Série "Dexter"

J'ai vus les 4 premières saisons, la quatrième est ma favorite pour le moment, cependant je n'ai pas aimé la troisième saison. Je vais regarder la saison 5 l'année prochaine.

peelou a écrit:

Au contraire, pour moi la saison de trop est cette saison 7 qui vient de s'achever aux Etats-Unis. La 6 était très moyenne, la 7 quasi calamiteuse. Il est grand temps pour Dexter de penser sérieusement à tirer sa révérence.

Les 2 premières sont excellentes, un coup de mou sur la 3 et j'ai adoré les 4 et 5.

J'aime beaucoup la saison 3 avec la dérive progressive du sénateur Miguel Prado, excellemment interprété par Jimmy Smith, et qui met sans cesse sur la brèche la personnalité de Dexter, qui se retrouve alors lui-même confronté aux dérives qu'il a toujours essayé au mieux d'éviter.
Le canevas rappelle un peu "Le flingeur".

Moi je l'ai trouvé d'une lenteur pas possible, pas de véritable tueur comme dans les autres saisons (Le tueur de glace, le bouché de Bay Harbor et Trinité après je n'ai pas vus le reste).

La saison 7 débarque sur Canal+ le 14 février.

J'ai fini la sixième saison hier soir, et j'ai adoré le thème de cette saison, Travis Marshall est un excellent méchant même si je préfère Trinité ou le tueur de glace, il fait partie de ce que je préfère. J'ai trouvé tous les épisodes excellents, toujours autant de suspense surtout durant la dernière scène de la saison

Spoiler:

En ce qui concerne les personnages, je regrette que Maria Laguerta sois moins présente durant cette saison, pour cause de sa promotion, quant à Debra en Lieutenant j'approuve cette idée, l'actrice joue parfaitement bien, et son charme ne laisse pas indifférent !
j'ai commencé la saison 7, ce matin, je suis à l'épisode 2. Pour le moment je suis conquis, j'attends de voir la suite mais je sens qu'elle va être excellente.
Voici mon classement des saisons pour le moment :

1-Saison 4
2-Saison 2
3-Saison 5
4-Saison 6
5-Saison 1
6-Saison 3

La saison 1 en avant-dernier Alexandre ? C'est la meilleure.

Elle est excellente, mais je préfère les saisons 2, 4, 5, et 6.

Il y a certaines choses dans ton commentaire qui mériteraient un petit spoiler Alex...
Certains lecteurs de ce forum n'ont peut-être pas encore vu la S6 par exemple ou d'autres, qui ne connaissent pas encore cette superbe série, auront peut-être envie de la découvrir un jour.

Je suis assez d'accord avec ton classement, en particulier avec ta première place et ta dernière même si depuis que j'ai vu la S7, la S3 n'est plus lanterne rouge chez moi.

Personnellement je vois rien à mettre en spoiler, que mettrais-tu toi ?
Oui j'ai lu vos commentaires sur la saison 7, mais je suis rarement déçu pour une saison (A par ici pour la troisième qui est vraiment calamiteuse), en tout cas je suis sur que cette saison sera avant la saison 3 dans mon classement, car il n'y a aucun épisode que j'aime dans la saison 3, et pour la 7 j'ai trouvé les deux premiers excellents.

La 3 est une bonne saison, la confrontation de Dexter avec le sénateur vaut largement le détour.
La 6 je l'ai détestée, c'est la seule que je n'aime pas parmi les 6 premières (je n'ai pas vu la 7) : caricaturale au possible.

Je ne l'ai pas trouvé si caricaturale que ça, je m'attendais à pire ! Au contraire j'ai trouvé que ça changeait un peu des enquêtes traditionnelles, même si ce n'est pas la meilleure saison !

Moi sa ne me dérange pas, mais bon je vais comme même le mettre en spoiler !

Dommage pour Yvonne Strahovski, que j'avais adoré dans Chuck. Mais c'est vrai que la saison 7, ouaf !!!

Tu l'as aimée ?

Au contraire.

Bon, voilà ce que c'est que on veut trop prolonger les séries : même les bonnes séries finissent par se ringardiser !

J'ai fini la saison 7, très bonne saison j'ai beaucoup aimé ! Beaucoup de suspense avec Laguerta qui fait son enquête sur le boucher de Bay Harbor. Des personnages secondaires excellents, comme Hannah McKay qui est vraiment ravissante,

Spoiler:

En ce qui concerne le final de cette saison j'ai bien évidemment adoré, je l'ai trouvé beaucoup plus triste que celui de la saison 4, étant donné que

Spoiler:

, et qui plus est c'est mon personnage préféré de la série après Dexter et Debra.
Voici mon nouveau classement :

1-Saison 4
2-Saison 2
3-Saison 5
4-Saison 7
5-Saison 6
6-Saison 1
7-Saison 3

J'avais adoré Yvonne Strahovski dans Chuck, mais là, je l'ai trouvé très peu crédible...à l'image de cette saison 7, cliché comme pas possible.
Rendez-nous les premières saisons...ou arrêtez vous !!! Mais stop le massacre !

Ah ben non, sans massacres, il n'y aurait justement plus de série.

C'est changé !

peelou a écrit:Avis à Séribib : pour rien au monde ne regarde sous le spoiler d'Alexandre !!!
[color=darkblue]Déjà que cette S7 est totalement H.I.É, ce n'est pas le moment pour toi de découvrir le fait le plus marquant (mais aussi d'un grotesque malheureusement pas assumé) de cette saison.

Alex, encore une fois, je trouve que tu en dis trop. Pense aux dizaines de personnes sur ce site qui n'ont pas encore vu cette saison de Dexter ou n'en sont qu'à la moitié.

Merci pour l'avertissement Peelou mais figure-toi que, depuis plusieurs semaines, je fais un "marathon" 24 heures chrono, et, aprés 5 premières saisons de qualité et qui m'ont beaucoup plu, je viens de commencer la (médiocre) saison 6 qui contient un twist énaauurme et lui aussi d'un ridicule tellement achevé qu'il m'a fait arriver à la seule conclusion possible : les scénaristes devaient forcément être sous substances illicites quand ils ont écrit cela , je ne vois aucune autre explication possible !
Donc je suis préparé au couac de "Dexter" ! Mais je ne le découvrirai qu'au moment venu !

SAISON 7

 
 
Joie.
Après l'incroyable faux-pas de la saison 6 et son carnaval de clichés (personnages stéréotypés, scénario poussif..), ce 7ème volet redresse la barre !.. On a eu chaud !
Il faut dire que l'impression laissée par la précédente aventure en avait laissé perplexe plus d'un : acteurs à-côté de la plaque (la Palme revenant au fils de Tom Hanks), symbolique lourdingue, démonstrativité appuyée, etc...
Pour beaucoup, cette saison 6 était la saison de trop, celle qui n'avait plus rien à dire... et l'on pouvait raisonnablement penser que la 5 constituait la véritable dernière saison et un final censé pour la série,  tant les thématiques abordées tout au long de ces 5 chapitres paraissaient complémentaires et semblaient constituer une sorte de boucle. La dernière scène de ce cinquième volet résonnait d'ailleurs comme une conclusion ouverte idéale aux aventures du sérial killer le plus 'sympathique' de la télévision, et le spectateur pouvait imaginer à sa guise la suite des évènements...
 
Cette saison 7, très centrée sur le passé (passé qui rattrape les personnages, vieilles affaires 'déterrées', anciens protagonistes qui ressurgissent..) se veut beaucoup plus introspective, classique et posée dans sa forme (dans le bon sens du terme) que les précédentes, et la violence y est sans doute moins frontale en comparaison des 5 premières (peu de démonstrativité et de sang, en définitive), mais on sent un réel travail dans l'écriture, faisant cohabiter une multitude de "petites" histoires sans pour autant que celles-ci ne semblent/soient en décalage (le gros défaut de la 6) avec la "grande" (l'étau qui se resserre de plus en plus sur Dexter), ni qu'aucune ne phagocyte l'autre.
Au contraire, toutes (ou presque toutes) les sous-intrigues et les personnages de ce chapitre sont liés et servent de moteur, de catalyseur à la perpétuelle évolution et remise en question du personnage de Dexter depuis la saison 3 (ses doutes, ses dilemmes, ses conflits intérieurs, sa relation avec Deb..; certes cela avait été déjà été traité auparavant, mais pas de manière aussi claire ni de façon aussi présente), ainsi que celui de sa sœur (car n'oublions pas que c'est SA saison à elle aussi, puisque maintenant, elle 'sait', et évolue donc de façon binomique avec ce dernier).
 
Cette saison bénéficie donc d'une étonnante galerie de personnages, assez brillamment interprétés, souvent très approfondis... A commencer par le mafieux ukrainien Isaac Sirko (l'excellent Ray Stevenson ("Rome"), superbe de présence, avec un jeu particulièrement juste), en leader déchu, aussi violent (il faut voir comment il se débarrasse d'un bon père de famille "pour la cause") qu'il peut-être pathétique, humain et touchant... D'ailleurs, la relation qu'il entretient avec Dexter (et vice-versa) n'est pas sans rappeler celle qui unissait dans la saison 3 ce dernier avec le sénateur Miguel Prado, faite de répulsion et de fascination (..morbide), de respect et de haine...toute comparaison s'arrêtant-là.
Hannah McKay (Yvonne Strahovski, échappée de "Chuck") campe quant à elle une singulière et très ambigüe meurtrière, genre de Bonnie moderne, ex petite amie d'un serial-killer. Un perso qui, à priori, ne paraît pas forcément très original, voire un peu fade et cliché (le coup de l'immunité, ça sent quand même la grosse facilité scénaristique..), mais devient très important au fil des épisodes, étant donné sa relation avec Dexter et l'opacité de ses intentions. Hannah McKay apporte beaucoup de profondeur a ce personnage déviant et mystérieux.
D'ailleurs là-aussi, cette relation n'est pas sans évoquer -dans un registre quelque peu différent- le duo Dexter/Lumen de la saison 5. Mais ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas ici non plus d'une bête redite, mais d'une extension de traitement déjà opéré auparavant, les personnages de Lumen et d'Hannah n'ayant pas forcément les mêmes aspirations, et restant bien différents...
 
Jennifer Carpenter est de plus en plus convaincante, ici dans le rôle d'une Deb torturée entre le désir de protéger Dexter et ce que lui dicte sa conscience et le code de déontologie.
La relation avec son frère, un des moments importants de cette saison, va s'en trouver bouleversée.
 
On retrouve aussi dans cette saison le "spectre" du père de Dexter, fidèle au poste. Ce gimmick caractérisant l'état d'esprit et la maladie du personnage central aurait pu devenir un effet facile tournant au procédé, mais un James Remar toujours impérial et des interventions plus subtiles et mieux pensées que lors de la saison précédente, font de toutes les séquences où il apparaît de grands moments.  
 
Pour finir, si l'on pouvait parfois reprocher aux seconds rôles "principaux", comme le lieutenant Laguerta et Angel Batista, une certaine omniprésence superficielle dans les saisons antérieures, voire un cabotinage parfois un rien irritant (ainsi que des sous-intrigues superficielles gravitant autour de leurs personnages), ils ne nous seront jamais apparus aussi sympathiques -et intégrés à l'histoire- dans leur recherche respective de la Vérité.
 
Quant à la saison dans les grandes lignes -on peut bien le dire car si secret il y a, c'est désormais un secret de polichinelle- , c'est celle "où Deb a vu et sait".
En changeant la donne et en ajoutant un élément qui -pensait-on- ne verrait jamais le jour (puisque tout le suspense tournait sur le postulat que Dexter devait par tous les moyens possibles conserver secrète son identité, afin de continuer à commettre ses actions criminelles purificatrices), les scénaristes poussent la série vers une porte de sortie, sorte de conclusion inévitable à court-terme (tout le monde sait d'ailleurs que la 8ème saison sera la dernière).
A une nuance prés toutefois : la bande annonce de cette 7ème saison et la promotion faite à son propos furent quelque peu mensongères, car cette aventure, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, ne gravite pas autour de ce que l'on imaginait être à  la base un genre de suspense insoutenable du genre "la sœur qui doit changer de vie et ne passe plus sont temps qu'à protéger son frère" (cela est évacué très vite), et "Dexter ayant maille à partir avec la justice" (comme le laisse entrevoir le teaser)...
Non, dans cette saison, et malgré ce twist mémorable apparu dés les dernières secondes de la précédente, tout reprend dés le début son cours quasi-normal  : Deb, toujours inspecteur, continue à enquêter sur des affaires sordides, et son frère continue "le plus naturellement du monde" à l'assister dans son rôle d'expert en médecine-légale.
Une certaine normalité reprend donc le pas dés les 1ers épisodes, une habitude, une certaine routine, là où l'on pensait que tout serait bousculé, chamboulé... Les personnages reviennent dans leurs rôles respectifs, l'univers familier reste toujours aussi..familier.
En bref, dans cette saison, tout a changé mais, finalement, et d'une certaine manière, "rien ne change"...
Mais, en réalité, personne n'est dupe et l'on se doute bien que, sous cette normalité apparente, cet univers de faux-semblants, le vernis éclatera tôt ou tard, notamment lors du final nihiliste du dernier épisode (au titre évocateur : "Le début de la fin"), laissant entrevoir une ultime saison à la conclusion des plus radicale et pessimiste.
 
Précisons enfin que, à l'instar de la saison 1, la série revient au format ambitieux et bienvenu de 50 min/épisode, au lieu des habituelles 42 min, commun à la majorité des séries de la 'nouvelle génération'.
Ce retour à un format old school, durée autrefois courante dans les fictions télévisées, présente l'avantage d'un meilleur développement des personnages et des intrigues, même si de mauvaises langues pourront toujours arguer que cela en amenuise le rythme et l'action.  
 
Une excellente saison donc, plus classique dans sa forme mais très bien écrite (on fera l'impasse sur 2 ou 3 couacs scénaristiques -comme la vidéo surveillance des stations-service, tombant à point nommé-, et un ventre mou en son milieu), excellemment interprétée , et qui rattrape l'erreur de parcours de la précédente.