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Série "Kojak"

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Message  Invité Jeu 20 Oct 2011 - 21:16

redwest a écrit:[Dans la VF, Paul Michael Glaser est doublé par Francis Lax ( le doubleur de David Soul dans Starsky and Hutch).
C'est bien. Cela permet au téléspectateur de ne pas être dépaysé. Merci de l'info.

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Message  Invité Sam 22 Oct 2011 - 21:37

Entre deux cartons et trois coups de pinceaux, je boucle cette première partie de seconde saison...La suite mi-novembre normalement.

12 The Best War in Town - La guerre des gangs. §§§§

Un agent de police stagiaire interrompt fortuitement un règlement de comptes entre truands. La mort accidentelle d’une passante lors de la fuite des tueurs incite Kojak à se débarrasser des deux chefs de bandes en les montant l’un contre l’autre.

Cette intrigue ressemble beaucoup à celle de l’ouverture de la seconde saison, le double épisode, The Chinatown Murders mais, si l’histoire sent le ‘déjà vu’, l’intérêt du fan se portera davantage sur le one-man show de Telly Savalas qui régale la galerie.Le scénario est assez banal et rappelle de nombreux films et épisodes du genre policiermais les fameux Kojakisms pullulent et constituent la grosse attraction de l’épisode. Le ‘patrolman’ Ralph Warren, bleubite chouchouté par sa mère, est témoin accidentellement de la tentative de pendaison sur la personne de Joseph Laggo, un truand notoire. Ce dernier opte pour la loi du silence et le lieutenant Kojak se retrouve à court d’hommes dans une guerre des gangs naissante. Mis de côté, le jeune Warren rend son insigne, ce qui satisfait sa mère qui fut veuve d’un policier très tôt, mais la visite et le sermon de Kojak dans une superbe scène (détails dans les infos supp) remettront le rookie en selle. L’intrigue se partage entre les balbutiements dans le métier de Warren et les manœuvres du lieutenant pour anéantir les bandes. Kojak traine comme un sparadrap le sergent Sumar, responsable des recrues, et décide de monter les deux chefs de gangs, Laggo et Fisher, l’un contre l’autre, mais un troisième larron espère en profiter pour tirer les marrons du feu. On assiste alors à une succession de bons mots et de situations qui mettent en vedette notre héros à la sucette et tout y passe pour notre plus grand plaisir ; des répliques habituelles (‘Tell me about it’, et ‘Fish, who loves ya, baby ? You’re beautiful’) à des anecdotes et attitudes cocasses et croustillantes. Ainsi, Kojak sirote son café, mange son petit pain à la morgue tandis que Warren, impressionné, tente d’identifier les truands sous les draps et Sumar vient au secours de son protégé en précisant au lieutenant que c’est une première pour lui, ce qui fait dire à Kojak que c’est la même chose pour les deux macchabées à la morgue et qu’en plus, eux, ils restent ici ! La meilleure scène est peut-être l’arrivée de Kojak et de ses hommes au domicile de la mère de Laggo, qui sert au gangster de quartier général pour sa troupe. A l’occasion, la réplique du lieutenant au vieil homme débrayé qui ouvre sa porte remporte la palme :’If you let me use your telephone, I won’t arrest you for indecent exposure’ [Si vous me laissez téléphoner, je ne vous arrête pas pour exhibitionnisme] et l’individu obtient une sucette comme récompense (‘My last one, thanks’). Dans cette explosion de scénettes, il est impératif de mentionner également la partie de carte Kojak/Fisher à l’hôtel, à voir absolument en VO même si vous ne comprenez rien, et le final où Kojak en pose Harry Callahan sur le toit d’une voiture stoppe le bandit Lairdson aux faux airs de Jean-Pierre Marielle. La prestation de Telly Savalas influence souvent l’intérêt d’un épisode et c’est ici incontestablement le cas car si on n’aime pas cet épisode, on n’aime pas la série. Parmi les seconds rôles, on notera la performance honnête de Mark Shera pour ses débuts (le rookie) et de l’inconnu Buffy Dee (le gros parrain Catonsky attablé dans deux courtes scènes) tandis que David Doyle, à la voix désagréable, est assez transparent mais il est vrai que l’univers glauque et cynique de Kojak n’est pas un royaume angélique…

- Richard Donner (1930) a réalisé deux autres épisodes de la série, One for the Morgue (saison 1) et Wall Street Gunslinger (saison 2).

- Burton Armus, le scénariste de cet épisode, est ‘technical advisor’ sur 93 épisodes de la série. Il a parfois un petit rôle (‘himself’ au générique).

- Mark Shera (1949), Ralph Warren, débutait sa carrière dans cet épisode. Il est J.R. Jones dans 93 épisodes de Barnaby Jones (1976-1980).

- David Doyle (1929-1997), le sergent Harry Sumar, est surtout connu pour le rôle de Bosley dans 110 épisodes des Drôles de dames.

- Norman Burton (1923-2003), le truand Fisher, est décédé dans un accident de voiture. Il a joué des petits rôles dans quelques films connus comme La planète des singes, Les diamants sont éternels (il est Leiter), La tour infernale et aussi dans des séries (deux épisodes des Incorruptibles).

- Richard Karlan (1919-2004), le capitaine en uniforme, a joué de nombreux petits rôles ; entre autres dans quatre épisodes des Incorruptibles et trois de Kojak.

- Kojak au capitaine, qui prend l’arme de la recrue Warren: ‘You can take his socks if you like!’[Vous pouvez prendre ses chaussettes si vous voulez!]

- Kojak à Laggo, qui demande au policier de s’occuper de ce qui le regarde :’You punk, you’re my problem!’.

- Lors de sa visite au domicile des Warren, le lieutenant Kojak disserte sur le métier de policier dans une scène très forte. Il secoue le bleu dans des termes durs: ’It’s a very tough job and I’m good at it. You’re paid to be a victim. The public does it for free. Them, I got a feeling for. You’ve got one year experiment in one boom-boom moment. Don’t waste it, kid’ [C’est un boulot très dur et je suis bon. Tu es payé pour être la victime, les gens le sont gratuitement. Pour eux, j’ai de la compassion. Tu as acquis une année d’expérience en un seul instant. Ne le gâche pas, mon ‘p’tit.]

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Message  Norbert Sam 29 Oct 2011 - 19:05

Les génériques des saison 2 et 5 - en japonais !



Et ici, le début de la version allemande de l'épisode "When You Hear the Beep, Drop Dead!" de la saison 4 (à noter que l'image est d'une qualité très mauvaise) - les premiers secondes du générique de début manquent malheureusement.

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Message  Invité Dim 6 Nov 2011 - 12:28

On se demande ce que le narrateur japonais peut bien raconter car le générique est censé être muet ; En tout cas, je n’ai jamais bien aimé le générique de la dernière saison.

Pour le résumé allemand, on remarque que les premières images (avec la Buick de Kojak) ont été déjà été vues lors de la première saison (et là, on en est à la quatre !). On remarque aussi que Demosthenes est George Savalas (son véritable nom). Un excellent début d’épisode, comme quoi la saison quatre tient encore la route !
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Message  Invité Ven 11 Nov 2011 - 19:44

13 Cross Your Heart and Hope to Die - Amour fou. §§§§

Une jeune femme dépressive assiste au meurtre de son petit ami mais sa mémoire défaillante ne lui permet pas de dénoncer à Kojak le coupable, son voisin obsessivement jaloux.

Lisa Walden, une jolie jeune femme dépressive, est témoin du meurtre de son petit ami du moment, Greg Hallick, poignardé par Joyce Harrington, son voisin jaloux. Ce dernier vit avec sa mère, cardiaque, et élimine toute personne s’intéressant à sa ravissante voisine, fragile psychologiquement. L'enquête laborieuse de Kojak, si elle ne peut s'appuyer sur la mémoire défaillante de la jeune malade, tend à disculper Lisa et à s’orienter vers Harrington, qui semble aussi être responsable de la disparition soudaine, sept semaines plus tôt, de Ralph Damon, le psychiatre de Lisa, également un de ses prétendants. De plus, la lame est allée jusqu’à l’os ce qui ne correspond pas à la frêle corpulence de Lisa. Cet épisode au faux rythme lent est incontestablement un somptueux hommage au grand maitre Hitchcock tant par les situations et clins d’œil (l’oiseau dans la cage) que par l’ambiance oppressante renforcée par le violent orage dans le final. Harrington épie à la jumelle et surveille par écoutes les avancées de l’enquête de Kojak qui recrée les détails de la soirée du meurtre (liqueur, disque de Sinatra) afin que Lisa retrouve la mémoire. Le gant taché de sang sera finalement l’élément qui permettra à Lisa de se remémorer pleinement l’instant fatal après les quelques flashs épisodiques qui perturbaient la jeune femme (un tournevis devenait le couteau du crime par exemple). Les moments de démence d’Harrington constituent les temps forts de l’intrigue et les réactions vont crescendo. Il espionne d’abord sa voisine et Kojak (‘Just leave her alone’) mais le comportement devient plus problématique au fur et à mesure que l’étau se resserre. Harrington lacère ainsi de rage un coussin puis tout s'accélère au décès de sa mère ; la raison d’Harrington vacille dans une scène superbe mais dérangeante où il s’adresse au corps de sa mère avant de s’emparer des vêtements et de la perruque de la défunte, tel Norman Bates, pour prendre sa place sur le lit mortuaire et piéger Kojak. L’interprétation des deux personnages principaux est excellente ; Lisa, l’héroïne dépressive, et Joyce, l’assassin perturbé, sont tous deux malades ce qui donne une touche très originale à l’ensemble. La mère de Joyce est également diminuée par la maladie et importune son fils pour qu’il soit attentionné (‘Get me a cup of soup’) mais la découverte du gant ensanglanté sera pour elle le coup de grâce. Cet épisode au suspense prodigieux, au thème musical envoutant et au climat pesant laisse peu de place à l’humour cynique habituel du lieutenant et les derniers instants – Lisa, détruite, subit le contrecoup de la terrible expérience – accentuent encore le sinistre de l’histoire.

- David Friedkin (1912-1976) fut réalisateur, producteur et scénariste. Cet épisode est le premier d’une série de cinq qu’il réalisa pour la série. Il écrivit, en autres, les scénarii de 16 épisodes des Espions (série pour laquelle il était producteur) et de deux épisodes des Rues de San Francisco.

- Andrea Marcovicci (1948), Lisa Walden, fait surtout, avec succès, du théâtre. Elle jouera dans un autre épisode de la série, Once More from Birdland, saison 5, le rôle d’une chanteuse (ce qu’elle est aussi).

- Lenny Baker (1945-1982), Joyce Harrington, est décédé à 37 ans d’un cancer. Il remporta unTony Award pour sa prestation dans I Love My Wife.

- Lenka Peterson (1925) refera une autre apparition dans le rôle du Dr Barbara Kirk.

- Le titre est l’équivalent français de ‘croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.’C’est le sermon échangé par Lisa, perturbée, et Joyce, calculateur malade.

-Ol’ Blue Eyes est le surnom du crooner Frank Sinatra (1915-1998). Greg veut faire écouter un disque de l’artiste à la jeune femme dans son appartement (bien que celle-ci n’ait pas de ‘disques populaires’).

- Le pharmacien au carnet d’adresses rempli de personnes féminines a une lampe qui clignote ‘All night service’ ! ‘Sure, it’s a bit cheeky’ s’apostrophe le lieutenant.

- Joyce Harrington fait référence à l’auteur irlandais James Joyce (1882-1941) en toisant Kojak (‘You probably never read’).

- Kojak tend une sucette au docteur Kirk alors qu’elle prend une cigarette : ‘Try one of these !’.
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Message  Invité Ven 11 Nov 2011 - 19:52

Le bonus du dossier Kojak - Kojak en DVD - est en ligne:
http://theavengers.fr/supplement/hors/kojak_bonus.htm
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Message  Invité Ven 11 Nov 2011 - 19:54

Dommage, trop tôt pour une fois !Série "Kojak" - Page 12 Iconwink J'avais une MAJ concernant la sortie US de la saison 2 et des téléfilms prévus pour février !
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Message  Invité Ven 11 Nov 2011 - 19:55

denis a écrit:Dommage, trop tôt pour une fois !Série "Kojak" - Page 12 Iconwink J'avais une MAJ concernant la sortie US de la saison 2 et des téléfilms prévus pour février !

Pas de problèmes, on fera une nouvelle MAJ lors de l'ajout de la saison 2! Série "Kojak" - Page 12 Hi
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Message  Invité Sam 12 Nov 2011 - 19:57

Ok. C'était une ébauche. Il manque par exemple le nom complet de Henri Djanik, la très bonne voix de Telly Savalas.

La MAJ essentielle est la suivante :

Y aura-t-il une suite en français ? L’épopée de Kojak en DVD est, en effet, pleine de surprises. Le 27 septembre 2011, Shout ! Factory éditait enfin la seconde saison aux USA. Incroyable mais vrai, les Etats-Unis étaient, en effet, encore dépourvus de leur propre édition ! Le moins qu’on puisse dire est que les patients ont eu raison. Cette édition américaine bénéficie d’une réelle remasterisation qui envoie toutes les sorties étrangères, française comprise, à la poubelle. Toutes les critiques sont unanimes : la qualité audio et vidéo de cette édition équivaut à celle de la première saison tant appréciée. Pour les anglophones, il ne reste plus qu’à revendre l’édition britannique, pas une mince affaire, pour se procurer ce nec-plus-ultra au prix très raisonnable de 30$ ! Il faut espérer que Shout sorte le reste des saisons. En tout cas, l’édition américaine a déjà annoncé la sortie des films, inédits jusqu’alors en DVD, pour le 24 janvier 2012.
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Message  Invité Dim 13 Nov 2011 - 19:16

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Message  Invité Lun 14 Nov 2011 - 17:49

Il y a deux jaquettes différentes sur le net pour la sortie de la seconde partie de la seconde saison chez Elephant. Qui l'a vue ? Je pense que celle de gauche est la bonne.

Série "Kojak" - Page 12 518ievriuclsl500aa300Série "Kojak" - Page 12 Kojaksaison2volume28956
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Message  Invité Lun 14 Nov 2011 - 19:45

14 The Betrayal - L'indic. §§§

Un informateur utilise un détective pour gravir plus rapidement l’échelle du crime.

Une sombre histoire policière classique où un informateur et son policier référant essaient de tirer parti de la situation pour leur intérêt personnel. Bien que l’intrigue se situe au moment des fêtes de Noël, elle n’a rien de gai et le début n’est pas original. Le détective Sam Calucci espère une promotion suite à ses nombreuses arrestations grâce aux informations fructueuses de son indicateur Buddy Maus. Néanmoins, après un nouveau tuyau, Calucci est obligé d’abattre en légitime défense Courland, un cambrioleur de bijouterie. Le policier n’a pas conscience que ses prouesses servent également le petit informateur qui dévalise l’appartement du cambrioleur et clame à un bonnet de la drogue qu’il a un flic dans sa poche. Averti par Weaver (toujours en couverture là où il faut), Kojak met en garde Calucci dans un tête-à-tête qui constitue la meilleure scène de l’épisode. Le grain de sable est la prostituée Karen Legovitz qui a vu Maus dans l’appartement de Courtland. Maus assassine le témoin gênant (elle saute ?) avant que Calucci et lui ne s'entretuent. Le seul relâchement par rapport à l’accoutumée est de voir le lieutenant en première partie d’épisode dans des chemises olé-olé en compagnie d’une blonde bien roulée (après tout, Mister Savalas était derrière la caméra !). Les deux seconds rôles principaux sont convaincants, sans plus. Paul Anka est l’indic et Richard Romanus est le policier mais la scène où Maus vole au secours de Calucci est peu crédible. Le final palpitant et dramatique rattrape les imperfections notées plus tôt et l’histoire rappelle certaines véritables affaires où des policiers franchissent la ligne jaune avec leurs indics. Parmi les autres bons points de cet épisode, on peut retenir la (trop courte) présence de l’incorruptible Paul Picerni, l’interrogatoire de la concierge et la visite de Kojak à la collègue de Karen dans son loft (et la claque sur les fesses)…et puis, il y a la vieille femme qui tient la caisse du cinéma porno !

- Cet épisode marque les débuts de réalisateur de Telly Savalas. Il mit en scène quatre autres épisodes de la série.

- Joseph Polizzi a écrit l’histoire de deux autres épisodes de la série. A son actif, citons aussi un épisode des Rues de San Francisco, Merchants of Death.

- Paul Anka (1941), Buddy Maus, est connu dans le monde de la chanson depuis les années 50 en tant qu’interprète mais aussi compositeur (My Way pour Sinatra). Il joua dans quelques films dont un rôle remarqué dans Le jour le plus long (film pour lequel il composa la musique).

- Paul Picerni (1922-2011), le détective Albert Cohen, est célèbre pour le rôle de l’agent Lee Hobson, l’adjoint d’Eliot Ness, dans 86 épisodes des Incorruptibles, à partir de la seconde saison. Il jouera dans un second épisode de la série, Sixty Miles to Hell.

- Tony Burton (1937), Eddie Ellis, était boxeur professionnel et il a participé aux six films Rocky.

- Molly Kramer, la concierge, se confie à l’oreille du lieutenant sur son locataire assassiné. Kojak: ‘He stole for his living, he paid for his loving.’

- A noter, le sapin de Noël avec des avis de recherche en guise de décorations. Kojak : ‘A mass murderer, very festive !’

- L’arnaque (The Sting) est à l’affiche du cinéma à coté de la bijouterie cambriolée. Le film est sorti le 25 décembre 1973 aux USA.

- L’échange final entre Kojak et Crocker. Ce dernier demande à son lieutenant : ‘Sam, was he straight ?’ [Sam, il était réglo ?] et Kojak répond :’Yeah, he was straight’.

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Message  Dearesttara Lun 14 Nov 2011 - 23:32

Est-ce que Savalas se débrouille bien en réalisateur ? Vu que quand un acteur passe de l'autre côté de la caméra, le résultat peut être très variable...
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Message  Invité Mar 15 Nov 2011 - 8:20

Je n'ai rien écrit là-dessus car il n'y a rien de particulier. J'aurais vu l'épisode et remarqué ensuite qu'il était de Telly Savalas, rien ne m'aurait choqué. peut-être le fait justement qu'il n'est pas, pour une fois, toujours en costard-cravate. Je vais faire une légère MAJ à ce sujet d'ailleurs.
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Message  Invité Mar 15 Nov 2011 - 18:08

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Message  Invité Mer 16 Nov 2011 - 21:09

15 Loser Takes All - Qui gagne perd. §§

Une femme complote un vol de diamants avec son amant mais l’assassinat de son mari, petit malfrat, change la donne.

La participation de Leslie Nielsen en gangster impitoyable est l’attraction de cet épisode mouvementé mais au scénario bancal sur la dernière partie. Michael Hagar, le personnage qu’interprète l’acteur, a une importante présence à l’écran et le lieutenant Kojak est même relégué au second plan n’ayant qu’une brève apparition dans le premier quart d’heure. Le tempérament violent d’Hagar est dépeint dès la première scène (il rosse le messager envoyé par Waverly) mais on a du mal à imaginer ce personnage infâme sous les traits de Leslie Nielsen, peut-être l’habitude de le voir jouer des rôles légers sur sa fin de carrière. Les rumeurs d’un casse obligent Kojak à se fier aux confidences d’un indic, Benny, interprété par Antonio Fargas, qui connaitra son heure de gloire quelques années plus tard dans un rôle similaire. Hagar retrouve Paula, sa maitresse, qui le renseigne sur la possibilité de faire main basse sur des millions en diamants. Waverly, le mari de Paula (mais ‘nothing to do with sex’), n’est pas de taille à lutter avec Hagar mais il espionne son rival ce qui lui sera fatal. L’assassinat de Waverly dans un parking permet au lieutenant d’être présent dans le récit, d’orienter son enquête vers Paula et de faire le rapprochement avec Hagar. Les investigations sont facilitées avec la chaussure de bouffon de Benny retrouvée auprès du corps ($36.50 la paire !) et les dernières paroles accusatrices du mourant. La meilleure scène de l’épisode n’est pas le final ; elle se situe au milieu de l’intrigue à l’aéroport lorsque Hagar, déguisé en chauffeur, se fait remettre les diamants. Son regard croise celui de Kojak (superbe instant) et, au terme d’une poursuite dans l’aérogare, le lieutenant est touché par balle et transporté sur une civière pour la première fois de la série. Après quelques temps à l’hôpital Bellevue, le scénario devient alambiqué dans la dernière phase et gâche l’ensemble; personne n’identifie Hagar dans le tapissage au precinct et il est donc relâché, faute de preuve ! Kojak rend ensuite visite à Paula et lui révèle qu’un certain Hagar est impliqué dans l’assassinat de son mari. Fausse note ou acté délibéré car Kojak insiste lourdement puis le lieutenant apprend par hasard les liens entre Hagar et Paula. Dans tous les cas, la fin est prévisible et les policiers ne peuvent empêcher Paula d’abattre Hagar. Un épisode prometteur qui n’est en définitive que moyen à cause d’un final rapiécé et peu crédible.


- Allen Reisner (1924-2004) a réalisé un autre épisode de la série, Death Is Not a Passing Grade (avec James Woods), saison 1.

- Robert C. Dennis (1915-1983) a écrit l’histoire d’un autre épisode, Eighteen Hours of Fear, saison 1. Le second scénariste de l’épisode, William P. McGivern (1918-1982), était un romancier qui fut éluPresident of the Mystery Writers of America en 1980.

- Leslie Nielsen (1926-2010), Michael Hagar, a joué des rôles dramatiques avant de sombrer dans des comédies ridicules (qui firent néanmoins sa gloire). Notons un épisode des Incorruptibles (Three Thousand Suspects) et surtout trois épisodes des Rues de San Francisco où il est un clochard (Legion of the Lost), un flic condamné par la maladie (Before I Die) et un policier alcoolique qui abat son collègue en état d’ivresse (One Last Shot).

- Ja’net DuBois (1945), Paula Thomas, a débuté au théâtre puis elle s’est orientée vers la chanson et le cinéma. Elle composa la musique des Jeffersons et elle tourna dans quelques séries dont Shaft et Cold Case, et, bien entendu, Good Times de 1974 à 1979.

- Antonio Fargas (1946), Benny, est célèbre pour son rôle d’Huggy-les-bons-tuyaux dans 89 épisodes de Starsky & Hutch.

- Il y a la scène maintes fois réutilisée lorsque la Buick rentre sur l’autoroute en empruntant une bretelle ; ici, lorsque Kojak se rend à l’aéroport dans le final. Néanmoins, ce passage est mal employé car la Buick de Kojak n’a pas la sirène (bien qu’on l’entende) alors que le lieutenant vient d’ordonner au téléphone à ses inspecteurs de se rendre à l’aéroport ‘red light all the way’.

- Lorsque Kojak/Telly Savalas retourne à Paula’s Place, il ouvre violement la porte qui se referme brièvement sur le visage de l’acteur.

- La dernière scène est énigmatique. Kojak descend l’escalier roulant suivi de Paula puis il se tourne vers elle. Est-elle arrêtée ?

- A noter que Weaver est l’inspecteur le plus sollicité de l’épisode et que Crocker, habituellement aux cotés du lieutenant, est en retrait.
Série "Kojak" - Page 12 155rnSérie "Kojak" - Page 12 152jSérie "Kojak" - Page 12 153tvSérie "Kojak" - Page 12 154a
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Message  Invité Ven 18 Nov 2011 - 19:15

Une courte interview de Telly Savalas. On y retrouve le même humour et coté charmeur avec les femmes que dans la série.

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Message  Dordain Lun 21 Nov 2011 - 14:16

denis a écrit:15 Loser Takes All - Qui gagne perd. §§

Une femme complote un vol de diamants avec son amant mais l’assassinat de son mari, petit malfrat, change la donne.

La participation de Leslie Nielsen en gangster impitoyable est l’attraction de cet épisode mouvementé mais au scénario bancal sur la dernière partie. Michael Hagar, le personnage qu’interprète l’acteur, a une importante présence à l’écran et le lieutenant Kojak est même relégué au second plan n’ayant qu’une brève apparition dans le premier quart d’heure. Le tempérament violent d’Hagar est dépeint dès la première scène (il rosse le messager envoyé par Waverly) mais on a du mal à imaginer ce personnage infâme sous les traits de Leslie Nielsen, peut-être l’habitude de le voir jouer des rôles légers sur sa fin de carrière. Les rumeurs d’un casse obligent Kojak à se fier aux confidences d’un indic, Benny, interprété par Antonio Fargas, qui connaitra son heure de gloire quelques années plus tard dans un rôle similaire. Hagar retrouve Paula, sa maitresse, qui le renseigne sur la possibilité de faire main basse sur des millions en diamants. Waverly, le mari de Paula (mais ‘nothing to do with sex’), n’est pas de taille à lutter avec Hagar mais il espionne son rival ce qui lui sera fatal. L’assassinat de Waverly dans un parking permet au lieutenant d’être présent dans le récit, d’orienter son enquête vers Paula et de faire le rapprochement avec Hagar. Les investigations sont facilitées avec la chaussure de bouffon de Benny retrouvée auprès du corps ($36.50 la paire !) et les dernières paroles accusatrices du mourant. La meilleure scène de l’épisode n’est pas le final ; elle se situe au milieu de l’intrigue à l’aéroport lorsque Hagar, déguisé en chauffeur, se fait remettre les diamants. Son regard croise celui de Kojak (superbe instant) et, au terme d’une poursuite dans l’aérogare, le lieutenant est touché par balle et transporté sur une civière pour la première fois de la série. Après quelques temps à l’hôpital Bellevue, le scénario devient alambiqué dans la dernière phase et gâche l’ensemble; personne n’identifie Hagar dans le tapissage au precinct et il est donc relâché, faute de preuve ! Kojak rend ensuite visite à Paula et lui révèle qu’un certain Hagar est impliqué dans l’assassinat de son mari. Fausse note ou acté délibéré car Kojak insiste lourdement puis le lieutenant apprend par hasard les liens entre Hagar et Paula. Dans tous les cas, la fin est prévisible et les policiers ne peuvent empêcher Paula d’abattre Hagar. Un épisode prometteur qui n’est en définitive que moyen à cause d’un final rapiécé et peu crédible.


- Allen Reisner (1924-2004) a réalisé un autre épisode de la série, Death Is Not a Passing Grade (avec James Woods), saison 1.

- Robert C. Dennis (1915-1983) a écrit l’histoire d’un autre épisode, Eighteen Hours of Fear, saison 1. Le second scénariste de l’épisode, William P. McGivern (1918-1982), était un romancier qui fut éluPresident of the Mystery Writers of America en 1980.

- Leslie Nielsen (1926-2010), Michael Hagar, a joué des rôles dramatiques avant de sombrer dans des comédies ridicules (qui firent néanmoins sa gloire). Notons un épisode des Incorruptibles (Three Thousand Suspects) et surtout trois épisodes des Rues de San Francisco où il est un clochard (Legion of the Lost), un flic condamné par la maladie (Before I Die) et un policier alcoolique qui abat son collègue en état d’ivresse (One Last Shot).

- Ja’net DuBois (1945), Paula Thomas, a débuté au théâtre puis elle s’est orientée vers la chanson et le cinéma. Elle composa la musique des Jeffersons et elle tourna dans quelques séries dont Shaft et Cold Case, et, bien entendu, Good Times de 1974 à 1979.

- Antonio Fargas (1946), Benny, est célèbre pour son rôle d’Huggy-les-bons-tuyaux dans 89 épisodes de Starsky & Hutch.

- Il y a la scène maintes fois réutilisée lorsque la Buick rentre sur l’autoroute en empruntant une bretelle ; ici, lorsque Kojak se rend à l’aéroport dans le final. Néanmoins, ce passage est mal employé car la Buick de Kojak n’a pas la sirène (bien qu’on l’entende) alors que le lieutenant vient d’ordonner au téléphone à ses inspecteurs de se rendre à l’aéroport ‘red light all the way’.

- Lorsque Kojak/Telly Savalas retourne à Paula’s Place, il ouvre violement la porte qui se referme brièvement sur le visage de l’acteur.

- La dernière scène est énigmatique. Kojak descend l’escalier roulant suivi de Paula puis il se tourne vers elle. Est-elle arrêtée ?

- A noter que Weaver est l’inspecteur le plus sollicité de l’épisode et que Crocker, habituellement aux cotés du lieutenant, est en retrait.
Série "Kojak" - Page 12 155rnSérie "Kojak" - Page 12 152jSérie "Kojak" - Page 12 153tvSérie "Kojak" - Page 12 154a

Très bon épisode !
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Message  Invité Lun 21 Nov 2011 - 18:01

16 Close Cover Before Killing - Faussepiste. §§

Un homme engage un pyromane pour mettre le feu à ses bureaux mais son associé, scrupuleux, est un obstacle à éliminer.

Le scénario de cette intrigue a sûrement fait l’objet d’épisodes de toutes séries policières vu son classicisme ; Le feu dans la ville des Rues de San Francisco a, par exemple, le même thème. Un homme d’affaire a recours à un incendiaire pour mettre le feu au bureau de l’entreprise afin de toucher la prime d’assurance. Dans le cas présent, Morton Tallman tue avec un objet contondant son associé, qui rechigne à passer à l’acte, avant que l’incendie ne se propage dans les locaux. Néanmoins, Kojak découvre que la victime est morte, assassinée, avant le départ du feu. Les soupçons du lieutenant se portent ensuite rapidement sur Tallman et le suspense est, par conséquent, assez restreint. Deux personnages permettent de tenir la longueur requise : Luis, le suspect, vu dans la maison en compagnie d’une jolie femme (mariée ce qui explique les silences) et Vince Hackley, l’incendiaire, qui va se retrouver menacé dans le final car Tallman est pressé par son créancier (‘Kill the matcher’). Des personnages nécessaires mais qui génèrent de nombreuses scènes inutiles et bavardes ; ainsi, le passage Vincent/Linda est long et ennuyeux. Kojak se lance sur la piste du criminel, dont l’identité est déjà connue, mais surtout de l’incendiaire qui peut confondre son commanditaire. L’intrigue, solide, servie par des acteurs au jeu satisfaisant, est trop classique et rappelle moult histoires semblables et même le final, quelconque, n’enthousiasme guère.

- Sigmund Neufeld Jr a réalisé dix épisodes de la série (celui-ci est le premier) mais il fut editor sur vingt autres dès les premiers épisodes de la première saison.

- Peter S. Fischer, le scénariste, a travaillé sur 16 Columbo et 264 Arabesque !

- Alex Rocco (1936), Morton Tallman, a joué dans un épisode de la première saison, Autorité.

- Erik Estrada (1949), Luis, est Poncherello dans 139 épisodes de Chips.

- C’est la dernière des cinq apparitions ‘officielles’ de Darrell Zwerling dans le rôle de l’incomparable’ médecin légiste Agajanian (mais il est souvent présent sans être au générique.)

- A la manière de Sherlock Holmes, Kojak soupçonne que la victime est morte avant l’incendie car la bibliothèque qui lui est tombée dessus n’a pas de cendre consumée et un objet trouvé à coté du corps, et ayant pu servir au meurtre, avait sa place initiale sur le bureau et pas sur la bibliothèque.

- A noter le coup d’œil entendu de Crocker à l’égard de la réceptionniste, Theresa Ryan (interprétée par la jolie Catlin Adams).

- Kojak à Luis et Theresa: ’Marriage council isn’t my line of work.’

- A plusieurs reprises, l’incendiaire est surnommé The Matcher.

- McNeil, choqué, dans le dos de Kojak qui vient de tremper son croissant dans le café du capitaine : ’What a bore !’.

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Message  Invité Mar 22 Nov 2011 - 22:01

Deux avis que je partage entièrement, le premier sur le site de la FNAC, le second sur celui d'Amazon.

Le Lieutenant KOJAK, est l'un de mes héros favoris, qui a bercé mon adolescence.. Quand je pense qu'il a fallu plusieurs années, pour que la saison 2 sorte ENFIN !!!..Regrettable.. surtout que la jaquette porte la mention : "pour la première fois en version 'remastérisée' (??..) Or, on constate que c'est du direct de la VHS au DVD !!..(A mon avis..)Enfin, on n'a pas le choix.. 2 étoiles pour l'image, et 6 pour le Lieutenant !!.. Quand on aime...

Sacré Kojak. Des dialogues excellents, des intrigues bien ficelés et un savoir faire qui garde toute la saveur du bon sens et de l'éveil, contrairement à la complaisance des nouvelles séries du genre "Experts" qui exagèrent dans le morbide et les gadgets pour spectateurs niais.
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Message  alonzo2309 Mer 23 Nov 2011 - 9:32

denis a écrit:Deux avis que je partage entièrement, le premier sur le site de la FNAC, le second sur celui d'Amazon.

Le Lieutenant KOJAK, est l'un de mes héros favoris, qui a bercé mon adolescence.. Quand je pense qu'il a fallu plusieurs années, pour que la saison 2 sorte ENFIN !!!..Regrettable.. surtout que la jaquette porte la mention : "pour la première fois en version 'remastérisée' (??..) Or, on constate que c'est du direct de la VHS au DVD !!..(A mon avis..)Enfin, on n'a pas le choix.. 2 étoiles pour l'image, et 6 pour le Lieutenant !!.. Quand on aime...

Sacré Kojak. Des dialogues excellents, des intrigues bien ficelés et un savoir faire qui garde toute la saveur du bon sens et de l'éveil, contrairement à la complaisance des nouvelles séries du genre "Experts" qui exagèrent dans le morbide et les gadgets pour spectateurs niais.

Bien parlé, même si ça va pas faire plaisir aux fans de séries "dans le vent". Mais je suis entierement d'accord avec toi.
Heureusement que les DVD et autres VHS existent pour qu'on ait encore ces héros là (Kojak, Mike Stone, Columbo, Quincy etc ...) à regarder et nous faire passer un bon moment devant la TV.
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Message  Dearesttara Mer 23 Nov 2011 - 12:22

Je vous trouve un peu dur envers les séries contemporaines. Autant je suis d'accord pour dire que l'âge d'or du cinéma est révolu, autant l'âge d'or des séries perdure encore selon ce que j'en vois. C'est clair que si on s'arrête aux Experts et Cie, ça va pas loin ! La qualité actuelle doit beaucoup au travail des scénaristes, qui ont une formation de rêve (notamment en Amérique : ceux qu'on appelle les showrunners, une personne qui dirige les orientations d'une série et qu'on paye au prix fort). The Good Wife offre une brillante plongée dans l'univers acide et souvent charognard des arcanes judiciaires et de la politique, tout en se payant le luxe de scénarii écrits avec une rigueur qui n'a rien à envier aux séries 60's ou 70's, Dr.House et Nip/Tuck explorent la noirceur de l'âme humaine, et sont des témoignages sur la société dans les années 2000, comme pouvait le faire Le Prisonnier pour la radiographie des années 60. Dexter (qui pourtant n'est pas une série que j'aime beaucoup) brouille sans cesse la frontière bien/mal, et nous oblige à réviser constamment notre jugement sur les actes que l'on ou les autres commettent, etc. Au niveau de la profondeur, il faut constater que les séries actuelles poussent la réflexion aussi loin que leurs devancières. Après, je parle des séries étrangères, pas françaises, bien sûr... Rolling Eyes


Maintenant, si on cherche le divertissement simple, sans intellectualisme, on peut aimer se laisser manipuler par la violence et le désespoir qui étreignent les sons of anarchy (pas ma tasse de thé pourtant) qui est un bon cocktail d'action et d'intrigue à tiroirs, retrouver la magie des grands duos d'antan par les couples de Castle ou Mentalist, avec une relation néo Steed-Gale ou plonger dans les coups bas et l'ironie mordante de Mad Men, etc.


Alors, oui, il y'a des navets, et même beaucoup de navets aujourd'hui, mais y'en a-t-il pas eu dans les années 60, 70, 80... ? Après, qu'on n'aime définitivement pas la production actuelle, c'est possible, mais il ne faudrait pas en renier la qualité... Fin du HS. Very Happy
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Message  alonzo2309 Mer 23 Nov 2011 - 14:18

Oui, tu as peut etre raison. Ce n'est peut etre pas une affaire de qualité, mais plutot une affaire de gout. Enfin peut etre un peu des deux ...
La qualité n'était pas tellement au rendez vous sur certaines séries des 70' ou encore plus des 80' (les k2000, tonnerre mécanique et autres ... bien que j'apprécie quand meme de les regarder, ce n'est pas pour ça que c'est du grand art).
Je crois que les series actuelles représentent avant tout un autre état d'esprit, des scénarios qui ne peuvent pas etre les memes. Dans une enquête récente, on est plutot dans les laboratoires, à disséquer les cadavres, regarder les traces sous les ongles etc ... Auparavant, l'enquete se déroulait plutot dans la rue, et on faisait plus appel a la logique (columbo en est l'exemple le plus évocateur. Personne n'a égalé Columbo en matiere de scénario ...).
Personnellement je me régale 100 fois plus devant ce dernier exemple que devant Castle ou mentalist, ou pire encore, les experts. Tout est différent. L'ambiance, l'image, la musique. La musique joue à mon sens un role considérable dans une série. Une petite musique de fond type Kojak ou Columbo n'a rien a voir avec celles qu'on entend dans les nouvelles séries. Dans les récentes, la musique est présente tout le temps, alors qu'avant il y avait des moments de silence complet.
Bref, plein de petits criteres qui font que finalement c'est difficilement comparable.
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Message  Invité Mer 23 Nov 2011 - 16:42

Tu as parfaitement raison, alonzo2309. Je pense aussi qu’il faut avoir vécu dans la période citée pour pouvoir pleinement comparer les séries d’antan et d’aujourd’hui. C’est donc plus facile pour les quadragénaires.

D’ailleurs, j’en ai parlé avec Michèle Roussel et Didier Liardet samedi dernier et le constat est le même. Les séries actuelles sont à l’image de notre société. Elles sont tournées à la va-vite, les épisodes sont diffusés trois par trois…L’âge d’or des séries de qualité est révolu. La quantité, on l’a, pas de problème ! Il y a même overdose de conneries ! Certes, il y avait des séries médiocres dans les années 60 et 70 (je ne parle pas des années 80 où ce fut la cata) mais les chefs-d’œuvre se trouvent dans ces deux décennies. Quelle série actuelle peut être estampillée ‘chef d’œuvre’ de nos jours ?

Les showrunners sont tout simplement des gogos qui essaient d’appâter le téléspectateur de plus en plus bêta par des scénarii plus farfelus les uns que les autres ! Les séries deviennent ainsi des feuilletons conditionnés par le sensationnel et l’audimat.

Le tournage est également en cause comme le soulignait Jean-Claude Bouillon samedi dernier.

Amateur de séries policières américaines depuis les années 70, on peut dire que le phénomène ne s’est guère tari en quantité durant les dernières décennies. Mais en est-il de même si on regarde la qualité ?

De nos jours, il existe plusieurs labels qui regroupent plusieurs séries ; les trois principaux sont Les experts, les New York de Dick Wolf et les NCIS. Qui se reconnaît dans ces séries qui se ressemblent toutes et qui sont bâties sur le même concept ?

Dans les années 60 et 70, les séries ‘precinct’ (à différencier des séries policières avec détectives privés comme Mannix, Cannon ou Matt Helm) avaient une touche distinctive, plusieurs choses qui permettaient de ne pas les confondre les unes avec les autres.

Lesquelles ?

D’abord, les lieux de tournage. Les rues de San Francisco présente la ville californienne sous toutes ses coutures ; Hawaii, police d’état est une vraie carte postale pour l’ile ce qui jure un peu avec les crimes atroces qui y sont perpétrés ; Kojak, pour la première saison, utilise la grosse pomme à bon escient (la série Equalizer tirera un meilleur profit de New York dans les années 80). De nos jours, tout est tourné en studio pour, au moins, 80% d’un épisode et que cela soit Les experts Manhattan ou Miami, les studios de tournage sont les mêmes et les principales vues de la ville où est censé se passer le tournage se trouve…dans le générique !

Ensuite, les génériques ; Même si je n’ai pas revu un épisode d’Hawaii, police d’état depuis une quinzaine d’années, les premières notes de musique de ce fameux générique me renvoient directement aux enquêtes de Steve McGarrett. Idem pour Kojak, Les rues de San Francisco et même des séries que je n’appréciais que moyennement pouvaient présenter un générique inoubliable (Mannix par exemple). Les séries actuelles ont des génériques faits à la va-vite, sans consistance et très courts, histoire de ne pas perdre le chaland et qu’il zappe si celui-ci fait plus de trente secondes ! Production de consommation avant tout (on y reviendra car ces séries reflètent parfaitement cet état d’esprit), le générique a une musique quelconque, le plus souvent sans intérêt et la présentation de la série est d’un conformisme affligeant. Ce générique est tellement court que la distribution et les participants à l’épisode défilent pendant au moins cinq minutes après le début de l’épisode (ce qui est particulièrement énervant). Evidement, les acteurs sont le plus souvent formatés et insipides et il est inutile de s’appesantir sur leur participation à la dite-série. Ceci n’est pas valable que pour les séries policières actuelles. Cela se généralise à tous les genres.

Karl Malden avait une solide carrière d’acteur derrière lui lorsqu’il endossa l’imperméable de Mike Stone et le talent de Michael Douglas, débutant à ses côtés dans le rôle de Steve Keller, ne laissait aucun doute sur sa future carrière. Jack Lord et Telly Savalas avaient déjà un nom au cinéma lorsqu’ils devinrent McGarrett et Théo Kojak. La série reposait sur leurs épaules et même si l’histoire ou l’enquête n’était pas à la hauteur et aussi intéressante que d’habitude, leur jeu d’acteur régalait le fan et faisait passer l’heure sans soucis. Rien de tout ça avec les séries policières américaines actuelles. Les acteurs sont interchangeables, effaçables et facilement oubliables. Ils font partie d’un tout insipide sans relief. Ils ne sont plus d’anciens acteurs mais simplement des acteurs qui ont raté leur carrière. Le fadasse David Caruso des Experts Miami est l’exemple type. Il faut voir un épisode de ces Miami et on comprend pourquoi cet acteur n’a jamais percé ! Aucun jeu, les mêmes expressions passant son temps à s’agenouiller près d’un cadavre ou à remettre ses lunettes de soleil sur son nez ! Pitoyable. J’ai pris Caruso comme exemple mais c’est la même chose pour tous les acteurs de séries policières US actuelles. Le seul et l’unique qui sort des sentiers battus est Vincent d’Onofrio de New York Section Criminelle. Il a un jeu à part et son personnage (l’inspecteur Robert Goren) peut tenir un épisode à lui seul. Le départ de d’Onofrio remplacé par le soporifique Jeff Goldblum a marqué la fin de la série.

Après les lieux de tournage, les génériques et les acteurs, il reste un gros point : les scénarios. Si Les rues de San Francisco passait cinq minutes dans les laboratoires et le reste du temps était consacré à l’enquête, c’est exactement le contraire pour les séries contemporaines. Evidement, la place de l’ADN et des nouvelles techniques d’investigation sont primordiales dans les enquêtes de police de nos jours mais les scénarii de séries actuelles en abusent jusqu’au ridicule. Les histoires se déroulent donc dorénavant dans les laboratoires ou les salles d’interrogation au détriment des enquêtes sur le terrain, filatures et les fins se terminent non plus après une bonne poursuite et fusillade mais autour d’une table sous une lumière glauque au néon. Evidement, ca coute moins cher qu’un final des Rues de San Francisco où les réalisateurs s’arrangeaient pour tourner les fins d’épisodes dans des lieux caractéristiques de la ville. Ces histoires d’ADN ne peuvent tenir la distance d’un épisode même si ceux-ci ne durent plus 50 minutes comme auparavant (avec 10 minutes de pub) mais 40 minutes (avec 20 minutes de pub). Il y a donc plusieurs histoires dans un seul et même épisode. A l’époque, on meublait les scénarii par des poursuites spectaculaires ou des fausses pistes ingénieuses ; maintenant, on colle deux ou trois histoires par épisode et on joue sur l’hémoglobine en épargnant pas aux téléspectateurs les scènes d’autopsie donnant une impression de télé réalité très en vogue en ce début de XXI ème siècle. Donc, les showrunners, Dearesttara, sont beaucoup moins efficaces que leurs illustres devanciers. A l’époque, un scénario d’une série comme Columbo pouvait tenir 90 minutes sans ennui, maintenant, il faut plusieurs histoires dans un épisode pour meubler 41 minutes avec des passages ennuyeux….

Bref, mon choix entre ces deux types de séries est rapidement fait.
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Message  alonzo2309 Jeu 24 Nov 2011 - 14:24

Bien parlé !!! lol
Au niveau des lieux de tournages, il faut aussi noter que les maigres passages tournés en extérieur ne se déroulent que rarement pas dans la ville où est censée avoir lieu l'action (enfin, action ... façon de parler). C'est souvent tourné au canada ou en Australie pour des histoires de couts. La série Psych par exemple est censée se passer à Santa Barbara, mais au générique de fin il est bien stipulé que tout se dérouleà Vancouver. On n'entre plus dans l'ambiance des villes comme à l'époque.
Pour en revenir aux génériques, tu as une tres bonne réflexion. Qui va se souvenir dans 20 ans du générique de Castle ou de FBI ? Alors que les belles intro de Mannix, Rues de SF, Starsky et huch ou pour faire plus léger Sheriff fais moi peur sont encore dans toutes les mémoires.
C'est quand meme d'un triste !!!!
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Message  Invité Sam 26 Nov 2011 - 15:47

alonzo2309 a écrit:Pour en revenir aux génériques, tu as une tres bonne réflexion. Qui va se souvenir dans 20 ans du générique de Castle ou de FBI ? Alors que les belles intro de Mannix, Rues de SF, Starsky et huch ou pour faire plus léger Sheriff fais moi peur sont encore dans toutes les mémoires.
C'est quand meme d'un triste !!!!
D'un triste et tellement formaté !

Tous les livres KOJAK sortis dans les années 70; certains par le même éditeur, Berkley Medallion Books, qui a sorti les livres Avengers aux USA.

http://www.tonystrading.co.uk/galleries/tvbooks/kojak.htm
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Message  Invité Dim 27 Nov 2011 - 15:07

17 Acts of Desperate Men - Acte de désespoir. §§§§

Un comptable paumé se prend de sympathie pour un ancien soldat qui exécute les responsables de l’assassinat de son père.

Une excellente histoire à la réalisation nerveuse et sans temps mort. Keith Wicks a été soldat au Vietnam et ce qu’il a vu l’a perturbé mais l’homme est un tireur d’élite et les premières images font penser à l’entame de Dirty Harry (sauf qu’ici, la victime n’est pas une jolie fille dans une piscine mais un homme d’affaire infâme au cigare puant dans son bureau). Peu de temps après le premier meurtre, un policier à la retraite subit le même sort. McNeil et Kojak trouvent un lien entre les deux assassinats et soupçonnent Seymore Haywood, le comptable de l’homme d’affaire véreux, qui a été arrêté à une adresse relais. C’est finalement Jo Anne Yager, l’ancienne petite amie de Wicks père, qui met le lieutenant sur la piste du fils qui, blessé en tentant de récupérer un courrier compromettant, a trouvé refuge chez Haywood. L’assassinat de son père, qui ne voulait pas vendre son restaurant au promoteur, est resté impuni et l’a transformé en justicier ce qui fait l’admiration du comptable, à la vie ratée de son propre aveu, qui procure les renseignements nécessaires à la vendetta du jeune homme (‘All I want is finish that job’). Un lien père/fils se tisse entre eux mais Wicks ne veut pas compromettre davantage son nouvel ami. Piégé dans son appartement, Keith Wicks est abattu dans un échange de tirs avec Kojak sous les yeux d’Haywood qui reprend la croisade à son propre compte en ajoutant à la liste le nom du lieutenant. Alors que Kojak pense être arrivé au bout de ses soucis (pour une fois, McNeil a plus de flair que lui), deux nouveaux meurtres surviennent (‘It’s pretty impressive for a ghost’). L’épisode, très bien construit et sans préambule inutile, comporte de nombreux passages intéressants ; la première scène déjà décrite, la séquence d’interrogatoire musclé superbement filmée par le réalisateur Szwarc, la rencontre émotive Wicks/Haywood et la fusillade à l’issue tragique. Le final, dans l’obscurité des appartements de la jolie Anne Yager (faussement soupçonnée d’être dans le complot) et d’Haywood, est captivant et maintient un suspense prodigieux jusqu’aux derniers instants. Cet épisode de haute facture est interprété par de très bons seconds rôles (on oubliera les deux tueurs pâlots) et il symbolise la constance dans la qualité de la série.

- Gene R. Kearney (1930-1979), le scénariste de cette histoire, a participé à 72 épisodes de la série en tant que producteur, scénariste, réalisateur ou ‘story editor’ ! C’est la quatrième histoire de la seconde saison qu’il écrit et elles sont toutes à quatre §.

- Eugene Roche (1928-2004), Seymore Haywood, était connu pour ses nombreux rôles dans des comédies et il joue également un détective dans plusieurs épisodes de la série Magnum.

- Bruno Kirby (1949-2006), Keith Wicks, a joué dans des films connus comme Le parrain 2, Quand Harry rencontre Sally, Good Morning Vietnam, Donnie Brasco.

- Robert Modica (1931), l’homme de main, a joué dans trois épisodes d’Equalizer.

- Lorsque Haywood ajoute le nom de Kojak sur la liste, il s’apprête à le faire de la main gauche (Eugene Roche est sûrement gaucher) mais il est filmé dans le miroir et la main en gros plan qui écrit le nom du lieutenant est celle d’un droitier.

- Les tueurs lisent le New York Chronicle, journal fictif.

- Saperstein détaille l’état de l’enquête à l’arrivée de Kojak (découverte des douilles). Il a rarement autant parlé depuis le début de la série !

- Une pointe d’humour pour l’anniversaire de Stavros qui reçoit une multitude de plantes comme cadeaux. Stavros se permet même d’emprunter à Kojak la phrase ‘magique’: ’Lieutenant, who loves you ?’ Et le lieutenant répond: ‘Fatso, Cheers ! Happy birthday! Where’s the fireplace?’

- Le cynisme de Kojak, essentiel à tout bon épisode, est présent lorsqu’il s’adresse au corps sans vie du tueur du syndicat : ‘You’ll be pushing (daisies) instead of pulling in’ et dans la dernière réplique : ’Most people live lives of quiet desperation. Maybe, it’s better that way.’’
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Message  Invité Mer 30 Nov 2011 - 20:41

18 Queen of the Gypsies - La reine des gitans. §

Témoin du braquage d'une banque, une gitane retrouve l'équipe de truands pour lui faire dévaliser une demi-douzaine d’établissements financiers en une journée.

C’est le même duo scénariste/réalisateur (Kearney/Szwarc) que l’intrigue précédente mais le résultat est diamétralement opposé. Zohra Lampert étouffe par sa présence tout l’épisode ne laissant que quelques miettes aux autres seconds rôles (dont Robert Emhardt, présent dans seulement deux scènes dont une avec Telly Savalas) et l’enquête de Kojak et de ses inspecteurs est inexistante vu qu’ils se contentent de prendre en filature un petit faussaire pour remonter à Marina Sheldon et l’interroger. Malgré un bon début avec le casse du trio grimé en Groucho Marx et la poursuite de Crocker et Stavros, l’intrigue est plombée par les nombreuses invraisemblances qui s’enchainent régulièrement pour terminer par une cerise sur le gâteau que je ne révèlerai pas mais qui classe définitivement l’épisode dans la catégorie ‘à ne voir qu’une fois’ ! Comment Marina peut-elle subtiliser la photo d’un suspect dans le precinct ? Comment Marcus peut-il se rendre compte que celle-ci justement manque au milieu de tous les avis ? Comment le trio de braqueurs peut-il se laisser embobiner par la fable de Marina ? Bref, rien ne tient dans cet épisode surtout si on y ajoute les longues palabres ennuyeuses comme lors de l’interrogatoire final, une sorte de poker bluffeur entre Kojak et Marina. Parmi les rares bons moments, Kojak se sert de sa sucette comme d’une boule de cristal et certains faits et commentaires bien sentis qui seraient aujourd’hui taxés de ‘stigmatisation de la communauté des gens du voyage’…

- Zohra Lampert (1937), Marina Sheldon, a fait quelques apparitions TV remarquées mais elle n’a pas obtenu un succès mérité au cinéma. On peut citer des rôles dans les séries Des agents très spéciaux, Serpico, Hawaii police d’état, Equalizer, entre autres et au cinéma dans La fièvre dans le sang. Elle participera à un second épisode de Kojak ; The Halls of Terror, cinquième saison.

- Robert Emhardt (1914-1994), Marcus, a joué dans de nombreuses séries cultes ; 250 apparitions dans des séries TV dont Alfred Hitchcock présente (6 épisodes), Les Incorruptibles (3 épisodes), Les mystères de l’Ouest (2 ép.), Les envahisseurs, Des agents très spéciaux, Mannix, L’homme de fer, Les rues de San Francisco…

- Charlie Picerni (1935), Dennis, est le frère de Paul, l’incorruptible. Il est le coordinateur des cascades sur une soixantaine d’épisodes de la série. Il joue aussi quelques rôles comme celui du cambrioleur Lewis Kowalski, abattu par Crocker après une poursuite en voitures, dans Le corrupteur, saison 1. Il est également la doublure de Paul Michael Glaser dans la série Starsky & Hutch et il a coordonné les cascades sur de nombreuses séries cultes comme Les Incorruptibles, The Time Tunnel(doublure de James Darren), Mannix (doublure de Mike Connors sur 25 épisodes), Les rues de San Francisco, Drôles de dameset il continuait toujours en 2011 surTorchwood !

- Lors de la poursuite, l’ambulance des truands est bien devant la voiture de Crocker et Stavros mais les policiers sont en mesure, au plan suivant, de bloquer le véhicule des fuyards.

- Ce n’est pas la même photographie que Marina prend sur la fiche puis qu’elle glisse dans son sac.

- Kojak: ‘Since then, God has given to the Gypsies the right to steal’.

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Message  Invité Mer 7 Déc 2011 - 18:21

19 Night of the Piraeus – Philatélie. §§§

Kojak enquête sur trois meurtres liés à l’intrusion illégale sur le territoire américain d’un timbre excessivement rare.

Une intrigue aux effluves grecs qu’ont dû savourer les frères Savalas si on en juge par la chanson interprétée par Demosthenes au début et à la fin de l’épisode. L’histoire est solide et pleine de rebondissements même si l’arrestation du tueur à bord d’un camion avant le véritable final donne l’impression d’avoir été conçue à la va-vite. À l’arrivée d’un bateau en provenance du Pirée, Elaine, une jolie femme, trahit son ami grec qui est abattu et sa ceinture dérobée. Kojak attache de l’importance à ce vol et le policier se demande ce qu’elle pouvait contenir : diamants, secret militaire, recette d’un horrible vin grec (McNeil) ou autres. Peu après, la femme (quel gâchis !), qui avait perdu une chaussure telle Cendrillon, et un des tueurs sont, à leur tour, supprimés. Le commanditaire est Harry Fein, un homme d’affaires qui a dorénavant en sa possession un duo de timbres du troisième Reich d’une valeur inestimable. Le lieutenant va remonter la piste grâce à une mère maquerelle aguicheuse, ancienne ‘amie’ d’Elaine qui a servi d’entremetteuse, et, surtout, Henry Keiler, un philatéliste excentrique témoin du premier meurtre, pour qui la cote d’un timbre s’estime par son histoire mouvementée et, si possible, meurtrière. De nombreux personnages, bien interprétés, agrémentent l’épisode et une des scènes les plus marquantes est le face-à-face Fein/Keiler où l’opposition d’un businessman cupide et d’un philatéliste acharné. Le geste calculateur de Fein, détruire un timbre pour augmenter la valeur de l’autre, signe sa perte car Keiler voit dans cette action un véritable meurtre, bien plus important à ses yeux que les trois assassinats que ce timbre a engendrés. La séquence d’ouverture sur le port, la rencontre Kojak/Betsy (‘bald head, large nose’) et la visite de Kojak à Keiler (‘I buy, lieutenant, I never sell’) sont trois autres passages très intéressants d’un épisode divertissant teinté de musique grecque agréable et de ‘Kojakisms’ savoureux.

- La chanson interprétée par George Savalas s’intitule After Now.

- Norman Lloyd (1914), Harry Fein, commença sa carrière en 1939 et il joua dans deux films d’Hitchcock, Cinquième colonne et La maison du docteur Edwardes. Hitchcock le nomma producteur associé et réalisateur pour la série Alfred Hitchcock présente. Il devint ensuite coproducteur et producteur exécutif sur la série sur laquelle il travailla pendant huit années. A noter qu’il réalisa également un épisode de Columbo - Lady in Waiting.

- Ivor Francis (1918-1986), Henry W. Keiler, a joué dans un épisode de la première saison, Deliver Us Some Evil. Il y est Mr Hale…un collectionneur qui s’est fait dérober une pièce rare !

- Gale Garnett (1942), Elaine Kastos, est née en Nouvelle-Zélande. Elle débuta sa carrière en 1960 et dans sa filmographie limitée, citons un (très bon) épisode d’Equalizer et le film Mariage à la grecque. Trois scènes dans cet épisode de Kojak dont celle, très remarquée, où elle pose sur le lit. Elle gagna un Grammy Award pour une chanson en 1964 battant d’illustres figures comme Bob Dylan. Elle écrit maintenant des romans à Toronto.

- Kojak à Crocker qui vient de citer ‘Piranha’ comme nom du bateau : ‘That’s Piraeus, Crocker ! It’s a port, not a fish !’. [C’est Le Pirée, Crocker ! C’est un port, pas un poisson !’.

- Kojak lit la fiche du suspect : ‘Not known accomplice. Prefers the company of women’ [Pas de complice connu. Préfère la compagnie des femmes] et il s’exclame à McNeil: ‘That could be me!’ [Cela pourrait être moi.]

- Kojak devant le corps d’Elaine lorsqu’il apprend que Betsy, la mère maquerelle, retenait 50% à la victime :’Fifty percent, it’s a bargain compared to this’. [Cinquante pour cent, c’est une affaire comparé à cela]

- Dans une discussion Kojak/McNeil, il y a une référence à la nouvelle d’Edgar Allan Poe, The Gold Bug (Le scarabée d’or). Cette nouvelle, parue en juin 1843, est le texte le plus lu du vivant de l’auteur. La trame romanesque sur laquelle se base la nouvelle continue également de motiver les chasseurs sur les traces d'un trésor enfoui sur l’île Sullivan en Caroline du Sud, lieu de résidence de Poe.

- Kojak préfère le chewing-gum à la sucette ou au cigarillo (avec Stavros au precinct).

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Message  Dearesttara Mer 7 Déc 2011 - 20:22

Des meurtres à cause d'un timbre excessivement rare ? Ca fait très Mauritius Penny ça ! Razz
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Message  Invité Mer 7 Déc 2011 - 20:49

En 1975, Kojak était une série que j'aimais, mais plusieurs de celles que je plaçais devant comme "Mannix", "Le Saint", "L'homme de fer", "Opération vol", se retrouvent aujourd'hui loin derrière. Kojak comme "Columbo", a bien vieilli. J'ai une bonne partie de la série mais en VHS, lors des rediffusions le dimanche soir sur TMC il y a quelques années (vers 2003-2004).
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