Wonder Woman (Warner Bros.)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Wonder Woman" 2
Je serai partagé entre Black Panther et Wonder Woman, deux très bons films.
Logan a une bonne critique me semble-t-il.
Les trois autres me paraissent davantage être des outsiders.
Logan a une bonne critique me semble-t-il.
Les trois autres me paraissent davantage être des outsiders.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Page 5 sur 13 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11, 12, 13
Sujets similaires
» Série "Wonder Woman" 2
» Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "H+"
» Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "H+"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 13
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum