Série(s) "Arsène Lupin"
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Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Les 7 anneaux reprend la fin de la Comtesse de Cagliostro avec le trésor des rois de France repris dans le film avec Duris.
La chaîne brisée est bien un inédit.
"Les tableaux de Tornbull" je ne vois de quoi cela est adapté.
La chaîne brisée est bien un inédit.
"Les tableaux de Tornbull" je ne vois de quoi cela est adapté.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
En effet, le livret indique "d'après l'oeuvre de Maurice Leblanc" sans plus de précision, il s'agit donc probablement là aussi d'un inédit.Patricks a écrit:"Les tableaux de Tornbull" je ne vois de quoi cela est adapté.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
En effet. Dans ces eaux-là, je n'ai que la dernière saison de Dempsey and Makepeace (2,00) et les téléfilms Sherlock Holmes (2,20).Phil DLM a écrit:Mais aucun épisode à 4 melons, 2 de moyenne pour la saison 1, 2,31 pour la seconde et 2,15 sur l'ensemble de la série, ce n'est pas une réussite, il faut bien le dire.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Comme il ne me reste qu'une poignée d'épisodes pour achever la saison 4 de TZ, je vais la terminer avant de passer à Lupin. Après j'en reviendrai à la dernière saison de TZ, c'est plus facile que de mener deux séries de front.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
1-01) Le Bouchon de Cristal,
Première diffusion : 18 mars 1971
Distribution
Nadine Alari (Clarisse de Mergy), Daniel Gelin (Alexis Daubrecq), Yves Brainville (le préfet de police)
Résumé
Gilbert, membre de son organisation que Lupin considère comme un fils, incite ce dernier à cambrioler la demeure du richissime Dautrecq. Mais Gilbert désire en fait récupérer un bouchon de cristal, tout un troisième larron, Sébastiani. Celui-ci, évidé, contient une liste de hautes personnalités impliquées dans un immense scandale financier. Dautrecq se sert de cette liste pour les faire chanter et assurer sa puissance. Il désire également obtenir les faveurs de Clarisse de Mergy, mère de Gilbert, qu’il désire depuis sa jeunesse. Le cambriolage tourne mal quand Sébastiani abat un domestique présent sur les lieux, tout en étant grièvement blessé lui même. La police intervient mais Lupin parvient à s’enfuir tandis que, capturé, Gilbert est accusé du meurtre, Sébastiani étant mort des suites de sa blessure. Pour révéler la vérité et sauver Gilbert de la guillotine, Lupin a désespérément besoin de s’emparer de liste. S’engage alors un duel entre lui et le terrible Dautrecq, dont il finit cependant par percer le secret : la liste dissimulée dans le bouchon de cristal n’est qu’un leurre, la véritable se trouvant à l’intérieur de l’œil de verre du maitre chanteur.
Commentaire
Une fois achevées d’agréables retrouvailles avec le formidable générique de la série, l’épisode nous plonge immédiatement dans le feu de l’action, en plein cœur du cambriolage de la villa de Dautrecq. De fait Le Bouchon de cristal ne fonctionne absolument pas comme un pilote traditionnel, ne sacrifiant aucun élément de narration à la présentation du héros et de l’univers de la série. Un choix résultant judicieux, du fait de la popularité préexistante de Lupin mais aussi à une narration astucieuse illustrant le sujet par l’exemple. L’épisode offre ainsi une succession de scènes montrant les différentes facettes du personnage au fil du récit : déguisements et identités d’emprunt, cambriole sans violence, gentleman raffiné et protecteur, raillerie envers les institutions… Tout Lupin est déjà là. On apprécié également la saveur agréablement surannée de l’intrigue, entre naïveté et rebondissements rocambolesques caractéristiques de la littérature populaire à l’époque de Leblanc. Toute une atmosphère, d’autant que l’histoire se montre plus sombre que la suite de la série, plus proche de la vision de l’auteur.
Par ailleurs la qualité de la production saute immédiatement aux yeux. Les décors se montrent absolument somptueux et d’excellent goût, de même que la reconstitution d’époque en décors naturels : costumes, voitures, détails de la vie quotidienne ont visiblement fait l’objet d’un grand soin et s’allient à merveille. Le plaisir de la découverte s’avère total, contrebalançant à une mise en scène assez peu inventive par ailleurs, mais demeurant suffisamment fluide. Ce tempo peu frénétique permet par ailleurs des savourer pleinement les dialogues finement ciselés, aux nombreux traits d’esprits très français. L’ensemble n’échappe pas parfois à une certaine théâtralité mais le talent des comédiens s’y accorde avec panache.
L’atout maître de l’épisode demeure Lupin lui-même, fascinant personnage à qui Descrières apporte un charisme indéniable. Celui-ci revêt pas moins de trois identités d’emprunt totalement différentes (homme du monde, domestique et précepteur), avec à la clef des maquillages absolument convaincants et un jeu relevant ludiquement de l’imagerie d’Epinal. On assiste de fait à un excellent Boulevard ! Lupin trouve de plus un excellent adversaire en Dautrecq, monstre froid alliant cynisme et vive intelligence. Il se voit incarné avec une étonnante conviction par un superbe Daniel Gélin et les confrontations successives des deux personnages constituent les meilleurs passages de l’épisode. La belle et sensible Nadine Alari nous vaut également d’émouvantes scènes, portées par un jolie musique romantique. Le Bouchon de Cristal représente une excellente carte de visite pour le Gentleman Cambrioleur !
Première diffusion : 18 mars 1971
Distribution
Nadine Alari (Clarisse de Mergy), Daniel Gelin (Alexis Daubrecq), Yves Brainville (le préfet de police)
Résumé
Gilbert, membre de son organisation que Lupin considère comme un fils, incite ce dernier à cambrioler la demeure du richissime Dautrecq. Mais Gilbert désire en fait récupérer un bouchon de cristal, tout un troisième larron, Sébastiani. Celui-ci, évidé, contient une liste de hautes personnalités impliquées dans un immense scandale financier. Dautrecq se sert de cette liste pour les faire chanter et assurer sa puissance. Il désire également obtenir les faveurs de Clarisse de Mergy, mère de Gilbert, qu’il désire depuis sa jeunesse. Le cambriolage tourne mal quand Sébastiani abat un domestique présent sur les lieux, tout en étant grièvement blessé lui même. La police intervient mais Lupin parvient à s’enfuir tandis que, capturé, Gilbert est accusé du meurtre, Sébastiani étant mort des suites de sa blessure. Pour révéler la vérité et sauver Gilbert de la guillotine, Lupin a désespérément besoin de s’emparer de liste. S’engage alors un duel entre lui et le terrible Dautrecq, dont il finit cependant par percer le secret : la liste dissimulée dans le bouchon de cristal n’est qu’un leurre, la véritable se trouvant à l’intérieur de l’œil de verre du maitre chanteur.
Commentaire
Une fois achevées d’agréables retrouvailles avec le formidable générique de la série, l’épisode nous plonge immédiatement dans le feu de l’action, en plein cœur du cambriolage de la villa de Dautrecq. De fait Le Bouchon de cristal ne fonctionne absolument pas comme un pilote traditionnel, ne sacrifiant aucun élément de narration à la présentation du héros et de l’univers de la série. Un choix résultant judicieux, du fait de la popularité préexistante de Lupin mais aussi à une narration astucieuse illustrant le sujet par l’exemple. L’épisode offre ainsi une succession de scènes montrant les différentes facettes du personnage au fil du récit : déguisements et identités d’emprunt, cambriole sans violence, gentleman raffiné et protecteur, raillerie envers les institutions… Tout Lupin est déjà là. On apprécié également la saveur agréablement surannée de l’intrigue, entre naïveté et rebondissements rocambolesques caractéristiques de la littérature populaire à l’époque de Leblanc. Toute une atmosphère, d’autant que l’histoire se montre plus sombre que la suite de la série, plus proche de la vision de l’auteur.
Par ailleurs la qualité de la production saute immédiatement aux yeux. Les décors se montrent absolument somptueux et d’excellent goût, de même que la reconstitution d’époque en décors naturels : costumes, voitures, détails de la vie quotidienne ont visiblement fait l’objet d’un grand soin et s’allient à merveille. Le plaisir de la découverte s’avère total, contrebalançant à une mise en scène assez peu inventive par ailleurs, mais demeurant suffisamment fluide. Ce tempo peu frénétique permet par ailleurs des savourer pleinement les dialogues finement ciselés, aux nombreux traits d’esprits très français. L’ensemble n’échappe pas parfois à une certaine théâtralité mais le talent des comédiens s’y accorde avec panache.
L’atout maître de l’épisode demeure Lupin lui-même, fascinant personnage à qui Descrières apporte un charisme indéniable. Celui-ci revêt pas moins de trois identités d’emprunt totalement différentes (homme du monde, domestique et précepteur), avec à la clef des maquillages absolument convaincants et un jeu relevant ludiquement de l’imagerie d’Epinal. On assiste de fait à un excellent Boulevard ! Lupin trouve de plus un excellent adversaire en Dautrecq, monstre froid alliant cynisme et vive intelligence. Il se voit incarné avec une étonnante conviction par un superbe Daniel Gélin et les confrontations successives des deux personnages constituent les meilleurs passages de l’épisode. La belle et sensible Nadine Alari nous vaut également d’émouvantes scènes, portées par un jolie musique romantique. Le Bouchon de Cristal représente une excellente carte de visite pour le Gentleman Cambrioleur !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
J'aurais parié que tu mettrais 4 melons (ou plutôt 4 hauts-de-forme...) à cet épisode...
On plonge immédiatement dans le feu de l'action, en effet, mais c'est justement ce qui me fait regretter que par la suite, le tempo soit effectivement aussi peu frénétique.
Comme tu dis, on ne peut parler de pilote puisqu'il n'y a aucune présentation des personnages, à tel point que j'ai eu un doute en le regardant sur le fait qu'il soit bien le premier de la série. On doit donc parler de 1er épisode et non de pilote.
L'avantage avec ce 1er épisode est qu'il permet d'emblée de savoir à quel niveau on va apprécier la série. Les 4 hauts-de-forme d'Estuaire expliquent pourquoi il a eu envie de la chroniquer. Mes 2 seuls chapeaux annoncent une série certe regardable, mais que j'ai trouvée un rien décevante du fait notamment de ses trop nombreux temps morts.
On plonge immédiatement dans le feu de l'action, en effet, mais c'est justement ce qui me fait regretter que par la suite, le tempo soit effectivement aussi peu frénétique.
Comme tu dis, on ne peut parler de pilote puisqu'il n'y a aucune présentation des personnages, à tel point que j'ai eu un doute en le regardant sur le fait qu'il soit bien le premier de la série. On doit donc parler de 1er épisode et non de pilote.
L'avantage avec ce 1er épisode est qu'il permet d'emblée de savoir à quel niveau on va apprécier la série. Les 4 hauts-de-forme d'Estuaire expliquent pourquoi il a eu envie de la chroniquer. Mes 2 seuls chapeaux annoncent une série certe regardable, mais que j'ai trouvée un rien décevante du fait notamment de ses trop nombreux temps morts.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Le roman est infiniment plus noir : Lupin tue l'un de ses complices (coupables) pour lui éviter la guillotine. Daubrecq se fait sauter la cervelle à la fin, alors que Daniel Gélin dans l'adaptation part sans rien dire.
La trahison de l'oeuvre de Maurice Leblanc, aspetisant des histoires dramatiques pour en faire un spectacle de prime time, est visible dès ce premier épisode.
Et encore, c'est le plus noir de la série qui va vite tourner au vaudeville.
La trahison de l'oeuvre de Maurice Leblanc, aspetisant des histoires dramatiques pour en faire un spectacle de prime time, est visible dès ce premier épisode.
Et encore, c'est le plus noir de la série qui va vite tourner au vaudeville.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
A noter que "Le bouchon de cristal" a été tourné dans la demeure de l'écrivain Louise de Vilmorin, décédée en 1969.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Estuaire44 a écrit:1-01) Le Bouchon de Cristal,
Première diffusion : 18 mars 1971
Distribution
Nadine Alari (Clarisse de Mergy), Daniel Gelin (Alexis Daubrecq), Yves Brainville (le préfet de police)
Résumé
Gilbert, membre de son organisation que Lupin considère comme un fils, incite ce dernier à cambrioler la demeure du richissime Dautrecq. Mais Gilbert désire en fait récupérer un bouchon de cristal, tout un troisième larron, Sébastiani. Celui-ci, évidé, contient une liste de hautes personnalités impliquées dans un immense scandale financier. Dautrecq se sert de cette liste pour les faire chanter et assurer sa puissance. Il désire également obtenir les faveurs de Clarisse de Mergy, mère de Gilbert, qu’il désire depuis sa jeunesse. Le cambriolage tourne mal quand Sébastiani abat un domestique présent sur les lieux, tout en étant grièvement blessé lui même. La police intervient mais Lupin parvient à s’enfuir tandis que, capturé, Gilbert est accusé du meurtre, Sébastiani étant mort des suites de sa blessure. Pour révéler la vérité et sauver Gilbert de la guillotine, Lupin a désespérément besoin de s’emparer de liste. S’engage alors un duel entre lui et le terrible Dautrecq, dont il finit cependant par percer le secret : la liste dissimulée dans le bouchon de cristal n’est qu’un leurre, la véritable se trouvant à l’intérieur de l’œil de verre du maitre chanteur.
Commentaire
Une fois achevées d’agréables retrouvailles avec le formidable générique de la série, l’épisode nous plonge immédiatement dans le feu de l’action, en plein cœur du cambriolage de la villa de Dautrecq. De fait Le Bouchon de cristal ne fonctionne absolument pas comme un pilote traditionnel, ne sacrifiant aucun élément de narration à la présentation du héros et de l’univers de la série. Un choix résultant judicieux, du fait de la popularité préexistante de Lupin mais aussi à une narration astucieuse illustrant le sujet par l’exemple. L’épisode offre ainsi une succession de scènes montrant les différentes facettes du personnage au fil du récit : déguisements et identités d’emprunt, cambriole sans violence, gentleman raffiné et protecteur, raillerie envers les institutions… Tout Lupin est déjà là. On apprécié également la saveur agréablement surannée de l’intrigue, entre naïveté et rebondissements rocambolesques caractéristiques de la littérature populaire à l’époque de Leblanc. Toute une atmosphère, d’autant que l’histoire se montre plus sombre que la suite de la série, plus proche de la vision de l’auteur.
Par ailleurs la qualité de la production saute immédiatement aux yeux. Les décors se montrent absolument somptueux et d’excellent goût, de même que la reconstitution d’époque en décors naturels : costumes, voitures, détails de la vie quotidienne ont visiblement fait l’objet d’un grand soin et s’allient à merveille. Le plaisir de la découverte s’avère total, contrebalançant à une mise en scène assez peu inventive par ailleurs, mais demeurant suffisamment fluide. Ce tempo peu frénétique permet par ailleurs des savourer pleinement les dialogues finement ciselés, aux nombreux traits d’esprits très français. L’ensemble n’échappe pas parfois à une certaine théâtralité mais le talent des comédiens s’y accorde avec panache.
L’atout maître de l’épisode demeure Lupin lui-même, fascinant personnage à qui Descrières apporte un charisme indéniable. Celui-ci revêt pas moins de trois identités d’emprunt totalement différentes (homme du monde, domestique et précepteur), avec à la clef des maquillages absolument convaincants et un jeu relevant ludiquement de l’imagerie d’Epinal. On assiste de fait à un excellent Boulevard ! Lupin trouve de plus un excellent adversaire en Dautrecq, monstre froid alliant cynisme et vive intelligence. Il se voit incarné avec une étonnante conviction par un superbe Daniel Gélin et les confrontations successives des deux personnages constituent les meilleurs passages de l’épisode. La belle et sensible Nadine Alari nous vaut également d’émouvantes scènes, portées par un jolie musique romantique. Le Bouchon de Cristal représente une excellente carte de visite pour le Gentleman Cambrioleur !
Excellente première critique (comme toujours)
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
merci !
1-02) Victor de la Brigade Mondaine,
Première diffusion : 25 mars 1971
Distribution
Jean Berger (Ministre de l’Intérieur), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Marthe Keller (Natacha), Bernard Lavalette (le Préfet)
Résumé
Un chef de bande se fait passer pour Arsène Lupin, tout en commettant de violents holds-up. Parallèlement le Préfet de Police, désirant déjouer Lupin en lui opposant un adversaire inconnu, aux méthodes nouvelles, fait appel à Victor, de la Brigade Mondaine. Celui-ci a réalisé sa carrière en Afrique. Il opérera en sous-main, tandis que le Commissaire Guerchard, adversaire attitré de Lupin, fera diversion. Mais Lupin, averti par la secrétaire du Ministre de l’Intérieur (non insensible à son charme) saisit la balle au bond. Il kidnappe le vrai Victor avant son arrivée en Métropole et se substitue à lui, grâce à son art du déguisement. Il va utiliser les moyens mis à sa disposition pour démasquer et mettre sous les verrous l’usurpateur, tout en ridiculisant (et en cambriolant) le pauvre Préfet. Il fait également la conquête de la belle Natacha, compagne du bandit dont elle croit qu’il est réellement Lupin.
Commentaire
Le canevas de l’intrigue du jour s’avère brillant, d’autant que l’épisode a la bonne idée de ne pas jouer la carte du coup d’éclat de la découverte finale de Lupin grimé en Victor, à la crédibilité impossible, quelque soit la qualité du déguisement. La révélation du dessous des cartes évite également une trop grande linéarité : l’art d’un scénario réside dans le dévoilement des intentions des joueurs et celui-de Victor de la Brigade Mondaine s’entend à n’achever le puzzle qu’en toute fin de parcours. Il interpelle également avec pertinence la complicité du spectateur, en élaguant toute la substitution de Victor, pour nous faire découvrir Lupin déjà à l’œuvre (réjouissante scène avec les douaniers !).
Mais l’attrait majeur de Victor de la Brigade Mondaine réside cependant dans l’irruption d’un humour irrésistible au sein de la série. On découvre ainsi l’impayable Guerchard, destiné à devenir la tête de turc préférée de Lupin. Sa suffisance et sa présomption se voient exprimées avec le talent et la personnalité du grand Roger Carel, autant dire que le commissaire nous divertit et nous conquiert d’emblée ! Cependant, pour sa première (més)aventure, Guerchard se trouve relativement épargné. Il n’apparaît pas si stupide que cela et, surtout, la dupe principale de Lupin demeure l’infortuné Préfet. Idéalement dans son emploi, Bernard Lavalette lui apporte un agréable alliage de distinction et de fantaisie. Les scènes où Lupin/Victor se joue de lui constituent les plus drôles de l’épisode. Les deux comédiens s’entendent comme larrons en foire, avec une évidente influence théâtrale. On se situe près du Bourgeois Gentilhomme, où Lupin n’incarnerait pas le Maître de Musique ou de Danse, mais bien celui es arnaque. L’insertion de savoureux mots d’argot de Pantruche avive encore le pétillement de ces face à face, de plus tournés sur le site unique de la Tour Eiffel, avec à la clef de jolis panoramas.
Lupin ne sort pas non plus indemne, apparaissant comme imbu de sa personne au point de parler de lui à la troisième personne, et en quels termes. Mais la maestria de Descrières rend l’ensemble convaincant. Victor de la Brigade Mondaine demeure également l’occasion de sa belle rencontre avec Natacha. La radieuse Marthe Keller, avec son adorale phrasé, crève l’écran, tandis que le courant passe à l’évidence intensément avec Descrières. Une vraie alchimie se crée entre ces personnages si naturellement faits l’un pour l’autre. L’on se réjouit de retrouver la Demoiselle d’Avignon dans les deux épisodes suivants, d’autant qu’elle nous régale d’un affriolant défilé de tenues 1920 lui seyant à merveille.
Certes l’on pourra reprocher à l’épisode son tempo toujours modérément frénétique, mais l’on apprécie qu’il prenne le temps d’installer une atmosphère, de laisser la part belle aux dialogues toujours impeccables ou de permettre au charme de s’installer entre Arsène et Natacha. Il reste fort agréable de redécouvrir cette série issue d’une époque où l’on permettait à d’excellents comédiens de savourer un texte supérieurement écrit, à la quintessence toute française, au lieu de tout sacrifier au rythme. De plus la réalisation réussit de jolis coups, comme de brèves mais excitantes vues sur l’emblématique Aiguille d’Etretat (le passage en voiture fait très Sam et Sally), ou la profusion de détails historiques recréant joliment l’époque (Le Petit Parisien, le clin d’œil aux Incorruptibles inspirant Guerchard, Joséphine Baker, Pierre Loti, Modigliani…).
Quelques facilités scénaristiques demeurent plus dommageables. La Mondaine (actuelle BRP) ne constitue pas forcément le service le plus adéquat pour lutter contre un cambrioleur. Surtout l’intrigue glisse totalement sur les raisons poussant l’usurpateur à se lancer dans cette imposture qui non seulement ne lui apporte rien de concret, mais oriente vers lui la police, sans compter l’ire prévisible de Lupin. Hormis peut être pour les beaux yeux de Natacha, mais, quelque soit sa radieuse beauté, cela semblerait tout de même exagéré. Ces réserves mineures n’entachent guère la brillante réussite de Victor de la Brigade Mondaine, opus confirmant l’éclatante qualité de ce début de série.
Les amateurs des Avengers auront de plus la joie de retrouver Jean Berger en un pittoresque Ministre de l’Intérieur très parisien, d’autant qu’au détour de quelques phrases l’on distingue bien la voix de John Steed. De plus, l’on découvre tout au long de l’épisode qu’Arsène Lupin apprécie au moins autant le champagne que l’as du Ministère !
Première diffusion : 25 mars 1971
Distribution
Jean Berger (Ministre de l’Intérieur), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Marthe Keller (Natacha), Bernard Lavalette (le Préfet)
Résumé
Un chef de bande se fait passer pour Arsène Lupin, tout en commettant de violents holds-up. Parallèlement le Préfet de Police, désirant déjouer Lupin en lui opposant un adversaire inconnu, aux méthodes nouvelles, fait appel à Victor, de la Brigade Mondaine. Celui-ci a réalisé sa carrière en Afrique. Il opérera en sous-main, tandis que le Commissaire Guerchard, adversaire attitré de Lupin, fera diversion. Mais Lupin, averti par la secrétaire du Ministre de l’Intérieur (non insensible à son charme) saisit la balle au bond. Il kidnappe le vrai Victor avant son arrivée en Métropole et se substitue à lui, grâce à son art du déguisement. Il va utiliser les moyens mis à sa disposition pour démasquer et mettre sous les verrous l’usurpateur, tout en ridiculisant (et en cambriolant) le pauvre Préfet. Il fait également la conquête de la belle Natacha, compagne du bandit dont elle croit qu’il est réellement Lupin.
Commentaire
Le canevas de l’intrigue du jour s’avère brillant, d’autant que l’épisode a la bonne idée de ne pas jouer la carte du coup d’éclat de la découverte finale de Lupin grimé en Victor, à la crédibilité impossible, quelque soit la qualité du déguisement. La révélation du dessous des cartes évite également une trop grande linéarité : l’art d’un scénario réside dans le dévoilement des intentions des joueurs et celui-de Victor de la Brigade Mondaine s’entend à n’achever le puzzle qu’en toute fin de parcours. Il interpelle également avec pertinence la complicité du spectateur, en élaguant toute la substitution de Victor, pour nous faire découvrir Lupin déjà à l’œuvre (réjouissante scène avec les douaniers !).
Mais l’attrait majeur de Victor de la Brigade Mondaine réside cependant dans l’irruption d’un humour irrésistible au sein de la série. On découvre ainsi l’impayable Guerchard, destiné à devenir la tête de turc préférée de Lupin. Sa suffisance et sa présomption se voient exprimées avec le talent et la personnalité du grand Roger Carel, autant dire que le commissaire nous divertit et nous conquiert d’emblée ! Cependant, pour sa première (més)aventure, Guerchard se trouve relativement épargné. Il n’apparaît pas si stupide que cela et, surtout, la dupe principale de Lupin demeure l’infortuné Préfet. Idéalement dans son emploi, Bernard Lavalette lui apporte un agréable alliage de distinction et de fantaisie. Les scènes où Lupin/Victor se joue de lui constituent les plus drôles de l’épisode. Les deux comédiens s’entendent comme larrons en foire, avec une évidente influence théâtrale. On se situe près du Bourgeois Gentilhomme, où Lupin n’incarnerait pas le Maître de Musique ou de Danse, mais bien celui es arnaque. L’insertion de savoureux mots d’argot de Pantruche avive encore le pétillement de ces face à face, de plus tournés sur le site unique de la Tour Eiffel, avec à la clef de jolis panoramas.
Lupin ne sort pas non plus indemne, apparaissant comme imbu de sa personne au point de parler de lui à la troisième personne, et en quels termes. Mais la maestria de Descrières rend l’ensemble convaincant. Victor de la Brigade Mondaine demeure également l’occasion de sa belle rencontre avec Natacha. La radieuse Marthe Keller, avec son adorale phrasé, crève l’écran, tandis que le courant passe à l’évidence intensément avec Descrières. Une vraie alchimie se crée entre ces personnages si naturellement faits l’un pour l’autre. L’on se réjouit de retrouver la Demoiselle d’Avignon dans les deux épisodes suivants, d’autant qu’elle nous régale d’un affriolant défilé de tenues 1920 lui seyant à merveille.
Certes l’on pourra reprocher à l’épisode son tempo toujours modérément frénétique, mais l’on apprécie qu’il prenne le temps d’installer une atmosphère, de laisser la part belle aux dialogues toujours impeccables ou de permettre au charme de s’installer entre Arsène et Natacha. Il reste fort agréable de redécouvrir cette série issue d’une époque où l’on permettait à d’excellents comédiens de savourer un texte supérieurement écrit, à la quintessence toute française, au lieu de tout sacrifier au rythme. De plus la réalisation réussit de jolis coups, comme de brèves mais excitantes vues sur l’emblématique Aiguille d’Etretat (le passage en voiture fait très Sam et Sally), ou la profusion de détails historiques recréant joliment l’époque (Le Petit Parisien, le clin d’œil aux Incorruptibles inspirant Guerchard, Joséphine Baker, Pierre Loti, Modigliani…).
Quelques facilités scénaristiques demeurent plus dommageables. La Mondaine (actuelle BRP) ne constitue pas forcément le service le plus adéquat pour lutter contre un cambrioleur. Surtout l’intrigue glisse totalement sur les raisons poussant l’usurpateur à se lancer dans cette imposture qui non seulement ne lui apporte rien de concret, mais oriente vers lui la police, sans compter l’ire prévisible de Lupin. Hormis peut être pour les beaux yeux de Natacha, mais, quelque soit sa radieuse beauté, cela semblerait tout de même exagéré. Ces réserves mineures n’entachent guère la brillante réussite de Victor de la Brigade Mondaine, opus confirmant l’éclatante qualité de ce début de série.
Les amateurs des Avengers auront de plus la joie de retrouver Jean Berger en un pittoresque Ministre de l’Intérieur très parisien, d’autant qu’au détour de quelques phrases l’on distingue bien la voix de John Steed. De plus, l’on découvre tout au long de l’épisode qu’Arsène Lupin apprécie au moins autant le champagne que l’as du Ministère !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Le problème de cet épisode est de condenser en une heure un livre de poche pas aussi épais que "La comtesse de Cagliostro", mais néanmoins trop long pour que l'on retrouve ses billes.
Le roman est plus sérieux que l'épisode, et si mon souvenir est exact, des scènes ont été rajoutées dans l'épisode, notamment les pantalonnades avec Bernard Lavalette sur la tour Eiffel, et le personnage de Natacha.
C'est l'impossible rencontre entre Maurice Leblanc et l'adaptation avec Descrières.
Il aurait mieux valu faire des films de cinéma qu'une série télé.
Le roman est plus sérieux que l'épisode, et si mon souvenir est exact, des scènes ont été rajoutées dans l'épisode, notamment les pantalonnades avec Bernard Lavalette sur la tour Eiffel, et le personnage de Natacha.
C'est l'impossible rencontre entre Maurice Leblanc et l'adaptation avec Descrières.
Il aurait mieux valu faire des films de cinéma qu'une série télé.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Le problème des séries adaptés de romans, c'est : faut-il juger oui ou non par rapport aux romans d'origine ?
Pour ma part, je suis assez partagé. Dans l'absolu, je ne veux pas comparer car une oeuvre d'art a sa propre valeur et doit pas être comparé à son modèle. Mais quand on est passionné du modèle, c'est vrai de ne pas juger par rapport à lui. Cependant, j'essaye toujours d'être le plus objectif possible...
Bon boulot Estuaire !
Pour ma part, je suis assez partagé. Dans l'absolu, je ne veux pas comparer car une oeuvre d'art a sa propre valeur et doit pas être comparé à son modèle. Mais quand on est passionné du modèle, c'est vrai de ne pas juger par rapport à lui. Cependant, j'essaye toujours d'être le plus objectif possible...
Bon boulot Estuaire !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Leblanc a toujours été trahi dans ses adaptations.
Faire jouer Lupin au cinéma par Robert Lamoureux était une erreur de casting.
Le film de Jean Paul Salomé avec Romain Duris commence bien pour trahir le roman "La Comtesse de Cagliostro" pour finir en film fantastique avec une Kristin Scott Thomas surnaturelle et immortelle.
Les Descrières sont un massacre particulièrement le dramatique "L'aiguille creuse" qui devient la comédie en deux parties "le mystère de Gesvre/le secret de l'aiguille.
Que dire des détectives Fox et Robinson qui dans "la chimère du calife" remplacent Shomes et Wilson de la nouvelle "La lampe juive", second volet du roman "Arsène Lupin contre Herlock Sholmès"
Faire jouer Lupin au cinéma par Robert Lamoureux était une erreur de casting.
Le film de Jean Paul Salomé avec Romain Duris commence bien pour trahir le roman "La Comtesse de Cagliostro" pour finir en film fantastique avec une Kristin Scott Thomas surnaturelle et immortelle.
Les Descrières sont un massacre particulièrement le dramatique "L'aiguille creuse" qui devient la comédie en deux parties "le mystère de Gesvre/le secret de l'aiguille.
Que dire des détectives Fox et Robinson qui dans "la chimère du calife" remplacent Shomes et Wilson de la nouvelle "La lampe juive", second volet du roman "Arsène Lupin contre Herlock Sholmès"
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Dearesttara a écrit:Le problème des séries adaptés de romans, c'est : faut-il juger oui ou non par rapport aux romans d'origine ?
Très bonne question, je me rends bien compte que, ayant lu les "Maigret", ma vision de la série avec Jean Richard est très différente de celle qu'en ont les spectateurs n'ayant pas lu Simenon. Si je n'avais pas lu les romans, il y a certains épisodes comme "Maigret et son mort" ou "le pendu de St-Pholien" que j'aurais pu apprécier, mais du fait des trahisons des adaptateurs, ça ne peut être le cas.
Pour les Lupin, je n'en ai lu qu'un seul il y a très longtemps, et je n'aime pas le côté sombre de Lupin, je conçois la série plus sous l'angle comédie. Je pense d'ailleurs que des adaptations fidèles n'auraient rencontré aucun succès car c'est l'aspect facétieux du Lupin de Descrières qui a séduit. N'empêche que revue aujourd'hui la série s'évère décevante, n'a pas très bien vieilli, trop de temps morts, trop d'humour virant à la pantalonnade, de scénarios simplistes ou guignolesques comme "l'agence Barnett".
Pour les Lupin, je n'en ai lu qu'un seul il y a très longtemps, et je n'aime pas le côté sombre de Lupin, je conçois la série plus sous l'angle comédie. Je pense d'ailleurs que des adaptations fidèles n'auraient rencontré aucun succès car c'est l'aspect facétieux du Lupin de Descrières qui a séduit. N'empêche que revue aujourd'hui la série s'évère décevante, n'a pas très bien vieilli, trop de temps morts, trop d'humour virant à la pantalonnade, de scénarios simplistes ou guignolesques comme "l'agence Barnett".
phildlm- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Patricks a bien illustré mes interrogations. Je n'ai lu aucun Arsène Lupin et j'ai adoré l'adaptation de Jean-Paul Salomé (même si Romain Duris était trop jeune pour le rôle). Si j'avais lu les Leblanc, peut-être aurais-je été moins admiratif... Je le pense parce que j'ai été déçu par l'adaptation du Parfum de la Dame en Noir par Bruno Podalydès (alors que j'avais adoré son Mystère de la Chamlbre Jaune) qui tire trop sur la comédie alors que le roman de Leroux que j'avais lu auparavant est un livre terriblement sombre, jamais comique, toujours oppressant...
Dur, dur d'être objectif !
Dur, dur d'être objectif !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Dearesttara a écrit: j'ai été déçu par l'adaptation du Parfum de la Dame en Noir par Bruno Podalydès (alors que j'avais adoré son Mystère de la Chamlbre Jaune) qui tire trop sur la comédie alors que le roman de Leroux que j'avais lu auparavant est un livre terriblement sombre, jamais comique, toujours oppressant...
Chapeau! "Le mystère de la chambre jaune" (je parle du roman) n'avait déjà déçu par son côté vieillot (Rouletabille ce jeune homme dynamique qui parle à l'imparfait du subjonctif!), ses temps morts et son intrigue tirée par les cheveux. Mais alors, "le parfum de la dame en noir", c'était tellement ennuyeux que j'ai abandonné au bout de 40 pages.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Quelques romans de Leblanc ressemblent quand même à la série Descrières, le 3e épisode de la série "Arsène Lupin contre Herlock Sholmès : le diamant bleu", correspond assez à la première partie du livre "La dame blonde", mais la seconde partie, "La lampe juive" non.
"L'arrestation d'Arsène Lupin" avec le clochard Désiré Baudru est fidèle au roman.
"L'arrestation d'Arsène Lupin" avec le clochard Désiré Baudru est fidèle au roman.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Patricks a écrit: le 3e épisode de la série Arsène Lupin contre Herlock Sholmès .
Très recherché
Cetp65- Prince(sse)
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Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
1-03) Arsène Lupin contre Herlock Sholmès,
Première diffusion : 01 avril 1971
Distribution
Henri Virlojeux (Herlock Sholmès), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Marc Dudicourt (Wilson), Marthe Keller (Comtesse Natacha)
Résumé
Le sinistre financier Dautrec vient d'acquérir un prestigieux diamant, le Royal. Lupin décide de le châtier pour ses nombreux méfaits, en s'emparant du joyau. Natacha s'introduit dans la maison, en se faisant passer pour une garde malade. Mais Dautrec tente de la violer sous la menace d'un poignard. Dans l'affrontement le banquier meurt, ce qui n'empêche pas le cambriolage de se mener à bien, grâce à un tunnel. Le Préfet et Guerchard, dont l'enquête piétine, font appel au plus grand détective d'Europe, le célèbre Herlock Sholmès. De passage à Paris, celui-ci est comme toujours flanqué du fidèle Wilson. Sholmès reconnaît aisément Lupin sous la fausse identité de l'homme du monde Maxime Bermont, mais il manque de preuves pour établir l'imposture. Il lance alors un défi à Lupin, affirmant qu'il aura récupéré le Royal sous cinq jours. S'engage un duel d'intelligence entre les deux hommes, articulé autour de la résidence de Dautrec. Sholmès marque plusieurs points et se rapproche dangereusement de Lupin et Natacha, mais il est finalement vaincu par un Gentleman Cambrioleur ayant su anticiper ses mouvements. Le Détective repart à Londres, non sans promettre à Lupin une prochaine seconde manche...
Commentaire
L'on retrouve dans cet épisode la qualité de production participant avec éclat à l'attractivité de la série. Costumes, voitures et décors se révèlent à nouveau superbes, avec notamment l'emploi de somptueuses villas de l'époque. De nombreux éléments historiques campent toujours les Années Folles, avec un plaisir certain : Fritz Lang, le Tango de Carlos Gardel alors en pleine vogue, Radio-Paris annonçant la montée d'un nazisme dont elle deviendra la propagandiste zélée, Staline écartant Trostky, le grand quotidien L’Excelsior (1910-1940) etc. On ne s'en lasse pas. Elément toujours appréciable, une continuité est instaurée dans l’univers de la série, à travers quelques clins d’œil aux évènements récemment survenus. Les auteurs n'oublient non plus d'insérer une référence majeure à l'univers de Leblanc, l'Aiguille d'Etretat.
Mais l'atout maître de l'épisode demeure bien entendu l'entrée en lice d'Herlock Sholmès. Ce savoureux pastiche de Sherlock Holmes, fruit de l'imagination d'un Leblanc souvent surnommé en son temps « le Conan Doyle français », va immensément apporter à la série. Non seulement par sa valeur intrinsèque, mais aussi par ce qu'il suscite à Lupin un adversaire un tant soit peu crédible. Admirer Lupin tourner en ridicule la police se montre très divertissant, mais pourrait devenir à longue par trop inégal et mécanique. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et la présence de Sholmès au cours de quatre épisodes vient partiellement contrecarrer ce péril. Le scénario, finement articulé, va se montrer absolument brillant par sa mise en valeur de Sholmès, puis dans l'écriture de la relation subtile existant entre le Détective et le Cambrioleur.
Lors de la survenue de Sholmès tout concoure à susciter l'évènement : l'effroi non dissimulé de Grognard et Natacha, la référence à un périlleux duel précédent, le discours laudateur du Préfet, faisant écho à l'aura du propre Sherlock Holmes... L'atmosphère s'en voit dramatisée dès le début de l'épisode, une agréable spécificité de Arsène Lupin contre Herlock Sholmès que les auteurs, avec une vive pertinence, ne vont pas gâcher en développant une caricature outrancière du Détective (sans même parler d'accent anglais). Bien au contraire, la performance absolument époustouflante d'un parfait Henri Virlojeux se voit mise au service d'un Sholmès développant certes un humour à froid très britannique, mais se définissant avant tout par son intelligence et sa combativité. Pour éviter un récit par trop aride, les habiles scénaristes centrent la drôlerie du pastiche sur Wilson, considéré comme un Watson... extrême, tout en circonvolutions devant son « cher et grand ami ». L'excellent Marc Dudicourt lui apporte toute sa personnalité et l'on renoue plaisamment avec quelques attitudes du Flambart de Vidocq. Sholmès bénéficie également d'un très large espace narratif, Lupin s'effaçant durant pratiquement tout le tronçon central du récit. Sholmès/Virlojeux vole de fait la vedette à Lupin/Descrières, un choix lucide et non dénué d'audace.
Le duel entre les deux protagonistes peut ainsi s'agencer de manière optimale, et il va effectivement s'avérer une remarquable partie d'échecs autout du thème archétypal de la chambre close, un classique absolu de la littérature populaire de l'époque. Le rythme demeure certes modéré, mais sans temps mort ou digressions, permettant aux pièces de se mouvoir aussi élégamment qu'implacablement sur l'échiquier. On peut ainsi profiter pleinement de dialogues une nouvelles fois ciselés avec un talent d'orfèvre. Toutefois l'affrontement ne se limite pas à cela, se caractérisant avant tout par la confrontation de deux esprits supérieurs, au dessus du commun des mortels et affranchis des notions si restrictives de légalité. Cela convient idéalement à Lupin mais aussi à Sholmès, Holmes n'ayant au grand jamais été un auxiliaire de police. Les deux se combattent, non pour le diamant, mais pour le vertigineux plaisir de l'intelligence (et de l'ego), évidemment sans se départir de l'honneur. Cette dimension, parfaitement restituée par les comédiens, assure la singularité et le succès de ce passionnant opus. Entre costumes raffinés de dandy et terne mais solide tweed, le choc opposant le volubile et si Français Lupin, dont les femmes constituent la faiblesse, au lapidaire et sévère Holmès, s'inscrit également dans l'Entente Cordiale, La rivalité franco-britannique nous vaut de nombreux bons mots !
Cet épisode, déjà particulièrement riche, s'enjolive encore de réjouissants à-cotés, tels Grognard s'installant définitivement en bras droit discret mais sagace, la contrariété de Guerchard découvrant un nouveau rival s'interposer entre lui et Lupin, ou bien entendu, Natacha. Si on la voit moins que lors de l'épisode précédent, la Comtesse, toujours avide d'aventures (et de sensations fortes), tire son épingle du jeu grâce la présence de la toujours aussi merveilleuse Marthe Keller. Celle-ci s'entend toujours à la perfection avec Descrières, quel couple ! La période Natacha, l'une des plus relevées de la série, continue à nous séduire et l'on attend impatiemment la revanche promise par Holmès !
Première diffusion : 01 avril 1971
Distribution
Henri Virlojeux (Herlock Sholmès), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Marc Dudicourt (Wilson), Marthe Keller (Comtesse Natacha)
Résumé
Le sinistre financier Dautrec vient d'acquérir un prestigieux diamant, le Royal. Lupin décide de le châtier pour ses nombreux méfaits, en s'emparant du joyau. Natacha s'introduit dans la maison, en se faisant passer pour une garde malade. Mais Dautrec tente de la violer sous la menace d'un poignard. Dans l'affrontement le banquier meurt, ce qui n'empêche pas le cambriolage de se mener à bien, grâce à un tunnel. Le Préfet et Guerchard, dont l'enquête piétine, font appel au plus grand détective d'Europe, le célèbre Herlock Sholmès. De passage à Paris, celui-ci est comme toujours flanqué du fidèle Wilson. Sholmès reconnaît aisément Lupin sous la fausse identité de l'homme du monde Maxime Bermont, mais il manque de preuves pour établir l'imposture. Il lance alors un défi à Lupin, affirmant qu'il aura récupéré le Royal sous cinq jours. S'engage un duel d'intelligence entre les deux hommes, articulé autour de la résidence de Dautrec. Sholmès marque plusieurs points et se rapproche dangereusement de Lupin et Natacha, mais il est finalement vaincu par un Gentleman Cambrioleur ayant su anticiper ses mouvements. Le Détective repart à Londres, non sans promettre à Lupin une prochaine seconde manche...
Commentaire
L'on retrouve dans cet épisode la qualité de production participant avec éclat à l'attractivité de la série. Costumes, voitures et décors se révèlent à nouveau superbes, avec notamment l'emploi de somptueuses villas de l'époque. De nombreux éléments historiques campent toujours les Années Folles, avec un plaisir certain : Fritz Lang, le Tango de Carlos Gardel alors en pleine vogue, Radio-Paris annonçant la montée d'un nazisme dont elle deviendra la propagandiste zélée, Staline écartant Trostky, le grand quotidien L’Excelsior (1910-1940) etc. On ne s'en lasse pas. Elément toujours appréciable, une continuité est instaurée dans l’univers de la série, à travers quelques clins d’œil aux évènements récemment survenus. Les auteurs n'oublient non plus d'insérer une référence majeure à l'univers de Leblanc, l'Aiguille d'Etretat.
Mais l'atout maître de l'épisode demeure bien entendu l'entrée en lice d'Herlock Sholmès. Ce savoureux pastiche de Sherlock Holmes, fruit de l'imagination d'un Leblanc souvent surnommé en son temps « le Conan Doyle français », va immensément apporter à la série. Non seulement par sa valeur intrinsèque, mais aussi par ce qu'il suscite à Lupin un adversaire un tant soit peu crédible. Admirer Lupin tourner en ridicule la police se montre très divertissant, mais pourrait devenir à longue par trop inégal et mécanique. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et la présence de Sholmès au cours de quatre épisodes vient partiellement contrecarrer ce péril. Le scénario, finement articulé, va se montrer absolument brillant par sa mise en valeur de Sholmès, puis dans l'écriture de la relation subtile existant entre le Détective et le Cambrioleur.
Lors de la survenue de Sholmès tout concoure à susciter l'évènement : l'effroi non dissimulé de Grognard et Natacha, la référence à un périlleux duel précédent, le discours laudateur du Préfet, faisant écho à l'aura du propre Sherlock Holmes... L'atmosphère s'en voit dramatisée dès le début de l'épisode, une agréable spécificité de Arsène Lupin contre Herlock Sholmès que les auteurs, avec une vive pertinence, ne vont pas gâcher en développant une caricature outrancière du Détective (sans même parler d'accent anglais). Bien au contraire, la performance absolument époustouflante d'un parfait Henri Virlojeux se voit mise au service d'un Sholmès développant certes un humour à froid très britannique, mais se définissant avant tout par son intelligence et sa combativité. Pour éviter un récit par trop aride, les habiles scénaristes centrent la drôlerie du pastiche sur Wilson, considéré comme un Watson... extrême, tout en circonvolutions devant son « cher et grand ami ». L'excellent Marc Dudicourt lui apporte toute sa personnalité et l'on renoue plaisamment avec quelques attitudes du Flambart de Vidocq. Sholmès bénéficie également d'un très large espace narratif, Lupin s'effaçant durant pratiquement tout le tronçon central du récit. Sholmès/Virlojeux vole de fait la vedette à Lupin/Descrières, un choix lucide et non dénué d'audace.
Le duel entre les deux protagonistes peut ainsi s'agencer de manière optimale, et il va effectivement s'avérer une remarquable partie d'échecs autout du thème archétypal de la chambre close, un classique absolu de la littérature populaire de l'époque. Le rythme demeure certes modéré, mais sans temps mort ou digressions, permettant aux pièces de se mouvoir aussi élégamment qu'implacablement sur l'échiquier. On peut ainsi profiter pleinement de dialogues une nouvelles fois ciselés avec un talent d'orfèvre. Toutefois l'affrontement ne se limite pas à cela, se caractérisant avant tout par la confrontation de deux esprits supérieurs, au dessus du commun des mortels et affranchis des notions si restrictives de légalité. Cela convient idéalement à Lupin mais aussi à Sholmès, Holmes n'ayant au grand jamais été un auxiliaire de police. Les deux se combattent, non pour le diamant, mais pour le vertigineux plaisir de l'intelligence (et de l'ego), évidemment sans se départir de l'honneur. Cette dimension, parfaitement restituée par les comédiens, assure la singularité et le succès de ce passionnant opus. Entre costumes raffinés de dandy et terne mais solide tweed, le choc opposant le volubile et si Français Lupin, dont les femmes constituent la faiblesse, au lapidaire et sévère Holmès, s'inscrit également dans l'Entente Cordiale, La rivalité franco-britannique nous vaut de nombreux bons mots !
Cet épisode, déjà particulièrement riche, s'enjolive encore de réjouissants à-cotés, tels Grognard s'installant définitivement en bras droit discret mais sagace, la contrariété de Guerchard découvrant un nouveau rival s'interposer entre lui et Lupin, ou bien entendu, Natacha. Si on la voit moins que lors de l'épisode précédent, la Comtesse, toujours avide d'aventures (et de sensations fortes), tire son épingle du jeu grâce la présence de la toujours aussi merveilleuse Marthe Keller. Celle-ci s'entend toujours à la perfection avec Descrières, quel couple ! La période Natacha, l'une des plus relevées de la série, continue à nous séduire et l'on attend impatiemment la revanche promise par Holmès !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
L'un des rares épisodes fidèle au roman : il correspond à la première partie "La dame blonde". A noter que lors de sa première diffusion, Télé Poche annonçait le titre "Arsène Lupin contre Herlock Sholmès : le diamant bleu".
Un Leblanc moins sombre, qui sortit même en... bibliothèque verte, et bien sûr en livre de poche policier.
La seconde partie "la lampe juive" verra - coproduction oblige - les détectives Fox et Robinson affronter Descrières dans "La chimère du calife".
Henri Virlogeux (qui fit carrière aussi sous le nom de Henri Virllojeux" avec un J") reste pour moi le cardinal Duèze dans "Les Rois Maudits".
Un Leblanc moins sombre, qui sortit même en... bibliothèque verte, et bien sûr en livre de poche policier.
La seconde partie "la lampe juive" verra - coproduction oblige - les détectives Fox et Robinson affronter Descrières dans "La chimère du calife".
Henri Virlogeux (qui fit carrière aussi sous le nom de Henri Virllojeux" avec un J") reste pour moi le cardinal Duèze dans "Les Rois Maudits".
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Oui, il était excellent dans ce rôle ! C'est lui qui faisait la voix de César dans Les douze travaux d'Asterix, une voix grave un peu nasale, qui correspondait tout à fait au personnage !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Estuaire, tu devrais lire le roman de LEBLANC "La demoiselle aux yeux verts", Lupin sort de son univers policier pour une intrigue fantastique qui auraît nécessité une super production au cinéma. Arsène Lupin y découvre la fontaine de Jouvence. C'est un peu "Apocalypse en Provence". En lisant, on imagine des décors dignes des meilleurs films de SF.
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Jje l'ai lu il y a .. Un bon gros quart de siècle ! Donc largement le temps d'en oublier une bonne partie. Je le mets sur ma liste, merci !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Sur le site de l'INA, lancements de
Le Bouchon de Cristal
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CPF88012878/le-bouchon-de-cristal.fr.html
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CPF89000167/arsene-lupin-contre-herlock-sholmes.fr.html
Le Bouchon de Cristal
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CPF88012878/le-bouchon-de-cristal.fr.html
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CPF89000167/arsene-lupin-contre-herlock-sholmes.fr.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Estuaire44 a écrit:Jje l'ai lu il y a .. Un bon gros quart de siècle ! Donc largement le temps d'en oublier une bonne partie. Je le mets sur ma liste, merci !
Tu trouveras consternante l'adaptation allemande avec Descrières où en guise de fontaine de Jouvence, l'intrigue tourne autour ... d'un piano !
Invité- Invité
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
ça c'est pas sûr, j'ai l'impression qu'Arsène Lupin va battre tous les records avec 4 chapeaux de moyenne...Patricks a écrit:
Tu trouveras consternante l'adaptation allemande avec Descrières où en guise de fontaine de Jouvence, l'intrigue tourne autour ... d'un piano !
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
Chi va piano, va sano...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
1-04) L’arrestation d’Arsène Lupin
Première diffusion ; 8 avril 1971
Distribution : Marthe Keller (Comtesse Natacha), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Christian Duroc (le préfet de Police), Edith Loria (Comtesse Rivolta)
Résumé
A Reims, au grand effroi de Grognard et Natacha, Arsène Lupin se lance dans le cambriolage particulièrement risqué d’un grand producteur de Champagne. Averti, le Commissaire Guerchard intervient et procède à l’arrestation du Lupin. Le Préfet triomphe, quand une lettre du Cambrioleur, expédiée avant l’arrestation, lui parvient. Lupin annonce s’être volontairement fait jeté prison, pour prouver que même depuis sa cellule il peut mener des opérations à bien, avant de, bien entendu , s’évader. Malgré l’incrédulité initiale il mène son plan à terme, Grognard suivant ses instructions en dévalisant un riche malhonnête après ‘être fait passer pour le propre Guerchard. De plus Lupin parvient à s’évader, non pas une, mais deux fois, après être avoir frappeé à la porte de la prison pour qu’on l’y accepte de nouveau ! Après ses glorieux exploits, le Gentleman Cambrioleur part pour des vacances bien méritées, en compagnie de Natacha.
Commentaire
Après les brillantes constructions précédentes, le scénario de L’arrestation d’Arsène lupin déçoit quelque peu, L’argument se résume pour l’essentiel au culte de la performance, assez semblable en cela à ce qu’expriment souvent les aventures de Sherlock Holmes. L’évasion et la cambriole se substituent simplement ici à la résolution d’enquêtes. Comme le lecteur ou le spectateur n’est pas convié à la fête à la façon ludique d’une Agatha Christie, tout ceci devient vite stérile et nombriliste chez Conan Doyle, dès lors que l’exploit n’est pas mis au service d’une intrigue plus vaste et diversifiée. Or c’est malheureusement ce qui se déroule ici, la performance s’identifiant à l’ensemble de l’intrigue et recouvrant tout son champ, jusqu’à la caricature. Indice probant de la faiblesse du scénario, celui-ci ne peut que se segmenter afin de maximiser le nombre de trophées de Lupin, acquérant la forme d’un film à sketchs au lieu d’une œuvre plus ambitieuse.
Cette course à l’épate se montre de plus inégale, car si certains coups s’avèrent bien amenés (la supposée substitution avec le clochard, le retour de Lupin à la prison), d’autres apparaissent hautement prévisibles (Grognard se faisant passer pour Guerchard, le vol des tableaux, la lettre d’intentions). Les dialogues se montrent également en deçà, avec de plus une vraie maladresse : Lupin expliquant systématiquement à Guerchard le modus operandi de ses exploits. Or le spectateur ayant souvent (toujours) tout compris depuis belle lurette, cela vire assez vite au superfétatoire. Mais il faut y voir l’ultime avatar de cette exaltation de la prouesse, éradiquant toute autre considération. Avouons aussi que l’abyssale idiotie des diverses forces de l’ordre prive Lupin d’une partie de ses lauriers par manque de réel adversaire. Le récit paraît mal dosé là-dessus.
On éprouve cependant du plaisir à regarder L’arrestation d’Arsène Lupin, grâce au formidable abattage de George Descrières Alors que le procédé scénaristique de l’épisode pourrait rapidement résulter laborieux, son talent assure l’intérêt du spectateur et l’humour des situations. D’autant que d’excellents comédiens lui donnent la répartie, au premier chef Roger Carel. La production maintient sa grande qualité, avec de nouveau la découverte de superbes résidences et d’une brillante reconstitution d’époque. On regrettera néanmoins la récupération du passage filmé à Etretat pour Victor de la Brigade mondaine, pareillement en toute fin de récit. La réalisation nous concocte également quelques images surprenantes, comme les gigantesques caves à champagne de Reims, communicant avec des fortifications de la Grande Guerre, un panorama de la Cathédrale en pleine réfection, le pittoresque blindé d’époque convoyant Lupin, voire même une scène de drague lesbienne étonnamment explicite pour l’ORTF. On s’amuse également à découvrir un nouveau Préfet à chaque épisode, le précédent ayant toujours été révoqué après avoir échoué face à Lupin. On pourrait évoquer les Numéros 2 du Village...
Le meilleur reste néanmoins le chant du cygne d’un Natacha plus passionnéee, ensorcelante et amoureuse que jamais, lors de sa dernière apparition. Même si Lupin n’est évidemment pas homme à entrer en ménage, on regrettera beaucoup la Russe volcanique et son interprète, qui ne seront jamais vraiment remplacées au cours de la série. Entre autres excellents passages, elle connaît sa première vraie dispute avec Arsène, laissant ce dernier tout ému. Un précieux moment d’humanité dans cet épisode réduisant Lupin à une impeccable mécanique, non exempte de forfanterie.
Première diffusion ; 8 avril 1971
Distribution : Marthe Keller (Comtesse Natacha), Roger Carel (Commissaire Guerchard), Christian Duroc (le préfet de Police), Edith Loria (Comtesse Rivolta)
Résumé
A Reims, au grand effroi de Grognard et Natacha, Arsène Lupin se lance dans le cambriolage particulièrement risqué d’un grand producteur de Champagne. Averti, le Commissaire Guerchard intervient et procède à l’arrestation du Lupin. Le Préfet triomphe, quand une lettre du Cambrioleur, expédiée avant l’arrestation, lui parvient. Lupin annonce s’être volontairement fait jeté prison, pour prouver que même depuis sa cellule il peut mener des opérations à bien, avant de, bien entendu , s’évader. Malgré l’incrédulité initiale il mène son plan à terme, Grognard suivant ses instructions en dévalisant un riche malhonnête après ‘être fait passer pour le propre Guerchard. De plus Lupin parvient à s’évader, non pas une, mais deux fois, après être avoir frappeé à la porte de la prison pour qu’on l’y accepte de nouveau ! Après ses glorieux exploits, le Gentleman Cambrioleur part pour des vacances bien méritées, en compagnie de Natacha.
Commentaire
Après les brillantes constructions précédentes, le scénario de L’arrestation d’Arsène lupin déçoit quelque peu, L’argument se résume pour l’essentiel au culte de la performance, assez semblable en cela à ce qu’expriment souvent les aventures de Sherlock Holmes. L’évasion et la cambriole se substituent simplement ici à la résolution d’enquêtes. Comme le lecteur ou le spectateur n’est pas convié à la fête à la façon ludique d’une Agatha Christie, tout ceci devient vite stérile et nombriliste chez Conan Doyle, dès lors que l’exploit n’est pas mis au service d’une intrigue plus vaste et diversifiée. Or c’est malheureusement ce qui se déroule ici, la performance s’identifiant à l’ensemble de l’intrigue et recouvrant tout son champ, jusqu’à la caricature. Indice probant de la faiblesse du scénario, celui-ci ne peut que se segmenter afin de maximiser le nombre de trophées de Lupin, acquérant la forme d’un film à sketchs au lieu d’une œuvre plus ambitieuse.
Cette course à l’épate se montre de plus inégale, car si certains coups s’avèrent bien amenés (la supposée substitution avec le clochard, le retour de Lupin à la prison), d’autres apparaissent hautement prévisibles (Grognard se faisant passer pour Guerchard, le vol des tableaux, la lettre d’intentions). Les dialogues se montrent également en deçà, avec de plus une vraie maladresse : Lupin expliquant systématiquement à Guerchard le modus operandi de ses exploits. Or le spectateur ayant souvent (toujours) tout compris depuis belle lurette, cela vire assez vite au superfétatoire. Mais il faut y voir l’ultime avatar de cette exaltation de la prouesse, éradiquant toute autre considération. Avouons aussi que l’abyssale idiotie des diverses forces de l’ordre prive Lupin d’une partie de ses lauriers par manque de réel adversaire. Le récit paraît mal dosé là-dessus.
On éprouve cependant du plaisir à regarder L’arrestation d’Arsène Lupin, grâce au formidable abattage de George Descrières Alors que le procédé scénaristique de l’épisode pourrait rapidement résulter laborieux, son talent assure l’intérêt du spectateur et l’humour des situations. D’autant que d’excellents comédiens lui donnent la répartie, au premier chef Roger Carel. La production maintient sa grande qualité, avec de nouveau la découverte de superbes résidences et d’une brillante reconstitution d’époque. On regrettera néanmoins la récupération du passage filmé à Etretat pour Victor de la Brigade mondaine, pareillement en toute fin de récit. La réalisation nous concocte également quelques images surprenantes, comme les gigantesques caves à champagne de Reims, communicant avec des fortifications de la Grande Guerre, un panorama de la Cathédrale en pleine réfection, le pittoresque blindé d’époque convoyant Lupin, voire même une scène de drague lesbienne étonnamment explicite pour l’ORTF. On s’amuse également à découvrir un nouveau Préfet à chaque épisode, le précédent ayant toujours été révoqué après avoir échoué face à Lupin. On pourrait évoquer les Numéros 2 du Village...
Le meilleur reste néanmoins le chant du cygne d’un Natacha plus passionnéee, ensorcelante et amoureuse que jamais, lors de sa dernière apparition. Même si Lupin n’est évidemment pas homme à entrer en ménage, on regrettera beaucoup la Russe volcanique et son interprète, qui ne seront jamais vraiment remplacées au cours de la série. Entre autres excellents passages, elle connaît sa première vraie dispute avec Arsène, laissant ce dernier tout ému. Un précieux moment d’humanité dans cet épisode réduisant Lupin à une impeccable mécanique, non exempte de forfanterie.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
1-05) L’Agence Barnett
Première diffusion : 15 avril 1971
Distribution : Roger Carel (Commissaire Guerchard), Jacques Balutin (Inspecteur Béchoux), Michèle Bardollet (Olga), René Clermont (le Curé Dessole), Monique Tarbès (Berthe)
Résumé
Arsène Lupin ouvre une agence de détective privé, sous le pseudonyme de Barnett. Venant en aide aux victimes modestes de cambriolages qu’il estime réellement crapuleux, il mène ainsi plusieurs affaires à bien. Au cours de ses enquêtes, il croise à diverses reprises le chemin de l’Inspecteur Béchoux qui finit par estimer que Barnett, homme supérieurement habile et audacieux, ne peut être qu’Arsène Lupin. Guerchard demeure totalement incrédule, estimant qu’un simple Inspecteur ne peut réussir là où un Commissaire échoue. Les deux hommes rivalisent dans l’affaire du Trésor du Roi Dagobert, où Lupin ridiculise le policier. L’ancienne épouse de Béchoux, la coquette et délirée Olga, meneuse de revue, réside dans un coquet immeuble, situé juste en face de l’agence Barnett. En délicatesse financière, elle dérobe des valeurs à son voisin notaire. Lupin résout l’affaire sans dénoncer Olga, au grand soulagement d’un Berchoux toujours amoureux. Le même Béchoux déchante quand il s’aperçoit qu’Olga est partie accompagner Lupin à Venise !
Commentaire
Après le limité L'Arrestation d'Arsène Lupin, L'Agence Barnett nous propose de nouveau une structure se rapprochant du film à sketchs, mais avec un tout autre bonheur. Favorisés par le propre Maurice Leblanc, qui organisa les aventures de l'Agence Barnett en nouvelles indépendantes, les auteurs manifestent de plus l'à-propos de n'en retenir que deux (d'autres se voient simplement évoquées), ce qui permettra de les développer efficacement. En lieu et place d'une accumulation de péripéties tirées à la ligne et par trop centrées sur le seul Lupin, nous découvrons ainsi deux belles histoires, alliant à merveille l'intrigue à énigme et la mise en place d'une atmosphère. Les deux environnements décrits apparaissent de plus judicieusement antagonistes, entre terroir français au sein d'un village digne de Pagnol, et petit monde d'un immeuble bourgeois très parisien. Les panoramas s'avèrent joliment croqués, notamment grâce à une profusion de savoureux seconds rôles emblématiques, interprétés par d'excellents comédiens du répertoire (dont la charmante Monique Tarbès) : curé onctueux, nobliau arc-bouté sur le passé, demoiselles légères et notaire salace défilent de la sorte, pour notre grand plaisir. La chronique campagnarde évoque joliment les douceurs du temps, tandis que les cavalcades et les claquements de portes de la capitale renvoient à la meilleur tradition du boulevard. Au sein d'un humour décapant et à l'occasion féroce (t (formidables dialogues), on apprécie certains à-côtés, comme l'histoire simple et touchante de l'émouvant représentant. La raffinée et particulièrement évocatrice musique de la série souligne idéalement ces différents aspects.
Aussi simples qu'en ressortent les rouages, les deux énigmes fonctionnent agréablement (particulièrement la première) et renouent avec le charme particulier de ce style de littérature. Au lieu du compte rendu passablement sec et cérébral que l'on découvre parfois chez Sherlock Holmes, l'on apprécie au plus haut point que la révélation des solutions donne lieu à des scènes d'excellent théâtre, à l'imitation de l'irrésistible Hercule Poirot. L'abattage et le métier de Descrières y font merveille, entre humour narquois et sens de la narration. Son Barnett apparaît délicieusement fantaisiste. Une nouvelle fois à l'instar du Belge, les démonstrations accordent avec bonheur une large place à la psychologie et à la nature humaines, ce qui s'avère toujours autrement captivant qu'une leçon à propos de mégots de cigarettes ou de traces de boue. Ces scènes constituent les pivots de l'épisode, où Lupin trouve un partenaire de choix en la personne de l'Inspecteur Béchoux. Entre enthousiasme enfantin, amour transi et petits ridicules, l'individu se montre à la fois distrayant et sympathique, tandis que la faconde du parfait Jacques Balutin lui apporte un allant assez formidable. Son duo avec la très dessalée Olga relève un nouvelle fois d'un joyeux Boulevard. L'un des rares regrets laissés par l'épisode demeure d'ailleurs sa chute, que l'on ne peut s'empêcher de trouver un tantinet trop cruelle pour le brave et valeureux Béchoux. Quelques lignes de texte suffisent à Guerchard pour s'ensevelir sous le ridicule, avec cette satire courtelinesque des travers de la fonction publique. Au total, porté par un tempo davantage tonique qu'à l'accoutumée et par une pittoresque peinture de ses divers personnages, L'Agence Barnett constitue un Lupin de fort bonne cuvée.
Résumé
Arsène Lupin ouvre une agence de détective privé, sous le pseudonyme de Barnett. Venant en aide aux victimes modestes de cambriolages qu’il estime réellement crapuleux, il mène ainsi plusieurs affaires à bien. Au cours de ses enquêtes, il croise à diverses reprises le chemin de l’Inspecteur Béchoux qui finit par estimer que Barnett, homme supérieurement habile et audacieux, ne peut être qu’Arsène Lupin. Guerchard demeure totalement incrédule, estimant qu’un simple Inspecteur ne peut réussir là où un Commissaire échoue. Les deux hommes rivalisent dans l’affaire du Trésor du Roi Dagobert, où Lupin ridiculise le policier. L’ancienne épouse de Béchoux, la coquette et délirée Olga, meneuse de revue, réside dans un coquet immeuble, situé juste en face de l’agence Barnett. En délicatesse financière, elle dérobe des valeurs à son voisin notaire. Lupin résout l’affaire sans dénoncer Olga, au grand soulagement d’un Berchoux toujours amoureux. Le même Béchoux déchante quand il s’aperçoit qu’Olga est partie accompagner Lupin à Venise !
Commentaire
Après le limité L'Arrestation d'Arsène Lupin, L'Agence Barnett nous propose de nouveau une structure se rapprochant du film à sketchs, mais avec un tout autre bonheur. Favorisés par le propre Maurice Leblanc, qui organisa les aventures de l'Agence Barnett en nouvelles indépendantes, les auteurs manifestent de plus l'à-propos de n'en retenir que deux (d'autres se voient simplement évoquées), ce qui permettra de les développer efficacement. En lieu et place d'une accumulation de péripéties tirées à la ligne et par trop centrées sur le seul Lupin, nous découvrons ainsi deux belles histoires, alliant à merveille l'intrigue à énigme et la mise en place d'une atmosphère. Les deux environnements décrits apparaissent de plus judicieusement antagonistes, entre terroir français au sein d'un village digne de Pagnol, et petit monde d'un immeuble bourgeois très parisien. Les panoramas s'avèrent joliment croqués, notamment grâce à une profusion de savoureux seconds rôles emblématiques, interprétés par d'excellents comédiens du répertoire (dont la charmante Monique Tarbès) : curé onctueux, nobliau arc-bouté sur le passé, demoiselles légères et notaire salace défilent de la sorte, pour notre grand plaisir. La chronique campagnarde évoque joliment les douceurs du temps, tandis que les cavalcades et les claquements de portes de la capitale renvoient à la meilleur tradition du boulevard. Au sein d'un humour décapant et à l'occasion féroce (t (formidables dialogues), on apprécie certains à-côtés, comme l'histoire simple et touchante de l'émouvant représentant. La raffinée et particulièrement évocatrice musique de la série souligne idéalement ces différents aspects.
Aussi simples qu'en ressortent les rouages, les deux énigmes fonctionnent agréablement (particulièrement la première) et renouent avec le charme particulier de ce style de littérature. Au lieu du compte rendu passablement sec et cérébral que l'on découvre parfois chez Sherlock Holmes, l'on apprécie au plus haut point que la révélation des solutions donne lieu à des scènes d'excellent théâtre, à l'imitation de l'irrésistible Hercule Poirot. L'abattage et le métier de Descrières y font merveille, entre humour narquois et sens de la narration. Son Barnett apparaît délicieusement fantaisiste. Une nouvelle fois à l'instar du Belge, les démonstrations accordent avec bonheur une large place à la psychologie et à la nature humaines, ce qui s'avère toujours autrement captivant qu'une leçon à propos de mégots de cigarettes ou de traces de boue. Ces scènes constituent les pivots de l'épisode, où Lupin trouve un partenaire de choix en la personne de l'Inspecteur Béchoux. Entre enthousiasme enfantin, amour transi et petits ridicules, l'individu se montre à la fois distrayant et sympathique, tandis que la faconde du parfait Jacques Balutin lui apporte un allant assez formidable. Son duo avec la très dessalée Olga relève un nouvelle fois d'un joyeux Boulevard. L'un des rares regrets laissés par l'épisode demeure d'ailleurs sa chute, que l'on ne peut s'empêcher de trouver un tantinet trop cruelle pour le brave et valeureux Béchoux. Quelques lignes de texte suffisent à Guerchard pour s'ensevelir sous le ridicule, avec cette satire courtelinesque des travers de la fonction publique. Au total, porté par un tempo davantage tonique qu'à l'accoutumée et par une pittoresque peinture de ses divers personnages, L'Agence Barnett constitue un Lupin de fort bonne cuvée.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série(s) "Arsène Lupin"
J'ai vraiment l'impression que l'on ne voit pas la même série. J'ai vu celle ci dès mars 1971 (où elle fit un triomphe) puis à Noel 1973, le gentleman cambrioleur revenait, ereinté cette fois par Télé 7 jours. Même Télé Poche rétrograda Lupin de trois à une étoile. Dans la foulée de cette seconde saison, la chaine 2 ORTF rediffusa 12 des 13 de la première saison après "Aujourd'hui Madame" l'après midi à 15h15. Pour une raison inconnue, "Le sept de coeur" passa à la trappe et n'eut sa seconde diffusion qu'en 1977.
Il est vrai que ce "succès facile" de 1971, déjà écorné en 1973, est aujourd'hui une série pénible à suivre, avec des longueurs, un Descrières narcissique et aux déguisements même pas drôles tant ils sont ridicules.
"L'agence Barnett" effectivement ne reprend que deux nouvelles du livre "On a volé le trésor du roi Dagobert", et "Le vol des titres de Maître Gassire", il n'en demeure pas moins que le résultat à l'écran est affligeant. A l'image de toute la carrière de Jacques Balutin soit dit en passant.
Tout cela a mal, très mal vieilli. Descrières a été préféré pour le rôle à Jean Piat , Philippe Nicaud. Jean Pierre Cassel et Pierre Vernier. Les autres, Jean Piat en particulier, ne savent pas à quelle galère ils ont échappé.
Il est vrai que ce "succès facile" de 1971, déjà écorné en 1973, est aujourd'hui une série pénible à suivre, avec des longueurs, un Descrières narcissique et aux déguisements même pas drôles tant ils sont ridicules.
"L'agence Barnett" effectivement ne reprend que deux nouvelles du livre "On a volé le trésor du roi Dagobert", et "Le vol des titres de Maître Gassire", il n'en demeure pas moins que le résultat à l'écran est affligeant. A l'image de toute la carrière de Jacques Balutin soit dit en passant.
Tout cela a mal, très mal vieilli. Descrières a été préféré pour le rôle à Jean Piat , Philippe Nicaud. Jean Pierre Cassel et Pierre Vernier. Les autres, Jean Piat en particulier, ne savent pas à quelle galère ils ont échappé.
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