Série "Kojak"
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Re: Série "Kojak"
Merci redwest. Donc, tu as la première partie saison 2 et l'image n'est pas terrible. Voilà un verdict que j'attendais ! Car j'ai la version britannique, sortie l'année dernière, et l'image est vraiment quelconque ; d'ailleurs, suffit de comparer mes captures du début de la saison 2 et ceux en haut de page de la fin de la première! Mais Elephant qui produit ce coffret français sur une demi-saison avait insisté sur la restauration de l'image ! J'espérais sans trop me faire d'illusion ! C'était une publicité mensongère ! Et du cout, le prix est prohibitif car la demi saison en France coute le prix d'une saison en édition anglaise ou américaine (sans VF) qui sort dans quelques jours...
3 Hush Now, Don’t You Die - Tais-toi, sinon tu meurs. §§§
Kojak recherche une jeune femme qu’il suspecte d’avoir été violée mais qui est trop effrayée de rapporter le crime après avoir vu un des agresseurs tuer l’autre.
Le thème du viol, tristement d’actualité, a suscité de nombreux épisodes de séries policières plus ou moins bien traités. La référence en la matière est sûrement Nightscape de la série Equalizer mais cette histoire au titre farfelu, aussi bien en VO qu’en VF, présente des facettes inédites. Kojak estime une scène de crime et un homme tué par balles et il en déduit les circonstances grâce à divers indices trouvés sur place (griffures sur le visage, semence sur le pantalon, barrette à cheveux). Il ne fait pas de doute pour le lieutenant que deux autres personnes étaient également présentes : une femme, vraisemblablement violée, et un second violeur, aussi meurtrier (excellente déduction sur les portières de voiture ouvertes). John Campbell, l’ami du mort, est le premier suspect mais il n’est pas arrêté après deux interrogatoires qui n’ont rien donné de concret. Pourtant, si la victime, Janet Conforti, vieux jeu et soucieuse d’oublier cette terrible expérience, avait rapporté les faits, Campbell, affublé de lunettes loupes reconnaissables, aurait été vite confondu. Le père de la jeune femme - très bonne interprétation de Mike Kellin-est désireux de ne rien révéler à la police et il piste le violeur en menant sa propre enquête auprès des proches du mort. Pendant ce temps, Kojak essaie de retrouver l’identité de la jeune fille par la barrette, heureusement artisanale. Il n’y a pas beaucoup d’action ni d’humour dans cette histoire dramatique mais un suspense et un plaidoyer intéressants où Kojak déplore qu’il n’y ait pas de protection suffisante pour les victimes et une certaine impunité pour les violeurs. C’est un épisode violent - même si le viol n’est que suggéré - mais on y discerne une prise de conscience indispensable de l’opinion, une femme violée n’est que victime et en rien coupable, et la vision est éloquente à travers les parents des violeurs qui pensent que leurs rejetons sont incapables de commettre de tels actes, comme la mère castratrice de Campbell (‘nice boys’). La scène, pourtant clé, dans laquelle Janet avoue le viol à son petit ami est plutôt longue et trop mélo, mais il y en a d’autres à retenir comme la tentative du père, qui a Campbell au bout de son arme (mais un camion passe au même moment), la visite cruciale de Kojak chez les parents de Janet qui, après réticences, disent la vérité ce qui fait dire au policier : ’We had our hands on him twice !’, et le final à l’université où Campbell veut éliminer Janet, témoin gênant, de peur d’être démasqué.
- Charles S. Dubin (1919) a réalisé quatorze épisodes de la série dont quatre lors de la première saison.
- Vince Conti est le détective Rizzo dans 76 épisodes à partir de la seconde saison. Il avait deux autres rôles très brefs lors de la première. Il est photographe professionnel et il est le photographe de la police dans sa première courte apparition (Before the Devil Knows). Il n’a fait aucune autre incursion au petit (ou grand) écran à part la série et un téléfilm de Kojak, The Belarus File en 1985.
- Kathleen Quinlan (1954), Janet Conforti, a percé grâce au film de George Lucas, American Graffiti. Elle fut nominée pour un Oscar pour le film Apollo 13. Vue dans Sergent Anderson, Alfred Hitchcock présente, Associées pour la loi (68 épisodes dans le rôle de Lynn Holt) et Prison Break (8 épisodes).
- Mike Kellin (1922-1983), Frank Conforti, a joué dans trois épisodes des Incorruptibles et il fut souvent vu dans des rôles de flic bourru, gangster ou soldat.
- Brendan Burns, Tony, le petit ami, a fait beaucoup de télévision et on a pu le voir dans Cannon, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii police d’état et…Les feux de l’amour !
- Carmen Zapata (1927), Ellen Conforti, la mère de Janet, a participé à deux épisodes ‘hispaniques’ des Rues de San Francisco. Elle fut enseignante, productrice, traductrice, narratrice…C’est une grande figure hispano-américaine dans le monde des arts.
- Borah Silver est le docteur Prince dans dix épisodes dont cinq de la première saison.
- Kojak au macchabée: ‘What did you do to get a chalk mark around you?’
3 Hush Now, Don’t You Die - Tais-toi, sinon tu meurs. §§§
Kojak recherche une jeune femme qu’il suspecte d’avoir été violée mais qui est trop effrayée de rapporter le crime après avoir vu un des agresseurs tuer l’autre.
Le thème du viol, tristement d’actualité, a suscité de nombreux épisodes de séries policières plus ou moins bien traités. La référence en la matière est sûrement Nightscape de la série Equalizer mais cette histoire au titre farfelu, aussi bien en VO qu’en VF, présente des facettes inédites. Kojak estime une scène de crime et un homme tué par balles et il en déduit les circonstances grâce à divers indices trouvés sur place (griffures sur le visage, semence sur le pantalon, barrette à cheveux). Il ne fait pas de doute pour le lieutenant que deux autres personnes étaient également présentes : une femme, vraisemblablement violée, et un second violeur, aussi meurtrier (excellente déduction sur les portières de voiture ouvertes). John Campbell, l’ami du mort, est le premier suspect mais il n’est pas arrêté après deux interrogatoires qui n’ont rien donné de concret. Pourtant, si la victime, Janet Conforti, vieux jeu et soucieuse d’oublier cette terrible expérience, avait rapporté les faits, Campbell, affublé de lunettes loupes reconnaissables, aurait été vite confondu. Le père de la jeune femme - très bonne interprétation de Mike Kellin-est désireux de ne rien révéler à la police et il piste le violeur en menant sa propre enquête auprès des proches du mort. Pendant ce temps, Kojak essaie de retrouver l’identité de la jeune fille par la barrette, heureusement artisanale. Il n’y a pas beaucoup d’action ni d’humour dans cette histoire dramatique mais un suspense et un plaidoyer intéressants où Kojak déplore qu’il n’y ait pas de protection suffisante pour les victimes et une certaine impunité pour les violeurs. C’est un épisode violent - même si le viol n’est que suggéré - mais on y discerne une prise de conscience indispensable de l’opinion, une femme violée n’est que victime et en rien coupable, et la vision est éloquente à travers les parents des violeurs qui pensent que leurs rejetons sont incapables de commettre de tels actes, comme la mère castratrice de Campbell (‘nice boys’). La scène, pourtant clé, dans laquelle Janet avoue le viol à son petit ami est plutôt longue et trop mélo, mais il y en a d’autres à retenir comme la tentative du père, qui a Campbell au bout de son arme (mais un camion passe au même moment), la visite cruciale de Kojak chez les parents de Janet qui, après réticences, disent la vérité ce qui fait dire au policier : ’We had our hands on him twice !’, et le final à l’université où Campbell veut éliminer Janet, témoin gênant, de peur d’être démasqué.
- Charles S. Dubin (1919) a réalisé quatorze épisodes de la série dont quatre lors de la première saison.
- Vince Conti est le détective Rizzo dans 76 épisodes à partir de la seconde saison. Il avait deux autres rôles très brefs lors de la première. Il est photographe professionnel et il est le photographe de la police dans sa première courte apparition (Before the Devil Knows). Il n’a fait aucune autre incursion au petit (ou grand) écran à part la série et un téléfilm de Kojak, The Belarus File en 1985.
- Kathleen Quinlan (1954), Janet Conforti, a percé grâce au film de George Lucas, American Graffiti. Elle fut nominée pour un Oscar pour le film Apollo 13. Vue dans Sergent Anderson, Alfred Hitchcock présente, Associées pour la loi (68 épisodes dans le rôle de Lynn Holt) et Prison Break (8 épisodes).
- Mike Kellin (1922-1983), Frank Conforti, a joué dans trois épisodes des Incorruptibles et il fut souvent vu dans des rôles de flic bourru, gangster ou soldat.
- Brendan Burns, Tony, le petit ami, a fait beaucoup de télévision et on a pu le voir dans Cannon, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii police d’état et…Les feux de l’amour !
- Carmen Zapata (1927), Ellen Conforti, la mère de Janet, a participé à deux épisodes ‘hispaniques’ des Rues de San Francisco. Elle fut enseignante, productrice, traductrice, narratrice…C’est une grande figure hispano-américaine dans le monde des arts.
- Borah Silver est le docteur Prince dans dix épisodes dont cinq de la première saison.
- Kojak au macchabée: ‘What did you do to get a chalk mark around you?’
Dernière édition par denis le Sam 10 Sep 2011 - 9:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Comme tu dit l'image est quelconque, mais au moins l'image n'est pas délavée et pas de défauts sur la pellicule, elle est bien nettoyée, elle manque juste de définition, on est quand même loin des catastrophes du style "Les brigades du tigre"
redwest- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
Ce n'est donc pas la remasterisation annoncée par Elephant (comme Universal l'a superbement fait pour la saison 1) mais d'après ton post, c'est mieux que la version britannique où l'image est par moment tachée ou avec des défauts apparents.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
denis a écrit:Ce n'est donc pas la remasterisation annoncée par Elephant (comme Universal l'a superbement fait pour la saison 1) mais d'après ton post, c'est mieux que la version britannique où l'image est par moment tachée ou avec des défauts apparents.
Vu le prix, c'était un minimum !
Mais il y a pire question prix avec les 2 coffrets de la saison 1 de "Poigne de fer et seduction", 22 € pour le 1er coffret de 13 épisodes de 25 mn (sur 4 dvd !) et idem pour le 2ème mais à 29 € !
Je l’achèterai bien pour Napoléon "Robert Vaughn" Solo, mais je n'ai plus aucun souvenir de la série.
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
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Date d'inscription : 16/04/2009
Kojak en rafales...
En France, Elephant sort la seconde partie de la seconde saison le 9 novembre prochain (petit rappel : la première partie est sortie le 15 juin dernier).
Depuis le 29 août dernier, toute la série est sortie en Grande-Bretagne avec l'édition le même jour des saisons quatre et cinq...ce qui veut dire que j'irai au bout, petit à petit, des chroniques de cette série (même si je n'ai pas encore acheté ces deux coffrets)
Et puis, dans quelques jours, le 27 septembre, la saison 2 sort aux USA...
Depuis le 29 août dernier, toute la série est sortie en Grande-Bretagne avec l'édition le même jour des saisons quatre et cinq...ce qui veut dire que j'irai au bout, petit à petit, des chroniques de cette série (même si je n'ai pas encore acheté ces deux coffrets)
Et puis, dans quelques jours, le 27 septembre, la saison 2 sort aux USA...
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
4 A Very Deadly Game - Jeu dangereux. §§
Kojak collabore avec des agents du FBI dans la recherche d’un trafiquant responsable de la mort d’un policier mais l’entente entre le lieutenant et les deux membres des services secrets n’est pas très cordiale.
Le mélange des genres n’est pas toujours, loin s’en faut, une réussite et, après un excellent début, cette intrigue mi-policière mi-espionnage s’enlise et devient quelconque. Kojak travaille avec Cass, agent du FBI, sur un trafic de drogue mais la souricière dans un hôtel ne se passe pas comme prévu. Blue, un dealer surveillé, abat un policier et il est tué, à son tour, à un étage inférieur par son complice qui file avec l’argent de l’appât. Cette première longue séquence de l’épisode est en fait la meilleure ! Tandis que Kojak enquête ensuite sur l’identité de ce mystérieux assassin, Cass est convoqué par Watkins, son collègue, qui le renseigne sur l’individu, un certain Fria, mais lui ordonne de ne rien dire à Kojak. Néanmoins, le lieutenant devient méfiant, conscient que ses infos sont exfiltrées, dont le portrait-robot, et il apprend l’existence de Fria par la fiancée de Blue. Dans une excellente scène, Kojak file Cass puis confronte Watkins qui a un compte personnel à régler avec Fria ce qui explique la rivalité police/service secret. Le trafiquant amasse assez d’argent pour acheter de la drogue à un gros fournisseur de Los Angeles et toute l’action se déplace alors sur la cote Ouest pour le dernier quart d’heure et, pour la première fois de la série, le coupable est arrêté sur une plage dans un final atypique ! La drogue aux fédéraux et le criminel pour Kojak. Une intrigue bien moyenne qui présente quelques passages intéressants – la séquence d’ouverture, la discussion à l’hôpital entre Kojak et la femme du policier, où sont évoquées les conditions des Noirs dans la police (‘My husband has been used because he is Black) et la confrontation Kojak/Watkins- mais l’épisode n’enthousiasme guère. On espère que ce n’est qu’une exception et que la série restera à l’avenir exclusivement policière avec une action centrée dans la Grosse Pomme.
- Seymour Robbie (1919-2004) commence sa carrière de téléaste au début des années 50. Il réalisa de nombreux épisodes de séries dont Des agents très spéciaux (3 épisodes), Hawaii police d’état (4 ép.), Le virginien (3 ép.), Mannix (3 ép.), Cannon (6 ép.), Les rues de San Francisco (7 ép.), Les enquêtes de Remington Steele (17 ép.). Il ne réalisa que deux épisodes de Kojak.
- C’est la première des trois histoires écrites par Sean Baine pour la série. Il écrivit des scénarii pour Les rues de San Francisco (3), Police Story (6), Sergent Anderson (6).
- Burr DeBenning (1936-2003), Cass, a tourné pour le cinéma et la télévision dans une centaine de rôles. Il est présent dans les grandes séries US de l’époque : L’homme de fer, Columbo, Cannon, Matt Helm, Police Story, Switch, Starsky & Hutch, Hawaii police d’état, Magnum… Il est un tueur, Waco, dans l’excellent Permis de tuer des Rues de San Francisco.
- Ji-Tu Cumbuka (1942), Blue, est le partenaire de Robert Conrad dans douze épisodes de Sloane, agent très spécial.
- A noter lors du rendez-vous à l’hôtel (première séquence), la discussion 100% black avec l’accent particulier entre Blue, le trafiquant, et Ben Keller, le policier infiltré.
- Kojak soupçonnant que Cass ne lui dit pas tout: ‘There’s a smell floating around here and I want to know where it’s coming from!’
- Référence de Kojak à l’agent 007 : ‘If you like James Bond…’
Kojak collabore avec des agents du FBI dans la recherche d’un trafiquant responsable de la mort d’un policier mais l’entente entre le lieutenant et les deux membres des services secrets n’est pas très cordiale.
Le mélange des genres n’est pas toujours, loin s’en faut, une réussite et, après un excellent début, cette intrigue mi-policière mi-espionnage s’enlise et devient quelconque. Kojak travaille avec Cass, agent du FBI, sur un trafic de drogue mais la souricière dans un hôtel ne se passe pas comme prévu. Blue, un dealer surveillé, abat un policier et il est tué, à son tour, à un étage inférieur par son complice qui file avec l’argent de l’appât. Cette première longue séquence de l’épisode est en fait la meilleure ! Tandis que Kojak enquête ensuite sur l’identité de ce mystérieux assassin, Cass est convoqué par Watkins, son collègue, qui le renseigne sur l’individu, un certain Fria, mais lui ordonne de ne rien dire à Kojak. Néanmoins, le lieutenant devient méfiant, conscient que ses infos sont exfiltrées, dont le portrait-robot, et il apprend l’existence de Fria par la fiancée de Blue. Dans une excellente scène, Kojak file Cass puis confronte Watkins qui a un compte personnel à régler avec Fria ce qui explique la rivalité police/service secret. Le trafiquant amasse assez d’argent pour acheter de la drogue à un gros fournisseur de Los Angeles et toute l’action se déplace alors sur la cote Ouest pour le dernier quart d’heure et, pour la première fois de la série, le coupable est arrêté sur une plage dans un final atypique ! La drogue aux fédéraux et le criminel pour Kojak. Une intrigue bien moyenne qui présente quelques passages intéressants – la séquence d’ouverture, la discussion à l’hôpital entre Kojak et la femme du policier, où sont évoquées les conditions des Noirs dans la police (‘My husband has been used because he is Black) et la confrontation Kojak/Watkins- mais l’épisode n’enthousiasme guère. On espère que ce n’est qu’une exception et que la série restera à l’avenir exclusivement policière avec une action centrée dans la Grosse Pomme.
- Seymour Robbie (1919-2004) commence sa carrière de téléaste au début des années 50. Il réalisa de nombreux épisodes de séries dont Des agents très spéciaux (3 épisodes), Hawaii police d’état (4 ép.), Le virginien (3 ép.), Mannix (3 ép.), Cannon (6 ép.), Les rues de San Francisco (7 ép.), Les enquêtes de Remington Steele (17 ép.). Il ne réalisa que deux épisodes de Kojak.
- C’est la première des trois histoires écrites par Sean Baine pour la série. Il écrivit des scénarii pour Les rues de San Francisco (3), Police Story (6), Sergent Anderson (6).
- Burr DeBenning (1936-2003), Cass, a tourné pour le cinéma et la télévision dans une centaine de rôles. Il est présent dans les grandes séries US de l’époque : L’homme de fer, Columbo, Cannon, Matt Helm, Police Story, Switch, Starsky & Hutch, Hawaii police d’état, Magnum… Il est un tueur, Waco, dans l’excellent Permis de tuer des Rues de San Francisco.
- Ji-Tu Cumbuka (1942), Blue, est le partenaire de Robert Conrad dans douze épisodes de Sloane, agent très spécial.
- A noter lors du rendez-vous à l’hôtel (première séquence), la discussion 100% black avec l’accent particulier entre Blue, le trafiquant, et Ben Keller, le policier infiltré.
- Kojak soupçonnant que Cass ne lui dit pas tout: ‘There’s a smell floating around here and I want to know where it’s coming from!’
- Référence de Kojak à l’agent 007 : ‘If you like James Bond…’
Invité- Invité
Comparaisons éditions Elephant et Playback
Pour commencer, les mêmes photos : en haut, l'édition britannique, ci-dessous l'édition Elephant. Plus de couleurs, les visages sont moins blafards et 'maladifs' dans l'édition française:
La seconde partie de la seconde saison sort le 9 novembre prochain en France chez l’éditeur Elephant. Pour les fans français, il n’y a pas à hésiter, ils ne trouveront pas mieux. Contrairement à certaines séries sorties récemment (L’homme de fer, Mission casse-cou, Derrick entre autres), l’édition française bénéficie de la VO ! C’est utile de le préciser car de nombreux amateurs de séries, anglophones ou pas, préfèrent souvent la VO, avec ou sans sous-titre, qu’à une VF forcément adaptée et c’est tout à l’honneur d’Elephant d’y avoir mis la piste VO (au temps des DVD et du Blu-Ray, certains éditeurs n’ont pas honte de proposer des séries étrangères sans VO). Le bémol est qu’Elephant a incrusté ces sous-titres français (les seuls disponibles sur l’édition) et qu’il n’est donc pas possible de les retirer. Un peu superflu et dérangeant pour les anglophones. Qu’en est-il maintenant de cette fameuse restauration ? Autant le dire tout de suite : ne vous attendez pas à une image parfaite comme celle de la première saison. On en est très loin ! Néanmoins, je suis possesseur des éditions britanniques et j’ai pu la comparer avec l’édition Elephant (voir les photos). L’édition française est meilleure et c’est, par conséquent, la plus satisfaisante sur le marché vu que toutes les autres ont le même support que Playback. Néanmoins, cela ne se voit pas tout de suite car les génériques sont tout aussi abîmés sur les deux éditions. De plus, même en mettant la VO, le générique est français (‘Telly Savalas dans Kojak’ et non pas ‘Telly Savalas as Kojak’) et le titre de l’épisode est le français (l’image est même statique à ce moment contrairement à l'édition anglaise). Passé ce moment, on note avec satisfaction que la copie proposée par Elephant a été épurée de certains défauts récurrents sur les éditions précédentes. Ainsi, les définitions et contours sont nettement meilleurs, les visages ont des ‘couleurs’ et ne sont plus délavés. Par contre, on est surpris que ces améliorations soient très hétéroclites. Un passage apparemment restauré peut être suivi d’un autre aussi médiocre avec un arrière-plan ‘grouillant’ que sur la version anglaise. Les taches nombreuses, et parfois gênantes car mal placées, sur la version anglaise ont fortement disparu même s’il en reste, plus discrètes, ça et là. Une bizarrerie à noter : l’épisode The Chinatown Murders (Crime de lèse-majesté) est en deux parties mais il n’est pas coupé au même endroit sur les deux éditions ! Les deux parties son équivalentes sur l’édition anglaise (48 minutes chaque) mais un peu déséquilibré sur la française (53 minutes puis 44) MAIS il y a deux répliques de la fin d’épisode présentes sur l’édition française mais absente de l’édition britannique.
La seconde partie de la seconde saison sort le 9 novembre prochain en France chez l’éditeur Elephant. Pour les fans français, il n’y a pas à hésiter, ils ne trouveront pas mieux. Contrairement à certaines séries sorties récemment (L’homme de fer, Mission casse-cou, Derrick entre autres), l’édition française bénéficie de la VO ! C’est utile de le préciser car de nombreux amateurs de séries, anglophones ou pas, préfèrent souvent la VO, avec ou sans sous-titre, qu’à une VF forcément adaptée et c’est tout à l’honneur d’Elephant d’y avoir mis la piste VO (au temps des DVD et du Blu-Ray, certains éditeurs n’ont pas honte de proposer des séries étrangères sans VO). Le bémol est qu’Elephant a incrusté ces sous-titres français (les seuls disponibles sur l’édition) et qu’il n’est donc pas possible de les retirer. Un peu superflu et dérangeant pour les anglophones. Qu’en est-il maintenant de cette fameuse restauration ? Autant le dire tout de suite : ne vous attendez pas à une image parfaite comme celle de la première saison. On en est très loin ! Néanmoins, je suis possesseur des éditions britanniques et j’ai pu la comparer avec l’édition Elephant (voir les photos). L’édition française est meilleure et c’est, par conséquent, la plus satisfaisante sur le marché vu que toutes les autres ont le même support que Playback. Néanmoins, cela ne se voit pas tout de suite car les génériques sont tout aussi abîmés sur les deux éditions. De plus, même en mettant la VO, le générique est français (‘Telly Savalas dans Kojak’ et non pas ‘Telly Savalas as Kojak’) et le titre de l’épisode est le français (l’image est même statique à ce moment contrairement à l'édition anglaise). Passé ce moment, on note avec satisfaction que la copie proposée par Elephant a été épurée de certains défauts récurrents sur les éditions précédentes. Ainsi, les définitions et contours sont nettement meilleurs, les visages ont des ‘couleurs’ et ne sont plus délavés. Par contre, on est surpris que ces améliorations soient très hétéroclites. Un passage apparemment restauré peut être suivi d’un autre aussi médiocre avec un arrière-plan ‘grouillant’ que sur la version anglaise. Les taches nombreuses, et parfois gênantes car mal placées, sur la version anglaise ont fortement disparu même s’il en reste, plus discrètes, ça et là. Une bizarrerie à noter : l’épisode The Chinatown Murders (Crime de lèse-majesté) est en deux parties mais il n’est pas coupé au même endroit sur les deux éditions ! Les deux parties son équivalentes sur l’édition anglaise (48 minutes chaque) mais un peu déséquilibré sur la française (53 minutes puis 44) MAIS il y a deux répliques de la fin d’épisode présentes sur l’édition française mais absente de l’édition britannique.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Rien à rajouter, sauf que chez moi les sous-titres ne sont pas incrustés, aucun problème pour les avoir ou non sur la V.O.
redwest- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
denis a écrit:Très bien. Une erreur sur le titre de l'épisode 20- Morphine (Mojo).
Corrigé!
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Merci, redwest, je vais voir ce qu'il en est.
Je suis en train d'écrire une fiche récapitulative sur toutes les sorties DVD de la série (jusqu'en Suède et Hongrie !)
Une précision de la chef de projet d'Elephant qui m'a envoyé ce mail :
Je tiens à vous signaler également qu’il a fallu que nous remontions tous les épisodes car, on ne sait pourquoi, les VF n’avaient pas le même montage. Comme nous avons travaillé sur les masters VF qui étaient de meilleure facture, le travail était énorme. De toute façon même si nous avions pris les masters VO nous aurions eu le même travail à faire mais dans l’autre sens.
Je suis en train d'écrire une fiche récapitulative sur toutes les sorties DVD de la série (jusqu'en Suède et Hongrie !)
Une précision de la chef de projet d'Elephant qui m'a envoyé ce mail :
Je tiens à vous signaler également qu’il a fallu que nous remontions tous les épisodes car, on ne sait pourquoi, les VF n’avaient pas le même montage. Comme nous avons travaillé sur les masters VF qui étaient de meilleure facture, le travail était énorme. De toute façon même si nous avions pris les masters VO nous aurions eu le même travail à faire mais dans l’autre sens.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
5 Wall Street Gunslinger - Mauvaises actions. §§
Deux truands dérobent vingt millions de dollars en actions et tuent un piéton dans leur fuite mais ils sont rapidement éliminés à leur tour. Pour coincer les commanditaires, Kojak se fait passer pour un millionnaire grec.
C’est une intrigue plutôt rébarbative pour les non-initiés à la Bourse mais on retiendra néanmoins deux passages très prenants et au suspense infaillible. Le premier est l’ouverture : le vol en plein Wall Street, la course poursuite à pied, l’assassinat du vieux chiffonnier juif- un brave homme au mauvais endroit au mauvais moment - et les comptes-rendus des témoins, qui sont, pour une fois, assez nombreux, même si les témoignages laissent parfois rêveur (la fille n’a remarqué que les deux pigeons qui ‘faisaient l’amour’). Le second passage, la fin de l’épisode, met en valeur un Kojak cabotin à l’extrême qui joue les milliardaires avec un manteau très envié par ses collègues ! Kojak démasqué, le final est curieux car Stavros sort de sa réserve légendaire et fait preuve d’initiative en étant aux avant-postes lors de la fusillade. Au milieu de ces deux séquences, le reste de l’épisode n’est pas inintéressant mais pas non plus captivant : Kojak fait suivre deux traders, Grenfell et Sheik Ali ( !), car un des truands s’était enfui dans leur limousine mais, finalement, le lieutenant concède son erreur et se sert de Grenfell pour entrer en contact avec le responsable, un certain Paulus. Il n’y a aucun acteur au jeu ou à l’attitude mémorable dans cet épisode ; d’ailleurs, fait rarissime, aucun n’est cité dans le générique de début. En cherchant bien, on remarque le personnage de petite peste de Felicity, qui fait exploser la couverture de Kojak, mais l’actrice, Ann Coleman, n’est connue que pour sa participation à L’attaque de la moussaka géante ! Un épisode moyen dont on retient l’existence grâce surtout à la prestation de Telly Savalas en dandy fortuné qui engendre quelques scènes cocasses comme celle du chapeau avec Demosthenes alias Stavros (‘Where is my chapeau ?’).
- A la vue des ordinateurs qui servent à retrouver la traçabilité des actions, l’épisode a pris un sérieux coup de vieux…
- Richard Donner (1930) a réalisé deux autres épisodes de la série. Il a débuté à la télévision mais il est renommé au cinéma pour Superman, L’arme fatale, et ses suites, et Maverick, entre autres. On reconnaît déjà la maitrise du réalisateur dans cet épisode sur certaines images comme l’arrivée de la Buick de Kojak filmée en arrière-plan du chiffonnier assassiné derrière le cordon de police.
-Le moment humoristique de l’épisode : Kojak prend le téléphone de Grenfell et imite la voix de sa secrétaire :’Can you call him back in ten minutes, he’s busy !’
- Lors de la filature finale, on a une belle vue du pont de Brooklyn (Brooklyn Bridge). C’est l'un des plus anciens ponts suspendus des États-Unis. Il traverse l'East River pour relier l'île de Manhattan au borough de Brooklyn. Long de deux kilomètres, il a été ouvert à la circulation le 24 mai 1883, après 14 ans de travaux. (Source : Wikipedia).
Deux truands dérobent vingt millions de dollars en actions et tuent un piéton dans leur fuite mais ils sont rapidement éliminés à leur tour. Pour coincer les commanditaires, Kojak se fait passer pour un millionnaire grec.
C’est une intrigue plutôt rébarbative pour les non-initiés à la Bourse mais on retiendra néanmoins deux passages très prenants et au suspense infaillible. Le premier est l’ouverture : le vol en plein Wall Street, la course poursuite à pied, l’assassinat du vieux chiffonnier juif- un brave homme au mauvais endroit au mauvais moment - et les comptes-rendus des témoins, qui sont, pour une fois, assez nombreux, même si les témoignages laissent parfois rêveur (la fille n’a remarqué que les deux pigeons qui ‘faisaient l’amour’). Le second passage, la fin de l’épisode, met en valeur un Kojak cabotin à l’extrême qui joue les milliardaires avec un manteau très envié par ses collègues ! Kojak démasqué, le final est curieux car Stavros sort de sa réserve légendaire et fait preuve d’initiative en étant aux avant-postes lors de la fusillade. Au milieu de ces deux séquences, le reste de l’épisode n’est pas inintéressant mais pas non plus captivant : Kojak fait suivre deux traders, Grenfell et Sheik Ali ( !), car un des truands s’était enfui dans leur limousine mais, finalement, le lieutenant concède son erreur et se sert de Grenfell pour entrer en contact avec le responsable, un certain Paulus. Il n’y a aucun acteur au jeu ou à l’attitude mémorable dans cet épisode ; d’ailleurs, fait rarissime, aucun n’est cité dans le générique de début. En cherchant bien, on remarque le personnage de petite peste de Felicity, qui fait exploser la couverture de Kojak, mais l’actrice, Ann Coleman, n’est connue que pour sa participation à L’attaque de la moussaka géante ! Un épisode moyen dont on retient l’existence grâce surtout à la prestation de Telly Savalas en dandy fortuné qui engendre quelques scènes cocasses comme celle du chapeau avec Demosthenes alias Stavros (‘Where is my chapeau ?’).
- A la vue des ordinateurs qui servent à retrouver la traçabilité des actions, l’épisode a pris un sérieux coup de vieux…
- Richard Donner (1930) a réalisé deux autres épisodes de la série. Il a débuté à la télévision mais il est renommé au cinéma pour Superman, L’arme fatale, et ses suites, et Maverick, entre autres. On reconnaît déjà la maitrise du réalisateur dans cet épisode sur certaines images comme l’arrivée de la Buick de Kojak filmée en arrière-plan du chiffonnier assassiné derrière le cordon de police.
-Le moment humoristique de l’épisode : Kojak prend le téléphone de Grenfell et imite la voix de sa secrétaire :’Can you call him back in ten minutes, he’s busy !’
- Lors de la filature finale, on a une belle vue du pont de Brooklyn (Brooklyn Bridge). C’est l'un des plus anciens ponts suspendus des États-Unis. Il traverse l'East River pour relier l'île de Manhattan au borough de Brooklyn. Long de deux kilomètres, il a été ouvert à la circulation le 24 mai 1883, après 14 ans de travaux. (Source : Wikipedia).
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Re: Série "Kojak"
6 Slay Ride - Défenestration. §§§§
Trois suicides lors d’une convention laissent Kojak perplexe mais le lieutenant ne croit pas aux coïncidences lorsqu’il découvre qu’une jeune femme s’est donnée la mort pendant le même évènement deux ans auparavant.
Cet épisode conte une excellente histoire de vengeance, sans beaucoup d’action mais au suspense prenant, qui débute par la mort de Steven Marly, membre d’une convention qui se déroule dans l’hôtel. Saoul, il est balancé du haut du gratte-ciel par un homme qui le tient pour responsable du décès d’une certaine Ruth de façon analogue. Suite à cette mort apparemment accidentelle, Kojak procède à une enquête de routine qui le mène à interroger la (ravissante) veuve puis une ‘amie’ de Marly, amateur de jus de carottes. Qu’a poussé cet homme à devenir un ivrogne et à se faire expulser du domicile conjugal ? Alors que Kojak poursuit ses investigations, un couple atypique peaufine la suite de son action ; la femme, Shelby Phillips, est dans un état léthargique tandis que l’homme, Paul Nelson, est concentré sur l’aboutissement de sa mission qui consiste à venger la mort de sa femme, Ruth. Les circonstances ne sont pas dévoilées et l’affaire prend une tournure différente avec la défenestration d’un autre participant à la convention, un ami de Marly. Stavros met alors à jour le suicide d’une jeune fille prénommée Ruth pendant la même rencontre deux ans plus tôt et, ne croyant pas aux coïncidences, Kojak fait rechercher Paul Nelson, stationné en Allemagne à l’époque, et Shelby Phillips, la sœur de Ruth. Par recoupements, il devient évident que quatre hommes, présents à cette même convention, sont ciblés par le tueur et qui d’autre que le mari de Ruth pourrait vouloir se venger ? Kojak ne peut empêcher un troisième homme de subir le même sort que ses collègues et il doit découvrir de toute urgence ce qui s’est passé deux ans auparavant pour stopper l’expédition punitive. Il aura satisfaction en extirpant la vérité à Shelby dans la séquence forte de l’épisode. Ce soir-là, Shelby avait été abusée et droguée par quatre hommes et Ruth était entrée à l’improviste dans la chambre d’hôtel. Dans sa fuite, la jeune sœur avait été poussée du toit. Achetée cinq mille dollars pour garder le silence, Shelby a sombré dans la drogue et le remords mais elle a tout raconté à Paul Nelson et la volonté de vengeance de son beau-frère lui a redonné une raison de vivre. L’intrigue s’avère être une bonne histoire, interprétée de surcroit par de jolies femmes ce qui n’est pas négligeable : Melendy Britt (la veuve), Francine York (la maitresse) et, surtout, Julie Gregg, superbe dans le rôle de cette femme abusée qui s’autodétruit pour se punir de la mort de sa sœur. Le naufrage de Shelby Phillips est palpable et son mal de vivre, qui l’oblige à se prostituer pour trouver de la drogue, est souligné par la musique mélodieuse et mélancolique que la jeune femme passe en boucle sur son tourne-disque. Les deux meilleures scènes sont les confrontations Kojak/Shelby. Dans la première, la jeune femme toise et aguiche le lieutenant (‘Do you want something cold ? Cold drink ?’) tandis que dans la seconde, où Julie Gregg effectue un sacré numéro d’actrice, Kojak fait cracher la vérité à Shelby, en sanglots et prise de convulsions par manque de drogues.
- Russ Mayberry (1925 à Glasgow) a réalisé neuf épisodes de la série. Il a travaillé sur de nombreuses autres séries dont Le virginien (3 ép.), L’homme de fer (11), Un shérif à New York (7), Magnum (12), Equalizer (12), In the Heat of the Night (18)...
- Julie Gregg (1944), Shelby Phillips, a débuté sa carrière en 1964 et elle joua dans Bonanza, Ma sorcière bien aimée, Hawaii, police d’état, Mission impossible, Cannon, L’homme de fer. Au cinéma, elle est Sandra Corleone dans Le parrain. Elle a reçu le Theatre World Award pour sa performance dans The Happy Time.
- Stephen McHattie (1947), Paul Nelson, a commencé sa carrière en 1970. Il a joué dans Starsky & Hutch, Kojak (trois épisodes), Equalizer (très bon en schizophrène assassin dans le mauvais épisode Out of the Past de la première saison), Deux flics à Miami, Star Trek (dans un épisode mémorable, paraît-il), X Files, Les enquêtes de Murdoch. Il a un rôle récurrent dans Cold Squad.
- Melendy Britt, Joan Marly, a été la première actrice à prononcer la fameuse phrase de L’Oréal :Because I'm worth it. Elle a joué dans Mannix, L’homme de fer, Sergent Anderson…
- Francine York (1938), Linda, a commencé sa carrière en 1959. Elle a participé à de nombreuses séries dont Les Incorruptibles (Le garçon boucher de la dernière saison), L’homme à la Rolls, Opération vol, Les mystères de l’Ouest, L’homme de fer, Mannix, Mission impossible, Columbo, Les rues de San Francisco (3 épisodes)…
- Kojak fait référence à Icarus (Icare) à la découverte du corps de Marly.
- Un peu d’humour dans cette histoire noire : Kojak est persuadé que Saperstein a fait le café car il est buvable alors que c’est Stavros qui s’est appliqué !
Trois suicides lors d’une convention laissent Kojak perplexe mais le lieutenant ne croit pas aux coïncidences lorsqu’il découvre qu’une jeune femme s’est donnée la mort pendant le même évènement deux ans auparavant.
Cet épisode conte une excellente histoire de vengeance, sans beaucoup d’action mais au suspense prenant, qui débute par la mort de Steven Marly, membre d’une convention qui se déroule dans l’hôtel. Saoul, il est balancé du haut du gratte-ciel par un homme qui le tient pour responsable du décès d’une certaine Ruth de façon analogue. Suite à cette mort apparemment accidentelle, Kojak procède à une enquête de routine qui le mène à interroger la (ravissante) veuve puis une ‘amie’ de Marly, amateur de jus de carottes. Qu’a poussé cet homme à devenir un ivrogne et à se faire expulser du domicile conjugal ? Alors que Kojak poursuit ses investigations, un couple atypique peaufine la suite de son action ; la femme, Shelby Phillips, est dans un état léthargique tandis que l’homme, Paul Nelson, est concentré sur l’aboutissement de sa mission qui consiste à venger la mort de sa femme, Ruth. Les circonstances ne sont pas dévoilées et l’affaire prend une tournure différente avec la défenestration d’un autre participant à la convention, un ami de Marly. Stavros met alors à jour le suicide d’une jeune fille prénommée Ruth pendant la même rencontre deux ans plus tôt et, ne croyant pas aux coïncidences, Kojak fait rechercher Paul Nelson, stationné en Allemagne à l’époque, et Shelby Phillips, la sœur de Ruth. Par recoupements, il devient évident que quatre hommes, présents à cette même convention, sont ciblés par le tueur et qui d’autre que le mari de Ruth pourrait vouloir se venger ? Kojak ne peut empêcher un troisième homme de subir le même sort que ses collègues et il doit découvrir de toute urgence ce qui s’est passé deux ans auparavant pour stopper l’expédition punitive. Il aura satisfaction en extirpant la vérité à Shelby dans la séquence forte de l’épisode. Ce soir-là, Shelby avait été abusée et droguée par quatre hommes et Ruth était entrée à l’improviste dans la chambre d’hôtel. Dans sa fuite, la jeune sœur avait été poussée du toit. Achetée cinq mille dollars pour garder le silence, Shelby a sombré dans la drogue et le remords mais elle a tout raconté à Paul Nelson et la volonté de vengeance de son beau-frère lui a redonné une raison de vivre. L’intrigue s’avère être une bonne histoire, interprétée de surcroit par de jolies femmes ce qui n’est pas négligeable : Melendy Britt (la veuve), Francine York (la maitresse) et, surtout, Julie Gregg, superbe dans le rôle de cette femme abusée qui s’autodétruit pour se punir de la mort de sa sœur. Le naufrage de Shelby Phillips est palpable et son mal de vivre, qui l’oblige à se prostituer pour trouver de la drogue, est souligné par la musique mélodieuse et mélancolique que la jeune femme passe en boucle sur son tourne-disque. Les deux meilleures scènes sont les confrontations Kojak/Shelby. Dans la première, la jeune femme toise et aguiche le lieutenant (‘Do you want something cold ? Cold drink ?’) tandis que dans la seconde, où Julie Gregg effectue un sacré numéro d’actrice, Kojak fait cracher la vérité à Shelby, en sanglots et prise de convulsions par manque de drogues.
- Russ Mayberry (1925 à Glasgow) a réalisé neuf épisodes de la série. Il a travaillé sur de nombreuses autres séries dont Le virginien (3 ép.), L’homme de fer (11), Un shérif à New York (7), Magnum (12), Equalizer (12), In the Heat of the Night (18)...
- Julie Gregg (1944), Shelby Phillips, a débuté sa carrière en 1964 et elle joua dans Bonanza, Ma sorcière bien aimée, Hawaii, police d’état, Mission impossible, Cannon, L’homme de fer. Au cinéma, elle est Sandra Corleone dans Le parrain. Elle a reçu le Theatre World Award pour sa performance dans The Happy Time.
- Stephen McHattie (1947), Paul Nelson, a commencé sa carrière en 1970. Il a joué dans Starsky & Hutch, Kojak (trois épisodes), Equalizer (très bon en schizophrène assassin dans le mauvais épisode Out of the Past de la première saison), Deux flics à Miami, Star Trek (dans un épisode mémorable, paraît-il), X Files, Les enquêtes de Murdoch. Il a un rôle récurrent dans Cold Squad.
- Melendy Britt, Joan Marly, a été la première actrice à prononcer la fameuse phrase de L’Oréal :Because I'm worth it. Elle a joué dans Mannix, L’homme de fer, Sergent Anderson…
- Francine York (1938), Linda, a commencé sa carrière en 1959. Elle a participé à de nombreuses séries dont Les Incorruptibles (Le garçon boucher de la dernière saison), L’homme à la Rolls, Opération vol, Les mystères de l’Ouest, L’homme de fer, Mannix, Mission impossible, Columbo, Les rues de San Francisco (3 épisodes)…
- Kojak fait référence à Icarus (Icare) à la découverte du corps de Marly.
- Un peu d’humour dans cette histoire noire : Kojak est persuadé que Saperstein a fait le café car il est buvable alors que c’est Stavros qui s’est appliqué !
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Re: Série "Kojak"
Une critique de la version américaine de la saison 2 produite par Shout qui sort mardi prochain. A la vue des captures, c'est peut-être la meilleure version sur le marché...La restauration semble avoir enfin été faite.
http://www.dvdtalk.com/reviews/50408/kojak-season-two/
http://www.dvdtalk.com/reviews/50408/kojak-season-two/
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Re: Série "Kojak"
7 Nursemaid - Témoin à charge. §
Un armurier, redevable d’une dette, est contraint de fournir des armes à des truands mais ceux-ci l’assassinent lorsque l’enquête de Kojak risque de les compromettre. Le lieutenant ne peut compter que sur le témoignage de la comptable.
Une histoire bavarde en deux parties bien distinctes dont l’ensemble ne présente que peu d’intérêt. Koster est obligé de céder cent pistolets automatiques à des gangsters, ce qui alimente des règlements de comptes entre bandes rivales. Suite à une fusillade mortelle, Kojak enquête (apparition du lieutenant qu’à la septième minute) et remonte jusqu’à l’armurier. Ces investigations constituent la meilleure phase de l’épisode mais elles sont très brèves ! Clifford, le chef des truands, est conscient que Koster est un danger et il charge son homme de main, Bayliss, de le supprimer (‘The rule is always : safety first’). Le pauvre armurier est retrouvé dans le coffre d’une voiture mais sa comptable, Bernice Sandler, a été témoin de l’enlèvement et elle identifie Bayliss. Kojak doit la protéger des tueurs pour la faire témoigner au grand jury. Cette protection meuble toute la seconde partie de l’épisode qui est particulièrement ennuyeuse. L’interprétation de Kay Medford, en comptable âgée aux faux airs de Miss Marple, ne pallie pas aux piètres jeux des acteurs/truands, bien au contraire. L’intrigue est banale et bavarde, les acteurs sont fastidieux voire parfois pénibles, le suspense est inexistant, les situations sont bancales (le faux serveur, le truand qui téléphone à Stavros), la musique au thème vieillot est seulement appropriée à la comptable et fait penser aux brigades de Clemenceau et ce n’est pas la fusillade et poursuite finales, à la conclusion prévisible, qui va nous réconcilier avec cet épisode ! En fait, la meilleure scène se situe dans le local du gang lorsque Kojak houspille un membre pour obtenir le nom du chef (‘Take me to your leader’) et cela ne dure qu’une petite minute ! Espérons que cela ne soit qu’une parenthèse dans la saison.
- C’est le premier des quatre épisodes de la série réalisés par Jerry London. Il a mis en scène la minisérie Shogun en 1980.
- C’est la seule histoire écrite par Joel Oliansky (1935-2002), qui a réalisé quatre épisodes de la série.
- Frank Christi (1929-1982), Marty Clifford, a été abattu par des tueurs commandités par un mari jaloux ! Il avait fait quelques autres apparitions dans des films et séries policiers dont quatre épisodes de Mannix et deux de Mission impossible.
- Lynette Mettey (1943), Doris, a joué dans un autre épisode, Knockover, et elle a fait des apparitions dans des séries connues :Columbo, L’homme de fer, Hawaii, police d’état, Cannon, MASH, Les rues de San Francisco…
- Len Lesser (1922-2011), Hinton, est une gueule connue du cinéma mais surtout de la télévision sur 60 ans, de 1949 à 2009 ! Citons pour la télévision Alfred Hitchcock présente, Gunsmoke, Les Incorruptibles, Les mystères de l’Ouest, L’homme de fer, Police Story, Cold Case, Castle (son dernier rôle) et au cinéma, De l’or pour les braves, Papillon, Josey Wales hors-la-loi. Il est Mr Morgan dans l’excellent épisode de la première saison Dynamo-thérapie.
- Ray Sharkey (1952-1993), Gallagher le tireur, fut renvoyé d’un tournage pour possession de drogue. Accroc à l’héroïne et la cocaïne, il contracta le sida par une aiguille infectée. Il a joué dans Les rues de San Francisco, Deux flics à Miami, Equalizer (il est le tueur dans l’excellent épisode Par désœuvrement), La loi est la loi.
- La seconde saison fut diffusée anarchiquement sur Antenne 2. Cet épisode passa le 10 novembre 1976 et le suivant…deux plus tard, presque jour pour jour, le 12 novembre 1978 !
Un armurier, redevable d’une dette, est contraint de fournir des armes à des truands mais ceux-ci l’assassinent lorsque l’enquête de Kojak risque de les compromettre. Le lieutenant ne peut compter que sur le témoignage de la comptable.
Une histoire bavarde en deux parties bien distinctes dont l’ensemble ne présente que peu d’intérêt. Koster est obligé de céder cent pistolets automatiques à des gangsters, ce qui alimente des règlements de comptes entre bandes rivales. Suite à une fusillade mortelle, Kojak enquête (apparition du lieutenant qu’à la septième minute) et remonte jusqu’à l’armurier. Ces investigations constituent la meilleure phase de l’épisode mais elles sont très brèves ! Clifford, le chef des truands, est conscient que Koster est un danger et il charge son homme de main, Bayliss, de le supprimer (‘The rule is always : safety first’). Le pauvre armurier est retrouvé dans le coffre d’une voiture mais sa comptable, Bernice Sandler, a été témoin de l’enlèvement et elle identifie Bayliss. Kojak doit la protéger des tueurs pour la faire témoigner au grand jury. Cette protection meuble toute la seconde partie de l’épisode qui est particulièrement ennuyeuse. L’interprétation de Kay Medford, en comptable âgée aux faux airs de Miss Marple, ne pallie pas aux piètres jeux des acteurs/truands, bien au contraire. L’intrigue est banale et bavarde, les acteurs sont fastidieux voire parfois pénibles, le suspense est inexistant, les situations sont bancales (le faux serveur, le truand qui téléphone à Stavros), la musique au thème vieillot est seulement appropriée à la comptable et fait penser aux brigades de Clemenceau et ce n’est pas la fusillade et poursuite finales, à la conclusion prévisible, qui va nous réconcilier avec cet épisode ! En fait, la meilleure scène se situe dans le local du gang lorsque Kojak houspille un membre pour obtenir le nom du chef (‘Take me to your leader’) et cela ne dure qu’une petite minute ! Espérons que cela ne soit qu’une parenthèse dans la saison.
- C’est le premier des quatre épisodes de la série réalisés par Jerry London. Il a mis en scène la minisérie Shogun en 1980.
- C’est la seule histoire écrite par Joel Oliansky (1935-2002), qui a réalisé quatre épisodes de la série.
- Frank Christi (1929-1982), Marty Clifford, a été abattu par des tueurs commandités par un mari jaloux ! Il avait fait quelques autres apparitions dans des films et séries policiers dont quatre épisodes de Mannix et deux de Mission impossible.
- Lynette Mettey (1943), Doris, a joué dans un autre épisode, Knockover, et elle a fait des apparitions dans des séries connues :Columbo, L’homme de fer, Hawaii, police d’état, Cannon, MASH, Les rues de San Francisco…
- Len Lesser (1922-2011), Hinton, est une gueule connue du cinéma mais surtout de la télévision sur 60 ans, de 1949 à 2009 ! Citons pour la télévision Alfred Hitchcock présente, Gunsmoke, Les Incorruptibles, Les mystères de l’Ouest, L’homme de fer, Police Story, Cold Case, Castle (son dernier rôle) et au cinéma, De l’or pour les braves, Papillon, Josey Wales hors-la-loi. Il est Mr Morgan dans l’excellent épisode de la première saison Dynamo-thérapie.
- Ray Sharkey (1952-1993), Gallagher le tireur, fut renvoyé d’un tournage pour possession de drogue. Accroc à l’héroïne et la cocaïne, il contracta le sida par une aiguille infectée. Il a joué dans Les rues de San Francisco, Deux flics à Miami, Equalizer (il est le tueur dans l’excellent épisode Par désœuvrement), La loi est la loi.
- La seconde saison fut diffusée anarchiquement sur Antenne 2. Cet épisode passa le 10 novembre 1976 et le suivant…deux plus tard, presque jour pour jour, le 12 novembre 1978 !
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Re: Série "Kojak"
Il aura fallu plusieurs éditions pour avoir la qualité. D'après les commentaires, le coffret US, sorti le 27 septembre, est le meilleur sur le marché. Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, l'édition française Elephant (malgré son coût élevé reste l'alternative), pour les autres, il n'y a pas à hésiter : l'édition Shout est celle qu'il vous faut ! Je posterai un comparatif de toutes les éditions sous peu. Je n'ai pas attendu et j'ai l'édition britannique à la qualité médiocre et évidement pour la revendre, inutile d'y compter...
http://www.amazon.com/Kojak-Season-Two-Telly-Savalas/dp/B0055CP9P4/ref=pd_cp_mov_1
Sound and video quality are TOP notch amazing. So good, that it makes you feel like your watching them on CBS back in the day on their original broadcasts. The Shout! release is absolutely superb.
http://www.amazon.com/Kojak-Season-Two-Telly-Savalas/dp/B0055CP9P4/ref=pd_cp_mov_1
Sound and video quality are TOP notch amazing. So good, that it makes you feel like your watching them on CBS back in the day on their original broadcasts. The Shout! release is absolutely superb.
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Re: Série "Kojak"
8 You Can't Tell a Hurt Man How to Holler - Chassé-croisé. §§
Un petit délinquant noir, accusé d’un meurtre commis par une de ses connaissances, refuse de coopérer avec Kojak car il considère que la police est raciste.
Hawthorn Yantzee assiste Wexler qui vient d’être abattu devant un restaurant italien mais il est pris en chasse par une patrouille et plus tard arrêté chez sa petite amie après le témoignage du serveur. L’histoire met en opposition deux Blacks, le ‘gentil’ Yantzee et le ‘méchant’ Stutz, et les clichés sont inévitablement présents et un tantinet ‘lourdingues’. Stutz, le véritable meurtrier, paie la caution de son ‘ami’ Yantzee pour, en fait, mieux l’impliquer et le faire accuser du meurtre de Wexler, un bookmaker. Kojak semble être le seul à douter de la culpabilité de Yantzee (‘That’s it’ de McNeil) et le lieutenant doit convaincre le petit délinquant, soupçonneux de l’impartialité de la police pour les gens de couleur, que son enquête n’a pour but que de prouver son innocence. Le policier le persuade, non sans mal, de piéger Stutz, son ‘frère de couleur’, alors que Yantzee, conscient d’avoir été dupé, voulait se venger. Cet épisode a de bons moments dès la première scène avec les rues désertes et la musique jazzy si caractéristique de l’époque (quel changement avec celle de l’épisode précédent !). Le récit réserve ensuite quelques autres passages intéressants comme celui de l’hôpital, où Stutz, déterminé, achève Wexler sur son lit (deux plans paradoxaux : Yantzee endormi, Wexler mort), et la dernière séquence avec la découverte du magnétophone sur Yantzee et la cavalcade finale. A côté de cela, certains passages ne sont que du remplissage ; les plans de l’opération à l’hôpital sont inutiles, l’évasion de Yantzee, qui assomme l’agent Weaver, toujours présent lorsque l’intrigue côtoie le milieu Black, n’est pas crédible et les longues palabres dans le parking souterrain sonnent faux. Deux bons échanges sont à souligner ; Kojak avec Lula, la copine de Yantzee, puis avec Stutz, sirotant un cocktail. Il est dommage que le message de l’épisode tombe à plat et suscite l’effet inverse de celui escompté. Yantzee personnifie la méfiance du peuple noir américain pour sa police (sentiment justifié et très présent dans les années 70) mais ce complexe, poussé à l’extrême et très caricatural, tourne au ridicule comme le souligne Kojak dans une réplique à Lula. Ce thème, qui revient continuellement, fait malheureusement passer l’intrigue au second plan et l’ensemble ne rivalise pas avec le pilote, The Marcus-Nelson Murders, qui est plus ou moins sur le même registre. L’excès nuit en tout. A noter à ce propos la dernière réplique de l’épisode qui a suscité des controverses sur des forums américains ; lorsque Crocker s’étonne de l’ingratitude de Yantzee, Kojak répond :’What do you expect ? Thank you officer ?’. [Qu’espères-tu ? Un merci, monsieur l’agent ?]
- Seymour Robbie (1919-2004) a réalisé un autre épisode de Kojak, A Very Deadly Game.
- Albert Ruben a écrit deux histoires pour Kojak et cinq pour Les rues de San Francisco.
- Roger E. Mosley (1938), John Stutz, a débuté sa carrière dans un épisode de Cannon en 1971. Il est connu pour avoir été TC dans 155 épisodes de Magnum de 1980 à 1988.
- Kojak décrit Stavros: ’He’s very good looking. He has black curly hair and looks like a gorilla!’
- Le lieutenant parle d’un restaurant chinois, en se rendant sur les lieux de la fusillade, alors qu’il est italien.
- Un échange de répliques qui résument très bien l’épisode ; Yantzee déclare à Kojak qu’il tient déjà un coupable noir et il se demande pourquoi le policier tient absolument à ce que cela soit le bon. Le lieutenant lui répond: ’I can answer that but you’ll never believe me... ’
Un petit délinquant noir, accusé d’un meurtre commis par une de ses connaissances, refuse de coopérer avec Kojak car il considère que la police est raciste.
Hawthorn Yantzee assiste Wexler qui vient d’être abattu devant un restaurant italien mais il est pris en chasse par une patrouille et plus tard arrêté chez sa petite amie après le témoignage du serveur. L’histoire met en opposition deux Blacks, le ‘gentil’ Yantzee et le ‘méchant’ Stutz, et les clichés sont inévitablement présents et un tantinet ‘lourdingues’. Stutz, le véritable meurtrier, paie la caution de son ‘ami’ Yantzee pour, en fait, mieux l’impliquer et le faire accuser du meurtre de Wexler, un bookmaker. Kojak semble être le seul à douter de la culpabilité de Yantzee (‘That’s it’ de McNeil) et le lieutenant doit convaincre le petit délinquant, soupçonneux de l’impartialité de la police pour les gens de couleur, que son enquête n’a pour but que de prouver son innocence. Le policier le persuade, non sans mal, de piéger Stutz, son ‘frère de couleur’, alors que Yantzee, conscient d’avoir été dupé, voulait se venger. Cet épisode a de bons moments dès la première scène avec les rues désertes et la musique jazzy si caractéristique de l’époque (quel changement avec celle de l’épisode précédent !). Le récit réserve ensuite quelques autres passages intéressants comme celui de l’hôpital, où Stutz, déterminé, achève Wexler sur son lit (deux plans paradoxaux : Yantzee endormi, Wexler mort), et la dernière séquence avec la découverte du magnétophone sur Yantzee et la cavalcade finale. A côté de cela, certains passages ne sont que du remplissage ; les plans de l’opération à l’hôpital sont inutiles, l’évasion de Yantzee, qui assomme l’agent Weaver, toujours présent lorsque l’intrigue côtoie le milieu Black, n’est pas crédible et les longues palabres dans le parking souterrain sonnent faux. Deux bons échanges sont à souligner ; Kojak avec Lula, la copine de Yantzee, puis avec Stutz, sirotant un cocktail. Il est dommage que le message de l’épisode tombe à plat et suscite l’effet inverse de celui escompté. Yantzee personnifie la méfiance du peuple noir américain pour sa police (sentiment justifié et très présent dans les années 70) mais ce complexe, poussé à l’extrême et très caricatural, tourne au ridicule comme le souligne Kojak dans une réplique à Lula. Ce thème, qui revient continuellement, fait malheureusement passer l’intrigue au second plan et l’ensemble ne rivalise pas avec le pilote, The Marcus-Nelson Murders, qui est plus ou moins sur le même registre. L’excès nuit en tout. A noter à ce propos la dernière réplique de l’épisode qui a suscité des controverses sur des forums américains ; lorsque Crocker s’étonne de l’ingratitude de Yantzee, Kojak répond :’What do you expect ? Thank you officer ?’. [Qu’espères-tu ? Un merci, monsieur l’agent ?]
- Seymour Robbie (1919-2004) a réalisé un autre épisode de Kojak, A Very Deadly Game.
- Albert Ruben a écrit deux histoires pour Kojak et cinq pour Les rues de San Francisco.
- Roger E. Mosley (1938), John Stutz, a débuté sa carrière dans un épisode de Cannon en 1971. Il est connu pour avoir été TC dans 155 épisodes de Magnum de 1980 à 1988.
- Kojak décrit Stavros: ’He’s very good looking. He has black curly hair and looks like a gorilla!’
- Le lieutenant parle d’un restaurant chinois, en se rendant sur les lieux de la fusillade, alors qu’il est italien.
- Un échange de répliques qui résument très bien l’épisode ; Yantzee déclare à Kojak qu’il tient déjà un coupable noir et il se demande pourquoi le policier tient absolument à ce que cela soit le bon. Le lieutenant lui répond: ’I can answer that but you’ll never believe me... ’
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Re: Série "Kojak"
9 The Best Judge Money Can Buy - Prévarication. §§§§
Un avocat véreux exerce un chantage sur un juge influent pour faire libérer un truand. Le magistrat doit trancher entre remettre en liberté un criminel et ternir la réputation de son fils décédé.
Une bonne intrigue n’a pas besoin obligatoirement de beaucoup d’action pour produire un épisode intéressant et captivant et cette histoire en est la parfaite illustration. Kojak enquête sur la mort du juge Mackie Junior, asphyxié par les gaz d’échappement de sa voiture dans son garage. Meurtre ou suicide ? Le juge aisé (il roule en Mercedes cabriolet) avait une maitresse, Kimberly Hyatt, et sa femme, Ellen, venait de demander le divorce à la stupéfaction du père, le juge Philip Mackie Senior (des noms qui ne facilitent pas les comptes-rendus !). Un chiffon taché de graisse et une agrafe de bandage mettent rapidement le lieutenant sur les bons rails et il décide, par intuition, de faire filer Martin Bronson, un avocat marron contre lequel le juge a bizarrement perdu la plupart de ses procès. Bronson doit effectivement négocier la libération de Norman Kilty, décrit par Kojak comme étant ‘New York’s number one garbage man’, et il ordonne l’élimination de la maitresse du juge, qui lui a innocemment confessé avoir trouvé une valise pleine d’argent chez son amant. De son coté, Kojak découvre qu’un détective privé avait mis le magistrat sur écoutes mais le lieutenant se heurte au mutisme du juge Mackie Senior, qui vient d’accepter le chantage de Bronson de faire libérer Kilty contre la destruction de l’enregistrement salissant la mémoire de son fils. Les deux passages mouvementés sont brutaux et l’œuvre des tueurs de Kilty ; l’agression et l’assassinat atroce du juge en scène d’ouverture puis la tentative sur sa maitresse, qui doit la vie sauve à l’intervention rapide de Stavros (eh oui, c’est possible !). Le discours du juge Mackie dans la scène finale, dans lequel il associe la corruption, la politique et le pouvoir (sujet d’actualité), fait mouche mais, à mon avis, c’est le passage précédent qui est le climax de l’intrigue. Ellen révèle au juge qu’elle a conclu un marché avec Bronson ; elle devait lui fournir un enregistrement compromettant afin d’obtenir la libération de Kilby contre l’assassinat de son époux volage et elle termine cyniquement en disant qu’elle prenait un bain pour ne pas entendre le bruit du moteur alors que son mari mourrait. On apprécie le fait que Kojak n’ait pas une vision complète, contrairement à nous téléspectateurs, de tous les méandres de l’intrigue. Le juge Mackie sera par conséquent d’un grand secours pour boucler l’affaire car le policier ne connaissait pas la teneur des écoutes téléphoniques ni l’implication d’Ellen dans le décès de son mari. Cet épisode conte une excellente histoire complexe très bien interprétée et au thème musical à la harpe très agréable où seule l’esclandre de la femme bafouée au precinct constitue un bémol à un ensemble fort plaisant.
- Leo Penn (1921-1998) a réalisé cinq autres épisodes de Kojak ; trois de la première saison et deux de la cinquième et ultime.
- John Randolph (1915-2004), le juge Philip Templeton Mackie, Sr, fut placé sur liste noire pendant quinze ans pour activités anti-américaines par McCarthy. Il tourna ensuite dans Serpico, L’honneur des Prizzi et dans de nombreuses séries télévisées dont Police Story, Columbo et Equalizer.
- Walter McGinn (1936-1977), Martin Bronson, est décédé à l’âge de 40 ans. Il a joué dans A cause d’un assassinat, Adieu ma jolie et Les trois jours du Condor. Il a également participé à un autre épisode de la série ; A Hair-Trigger Away, saison 4.
- John Aniston (1933), Webster, est le truand Albert Dancik dans Down a Long and Lonely River (saison 1 avec Paul Michael Glaser). Né en Crête, il était un des meilleurs amis de Telly Savalas. Il est le père de Jennifer Aniston dont Telly Savalas était le parrain.
- Abe Vigoda (1921), Kilty le meurtrier emprisonné, est réputé pour ses rôles de mafiosi ; le plus célèbre étant celui de Tessio dans Le parrain.
- Le titre français, plutôt pompeux et pour initiés, ne vaut pas l’original qui est une réplique prononcée par Bronson au juge Mackie Sr au sujet de son fils.
- A l’arrivée de Kojak, on remarque que les paupières du défunt bougent légèrement.
- Les enregistrements des conversations téléphoniques sont de la marque Sony.
- Agajanian, le médecin légiste interprété par Darrell Zwerling, n’apparaît pas au générique et l'acteur a participé à beaucoup plus d’épisodes que les cinq mentionnés sur imdb.
- Le centre correctionnel d'Attica, rien à voir avec la librairiedes langues, est une des prisons les plus connues des États-Unis. Elle est située à Attica, dans l'État de New York.
- Les sous-titres de l’édition française Eléphant sont très approximatifs ; on se demande par exemple pourquoi la valise contient 93 000$ en sous-titres et 94 000$ dans le texte original et pourquoi Ellen prenait un bain en VO et une douche en S-T lorsque son mari agonisait !
- A deux reprises, dans des courtes scènes, la doublure de Telly Savalas remplace l’acteur. Lorsque Kojak monte les escaliers, derrière Stavros, pour se rendre à la salle de boxe et lorsqu’il sort de sa voiture pour aller interroger le détective Revelson (‘Don’t you want to hear the dirty tapes ?’). La doublure est à chaque fois de dos prenant soin de ne pas montrer une partie du visage mais la démarche et l’allure ne sont pas celles de Telly Savalas.
- La séquence d’ouverture ne fut pas filmée en continu : lorsque la voiture des truands tourne à gauche, on aperçoit un véhicule sur la droite avec le capot relevé. Il n’est pas là quelques secondes plus tôt.
Un avocat véreux exerce un chantage sur un juge influent pour faire libérer un truand. Le magistrat doit trancher entre remettre en liberté un criminel et ternir la réputation de son fils décédé.
Une bonne intrigue n’a pas besoin obligatoirement de beaucoup d’action pour produire un épisode intéressant et captivant et cette histoire en est la parfaite illustration. Kojak enquête sur la mort du juge Mackie Junior, asphyxié par les gaz d’échappement de sa voiture dans son garage. Meurtre ou suicide ? Le juge aisé (il roule en Mercedes cabriolet) avait une maitresse, Kimberly Hyatt, et sa femme, Ellen, venait de demander le divorce à la stupéfaction du père, le juge Philip Mackie Senior (des noms qui ne facilitent pas les comptes-rendus !). Un chiffon taché de graisse et une agrafe de bandage mettent rapidement le lieutenant sur les bons rails et il décide, par intuition, de faire filer Martin Bronson, un avocat marron contre lequel le juge a bizarrement perdu la plupart de ses procès. Bronson doit effectivement négocier la libération de Norman Kilty, décrit par Kojak comme étant ‘New York’s number one garbage man’, et il ordonne l’élimination de la maitresse du juge, qui lui a innocemment confessé avoir trouvé une valise pleine d’argent chez son amant. De son coté, Kojak découvre qu’un détective privé avait mis le magistrat sur écoutes mais le lieutenant se heurte au mutisme du juge Mackie Senior, qui vient d’accepter le chantage de Bronson de faire libérer Kilty contre la destruction de l’enregistrement salissant la mémoire de son fils. Les deux passages mouvementés sont brutaux et l’œuvre des tueurs de Kilty ; l’agression et l’assassinat atroce du juge en scène d’ouverture puis la tentative sur sa maitresse, qui doit la vie sauve à l’intervention rapide de Stavros (eh oui, c’est possible !). Le discours du juge Mackie dans la scène finale, dans lequel il associe la corruption, la politique et le pouvoir (sujet d’actualité), fait mouche mais, à mon avis, c’est le passage précédent qui est le climax de l’intrigue. Ellen révèle au juge qu’elle a conclu un marché avec Bronson ; elle devait lui fournir un enregistrement compromettant afin d’obtenir la libération de Kilby contre l’assassinat de son époux volage et elle termine cyniquement en disant qu’elle prenait un bain pour ne pas entendre le bruit du moteur alors que son mari mourrait. On apprécie le fait que Kojak n’ait pas une vision complète, contrairement à nous téléspectateurs, de tous les méandres de l’intrigue. Le juge Mackie sera par conséquent d’un grand secours pour boucler l’affaire car le policier ne connaissait pas la teneur des écoutes téléphoniques ni l’implication d’Ellen dans le décès de son mari. Cet épisode conte une excellente histoire complexe très bien interprétée et au thème musical à la harpe très agréable où seule l’esclandre de la femme bafouée au precinct constitue un bémol à un ensemble fort plaisant.
- Leo Penn (1921-1998) a réalisé cinq autres épisodes de Kojak ; trois de la première saison et deux de la cinquième et ultime.
- John Randolph (1915-2004), le juge Philip Templeton Mackie, Sr, fut placé sur liste noire pendant quinze ans pour activités anti-américaines par McCarthy. Il tourna ensuite dans Serpico, L’honneur des Prizzi et dans de nombreuses séries télévisées dont Police Story, Columbo et Equalizer.
- Walter McGinn (1936-1977), Martin Bronson, est décédé à l’âge de 40 ans. Il a joué dans A cause d’un assassinat, Adieu ma jolie et Les trois jours du Condor. Il a également participé à un autre épisode de la série ; A Hair-Trigger Away, saison 4.
- John Aniston (1933), Webster, est le truand Albert Dancik dans Down a Long and Lonely River (saison 1 avec Paul Michael Glaser). Né en Crête, il était un des meilleurs amis de Telly Savalas. Il est le père de Jennifer Aniston dont Telly Savalas était le parrain.
- Abe Vigoda (1921), Kilty le meurtrier emprisonné, est réputé pour ses rôles de mafiosi ; le plus célèbre étant celui de Tessio dans Le parrain.
- Le titre français, plutôt pompeux et pour initiés, ne vaut pas l’original qui est une réplique prononcée par Bronson au juge Mackie Sr au sujet de son fils.
- A l’arrivée de Kojak, on remarque que les paupières du défunt bougent légèrement.
- Les enregistrements des conversations téléphoniques sont de la marque Sony.
- Agajanian, le médecin légiste interprété par Darrell Zwerling, n’apparaît pas au générique et l'acteur a participé à beaucoup plus d’épisodes que les cinq mentionnés sur imdb.
- Le centre correctionnel d'Attica, rien à voir avec la librairiedes langues, est une des prisons les plus connues des États-Unis. Elle est située à Attica, dans l'État de New York.
- Les sous-titres de l’édition française Eléphant sont très approximatifs ; on se demande par exemple pourquoi la valise contient 93 000$ en sous-titres et 94 000$ dans le texte original et pourquoi Ellen prenait un bain en VO et une douche en S-T lorsque son mari agonisait !
- A deux reprises, dans des courtes scènes, la doublure de Telly Savalas remplace l’acteur. Lorsque Kojak monte les escaliers, derrière Stavros, pour se rendre à la salle de boxe et lorsqu’il sort de sa voiture pour aller interroger le détective Revelson (‘Don’t you want to hear the dirty tapes ?’). La doublure est à chaque fois de dos prenant soin de ne pas montrer une partie du visage mais la démarche et l’allure ne sont pas celles de Telly Savalas.
- La séquence d’ouverture ne fut pas filmée en continu : lorsque la voiture des truands tourne à gauche, on aperçoit un véhicule sur la droite avec le capot relevé. Il n’est pas là quelques secondes plus tôt.
Invité- Invité
Kojak en DVD; la saga suite
Un article intéressant du site tvshowsondvd que je vous traduis en bref. Une véritable saga, du jamais vu pour une série et je suis en train de monter un dossier là-dessus !
http://www.tvshowsondvd.com/news/Kojak-The-Complete-Movie-Collection/16040
En 2005, les studios Universal sortait la saison 1 en DVD et après une très longue attente, les fans de Telly Savalas ont enfin obtenu la sortie de la saison 2 la semaine dernière grâce aux gens de Shout !Factory. Quoi de neuf pour le détective chauve à la sucette ? Nous avons eu un aperçu grâce à la page Amazon intitulée Kojak - The Complete Movie Collection. $ 24.49 pour environ 800 minutes et la date de sortie est prévue pour le 24 janvier 2012. Pas encore de photo d’emballage ou de détails et les studios n’ont pas confirmé encore.
Les lecteurs ont déjà remarqué que les saisons 3, 4 et 5 sont déjà disponibles en Europe (ndlr : en Allemagne et en Grande –Bretagne, la seconde partie de la seconde saison sort en France le mois prochain). Pourquoi n’y-a-il pas de continuité avec la sortie de Kojak - Season 3 ? Aucune idée mais nous vous le ferons savoir dès que nous le saurons.
Que peut-on espérer de cette sortie ? Logiquement, la série originale (5 saisons de 1973 à 1978). En février 1985, il y avait un téléfilm réunion The Belarus File et un autre en 1987, The Price of Justice.
Puis de novembre 1989 à mars 1990, il y eut 5 autres téléfilms qui fut la fin pour Telly mais que beaucoup de fans les compte comme une ‘sixième saison’ (même si on ne sait pas si les studios les jugent comme tels). D’après nous, un coffret de 800 minutes appelé Kojak - The Complete Movie Collection aura sûrement ces 7 téléfilms post-série. Plus d’informations dès que possible.
http://www.amazon.com/dp/B005SQRYS2?tag=tvshowsondvdcom&link_code=as3&creativeASIN=B005SQRYS2&creative=373489&camp=211189
http://www.tvshowsondvd.com/news/Kojak-The-Complete-Movie-Collection/16040
En 2005, les studios Universal sortait la saison 1 en DVD et après une très longue attente, les fans de Telly Savalas ont enfin obtenu la sortie de la saison 2 la semaine dernière grâce aux gens de Shout !Factory. Quoi de neuf pour le détective chauve à la sucette ? Nous avons eu un aperçu grâce à la page Amazon intitulée Kojak - The Complete Movie Collection. $ 24.49 pour environ 800 minutes et la date de sortie est prévue pour le 24 janvier 2012. Pas encore de photo d’emballage ou de détails et les studios n’ont pas confirmé encore.
Les lecteurs ont déjà remarqué que les saisons 3, 4 et 5 sont déjà disponibles en Europe (ndlr : en Allemagne et en Grande –Bretagne, la seconde partie de la seconde saison sort en France le mois prochain). Pourquoi n’y-a-il pas de continuité avec la sortie de Kojak - Season 3 ? Aucune idée mais nous vous le ferons savoir dès que nous le saurons.
Que peut-on espérer de cette sortie ? Logiquement, la série originale (5 saisons de 1973 à 1978). En février 1985, il y avait un téléfilm réunion The Belarus File et un autre en 1987, The Price of Justice.
Puis de novembre 1989 à mars 1990, il y eut 5 autres téléfilms qui fut la fin pour Telly mais que beaucoup de fans les compte comme une ‘sixième saison’ (même si on ne sait pas si les studios les jugent comme tels). D’après nous, un coffret de 800 minutes appelé Kojak - The Complete Movie Collection aura sûrement ces 7 téléfilms post-série. Plus d’informations dès que possible.
http://www.amazon.com/dp/B005SQRYS2?tag=tvshowsondvdcom&link_code=as3&creativeASIN=B005SQRYS2&creative=373489&camp=211189
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
10 A Souvenir from Atlantic City – Souvenir. §§
Kojak enquête sur un attentat dans un bowling qui a tué deux policiers en civil mais il se retrouve au centre d’une rivalité de services car le suspect est un indic d’une brigade anti-terroriste.
A l’instar de A Very Deadly Game (quatrième épisode de la saison), la série s’oriente parfois sur des sentiers inconnus comme si, de temps à autre, elle avait besoin d’une bouffée d’oxygène et de troquer les buildings et la grisaille de Manhattan contre des plages ensoleillées. Kojak charge Gomez de pister Paolo Olivarez qui a décampé après l’explosion d’une bombe dans une salle de bowling en laissant sur place une paire de bottines reconnue par un témoin ( !). Le lieutenant Danena, policier d’une section spéciale, recherche également le suspect car c’est un informateur précieux sur un réseau terroriste. Gomez, qui est l’équivalent aux affaires hispaniques de ce que Weaver est aux enquêtes black, retrouve l’individu qui est arrêté sur la plage d’Atlantic City. Remis en liberté, Olivarez se rend compte qu’il est grillé dans le réseau extrémiste et que Marinella, sa sœur, a été enlevée pour le démasquer. En fait, celle-ci a épousé la cause et désire ardemment attirer son frère dans un piège pour l’abattre! Kojak et Danena tentent de localiser le repaire des terroristes. Un épisode assez moyen qui alterne les bons moments et les passages quelconques. Ainsi, la longue séance de déminage à l’ancienne du domicile d’Olivarez freine le récit et que dire du lien ténu entre les chaussures blanches du terroriste et une profession hospitalière ! Parmi les points positifs, l’arrivée dans l’hôtel d’Atlantic City de Kojak et Gomez pour procéder à l’arrestation du suspect est intéressante. Il faut ensuite attendre le dénouement final pour assister à du grand spectacle ; l’interrogatoire cocasse de Kojak avec la petite fille sur le pas de porte qui coûte trois sucettes au policier car l’’indic’ a deux sœurs (‘Women !’) et la fusillade finale où le naïf Olivarez se fait abattre en essayant de sauver Marinella, qui crache sur le corps de son frère !
- C’est le premier des cinq épisodes réalisés par Daniel Haller (1926) pour la série. Il est connu surtout pour avoir mis en scène 28 épisodes de la série L’homme qui tombe à pic.
- Daniel J. Travanti (1940), le lieutenant Charles 'Chuck' Danena, est le Capitaine Furillo dans 132 épisodes de 1981 à 1987 (7 saisons).
- Victor Campos est le détective Gomez dans 6 épisodes ; trois de la première saison et deux de la troisième complètent cette apparition.
- Il y a environ 130 miles entre Atlantic City (dans l’état du New Jersey) et New York City.
- Il y a de nouveau cette fameuse scène maintes fois utilisée lors de la première saison lorsque la Buick de Kojak prend une bretelle pour s’insérer sur l’autoroute. On l’a vue pour la première fois dans Knockover.
- Crocker à Saperstein : ‘C’est la vie, baby. Here we go !’.
- On remarque le mur de l’immeuble en carton-pâte lorsque Crocker interpelle Olivarez dans la cage d’escalier.
- Dans l’appartement vacant depuis un mois (juste en face du domicile d’Olivarez), un échange entre Kojak et Crocker concernant la nourriture chinoise retrouvée dans les lieux passerait pour du politiquement incorrect de nos jours…
- Kojak répond au terroriste qui feint de vouloir tuer Marinella, ‘prise en otage’ : ‘Be my guest’. Depuis quand, une otage offre des bonbons à une petite fille ?
Kojak enquête sur un attentat dans un bowling qui a tué deux policiers en civil mais il se retrouve au centre d’une rivalité de services car le suspect est un indic d’une brigade anti-terroriste.
A l’instar de A Very Deadly Game (quatrième épisode de la saison), la série s’oriente parfois sur des sentiers inconnus comme si, de temps à autre, elle avait besoin d’une bouffée d’oxygène et de troquer les buildings et la grisaille de Manhattan contre des plages ensoleillées. Kojak charge Gomez de pister Paolo Olivarez qui a décampé après l’explosion d’une bombe dans une salle de bowling en laissant sur place une paire de bottines reconnue par un témoin ( !). Le lieutenant Danena, policier d’une section spéciale, recherche également le suspect car c’est un informateur précieux sur un réseau terroriste. Gomez, qui est l’équivalent aux affaires hispaniques de ce que Weaver est aux enquêtes black, retrouve l’individu qui est arrêté sur la plage d’Atlantic City. Remis en liberté, Olivarez se rend compte qu’il est grillé dans le réseau extrémiste et que Marinella, sa sœur, a été enlevée pour le démasquer. En fait, celle-ci a épousé la cause et désire ardemment attirer son frère dans un piège pour l’abattre! Kojak et Danena tentent de localiser le repaire des terroristes. Un épisode assez moyen qui alterne les bons moments et les passages quelconques. Ainsi, la longue séance de déminage à l’ancienne du domicile d’Olivarez freine le récit et que dire du lien ténu entre les chaussures blanches du terroriste et une profession hospitalière ! Parmi les points positifs, l’arrivée dans l’hôtel d’Atlantic City de Kojak et Gomez pour procéder à l’arrestation du suspect est intéressante. Il faut ensuite attendre le dénouement final pour assister à du grand spectacle ; l’interrogatoire cocasse de Kojak avec la petite fille sur le pas de porte qui coûte trois sucettes au policier car l’’indic’ a deux sœurs (‘Women !’) et la fusillade finale où le naïf Olivarez se fait abattre en essayant de sauver Marinella, qui crache sur le corps de son frère !
- C’est le premier des cinq épisodes réalisés par Daniel Haller (1926) pour la série. Il est connu surtout pour avoir mis en scène 28 épisodes de la série L’homme qui tombe à pic.
- Daniel J. Travanti (1940), le lieutenant Charles 'Chuck' Danena, est le Capitaine Furillo dans 132 épisodes de 1981 à 1987 (7 saisons).
- Victor Campos est le détective Gomez dans 6 épisodes ; trois de la première saison et deux de la troisième complètent cette apparition.
- Il y a environ 130 miles entre Atlantic City (dans l’état du New Jersey) et New York City.
- Il y a de nouveau cette fameuse scène maintes fois utilisée lors de la première saison lorsque la Buick de Kojak prend une bretelle pour s’insérer sur l’autoroute. On l’a vue pour la première fois dans Knockover.
- Crocker à Saperstein : ‘C’est la vie, baby. Here we go !’.
- On remarque le mur de l’immeuble en carton-pâte lorsque Crocker interpelle Olivarez dans la cage d’escalier.
- Dans l’appartement vacant depuis un mois (juste en face du domicile d’Olivarez), un échange entre Kojak et Crocker concernant la nourriture chinoise retrouvée dans les lieux passerait pour du politiquement incorrect de nos jours…
- Kojak répond au terroriste qui feint de vouloir tuer Marinella, ‘prise en otage’ : ‘Be my guest’. Depuis quand, une otage offre des bonbons à une petite fille ?
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
11 A Killing in the Second House - Chantage à la mort. §§§§
Un ancien policier, devenu enquêteur privé, fait passer le suicide d'un de ses clients pour un meurtre afin de récupérer la prime de l'assurance-vie.
Le scénario de l’épisode est digne du grand Hitchcock à qui on ne peut s’empêcher de penser en observant le déroulement de cette sublime machination. Un détective privé, Ray Kaufman, ancien policier et vieille connaissance de Theo Kojak, prend des photos suggestives qui font penser à son client âgé, Jack Seymour, que sa jeune épouse le trompe avec Tony Howard, son collaborateur et ami. Le suicide immédiat du vieil homme ne risque pas d’être lucratif mais Kaufman convainc Howard de le laisser le maquiller en crime crapuleux en échange de dix mille dollars, une part négligeable des cinq cent mille dollars de l’assurance. Tout pourrait en rester là mais la cupidité de Sherry Kaufman, la femme du détective, qui demande à son mari d’exiger une rente mensuelle, va précipiter les choses. Devant le refus, le limier profite que la police a découvert les clichés compromettants pour glisser les indices qu’il a conservés –arme et paire de souliers- dans l’appartement d’Howard. En plein milieu d’épisode, la scène des confrontations est anthologique ; Kaufman accuse Howard d’avoir assassiné Seymour par rivalité amoureuse puis d’avoir déplacé le corps de la chambre au bureau pour faire croire à un cambriolage. L’ancien policier fournit même le pantalon taché de sang d’Howard qu’il a récupéré au pressing pendant que Crocker découvre l’arme, d’autres photos et les chaussures. Howard, coincé, raconte le véritable scénario à Kojak mais, en absence de preuve, il est incarcéré bien que le lieutenant soupçonne son ancien collègue. L’enquêteur privé a tout prévu car il est toujours en possession de la photo annotée par Seymour avant de commettre l’irréparable et Sherry Kaufman contacte l’avocat d’Howard pour la lui vendre. Néanmoins, les époux Kaufman sont conscients que leur plan et alibi ne tiendront pas si une certaine Elaine Miller parle. Sherry Kaufman arrondit ses fins de mois par des séances astrologiques et Elaine Miller, présente le soir des faits, harcèle la femme du détective qui n’a pas su prédire que son petit copain allait la plaquer ! Ray Kaufman doit la faire taire par n’importe quel moyen et une mauvaise chute tombe à pic pour une autre mise en scène criminelle. Cette fois, Kojak, par un indice aussi extravagant que les chaussures blanches de l’épisode précédent, se retrouve sur la route de l’ancien policier pour un final fatal. Kojak recouvre de sa veste le corps de son ex-collègue et le long plan sur l’insigne du lieutenant est significative et annonce la séquence finale. Il considère, en effet, que Ray Kaufman a été dupé par sa femme manipulatrice qui avait déjà pris seule le chemin pour l’aéroport et Paris et il comprend enfin pourquoi ce flic si dédié à son travail s’était soudainement transformé. La présence de Martin Balsam, acteur hitchcockien, est un atout prépondérant dans la réussite de l’épisode. L’acteur est impeccable et il crève l’écran en privé malsain et calculateur allant jusqu’à faire de l’ombre aux autres seconds rôles qui ne déméritent pourtant pas. Cette histoire est riche en rebondissements et toutes les scènes sont intéressantes même les plus anodines comme cet échange de regard entre Kojak et l’informaticienne. On peut simplement considérer que les trois confrontations Savalas/Balsam sont les plus déterminantes de l’intrigue. Certains aspects renvoient à des classiques du suspense comme le coup de feu qui claque au milieu de l’orage et lors de la première des trois rencontres entre Kojak et Kaufman où le détective privé réussit le plus banalement possible à exposer ses exigences pécuniaires à Howard. Indiscutablement, cet épisode est un classique de la série.
- Christian Nyby (1913-1993) a commencé sa carrière en travaillant avec Howard Hawks au début des années 40 sur Le port de l’angoisse, Le grand sommeil et La rivière rouge où il fut nommé aux Awards pour le montage.
- Martin Balsam (1919-1996), Ray Kaufman, a débuté à l’Actors’ Studio. Il a tourné dans de nombreuses productions à la télévision et au cinéma et tout le monde se souvient de lui dans Psychose, le policier qui dévale les escaliers après avoir été poignardé par Bates. Il a joué dans deux épisodes des Incorruptibles dont le sublime Tunnel des Horreurs où il a un rôle équivalent à celui de cette histoire (un ancien policier qui a mal tourné). L’acteur est décédé d’un arrêt cardiaque dans un hôtel de Rome.
- Dimitra Arliss (1932), Sherry Kaufman, parle couramment le grec et elle a souvent joué dans des films sur la mafia. Un de ses rôles les plus connus est dans L’arnaque.
- Kaufman à Howard qui se rend compte que les photos ont été mal interprétées par Seymour :’I just take them. I don’t write the captions.’[Je prends les photos. Je n’écris pas les légendes.]
- Stavros téléphone à Kaufman et lui rappelle qu’ils ont travaillé ensemble sur une enquête trois ans auparavant.
- Deux détails n’échappent pas à Kojak : les chaussures utilisées pour faire croire à un cambrioleur sont celles d’un boiteux comme l’était Seymour et les photos prises dans la chambre de Seymour montrent qu’un miroir est placé trop bas pour un grand homme comme la victime et qu’il cache en fait l’impact d’une balle. On peut apprécier la différence de taille lorsque Seymour remet le chèque à Kaufman au début de l’épisode.
- D’après le calendrier exhibé par Sherry Kaufman, l’action se passe au mois d’octobre.
-Kojak raconte l’histoire connue du médecin qui donne six mois à vivre à son patient puis six mois supplémentaires lorsque le malheureux ne peut pas régler les honoraires.
- Dans la dernière scène, Kojak comprend l’infortune de son ancien détective si prometteur en recevant dans son bureau la machiavélique Sherry Kaufman : ‘I think I’m looking at the reasons right now !’ et il poursuit par une réplique empruntée à une autre célèbre série policière de l’époque : ‘Stavros, book her !’.
Un ancien policier, devenu enquêteur privé, fait passer le suicide d'un de ses clients pour un meurtre afin de récupérer la prime de l'assurance-vie.
Le scénario de l’épisode est digne du grand Hitchcock à qui on ne peut s’empêcher de penser en observant le déroulement de cette sublime machination. Un détective privé, Ray Kaufman, ancien policier et vieille connaissance de Theo Kojak, prend des photos suggestives qui font penser à son client âgé, Jack Seymour, que sa jeune épouse le trompe avec Tony Howard, son collaborateur et ami. Le suicide immédiat du vieil homme ne risque pas d’être lucratif mais Kaufman convainc Howard de le laisser le maquiller en crime crapuleux en échange de dix mille dollars, une part négligeable des cinq cent mille dollars de l’assurance. Tout pourrait en rester là mais la cupidité de Sherry Kaufman, la femme du détective, qui demande à son mari d’exiger une rente mensuelle, va précipiter les choses. Devant le refus, le limier profite que la police a découvert les clichés compromettants pour glisser les indices qu’il a conservés –arme et paire de souliers- dans l’appartement d’Howard. En plein milieu d’épisode, la scène des confrontations est anthologique ; Kaufman accuse Howard d’avoir assassiné Seymour par rivalité amoureuse puis d’avoir déplacé le corps de la chambre au bureau pour faire croire à un cambriolage. L’ancien policier fournit même le pantalon taché de sang d’Howard qu’il a récupéré au pressing pendant que Crocker découvre l’arme, d’autres photos et les chaussures. Howard, coincé, raconte le véritable scénario à Kojak mais, en absence de preuve, il est incarcéré bien que le lieutenant soupçonne son ancien collègue. L’enquêteur privé a tout prévu car il est toujours en possession de la photo annotée par Seymour avant de commettre l’irréparable et Sherry Kaufman contacte l’avocat d’Howard pour la lui vendre. Néanmoins, les époux Kaufman sont conscients que leur plan et alibi ne tiendront pas si une certaine Elaine Miller parle. Sherry Kaufman arrondit ses fins de mois par des séances astrologiques et Elaine Miller, présente le soir des faits, harcèle la femme du détective qui n’a pas su prédire que son petit copain allait la plaquer ! Ray Kaufman doit la faire taire par n’importe quel moyen et une mauvaise chute tombe à pic pour une autre mise en scène criminelle. Cette fois, Kojak, par un indice aussi extravagant que les chaussures blanches de l’épisode précédent, se retrouve sur la route de l’ancien policier pour un final fatal. Kojak recouvre de sa veste le corps de son ex-collègue et le long plan sur l’insigne du lieutenant est significative et annonce la séquence finale. Il considère, en effet, que Ray Kaufman a été dupé par sa femme manipulatrice qui avait déjà pris seule le chemin pour l’aéroport et Paris et il comprend enfin pourquoi ce flic si dédié à son travail s’était soudainement transformé. La présence de Martin Balsam, acteur hitchcockien, est un atout prépondérant dans la réussite de l’épisode. L’acteur est impeccable et il crève l’écran en privé malsain et calculateur allant jusqu’à faire de l’ombre aux autres seconds rôles qui ne déméritent pourtant pas. Cette histoire est riche en rebondissements et toutes les scènes sont intéressantes même les plus anodines comme cet échange de regard entre Kojak et l’informaticienne. On peut simplement considérer que les trois confrontations Savalas/Balsam sont les plus déterminantes de l’intrigue. Certains aspects renvoient à des classiques du suspense comme le coup de feu qui claque au milieu de l’orage et lors de la première des trois rencontres entre Kojak et Kaufman où le détective privé réussit le plus banalement possible à exposer ses exigences pécuniaires à Howard. Indiscutablement, cet épisode est un classique de la série.
- Christian Nyby (1913-1993) a commencé sa carrière en travaillant avec Howard Hawks au début des années 40 sur Le port de l’angoisse, Le grand sommeil et La rivière rouge où il fut nommé aux Awards pour le montage.
- Martin Balsam (1919-1996), Ray Kaufman, a débuté à l’Actors’ Studio. Il a tourné dans de nombreuses productions à la télévision et au cinéma et tout le monde se souvient de lui dans Psychose, le policier qui dévale les escaliers après avoir été poignardé par Bates. Il a joué dans deux épisodes des Incorruptibles dont le sublime Tunnel des Horreurs où il a un rôle équivalent à celui de cette histoire (un ancien policier qui a mal tourné). L’acteur est décédé d’un arrêt cardiaque dans un hôtel de Rome.
- Dimitra Arliss (1932), Sherry Kaufman, parle couramment le grec et elle a souvent joué dans des films sur la mafia. Un de ses rôles les plus connus est dans L’arnaque.
- Kaufman à Howard qui se rend compte que les photos ont été mal interprétées par Seymour :’I just take them. I don’t write the captions.’[Je prends les photos. Je n’écris pas les légendes.]
- Stavros téléphone à Kaufman et lui rappelle qu’ils ont travaillé ensemble sur une enquête trois ans auparavant.
- Deux détails n’échappent pas à Kojak : les chaussures utilisées pour faire croire à un cambrioleur sont celles d’un boiteux comme l’était Seymour et les photos prises dans la chambre de Seymour montrent qu’un miroir est placé trop bas pour un grand homme comme la victime et qu’il cache en fait l’impact d’une balle. On peut apprécier la différence de taille lorsque Seymour remet le chèque à Kaufman au début de l’épisode.
- D’après le calendrier exhibé par Sherry Kaufman, l’action se passe au mois d’octobre.
-Kojak raconte l’histoire connue du médecin qui donne six mois à vivre à son patient puis six mois supplémentaires lorsque le malheureux ne peut pas régler les honoraires.
- Dans la dernière scène, Kojak comprend l’infortune de son ancien détective si prometteur en recevant dans son bureau la machiavélique Sherry Kaufman : ‘I think I’m looking at the reasons right now !’ et il poursuit par une réplique empruntée à une autre célèbre série policière de l’époque : ‘Stavros, book her !’.
Dernière édition par denis le Dim 16 Oct 2011 - 11:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Comment fais tu pour mettre quatre photos cote à cote ? Cela me ferait gagner de la place pour "Hawaii police d'état".
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
ImageShack et dimension 320X240Patricks a écrit:Comment fais tu pour mettre quatre photos cote à cote ? Cela me ferait gagner de la place pour "Hawaii police d'état".
http://imageshack.us/
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Re: Série "Kojak"
denis a écrit:17 Before the Devil Knows - Au diable Kojak. §§§§
Un virtuose du cambriolage, qui a dérobé pour un million de dollars en bons du Trésor à un banquier véreux, devient la cible d’un tueur professionnel et il s’associe à Kojak pour sauver sa peau.
Un duo de cambrioleurs chevronnés s’introduit dans un appartement et fait main basse sur des bijoux, de l’argent et des bons du Trésor. Tout ne se passe pas comme prévu car un vieil homme, le banquier Ramsey Brewer, se réveille et coupe la corde ce qui précipite un des voleurs seize étages plus bas. L’enquête soulève certaines interrogations surtout lorsque Vicky, la jeune épouse du banquier, se rend au precinct et confie à Kojak que son mari avait un million de dollars en bons dérobés dans son coffre. En mettant Brewer sur écoutes, Kojak apprend que le banquier est responsable du décès du cambrioleur et qu’il place un contrat sur le second pour récupérer les bons et le faire liquider. Le Jon, le cambrioleur visé, a pris contact avec Hagen, un receleur, pour monnayer les bons sans se douter que ce dernier a recruté Packman, un tueur de Baltimore de sinistre réputation, sur ordre de Brewer. Fort de ces renseignements, Kojak se rapproche de Le Jon et lui propose un marché : sa vie contre sa confession. Cette histoire est une excellente intrigue à rebondissements où tous les protagonistes ont leur importance : le rusé cambrioleur, le vieux banquier escroc, la jeune épouse cupide, le receleur arriviste et le tueur froid. Tous ces rôles sont bien interprétés mais mention spéciale à Henry Darrow, qui est prodigieux en génie du cambriolage désireux se retirer. Les échanges entre Kojak et Le Jon font partie des meilleurs moments de l’épisode et le policier éprouve même de la sympathie pour ce cambrioleur insaisissable qu’il laissera filer (‘Stay clean, baby’) en lui donnant le cigarillo qu’il vient d’allumer. Le fait que Vicky Brewer est au centre de l’affaire car elle a tout manigancé n’est pas le plus important – elle a repéré Le Jon, lui a fourni la combinaison du coffre puis a balancé son mari à Kojak pour le faire emprisonner. Il y a deux sortes de criminels aux yeux de Kojak et le lieutenant rate le ‘grand chelem’ car la mise hors d’état de nuire d’un tueur aux multiples victimes et d’un banquier véreux a plus d’importance que les agissements, certes frauduleux mais plus innocents, d’un cambrioleur. Les meilleurs passages sont le cambriolage en ouverture, la visite de Mrs Brewer en manteau de fourrure, la partie de billard (première rencontre Kojak/Le Jon), le coup de bluff du cambrioleur à Vicky, et, bien entendu, la préparation du piège final à l’hôtel où un laser trace, à travers deux vitres, la provenance des projectiles tirés par le tueur.
- Henry Darrow (1933), Kevin Le Jon, était le Latino en vogue dans les années 60 et la série-western Chaparral (avec Leif Erickson, Cameron Mitchell et Linda Cristal) le fit connaître mondialement dans 97 épisodes de 1967 à 1971. Il tourna dans de nombreuses séries dont un épisode quelconque des Rues de San Francisco où il est un assassin calculateur, passeur de clandestins et trafiquant de cartes vertes (Alien Country).
- Louise Sorel (1940), Vicky Brewer, a surtout participé à des soaps durant les deux dernières décennies mais elle a débuté au théâtre et à la télévision dont 3 épisodes de Kojak (celui-ci est le premier). Elle a étudié le français à Villefranche-sur-Mer.
- Don Knight (1933-1997), John Hagen, est connu pour des rôles de tueur froid. Ici, c’est le receleur. Il a joué dans de nombreuses séries. Citons des apparitions dans Match contre la vie, Opération vol, Hawaii, police d’état, L’immortel (7 épisodes dans le rôle de Fletcher), Mannix, Mission impossible, Cannon…
- David White (1916-1990), Ramsey Brewer, est connu pour sa participation à Ma Sorcière Bien-aimée de 1964 à 1972. Il a joué dans de nombreuses séries sur plus de quatre décennies dont deux épisodes des Incorruptibles (The Dutch Schultz Story, The Rusty Heller Story) et un des Rues de San Francisco (Underground).
- Cet épisode fut le troisième diffusé en France, le 22 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Un désagrément récurent à la série est le grand nombre de scènes réutilisées. Ainsi, la première séquence après l’ouverture : l’arrivée de Kojak devant l’hôtel The Franconia, sa descente de voiture puis son entrée dans l’immeuble en passant devant une ambulance stationnée. Idem pour le plan dans la rue après la fuite de Le Jon (vu dans Cop in a cage).
- Un autre problème récurrent est la traduction des titres en français. Before the Devil Knows est une réplique que Le Jon et David, son associé assassiné, avaient l’habitude de se dire. Mais que signifie le titre français ?!
- Kojak fait deux références à Ginger Rogers et Fred Astaire (elles sont absentes dans la VF).
- Kojak en parlant de Packman, l’infâme tueur: ‘He’s a machine. You put the money in the slot, here come the bodies’.
- On se demande pourquoi Kevin Le Jon tient au nom de ‘Kristiansand’ pour son passeport. Un nom scandinave alors qu’il a le type hispanique!
Petite boulette Denis , Kojak fait bien référence à Ginger Rogers et Fred Astaire au début de l'épisode (dans la VF).
Sinon très bon épisode, un des meilleurs de toute la série, donc 3 melons.
redwest- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
Ok, thanks. Je rectifie sur ma fiche, faudra le faire sur le site. N'hésite pas à donner d'autres infos de ce genre. Sinon, t'es dur : un des meilleurs et seulement trois melons !
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Pour les 3 melons, je vais te répondre dans la section "Moyenne et classement des séries" pour ne pas faire de HS
redwest- Vicomte(sse)
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Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
denis a écrit:19 Down a Long and Lonely River -La rivière solitaire. §§§
Un repris de justice s’aperçoit qu’il a été victime d’une machination ourdie par sa femme et son amant, un caïd du milieu.
Comme la précédente, cette histoire rappelle un épisode des Rues de San Francisco dans lequel Paul Michael Glaser tient le rôle similaire d’un homme libéré de prison mais accusé à tort (Bitter Wine tourné deux ans auparavant). Ici, Giordino était effectivement responsable du vol d’un camion de sa propre société de transport pour financer la désintoxication d’Elena, sa femme dépendante à la drogue. Il ne se doutait pas que l’arme avec laquelle elle menaçait de se suicider (très bons flashbacks) était en fait bidouillée par un truand désireux de s’approprier la femme et une part de la société. A sa sortie de prison, il désire s’installer avec Lyndsey, une psychologue carcérale, mais veut avant tout retrouver son ex-femme et tirer l’affaire au clair. Kojak est en retrait dans ce récit vu qu’il est sollicité par Lyndsey, un tantinet naïve, alors qu’aucun crime n’a été commis à part la violation de liberté conditionnelle. Il découvre néanmoins que l’arrestation de Giordino, décrit pourtant comme un cas anodin, ne fut possible qu’avec le témoignage d’un truand. Par des chemins différents, c’est ‘cherchez la femme’ et Giordino, Lyndsey et Kojak retrouvent le bar où travaille Elena mais elle est assassinée avant qu’elle ne puisse faire la moindre révélation. Lou Giordino, en fuite, compte sur Alan, son ancien partenaire, pour remonter jusqu’au truand mais il ne devra son salut qu’à l’intervention in extremis de Kojak dans un final classique. Une histoire intéressante et originale qui laisse Kojak et le precinct en position d’attente mais il y a d’excellentes scènes et des jeux d’acteurs impeccables comme l’explication Giordino/Elena dans la loge et le final violent à suspense (seulement deux petites scènes finales avec Savalas et Glaser ensemble). Parmi les acteurs, Paul Michael Glaser est le plus en vue mais la prestation d’Alexandra Hay, dans un rôle plus discret, n’est pas à négliger sans oublier que trois protagonistes de cet épisode seront des détectives dans deux autres séries à succès des années 70.
- Paul Michael Glaser (1943), Lou Giordino, est évidement mondialement connu pour Starsky dans la série Starsky et Hutch (86 épisodes de 1975 à 1979). Il a participé aussi à ses débuts aux séries Le sixième sens, Cannon, Les rues de San Francisco.
- Sian Barbara Allen (1946), Lyndsey Walker, a abandonné sa carrière d’actrice depuis deux décennies et ses principaux rôles datent des années 70 dans les séries policières de l’époque.
- Alexandra Hay (1947-1993), Elena Rozelle, a quelques rôles de top modèle ou de jolie fille au petit écran dans des séries comme Mission impossible, Police Story. Elle est Lori, la stripteaseuse, indic de Keller et sacrifiée d’une…overdose dans For Good or Evil des Rues de San Francisco. Ici, elle est une chanteuse junkie complice du piège.
- Kenneth O’Brien (1935-1985), Alan Ankrum, a un visage familier des amateurs de séries US. On a pu le voir dans Match contre la vie (ses débuts), Kung Fu, L’homme de fer, Mannix, Hawaii police d’état, Les rues de San Francisco (3 ép.), Kojak (2 ép.)…
- John Aniston (1933), le truand Albert Dancik, est né en Crête et il était un des meilleurs amis de Telly Savalas. Il est le père de Jennifer Aniston dont Telly Savalas était le parrain. Il a participé à un autre épisode de la série : The Best Judge Money Can Buy. Il joue dans Des jours et des vies depuis 1987 et…1207 épisodes !
- Ed Bernard (1939), l’officier sur parole Cleveland Watson, a joué dans plusieurs séries dont Sergent Anderson avec Angie Dickinson et Earl Holliman ; 91 épisodes dans le rôle du détective Joe Styles de 1974 à 1978.
- Charles Dierkop (1936), l’informateur Billy DeLuca, a également joué dans de nombreuses séries dès le début des années 60 et, comme Ed Bernard, il a participé aux 91 épisodes de Sergent Anderson dans le rôle du détective Pete Royster.
- Cet épisode fut le quatrième diffusé en France, le 29 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Durant l’épisode, la célèbre prison d’Elmira est mentionnée. Elle a été construite pendant la guerre de sécession et Lyndsey Walker, la sociologue, y travaille.
- A noter la réplique de Kojak qui retire son casque sur un chantier (avant d’être sermonné et d’en remettre un) : ‘My head didn’t need it anyway’.
Dans la VF, Paul Michael Glaser est doublé par Francis Lax ( le doubleur de David Soul dans Starsky and Hutch).
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
Localisation : Nice
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
C'est également un des doubleurs d'Harrison Ford. Ca doit être amusant d'entendre la VF d'Indy ou de Han Solo dans un épisode de Kojak !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Kojak"
C'est bien. Cela permet au téléspectateur de ne pas être dépaysé. Merci de l'info.redwest a écrit:[Dans la VF, Paul Michael Glaser est doublé par Francis Lax ( le doubleur de David Soul dans Starsky and Hutch).
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