Série "Kojak"
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Re: Série "Kojak"
7 ans déjà. Vaut mieux tard que jamais ! Je redécouvre avec plaisir en ce qui me concerne. Ravi que cela t'intéresse.Steed3003 a écrit:Merci pour ces premières chroniques détaillées qui me permettent de mieux connaitre cette fameuse série dont tu me parles depuis 7 ans! Et ma foi, ça m'a l'air pas mal du tout!
4 Knockover – Autorité. §§§
Une jolie jeune femme est assassinée sur un banc à un arrêt de bus à proximité de Central Park. Comme indice, Kojak a la bague qu’elle porte à son doigt qui provient d’un casse fructueux.
La découverte de Leona Crown, tuée par balles, sur un banc public amène les enquêteurs à sonder la vie privée de la jeune femme. Kojak découvre ainsi dans l’appartement retourné une photographie représentant la victime avec un casseur notoire. Le lieutenant est alors persuadé de tenir une piste sur un casse et il fait surveiller d’éventuels acheteurs véreux mais il ne se doute pas que les truands recherchés sont en train de préparer un autre coup. Un très bon scénario qui se démêle comme une pelote de laine ; à partir du meurtre, on se demande comment Kojak va découvrir et stopper à temps le nouveau casse en préparation dans la banlieue cossue. C’est finalement un numéro de téléphone sur un billet de banque qui fera le lien in extrémis. On part d’une l’enquête fastidieuse de routine sur un meurtre (une récente opération des seins de la victime amène Kojak à faire le tour des bars topless !) à un audacieux casse méticuleusement préparé. Des scènes intéressantes - l’assassinat (introduction), l’entretien de Kojak avec les trois truands au bar et l’officier de police, la petite amie du moment du lieutenant, qui sert d’appât dans l’hôtel auprès du DSK local- et des dialogues savoureux émaillent l’histoire. Un très bon épisode qui décortique les étapes d’une enquête policière traditionnelle.
- Charles S. Dubin (1919), le réalisateur, est un nom familier pour les amateurs de séries. Il a œuvré pendant plus de 35 ans et on lui doit un grand nombre d’épisodes de séries variées dont MASH (44 épisodes). Parmi les séries connues chez nous, il a débuté sur Tarzan en 1966 puis des séries western, La Grande Vallée (3 ép.) et Le virginien (. Dans les années 70, il travailla principalement sur des séries policières : Cannon (4), L’homme de fer (9) mais surtout Hawaii, police d’état (24) et Kojak (14).
- Mort Fine (1916-1991) a écrit les scénarii de 6 épisodes de Kojak et 5 des Rues de San Francisco.
- Joseph Hindy (1939), Bradbury, cambrioleur et tueur, a joué, entre autres, dans deux autres épisodes (A Wind from Corsica, Monkey on a String) ainsi que 2 épisodes d’Equalizer (le poignant Christmas Present et Heart of Justice)…avec ou sans barbe !
- Lynette Mettey (1943), Joannie, a joué dans un autre épisode, Nursemaid, et elle a fait des apparitions dans des séries connues : Columbo, L’homme de fer, Hawaii, police d’état, Cannon, MASH, Les rues de San Francisco…
- Victor Campos est le détective Gomez dans 6 épisodes. Il a débuté dans Chaparral et a participé à de nombreuses séries dont Mission impossible, Sam Cade, Les rues de San Francisco, Columbo, Cannon et plus récemment, Six pieds sous terre, Urgence et Dexter.
- Alan Manson (1918-2002), Gallagher, a joué dans 6 épisodes (dont le pilote)
- Kojak à la propriétaire de l’appartement saccagé qui se plaint de sa locataire :’If you want to see her, she’s receiving at the city morgue.’
- Campos sert de traducteur aux citoyens hispaniques car Kojak ne parle pas l’espagnol, une langue qu’il décrit comme ‘a sexy language’.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
denis a écrit:- Kojak à la propriétaire de l’appartement saccagé qui se plaint de sa locataire :’If you want to see her, she’s receiving at the city morgue.’
Excellente celle-là ! Kojak est-il toujours friand d'humour noir ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Kojak"
Oui, tout à fait. C'est une des caractéristiques du personnage.Dearesttara a écrit:Excellente celle-là ! Kojak est-il toujours friand d'humour noir ?
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
5 Girl in the River - Une fille à l'eau. §§§§
Après deux ans d’inactivité, Excalibur refait parler de lui en assassinant une nouvelle femme, la septième, avec les mêmes rituels, à un détail près…
Kojak voit ressurgir un tueur en série qu’il n’a pas pu coincer deux ans plus tôt. Les caractéristiques du nouveau crime sont similaires - fille immergée, esquisse représentant l’épée du Roi Arthur sur le front, cordelette violette et étranglement avec un bas en soie – mais, cette fois, dans le bas, Kojak trouve a quarter, une pièce de 25 cents, ce qui s’avère être une technique utilisée au Vietnam pour ralentir l’agonie. Le lieutenant répartit les tâches à ses subordonnées, Crocker, Stavros, Fowler, Chiccaloni (seule présence dans cet épisode), mais une huitième femme est découverte dans la baie après un message téléphonique du meurtrier. Le sweat-shirt porté par cette nouvelle victime resserre l’enquête autour d’un salon de massages et, surtout, d’un bar pour célibataires, le Body Boutique, où la jeune femme s’était disputée avec Fred Strong, son petit ami. Ce dernier, sculpteur, a une attitude et des spécificités compromettantes (groupe sanguin, soldat au Vietnam, plaque d’immatriculation du Jersey) mais Kojak n’est pas convaincu de sa culpabilité et oriente ses recherches vers Gus, le barman, à cause d’un stylo égaré. Un excellent épisode au suspense omniprésent où chaque détail a son importance. Les meilleures scènes sont l’arrivée de Kojak et la découverte du corps dans la baignoire (début), la séquence ‘tapissage’ pour la vendeuse de pizzas où Stavros et Chiccaloni doivent mettre une perruque, la fausse piste qui procure un excellent passage mouvementé, le final angoissant et l’épilogue dans lequel le lieutenant peut enfin dire à la mère d’une victime qui l’appelle depuis deux ans :’You can rest easy tonight’.
-La troisième, et dernière, réalisation de William Hale sur cette série est une réussite comme les deux précédentes : Siege of Terror et Web of Death.
- Le lieutenant Kojak tripote un livre très illustré dans son bureau ; il n’a aucun lien avec l’enquête : Insects of the World de Walter Linsenmaier, paru en juin 1972. Cet ouvrage est reconnu parmi les entomologistes.
- Le faucon maltais (The Maltese Falcon) de John Huston avec Humphrey Bogart est mentionné dans un appel téléphonique au Precinct.
- Chiccaloni à Kojak: ‘Water, it’s his mother. He purifies the girls by death. He’s making an offer to his mother’
- Strong à Kojak : ‘I don’t love cops’ et la réplique du lieutenant devant la sculpture : ‘I love arts. Bad or good. I love it.’
- Alan Fudge (1944), Gus, a débuté dans un groupe de musique folk, Ash Alley Singers, avant de se tourner vers le métier d’acteur. Il commença sa carrière dans Gunsmoke en 1972. Il a tourné ensuite dans un grand nombre de séries de renom comme Banacek, Kung Fu, Mannix, Le justicier, Starsky & Hutch, Les rues de San Francisco (2 épisodes : Poisoned Snow, Who Killed Helen French ?), Police Story, Hawaii, police d’état, MacGyver, Columbo, Arabesque et bien d’autres…
Après deux ans d’inactivité, Excalibur refait parler de lui en assassinant une nouvelle femme, la septième, avec les mêmes rituels, à un détail près…
Kojak voit ressurgir un tueur en série qu’il n’a pas pu coincer deux ans plus tôt. Les caractéristiques du nouveau crime sont similaires - fille immergée, esquisse représentant l’épée du Roi Arthur sur le front, cordelette violette et étranglement avec un bas en soie – mais, cette fois, dans le bas, Kojak trouve a quarter, une pièce de 25 cents, ce qui s’avère être une technique utilisée au Vietnam pour ralentir l’agonie. Le lieutenant répartit les tâches à ses subordonnées, Crocker, Stavros, Fowler, Chiccaloni (seule présence dans cet épisode), mais une huitième femme est découverte dans la baie après un message téléphonique du meurtrier. Le sweat-shirt porté par cette nouvelle victime resserre l’enquête autour d’un salon de massages et, surtout, d’un bar pour célibataires, le Body Boutique, où la jeune femme s’était disputée avec Fred Strong, son petit ami. Ce dernier, sculpteur, a une attitude et des spécificités compromettantes (groupe sanguin, soldat au Vietnam, plaque d’immatriculation du Jersey) mais Kojak n’est pas convaincu de sa culpabilité et oriente ses recherches vers Gus, le barman, à cause d’un stylo égaré. Un excellent épisode au suspense omniprésent où chaque détail a son importance. Les meilleures scènes sont l’arrivée de Kojak et la découverte du corps dans la baignoire (début), la séquence ‘tapissage’ pour la vendeuse de pizzas où Stavros et Chiccaloni doivent mettre une perruque, la fausse piste qui procure un excellent passage mouvementé, le final angoissant et l’épilogue dans lequel le lieutenant peut enfin dire à la mère d’une victime qui l’appelle depuis deux ans :’You can rest easy tonight’.
-La troisième, et dernière, réalisation de William Hale sur cette série est une réussite comme les deux précédentes : Siege of Terror et Web of Death.
- Le lieutenant Kojak tripote un livre très illustré dans son bureau ; il n’a aucun lien avec l’enquête : Insects of the World de Walter Linsenmaier, paru en juin 1972. Cet ouvrage est reconnu parmi les entomologistes.
- Le faucon maltais (The Maltese Falcon) de John Huston avec Humphrey Bogart est mentionné dans un appel téléphonique au Precinct.
- Chiccaloni à Kojak: ‘Water, it’s his mother. He purifies the girls by death. He’s making an offer to his mother’
- Strong à Kojak : ‘I don’t love cops’ et la réplique du lieutenant devant la sculpture : ‘I love arts. Bad or good. I love it.’
- Alan Fudge (1944), Gus, a débuté dans un groupe de musique folk, Ash Alley Singers, avant de se tourner vers le métier d’acteur. Il commença sa carrière dans Gunsmoke en 1972. Il a tourné ensuite dans un grand nombre de séries de renom comme Banacek, Kung Fu, Mannix, Le justicier, Starsky & Hutch, Les rues de San Francisco (2 épisodes : Poisoned Snow, Who Killed Helen French ?), Police Story, Hawaii, police d’état, MacGyver, Columbo, Arabesque et bien d’autres…
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Re: Série "Kojak"
7 The Corrupter - Le corrupteur. §
Kojak mène l’enquête sur l’assassinat d’un bijoutier et découvre que son commerce était en fait dirigé par un malfrat. L’honnête bijoutier avait une partenaire, piégée par le truand, que Kojak compte utiliser pour démanteler le réseau.
Max Krouse, le bijoutier, asthmatique, qui respire comme une locomotive, se fait évidement prendre en train de photographier l’installation illicite. Kojak découvre que tout le personnel a changé récemment et que la confidente de Krouse, une ancienne modèle et femme distinguée, est manipulée par Lawrence, un truand corrupteur. Le lieutenant va devoir remonter la filière et trouver comment des bijoux volés sont transportés pour être retaillés sans éveiller l’attention (les camions-poubelles). Une intrigue confuse, ennuyeuse et difficile à suivre où même le final est sans surprise. C’est, de loin, l’épisode le moins intéressant jusqu’à présent. Il y a seulement quelques passages et répliques qui permettent de rester éveillé : l’enquête de proximité de Kojak sur les lieux du crime avec la clé et le ‘rookie’ (début), le lieutenant et l’informateur black aux dés pipés, Saperstein et Crocker à la poursuite du cambrioleur, Kojak maltraitant le voyou en train de fouiller l’appartement qui vomit sur le tapis …et c’est tout !
- Paul Stanley (1922-2002) a réalisé une grande quantité d’épisodes de séries de 1956 à la fin des années 80. Parmi les plus célèbres, citons Les Incorruptibles (deux épisodes de la dernière saison), Le virginien (4), Chaparral, Mission impossible (7), Les mystères de l’Ouest, Opération vol, Gunsmoke (4), L’homme de Vienne, Cannon (3), Les rues de San Francisco (3), Serpico, Drôles de dames (5) et 19 d’Hawaii, police d’état.
- C’est la première des cinq histoires écrites par James M. Miller pour la série ; celle-ci est plutôt embrouillée ! Il fut scénariste sur d’autres séries comme Match contre la vie, Les bannis, Les rues de San Francisco (Inferno)…
- Lola Albright (1925), Celia Lamb, arriva à Hollywood vers le milieu des années 40 et elle était considérée comme une des plus belles femmes du milieu du cinéma. Après des débuts au cinéma (aux cotés de Kirk Douglas en 1949 dans Le champion), on la vit surtout à la TV. ; Peter Gunn (85 épisodes), Alfred Hitchcock présente, L’homme à la Rolls, Peyton Place, Des agents très spéciaux…
- Charlie Picerni (1935), le frère de Paul, l’incorruptible, est le coordinateur des cascades sur une soixantaine d’épisodes de la série. Ici, il est le cambrioleur Lewis Kowalski, abattu par Crocker après une poursuite en voitures. Il est aussi la doublure de Paul Michael Glaser dans la série Starsky & Hutch.
- Crocker mentionne le gangster Dutch Schulz, un personnage récurrent des Incorruptibles.
- Lors de la réception de David Lawrence, Kojak est présenté à un gangster du sud de la France qui prend le policier pour un trafiquant de narcotiques et dans la même séquence, le serviteur passe le plateau de petits fours sous le nez du lieutenant sans rien lui proposer ; Kojak : ‘Come here’ et après un rapide coup d’œil au contenu : ‘Forget it’. Une bonne scène dans cet épisode à oublier.
Kojak mène l’enquête sur l’assassinat d’un bijoutier et découvre que son commerce était en fait dirigé par un malfrat. L’honnête bijoutier avait une partenaire, piégée par le truand, que Kojak compte utiliser pour démanteler le réseau.
Max Krouse, le bijoutier, asthmatique, qui respire comme une locomotive, se fait évidement prendre en train de photographier l’installation illicite. Kojak découvre que tout le personnel a changé récemment et que la confidente de Krouse, une ancienne modèle et femme distinguée, est manipulée par Lawrence, un truand corrupteur. Le lieutenant va devoir remonter la filière et trouver comment des bijoux volés sont transportés pour être retaillés sans éveiller l’attention (les camions-poubelles). Une intrigue confuse, ennuyeuse et difficile à suivre où même le final est sans surprise. C’est, de loin, l’épisode le moins intéressant jusqu’à présent. Il y a seulement quelques passages et répliques qui permettent de rester éveillé : l’enquête de proximité de Kojak sur les lieux du crime avec la clé et le ‘rookie’ (début), le lieutenant et l’informateur black aux dés pipés, Saperstein et Crocker à la poursuite du cambrioleur, Kojak maltraitant le voyou en train de fouiller l’appartement qui vomit sur le tapis …et c’est tout !
- Paul Stanley (1922-2002) a réalisé une grande quantité d’épisodes de séries de 1956 à la fin des années 80. Parmi les plus célèbres, citons Les Incorruptibles (deux épisodes de la dernière saison), Le virginien (4), Chaparral, Mission impossible (7), Les mystères de l’Ouest, Opération vol, Gunsmoke (4), L’homme de Vienne, Cannon (3), Les rues de San Francisco (3), Serpico, Drôles de dames (5) et 19 d’Hawaii, police d’état.
- C’est la première des cinq histoires écrites par James M. Miller pour la série ; celle-ci est plutôt embrouillée ! Il fut scénariste sur d’autres séries comme Match contre la vie, Les bannis, Les rues de San Francisco (Inferno)…
- Lola Albright (1925), Celia Lamb, arriva à Hollywood vers le milieu des années 40 et elle était considérée comme une des plus belles femmes du milieu du cinéma. Après des débuts au cinéma (aux cotés de Kirk Douglas en 1949 dans Le champion), on la vit surtout à la TV. ; Peter Gunn (85 épisodes), Alfred Hitchcock présente, L’homme à la Rolls, Peyton Place, Des agents très spéciaux…
- Charlie Picerni (1935), le frère de Paul, l’incorruptible, est le coordinateur des cascades sur une soixantaine d’épisodes de la série. Ici, il est le cambrioleur Lewis Kowalski, abattu par Crocker après une poursuite en voitures. Il est aussi la doublure de Paul Michael Glaser dans la série Starsky & Hutch.
- Crocker mentionne le gangster Dutch Schulz, un personnage récurrent des Incorruptibles.
- Lors de la réception de David Lawrence, Kojak est présenté à un gangster du sud de la France qui prend le policier pour un trafiquant de narcotiques et dans la même séquence, le serviteur passe le plateau de petits fours sous le nez du lieutenant sans rien lui proposer ; Kojak : ‘Come here’ et après un rapide coup d’œil au contenu : ‘Forget it’. Une bonne scène dans cet épisode à oublier.
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Re: Série "Kojak"
8 Dark Sunday - Coup de théâtre. §§§
L’assassinat d’un voleur de voitures amène Kojak et son équipe de détectives à suspecter qu’un gros coup est en préparation.
Une histoire solide et intéressante aux relents de Knockover : à partir d’un macchabée (dont la mort est gardée secrète), Kojak doit assembler les pièces d’un puzzle qui le mèneront à une association de truands qui a échafaudé un plan audacieux censé ‘ridiculiser la police’. Contrairement à l’épisode susmentionné, Kojak rassemble très tôt des éléments étayant la théorie d’une prochaine opération criminelle d’envergure : le témoignage de Maria, la petite amie d’Artie, le bavard voleur de voitures - le calepin téléphonique et la fameuse carte marquée de deux croix que le lieutenant utilisera comme appât dans l’appartement d’Artie. L’intrigue bénéficie également d’un réel suspense ; d’abord Maria sort de l’appartement fortement soupçonnée d’avoir voulu récupérer la carte et, surtout, les intentions des truands, le vol d’un camion d’armes de la police, sont bien gardées jusqu’aux dix dernières minutes. Cet épisode classique est servi par de bonnes prestations d’acteurs que cela soit Richard Jordan, une quinzaine d’années avant qu’il ne devienne l’Equalizer bis, ou les deux jolies filles : Lara Parker, la ‘gentille’ blonde Maria, et Yvonne Craig, la ‘méchante’ brune Liz qui embrouille la radio de la police. Et puis, à la douzième minute, il ne faut pas rater la fameuse sucette de Kojak qui fait son apparition dans la série !
- Robert Malcolm Young (1924), scénariste écossais, a écrit quatre histoires pour Kojak et dix pour Les rues de San Francisco. Sinon, son nom apparaît aussi au générique des séries Opération vol, Mission impossible, L’immortel, Cannon.
- Richard Jordan (1937-1993), Steve Macey, est éclairagiste dans un théâtre dans cet épisode (d’où le titre français). Jordan est devenu une sorte d’Equalizer bis pendant une dizaine d’épisodes sous le nom d’Harley Gage pour permettre la convalescence d’Edward Woodward lors de la troisième saison (1987-88). Richard Jordan est décédé prématurément d’une tumeur au cerveau. Il a joué au cinéma dans À la poursuite d’octobre rouge, Dune, L’Âge de cristal et dans des séries comme Hawk et Banacek.
- Ken Kercheval (1935), Ray Fromm, a joué dans quatre épisodes de la série et il est Cliff Barnes dans 332 de Dallas !
- Yvonne Craig (1937), Liz, est connue pour la série Batman (1967-68) où elle est Barbara Gordon/Batgirl.
- Michael Delano (1940) reprendra le rôle du détective Valano dans l’épisode Unwanted Partners de la seconde saison.
- Theo Kojak reçoit la jolie Maria dans son bureau et il remplace la cigarette par une sucette qu'il prend d'un tiroir. Peu de temps après, Crocker l'interpelle à ce sujet (‘What about the lollipops ?’) et le lieutenant répond que c'est pour combler le fossé des générations : ‘I’m looking to close the generation gap'. C’est une idée de l’acteur lui-même qui désirait arrêter de fumer et cela deviendra une des caractéristiques du show.
- Quelques passages et répliques comiques : lorsque Stavros, empoté, laisse échapper Gerry de l’appartement, l’eau du bar (Kojak : ‘Nice water, local juice ?’) et la réplique de McNeil en buvant un verre d’eau :’Something died in this water’, Kojak incitant deux policiers en uniforme à chercher des indices dans l’appartement de Macey : ‘He might have forgotten to flush the toilet’.
- L’épisode a été diffusé pour la première fois aux USA le 12 décembre 1973 et les premières images montrent le World Trade Center inauguré le 4 avril de cette même année.
- Toujours sidérant de voir Kojak boire son café en conduisant….
Chers lecteurs, une pause estivale de quelques semaines après ce premiers tiers de la première saison. La moyenne du pilote et des 8 premiers épisodes est de 3 tout juste; très honorable !
L’assassinat d’un voleur de voitures amène Kojak et son équipe de détectives à suspecter qu’un gros coup est en préparation.
Une histoire solide et intéressante aux relents de Knockover : à partir d’un macchabée (dont la mort est gardée secrète), Kojak doit assembler les pièces d’un puzzle qui le mèneront à une association de truands qui a échafaudé un plan audacieux censé ‘ridiculiser la police’. Contrairement à l’épisode susmentionné, Kojak rassemble très tôt des éléments étayant la théorie d’une prochaine opération criminelle d’envergure : le témoignage de Maria, la petite amie d’Artie, le bavard voleur de voitures - le calepin téléphonique et la fameuse carte marquée de deux croix que le lieutenant utilisera comme appât dans l’appartement d’Artie. L’intrigue bénéficie également d’un réel suspense ; d’abord Maria sort de l’appartement fortement soupçonnée d’avoir voulu récupérer la carte et, surtout, les intentions des truands, le vol d’un camion d’armes de la police, sont bien gardées jusqu’aux dix dernières minutes. Cet épisode classique est servi par de bonnes prestations d’acteurs que cela soit Richard Jordan, une quinzaine d’années avant qu’il ne devienne l’Equalizer bis, ou les deux jolies filles : Lara Parker, la ‘gentille’ blonde Maria, et Yvonne Craig, la ‘méchante’ brune Liz qui embrouille la radio de la police. Et puis, à la douzième minute, il ne faut pas rater la fameuse sucette de Kojak qui fait son apparition dans la série !
- Robert Malcolm Young (1924), scénariste écossais, a écrit quatre histoires pour Kojak et dix pour Les rues de San Francisco. Sinon, son nom apparaît aussi au générique des séries Opération vol, Mission impossible, L’immortel, Cannon.
- Richard Jordan (1937-1993), Steve Macey, est éclairagiste dans un théâtre dans cet épisode (d’où le titre français). Jordan est devenu une sorte d’Equalizer bis pendant une dizaine d’épisodes sous le nom d’Harley Gage pour permettre la convalescence d’Edward Woodward lors de la troisième saison (1987-88). Richard Jordan est décédé prématurément d’une tumeur au cerveau. Il a joué au cinéma dans À la poursuite d’octobre rouge, Dune, L’Âge de cristal et dans des séries comme Hawk et Banacek.
- Ken Kercheval (1935), Ray Fromm, a joué dans quatre épisodes de la série et il est Cliff Barnes dans 332 de Dallas !
- Yvonne Craig (1937), Liz, est connue pour la série Batman (1967-68) où elle est Barbara Gordon/Batgirl.
- Michael Delano (1940) reprendra le rôle du détective Valano dans l’épisode Unwanted Partners de la seconde saison.
- Theo Kojak reçoit la jolie Maria dans son bureau et il remplace la cigarette par une sucette qu'il prend d'un tiroir. Peu de temps après, Crocker l'interpelle à ce sujet (‘What about the lollipops ?’) et le lieutenant répond que c'est pour combler le fossé des générations : ‘I’m looking to close the generation gap'. C’est une idée de l’acteur lui-même qui désirait arrêter de fumer et cela deviendra une des caractéristiques du show.
- Quelques passages et répliques comiques : lorsque Stavros, empoté, laisse échapper Gerry de l’appartement, l’eau du bar (Kojak : ‘Nice water, local juice ?’) et la réplique de McNeil en buvant un verre d’eau :’Something died in this water’, Kojak incitant deux policiers en uniforme à chercher des indices dans l’appartement de Macey : ‘He might have forgotten to flush the toilet’.
- L’épisode a été diffusé pour la première fois aux USA le 12 décembre 1973 et les premières images montrent le World Trade Center inauguré le 4 avril de cette même année.
- Toujours sidérant de voir Kojak boire son café en conduisant….
Chers lecteurs, une pause estivale de quelques semaines après ce premiers tiers de la première saison. La moyenne du pilote et des 8 premiers épisodes est de 3 tout juste; très honorable !
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Re: Série "Kojak"
9 Conspiracy of Fear - Les jardins de Babylone. §§
L’enquête sur le meurtre d’un de ses indics amène Kojak à s’intéresser à un vaste projet immobilier qui s’avère être une affaire juteuse pour la mafia.
Une histoire bien menée même si le thème est a priori rébarbatif et que l’épisode est plus porté sur les bavardages que sur l’action. En fait, à part la séquence d’ouverture (le meurtre déguisé en accident de l’avoué, l’indic de Kojak) et le final sur la jetée, l’intégralité de l’épisode est constituée de dialogues entre les protagonistes. La justesse des acteurs est ainsi mise en évidence et l’ensemble est intéressant sans être une des meilleures intrigues de la saison. Kojak est convaincu que l’accident de l’avoué et le suicide de son patron sont en fait des meurtres pour dissimuler une prise d’intérêt importante dans un gigantesque projet immobilier (les croquis à la réunion sentent bien les années 70 !). Le suspense est présent ; on se rend compte au cours de l’histoire que Merchison, le politicien, agit de concert avec Kojak alors que ses échanges avec le policier font penser qu’il est lié à Farrow, l’entrepreneur manipulé en sous-main par le mafieux Marchette. Tous les rôles sont convaincants, même ceux supposés moins prépondérants comme la maitresse de Farrow prise de compassion pour Baker, obligé de voter la confiance au projet après des menaces. Les meilleurs moments restent les railleries de Kojak et le final où Farrow, pris de remords, est abattu en sauvant le lieutenant des deux tueurs en embuscade.
- C’est le second épisode diffusé en France, le 15 janvier 1975 sur Antenne 2.
- C’est le premier des treize épisodes mis en scène par le réalisateur français Jeannot Szwarc (1939). Il débuta sur L’homme de fer et après une brève apparition au cinéma, il est toujours très actif sur les séries : JAG, FBI, portés disparus, Heroes, Cold case, Smallville…
- Nicholas Colasanto (1924-1985), le mafieux Victor Marchette,est un pêcheur faible, rongé par le remords, qui veut se venger des passeurs de clandestins, assassins de son ami, dans un épisode des Rues de Dan Francisco, Impuissant devant la mort. Il fut également metteur en scène d’épisodes des séries Hawaii, police d’état, Shaft, Columbo, Police Story, Les rues de San Francisco…
- Gretchen Corbett (1947), Jeri la secrétaire, a joué dans quatre saisons de la série, Deux cent dollars plus les frais. Vue aussi dans L’homme de fer, Banacek, Columbo, Hawaii, police d’état, Matt Helm…
- Larry Watson (1939-2010) interprète le détective Fowler dans de nombreux épisodes mais il est rarement crédité au générique. Il a joué aussi, entre autres, dans Mannix, Mission impossible et Cannon.
- La sucette remplace de plus en plus le tabac chez Kojak ; ici, il la trempe même dans un verre de coca (première scène après le meurtre/accident).
- L’épisode se passe à la période de Noël ; les bureaux des policiers et les salons de la réunion ont un sapin décoré et des guirlandes.
- Kojak aux menaces de Merchison : ‘My slip is showing ?’
- Une des répliques favorites du lieutenant : ‘Tell me about it’ qu’on peut traduire par : ‘Cause toujours !’ ou ‘M’en parle pas !’.
- Il y a une référence à Napoléon lorsque Merchison dit à Farrow au sujet de Kojak :’He won’t be back’. Et l’entrepreneur répond : ‘Somebody said that of Napoleon !’.
L’enquête sur le meurtre d’un de ses indics amène Kojak à s’intéresser à un vaste projet immobilier qui s’avère être une affaire juteuse pour la mafia.
Une histoire bien menée même si le thème est a priori rébarbatif et que l’épisode est plus porté sur les bavardages que sur l’action. En fait, à part la séquence d’ouverture (le meurtre déguisé en accident de l’avoué, l’indic de Kojak) et le final sur la jetée, l’intégralité de l’épisode est constituée de dialogues entre les protagonistes. La justesse des acteurs est ainsi mise en évidence et l’ensemble est intéressant sans être une des meilleures intrigues de la saison. Kojak est convaincu que l’accident de l’avoué et le suicide de son patron sont en fait des meurtres pour dissimuler une prise d’intérêt importante dans un gigantesque projet immobilier (les croquis à la réunion sentent bien les années 70 !). Le suspense est présent ; on se rend compte au cours de l’histoire que Merchison, le politicien, agit de concert avec Kojak alors que ses échanges avec le policier font penser qu’il est lié à Farrow, l’entrepreneur manipulé en sous-main par le mafieux Marchette. Tous les rôles sont convaincants, même ceux supposés moins prépondérants comme la maitresse de Farrow prise de compassion pour Baker, obligé de voter la confiance au projet après des menaces. Les meilleurs moments restent les railleries de Kojak et le final où Farrow, pris de remords, est abattu en sauvant le lieutenant des deux tueurs en embuscade.
- C’est le second épisode diffusé en France, le 15 janvier 1975 sur Antenne 2.
- C’est le premier des treize épisodes mis en scène par le réalisateur français Jeannot Szwarc (1939). Il débuta sur L’homme de fer et après une brève apparition au cinéma, il est toujours très actif sur les séries : JAG, FBI, portés disparus, Heroes, Cold case, Smallville…
- Nicholas Colasanto (1924-1985), le mafieux Victor Marchette,est un pêcheur faible, rongé par le remords, qui veut se venger des passeurs de clandestins, assassins de son ami, dans un épisode des Rues de Dan Francisco, Impuissant devant la mort. Il fut également metteur en scène d’épisodes des séries Hawaii, police d’état, Shaft, Columbo, Police Story, Les rues de San Francisco…
- Gretchen Corbett (1947), Jeri la secrétaire, a joué dans quatre saisons de la série, Deux cent dollars plus les frais. Vue aussi dans L’homme de fer, Banacek, Columbo, Hawaii, police d’état, Matt Helm…
- Larry Watson (1939-2010) interprète le détective Fowler dans de nombreux épisodes mais il est rarement crédité au générique. Il a joué aussi, entre autres, dans Mannix, Mission impossible et Cannon.
- La sucette remplace de plus en plus le tabac chez Kojak ; ici, il la trempe même dans un verre de coca (première scène après le meurtre/accident).
- L’épisode se passe à la période de Noël ; les bureaux des policiers et les salons de la réunion ont un sapin décoré et des guirlandes.
- Kojak aux menaces de Merchison : ‘My slip is showing ?’
- Une des répliques favorites du lieutenant : ‘Tell me about it’ qu’on peut traduire par : ‘Cause toujours !’ ou ‘M’en parle pas !’.
- Il y a une référence à Napoléon lorsque Merchison dit à Farrow au sujet de Kojak :’He won’t be back’. Et l’entrepreneur répond : ‘Somebody said that of Napoleon !’.
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Re: Série "Kojak"
Bon boulot Denis.
C'était le temps des bonnes séries policières, aujourd'hui révolu (les experts and co). J'aimais plus "Kojak" que Mike Stone et Steve Keller, mais c'était tout de même la bonne époque.
Heureusement que grâce à Estuaire et ses conseils de lecture SF, et à mon admiration pour l'acteur Scott Bakula héros de séries SF, je me tourne aujourd'hui vers la SF qui ne m'avait jamais intéressée à part David Vincent.
Par contre, les remakes, tant de "Kojak" avec Vingh Rames que de "Hawaii police d'état" avec Alex O Loughlin, c'est
C'était le temps des bonnes séries policières, aujourd'hui révolu (les experts and co). J'aimais plus "Kojak" que Mike Stone et Steve Keller, mais c'était tout de même la bonne époque.
Heureusement que grâce à Estuaire et ses conseils de lecture SF, et à mon admiration pour l'acteur Scott Bakula héros de séries SF, je me tourne aujourd'hui vers la SF qui ne m'avait jamais intéressée à part David Vincent.
Par contre, les remakes, tant de "Kojak" avec Vingh Rames que de "Hawaii police d'état" avec Alex O Loughlin, c'est
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Re: Série "Kojak"
Patricks a écrit:Bon boulot Denis.
C'était le temps des bonnes séries policières, aujourd'hui révolu (les experts and co). J'aimais plus "Kojak" que Mike Stone et Steve Keller, mais c'était tout de même la bonne époque.
Heureusement que grâce à Estuaire et ses conseils de lecture SF, et à mon admiration pour l'acteur Scott Bakula héros de séries SF, je me tourne aujourd'hui vers la SF qui ne m'avait jamais intéressée à part David Vincent.
Par contre, les remakes, tant de "Kojak" avec Vingh Rames que de "Hawaii police d'état" avec Alex O Loughlin, c'est
Merci.
Mike Stone et Kojak n'ont pas les mêmes caractéristiques. Chacun a ses qualités, Kojak plus railleur, Stone plus paternaliste. Par contre, Mike Stone est mieux épaulé avec Keller que Kojak avec Crocker...Dommage qu'il n'y ait pas eu de crossover entre les deux séries.
La S-F no thanks, je n'accroche pas. J'ai même abandonné la lecture d'un bouquin de Coleman Luck que le scénariste d'Equalizer m'avait envoyé dédicacé...
Je ne ferai pas les commentaires de Kojak avec Vingh Rames !
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Re: Série "Kojak"
Kojak arrivait en 1975 à une époque où les flics de la télé étaient passionnants. De mémoire, Mike Stone est arrivé le samedi soir en septembre 1974,Mc Garrett avait débarqué en juillet 1973, Nous avions Robert Dacier "L'homme de fer" depuis novembre 1969 (les dates citées sont celles de la première diffusion en France), Joe Mannix le privé depuis décembre 1968 - la série a mal vieilli - Le lieutenant Madigan en novembre 1973, le privé Thomas Banacek en janvier 1974, le lieutenant Columbo en décembre 1972, chaque flic ayant sa particularité, par exemple le "gros" Frank Cannon (février 1973), Dacier l'infirme, Columbo et son imperméable rapé. Citons quelques autres oubliés aujourd'hui, le lieutenant Hawk joué par Burt Reynolds dans "L'oiseau de nuit" (novembre 1973), la nouvelle équipe "the mod squad "(un policier faisant travailler trois ex jeunes délinquants, 13 épisodes diffusés en 1971 et repassé partiellement dans "la une est à vous". Juste après Kojak arriveront le privé black Shaft (novembre 1975), Tony Baretta (printemps 1976), le sergent Anderson Angie Dickinson ( été 77), Frank Serpico ex flic (printemps 78).
Lorsque tu dis aimer les séries policières us des années 70, je pense que tu as dû retrouver dans cette liste pas mal de flics télé connus. Pour moi "Kojak" s'inscrit bien dans cette époque. J'ajoute que Robert Stack tourna aussi une série policière apparue en France en 1978 mais aujourd'hui oubliée "Section contre enquête".
Lorsque tu dis aimer les séries policières us des années 70, je pense que tu as dû retrouver dans cette liste pas mal de flics télé connus. Pour moi "Kojak" s'inscrit bien dans cette époque. J'ajoute que Robert Stack tourna aussi une série policière apparue en France en 1978 mais aujourd'hui oubliée "Section contre enquête".
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Re: Série "Kojak"
Bonne mémoire, Les rues de San Francisco fut diffusé le samedi soir à 21h30. Chez mes grands-parents, je regardais par l’entrebâillement de la porte (j’étais censé être couché) et…je ne voyais que la moitié de l’écran !
Bien cité, en effet, quelle belle brochette de flics comparés aux formatés qu’on a actuellement ! Après cela, certains viennent dire que les séries actuelles valent celles d’hier…
Quant à Section contre enquête (diffusé le dimanche après-midi si ma mémoire est bonne), Robert Stack en parle dans ses mémoires, Straight Shooting que j’ai lues pendant les vacances (je ferai un cr prochainement).
Pour revenir au topic, Telly Savalas disait de son rôle: ‘You tell me the difference between Kojak and Telly Savalas and I’ll tell you the difference between apples and apple pie ‘.
Bien cité, en effet, quelle belle brochette de flics comparés aux formatés qu’on a actuellement ! Après cela, certains viennent dire que les séries actuelles valent celles d’hier…
Quant à Section contre enquête (diffusé le dimanche après-midi si ma mémoire est bonne), Robert Stack en parle dans ses mémoires, Straight Shooting que j’ai lues pendant les vacances (je ferai un cr prochainement).
Pour revenir au topic, Telly Savalas disait de son rôle: ‘You tell me the difference between Kojak and Telly Savalas and I’ll tell you the difference between apples and apple pie ‘.
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Re: Série "Kojak"
10 Cop in a Cage - En cage. §§§§
Un ancien détenu a savamment préparé sa vengeance envers Kojak et une rude partie s’engage.
Une histoire particulièrement intéressante où Kojak est confronté à un criminel rusé et machiavélique qui a dévoué ses sept années en prison pour préparer sa vengeance (il a même refusé deux libérations anticipées pour échapper aux contrôles). Ce somptueux épisode n’est pas une enquête car les données sont exposées d’entrée de jeu lorsqu’Ibbotson prend possession chez Henshaw de la bombe bloquée sur dix miles qu’il compte utiliser après un service religieux. Ibbotson commence par narguer le lieutenant dans une sorte de défi en se rendant au commissariat, devant l’église pour la répétition du mariage et au restaurant grec et en lui envoyant une coupure de presse (sur le massacre d’une famille de policier) et même un panier repas. John P. Ryan est excellent dans ce rôle (un des meilleurs méchants de la série) et son regard au restaurant grec lorsqu'il demande l’addition à la serveuse, Alexandra, la nièce de Kojak qui va se marier, est une démonstration de son cynisme et sa détermination. La pression monte et Kojak ne reste pas inactif malgré les méthodes tordues d’Ibbotson pour provoquer le policier devant témoins. Un petit détail perdra le sinistre individu : son amour immodéré pour les sucreries (un papier de bonbon a été retrouvé sur les lieux du meurtre d’Henshaw) bien que Kojak ne soit pas en reste de ce côté : le cigarillo est remplacé de plus en plus fréquemment par la sucette (‘Don’t laugh’ à McNeil) et il en propose même une au bar à Gloria, une connaissance d’Ibbotson (‘You’ve got too many vices’). Le suspense est maintenu jusqu’au dernier moment et on se demande comment la bombe sera découverte (séquence nécessaire à la laverie) sans oublier l’ode à la culture grecque chère à l’acteur et son frère dans les passages du mariage orthodoxe, au restaurant et la danse finale sur la musique au bouzouki si caractéristique.
- John P. Ryan (1936-2007), Peter Ibbotson, débuta en 1967. Il joua souvent des rôles de vilains ou de militaires stricts.
- Gene R. Kearney (1930-1979), un des deux scénaristes de cette histoire, a participé à 72 épisodes de la série en tant que producteur, scénariste, réalisateur ou ‘story editor’ !
- Nick Dennis (1904-1980) a joué dans neuf épisodes de la série dont six fois, comme ici, le rôle de l’oncle Constantine. Il parlait couramment le grec.
- Kojak mentionne à Crocker le grand nombre de personnes qu’il a fait mettre derrière les barreaux mais, pour lui, Ibbotson est différent : ‘This one is different. I’m a cop in a cage.’
- De nombreuses scènes et répliques, appelées Kojakism par les fans, contribuent à enrichir les épisodes, mêmes les moyens, et elles pourraient servir de base à un ouvrage !
- La fameuse phrase de Kojak"Who loves ya, Baby?" fait ses balbutiements dans cet épisode avec la réplique faite à Gloria au bar : "Who loves ya?".
Un ancien détenu a savamment préparé sa vengeance envers Kojak et une rude partie s’engage.
Une histoire particulièrement intéressante où Kojak est confronté à un criminel rusé et machiavélique qui a dévoué ses sept années en prison pour préparer sa vengeance (il a même refusé deux libérations anticipées pour échapper aux contrôles). Ce somptueux épisode n’est pas une enquête car les données sont exposées d’entrée de jeu lorsqu’Ibbotson prend possession chez Henshaw de la bombe bloquée sur dix miles qu’il compte utiliser après un service religieux. Ibbotson commence par narguer le lieutenant dans une sorte de défi en se rendant au commissariat, devant l’église pour la répétition du mariage et au restaurant grec et en lui envoyant une coupure de presse (sur le massacre d’une famille de policier) et même un panier repas. John P. Ryan est excellent dans ce rôle (un des meilleurs méchants de la série) et son regard au restaurant grec lorsqu'il demande l’addition à la serveuse, Alexandra, la nièce de Kojak qui va se marier, est une démonstration de son cynisme et sa détermination. La pression monte et Kojak ne reste pas inactif malgré les méthodes tordues d’Ibbotson pour provoquer le policier devant témoins. Un petit détail perdra le sinistre individu : son amour immodéré pour les sucreries (un papier de bonbon a été retrouvé sur les lieux du meurtre d’Henshaw) bien que Kojak ne soit pas en reste de ce côté : le cigarillo est remplacé de plus en plus fréquemment par la sucette (‘Don’t laugh’ à McNeil) et il en propose même une au bar à Gloria, une connaissance d’Ibbotson (‘You’ve got too many vices’). Le suspense est maintenu jusqu’au dernier moment et on se demande comment la bombe sera découverte (séquence nécessaire à la laverie) sans oublier l’ode à la culture grecque chère à l’acteur et son frère dans les passages du mariage orthodoxe, au restaurant et la danse finale sur la musique au bouzouki si caractéristique.
- John P. Ryan (1936-2007), Peter Ibbotson, débuta en 1967. Il joua souvent des rôles de vilains ou de militaires stricts.
- Gene R. Kearney (1930-1979), un des deux scénaristes de cette histoire, a participé à 72 épisodes de la série en tant que producteur, scénariste, réalisateur ou ‘story editor’ !
- Nick Dennis (1904-1980) a joué dans neuf épisodes de la série dont six fois, comme ici, le rôle de l’oncle Constantine. Il parlait couramment le grec.
- Kojak mentionne à Crocker le grand nombre de personnes qu’il a fait mettre derrière les barreaux mais, pour lui, Ibbotson est différent : ‘This one is different. I’m a cop in a cage.’
- De nombreuses scènes et répliques, appelées Kojakism par les fans, contribuent à enrichir les épisodes, mêmes les moyens, et elles pourraient servir de base à un ouvrage !
- La fameuse phrase de Kojak"Who loves ya, Baby?" fait ses balbutiements dans cet épisode avec la réplique faite à Gloria au bar : "Who loves ya?".
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Re: Série "Kojak"
11 Marker to a Dead Bookie - La reconnaissance de dette. §§§
Kojak et ses hommes montent un plan ingénieux qui laisse penser à un gros bonnet de la drogue que le lieutenant est corruptible.
Cette intrigue est un bras de fer entre le lieutenant Kojak et Janis, un parrain de la drogue, très bien interprété par Val Avery, habitué aux rôles de vilains. Le policier fabrique une succession d’indices qui le font apparaître vulnérable et obligent le mafieux à se découvrir. La scène d’introduction, la plus mouvementée de l’épisode, doit mener au démantèlement du trafic mais Weaver, flic infiltré, est reconnu par un ancien camarade de classe et malgré la prise de la drogue, l’affaire repart de zéro pour coincer Janis. Les truands font l’erreur de contacter Weaver pour le soudoyer et récupérer la drogue confisquée et le policier en profite pour laisser entendre que Kojak, son patron, est également corruptible. Le lieutenant prend l’appât et invente une fausse liste de promotion (il sera néanmoins capitaine dans les téléfilms après la série), de gros besoins d’argent et il contracte une dette lors d’une partie de cartes avec un bookmaker complice. Ce dernier est assassiné car Janis compte utiliser la reconnaissance de dette et d’autres preuves pour définitivement mettre Kojak dans sa poche mais, à malin, malin et demi, car le rendez-vous final permet au lieutenant d’appréhender cet ennemi dans une scène sans violence mais excessivement jubilatoire. Une bonne histoire policière, a priori simple, mais des impondérables, comme l’assassinat du bookmaker (scène anodine mais intéressante lorsque Kojak se rend à Central Park) ou la vengeance personnelle de sa femme, donnent du suspense à cet épisode attrayant.
- Val Avery (1924-2009), George Janis, a une longue carrière au cinéma et à la télévision et il a joué dans les séries américaines les plus connues des années 50 à 90. Citons Les Incorruptibles (2 épisodes), Le fugitif (4 ép.), Les Envahisseurs, les Mystères de l’Ouest (2 ép.), Mission impossible (4 ép.), L’homme de fer (2 ép.), Madigan, Shaft, Mannix (4 ép.), Columbo (4 ép.)…
-Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans 11 épisodes de la série. Il est le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Lorraine Gary (1937), Ruth la petite amie de Kojak, avait le même rôle dans le pilote de la série.
- Don Calfa (1939), le bookmaker Fidelio Ortez, a joué dans un autre épisode de la série et dans trois des Rues de San Francisco (Mister Nobody, Poisoned Snow et A Good Cop…But) mais il est surtout connu pour le rôle de Kaltenbrunner dans Le retour des morts vivants. Il a joué aussi dans La nuit des juges (avec Michael Douglas) et Le facteur sonne toujours deux fois (avec Jack Nicholson) entre autres.
- Edith Diaz (1949-2009), Celia, a participé à l’épisode en deux parties The Thrill Killers des Rues de San Francisco qui marquait le départ de Michael Douglas.
- Dans cet épisode, on apprend que Kojak est dans la police depuis dix-huit ans.
Kojak et ses hommes montent un plan ingénieux qui laisse penser à un gros bonnet de la drogue que le lieutenant est corruptible.
Cette intrigue est un bras de fer entre le lieutenant Kojak et Janis, un parrain de la drogue, très bien interprété par Val Avery, habitué aux rôles de vilains. Le policier fabrique une succession d’indices qui le font apparaître vulnérable et obligent le mafieux à se découvrir. La scène d’introduction, la plus mouvementée de l’épisode, doit mener au démantèlement du trafic mais Weaver, flic infiltré, est reconnu par un ancien camarade de classe et malgré la prise de la drogue, l’affaire repart de zéro pour coincer Janis. Les truands font l’erreur de contacter Weaver pour le soudoyer et récupérer la drogue confisquée et le policier en profite pour laisser entendre que Kojak, son patron, est également corruptible. Le lieutenant prend l’appât et invente une fausse liste de promotion (il sera néanmoins capitaine dans les téléfilms après la série), de gros besoins d’argent et il contracte une dette lors d’une partie de cartes avec un bookmaker complice. Ce dernier est assassiné car Janis compte utiliser la reconnaissance de dette et d’autres preuves pour définitivement mettre Kojak dans sa poche mais, à malin, malin et demi, car le rendez-vous final permet au lieutenant d’appréhender cet ennemi dans une scène sans violence mais excessivement jubilatoire. Une bonne histoire policière, a priori simple, mais des impondérables, comme l’assassinat du bookmaker (scène anodine mais intéressante lorsque Kojak se rend à Central Park) ou la vengeance personnelle de sa femme, donnent du suspense à cet épisode attrayant.
- Val Avery (1924-2009), George Janis, a une longue carrière au cinéma et à la télévision et il a joué dans les séries américaines les plus connues des années 50 à 90. Citons Les Incorruptibles (2 épisodes), Le fugitif (4 ép.), Les Envahisseurs, les Mystères de l’Ouest (2 ép.), Mission impossible (4 ép.), L’homme de fer (2 ép.), Madigan, Shaft, Mannix (4 ép.), Columbo (4 ép.)…
-Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans 11 épisodes de la série. Il est le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Lorraine Gary (1937), Ruth la petite amie de Kojak, avait le même rôle dans le pilote de la série.
- Don Calfa (1939), le bookmaker Fidelio Ortez, a joué dans un autre épisode de la série et dans trois des Rues de San Francisco (Mister Nobody, Poisoned Snow et A Good Cop…But) mais il est surtout connu pour le rôle de Kaltenbrunner dans Le retour des morts vivants. Il a joué aussi dans La nuit des juges (avec Michael Douglas) et Le facteur sonne toujours deux fois (avec Jack Nicholson) entre autres.
- Edith Diaz (1949-2009), Celia, a participé à l’épisode en deux parties The Thrill Killers des Rues de San Francisco qui marquait le départ de Michael Douglas.
- Dans cet épisode, on apprend que Kojak est dans la police depuis dix-huit ans.
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Re: Série "Kojak"
12 Last Rites for a Dead Priest - Extrême-onction. §§§
Un redoutable truand, déguisé en prêtre, a préparé avec quelques comparses le casse de plusieurs millions de dollars de bijoux lors d’une convention dans un hôtel.
Encore un casse après ceux des épisodes Knockover et Dark Sunday mais la principale particularité de celui-ci est le personnage Frank Mulvaney, magistralement joué par Jackie Cooper. Dès la première scène, l’image de ce prêtre dans sa chambre d’hôtel retirant sa veste et laissant apparaitre une croix mais aussi un révolver dans un holster jette le trouble (‘Very few doors are closed to a Man of God’). Un casse bien préparé pendant une convention mais un pickpocket inopiné lors d’une reconnaissance sera le grain de sable. Reconnu et donc obligé de le trucider de peur qu’il fasse le rapprochement, Mulvaney sera victime de la perspicacité du lieutenant Kojak (avec l’aide assidue de Stavros aux prises avec 34 cartes de crédit volées) mais également de la négligence de son complice censé recruter des personnes sans casier (l’empreinte sur le rétroviseur de la camionnette sera fatale). On nous épargne, fort heureusement, les préparatifs du casse, source généralement de longueurs, pour se concentrer sur l’après : l’enquête, la fuite éperdue de Clyde, un complice, repéré dans son camion de laverie puis grièvement blessé après avoir abattu un policier. Du coup, Kojak et Mulvaney doivent le pister pour mettre la main sur les bijoux et, par des moyens différents, le truand et le policier se retrouvent face à face dans un immeuble désaffecté et sur le point de s’écrouler aux pieds de Clyde mourant. Malgré un thème classique et une enquête plutôt facile, cet épisode sans temps mort est passionnant grâce à des seconds rôles justes et des passages intéressants comme le casse rapide et efficace, Mulvaney en prêtre obligé de confesser à la va-vite Clyde délirant pour obtenir ce qu’il veut et la bagarre finale dans les décombres de l’immeuble croulant.
-Joel Oliansky (1935-2002) a réalisé trois autres épisodes de la série.
- Jackie Cooper (1922-2011), Frank Mulvaney, était un pilote chevronné de l’armée. Il officia à la fin de la seconde guerre mondiale et il fut capitaine lors des célébrations du bicentenaire en 1976. Il a tourné dans les séries US policières des années 60-70 (Hawaii, police d’état, L’homme de fer, Columbo, Police Story…). Il fut également le Perry White des Superman de Christopher Reeve.
- Stanley Kamel (1943-2008), Clyde, a joué dans un autre épisode, Letters of Death. Il a débuté dans un épisode de Mission Impossible. Le docteur Charles Kroger dans Monk (44 ép.) fut un de ses derniers rôles. Son agent l’a découvert décédé à son domicile d’Hollywood.
- Le World Trade Center inauguré quelques mois avant le tournage est visible dans le premier plan de l’épisode.
- Il y avait déjà un personnage qui s’appelait Henshaw deux épisodes auparavant (Cop in a Cage).
- On apprend que Crocker n’était pas dans les services un an auparavant ce qui est cohérent vu qu’il n’est pas dans le pilote.
- Kojak au directeur de l’hôtel qui lui reproche d’être en retard : ‘I take my time ; that’s why I’m still a bachelor’.
- Lors de la bagarre finale, le costume de Kojak est mis à mal dans la poussière de l’immeuble mais il est impeccable lorsque le policier fait descendre Mulvaney dans les escaliers.
Un redoutable truand, déguisé en prêtre, a préparé avec quelques comparses le casse de plusieurs millions de dollars de bijoux lors d’une convention dans un hôtel.
Encore un casse après ceux des épisodes Knockover et Dark Sunday mais la principale particularité de celui-ci est le personnage Frank Mulvaney, magistralement joué par Jackie Cooper. Dès la première scène, l’image de ce prêtre dans sa chambre d’hôtel retirant sa veste et laissant apparaitre une croix mais aussi un révolver dans un holster jette le trouble (‘Very few doors are closed to a Man of God’). Un casse bien préparé pendant une convention mais un pickpocket inopiné lors d’une reconnaissance sera le grain de sable. Reconnu et donc obligé de le trucider de peur qu’il fasse le rapprochement, Mulvaney sera victime de la perspicacité du lieutenant Kojak (avec l’aide assidue de Stavros aux prises avec 34 cartes de crédit volées) mais également de la négligence de son complice censé recruter des personnes sans casier (l’empreinte sur le rétroviseur de la camionnette sera fatale). On nous épargne, fort heureusement, les préparatifs du casse, source généralement de longueurs, pour se concentrer sur l’après : l’enquête, la fuite éperdue de Clyde, un complice, repéré dans son camion de laverie puis grièvement blessé après avoir abattu un policier. Du coup, Kojak et Mulvaney doivent le pister pour mettre la main sur les bijoux et, par des moyens différents, le truand et le policier se retrouvent face à face dans un immeuble désaffecté et sur le point de s’écrouler aux pieds de Clyde mourant. Malgré un thème classique et une enquête plutôt facile, cet épisode sans temps mort est passionnant grâce à des seconds rôles justes et des passages intéressants comme le casse rapide et efficace, Mulvaney en prêtre obligé de confesser à la va-vite Clyde délirant pour obtenir ce qu’il veut et la bagarre finale dans les décombres de l’immeuble croulant.
-Joel Oliansky (1935-2002) a réalisé trois autres épisodes de la série.
- Jackie Cooper (1922-2011), Frank Mulvaney, était un pilote chevronné de l’armée. Il officia à la fin de la seconde guerre mondiale et il fut capitaine lors des célébrations du bicentenaire en 1976. Il a tourné dans les séries US policières des années 60-70 (Hawaii, police d’état, L’homme de fer, Columbo, Police Story…). Il fut également le Perry White des Superman de Christopher Reeve.
- Stanley Kamel (1943-2008), Clyde, a joué dans un autre épisode, Letters of Death. Il a débuté dans un épisode de Mission Impossible. Le docteur Charles Kroger dans Monk (44 ép.) fut un de ses derniers rôles. Son agent l’a découvert décédé à son domicile d’Hollywood.
- Le World Trade Center inauguré quelques mois avant le tournage est visible dans le premier plan de l’épisode.
- Il y avait déjà un personnage qui s’appelait Henshaw deux épisodes auparavant (Cop in a Cage).
- On apprend que Crocker n’était pas dans les services un an auparavant ce qui est cohérent vu qu’il n’est pas dans le pilote.
- Kojak au directeur de l’hôtel qui lui reproche d’être en retard : ‘I take my time ; that’s why I’m still a bachelor’.
- Lors de la bagarre finale, le costume de Kojak est mis à mal dans la poussière de l’immeuble mais il est impeccable lorsque le policier fait descendre Mulvaney dans les escaliers.
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Re: Série "Kojak"
13 Death Is Not a Passing Grade - Mort à vendre. §§§
Kojak est confronté à un de ses détectives aspirants, cambrioleur et assassin sans scrupules, qui laisse de faux indices sur les lieux de ses larcins dont des objets personnels subtilisés au lieutenant.
James Woods, dans un de ses premiers rôles, crève l’écran dans le personnage de Caz, un jeune détective aspirant égomaniaque, qui défie son professeur, Kojak, dans une série de cambriolages qu’il effectue avec Art, son beau-frère. Sûr de lui, il vole un stylo puis le chapeau de Kojak que le lieutenant retrouve ensuite sur les lieux des crimes avec plusieurs indices fabriqués car Caz, fils de flic raté, tient à avoir un coup d’avance sur le policier. Cette tactique à risques est rapidement suicidaire surtout qu’Art a récupéré une bague singulière chez le préteur sur gage assassiné (‘Murder. That one is for you, Kojak !’). Conscient que l’étau se resserre, Caz tue Art mais la bague retrouvée prouve à la femme du défunt que son propre frère est l’assassin. Caz en fait alors une affaire personnelle avec Kojak et le policier ne se doute pas qu’il est attendu au domicile de Delta, sa maitresse du moment également détective stagiaire dans une relation peu crédible. L’intrigue est originale et intéressante bien qu’elle présente des interrogations (Caz a ramené la bague car il n’a pas pu la remettre au doigt d’Art mais il suffisait de la lui glisser dans sa poche et la façon avec laquelle Saperstein se fait assommer n’est pas digne d’un inspecteur) et des passages longuets (le cours de Kojak sur le sumac vénéneux). Le duel Caz/Kojak est l’attrait de l’épisode qui est également agrémenté d’un thème musical agréable et de très bonnes scènes dont le final où le lieutenant prend la main de Caz mourant et lui promet de veiller sur sa sœur.
- Allen Reisner (1924-2004) a réalisé un autre épisode de la série, Loser Takes All.La première série télévisée à laquelle il collabore est La Quatrième Dimension à partir de 1959 puis Rawhide avec Clint Eastwood et Les Incorruptibles en 1963 (quatre épisodes). Dans les années 60, il travaille aussi sur les séries Le proscrit, Mannix, L’homme de fer, Les bannis et dans les années 70, il est à noter Les rues de San Francisco (2 ép.) et surtout Hawaii, police d’état (13 ép.).
- James Woods (1947), Caz, à ses débuts après que Richard Dreyfuss et Martin Sheen aient refusé ce rôle. Il tourna l’année suivante dans un épisode de la quatrième saison des Rues de San Francisco (Trail of Terror) et il a souvent joué des rôles de truands tout au long de sa carrière très prospère.
- Pamela Hensley (1950), Delta, est C.J. Parsons, l’attorney de Houston dans 67 épisodes de Matt Houston, série produite par …son mari. Vue aussi dans Banacek, L’homme de fer, L’homme qui valait trois milliards.
- Dans cet épisode, le chapeau de Kojak est dérobé. Les chapeaux de Telly Savalas étaient faits sur mesure et il n’en reste qu’un dans le monde de nos jours (source : Savalas TV website). D’ailleurs, le melon est à Steed ce que le Stetson Tyrol est au lieutenant Kojak !
Kojak est confronté à un de ses détectives aspirants, cambrioleur et assassin sans scrupules, qui laisse de faux indices sur les lieux de ses larcins dont des objets personnels subtilisés au lieutenant.
James Woods, dans un de ses premiers rôles, crève l’écran dans le personnage de Caz, un jeune détective aspirant égomaniaque, qui défie son professeur, Kojak, dans une série de cambriolages qu’il effectue avec Art, son beau-frère. Sûr de lui, il vole un stylo puis le chapeau de Kojak que le lieutenant retrouve ensuite sur les lieux des crimes avec plusieurs indices fabriqués car Caz, fils de flic raté, tient à avoir un coup d’avance sur le policier. Cette tactique à risques est rapidement suicidaire surtout qu’Art a récupéré une bague singulière chez le préteur sur gage assassiné (‘Murder. That one is for you, Kojak !’). Conscient que l’étau se resserre, Caz tue Art mais la bague retrouvée prouve à la femme du défunt que son propre frère est l’assassin. Caz en fait alors une affaire personnelle avec Kojak et le policier ne se doute pas qu’il est attendu au domicile de Delta, sa maitresse du moment également détective stagiaire dans une relation peu crédible. L’intrigue est originale et intéressante bien qu’elle présente des interrogations (Caz a ramené la bague car il n’a pas pu la remettre au doigt d’Art mais il suffisait de la lui glisser dans sa poche et la façon avec laquelle Saperstein se fait assommer n’est pas digne d’un inspecteur) et des passages longuets (le cours de Kojak sur le sumac vénéneux). Le duel Caz/Kojak est l’attrait de l’épisode qui est également agrémenté d’un thème musical agréable et de très bonnes scènes dont le final où le lieutenant prend la main de Caz mourant et lui promet de veiller sur sa sœur.
- Allen Reisner (1924-2004) a réalisé un autre épisode de la série, Loser Takes All.La première série télévisée à laquelle il collabore est La Quatrième Dimension à partir de 1959 puis Rawhide avec Clint Eastwood et Les Incorruptibles en 1963 (quatre épisodes). Dans les années 60, il travaille aussi sur les séries Le proscrit, Mannix, L’homme de fer, Les bannis et dans les années 70, il est à noter Les rues de San Francisco (2 ép.) et surtout Hawaii, police d’état (13 ép.).
- James Woods (1947), Caz, à ses débuts après que Richard Dreyfuss et Martin Sheen aient refusé ce rôle. Il tourna l’année suivante dans un épisode de la quatrième saison des Rues de San Francisco (Trail of Terror) et il a souvent joué des rôles de truands tout au long de sa carrière très prospère.
- Pamela Hensley (1950), Delta, est C.J. Parsons, l’attorney de Houston dans 67 épisodes de Matt Houston, série produite par …son mari. Vue aussi dans Banacek, L’homme de fer, L’homme qui valait trois milliards.
- Dans cet épisode, le chapeau de Kojak est dérobé. Les chapeaux de Telly Savalas étaient faits sur mesure et il n’en reste qu’un dans le monde de nos jours (source : Savalas TV website). D’ailleurs, le melon est à Steed ce que le Stetson Tyrol est au lieutenant Kojak !
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Re: Série "Kojak"
14 Die Before They Wake - Le pourvoyeur. §§§
Les assassinats d’une junkie et d’un reporter de télévision mettent Kojak et ses hommes sur la piste d’un réseau de drogue et de prostitution.
Cette intrigue se montre sans concessions sur les dangers encourus par les drogues dite dures comme l’héroïne. Un reporter, renseigné par une prostituée toxicomane, a tenté de briser le silence mais ils ont tous deux payé de leur vie cette audace. Kojak est déterminé à finir le travail et il est aidé malgré lui dans sa tâche par Cheryl Pope, la veuve du journaliste, ex-junkie décidée à venger son mari à qui elle doit tout. Le lieutenant finit par trouver la colocataire de la victime junkie, Audrey Norris une camée superbement interprétée par la jolie Tina Louise, incontestablement le meilleur second rôle de cet épisode. Elle est la clé de l’énigme et Cheryl passe aussi par elle pour remonter la filière et faire la connaissance de Bert Podis, un salopard sans scrupule, qui pourvoit des filles à Spencer Galen, un dandy de bonne famille, pour les rendre accrocs à l’héroïne et les envoyer ensuite se prostituer chez divers clients (‘Love me, love my friends’). Dans une scène discutable, Cheryl monte Galen contre Podis, qui a augmenté le prix de la poudre pour se faire un pécule personnel mais Kojak et Crocker bloqueront le pourvoyeur dans le parking. Cet épisode comporte quelques bavardages superflus (Kojak/Cheryl) mais c’est dans l’ensemble une très bonne histoire bien interprétée.
- Leo Penn (1921-1998) a réalisé 6 épisodes de Kojak. Père du comédien, Sean Penn, il a mis en scène de nombreux épisodes de séries. Citons, parmi les plus connues, Match contre la vie (8 ép.), Annie agent très spécial, Bonanza (11 ép.), Hawaii, police d’état (2 ép.), Matlock (30 ép.)….
- C’est la première des trois histoires écrites par Robert W. Lenski (1926-2002) pour la série. Il fut scénariste pour les séries Mannix (8 ép.), Cannon (6 ép.), Les rues de San Francisco (2 ép.) et Barnaby Jones (16 ép.) entre autres.
- Harris Yulin (1937), Bert Podis, n’a pas un nom connu mais son visage est familier aussi bien au cinéma qu’à la télévision, surtout dans des rôles de méchant. Celui dans cet épisode de Kojak fut un de ses premiers. Au cinéma, il joua dans Le flic se rebiffe (avec Burt Lancaster), Monsieur Saint-Ives (avec Charles Bronson), Scarface (avec Al Pacino), Danger immédiat, Training Day…. A la télévision dans L’homme de fer, Sergent Anderson, Section contre enquête, X Files, Buffy, 24 heures chrono…
- Jess Walton (1949), Cheryl Pope, a joué dans quelques séries comme Le sixième sens, L’homme de fer, Cannon, Starsky & Hutch, Les rues de San Francisco avant de sombrer dans 817 épisodes des Feux de l’amour (comme l’acteur Colby Chester, le joli cœur de cet épisode, avec 97 participations à cette daube !). A noter que le rôle d’ex-junkie dans cet épisode est prémonitoire car elle a subi une cure pour l’alcool et la drogue en 1980.
- Albert Popwell (1926-1999), Danny Boy le dealer, a joué dans quatre films Dirty Harry avec, à chaque fois, un rôle différent ! Il est le pilleur de banque blessé auquel Harry délivre son célèbre speech (Dirty Harry), un maquereau sadique mais trucidé lors d’un contrôle policier (Magnum Force), un militant Black Power (The Enforcer) et le coéquipier d’Harry (Sudden Impact). Il est aussi un dealer, Nappy, dans Poisoned Snow, un autre plaidoyer anti-drogue, cette fois des Rues de San Francisco.
- A noter la banderole lorsque Dan Pope se fait abattre : ‘Special exhibit of Greek artifacts’…
- C’est le second épisode consécutif où Saperstein n’est pas à la hauteur dans ses planques.
- Kojak remonte à Spencer Galen car il fut producteur d’un film X dans lequel Bert Podis et Audrey Norris étaient aussi partie prenante. Lors de la visite du policier au dandy, Kojak utilise un vocabulaire imagé et un film pornographique devient : ‘The French postcards that move’…
- Podis à Galen qui regrette les assassinats: ‘It’s good to have a funeral once in a while just to make people glad to be alive’.
- Kojak arrive devant l’immeuble d’Audrey Norris (passage déjà utilisé) puis il monte les escaliers: ‘I’m getting too old for that stuff!’
- La sucette et le cigarillo partagent toujours les faveurs de Kojak. La dernière réplique du lieutenant en déballant une sucette s’excusant auprès de Cheryl : ‘It’s my last one.’
Les assassinats d’une junkie et d’un reporter de télévision mettent Kojak et ses hommes sur la piste d’un réseau de drogue et de prostitution.
Cette intrigue se montre sans concessions sur les dangers encourus par les drogues dite dures comme l’héroïne. Un reporter, renseigné par une prostituée toxicomane, a tenté de briser le silence mais ils ont tous deux payé de leur vie cette audace. Kojak est déterminé à finir le travail et il est aidé malgré lui dans sa tâche par Cheryl Pope, la veuve du journaliste, ex-junkie décidée à venger son mari à qui elle doit tout. Le lieutenant finit par trouver la colocataire de la victime junkie, Audrey Norris une camée superbement interprétée par la jolie Tina Louise, incontestablement le meilleur second rôle de cet épisode. Elle est la clé de l’énigme et Cheryl passe aussi par elle pour remonter la filière et faire la connaissance de Bert Podis, un salopard sans scrupule, qui pourvoit des filles à Spencer Galen, un dandy de bonne famille, pour les rendre accrocs à l’héroïne et les envoyer ensuite se prostituer chez divers clients (‘Love me, love my friends’). Dans une scène discutable, Cheryl monte Galen contre Podis, qui a augmenté le prix de la poudre pour se faire un pécule personnel mais Kojak et Crocker bloqueront le pourvoyeur dans le parking. Cet épisode comporte quelques bavardages superflus (Kojak/Cheryl) mais c’est dans l’ensemble une très bonne histoire bien interprétée.
- Leo Penn (1921-1998) a réalisé 6 épisodes de Kojak. Père du comédien, Sean Penn, il a mis en scène de nombreux épisodes de séries. Citons, parmi les plus connues, Match contre la vie (8 ép.), Annie agent très spécial, Bonanza (11 ép.), Hawaii, police d’état (2 ép.), Matlock (30 ép.)….
- C’est la première des trois histoires écrites par Robert W. Lenski (1926-2002) pour la série. Il fut scénariste pour les séries Mannix (8 ép.), Cannon (6 ép.), Les rues de San Francisco (2 ép.) et Barnaby Jones (16 ép.) entre autres.
- Harris Yulin (1937), Bert Podis, n’a pas un nom connu mais son visage est familier aussi bien au cinéma qu’à la télévision, surtout dans des rôles de méchant. Celui dans cet épisode de Kojak fut un de ses premiers. Au cinéma, il joua dans Le flic se rebiffe (avec Burt Lancaster), Monsieur Saint-Ives (avec Charles Bronson), Scarface (avec Al Pacino), Danger immédiat, Training Day…. A la télévision dans L’homme de fer, Sergent Anderson, Section contre enquête, X Files, Buffy, 24 heures chrono…
- Jess Walton (1949), Cheryl Pope, a joué dans quelques séries comme Le sixième sens, L’homme de fer, Cannon, Starsky & Hutch, Les rues de San Francisco avant de sombrer dans 817 épisodes des Feux de l’amour (comme l’acteur Colby Chester, le joli cœur de cet épisode, avec 97 participations à cette daube !). A noter que le rôle d’ex-junkie dans cet épisode est prémonitoire car elle a subi une cure pour l’alcool et la drogue en 1980.
- Albert Popwell (1926-1999), Danny Boy le dealer, a joué dans quatre films Dirty Harry avec, à chaque fois, un rôle différent ! Il est le pilleur de banque blessé auquel Harry délivre son célèbre speech (Dirty Harry), un maquereau sadique mais trucidé lors d’un contrôle policier (Magnum Force), un militant Black Power (The Enforcer) et le coéquipier d’Harry (Sudden Impact). Il est aussi un dealer, Nappy, dans Poisoned Snow, un autre plaidoyer anti-drogue, cette fois des Rues de San Francisco.
- A noter la banderole lorsque Dan Pope se fait abattre : ‘Special exhibit of Greek artifacts’…
- C’est le second épisode consécutif où Saperstein n’est pas à la hauteur dans ses planques.
- Kojak remonte à Spencer Galen car il fut producteur d’un film X dans lequel Bert Podis et Audrey Norris étaient aussi partie prenante. Lors de la visite du policier au dandy, Kojak utilise un vocabulaire imagé et un film pornographique devient : ‘The French postcards that move’…
- Podis à Galen qui regrette les assassinats: ‘It’s good to have a funeral once in a while just to make people glad to be alive’.
- Kojak arrive devant l’immeuble d’Audrey Norris (passage déjà utilisé) puis il monte les escaliers: ‘I’m getting too old for that stuff!’
- La sucette et le cigarillo partagent toujours les faveurs de Kojak. La dernière réplique du lieutenant en déballant une sucette s’excusant auprès de Cheryl : ‘It’s my last one.’
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Re: Série "Kojak"
16 Eighteen Hours of Fear - Dix-huit heures de panique. §§§
Une jeune femme, qui a passé des plaques à billet canadien dans un faux plâtre, est poursuivie par un tueur.
Ce très bon épisode captivant allie les caractéristiques de la série, humour et noirceur, avec justesse. L’excellent jeu des seconds rôles est un atout supplémentaire, surtout à la rediffusion ; Peggy, la jeune femme en fuite, Cherneff, le tueur impitoyable énigmatique, Tatum, le représentant impliqué malgré lui, et Bettina, la jolie colocataire. Si l’humour est omniprésent, principalement dans les répliques du lieutenant, le coté noir de l’intrigue est privilégié avec les assassinats de Bettina et, surtout, Peggy, personnage central de l’histoire. Cela choque car ce n’est pas prévisible et le scénario laisse supposer que Peggy, qui a passé la frontière canadienne avec deux plaques dérobées (une est déjà en possession du tueur), est capable de trouver une solution à son problème. Le suspense n’est pas négligé, surtout pour les meurtres des deux femmes qui sont découvertes a postériori par Kojak (les actes ne sont pas montrés ; comme quoi, on pouvait faire de bonnes séries sans trop d’hémoglobine !). D’excellents passages sont à retenir comme les déductions de Kojak ‘à la Sherlock’ sur les lieux du premier crime (l’ami de Peggy trop gourmand), la rencontre Peggy/Tatum au bar, la voiture de Kojak traversant New York sirène hurlante et le passage à Central Park, Tatum et sa conscience face à Kojak et la fusillade finale où le policier prend la place du garçon d’étage. Certains petits détails empêchent néanmoins le fan d’être pleinement satisfait. Ainsi, Peggy a conduit depuis le Canada avec un pied dans le plâtre, le tueur trouve facilement l’adresse dans le pare-soleil de la Toyota, la réplique ‘Maggie’s drawers’ (voir info sup.) de Stavros qui amène à Peggy, diminutif de Margaret, et le papier avec l’adresse du rendez-vous à Central Park coincé dans la main de Bettina morte. Malgré ces petites imperfections, cet épisode noir reste globalement un très bon polar avec une intrigue intéressante et des acteurs convaincants.
- Robert C. Dennis (1915-1983) a écrit l’histoire d’un autre épisode, Loser Takes All. Sinon, à son actif, mentionnons Alfred Hitchcock présente (30 épisodes), Les incorruptibles (6 ép.), Perry Mason (22 ép.), Les mystères de l’Ouest (7 ép.), Hawaii, police d’état et Cannon (6 ép. chaque).
- Lynne Marta (1948), Peggy Farrell, a joué dans deux épisodes (très moyens) des Rues de San Francisco: The Programming of Charlie Blake et Clown of Death. Elle eut une liaison avec David Soul pendant le tournage de Starsky & Hutch mais ils se séparèrent peu après la fin de la série ; elle joua dans trois épisodes et elle composa une chanson qu’elle chanta dans un épisode de cette série.
- Charles McCann (1934), Lloyd Tatum, est connu aux USA pour ses nombreux shows, surtout comiques pour les enfants, Let’s have fun.
- Jack Colvin (1934-2005), Cherneff, est surtout connu pour son rôle de reporter dans la série L’incroyable Hulk.
- Burton Armus est ‘technical advisor’ sur 93 épisodes de la série. Il a parfois un petit rôle (‘himself’ au générique), comme ici où il est le détective rabroué par Kojak (‘Right lieutenant !’).
- Stavros a une réplique en français : ‘Comme ci, comme ça’ lorsque Kojak lui demande si l’enquête avance.
- Kojak au docteur Prince, qui s’est assis sur son chapeau: ‘How tall are you? Do you mind standing up?’
- Dans les années 70, les petites voitures étrangères faisaient leur apparition aux USA. Ici, une Toyota verte de 1974 qui facilite les recherches (surtout qu’elle a des skis sur la galerie !).
- Le cynisme mais aussi la clairvoyance de Kojak, toujours sous-jacents, transparaissent lorsqu’il est persuadé que le corps de Peggy gît à proximité ou qu’il répond à Tatum, provincial et désappointé qu’une plaque puisse engendrer trois morts : ‘Welcome to the Empire State, Mr Tatum. Nice family, go home’ (dernière réplique de l’épisode).
- Kojak mentionneNelson Eddy, Jeanett MacDonald et la chanson "Rose Marie" (source : imdb).
- ‘Maggie’s drawers’ est une expression utilisée en tir lorsque le drapeau rouge indique que la cible est ratée. Ici, cela signifie que la piste n’a rien donné (traduit par ‘Fanny’ dans les ST).
- C’est le début de la chasse au gaspi (nous sommes un an après la crise de 1973). Ainsi, on aperçoit sur le mur du precinct dans plusieurs épisodes une affiche avec une lampe barrée et l’inscription : ‘When not in use, turn off’. Très visible ici lorsque McNeil raconte sa soirée babysitting, scène bouche-trou, qui le fait surnommer ‘Grandpa’ par Kojak.
Une jeune femme, qui a passé des plaques à billet canadien dans un faux plâtre, est poursuivie par un tueur.
Ce très bon épisode captivant allie les caractéristiques de la série, humour et noirceur, avec justesse. L’excellent jeu des seconds rôles est un atout supplémentaire, surtout à la rediffusion ; Peggy, la jeune femme en fuite, Cherneff, le tueur impitoyable énigmatique, Tatum, le représentant impliqué malgré lui, et Bettina, la jolie colocataire. Si l’humour est omniprésent, principalement dans les répliques du lieutenant, le coté noir de l’intrigue est privilégié avec les assassinats de Bettina et, surtout, Peggy, personnage central de l’histoire. Cela choque car ce n’est pas prévisible et le scénario laisse supposer que Peggy, qui a passé la frontière canadienne avec deux plaques dérobées (une est déjà en possession du tueur), est capable de trouver une solution à son problème. Le suspense n’est pas négligé, surtout pour les meurtres des deux femmes qui sont découvertes a postériori par Kojak (les actes ne sont pas montrés ; comme quoi, on pouvait faire de bonnes séries sans trop d’hémoglobine !). D’excellents passages sont à retenir comme les déductions de Kojak ‘à la Sherlock’ sur les lieux du premier crime (l’ami de Peggy trop gourmand), la rencontre Peggy/Tatum au bar, la voiture de Kojak traversant New York sirène hurlante et le passage à Central Park, Tatum et sa conscience face à Kojak et la fusillade finale où le policier prend la place du garçon d’étage. Certains petits détails empêchent néanmoins le fan d’être pleinement satisfait. Ainsi, Peggy a conduit depuis le Canada avec un pied dans le plâtre, le tueur trouve facilement l’adresse dans le pare-soleil de la Toyota, la réplique ‘Maggie’s drawers’ (voir info sup.) de Stavros qui amène à Peggy, diminutif de Margaret, et le papier avec l’adresse du rendez-vous à Central Park coincé dans la main de Bettina morte. Malgré ces petites imperfections, cet épisode noir reste globalement un très bon polar avec une intrigue intéressante et des acteurs convaincants.
- Robert C. Dennis (1915-1983) a écrit l’histoire d’un autre épisode, Loser Takes All. Sinon, à son actif, mentionnons Alfred Hitchcock présente (30 épisodes), Les incorruptibles (6 ép.), Perry Mason (22 ép.), Les mystères de l’Ouest (7 ép.), Hawaii, police d’état et Cannon (6 ép. chaque).
- Lynne Marta (1948), Peggy Farrell, a joué dans deux épisodes (très moyens) des Rues de San Francisco: The Programming of Charlie Blake et Clown of Death. Elle eut une liaison avec David Soul pendant le tournage de Starsky & Hutch mais ils se séparèrent peu après la fin de la série ; elle joua dans trois épisodes et elle composa une chanson qu’elle chanta dans un épisode de cette série.
- Charles McCann (1934), Lloyd Tatum, est connu aux USA pour ses nombreux shows, surtout comiques pour les enfants, Let’s have fun.
- Jack Colvin (1934-2005), Cherneff, est surtout connu pour son rôle de reporter dans la série L’incroyable Hulk.
- Burton Armus est ‘technical advisor’ sur 93 épisodes de la série. Il a parfois un petit rôle (‘himself’ au générique), comme ici où il est le détective rabroué par Kojak (‘Right lieutenant !’).
- Stavros a une réplique en français : ‘Comme ci, comme ça’ lorsque Kojak lui demande si l’enquête avance.
- Kojak au docteur Prince, qui s’est assis sur son chapeau: ‘How tall are you? Do you mind standing up?’
- Dans les années 70, les petites voitures étrangères faisaient leur apparition aux USA. Ici, une Toyota verte de 1974 qui facilite les recherches (surtout qu’elle a des skis sur la galerie !).
- Le cynisme mais aussi la clairvoyance de Kojak, toujours sous-jacents, transparaissent lorsqu’il est persuadé que le corps de Peggy gît à proximité ou qu’il répond à Tatum, provincial et désappointé qu’une plaque puisse engendrer trois morts : ‘Welcome to the Empire State, Mr Tatum. Nice family, go home’ (dernière réplique de l’épisode).
- Kojak mentionneNelson Eddy, Jeanett MacDonald et la chanson "Rose Marie" (source : imdb).
- ‘Maggie’s drawers’ est une expression utilisée en tir lorsque le drapeau rouge indique que la cible est ratée. Ici, cela signifie que la piste n’a rien donné (traduit par ‘Fanny’ dans les ST).
- C’est le début de la chasse au gaspi (nous sommes un an après la crise de 1973). Ainsi, on aperçoit sur le mur du precinct dans plusieurs épisodes une affiche avec une lampe barrée et l’inscription : ‘When not in use, turn off’. Très visible ici lorsque McNeil raconte sa soirée babysitting, scène bouche-trou, qui le fait surnommer ‘Grandpa’ par Kojak.
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Re: Série "Kojak"
17 Before the Devil Knows - Au diable Kojak. §§§§
Un virtuose du cambriolage, qui a dérobé pour un million de dollars en bons du Trésor à un banquier véreux, devient la cible d’un tueur professionnel et il s’associe à Kojak pour sauver sa peau.
Un duo de cambrioleurs chevronnés s’introduit dans un appartement et fait main basse sur des bijoux, de l’argent et des bons du Trésor. Tout ne se passe pas comme prévu car un vieil homme, le banquier Ramsey Brewer, se réveille et coupe la corde ce qui précipite un des voleurs seize étages plus bas. L’enquête soulève certaines interrogations surtout lorsque Vicky, la jeune épouse du banquier, se rend au precinct et confie à Kojak que son mari avait un million de dollars en bons dérobés dans son coffre. En mettant Brewer sur écoutes, Kojak apprend que le banquier est responsable du décès du cambrioleur et qu’il place un contrat sur le second pour récupérer les bons et le faire liquider. Le Jon, le cambrioleur visé, a pris contact avec Hagen, un receleur, pour monnayer les bons sans se douter que ce dernier a recruté Packman, un tueur de Baltimore de sinistre réputation, sur ordre de Brewer. Fort de ces renseignements, Kojak se rapproche de Le Jon et lui propose un marché : sa vie contre sa confession. Cette histoire est une excellente intrigue à rebondissements où tous les protagonistes ont leur importance : le rusé cambrioleur, le vieux banquier escroc, la jeune épouse cupide, le receleur arriviste et le tueur froid. Tous ces rôles sont bien interprétés mais mention spéciale à Henry Darrow, qui est prodigieux en génie du cambriolage désireux se retirer. Les échanges entre Kojak et Le Jon font partie des meilleurs moments de l’épisode et le policier éprouve même de la sympathie pour ce cambrioleur insaisissable qu’il laissera filer (‘Stay clean, baby’) en lui donnant le cigarillo qu’il vient d’allumer. Le fait que Vicky Brewer est au centre de l’affaire car elle a tout manigancé n’est pas le plus important – elle a repéré Le Jon, lui a fourni la combinaison du coffre puis a balancé son mari à Kojak pour le faire emprisonner. Il y a deux sortes de criminels aux yeux de Kojak et le lieutenant rate le ‘grand chelem’ car la mise hors d’état de nuire d’un tueur aux multiples victimes et d’un banquier véreux a plus d’importance que les agissements, certes frauduleux mais plus innocents, d’un cambrioleur. Les meilleurs passages sont le cambriolage en ouverture, la visite de Mrs Brewer en manteau de fourrure, la partie de billard (première rencontre Kojak/Le Jon), le coup de bluff du cambrioleur à Vicky, et, bien entendu, la préparation du piège final à l’hôtel où un laser trace, à travers deux vitres, la provenance des projectiles tirés par le tueur.
- Henry Darrow (1933), Kevin Le Jon, était le Latino en vogue dans les années 60 et la série-western Chaparral (avec Leif Erickson, Cameron Mitchell et Linda Cristal) le fit connaître mondialement dans 97 épisodes de 1967 à 1971. Il tourna dans de nombreuses séries dont un épisode quelconque des Rues de San Francisco où il est un assassin calculateur, passeur de clandestins et trafiquant de cartes vertes (Alien Country).
- Louise Sorel (1940), Vicky Brewer, a surtout participé à des soaps durant les deux dernières décennies mais elle a débuté au théâtre et à la télévision dont 3 épisodes de Kojak (celui-ci est le premier). Elle a étudié le français à Villefranche-sur-Mer.
- Don Knight (1933-1997), John Hagen, est connu pour des rôles de tueur froid. Ici, c’est le receleur. Il a joué dans de nombreuses séries. Citons des apparitions dans Match contre la vie, Opération vol, Hawaii, police d’état, L’immortel (7 épisodes dans le rôle de Fletcher), Mannix, Mission impossible, Cannon…
- David White (1916-1990), Ramsey Brewer, est connu pour sa participation à Ma Sorcière Bien-aimée de 1964 à 1972. Il a joué dans de nombreuses séries sur plus de quatre décennies dont deux épisodes des Incorruptibles (The Dutch Schultz Story, The Rusty Heller Story) et un des Rues de San Francisco (Underground).
- Cet épisode fut le troisième diffusé en France, le 22 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Un désagrément récurent à la série est le grand nombre de scènes réutilisées. Ainsi, la première séquence après l’ouverture : l’arrivée de Kojak devant l’hôtel The Franconia, sa descente de voiture puis son entrée dans l’immeuble en passant devant une ambulance stationnée. Idem pour le plan dans la rue après la fuite de Le Jon (vu dans Cop in a cage).
- Un autre problème récurrent est la traduction des titres en français. Before the Devil Knows est une réplique que Le Jon et David, son associé assassiné, avaient l’habitude de se dire. Mais que signifie le titre français ?!
- Kojak fait deux références à Ginger Rogers et Fred Astaire (elles sont absentes dans la VF).
- Kojak en parlant de Packman, l’infâme tueur: ‘He’s a machine. You put the money in the slot, here come the bodies’.
- On se demande pourquoi Kevin Le Jon tient au nom de ‘Kristiansand’ pour son passeport. Un nom scandinave alors qu’il a le type hispanique!
Un virtuose du cambriolage, qui a dérobé pour un million de dollars en bons du Trésor à un banquier véreux, devient la cible d’un tueur professionnel et il s’associe à Kojak pour sauver sa peau.
Un duo de cambrioleurs chevronnés s’introduit dans un appartement et fait main basse sur des bijoux, de l’argent et des bons du Trésor. Tout ne se passe pas comme prévu car un vieil homme, le banquier Ramsey Brewer, se réveille et coupe la corde ce qui précipite un des voleurs seize étages plus bas. L’enquête soulève certaines interrogations surtout lorsque Vicky, la jeune épouse du banquier, se rend au precinct et confie à Kojak que son mari avait un million de dollars en bons dérobés dans son coffre. En mettant Brewer sur écoutes, Kojak apprend que le banquier est responsable du décès du cambrioleur et qu’il place un contrat sur le second pour récupérer les bons et le faire liquider. Le Jon, le cambrioleur visé, a pris contact avec Hagen, un receleur, pour monnayer les bons sans se douter que ce dernier a recruté Packman, un tueur de Baltimore de sinistre réputation, sur ordre de Brewer. Fort de ces renseignements, Kojak se rapproche de Le Jon et lui propose un marché : sa vie contre sa confession. Cette histoire est une excellente intrigue à rebondissements où tous les protagonistes ont leur importance : le rusé cambrioleur, le vieux banquier escroc, la jeune épouse cupide, le receleur arriviste et le tueur froid. Tous ces rôles sont bien interprétés mais mention spéciale à Henry Darrow, qui est prodigieux en génie du cambriolage désireux se retirer. Les échanges entre Kojak et Le Jon font partie des meilleurs moments de l’épisode et le policier éprouve même de la sympathie pour ce cambrioleur insaisissable qu’il laissera filer (‘Stay clean, baby’) en lui donnant le cigarillo qu’il vient d’allumer. Le fait que Vicky Brewer est au centre de l’affaire car elle a tout manigancé n’est pas le plus important – elle a repéré Le Jon, lui a fourni la combinaison du coffre puis a balancé son mari à Kojak pour le faire emprisonner. Il y a deux sortes de criminels aux yeux de Kojak et le lieutenant rate le ‘grand chelem’ car la mise hors d’état de nuire d’un tueur aux multiples victimes et d’un banquier véreux a plus d’importance que les agissements, certes frauduleux mais plus innocents, d’un cambrioleur. Les meilleurs passages sont le cambriolage en ouverture, la visite de Mrs Brewer en manteau de fourrure, la partie de billard (première rencontre Kojak/Le Jon), le coup de bluff du cambrioleur à Vicky, et, bien entendu, la préparation du piège final à l’hôtel où un laser trace, à travers deux vitres, la provenance des projectiles tirés par le tueur.
- Henry Darrow (1933), Kevin Le Jon, était le Latino en vogue dans les années 60 et la série-western Chaparral (avec Leif Erickson, Cameron Mitchell et Linda Cristal) le fit connaître mondialement dans 97 épisodes de 1967 à 1971. Il tourna dans de nombreuses séries dont un épisode quelconque des Rues de San Francisco où il est un assassin calculateur, passeur de clandestins et trafiquant de cartes vertes (Alien Country).
- Louise Sorel (1940), Vicky Brewer, a surtout participé à des soaps durant les deux dernières décennies mais elle a débuté au théâtre et à la télévision dont 3 épisodes de Kojak (celui-ci est le premier). Elle a étudié le français à Villefranche-sur-Mer.
- Don Knight (1933-1997), John Hagen, est connu pour des rôles de tueur froid. Ici, c’est le receleur. Il a joué dans de nombreuses séries. Citons des apparitions dans Match contre la vie, Opération vol, Hawaii, police d’état, L’immortel (7 épisodes dans le rôle de Fletcher), Mannix, Mission impossible, Cannon…
- David White (1916-1990), Ramsey Brewer, est connu pour sa participation à Ma Sorcière Bien-aimée de 1964 à 1972. Il a joué dans de nombreuses séries sur plus de quatre décennies dont deux épisodes des Incorruptibles (The Dutch Schultz Story, The Rusty Heller Story) et un des Rues de San Francisco (Underground).
- Cet épisode fut le troisième diffusé en France, le 22 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Un désagrément récurent à la série est le grand nombre de scènes réutilisées. Ainsi, la première séquence après l’ouverture : l’arrivée de Kojak devant l’hôtel The Franconia, sa descente de voiture puis son entrée dans l’immeuble en passant devant une ambulance stationnée. Idem pour le plan dans la rue après la fuite de Le Jon (vu dans Cop in a cage).
- Un autre problème récurrent est la traduction des titres en français. Before the Devil Knows est une réplique que Le Jon et David, son associé assassiné, avaient l’habitude de se dire. Mais que signifie le titre français ?!
- Kojak fait deux références à Ginger Rogers et Fred Astaire (elles sont absentes dans la VF).
- Kojak en parlant de Packman, l’infâme tueur: ‘He’s a machine. You put the money in the slot, here come the bodies’.
- On se demande pourquoi Kevin Le Jon tient au nom de ‘Kristiansand’ pour son passeport. Un nom scandinave alors qu’il a le type hispanique!
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
18 Dead on His Feet - Mort debout. §§§§
Un détective cache son cancer en phase terminale à son entourage pour coincer le meurtrier de son coéquipier et ami.
Sur la trace de deux truands investis dans un trafic de tickets de loterie, un détective est abattu sans que son partenaire, pris de maux d’estomac, n’ait pu esquiver un geste crédible de défense. Benny Fiore, dix-neuf ans de service dans la police, consulte un médecin qui lui révèle les causes de son mal ; un cancer qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. Un thème qui rappelle l’épisode Before I Die des Rues de San Francisco (avec Leslie Nielsen et aussi Joanne Linville, présente ici) mais l’intrigue est plus aboutie dans cette version. Le détective Fiore se sent responsable de la mort de Ryan, son partenaire, friand d’actes héroïques et des premières pages de journaux, et il réalise qu’il a sacrifié sa propre vie par dévotion pour son coéquipier et sa femme, Ellen, qu’il aime secrètement. Sans se douter du mal qui ronge Benny Fiore, Kojak est obligé de mettre son détective aux archives puis de lui retirer son insigne de peur qu’il fasse des actes inconsidérés. Tandis que Kojak recherche le témoin du meurtre qui s’est évaporé dans la nature, Fiore peaufine sa vengeance et attire Solly DeChico, le truand assassin de son ami, dans un piège. Fiore sera plus efficace que Kojak, qui ne peut éviter que le complice et témoin, ainsi que son informatrice, ne soient assassinés. La performance d’Harry Guardino, dans le rôle de ce détective atteint d’une maladie incurable, est une des meilleures de toute la série. Il y a une excellente scène au precinct lorsque Kojak se rase et que Fiore surgit, habillé comme un clown (Kojak le compare au sapin de Noël de Zsa Zsa Gabor !), triste pour l’occasion, pour défendre l’honneur de Ryan, qui représente un style de flic que Kojak n’apprécie guère. Fiore n’a plus rien à perdre et se sacrifiera presque pour faire inculper DeChico. Même trente ans après avoir vu cet épisode, il n’est pas possible de ne pas s’en souvenir tellement l’intensité est palpable du début à la fin. Ce drame, car il y a peu d’enquête policière, véhicule toute la qualité de la série par une solide ‘storyline’, une brillante distribution et un coté noir inégalable. Même si Harry Guardino vole la vedette, les autres acteurs ne déméritent pas, à commencer par Joanne Linville, parfaite en veuve fataliste qui va s’occuper dorénavant des derniers mois à vivre de Fiore. Parmi les autres passages intéressants, notons la rencontre Kojak/Inez Wilder dans la Buick et la célèbre phrase du lieutenant : ‘Who loves ya, baby ?’, le final au restaurant chinois et l’épilogue où Kojak rend l’insigne après que le médecin ait révélé à Ellen et aux policiers que Benny Fiore est en sursis.
- Harry Guardino (1925-1995), le détective Benny Fiore, est le lieutenant Bressler, le supérieur de Dirty Harry, et le détective Bonaro, l'adjoint de Madigan (Richard Widmark). Il a joué dans de nombreux films et séries policiers : Les Incorruptibles (dans trois excellents épisodes), Un shérif à New York, Police Story, Les rues de San Francisco, Hawaii, Police d'État...
- Malachi Throne (1928), Solly DeChico, a souvent joué des rôles de truands au petit écran depuis la fin des années 50. Il fut aussi Noah Bain, le partenaire de Robert Wagner, durant les deux premières saisons d’Opération vol avant d’être viré. Au début de sa carrière, il tourna dans Les Incorruptibles (trois épisodes de la dernière saison) puis dans les années 60 dans Des agents très spéciaux, Le fugitif, La grande vallée, Star Trek, Les mystères de l’Ouest, Police Story, Mannix, Mission impossible. Dans les années 70, on l’a vu, entre autres, dans Chaparral, Cannon, Hawaii, police d’état, L’homme de fer, Les rues de San Francisco, L’homme qui valait trois milliards….Il continuait à tourner jusqu’aux débuts des années 2000.
- Joanne Linville (1928), Ellen Ryan, a joué dans deux épisodes des Rues de San Francisco: Before I Die et One Chance to Live (même année que cet épisode) et dans d’autres séries culte : Le Fugitif, Les Envahisseurs, Star Trek, Hawaii Police d’État, Columbo.
- Parmi le festival de répliques ‘kojakiènes’, citons celle que le policier dit à Solly DeChico, qui accuse Kojak de le menacer : ‘Greeks, they don't threaten. They utter prophecies.’ [Les Grecs ne menacent pas. Ils émettent des prophéties].
- Lors de la discussion avec Ellen, Benny Fiore compare sa situation avec celle de Spencer Tracy dans le film Pilote d’essai avec Clark Gable et Myrna Loy.
- Ellen Ryan évoque David Bowie lorsqu’elle dit que son mari n’a même pas un costume et qu’elle ne peut l’enterrer en jean !
- Si vous êtes attentifs, vous apercevez une grosse erreur de continuité dans la première scène ; une véritable bourde due au recyclage de scènes déjà évoqué. Fleishman, personnage blanc, prend un taxi et il est filé par la voiture de Fiore et Ryan mais dans un virage, on s’aperçoit que le passager du taxi est…noir avant que Fleishman ne redevienne blanc à destination ! En fait, il y a un insert d’environ deux secondes de l’épisode One for the Morgue (troisième de la saison) et c’est Mitch qu’on voit dans le taxi !
Un détective cache son cancer en phase terminale à son entourage pour coincer le meurtrier de son coéquipier et ami.
Sur la trace de deux truands investis dans un trafic de tickets de loterie, un détective est abattu sans que son partenaire, pris de maux d’estomac, n’ait pu esquiver un geste crédible de défense. Benny Fiore, dix-neuf ans de service dans la police, consulte un médecin qui lui révèle les causes de son mal ; un cancer qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. Un thème qui rappelle l’épisode Before I Die des Rues de San Francisco (avec Leslie Nielsen et aussi Joanne Linville, présente ici) mais l’intrigue est plus aboutie dans cette version. Le détective Fiore se sent responsable de la mort de Ryan, son partenaire, friand d’actes héroïques et des premières pages de journaux, et il réalise qu’il a sacrifié sa propre vie par dévotion pour son coéquipier et sa femme, Ellen, qu’il aime secrètement. Sans se douter du mal qui ronge Benny Fiore, Kojak est obligé de mettre son détective aux archives puis de lui retirer son insigne de peur qu’il fasse des actes inconsidérés. Tandis que Kojak recherche le témoin du meurtre qui s’est évaporé dans la nature, Fiore peaufine sa vengeance et attire Solly DeChico, le truand assassin de son ami, dans un piège. Fiore sera plus efficace que Kojak, qui ne peut éviter que le complice et témoin, ainsi que son informatrice, ne soient assassinés. La performance d’Harry Guardino, dans le rôle de ce détective atteint d’une maladie incurable, est une des meilleures de toute la série. Il y a une excellente scène au precinct lorsque Kojak se rase et que Fiore surgit, habillé comme un clown (Kojak le compare au sapin de Noël de Zsa Zsa Gabor !), triste pour l’occasion, pour défendre l’honneur de Ryan, qui représente un style de flic que Kojak n’apprécie guère. Fiore n’a plus rien à perdre et se sacrifiera presque pour faire inculper DeChico. Même trente ans après avoir vu cet épisode, il n’est pas possible de ne pas s’en souvenir tellement l’intensité est palpable du début à la fin. Ce drame, car il y a peu d’enquête policière, véhicule toute la qualité de la série par une solide ‘storyline’, une brillante distribution et un coté noir inégalable. Même si Harry Guardino vole la vedette, les autres acteurs ne déméritent pas, à commencer par Joanne Linville, parfaite en veuve fataliste qui va s’occuper dorénavant des derniers mois à vivre de Fiore. Parmi les autres passages intéressants, notons la rencontre Kojak/Inez Wilder dans la Buick et la célèbre phrase du lieutenant : ‘Who loves ya, baby ?’, le final au restaurant chinois et l’épilogue où Kojak rend l’insigne après que le médecin ait révélé à Ellen et aux policiers que Benny Fiore est en sursis.
- Harry Guardino (1925-1995), le détective Benny Fiore, est le lieutenant Bressler, le supérieur de Dirty Harry, et le détective Bonaro, l'adjoint de Madigan (Richard Widmark). Il a joué dans de nombreux films et séries policiers : Les Incorruptibles (dans trois excellents épisodes), Un shérif à New York, Police Story, Les rues de San Francisco, Hawaii, Police d'État...
- Malachi Throne (1928), Solly DeChico, a souvent joué des rôles de truands au petit écran depuis la fin des années 50. Il fut aussi Noah Bain, le partenaire de Robert Wagner, durant les deux premières saisons d’Opération vol avant d’être viré. Au début de sa carrière, il tourna dans Les Incorruptibles (trois épisodes de la dernière saison) puis dans les années 60 dans Des agents très spéciaux, Le fugitif, La grande vallée, Star Trek, Les mystères de l’Ouest, Police Story, Mannix, Mission impossible. Dans les années 70, on l’a vu, entre autres, dans Chaparral, Cannon, Hawaii, police d’état, L’homme de fer, Les rues de San Francisco, L’homme qui valait trois milliards….Il continuait à tourner jusqu’aux débuts des années 2000.
- Joanne Linville (1928), Ellen Ryan, a joué dans deux épisodes des Rues de San Francisco: Before I Die et One Chance to Live (même année que cet épisode) et dans d’autres séries culte : Le Fugitif, Les Envahisseurs, Star Trek, Hawaii Police d’État, Columbo.
- Parmi le festival de répliques ‘kojakiènes’, citons celle que le policier dit à Solly DeChico, qui accuse Kojak de le menacer : ‘Greeks, they don't threaten. They utter prophecies.’ [Les Grecs ne menacent pas. Ils émettent des prophéties].
- Lors de la discussion avec Ellen, Benny Fiore compare sa situation avec celle de Spencer Tracy dans le film Pilote d’essai avec Clark Gable et Myrna Loy.
- Ellen Ryan évoque David Bowie lorsqu’elle dit que son mari n’a même pas un costume et qu’elle ne peut l’enterrer en jean !
- Si vous êtes attentifs, vous apercevez une grosse erreur de continuité dans la première scène ; une véritable bourde due au recyclage de scènes déjà évoqué. Fleishman, personnage blanc, prend un taxi et il est filé par la voiture de Fiore et Ryan mais dans un virage, on s’aperçoit que le passager du taxi est…noir avant que Fleishman ne redevienne blanc à destination ! En fait, il y a un insert d’environ deux secondes de l’épisode One for the Morgue (troisième de la saison) et c’est Mitch qu’on voit dans le taxi !
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Re: Série "Kojak"
19 Down a Long and Lonely River -La rivière solitaire. §§§
Un repris de justice s’aperçoit qu’il a été victime d’une machination ourdie par sa femme et son amant, un caïd du milieu.
Comme la précédente, cette histoire rappelle un épisode des Rues de San Francisco dans lequel Paul Michael Glaser tient le rôle similaire d’un homme libéré de prison mais accusé à tort (Bitter Wine tourné deux ans auparavant). Ici, Giordino était effectivement responsable du vol d’un camion de sa propre société de transport pour financer la désintoxication d’Elena, sa femme dépendante à la drogue. Il ne se doutait pas que l’arme avec laquelle elle menaçait de se suicider (très bons flashbacks) était en fait bidouillée par un truand désireux de s’approprier la femme et une part de la société. A sa sortie de prison, il désire s’installer avec Lyndsey, une psychologue carcérale, mais veut avant tout retrouver son ex-femme et tirer l’affaire au clair. Kojak est en retrait dans ce récit vu qu’il est sollicité par Lyndsey, un tantinet naïve, alors qu’aucun crime n’a été commis à part la violation de liberté conditionnelle. Il découvre néanmoins que l’arrestation de Giordino, décrit pourtant comme un cas anodin, ne fut possible qu’avec le témoignage d’un truand. Par des chemins différents, c’est ‘cherchez la femme’ et Giordino, Lyndsey et Kojak retrouvent le bar où travaille Elena mais elle est assassinée avant qu’elle ne puisse faire la moindre révélation. Lou Giordino, en fuite, compte sur Alan, son ancien partenaire, pour remonter jusqu’au truand mais il ne devra son salut qu’à l’intervention in extremis de Kojak dans un final classique. Une histoire intéressante et originale qui laisse Kojak et le precinct en position d’attente mais il y a d’excellentes scènes et des jeux d’acteurs impeccables comme l’explication Giordino/Elena dans la loge et le final violent à suspense (seulement deux petites scènes finales avec Savalas et Glaser ensemble). Parmi les acteurs, Paul Michael Glaser est le plus en vue mais la prestation d’Alexandra Hay, dans un rôle plus discret, n’est pas à négliger sans oublier que trois protagonistes de cet épisode seront des détectives dans deux autres séries à succès des années 70.
- Paul Michael Glaser (1943), Lou Giordino, est évidement mondialement connu pour Starsky dans la série Starsky et Hutch (86 épisodes de 1975 à 1979). Il a participé aussi à ses débuts aux séries Le sixième sens, Cannon, Les rues de San Francisco.
- Sian Barbara Allen (1946), Lyndsey Walker, a abandonné sa carrière d’actrice depuis deux décennies et ses principaux rôles datent des années 70 dans les séries policières de l’époque.
- Alexandra Hay (1947-1993), Elena Rozelle, a quelques rôles de top modèle ou de jolie fille au petit écran dans des séries comme Mission impossible, Police Story. Elle est Lori, la stripteaseuse, indic de Keller et sacrifiée d’une…overdose dans For Good or Evil des Rues de San Francisco. Ici, elle est une chanteuse junkie complice du piège.
- Kenneth O’Brien (1935-1985), Alan Ankrum, a un visage familier des amateurs de séries US. On a pu le voir dans Match contre la vie (ses débuts), Kung Fu, L’homme de fer, Mannix, Hawaii police d’état, Les rues de San Francisco (3 ép.), Kojak (2 ép.)…
- John Aniston (1933), le truand Albert Dancik, est né en Crête et il était un des meilleurs amis de Telly Savalas. Il est le père de Jennifer Aniston dont Telly Savalas était le parrain. Il a participé à un autre épisode de la série : The Best Judge Money Can Buy. Il joue dans Des jours et des vies depuis 1987 et…1207 épisodes !
- Ed Bernard (1939), l’officier sur parole Cleveland Watson, a joué dans plusieurs séries dont Sergent Anderson avec Angie Dickinson et Earl Holliman ; 91 épisodes dans le rôle du détective Joe Styles de 1974 à 1978.
- Charles Dierkop (1936), l’informateur Billy DeLuca, a également joué dans de nombreuses séries dès le début des années 60 et, comme Ed Bernard, il a participé aux 91 épisodes de Sergent Anderson dans le rôle du détective Pete Royster.
- Cet épisode fut le quatrième diffusé en France, le 29 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Durant l’épisode, la célèbre prison d’Elmira est mentionnée. Elle a été construite pendant la guerre de sécession et Lyndsey Walker, la sociologue, y travaille.
- A noter la réplique de Kojak qui retire son casque sur un chantier (avant d’être sermonné et d’en remettre un) : ‘My head didn’t need it anyway’.
Un repris de justice s’aperçoit qu’il a été victime d’une machination ourdie par sa femme et son amant, un caïd du milieu.
Comme la précédente, cette histoire rappelle un épisode des Rues de San Francisco dans lequel Paul Michael Glaser tient le rôle similaire d’un homme libéré de prison mais accusé à tort (Bitter Wine tourné deux ans auparavant). Ici, Giordino était effectivement responsable du vol d’un camion de sa propre société de transport pour financer la désintoxication d’Elena, sa femme dépendante à la drogue. Il ne se doutait pas que l’arme avec laquelle elle menaçait de se suicider (très bons flashbacks) était en fait bidouillée par un truand désireux de s’approprier la femme et une part de la société. A sa sortie de prison, il désire s’installer avec Lyndsey, une psychologue carcérale, mais veut avant tout retrouver son ex-femme et tirer l’affaire au clair. Kojak est en retrait dans ce récit vu qu’il est sollicité par Lyndsey, un tantinet naïve, alors qu’aucun crime n’a été commis à part la violation de liberté conditionnelle. Il découvre néanmoins que l’arrestation de Giordino, décrit pourtant comme un cas anodin, ne fut possible qu’avec le témoignage d’un truand. Par des chemins différents, c’est ‘cherchez la femme’ et Giordino, Lyndsey et Kojak retrouvent le bar où travaille Elena mais elle est assassinée avant qu’elle ne puisse faire la moindre révélation. Lou Giordino, en fuite, compte sur Alan, son ancien partenaire, pour remonter jusqu’au truand mais il ne devra son salut qu’à l’intervention in extremis de Kojak dans un final classique. Une histoire intéressante et originale qui laisse Kojak et le precinct en position d’attente mais il y a d’excellentes scènes et des jeux d’acteurs impeccables comme l’explication Giordino/Elena dans la loge et le final violent à suspense (seulement deux petites scènes finales avec Savalas et Glaser ensemble). Parmi les acteurs, Paul Michael Glaser est le plus en vue mais la prestation d’Alexandra Hay, dans un rôle plus discret, n’est pas à négliger sans oublier que trois protagonistes de cet épisode seront des détectives dans deux autres séries à succès des années 70.
- Paul Michael Glaser (1943), Lou Giordino, est évidement mondialement connu pour Starsky dans la série Starsky et Hutch (86 épisodes de 1975 à 1979). Il a participé aussi à ses débuts aux séries Le sixième sens, Cannon, Les rues de San Francisco.
- Sian Barbara Allen (1946), Lyndsey Walker, a abandonné sa carrière d’actrice depuis deux décennies et ses principaux rôles datent des années 70 dans les séries policières de l’époque.
- Alexandra Hay (1947-1993), Elena Rozelle, a quelques rôles de top modèle ou de jolie fille au petit écran dans des séries comme Mission impossible, Police Story. Elle est Lori, la stripteaseuse, indic de Keller et sacrifiée d’une…overdose dans For Good or Evil des Rues de San Francisco. Ici, elle est une chanteuse junkie complice du piège.
- Kenneth O’Brien (1935-1985), Alan Ankrum, a un visage familier des amateurs de séries US. On a pu le voir dans Match contre la vie (ses débuts), Kung Fu, L’homme de fer, Mannix, Hawaii police d’état, Les rues de San Francisco (3 ép.), Kojak (2 ép.)…
- John Aniston (1933), le truand Albert Dancik, est né en Crête et il était un des meilleurs amis de Telly Savalas. Il est le père de Jennifer Aniston dont Telly Savalas était le parrain. Il a participé à un autre épisode de la série : The Best Judge Money Can Buy. Il joue dans Des jours et des vies depuis 1987 et…1207 épisodes !
- Ed Bernard (1939), l’officier sur parole Cleveland Watson, a joué dans plusieurs séries dont Sergent Anderson avec Angie Dickinson et Earl Holliman ; 91 épisodes dans le rôle du détective Joe Styles de 1974 à 1978.
- Charles Dierkop (1936), l’informateur Billy DeLuca, a également joué dans de nombreuses séries dès le début des années 60 et, comme Ed Bernard, il a participé aux 91 épisodes de Sergent Anderson dans le rôle du détective Pete Royster.
- Cet épisode fut le quatrième diffusé en France, le 29 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Durant l’épisode, la célèbre prison d’Elmira est mentionnée. Elle a été construite pendant la guerre de sécession et Lyndsey Walker, la sociologue, y travaille.
- A noter la réplique de Kojak qui retire son casque sur un chantier (avant d’être sermonné et d’en remettre un) : ‘My head didn’t need it anyway’.
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Re: Série "Kojak"
20 Mojo – Morphine. §§§
Une camionnette pharmaceutique est braquée et un important stock de morphine est dérobé. Kojak s’improvise chimiste pour appréhender les malfrats.
Comme pour déjà deux épisodes de cette saison (Marker to a Dead Bookie, Die Before They Wake), le thème de l'intrigue est basé sur un produit illicite ; cette fois-ci, la morphine appelée Mojo par Kojak qui énumère une demi-douzaine de surnoms dont ‘Aunt Emma’ ! Trois truands, Floyd et deux frères, dévalisent le fourgon et contactent Dexter, directeur de l’institut pharmaceutique, pour revendre la camelote. Kojak, qui a envisagé cette hypothèse, se substitue au chimiste pour vérifier la qualité de la marchandise. Ce passage clé est le clou de l’épisode : Kojak, amené sur place les yeux bandés, teste la morphine ne se doutant pas que Dexter, le cerveau de l’opération qui connaît le policier, se trouve derrière lui avec les braqueurs. Un détail respiratoire le perdra ! Dexter, couvert de dettes, a trouvé ce moyen pour toucher le pactole des assurances. De son coté, Kojak pense tenir Marty, un des trois truands, qui n’a pu résister à tester la morphine mais Floyd, le cynique vilain de l’histoire, le poignarde mortellement dans le second temps fort de l’épisode ; Stavros et Crocker prennent Marty en filature à sa sortie d’hôpital mais Floyd le tue dans une ruelle pourtant surveillée à chaque extrémité. Malgré le caractère noir de l’intrigue, quelques pointes d’humour ne passent pas inaperçues (Kojak veut revendre deux dollars à McNeil un mouchoir acheté cinquante cents, Stavros et ses deux plantes). Pour coincer le tueur, plus nuisible qu’une arnaque aux assurances, Kojak analyse les bruits de son enlèvement (c’est moins réussi que la scène connue de Danny Wilde !) et un générateur sera le chainon manquant dans un final un peu décevant. On retient surtout de cet épisode l’intrigue solide, les deux séquences mémorables décrites plus haut et le vilain risque-tout particulièrement méprisable.
- Ed Lauter (1940), Floyd, a commencé sa carrière en 1971 dans un épisode de Mannix et il a tourné dans de nombreuses séries, Cannon, L’homme de fer, Les rues de San Francisco (2 épisodes), Police Story, Hawaii police d’état, Equalizer (2 épisodes) et films policiers, Les flics ne dorment pas la nuit, Le flic se rebiffe, French Connection II, ainsi que des films avec Charles Bronson. On a pu le voir, plus récemment, dans X Files, Millennium, Urgences, Cold Case…
- Dennis Patrick (1918-2002), Clay Dexter, a eu plus de 1800 rôles à la télévision durant sa carrière qui coure sur quatre décennies. Parmi ces rôles, notons les participations à des séries de renom comme Les Incorruptibles, Le fugitif, Mannix, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii, police d’état… Il est aussi le banquier Leland dans Dallas. Il est décédé dans l’incendie de sa maison.
- Robert Doyle (1938-2000), Harry, est une tête connue des séries des années 60. Il a débuté dans Gunsmoke puis il participa à diverses séries comme Les Incorruptibles (The Snowball avec Robert Redford), Des agents très spéciaux, Le fugitif, Les envahisseurs, Hawaii police d’état, Cannon, Section contre-enquête, Les rues de San Francisco…
- Les trois lieux cités pour le trafic de drogues : Marseille, la Bolivie et le Maroc…
- Encore une grosse erreur de continuité : Kojak se rend chez le collaborateur de Dexter accompagné du capitaine McNeil. Pourtant, Kojak est seul dans la Buick sur le trajet aller. Les deux hommes interrogent l’individu puis repartent et Kojak, à un feu rouge, fait le rapprochement avec un générateur et en discute avec McNeil. Mais Kojak est de nouveau seul dans sa voiture, sur le trajet vers le lieu de rendez-vous final. Il y a l’image connue lorsque la Buick prend une bretelle d’autoroute (déjà vue dans Knockover et Requiem for a Cop) puis le lieutenant se saisit du gyrophare sur la place passager, là où est censé se trouver McNeil ! Néanmoins, McNeil est de nouveau présent avec Kojak dans la Buick pour effectuer les arrestations dans la scène finale.
- Un arc dans la série : la plante, prénommée Sherley, de Stavros a, cette fois, un ‘compagnon’ dénommé ‘Sam’.
- Cet épisode est un bonus qui accompagne le pilote sur le DVD britannique Playback.
- Deux répliques de Kojak ; la première rappelle Dirty Harry lorsqu’il remarque que Dexter est asthmatique : ‘Gentlemen, you’ve made my day !’ et la seconde lors de la scène finale lorsque Dexter avoue au policier qu’il ne lui restait que cela à faire pour survivre : ‘Survive is a lousy way to live !’
Une camionnette pharmaceutique est braquée et un important stock de morphine est dérobé. Kojak s’improvise chimiste pour appréhender les malfrats.
Comme pour déjà deux épisodes de cette saison (Marker to a Dead Bookie, Die Before They Wake), le thème de l'intrigue est basé sur un produit illicite ; cette fois-ci, la morphine appelée Mojo par Kojak qui énumère une demi-douzaine de surnoms dont ‘Aunt Emma’ ! Trois truands, Floyd et deux frères, dévalisent le fourgon et contactent Dexter, directeur de l’institut pharmaceutique, pour revendre la camelote. Kojak, qui a envisagé cette hypothèse, se substitue au chimiste pour vérifier la qualité de la marchandise. Ce passage clé est le clou de l’épisode : Kojak, amené sur place les yeux bandés, teste la morphine ne se doutant pas que Dexter, le cerveau de l’opération qui connaît le policier, se trouve derrière lui avec les braqueurs. Un détail respiratoire le perdra ! Dexter, couvert de dettes, a trouvé ce moyen pour toucher le pactole des assurances. De son coté, Kojak pense tenir Marty, un des trois truands, qui n’a pu résister à tester la morphine mais Floyd, le cynique vilain de l’histoire, le poignarde mortellement dans le second temps fort de l’épisode ; Stavros et Crocker prennent Marty en filature à sa sortie d’hôpital mais Floyd le tue dans une ruelle pourtant surveillée à chaque extrémité. Malgré le caractère noir de l’intrigue, quelques pointes d’humour ne passent pas inaperçues (Kojak veut revendre deux dollars à McNeil un mouchoir acheté cinquante cents, Stavros et ses deux plantes). Pour coincer le tueur, plus nuisible qu’une arnaque aux assurances, Kojak analyse les bruits de son enlèvement (c’est moins réussi que la scène connue de Danny Wilde !) et un générateur sera le chainon manquant dans un final un peu décevant. On retient surtout de cet épisode l’intrigue solide, les deux séquences mémorables décrites plus haut et le vilain risque-tout particulièrement méprisable.
- Ed Lauter (1940), Floyd, a commencé sa carrière en 1971 dans un épisode de Mannix et il a tourné dans de nombreuses séries, Cannon, L’homme de fer, Les rues de San Francisco (2 épisodes), Police Story, Hawaii police d’état, Equalizer (2 épisodes) et films policiers, Les flics ne dorment pas la nuit, Le flic se rebiffe, French Connection II, ainsi que des films avec Charles Bronson. On a pu le voir, plus récemment, dans X Files, Millennium, Urgences, Cold Case…
- Dennis Patrick (1918-2002), Clay Dexter, a eu plus de 1800 rôles à la télévision durant sa carrière qui coure sur quatre décennies. Parmi ces rôles, notons les participations à des séries de renom comme Les Incorruptibles, Le fugitif, Mannix, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii, police d’état… Il est aussi le banquier Leland dans Dallas. Il est décédé dans l’incendie de sa maison.
- Robert Doyle (1938-2000), Harry, est une tête connue des séries des années 60. Il a débuté dans Gunsmoke puis il participa à diverses séries comme Les Incorruptibles (The Snowball avec Robert Redford), Des agents très spéciaux, Le fugitif, Les envahisseurs, Hawaii police d’état, Cannon, Section contre-enquête, Les rues de San Francisco…
- Les trois lieux cités pour le trafic de drogues : Marseille, la Bolivie et le Maroc…
- Encore une grosse erreur de continuité : Kojak se rend chez le collaborateur de Dexter accompagné du capitaine McNeil. Pourtant, Kojak est seul dans la Buick sur le trajet aller. Les deux hommes interrogent l’individu puis repartent et Kojak, à un feu rouge, fait le rapprochement avec un générateur et en discute avec McNeil. Mais Kojak est de nouveau seul dans sa voiture, sur le trajet vers le lieu de rendez-vous final. Il y a l’image connue lorsque la Buick prend une bretelle d’autoroute (déjà vue dans Knockover et Requiem for a Cop) puis le lieutenant se saisit du gyrophare sur la place passager, là où est censé se trouver McNeil ! Néanmoins, McNeil est de nouveau présent avec Kojak dans la Buick pour effectuer les arrestations dans la scène finale.
- Un arc dans la série : la plante, prénommée Sherley, de Stavros a, cette fois, un ‘compagnon’ dénommé ‘Sam’.
- Cet épisode est un bonus qui accompagne le pilote sur le DVD britannique Playback.
- Deux répliques de Kojak ; la première rappelle Dirty Harry lorsqu’il remarque que Dexter est asthmatique : ‘Gentlemen, you’ve made my day !’ et la seconde lors de la scène finale lorsque Dexter avoue au policier qu’il ne lui restait que cela à faire pour survivre : ‘Survive is a lousy way to live !’
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Re: Série "Kojak"
21 Therapy in Dynamite - Dynamo-thérapie. §§§§
Kojak piste un poseur de bombes qui terrorise New York depuis quatre mois sans qu’il y ait de lien apparent entre les victimes.
C’est le dernier sommet de la première saison riche en épisodes de qualité et Danny Zucco est un des meilleurs méchants de ce premier opus (avec Gus, Peter Ibbotson et Caz). Steven Keats, disparu trop tôt, est splendide en poseur de bombes psychopathe qui pense résoudre ainsi les problèmes de sa ‘famille’ psychiatrique. La scène, où il jubile après s’être assuré que la victime est bien la secrétaire (en fait, ce n’est pas la bonne personne), est choquante et même dérangeante ! La force de l’intrigue est de faire connaître le personnage perturbé dès la première scène et d’expédier assez (peut-être trop) rapidement les rouages de l’enquête qui vont amener à le confondre. En définitive, les investigations de Kojak et de ses hommes sont classiques même si les liens entre les victimes sont, a priori, inexistants. Néanmoins, Alice Fischer avait son nom sur sa place de parking et l’assassinat n’est pas le fait du hasard. A partir de morceaux d’un sac en papier et d’une partie des numéros de plaques numérologiques, Zucco devient le principal suspect. Une différence de timing intrigue Stavros (eh oui, le personnage peut avoir des lueurs) et la quincaillerie, dans laquelle Zucco travaille, est le genre d’endroit où tous les composants d’une bombe sont disponibles. Après une perquisition, Crocker découvre que Zucco est patient à une thérapie de groupe sous l’égide d’une psychologue et Kojak se joint à la séance. Cette séquence est indéniablement la plus intéressante de l’épisode ; le lieutenant oblige Zucco à se découvrir dans un échange verbal magistral (‘I don’t want this guy here. We are a perfect family without him’) et le psychopathe, démasqué, prend la fuite dans les couloirs avant d’être tué accidentellement par un policier en faction. La plupart des épisodes de séries policières se clôt sur ce genre d’action mais ce n’est pas le cas ici. Nous avons vu Zucco placer auparavant une bombe à retardement sous le lit de Carla Elliot, une secrétaire qui est la maitresse d’Alex Linden, un patron d’entreprise dont la femme est présente à la thérapie sous un faux nom. Dans sa volonté de soulager son amie patiente, Zucco a mis une bombe sous le lit de la rivale de Mrs Linden et cette dernière l’a deviné et elle a même autorisé son mari à passer la nuit chez sa maitresse ! Kojak, conscient qu’une bombe est sur le point d’exploser, demande aux trois autres participants de la thérapie de trouver la possible future victime parmi leurs griefs. L’horaire d’une rencontre de baseball attire les soupçons du policier sur Mrs Linden qui, entretemps, s’est rendue sous la fenêtre de sa rivale pour assister à la déflagration. Danny Zucco est le personnage central de cette histoire même s’il disparaît un petit quart d’heure avant la fin mais la machiavélique Louise Linden (jouée par Elizabeth Allen) et la ravissante maitresse (Jane Elliot) sont interprétées également avec justesse. En dehors de la séquence thérapeutique (la seule confrontation Kojak/Zucco), les meilleurs passages sont la scène d’ouverture au parking – on sait pourtant que la Volkswagen va exploser dès qu’Alice, victime par erreur, mettra le contact-, la visite de Zucco, qui place la bombe sous le lit tandis que le couple sable le champagne, et le final où la détermination funeste de cette femme, apparemment équilibrée, fait froid dans le dos. Cet excellent épisode à la construction singulière fait partie à juste titre des incontournables parmi les fans.
- Steven Keats (1945-1994), Danny Zucco, a deux excellents rôles dans Les rues de San Francisco : un petit dealer (Expédition punitive) et le harceleur (Une chance de vivre). L’acteur s’est suicidé en 1994, à l’âge de 49 ans.
- Peggy Feury (1924-1985), Dr Irene Benton, était directrice artistique et instructrice en association avec Lee Strasberg à l’Actors’ Studio. Elle ouvrit ensuite sa propre école. Elle souffrait de narcolepsie ce qui provoqua un accident de voiture qui lui fut fatal.
- Pour ceux qui s’intéressent au baseball (ce n’est pas mon cas), les Mets, souvent cités dans l’épisode, est une équipe new-yorkaise fondée en 1962.
- Kojak au reste des participants de la thérapie: ’Zucco is going to reach out of his grave and kill somebody!’
- Carla Elliot qui vient d’être secourue par Kojak: ‘Thank you for my life.’
- Danny Zucco a la même camionnette Ford bleue de livraison que Kenny Soames (dans Deliver Us Some Evil). En fait, si on fait bien attention à la première vue filmée en hauteur, l’inscription semble être ‘Flowers’ et non ‘Hudson Hardware’ ce qui signifierait que les toutes premières images sont repiquées de l’autre épisode.
- Kojak exprime son cynisme au sujet des cinglés qui pullulent à New-York en évoquant l’infirmière qui a failli se faire étrangler car ses chaussures ne plaisaient pas à son agresseur !
- Lorsque Kojak interroge Alex Linden et Carla Elliot, l’horloge au mur indique sept heures moins dix. La scène est en continu et elle ne dure pas plus de deux minutes mais il est sept heures dix au moment où Kojak et Crocker sortent de la pièce.
Kojak piste un poseur de bombes qui terrorise New York depuis quatre mois sans qu’il y ait de lien apparent entre les victimes.
C’est le dernier sommet de la première saison riche en épisodes de qualité et Danny Zucco est un des meilleurs méchants de ce premier opus (avec Gus, Peter Ibbotson et Caz). Steven Keats, disparu trop tôt, est splendide en poseur de bombes psychopathe qui pense résoudre ainsi les problèmes de sa ‘famille’ psychiatrique. La scène, où il jubile après s’être assuré que la victime est bien la secrétaire (en fait, ce n’est pas la bonne personne), est choquante et même dérangeante ! La force de l’intrigue est de faire connaître le personnage perturbé dès la première scène et d’expédier assez (peut-être trop) rapidement les rouages de l’enquête qui vont amener à le confondre. En définitive, les investigations de Kojak et de ses hommes sont classiques même si les liens entre les victimes sont, a priori, inexistants. Néanmoins, Alice Fischer avait son nom sur sa place de parking et l’assassinat n’est pas le fait du hasard. A partir de morceaux d’un sac en papier et d’une partie des numéros de plaques numérologiques, Zucco devient le principal suspect. Une différence de timing intrigue Stavros (eh oui, le personnage peut avoir des lueurs) et la quincaillerie, dans laquelle Zucco travaille, est le genre d’endroit où tous les composants d’une bombe sont disponibles. Après une perquisition, Crocker découvre que Zucco est patient à une thérapie de groupe sous l’égide d’une psychologue et Kojak se joint à la séance. Cette séquence est indéniablement la plus intéressante de l’épisode ; le lieutenant oblige Zucco à se découvrir dans un échange verbal magistral (‘I don’t want this guy here. We are a perfect family without him’) et le psychopathe, démasqué, prend la fuite dans les couloirs avant d’être tué accidentellement par un policier en faction. La plupart des épisodes de séries policières se clôt sur ce genre d’action mais ce n’est pas le cas ici. Nous avons vu Zucco placer auparavant une bombe à retardement sous le lit de Carla Elliot, une secrétaire qui est la maitresse d’Alex Linden, un patron d’entreprise dont la femme est présente à la thérapie sous un faux nom. Dans sa volonté de soulager son amie patiente, Zucco a mis une bombe sous le lit de la rivale de Mrs Linden et cette dernière l’a deviné et elle a même autorisé son mari à passer la nuit chez sa maitresse ! Kojak, conscient qu’une bombe est sur le point d’exploser, demande aux trois autres participants de la thérapie de trouver la possible future victime parmi leurs griefs. L’horaire d’une rencontre de baseball attire les soupçons du policier sur Mrs Linden qui, entretemps, s’est rendue sous la fenêtre de sa rivale pour assister à la déflagration. Danny Zucco est le personnage central de cette histoire même s’il disparaît un petit quart d’heure avant la fin mais la machiavélique Louise Linden (jouée par Elizabeth Allen) et la ravissante maitresse (Jane Elliot) sont interprétées également avec justesse. En dehors de la séquence thérapeutique (la seule confrontation Kojak/Zucco), les meilleurs passages sont la scène d’ouverture au parking – on sait pourtant que la Volkswagen va exploser dès qu’Alice, victime par erreur, mettra le contact-, la visite de Zucco, qui place la bombe sous le lit tandis que le couple sable le champagne, et le final où la détermination funeste de cette femme, apparemment équilibrée, fait froid dans le dos. Cet excellent épisode à la construction singulière fait partie à juste titre des incontournables parmi les fans.
- Steven Keats (1945-1994), Danny Zucco, a deux excellents rôles dans Les rues de San Francisco : un petit dealer (Expédition punitive) et le harceleur (Une chance de vivre). L’acteur s’est suicidé en 1994, à l’âge de 49 ans.
- Peggy Feury (1924-1985), Dr Irene Benton, était directrice artistique et instructrice en association avec Lee Strasberg à l’Actors’ Studio. Elle ouvrit ensuite sa propre école. Elle souffrait de narcolepsie ce qui provoqua un accident de voiture qui lui fut fatal.
- Pour ceux qui s’intéressent au baseball (ce n’est pas mon cas), les Mets, souvent cités dans l’épisode, est une équipe new-yorkaise fondée en 1962.
- Kojak au reste des participants de la thérapie: ’Zucco is going to reach out of his grave and kill somebody!’
- Carla Elliot qui vient d’être secourue par Kojak: ‘Thank you for my life.’
- Danny Zucco a la même camionnette Ford bleue de livraison que Kenny Soames (dans Deliver Us Some Evil). En fait, si on fait bien attention à la première vue filmée en hauteur, l’inscription semble être ‘Flowers’ et non ‘Hudson Hardware’ ce qui signifierait que les toutes premières images sont repiquées de l’autre épisode.
- Kojak exprime son cynisme au sujet des cinglés qui pullulent à New-York en évoquant l’infirmière qui a failli se faire étrangler car ses chaussures ne plaisaient pas à son agresseur !
- Lorsque Kojak interroge Alex Linden et Carla Elliot, l’horloge au mur indique sept heures moins dix. La scène est en continu et elle ne dure pas plus de deux minutes mais il est sept heures dix au moment où Kojak et Crocker sortent de la pièce.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
22 The Only Way Out - L'homme de paille. §
Un jeune garçon demande à Kojak de retrouver son père disparu.
On a le sentiment en regardant cet épisode bien léger qu’il ne sert qu’à faire le chiffre et à boucler la saison. Une intrigue plate, des acteurs sans relief, pas de suspense ni d’action et on ne retrouve rien de ce qui nous a captivé au cours de cette saison à part quelques répliques et courtes situations. Un jeune garçon se rend au precinct à la suite de la disparition de son père et Kojak décide de s’occuper de l’affaire. Rapidement, le policier soupçonne que le père est retenu contre son gré. Hecht s’est en effet naïvement fait avoir et doit servir d’appât à des tueurs qui veulent liquider un voleur qui revient du Brésil pour faire une déposition. L’enquête, comme l’épisode, n’est pas intéressante et Kojak remonte au commanditaire, Gallant, un méchant quelconque, avoué de son état, en épluchant les appels téléphoniques reçus par Hecht lors de ses vacances écourtées avec sa maitresse en Floride. Il reste quelques passages corrects comme l’affection du père pour son fils, Hecht, naïf, qui passe un mot à Gallant, les échanges en grec entre Kojak et la gouvernante et la rencontre de Stavros avec la secrétaire qui demande s‘il est marié alors qu’il lui présente...Shirley ! Bref, rien de folichon mais pas d’inquiétude, la seconde saison est réputée pour être la meilleure…
- Lee Montgomery (1961), le jeune David Hecht, est le frère de l’actrice Belinda Montgomery. Après quelques rôles, il s’est tourné vers la composition de musiques de films. Il est excellent dans un épisode dramatique des Rues de San Francisco : Un revolver qui voyage.
- John Hillerman (1932), Mark Gallant, est connu pour être Higgins dans 156 épisodes de Magnum.
- Bien que cet épisode soit le dernier de la première saison aux USA, il fut le premier diffusé en Grande-Bretagne après le pilote en 1974. La série fut si populaire que la BBC diffusa les deux premières saisons à la suite sans la coupure traditionnelle. Comme en France, la BBC ne diffusa pas la série dans le même ordre qu’aux USA. Cet épisode ne fut diffusé en France que le 3 novembre 1976.
- Pour, au moins, la quatrième fois de la saison, il y a l’image connue de la Buick qui prend une bretelle d’autoroute (déjà vue dans Knockover, Requiem for a Cop et Mojo). L’image lorsque Kojak arrive dans sa voiture et qu’il tourne est reprise de Dead on His Feet.
- Kojak et la secrétaire : ‘Mrs Rosenberg?’ ‘Miss!’ ‘You’re kidding!’
- Troisième apparition de Shirley, la plante verte de Stavros, vue dans Deliver Us Some Evil et Mojo.
FIN DE LA PREMIERE SAISON
Un jeune garçon demande à Kojak de retrouver son père disparu.
On a le sentiment en regardant cet épisode bien léger qu’il ne sert qu’à faire le chiffre et à boucler la saison. Une intrigue plate, des acteurs sans relief, pas de suspense ni d’action et on ne retrouve rien de ce qui nous a captivé au cours de cette saison à part quelques répliques et courtes situations. Un jeune garçon se rend au precinct à la suite de la disparition de son père et Kojak décide de s’occuper de l’affaire. Rapidement, le policier soupçonne que le père est retenu contre son gré. Hecht s’est en effet naïvement fait avoir et doit servir d’appât à des tueurs qui veulent liquider un voleur qui revient du Brésil pour faire une déposition. L’enquête, comme l’épisode, n’est pas intéressante et Kojak remonte au commanditaire, Gallant, un méchant quelconque, avoué de son état, en épluchant les appels téléphoniques reçus par Hecht lors de ses vacances écourtées avec sa maitresse en Floride. Il reste quelques passages corrects comme l’affection du père pour son fils, Hecht, naïf, qui passe un mot à Gallant, les échanges en grec entre Kojak et la gouvernante et la rencontre de Stavros avec la secrétaire qui demande s‘il est marié alors qu’il lui présente...Shirley ! Bref, rien de folichon mais pas d’inquiétude, la seconde saison est réputée pour être la meilleure…
- Lee Montgomery (1961), le jeune David Hecht, est le frère de l’actrice Belinda Montgomery. Après quelques rôles, il s’est tourné vers la composition de musiques de films. Il est excellent dans un épisode dramatique des Rues de San Francisco : Un revolver qui voyage.
- John Hillerman (1932), Mark Gallant, est connu pour être Higgins dans 156 épisodes de Magnum.
- Bien que cet épisode soit le dernier de la première saison aux USA, il fut le premier diffusé en Grande-Bretagne après le pilote en 1974. La série fut si populaire que la BBC diffusa les deux premières saisons à la suite sans la coupure traditionnelle. Comme en France, la BBC ne diffusa pas la série dans le même ordre qu’aux USA. Cet épisode ne fut diffusé en France que le 3 novembre 1976.
- Pour, au moins, la quatrième fois de la saison, il y a l’image connue de la Buick qui prend une bretelle d’autoroute (déjà vue dans Knockover, Requiem for a Cop et Mojo). L’image lorsque Kojak arrive dans sa voiture et qu’il tourne est reprise de Dead on His Feet.
- Kojak et la secrétaire : ‘Mrs Rosenberg?’ ‘Miss!’ ‘You’re kidding!’
- Troisième apparition de Shirley, la plante verte de Stavros, vue dans Deliver Us Some Evil et Mojo.
FIN DE LA PREMIERE SAISON
Dernière édition par denis le Ven 26 Aoû 2011 - 15:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Bon travail ! Je ne connais pas la série, mais les critiques sont excellentes.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Kojak"
Merci beaucoup. Une pause avant la suite. La 'vraie' vie m'appelle : rentrée, déménagement...
Invité- Invité
Top 6 de la saison 1
Web of Death - Dans les griffes de la mort
Girl in the River - Une fille à l'eau
Dead on His Feet - Mort debout
Therapy in Dynamite - Dynamo-thérapie
Siege of Terror - Soir de terreur
Before the Devil Knows - Au diable Kojak
Girl in the River - Une fille à l'eau
Dead on His Feet - Mort debout
Therapy in Dynamite - Dynamo-thérapie
Siege of Terror - Soir de terreur
Before the Devil Knows - Au diable Kojak
Invité- Invité
Seconde saison
C'est parti pour la seconde saison. Cela sera beaucoup plus lent que la première faute de temps et vu que je ne connais pas les épisodes et que je les passe donc deux fois. Seulement quatre photos, au lieu de six, car la qualité est moins bonne et que cela prend du temps de cibler les photos qui correspondent au texte.
1 The Chinatown Murders : Part 1 - Crime de lèse-majesté : première partie. §§
Dans le quartier de Chinatown, un trio de gangsters asiatiques s’attaque à des mafieux italiens qui se soupçonnent mutuellement. Kojak doit empêcher une guerre des gangs.
Comme dans pratiquement tous les épisodes en deux parties, un volet est plus ‘fort’ que l’autre et l’ouverture de la seconde saison de Kojak ne fait pas exception. La première partie, plus bavarde et moins mouvementée que la seconde, est une sorte de présentation des évènements et des protagonistes. Un trio de truands asiatiques profite du succès d’un casse pour se montrer entreprenant et organise des rapts de mafieux italiens contre rançons. Néanmoins, l’enlèvement du neveu de Don Scalesi, Giancana, n’est pas lucratif car la femme volage du truand n’est pas chagrinée, bien au contraire, à l’idée d’être veuve ! Les seconds rôles sont très hétéroclites ; Don Scalesi, joué par Michael Constantine, est dialysé et constamment alité et il n’est qu’une caricature du fameux Don Corleone jusqu’à dans la voix, Milton Selzer est le porte parole du rival, Crespi, et n’apparait que dans une seule scène avec Scalesi et, en définitive, on retient surtout la prestation de Sheree North, présente à la fin de la première partie, en femme de truand ravie d’apprendre qu’elle sera veuve si elle ne réunit pas une grosse somme d’argent. Si les répliques sarcastiques du lieutenant sont toujours distillées avec à propos, il est à noter le caractère violent de certaines scènes impliquant le trio asiatique, aussi dangereux que le frelon du même nom ! Ainsi, La Rocca, petit truand qui joue sur deux tableaux, est découvert accroché à un croc de boucher dans sa saucisserie (‘He was a long time dying’) et le sort de Giancana semble scellé au générique final ! Quant à Kojak, l’enquête le mène à Chinatown vers la petite amie de La Rocca, Nancy Wong, qui est la sœur d’un membre du trio. Les scènes notables sont l’ouverture- le fric-frac et les cambrioleurs mafieux doublés par le trio de Chinatown-, la réunion déjeuner des policiers ‘rustres’ au precinct, l’enlèvement de Giancana à la salle de jeux, mais le meilleur passage de l’épisode est la rencontre pleine d’humour dans la cabine téléphonique entre Kojak et Barney, le bookmaker (sosie de Zanini), qui apprend au policier la dette contactée par La Rocca, ce qui explique son double jeu dans le casse du début. Conclusion to follow in part 2.
- Le premier épisode de la seconde saison fut diffusé le 15 septembre 1974 sur CBS mais seulement le 19 novembre 1978 en France, sur Antenne 2. Une diffusion anarchique car certains épisodes de cette seconde saison furent diffusés dès 1976 !
- Jeannot Szwarc (1939) a réalisé treize épisodes de la série dont trois lors de la première saison.
- Jack Laird (1923-1991) a écrit quatorze histoires pour la série dont six de la première saison. Il est aussi ‘Supervising Producer’ pour 72 épisodes.
- Michael Constantine (1927), Don Frank Scalesi, est d’origine grecque. Il a commencé sa carrière en 1957 et il fut récompensé en 2002 pour My Big Fat Greek Wedding. Il a joué dans Les Incorruptibles (5 épisodes) et dans de nombreuses séries renommées comme Le fugitif, Les envahisseurs, Les rues de San Francisco…
- Sheree North (1932-2005), Mrs Giancana, fut engagée à ses débuts pour palier aux frasques de Marilyn Monroe. Elle joua dans de nombreuses séries dont Les Incorruptibles et Les rues de San Francisco. Elle décéda d’un cancer.
-Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans onze épisodes de la série. Il n’agit pas en couverture mais comme bras droit de Kojak dans cette enquête. Il est aussi le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Leonardo Cimino (1918), Ruby Kabelsky, a souvent joué des rôles de mafioso. Il a participé à trois épisodes d’Equalizer.
- Milton Selzer (1918-2006), Nathan Davidoff, est une figure familière de tous les amateurs de séries américaines des années 70-80. D’après le livre Television Guest Stars : An Illustrated Chronicle for Performers of the Sixties and Seventies, il est l’acteur à avoir joué dans le plus grand nombre de séries télévisées. Citons Les Incorruptibles (4 épisodes), Le fugitif, Les envahisseurs, Chaparral, L’homme de fer, Mission impossible, Mannix, Cannon, Hawaii police d’état, Les rues de San Francisco (2 épisodes)…
- Robert Ito (1931), Sammy Loo, est connu pour le rôle de Sam Fujiyama dans la série Quincy (148 épisodes). Vu aussi dans L’homme de fer, Mannix, Kung-fu, X-Files…
- Shirlee Kong, Nancy Wong, fait une carrière de vocaliste de jazz en Polynésie française et dans la région de Los Angeles.
- Ralph James (1924-1992), ‘Fats’ Giancana, apparaît dans le premier épisode de la première saison, Siege of Terror.
- Demosthenes apparaît au générique de début, après Dan Frazer et Kevin Dobson (also starring), alors qu’il n’était qu’au générique final lors de la première saison.
- Telly Savalas est habillé par Botany 500 pour cette saison. Etonnant qu’il ne renverse pas de café sur ses costumes à sa façon de tenir le volant d’une main et son café et petit pain de l’autre (lors de son arrivée sur les lieux du casse).
- Kojak en parlant du propriétaire de la saucisserie : ‘He looks like he’s just lost his breakfast !’. Crocker: ‘Three times’ puis au bookmaker qui l’appelle Kojak: ‘Lieutenant! Every time I hear it, it’s like a chill upon down my spine!’
- Le portail de la demeure de Don Scalesi est celui de la résidence cambriolée par Soames dans Deliver Us Some Evil de la première saison.
- A noter le jeu de mots de Kojak à Nancy sur ‘the book’ (bookmaker et bottin téléphonique).
1 The Chinatown Murders : Part 1 - Crime de lèse-majesté : première partie. §§
Dans le quartier de Chinatown, un trio de gangsters asiatiques s’attaque à des mafieux italiens qui se soupçonnent mutuellement. Kojak doit empêcher une guerre des gangs.
Comme dans pratiquement tous les épisodes en deux parties, un volet est plus ‘fort’ que l’autre et l’ouverture de la seconde saison de Kojak ne fait pas exception. La première partie, plus bavarde et moins mouvementée que la seconde, est une sorte de présentation des évènements et des protagonistes. Un trio de truands asiatiques profite du succès d’un casse pour se montrer entreprenant et organise des rapts de mafieux italiens contre rançons. Néanmoins, l’enlèvement du neveu de Don Scalesi, Giancana, n’est pas lucratif car la femme volage du truand n’est pas chagrinée, bien au contraire, à l’idée d’être veuve ! Les seconds rôles sont très hétéroclites ; Don Scalesi, joué par Michael Constantine, est dialysé et constamment alité et il n’est qu’une caricature du fameux Don Corleone jusqu’à dans la voix, Milton Selzer est le porte parole du rival, Crespi, et n’apparait que dans une seule scène avec Scalesi et, en définitive, on retient surtout la prestation de Sheree North, présente à la fin de la première partie, en femme de truand ravie d’apprendre qu’elle sera veuve si elle ne réunit pas une grosse somme d’argent. Si les répliques sarcastiques du lieutenant sont toujours distillées avec à propos, il est à noter le caractère violent de certaines scènes impliquant le trio asiatique, aussi dangereux que le frelon du même nom ! Ainsi, La Rocca, petit truand qui joue sur deux tableaux, est découvert accroché à un croc de boucher dans sa saucisserie (‘He was a long time dying’) et le sort de Giancana semble scellé au générique final ! Quant à Kojak, l’enquête le mène à Chinatown vers la petite amie de La Rocca, Nancy Wong, qui est la sœur d’un membre du trio. Les scènes notables sont l’ouverture- le fric-frac et les cambrioleurs mafieux doublés par le trio de Chinatown-, la réunion déjeuner des policiers ‘rustres’ au precinct, l’enlèvement de Giancana à la salle de jeux, mais le meilleur passage de l’épisode est la rencontre pleine d’humour dans la cabine téléphonique entre Kojak et Barney, le bookmaker (sosie de Zanini), qui apprend au policier la dette contactée par La Rocca, ce qui explique son double jeu dans le casse du début. Conclusion to follow in part 2.
- Le premier épisode de la seconde saison fut diffusé le 15 septembre 1974 sur CBS mais seulement le 19 novembre 1978 en France, sur Antenne 2. Une diffusion anarchique car certains épisodes de cette seconde saison furent diffusés dès 1976 !
- Jeannot Szwarc (1939) a réalisé treize épisodes de la série dont trois lors de la première saison.
- Jack Laird (1923-1991) a écrit quatorze histoires pour la série dont six de la première saison. Il est aussi ‘Supervising Producer’ pour 72 épisodes.
- Michael Constantine (1927), Don Frank Scalesi, est d’origine grecque. Il a commencé sa carrière en 1957 et il fut récompensé en 2002 pour My Big Fat Greek Wedding. Il a joué dans Les Incorruptibles (5 épisodes) et dans de nombreuses séries renommées comme Le fugitif, Les envahisseurs, Les rues de San Francisco…
- Sheree North (1932-2005), Mrs Giancana, fut engagée à ses débuts pour palier aux frasques de Marilyn Monroe. Elle joua dans de nombreuses séries dont Les Incorruptibles et Les rues de San Francisco. Elle décéda d’un cancer.
-Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans onze épisodes de la série. Il n’agit pas en couverture mais comme bras droit de Kojak dans cette enquête. Il est aussi le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Leonardo Cimino (1918), Ruby Kabelsky, a souvent joué des rôles de mafioso. Il a participé à trois épisodes d’Equalizer.
- Milton Selzer (1918-2006), Nathan Davidoff, est une figure familière de tous les amateurs de séries américaines des années 70-80. D’après le livre Television Guest Stars : An Illustrated Chronicle for Performers of the Sixties and Seventies, il est l’acteur à avoir joué dans le plus grand nombre de séries télévisées. Citons Les Incorruptibles (4 épisodes), Le fugitif, Les envahisseurs, Chaparral, L’homme de fer, Mission impossible, Mannix, Cannon, Hawaii police d’état, Les rues de San Francisco (2 épisodes)…
- Robert Ito (1931), Sammy Loo, est connu pour le rôle de Sam Fujiyama dans la série Quincy (148 épisodes). Vu aussi dans L’homme de fer, Mannix, Kung-fu, X-Files…
- Shirlee Kong, Nancy Wong, fait une carrière de vocaliste de jazz en Polynésie française et dans la région de Los Angeles.
- Ralph James (1924-1992), ‘Fats’ Giancana, apparaît dans le premier épisode de la première saison, Siege of Terror.
- Demosthenes apparaît au générique de début, après Dan Frazer et Kevin Dobson (also starring), alors qu’il n’était qu’au générique final lors de la première saison.
- Telly Savalas est habillé par Botany 500 pour cette saison. Etonnant qu’il ne renverse pas de café sur ses costumes à sa façon de tenir le volant d’une main et son café et petit pain de l’autre (lors de son arrivée sur les lieux du casse).
- Kojak en parlant du propriétaire de la saucisserie : ‘He looks like he’s just lost his breakfast !’. Crocker: ‘Three times’ puis au bookmaker qui l’appelle Kojak: ‘Lieutenant! Every time I hear it, it’s like a chill upon down my spine!’
- Le portail de la demeure de Don Scalesi est celui de la résidence cambriolée par Soames dans Deliver Us Some Evil de la première saison.
- A noter le jeu de mots de Kojak à Nancy sur ‘the book’ (bookmaker et bottin téléphonique).
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
2 The Chinatown Murders : Part 2 - Crime de lèse-majesté : seconde partie. §§§§
Après un enlèvement non lucratif, l’impitoyable trio de truands asiatiques kidnappe Don Scalesi, l’éminent parrain gravement malade. Kojak déploie tous ses hommes dans Chinatown pour coincer les criminels lors de la remise de la rançon.
On rentre cette fois-ci dans le vif du sujet avec la découverte de Giancana étranglé dans le coffre d’une voiture volée et toujours ce degré de violence du trio de Chinatown (l’index du mafieux a été sectionné). Persuadé que cet enlèvement sans rançon obtenue ne sera pas sans lendemain, Kojak n’est pas étonné d’apprendre la disparition de Don Scalesi et fait mettre sur écoutes la demeure du parrain pour s’informer des évènements à venir. L’enlèvement de Don Scalesi doit rapporter gros au trio mais les tueurs n’ont pas prévu un manque de médicaments qui peut s’avérer fatal au parrain. La séquence à la pharmacie est déterminante à plus d’un titre ; l’arrivée inopinée d’un rookie sur les lieux procure un excellent suspense et le truand blesse le policier mais aussi Nancy, sa sœur, dans la fusillade. D’autre part, la photo subtilisée par Weaver, représentant Nancy et son frère, permet au pharmacien de reconnaître ses agresseurs. Les écoutes sont essentielles pour les policiers mais le rendez-vous de la remise de la rançon à Chinatown leur complique les surveillances. Il est en effet impossible de ne pas se faire repérer et imaginez Stavros déguisé en touriste et en galante compagnie ! Toute la seconde partie de l’épisode est très intéressante, que cela soit la filature rapprochée du bus à touristes, la supercherie du truand et la poursuite en voitures (malgré les ‘erreurs’). Le final en lui-même est dominé par la retranscription de l’imperméabilité du quartier de Chinatown et des mœurs différentes de ses habitants, parfaitement résumées dans l’échange, par interprète, entre Kojak et la grand-mère de Nancy, qui finit par révéler le repaire des truands …qui se trouve juste à coté de sa boutique ! Cette seconde partie est bien plus plaisante que la première faisant la part belle au suspense et à l’action sans oublier les échanges caustiques. Ainsi, Kojak, dans la seconde scène de l’épisode, met à jour magistralement (‘Don’t bite’) les états d’âme de Mrs Giancana, excellente Sheree North, et conseille à la dame de trouver une fable plausible car le capot ne sera pas ravi d’apprendre que son neveu a été massacré pendant que sa femme batifolait !
- Il n’y a pas de résumé de la première partie et le début de l’épisode est identique avec le souci principal de dérouler la distribution.
- Deux erreurs de continuité lors de la poursuite entre la Buick de Kojak et le cab jaune du truand. Il y a d’abord un raccord maladroit quand la Buick fait demi-tour (une marche arrière aurait été nécessaire dans la continuité) puis, lorsque le cab défonce la barrière, un phare est endommagé et un bout de bois est coincé dans le pare-choc. Hors, lors des plans suivants de la poursuite en ligne droite, les deux phares sont intacts mais lorsque la Buick bloque le taxi, ce sont les deux phares qui sont cette fois-ci cassés et un morceau de la barrière est toujours derrière le pare-choc!
- Kojak à Don Scalesi en lui mettant le sac de la rançon sous le nez : ‘I believe this is yours’. Le parrain répond par la négative préférant passer pour ce qu’il n’est pas.
- Kojak et ses hommes investissent le repaire des truands avec des fusils de chasse, arme rarement utilisée par le lieutenant (précédemment dans Girl in the River).
- A la dernière image, Kojak va rendre la photo des petits-enfants, qui sont décédés, à la vieille dame prostrée derrière sa vitrine.
Après un enlèvement non lucratif, l’impitoyable trio de truands asiatiques kidnappe Don Scalesi, l’éminent parrain gravement malade. Kojak déploie tous ses hommes dans Chinatown pour coincer les criminels lors de la remise de la rançon.
On rentre cette fois-ci dans le vif du sujet avec la découverte de Giancana étranglé dans le coffre d’une voiture volée et toujours ce degré de violence du trio de Chinatown (l’index du mafieux a été sectionné). Persuadé que cet enlèvement sans rançon obtenue ne sera pas sans lendemain, Kojak n’est pas étonné d’apprendre la disparition de Don Scalesi et fait mettre sur écoutes la demeure du parrain pour s’informer des évènements à venir. L’enlèvement de Don Scalesi doit rapporter gros au trio mais les tueurs n’ont pas prévu un manque de médicaments qui peut s’avérer fatal au parrain. La séquence à la pharmacie est déterminante à plus d’un titre ; l’arrivée inopinée d’un rookie sur les lieux procure un excellent suspense et le truand blesse le policier mais aussi Nancy, sa sœur, dans la fusillade. D’autre part, la photo subtilisée par Weaver, représentant Nancy et son frère, permet au pharmacien de reconnaître ses agresseurs. Les écoutes sont essentielles pour les policiers mais le rendez-vous de la remise de la rançon à Chinatown leur complique les surveillances. Il est en effet impossible de ne pas se faire repérer et imaginez Stavros déguisé en touriste et en galante compagnie ! Toute la seconde partie de l’épisode est très intéressante, que cela soit la filature rapprochée du bus à touristes, la supercherie du truand et la poursuite en voitures (malgré les ‘erreurs’). Le final en lui-même est dominé par la retranscription de l’imperméabilité du quartier de Chinatown et des mœurs différentes de ses habitants, parfaitement résumées dans l’échange, par interprète, entre Kojak et la grand-mère de Nancy, qui finit par révéler le repaire des truands …qui se trouve juste à coté de sa boutique ! Cette seconde partie est bien plus plaisante que la première faisant la part belle au suspense et à l’action sans oublier les échanges caustiques. Ainsi, Kojak, dans la seconde scène de l’épisode, met à jour magistralement (‘Don’t bite’) les états d’âme de Mrs Giancana, excellente Sheree North, et conseille à la dame de trouver une fable plausible car le capot ne sera pas ravi d’apprendre que son neveu a été massacré pendant que sa femme batifolait !
- Il n’y a pas de résumé de la première partie et le début de l’épisode est identique avec le souci principal de dérouler la distribution.
- Deux erreurs de continuité lors de la poursuite entre la Buick de Kojak et le cab jaune du truand. Il y a d’abord un raccord maladroit quand la Buick fait demi-tour (une marche arrière aurait été nécessaire dans la continuité) puis, lorsque le cab défonce la barrière, un phare est endommagé et un bout de bois est coincé dans le pare-choc. Hors, lors des plans suivants de la poursuite en ligne droite, les deux phares sont intacts mais lorsque la Buick bloque le taxi, ce sont les deux phares qui sont cette fois-ci cassés et un morceau de la barrière est toujours derrière le pare-choc!
- Kojak à Don Scalesi en lui mettant le sac de la rançon sous le nez : ‘I believe this is yours’. Le parrain répond par la négative préférant passer pour ce qu’il n’est pas.
- Kojak et ses hommes investissent le repaire des truands avec des fusils de chasse, arme rarement utilisée par le lieutenant (précédemment dans Girl in the River).
- A la dernière image, Kojak va rendre la photo des petits-enfants, qui sont décédés, à la vieille dame prostrée derrière sa vitrine.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Très bonne série policière, je visionne en ce moment la 1ère partie de la saison 2, dommage que l'image du DVD ne soit pas de meilleur qualité, mais au moins il y a la vo et la vf, pas comme sur d'autres séries !
Et jolie travail Denis, mais je ne lirai tes résumés de la saison 1 que plus tard car je viens seulement de la recevoir !
Et jolie travail Denis, mais je ne lirai tes résumés de la saison 1 que plus tard car je viens seulement de la recevoir !
redwest- Vicomte(sse)
- Age : 59
Localisation : Nice
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Série "Kojak"
Merci redwest. Donc, tu as la première partie saison 2 et l'image n'est pas terrible. Voilà un verdict que j'attendais ! Car j'ai la version britannique, sortie l'année dernière, et l'image est vraiment quelconque ; d'ailleurs, suffit de comparer mes captures du début de la saison 2 et ceux en haut de page de la fin de la première! Mais Elephant qui produit ce coffret français sur une demi-saison avait insisté sur la restauration de l'image ! J'espérais sans trop me faire d'illusion ! C'était une publicité mensongère ! Et du cout, le prix est prohibitif car la demi saison en France coute le prix d'une saison en édition anglaise ou américaine (sans VF) qui sort dans quelques jours...redwest a écrit:Très bonne série policière, je visionne en ce moment la 1ère partie de la saison 2, dommage que l'image du DVD ne soit pas de meilleur qualité, mais au moins il y a la vo et la vf, pas comme sur d'autres séries !
Et jolie travail Denis, mais je ne lirai tes résumés de la saison 1 que plus tard car je viens seulement de la recevoir !
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Merci redwest. Donc, tu as la première partie saison 2 et l'image n'est pas terrible. Voilà un verdict que j'attendais ! Car j'ai la version britannique, sortie l'année dernière, et l'image est vraiment quelconque ; d'ailleurs, suffit de comparer mes captures du début de la saison 2 et ceux en haut de page de la fin de la première! Mais Elephant qui produit ce coffret français sur une demi-saison avait insisté sur la restauration de l'image ! J'espérais sans trop me faire d'illusion ! C'était une publicité mensongère ! Et du cout, le prix est prohibitif car la demi saison en France coute le prix d'une saison en édition anglaise ou américaine (sans VF) qui sort dans quelques jours...
3 Hush Now, Don’t You Die - Tais-toi, sinon tu meurs. §§§
Kojak recherche une jeune femme qu’il suspecte d’avoir été violée mais qui est trop effrayée de rapporter le crime après avoir vu un des agresseurs tuer l’autre.
Le thème du viol, tristement d’actualité, a suscité de nombreux épisodes de séries policières plus ou moins bien traités. La référence en la matière est sûrement Nightscape de la série Equalizer mais cette histoire au titre farfelu, aussi bien en VO qu’en VF, présente des facettes inédites. Kojak estime une scène de crime et un homme tué par balles et il en déduit les circonstances grâce à divers indices trouvés sur place (griffures sur le visage, semence sur le pantalon, barrette à cheveux). Il ne fait pas de doute pour le lieutenant que deux autres personnes étaient également présentes : une femme, vraisemblablement violée, et un second violeur, aussi meurtrier (excellente déduction sur les portières de voiture ouvertes). John Campbell, l’ami du mort, est le premier suspect mais il n’est pas arrêté après deux interrogatoires qui n’ont rien donné de concret. Pourtant, si la victime, Janet Conforti, vieux jeu et soucieuse d’oublier cette terrible expérience, avait rapporté les faits, Campbell, affublé de lunettes loupes reconnaissables, aurait été vite confondu. Le père de la jeune femme - très bonne interprétation de Mike Kellin-est désireux de ne rien révéler à la police et il piste le violeur en menant sa propre enquête auprès des proches du mort. Pendant ce temps, Kojak essaie de retrouver l’identité de la jeune fille par la barrette, heureusement artisanale. Il n’y a pas beaucoup d’action ni d’humour dans cette histoire dramatique mais un suspense et un plaidoyer intéressants où Kojak déplore qu’il n’y ait pas de protection suffisante pour les victimes et une certaine impunité pour les violeurs. C’est un épisode violent - même si le viol n’est que suggéré - mais on y discerne une prise de conscience indispensable de l’opinion, une femme violée n’est que victime et en rien coupable, et la vision est éloquente à travers les parents des violeurs qui pensent que leurs rejetons sont incapables de commettre de tels actes, comme la mère castratrice de Campbell (‘nice boys’). La scène, pourtant clé, dans laquelle Janet avoue le viol à son petit ami est plutôt longue et trop mélo, mais il y en a d’autres à retenir comme la tentative du père, qui a Campbell au bout de son arme (mais un camion passe au même moment), la visite cruciale de Kojak chez les parents de Janet qui, après réticences, disent la vérité ce qui fait dire au policier : ’We had our hands on him twice !’, et le final à l’université où Campbell veut éliminer Janet, témoin gênant, de peur d’être démasqué.
- Charles S. Dubin (1919) a réalisé quatorze épisodes de la série dont quatre lors de la première saison.
- Vince Conti est le détective Rizzo dans 76 épisodes à partir de la seconde saison. Il avait deux autres rôles très brefs lors de la première. Il est photographe professionnel et il est le photographe de la police dans sa première courte apparition (Before the Devil Knows). Il n’a fait aucune autre incursion au petit (ou grand) écran à part la série et un téléfilm de Kojak, The Belarus File en 1985.
- Kathleen Quinlan (1954), Janet Conforti, a percé grâce au film de George Lucas, American Graffiti. Elle fut nominée pour un Oscar pour le film Apollo 13. Vue dans Sergent Anderson, Alfred Hitchcock présente, Associées pour la loi (68 épisodes dans le rôle de Lynn Holt) et Prison Break (8 épisodes).
- Mike Kellin (1922-1983), Frank Conforti, a joué dans trois épisodes des Incorruptibles et il fut souvent vu dans des rôles de flic bourru, gangster ou soldat.
- Brendan Burns, Tony, le petit ami, a fait beaucoup de télévision et on a pu le voir dans Cannon, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii police d’état et…Les feux de l’amour !
- Carmen Zapata (1927), Ellen Conforti, la mère de Janet, a participé à deux épisodes ‘hispaniques’ des Rues de San Francisco. Elle fut enseignante, productrice, traductrice, narratrice…C’est une grande figure hispano-américaine dans le monde des arts.
- Borah Silver est le docteur Prince dans dix épisodes dont cinq de la première saison.
- Kojak au macchabée: ‘What did you do to get a chalk mark around you?’
3 Hush Now, Don’t You Die - Tais-toi, sinon tu meurs. §§§
Kojak recherche une jeune femme qu’il suspecte d’avoir été violée mais qui est trop effrayée de rapporter le crime après avoir vu un des agresseurs tuer l’autre.
Le thème du viol, tristement d’actualité, a suscité de nombreux épisodes de séries policières plus ou moins bien traités. La référence en la matière est sûrement Nightscape de la série Equalizer mais cette histoire au titre farfelu, aussi bien en VO qu’en VF, présente des facettes inédites. Kojak estime une scène de crime et un homme tué par balles et il en déduit les circonstances grâce à divers indices trouvés sur place (griffures sur le visage, semence sur le pantalon, barrette à cheveux). Il ne fait pas de doute pour le lieutenant que deux autres personnes étaient également présentes : une femme, vraisemblablement violée, et un second violeur, aussi meurtrier (excellente déduction sur les portières de voiture ouvertes). John Campbell, l’ami du mort, est le premier suspect mais il n’est pas arrêté après deux interrogatoires qui n’ont rien donné de concret. Pourtant, si la victime, Janet Conforti, vieux jeu et soucieuse d’oublier cette terrible expérience, avait rapporté les faits, Campbell, affublé de lunettes loupes reconnaissables, aurait été vite confondu. Le père de la jeune femme - très bonne interprétation de Mike Kellin-est désireux de ne rien révéler à la police et il piste le violeur en menant sa propre enquête auprès des proches du mort. Pendant ce temps, Kojak essaie de retrouver l’identité de la jeune fille par la barrette, heureusement artisanale. Il n’y a pas beaucoup d’action ni d’humour dans cette histoire dramatique mais un suspense et un plaidoyer intéressants où Kojak déplore qu’il n’y ait pas de protection suffisante pour les victimes et une certaine impunité pour les violeurs. C’est un épisode violent - même si le viol n’est que suggéré - mais on y discerne une prise de conscience indispensable de l’opinion, une femme violée n’est que victime et en rien coupable, et la vision est éloquente à travers les parents des violeurs qui pensent que leurs rejetons sont incapables de commettre de tels actes, comme la mère castratrice de Campbell (‘nice boys’). La scène, pourtant clé, dans laquelle Janet avoue le viol à son petit ami est plutôt longue et trop mélo, mais il y en a d’autres à retenir comme la tentative du père, qui a Campbell au bout de son arme (mais un camion passe au même moment), la visite cruciale de Kojak chez les parents de Janet qui, après réticences, disent la vérité ce qui fait dire au policier : ’We had our hands on him twice !’, et le final à l’université où Campbell veut éliminer Janet, témoin gênant, de peur d’être démasqué.
- Charles S. Dubin (1919) a réalisé quatorze épisodes de la série dont quatre lors de la première saison.
- Vince Conti est le détective Rizzo dans 76 épisodes à partir de la seconde saison. Il avait deux autres rôles très brefs lors de la première. Il est photographe professionnel et il est le photographe de la police dans sa première courte apparition (Before the Devil Knows). Il n’a fait aucune autre incursion au petit (ou grand) écran à part la série et un téléfilm de Kojak, The Belarus File en 1985.
- Kathleen Quinlan (1954), Janet Conforti, a percé grâce au film de George Lucas, American Graffiti. Elle fut nominée pour un Oscar pour le film Apollo 13. Vue dans Sergent Anderson, Alfred Hitchcock présente, Associées pour la loi (68 épisodes dans le rôle de Lynn Holt) et Prison Break (8 épisodes).
- Mike Kellin (1922-1983), Frank Conforti, a joué dans trois épisodes des Incorruptibles et il fut souvent vu dans des rôles de flic bourru, gangster ou soldat.
- Brendan Burns, Tony, le petit ami, a fait beaucoup de télévision et on a pu le voir dans Cannon, Les rues de San Francisco (3 épisodes), Hawaii police d’état et…Les feux de l’amour !
- Carmen Zapata (1927), Ellen Conforti, la mère de Janet, a participé à deux épisodes ‘hispaniques’ des Rues de San Francisco. Elle fut enseignante, productrice, traductrice, narratrice…C’est une grande figure hispano-américaine dans le monde des arts.
- Borah Silver est le docteur Prince dans dix épisodes dont cinq de la première saison.
- Kojak au macchabée: ‘What did you do to get a chalk mark around you?’
Dernière édition par denis le Sam 10 Sep 2011 - 9:31, édité 2 fois
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