Série "Kojak"
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Re: Série "Kojak"
Tout à fait. La pire est la cinquième saison allemande que je viens de voir : le chapeau est carrément déposé sur la tête dans un montage complètement raté !Jason.K a écrit:À mon gout on aura déjà le plus joli visuel pour les coffrets...c'est déjà ça....
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
oui la franchement.....comment dire cela fait pas tres pro...on sourit quand meme ! Heureusement Savalas à une gueule une vrai...
Jason.K- Chevalier
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Kojak"
Jason.K a écrit:Culte SF.comme star trek ?...par ce que sinon effectivement les séries Irvin allen sont toute présente en zone 1...mais aucune chance en Zone deux (sauf les couloirs du temps qui vont arriver bientot)
"Au Coeur du Temps" est effectivement prévue pour le 28 juin ! Il était temps ! Et vivement la saison 2 de "Kojak" que j'attend avec impatience tout comme Denis.
Une précision à propos de "Mannix" : ayant acquis la saison 4 en zone 1, elle mérite un second regard de ta part Denis, car les épisodes sont vraiment de grande qualité.
Re: Série "Kojak"
Pour mannix..la 4e saison est sortie aux us...la aussi c'est au compte goute que sortent les saisons..de plus les saisons 6 et 7 ne semblent pas etre en syndication.j espere que cela ne posera pas de probleme pour la suite...question à Dordain, M.Connors continue t il à présenter les épisodes à chaque début ? Merci...
Jason.K- Chevalier
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Re: Série "Kojak"
Malheureusement, non. Toutefois, les images sont d'une splendide qualité et, vraiment, certains des scénarios des épisodes de cette saison 4 sont vraiment bien construits.
Re: Série "Kojak"
Merci de la réponse...Bin je croise les doigts pour la suite.j espere qu elle ne sera pas victime de la malédiction des vieilles séries policières...signalon la sortie prochaine d une série policière un peu décalé timide et sans complexe
Jason.K- Chevalier
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Re: Série "Kojak"
Alors j ai eu la réponse à mon mail...bonne et mauvaise nouvelle la mauvaise cela sera en deux volumes par saison...La bonne il m ont confirme qu ils sortent la 2,3,4..et 5.vf et vost...donc bonne nouvelle..voila
Jason.K- Chevalier
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
J ai Recu aussi un deuxième mail sur la qualité de l image ..ils sont conscient de la mauvaise qualité des autres coffrets étrangers.c est pourquoi ils ne mettrons que 3 épisodes par galette pour ne pas compresser l image...et avoir une meilleur qualité ..pour le prix en tant que petit éditeur il leur faut rentabiliser l affaire..voilà donc louons cette initiative..
Jason.K- Chevalier
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
Tiens je viens de voir qu il y avait une 6em.saison qui fait suite au deux téléfilms...5.episodes .!!.jamais vu.....
Jason.K- Chevalier
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
Non, il y a bien 5 saisons (et 118 épisodes) et 7 téléfilms tournés de 1985 à 1991.
Deux volumes par saisons, cela fait le double du prix des éditions étrangères (anglaise, américaine, allemande).
3 épisodes au lieu de 4 par DVD ? Je ne pense pas que ce stratagème donnera une meilleure qualité d’images si celle-ci n’a pas été remasterisée. J'attends les critiques des coffrets avec impatience.
Deux volumes par saisons, cela fait le double du prix des éditions étrangères (anglaise, américaine, allemande).
3 épisodes au lieu de 4 par DVD ? Je ne pense pas que ce stratagème donnera une meilleure qualité d’images si celle-ci n’a pas été remasterisée. J'attends les critiques des coffrets avec impatience.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Ah ok pour les téléfilms..pour le prix je prefere paye un peu plus cher et avoir de la qualité.à travers les echanges que j ai eu avec eux ils m on dit qu il s attachait à cette qualité et m ont parle effectivement des éditions étrangères de mauvaise qualité..(j ai meme des dvd avec face À et b
Donc avec 8 épisodes..apres effectivement on peu tiquer sur le prix mais vu que les gros éditeur ne font pas leur travail correctement..je soutient les plus petits..évidemment on peu attendre et les trouver autrement...mais bon il faut aussi soutenir ce genre d initiative...
Donc avec 8 épisodes..apres effectivement on peu tiquer sur le prix mais vu que les gros éditeur ne font pas leur travail correctement..je soutient les plus petits..évidemment on peu attendre et les trouver autrement...mais bon il faut aussi soutenir ce genre d initiative...
Jason.K- Chevalier
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
Tout à fait. J'attends de voir les critiques comparatives des deux éditeurs.Jason.K a écrit:Donc avec 8 épisodes..apres effectivement on peu tiquer sur le prix mais vu que les gros éditeur ne font pas leur travail correctement..je soutient les plus petits..évidemment on peu attendre et les trouver autrement...mais bon il faut aussi soutenir ce genre d initiative...
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Je croise les doigts pour cette série qui vaut bien une édition integrale...par la suite on aura peut etre une édition critique des épisodes sur avengers...j aime particulièrement ces dossiers..bravo à ceux qui les font...pour notre amis theo...rendez vous le 15 juin....
Jason.K- Chevalier
- Age : 52
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
Ah, mais c'est prévu que je me lance dans Kojak dès que j'ai terminé Les Incorruptibles. Vers juin. Cela sera d'ailleurs la dernière série que je chroniquerai !
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Bonne nouvelle..mais pourquoi la dernière ? Cela donne trop de travail ?
Tu as chronique toutes les séries que tu voulait ? En tout cas merci pour ce travail...que sa soit une approche technique ou critique..elles sont toujours les bienvenues et enrichisse la vision d épisode
Tu as chronique toutes les séries que tu voulait ? En tout cas merci pour ce travail...que sa soit une approche technique ou critique..elles sont toujours les bienvenues et enrichisse la vision d épisode
Jason.K- Chevalier
- Age : 52
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Kojak"
Les deux. Trop de travail mais aussi je ne vois plus d'autres séries qui puissent m'intéresser sur la distance.Jason.K a écrit:Bonne nouvelle..mais pourquoi la dernière ? Cela donne trop de travail ?
Tu as chronique toutes les séries que tu voulait ? En tout cas merci pour ce travail...que sa soit une approche technique ou critique..elles sont toujours les bienvenues et enrichisse la vision d épisode
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Je me suis trompé : le visuel d'au-dessus de la saison deux est l'édition suédoise ! la saison 3 est bien l'édition britannique.denis a écrit:Saisons 2 et 3, version UK
Le visuel de la saison 2 britannique a une phrase d'accroche différente...
Difficile de s'y retrouver !
La première partie de la seconde saison française doit avoir du retard d’après un employé de la FNAC ce qui expliquerait qu’on ne trouve pas, pour l’instant, de critiques sur ce coffret. Il est en effet intéressant de savoir si cette version a été remasterisée contrairement à celles sur le marché actuellement (suédoise ou anglaise).
https://avengers.easyforumpro.com/t926p225-kojak?highlight=Kojak
A noter que la saison 2 sort aux USA le 27 septembre prochain. J’ai rarement vu autant de versions pour une saison…
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
A noter que la saison 2 sort aux USA le 27 septembre prochain. J’ai rarement vu autant de versions pour une saison…
Fascinant, la saison 2 sera sortie 6 ans après la saison 1, un record sûrement!
Fascinant, la saison 2 sera sortie 6 ans après la saison 1, un record sûrement!
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Il y a aussi les saisons de Code Quantum en France qui ont mis des années pour sortir. Après la saison 1, ou pouvait penser (comme pour "Chips" par exemple) qu'il n'y en aurait pas une seconde en DVD.
Et quand on constate la distance entre la sortie de la saison 1 et de la 4, il ne fallait pas être pressé. Heureusement que j'avais gardé mes VHS, la saison 5 ne sort que fin juillet.
Et quand on constate la distance entre la sortie de la saison 1 et de la 4, il ne fallait pas être pressé. Heureusement que j'avais gardé mes VHS, la saison 5 ne sort que fin juillet.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
The Marcus-Nelson Murders – L’affaire Marcus Nelson (1973). §§§
Le détective Kojak suspecte que le jeune Noir arrêté pour avoir confessé le massacre de deux jeunes femmes blanches a été brutalisé par les enquêteurs lors de l’interrogatoire. Kojak va s’employer à prouver l’innocence de l’accusé.
Ce long téléfilm est inspiré d’une véritable histoire qui a profondément bouleversé le système judiciaire américain en 1966. Deux jeunes femmes blanches sont massacrées dans leur appartement (‘mutilées comme des poulets’) et, quelques mois plus tard, Lewis Humes, un jeune Noir, est arrêté pour une prétendue tentative de viol. Le détective Corrigan découvre une photo sur le suspect qu’il relie à l’affaire Marcus Nelson. Après une nuit d’interrogatoire, Lewis signe une confession de 61 pages mais, rapidement, Theo Kojak relève des incohérences et démonte toutes les preuves du dossier : la photo ne représente pas une des victimes mais une personne bien vivante, le bouton n’est pas du manteau de Lewis…Malgré ces erreurs, Lewis est maintenu en détention (‘Too many promotions and salutations involved’) jusqu’au jour où un proxénète, qui vient de trucider un ‘collègue’, propose un marché au District Attorney : une clémence contre l’assassin des jeunes femmes. Ces dernières ont plus d’importance aux yeux de la justice et le deal est conclu. Kojak s’évertue alors à confondre l’individu, un junkie notoire, que le policier connaît mais qu’il ne pense pas, a priori, capable d’un tel acte.
La longueur de ce film, près de deux heures vingt, est surprenante et fait penser que quelques coupes n’auraient en rien altéré l’ensemble. Néanmoins, l’histoire se suit sans ennui. Kojak n’est pas le personnage central du récit comme pour la série ; ici, il est surtout témoin d’un évènement majeur pour la justice américaine comme la voix-off, la sienne, le mentionne à sa première apparition, sur les lieux du massacre. L'enquête de Kojak, qui commence réellement après quarante-cinq minutes de film, est très bien construite. Elle débute par une visite à la prison et l’utilisation de flashbacks dans le récit de Lewis dénonce les brutalités policières durant l’interrogatoire (Le jeune Noir ne se rend compte de l’accusation qu’au tribunal !). L’atmosphère de New York des années 60 est fidèlement recrée, les ghettos et bâtiments délabrés des quartiers noirs sont véridiques (remarquez le poing levé dans le hall de l’appartement de la famille de Lewis) mais, ce sont surtout les préjugés de certains enquêteurs qui témoignent des abus du système d’alors. Les nombreux passages au tribunal, nécessaires pour comprendre le processus, ralentissent le rythme, surtout qu’il n’y a aucune scène d’action dans ce pilote mais cela ne l’empêche pas d’être captivant du début à la fin. Les scènes les plus intéressantes dans ce long film sont d’abord l’ouverture ; les deux assassinats successifs sont suggérés, caméra à la place du meurtrier, alors que la télévision retransmet le célèbre discours de Martin Luther King, I have a dream, puis la troisième co-locatrice rentre dans l’appartement et elle est prise d’une crise de nerfs en découvrant le massacre. Parmi les autres passages marquants ; la réflexion du proxénète Bobby Martin qui oriente l’enquête de Kojak en rapportant les paroles du junkie Teddy Hopper : ‘The smell of blood almost made me throw up.’ Le drogué jure sur la tête de sa mère mourante, qui lui procure un alibi, mais Kojak, calmé par ses collègues, aura sa confession calmement dans une scène irréelle et glaciale où Hopper avoue dans le bureau du policier après avoir obtenu les résultats sportifs de la veille (‘a lousy burglary ending with killing two girls’). La fausse ‘happy end’ est également à noter ; Kojak se rend à l’invitation de Lewis qui fête avec sa famille sa libération dans un appartement délabré d’un ghetto black mais la télévision annonce que les charges pour tentative de viol tiennent toujours. La réputation de la police est en jeu et Lewis sera le bouc émissaire dans un nouveau procès.
La machine judiciaire américaine, thème central, est passée au crible, les incohérences soulignées, et l’ensemble donne une impression de lenteur mais la superbe interprétation et l’aspect historique confèrent à ce téléfilm une qualité indéniable qui le place parmi les meilleures réalisations policières de la décennie.
- L’histoire est basée sur les meurtres d’Emily Hoffert et Janice Wylie le 28 août 1963 dans leur appartement cossu de Manhattan. Selwyn Raab publia un livre sur l’affaire en 1967, Justice in the Backroom, et six ans plus tard, Abby Mann l’adapta pour ce film. Les bourdes de l’enquête ont obligé la Cour suprême des USA à voter un arrêté, la décision Miranda : la cour retient que tout agent de police procédant à une arrestation doit lire ses droits au suspect appréhendé, sous peine de voir toute la procédure annulée et le suspect relaxé pour « vice de forme », et qu'un suspect doit être informé de ses droits de consulter un avocat et à ne pas s'auto-incriminer avant d'être interrogé par la police.
http://www.evesmag.com/wyliehoffert.htm
- Le téléfilm fut diffusé sur CBS le 8 mars 1973. Devant son succès, une série fut planifiée qui dura cinq saisons, jusqu’en 1978. Lorsque NBC a rediffusé le film à Pâques 1994, l’inscription suivante apparaissait à la fin sur l’écran en surimpression : "Dedicated to the memory of Aristotle 'Telly' Savalas 1922 – 1994’.
- Le pilote fut entièrement tourné ‘on location’ à New York.
- Le réalisateur Joseph Sargent a reçu un Emmy pour ce film.
- La chanson du générique de fin Don’t Give Me A Road I Can’t Walk fut écrite par Billy Goldenberg (musique) et Bobby Russell (paroles) et chantée par Andy Kim.
- George Savalas, le frère de Telly, apparaît brièvement dans le rôle d’un journaliste ; à cette occasion, l’affaire est même comparée à celle de Sacco et Vanzetti. Il sera le détective Stavros, amateur de doughnut et sandwichs gras, dans la série.
- Ce téléfilm ne figure pas dans le coffret de la première saison. Il faut se le procurer séparément, de préférence la version éditée par Playback car elle est intégrale (pas de VF ni de sous-titre). Rarement diffusé en France, RMC avait proposé ce film il y a quelques années en trois parties.
- Le lieutenant Theo Kojack est orthographié avec un « c » dans ce script. Il y a d’ailleurs quelques curiosités par rapport à la série proprement dite ; Kojak a une histoire sentimentale (on apprend même qu’il est divorcé), la sucette n'est pas au rendez-vous ni la Buick noire et l'équipe de détectives n'est pas encore présente : Crocker, Stavros sont absents, McNeil est là, brièvement, mais ce n'est pas Dan Frazer. Par contre, on aperçoit, en étant attentif, Saperstein (Mark Russell) dans les détectives lors du générique. Pour finir, Kojak œuvre dans Manhattan East et pas South comme dans la série. La plupart des images du générique de la série provient du pilote.
- La performance de Telly Savalas dans ce téléfilm lui vaudra sa première nomination pour un Emmy Award, récompense qu’il enlèvera d’ailleurs l’année suivante pour la première saison de la série.
- Les premières pensées de Kojak sur les lieux du crime : ‘My name is Theo Kojak. I can remember the first day I was in the force. It was an automobile accident. There was blood all over the car.’
- William Watson (1938-1997), le détective Black, est une ‘gueule’ connue des séries US des années 70. Il est le flic Dedini, collègue de Stone, dans deux épisodes des Rues de San Francisco : No badge for Benjy et surtout l’excellent Commitment (tous deux, saison 2). Il est présent dans un autre épisode de cette série, Bird of Prey. Vu aussi dans les séries western -Cimarron, les bannis, Chaparral, Bonanza, Gunsmoke - et policières- Le justicier, Starsky & Hutch, Cannon, Hawaii, police d’état, Magnum.
- Roger Robinson (1940), le proxénète Bobby Martin, est Gil Weaver, un policier, dans 12 épisodes de la série. Il est aussi le trafiquant Selby dans l’épisode Joyride de la série Equalizer (saison 2).
Le détective Kojak suspecte que le jeune Noir arrêté pour avoir confessé le massacre de deux jeunes femmes blanches a été brutalisé par les enquêteurs lors de l’interrogatoire. Kojak va s’employer à prouver l’innocence de l’accusé.
Ce long téléfilm est inspiré d’une véritable histoire qui a profondément bouleversé le système judiciaire américain en 1966. Deux jeunes femmes blanches sont massacrées dans leur appartement (‘mutilées comme des poulets’) et, quelques mois plus tard, Lewis Humes, un jeune Noir, est arrêté pour une prétendue tentative de viol. Le détective Corrigan découvre une photo sur le suspect qu’il relie à l’affaire Marcus Nelson. Après une nuit d’interrogatoire, Lewis signe une confession de 61 pages mais, rapidement, Theo Kojak relève des incohérences et démonte toutes les preuves du dossier : la photo ne représente pas une des victimes mais une personne bien vivante, le bouton n’est pas du manteau de Lewis…Malgré ces erreurs, Lewis est maintenu en détention (‘Too many promotions and salutations involved’) jusqu’au jour où un proxénète, qui vient de trucider un ‘collègue’, propose un marché au District Attorney : une clémence contre l’assassin des jeunes femmes. Ces dernières ont plus d’importance aux yeux de la justice et le deal est conclu. Kojak s’évertue alors à confondre l’individu, un junkie notoire, que le policier connaît mais qu’il ne pense pas, a priori, capable d’un tel acte.
La longueur de ce film, près de deux heures vingt, est surprenante et fait penser que quelques coupes n’auraient en rien altéré l’ensemble. Néanmoins, l’histoire se suit sans ennui. Kojak n’est pas le personnage central du récit comme pour la série ; ici, il est surtout témoin d’un évènement majeur pour la justice américaine comme la voix-off, la sienne, le mentionne à sa première apparition, sur les lieux du massacre. L'enquête de Kojak, qui commence réellement après quarante-cinq minutes de film, est très bien construite. Elle débute par une visite à la prison et l’utilisation de flashbacks dans le récit de Lewis dénonce les brutalités policières durant l’interrogatoire (Le jeune Noir ne se rend compte de l’accusation qu’au tribunal !). L’atmosphère de New York des années 60 est fidèlement recrée, les ghettos et bâtiments délabrés des quartiers noirs sont véridiques (remarquez le poing levé dans le hall de l’appartement de la famille de Lewis) mais, ce sont surtout les préjugés de certains enquêteurs qui témoignent des abus du système d’alors. Les nombreux passages au tribunal, nécessaires pour comprendre le processus, ralentissent le rythme, surtout qu’il n’y a aucune scène d’action dans ce pilote mais cela ne l’empêche pas d’être captivant du début à la fin. Les scènes les plus intéressantes dans ce long film sont d’abord l’ouverture ; les deux assassinats successifs sont suggérés, caméra à la place du meurtrier, alors que la télévision retransmet le célèbre discours de Martin Luther King, I have a dream, puis la troisième co-locatrice rentre dans l’appartement et elle est prise d’une crise de nerfs en découvrant le massacre. Parmi les autres passages marquants ; la réflexion du proxénète Bobby Martin qui oriente l’enquête de Kojak en rapportant les paroles du junkie Teddy Hopper : ‘The smell of blood almost made me throw up.’ Le drogué jure sur la tête de sa mère mourante, qui lui procure un alibi, mais Kojak, calmé par ses collègues, aura sa confession calmement dans une scène irréelle et glaciale où Hopper avoue dans le bureau du policier après avoir obtenu les résultats sportifs de la veille (‘a lousy burglary ending with killing two girls’). La fausse ‘happy end’ est également à noter ; Kojak se rend à l’invitation de Lewis qui fête avec sa famille sa libération dans un appartement délabré d’un ghetto black mais la télévision annonce que les charges pour tentative de viol tiennent toujours. La réputation de la police est en jeu et Lewis sera le bouc émissaire dans un nouveau procès.
La machine judiciaire américaine, thème central, est passée au crible, les incohérences soulignées, et l’ensemble donne une impression de lenteur mais la superbe interprétation et l’aspect historique confèrent à ce téléfilm une qualité indéniable qui le place parmi les meilleures réalisations policières de la décennie.
- L’histoire est basée sur les meurtres d’Emily Hoffert et Janice Wylie le 28 août 1963 dans leur appartement cossu de Manhattan. Selwyn Raab publia un livre sur l’affaire en 1967, Justice in the Backroom, et six ans plus tard, Abby Mann l’adapta pour ce film. Les bourdes de l’enquête ont obligé la Cour suprême des USA à voter un arrêté, la décision Miranda : la cour retient que tout agent de police procédant à une arrestation doit lire ses droits au suspect appréhendé, sous peine de voir toute la procédure annulée et le suspect relaxé pour « vice de forme », et qu'un suspect doit être informé de ses droits de consulter un avocat et à ne pas s'auto-incriminer avant d'être interrogé par la police.
http://www.evesmag.com/wyliehoffert.htm
- Le téléfilm fut diffusé sur CBS le 8 mars 1973. Devant son succès, une série fut planifiée qui dura cinq saisons, jusqu’en 1978. Lorsque NBC a rediffusé le film à Pâques 1994, l’inscription suivante apparaissait à la fin sur l’écran en surimpression : "Dedicated to the memory of Aristotle 'Telly' Savalas 1922 – 1994’.
- Le pilote fut entièrement tourné ‘on location’ à New York.
- Le réalisateur Joseph Sargent a reçu un Emmy pour ce film.
- La chanson du générique de fin Don’t Give Me A Road I Can’t Walk fut écrite par Billy Goldenberg (musique) et Bobby Russell (paroles) et chantée par Andy Kim.
- George Savalas, le frère de Telly, apparaît brièvement dans le rôle d’un journaliste ; à cette occasion, l’affaire est même comparée à celle de Sacco et Vanzetti. Il sera le détective Stavros, amateur de doughnut et sandwichs gras, dans la série.
- Ce téléfilm ne figure pas dans le coffret de la première saison. Il faut se le procurer séparément, de préférence la version éditée par Playback car elle est intégrale (pas de VF ni de sous-titre). Rarement diffusé en France, RMC avait proposé ce film il y a quelques années en trois parties.
- Le lieutenant Theo Kojack est orthographié avec un « c » dans ce script. Il y a d’ailleurs quelques curiosités par rapport à la série proprement dite ; Kojak a une histoire sentimentale (on apprend même qu’il est divorcé), la sucette n'est pas au rendez-vous ni la Buick noire et l'équipe de détectives n'est pas encore présente : Crocker, Stavros sont absents, McNeil est là, brièvement, mais ce n'est pas Dan Frazer. Par contre, on aperçoit, en étant attentif, Saperstein (Mark Russell) dans les détectives lors du générique. Pour finir, Kojak œuvre dans Manhattan East et pas South comme dans la série. La plupart des images du générique de la série provient du pilote.
- La performance de Telly Savalas dans ce téléfilm lui vaudra sa première nomination pour un Emmy Award, récompense qu’il enlèvera d’ailleurs l’année suivante pour la première saison de la série.
- Les premières pensées de Kojak sur les lieux du crime : ‘My name is Theo Kojak. I can remember the first day I was in the force. It was an automobile accident. There was blood all over the car.’
- William Watson (1938-1997), le détective Black, est une ‘gueule’ connue des séries US des années 70. Il est le flic Dedini, collègue de Stone, dans deux épisodes des Rues de San Francisco : No badge for Benjy et surtout l’excellent Commitment (tous deux, saison 2). Il est présent dans un autre épisode de cette série, Bird of Prey. Vu aussi dans les séries western -Cimarron, les bannis, Chaparral, Bonanza, Gunsmoke - et policières- Le justicier, Starsky & Hutch, Cannon, Hawaii, police d’état, Magnum.
- Roger Robinson (1940), le proxénète Bobby Martin, est Gil Weaver, un policier, dans 12 épisodes de la série. Il est aussi le trafiquant Selby dans l’épisode Joyride de la série Equalizer (saison 2).
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
J'ai en VHS les parties 2 et 3 de ce téléfilm, mais je n'avais pas vu le début et pas trop compris. En tout cas, le personnage de Kojak est très différent dès que la série commence, et on a du mal à relier ce "pilote" au reste de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
C’est le succès de ce téléfilm qui a permis de produire la série jusqu’en 1978 puis 7 téléfilms de 1985 à 1990. Abby Mann, le producteur du téléfilm The Marcus-Nelson Murders déplore très vite la tournure que prend son héros dans la série et il ne reconnaît plus son idée originale. En effet, repris par le producteur Matthew Rapf, le personnage devient un héros charismatique épaulé par une équipe d'enquêteurs.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
1 Siege of Terror - Soir de terreur. §§§§
Une attaque de fourgon tourne mal et se transforme en prise d’otages dans une boutique de l’armée. Kojak a deux heures pour briser la détermination des trois truands.
Toute bonne série policière a un épisode prise d'otages ! Celui-ci est excellent et constitue une parfaite entame de la saison. L’histoire, servie par une interprétation convaincante, est classique mais solide et crédible. L’épisode a un début tonitruant avec un braquage de fourgon avorté qui engendre fusillades et poursuite avant que le trio ne se refugie dans une armurerie. Le lieutenant Kojak a deux heures pour fournir une échappatoire-un avion- aux truands et sauver le policier gravement blessé, retenu avec les otages. Certains clichés sont respectés – le psychopathe preneur d’otages, le vieux commerçant prêt à se sacrifier et la jeune modèle prête à ‘n’importe quoi’ pour être libérée. Gagner du temps et creuser un tunnel sont les plans de la police qui réussit en même temps à arrêter dans une casse le frère de Talaba, un des preneurs d’otages. Kojak s’en sert dans la dernière confrontation bien que les nouvelles annoncées à la radio précipitent les évènements et le lieutenant doit faire preuve de bravoure. Un drame intense et réaliste très bien écrit où les dernières paroles du policier mourant, déclarant au vieux propriétaire que la police est la ligne de défense entre les citoyens et ces gens, sonnent comme la morale de l’histoire.
- C’est le premier épisode diffusé aux USA, sur CBS le 24 octobre 1973. En France, la diffusion de la série a commencé en janvier 1975 (le mercredi soir à 20h30 sur Antenne 2) mais cet épisode ne fut diffusé que le 12 mars de cette année.
- William Hale (1934), le réalisateur, a mis en scène deux autres (excellents) épisodes de la série : Web of Death et Girl in the River (tous deux du début de cette première saison). Parmi ses autres réalisations, citons 11 épisodes des Rues de San Francisco et 6 des Envahisseurs.
- Tous les épisodes, à quelques exceptions près, furent tournés à Studio City sur le plateau 34 des Studios Universal. Les extérieurs de la première saison furent filmés à New York mais, à partir de la seconde saison, il y a alternance entre scènes en extérieur à New York et Los Angeles.
- Dan Frazer (1921) est le capitaine Frank McNeil dans 116 épisodes. Il a joué dans un épisode des Incorruptibles, One Last Killing (saison 4).
- Kevin Dobson (1943) est le détective Bobby Crocker dans 116 épisodes. Sa première apparition est dans Klute en 1971. Il a tourné ensuite dans d’autres séries moins connues et des ‘soaps’.
- George Savalas (1924-1985) est le détective Stavros dans 113 épisodes. Il est nommé Demosthenes au générique de fin pour ne pas le confondre avec son frère.
- Mark Russell (1933) est le détective Saperstein dans, au moins, 96 épisodes car il ne figure pas toujours au générique (comme ici). C’est un acteur écossais (né à Glasgow). Il a participé à quelques autres séries dont Les envahisseurs où il est, par trois fois, un ‘envahisseur’.
- Harvey Keitel (1939), Jerry Talaba, a commencé sa carrière dans les premiers films de Scorsese, Mean Streets et Taxi Driver mais aussi Les duellistes de Ridley Scott. Tombé dans l’oubli, il est revenu avec des rôles dans Reservoir Dogs, Bad Lieutenant et La leçon de piano.
Une attaque de fourgon tourne mal et se transforme en prise d’otages dans une boutique de l’armée. Kojak a deux heures pour briser la détermination des trois truands.
Toute bonne série policière a un épisode prise d'otages ! Celui-ci est excellent et constitue une parfaite entame de la saison. L’histoire, servie par une interprétation convaincante, est classique mais solide et crédible. L’épisode a un début tonitruant avec un braquage de fourgon avorté qui engendre fusillades et poursuite avant que le trio ne se refugie dans une armurerie. Le lieutenant Kojak a deux heures pour fournir une échappatoire-un avion- aux truands et sauver le policier gravement blessé, retenu avec les otages. Certains clichés sont respectés – le psychopathe preneur d’otages, le vieux commerçant prêt à se sacrifier et la jeune modèle prête à ‘n’importe quoi’ pour être libérée. Gagner du temps et creuser un tunnel sont les plans de la police qui réussit en même temps à arrêter dans une casse le frère de Talaba, un des preneurs d’otages. Kojak s’en sert dans la dernière confrontation bien que les nouvelles annoncées à la radio précipitent les évènements et le lieutenant doit faire preuve de bravoure. Un drame intense et réaliste très bien écrit où les dernières paroles du policier mourant, déclarant au vieux propriétaire que la police est la ligne de défense entre les citoyens et ces gens, sonnent comme la morale de l’histoire.
- C’est le premier épisode diffusé aux USA, sur CBS le 24 octobre 1973. En France, la diffusion de la série a commencé en janvier 1975 (le mercredi soir à 20h30 sur Antenne 2) mais cet épisode ne fut diffusé que le 12 mars de cette année.
- William Hale (1934), le réalisateur, a mis en scène deux autres (excellents) épisodes de la série : Web of Death et Girl in the River (tous deux du début de cette première saison). Parmi ses autres réalisations, citons 11 épisodes des Rues de San Francisco et 6 des Envahisseurs.
- Tous les épisodes, à quelques exceptions près, furent tournés à Studio City sur le plateau 34 des Studios Universal. Les extérieurs de la première saison furent filmés à New York mais, à partir de la seconde saison, il y a alternance entre scènes en extérieur à New York et Los Angeles.
- Dan Frazer (1921) est le capitaine Frank McNeil dans 116 épisodes. Il a joué dans un épisode des Incorruptibles, One Last Killing (saison 4).
- Kevin Dobson (1943) est le détective Bobby Crocker dans 116 épisodes. Sa première apparition est dans Klute en 1971. Il a tourné ensuite dans d’autres séries moins connues et des ‘soaps’.
- George Savalas (1924-1985) est le détective Stavros dans 113 épisodes. Il est nommé Demosthenes au générique de fin pour ne pas le confondre avec son frère.
- Mark Russell (1933) est le détective Saperstein dans, au moins, 96 épisodes car il ne figure pas toujours au générique (comme ici). C’est un acteur écossais (né à Glasgow). Il a participé à quelques autres séries dont Les envahisseurs où il est, par trois fois, un ‘envahisseur’.
- Harvey Keitel (1939), Jerry Talaba, a commencé sa carrière dans les premiers films de Scorsese, Mean Streets et Taxi Driver mais aussi Les duellistes de Ridley Scott. Tombé dans l’oubli, il est revenu avec des rôles dans Reservoir Dogs, Bad Lieutenant et La leçon de piano.
Dernière édition par denis le Mer 6 Juil 2011 - 22:04, édité 1 fois
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Re: Série "Kojak"
En 1975, "Soir de terreur" était sorti dans une petite collection de poche de novelisations de Kojak, qui comprenait aussi "Columbo".
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Oui, une demi-douzaine de livres, des scénarios d'épisodes, sont sortis en poche. Par exemple, Soir de terreur est à 7€ sur amazon. Ils n'ont pas toujours le titre de l'épisode; j'en ai qu'un, Excalibur (seconde couverture), qui est l'histoire de Girl in River, le 5ème épisode de la série.Patricks a écrit:En 1975, "Soir de terreur" était sorti dans une petite collection de poche de novelisations de Kojak, qui comprenait aussi "Columbo".
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Re: Série "Kojak"
2 Web of Death - Dans les griffes de la mort. §§§§
Un policier assassine l’amant de sa femme et tente d’éliminer tous les indices pouvant l’incriminer.
Cet épisode fait inévitablement penser par sa conception à Columbo car l’assassin est connu dès le début et la progression de l’enquête perturbe le coupable, qui a pourtant tout minutieusement prémédité. Nick Ferro (excellent Hector Elizondo), réputé pour son zèle et plébiscité pour être le flic du mois (‘cop of the month’), arrête un junkie qui, endormi dans la voiture, doit lui servir d’alibi pour l’assassinat de l’amant de sa femme. Ce plan diabolique va vite connaître des ratés à commencer par la crise d’appendicite de son partenaire qui le contraint à travailler avec Kojak ! Sur les lieux du crime, Kojak et Ferro n’ont pas les mêmes préoccupations ; le lieutenant s’enquiert auprès du concierge d’une visiteuse blonde assidue tandis que Ferro repère un bijou appartenant à sa femme sous une table. La force de l’épisode réside dans ce face à face et les tentatives désespérées de l’astucieux Ferro pour avoir un coup d’avance et effacer toutes traces pouvant le faire inculper. Il élimine ainsi le clochard junkie qui fredonne la musique provenant de l’appartement de la victime (Ferro remplace la drogue par du savon pour qu’il soit libéré et pouvoir le tuer d’une overdose !) et il brûle la perruque blonde de sa femme qui est rousse mais Kojak, grâce à l’arme utilisée, remonte jusqu’à son collègue qui n’aura pas le temps de supprimer le propriétaire de l’arme ni de détruire les registres de la bijouterie. On ne peut s’empêcher d’éprouver un peu de compassion pour Ferro, qui retrouve son bijou de fiançailles qui lui a couté trois mois de salaire sur les lieux du crime et un lit défait, mais l’engrenage, comme le souligne Kojak dans la dernière scène, a poussé le criminel dans une spirale sans fin. Une excellente histoire, une mise en scène exemplaire, des comédiens impeccables et de l’humour ; par exemples, lorsque la maitresse, inquiète, téléphone à l’appartement de la victime : ‘Sweetheart ?’ et Kojak répond : ‘Why not’ avant qu’elle ne raccroche, la réplique de Kojak au concierge qui dit ne pas avoir quitté son poste pendant douze heures : ‘We must have cement kidneys !’ ou lorsque le lieutenant donne sa cravate à un truand en échange d’un renseignement !
- C’est le premier épisode diffusé en France, le 8 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Jack Laird (1923-1991), le scénariste, a écrit 13 autres histoires pour la série et il est ‘Supervising Producer’ pour 72 épisodes.
- Hector Elizondo (1936), le détective Nick Ferro, a joué dans un autre épisode de la série : A Need to Know et dans le téléfilm Ariana. Il a participé à Equalizer (Past Imperfect) saison 4.
- Barbara Rhoades (1947), Joanna Ferro, a montré sa jolie plastique dans des petits rôles de plusieurs séries : Le virginien, Opération vol, Mission Impossible, Mannix, L’homme de fer, Columbo…
- Bruce Kirby (1928) est le sergent Al Vine dans 6 épisodes. Il est aussi un sergent dans le pilote, The Marcus-Nelson Murders. Il est le…sergent George Kramer dans 6 épisodes de Columbo.
- Darrell Zwerling est le médecin légiste Agajanian dans 5 épisodes.
- Borah Silver est le docteur Prince dans 10 épisodes.
- Lt. Theo Kojak à Ferro:’ The badge, you use it. It's not a credit card.’
- Kojak est allergique à la paperasse et le thème est récurrent ; dans le premier épisode, il propose de prendre un café au propriétaire du magasin dans la dernière scène redoutant ‘all that damn paperwork’ et dans cet épisode, il conseille à Ferro de laisser faire les arrestations par un bleu (‘Rookie’) s’il veut éviter la paperasse.
- Des références à Beethoven et surtout à Sherlock Holmes : Kojak prend une loupe pour analyser la photo où se trouve le bijou puis il demande à Ferro : ‘What’s your theory, Sherlock ?’
- En étant attentif, on remarque un tableau derrière la porte près du porte-manteau sur lequel Kojak suspend son chapeau. Le tableau a encore à la craie le plan qui a permis de percer les sous-sols du magasin dans Siege of Terror.
Un policier assassine l’amant de sa femme et tente d’éliminer tous les indices pouvant l’incriminer.
Cet épisode fait inévitablement penser par sa conception à Columbo car l’assassin est connu dès le début et la progression de l’enquête perturbe le coupable, qui a pourtant tout minutieusement prémédité. Nick Ferro (excellent Hector Elizondo), réputé pour son zèle et plébiscité pour être le flic du mois (‘cop of the month’), arrête un junkie qui, endormi dans la voiture, doit lui servir d’alibi pour l’assassinat de l’amant de sa femme. Ce plan diabolique va vite connaître des ratés à commencer par la crise d’appendicite de son partenaire qui le contraint à travailler avec Kojak ! Sur les lieux du crime, Kojak et Ferro n’ont pas les mêmes préoccupations ; le lieutenant s’enquiert auprès du concierge d’une visiteuse blonde assidue tandis que Ferro repère un bijou appartenant à sa femme sous une table. La force de l’épisode réside dans ce face à face et les tentatives désespérées de l’astucieux Ferro pour avoir un coup d’avance et effacer toutes traces pouvant le faire inculper. Il élimine ainsi le clochard junkie qui fredonne la musique provenant de l’appartement de la victime (Ferro remplace la drogue par du savon pour qu’il soit libéré et pouvoir le tuer d’une overdose !) et il brûle la perruque blonde de sa femme qui est rousse mais Kojak, grâce à l’arme utilisée, remonte jusqu’à son collègue qui n’aura pas le temps de supprimer le propriétaire de l’arme ni de détruire les registres de la bijouterie. On ne peut s’empêcher d’éprouver un peu de compassion pour Ferro, qui retrouve son bijou de fiançailles qui lui a couté trois mois de salaire sur les lieux du crime et un lit défait, mais l’engrenage, comme le souligne Kojak dans la dernière scène, a poussé le criminel dans une spirale sans fin. Une excellente histoire, une mise en scène exemplaire, des comédiens impeccables et de l’humour ; par exemples, lorsque la maitresse, inquiète, téléphone à l’appartement de la victime : ‘Sweetheart ?’ et Kojak répond : ‘Why not’ avant qu’elle ne raccroche, la réplique de Kojak au concierge qui dit ne pas avoir quitté son poste pendant douze heures : ‘We must have cement kidneys !’ ou lorsque le lieutenant donne sa cravate à un truand en échange d’un renseignement !
- C’est le premier épisode diffusé en France, le 8 janvier 1975 sur Antenne 2.
- Jack Laird (1923-1991), le scénariste, a écrit 13 autres histoires pour la série et il est ‘Supervising Producer’ pour 72 épisodes.
- Hector Elizondo (1936), le détective Nick Ferro, a joué dans un autre épisode de la série : A Need to Know et dans le téléfilm Ariana. Il a participé à Equalizer (Past Imperfect) saison 4.
- Barbara Rhoades (1947), Joanna Ferro, a montré sa jolie plastique dans des petits rôles de plusieurs séries : Le virginien, Opération vol, Mission Impossible, Mannix, L’homme de fer, Columbo…
- Bruce Kirby (1928) est le sergent Al Vine dans 6 épisodes. Il est aussi un sergent dans le pilote, The Marcus-Nelson Murders. Il est le…sergent George Kramer dans 6 épisodes de Columbo.
- Darrell Zwerling est le médecin légiste Agajanian dans 5 épisodes.
- Borah Silver est le docteur Prince dans 10 épisodes.
- Lt. Theo Kojak à Ferro:’ The badge, you use it. It's not a credit card.’
- Kojak est allergique à la paperasse et le thème est récurrent ; dans le premier épisode, il propose de prendre un café au propriétaire du magasin dans la dernière scène redoutant ‘all that damn paperwork’ et dans cet épisode, il conseille à Ferro de laisser faire les arrestations par un bleu (‘Rookie’) s’il veut éviter la paperasse.
- Des références à Beethoven et surtout à Sherlock Holmes : Kojak prend une loupe pour analyser la photo où se trouve le bijou puis il demande à Ferro : ‘What’s your theory, Sherlock ?’
- En étant attentif, on remarque un tableau derrière la porte près du porte-manteau sur lequel Kojak suspend son chapeau. Le tableau a encore à la craie le plan qui a permis de percer les sous-sols du magasin dans Siege of Terror.
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Re: Série "Kojak"
3 One for the Morgue - Un client pour la morgue. §§
Kojak enquête sur une tentative de meurtre sur un chef de gang mais les indices à charge qui s’accumulent facilement laissent le lieutenant dubitatif sur l’issue des investigations…
Une histoire nettement en deçà des précédentes au point de vue qualitatif et cela se remarque dès la trop longue scène d’introduction, la fête de quartier. Une fusillade éclate et Tomaso, chef de gang, est blessé tandis qu’une victime innocente, une vieille dame, est tuée. L’enquête est facilitée par une succession d’appels téléphoniques anonymes qui met Kojak et ses hommes sur la piste de Cleveland, un Noir, rival de Tomaso. L’affaire semble conclue lorsque l’arme est retrouvée et que deux témoins surgissent de nulle part mais Kojak doute (‘Something smells about this case’). Crocker file l’homme de main de Tomaso et découvre qu’il est en cheville avec des membres du gang rival dont Mitch, le tireur. Rapidement, Kojak flaire un coup monté de Tomaso et fait pression sur l’assassin pour faire sortir de l’ombre le commanditaire. Malgré un peu de suspense et de bonnes scènes– Kojak saisit ‘Ferret Face’ par la cravate : ‘You accusing me’ et surtout le final-, l’intrigue n’est pas passionnante et les acteurs ne sont pas mémorables. Le plus intéressant se situe dans la dernière partie : Weaver est l’appât et tend un piège à Mitch qui est relâché puis suivi par les gangsters et les policiers. La dernière scène est splendide : Kojak répond à McNeil décrétant que cinquante ans, ce n’est pas assez quand une vieille dame en a pour l’éternité puis il éteint les lumières et sort du bureau, désabusé.‘Not good enough. They put her away for an eternity’.
- Due à la diffusion anarchique d’Antenne 2, cet épisode ne fut programmé qu’en décembre 1976.
- Richard Donner (1930) a réalisé deux autres épisodes de la série. Il a débuté à la télévision sur des séries connues ; 6 épisodes d’Au nom de la loi et de La quatrième dimension, 4 épisodes des Agents très spéciaux et de Cannon, 3 des Mystères de l’Ouest et 2 du Fugitif et des Rues de San Francisco entre autres. Au cinéma, il faut noter Superman, L’arme fatale et ses suites et Maverick.
- Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans 11 épisodes de la série. Il est le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Art Metrano (1936), Mike Tomaso, est le fameux policier Sekulovich dans deux épisodes des Rues de San Francisco.
- Le titre fait référence aux propos de Kojak après la fusillade initiale :’Make it one for the hospital and one for the morgue.’
- Le cynisme et l’humour de Kojak sont, comme toujours, très présents ; ici lorsqu’il pousse sans ménagement Ferret Face pour qu’il change de chaise : ‘Would you mind sitting on the other chair ?’ et lorsqu’il remercie Prince : ‘Prince, you’re a prince !’.
- Kojak à Crocker, qui s’étonne que Mitch se rende directement à Harlem : ‘If you were black, where would you go ?’
- La scène où Kojak vise dans la séquence finale fait partie du générique de la série.
- Columbus Day est cité. L’action se passe en effet en octobre et le 12 de ce mois, l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique est fêtée dans de nombreux pays.
Kojak enquête sur une tentative de meurtre sur un chef de gang mais les indices à charge qui s’accumulent facilement laissent le lieutenant dubitatif sur l’issue des investigations…
Une histoire nettement en deçà des précédentes au point de vue qualitatif et cela se remarque dès la trop longue scène d’introduction, la fête de quartier. Une fusillade éclate et Tomaso, chef de gang, est blessé tandis qu’une victime innocente, une vieille dame, est tuée. L’enquête est facilitée par une succession d’appels téléphoniques anonymes qui met Kojak et ses hommes sur la piste de Cleveland, un Noir, rival de Tomaso. L’affaire semble conclue lorsque l’arme est retrouvée et que deux témoins surgissent de nulle part mais Kojak doute (‘Something smells about this case’). Crocker file l’homme de main de Tomaso et découvre qu’il est en cheville avec des membres du gang rival dont Mitch, le tireur. Rapidement, Kojak flaire un coup monté de Tomaso et fait pression sur l’assassin pour faire sortir de l’ombre le commanditaire. Malgré un peu de suspense et de bonnes scènes– Kojak saisit ‘Ferret Face’ par la cravate : ‘You accusing me’ et surtout le final-, l’intrigue n’est pas passionnante et les acteurs ne sont pas mémorables. Le plus intéressant se situe dans la dernière partie : Weaver est l’appât et tend un piège à Mitch qui est relâché puis suivi par les gangsters et les policiers. La dernière scène est splendide : Kojak répond à McNeil décrétant que cinquante ans, ce n’est pas assez quand une vieille dame en a pour l’éternité puis il éteint les lumières et sort du bureau, désabusé.‘Not good enough. They put her away for an eternity’.
- Due à la diffusion anarchique d’Antenne 2, cet épisode ne fut programmé qu’en décembre 1976.
- Richard Donner (1930) a réalisé deux autres épisodes de la série. Il a débuté à la télévision sur des séries connues ; 6 épisodes d’Au nom de la loi et de La quatrième dimension, 4 épisodes des Agents très spéciaux et de Cannon, 3 des Mystères de l’Ouest et 2 du Fugitif et des Rues de San Francisco entre autres. Au cinéma, il faut noter Superman, L’arme fatale et ses suites et Maverick.
- Roger Robinson (1940), est Gil Weaver, un policier souvent infiltré, dans 11 épisodes de la série. Il est le proxénète Bobby Martin dans le pilote.
- Art Metrano (1936), Mike Tomaso, est le fameux policier Sekulovich dans deux épisodes des Rues de San Francisco.
- Le titre fait référence aux propos de Kojak après la fusillade initiale :’Make it one for the hospital and one for the morgue.’
- Le cynisme et l’humour de Kojak sont, comme toujours, très présents ; ici lorsqu’il pousse sans ménagement Ferret Face pour qu’il change de chaise : ‘Would you mind sitting on the other chair ?’ et lorsqu’il remercie Prince : ‘Prince, you’re a prince !’.
- Kojak à Crocker, qui s’étonne que Mitch se rende directement à Harlem : ‘If you were black, where would you go ?’
- La scène où Kojak vise dans la séquence finale fait partie du générique de la série.
- Columbus Day est cité. L’action se passe en effet en octobre et le 12 de ce mois, l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique est fêtée dans de nombreux pays.
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
Merci pour ces premières chroniques détaillées qui me permettent de mieux connaitre cette fameuse série dont tu me parles depuis 7 ans! Et ma foi, ça m'a l'air pas mal du tout!
Invité- Invité
Re: Série "Kojak"
7 ans déjà. Vaut mieux tard que jamais ! Je redécouvre avec plaisir en ce qui me concerne. Ravi que cela t'intéresse.Steed3003 a écrit:Merci pour ces premières chroniques détaillées qui me permettent de mieux connaitre cette fameuse série dont tu me parles depuis 7 ans! Et ma foi, ça m'a l'air pas mal du tout!
4 Knockover – Autorité. §§§
Une jolie jeune femme est assassinée sur un banc à un arrêt de bus à proximité de Central Park. Comme indice, Kojak a la bague qu’elle porte à son doigt qui provient d’un casse fructueux.
La découverte de Leona Crown, tuée par balles, sur un banc public amène les enquêteurs à sonder la vie privée de la jeune femme. Kojak découvre ainsi dans l’appartement retourné une photographie représentant la victime avec un casseur notoire. Le lieutenant est alors persuadé de tenir une piste sur un casse et il fait surveiller d’éventuels acheteurs véreux mais il ne se doute pas que les truands recherchés sont en train de préparer un autre coup. Un très bon scénario qui se démêle comme une pelote de laine ; à partir du meurtre, on se demande comment Kojak va découvrir et stopper à temps le nouveau casse en préparation dans la banlieue cossue. C’est finalement un numéro de téléphone sur un billet de banque qui fera le lien in extrémis. On part d’une l’enquête fastidieuse de routine sur un meurtre (une récente opération des seins de la victime amène Kojak à faire le tour des bars topless !) à un audacieux casse méticuleusement préparé. Des scènes intéressantes - l’assassinat (introduction), l’entretien de Kojak avec les trois truands au bar et l’officier de police, la petite amie du moment du lieutenant, qui sert d’appât dans l’hôtel auprès du DSK local- et des dialogues savoureux émaillent l’histoire. Un très bon épisode qui décortique les étapes d’une enquête policière traditionnelle.
- Charles S. Dubin (1919), le réalisateur, est un nom familier pour les amateurs de séries. Il a œuvré pendant plus de 35 ans et on lui doit un grand nombre d’épisodes de séries variées dont MASH (44 épisodes). Parmi les séries connues chez nous, il a débuté sur Tarzan en 1966 puis des séries western, La Grande Vallée (3 ép.) et Le virginien (. Dans les années 70, il travailla principalement sur des séries policières : Cannon (4), L’homme de fer (9) mais surtout Hawaii, police d’état (24) et Kojak (14).
- Mort Fine (1916-1991) a écrit les scénarii de 6 épisodes de Kojak et 5 des Rues de San Francisco.
- Joseph Hindy (1939), Bradbury, cambrioleur et tueur, a joué, entre autres, dans deux autres épisodes (A Wind from Corsica, Monkey on a String) ainsi que 2 épisodes d’Equalizer (le poignant Christmas Present et Heart of Justice)…avec ou sans barbe !
- Lynette Mettey (1943), Joannie, a joué dans un autre épisode, Nursemaid, et elle a fait des apparitions dans des séries connues : Columbo, L’homme de fer, Hawaii, police d’état, Cannon, MASH, Les rues de San Francisco…
- Victor Campos est le détective Gomez dans 6 épisodes. Il a débuté dans Chaparral et a participé à de nombreuses séries dont Mission impossible, Sam Cade, Les rues de San Francisco, Columbo, Cannon et plus récemment, Six pieds sous terre, Urgence et Dexter.
- Alan Manson (1918-2002), Gallagher, a joué dans 6 épisodes (dont le pilote)
- Kojak à la propriétaire de l’appartement saccagé qui se plaint de sa locataire :’If you want to see her, she’s receiving at the city morgue.’
- Campos sert de traducteur aux citoyens hispaniques car Kojak ne parle pas l’espagnol, une langue qu’il décrit comme ‘a sexy language’.
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