Série "Code Quantum"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Code Quantum"
C'est bon, c'est réglé !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Code Quantum"
04.16 - Panique à bord (Ghost ship) ♣♣♣
Devenu stewart à bord d’un avion taxi sous le nom de Eddie Brackett, Sam traverse le triangle des bermudes. Sur ce thème rappelons « Le triangle du diable », téléfilm avec Kim Novak (« Satan’s triangle » de Sutton Rolley, 1975), que TF1 nous proposa l’année de réalisation en novembre.
Il y à bord un couple de jeunes mariés, Michelle et Grant Cutter (Kurt Deutsch et Carla Cugino). Le pilote, Cooper (Scott Hoxby) a été traumatisé pendant la guerre dans le triangle des Bermudes. En novembre 1944, les trois avions qui l’accompagnaient ont disparu et il a été repêché par miracle par un bâteau.
Al prévoit grâce à Ziggy que la jeune mariée va faire une crise d’appendicite fatale.
Il était tout à fait prévisible qu’une série fantastique aborde le thème du triangle des Bermudes et l’épisode est à la hauteur du mythe, même s’il ne sombre pas dans le seul surnaturel et garde une intrigue très réaliste en fond. Le suspense va ici consister à sauver Michelle Cutter. Le fan est déjà rassuré en sachant que Sam est docteur. Mais le pilote ne veut pas faire demi tour pour se rendre dans un hôpital aux Bermudes tant il a peur.
Coup de théâtre : Cooper veut aller voir Michelle et laisse les commandes à Sam qui ne sait toujours pas piloter (malgré le premier épisode mémorable).
Heureusement, il se met en pilotage automatique, tandis qu’une tempête se prépare.
Premier phénomène surnaturel : Sam et Al voient depuis le poste du pilotage un cargo, mais lorsque Cooper revient, le bâteau a disparu.
Peu après, Cooper se croit en 1944 et revit ce qui s’est passé avec son escadrille. Il voit un sous-marin et à d’autres hallucinations qui lui font perdre les commandes. Le pilote automatique ne fonctionne plus.
L’avion se perd et même le programme Quantum ne retrouve pas sa trace. Heureusement, Cooper se reprend et les sauve de la tempête. Michelle est confiée à un médecin.
L’épisode nous a ménagé un bon suspense et que demander de plus à une bonne série fantastique ?
Devenu stewart à bord d’un avion taxi sous le nom de Eddie Brackett, Sam traverse le triangle des bermudes. Sur ce thème rappelons « Le triangle du diable », téléfilm avec Kim Novak (« Satan’s triangle » de Sutton Rolley, 1975), que TF1 nous proposa l’année de réalisation en novembre.
Il y à bord un couple de jeunes mariés, Michelle et Grant Cutter (Kurt Deutsch et Carla Cugino). Le pilote, Cooper (Scott Hoxby) a été traumatisé pendant la guerre dans le triangle des Bermudes. En novembre 1944, les trois avions qui l’accompagnaient ont disparu et il a été repêché par miracle par un bâteau.
Al prévoit grâce à Ziggy que la jeune mariée va faire une crise d’appendicite fatale.
Il était tout à fait prévisible qu’une série fantastique aborde le thème du triangle des Bermudes et l’épisode est à la hauteur du mythe, même s’il ne sombre pas dans le seul surnaturel et garde une intrigue très réaliste en fond. Le suspense va ici consister à sauver Michelle Cutter. Le fan est déjà rassuré en sachant que Sam est docteur. Mais le pilote ne veut pas faire demi tour pour se rendre dans un hôpital aux Bermudes tant il a peur.
Coup de théâtre : Cooper veut aller voir Michelle et laisse les commandes à Sam qui ne sait toujours pas piloter (malgré le premier épisode mémorable).
Heureusement, il se met en pilotage automatique, tandis qu’une tempête se prépare.
Premier phénomène surnaturel : Sam et Al voient depuis le poste du pilotage un cargo, mais lorsque Cooper revient, le bâteau a disparu.
Peu après, Cooper se croit en 1944 et revit ce qui s’est passé avec son escadrille. Il voit un sous-marin et à d’autres hallucinations qui lui font perdre les commandes. Le pilote automatique ne fonctionne plus.
L’avion se perd et même le programme Quantum ne retrouve pas sa trace. Heureusement, Cooper se reprend et les sauve de la tempête. Michelle est confiée à un médecin.
L’épisode nous a ménagé un bon suspense et que demander de plus à une bonne série fantastique ?
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
04.17 - Le roi du direct (Roberto!) ♣♣♣♣
Cet épisode est inspiré d'une histoire vraie : un animateur de talk show, Gerardo Riviera, reçut un coup de poing en pleine émission lors d'un débat mouvementé, façon "Droit de réponse" de Michel Polac.
Ici, Sam prend la peau de Roberto Guttierez, mais l’histoire est infiniment plus dramatique que le coup de poing reçu par le Gerardo dans la réalité. Dieu a envoyé Sam pour empêcher un meurtre. Celui de Jani, une journaliste.
Nous retrouvons dans la distribution Delane Matthews (« Le retour des envahisseurs » avec aussi Scott Bakula) , Alan Oppenheimer (le docteur Rudy Wells dans « L’homme qui valait trois milliards ») et surtout Jerry Hardin, (gorge profonde de « The X Files ) dans le rôle du méchant de l’histoire,, Sexton, directeur d’une usine de soi-disant pesticides.
Delane Matthews qui était l’ex femme de Nolan Wood/Bakula dans « les envahisseurs est ici Jani Eisenberg une animatrice de radio. Elle mène une enquête sur une usine juste avant (dans la vraie vie) de trouver la mort dans un accident d’auto bizarre qui rappelle le fameux cas Silkwood, dont fut tiré un film avec Meryl Streep.
L’émission de Sam est censée choquer et, tandis qu’il est défié par une féministe invitée devant deux jolies filles en maillot de bain, il se déshabille et se retrouve en caleçon. Roberto veut ainsi montrer qu’il ne se dégonfle pas, et l’on a vu parfois même en France des animateurs se trouver dans pareille situation, Dechavane si mon souvenir est exact.
Pendant ce temps, Jani continue son enquête sur la mystérieuse usine et doit rencontrer un contact, un ouvrier de l’usine Sexton, Rick Upfield (Marcus Gimatti) qui est assassiné juste avant. Malade d’asthme, Jani a déjà eu un malaise au début de l’épisode en visitant la partie « visible » de l’usine Sexton. Sam et Jani décident d’y faire une visite clandestine. Sam grâce à un passe partout récupéré sur le cadavre de Rick, pénètre dans le laboratoire secret dissmulé dans les fins fonds de l’usine. Là, le duo de journalistes découvre que l’usine sert de facade à un centre de guerre bactériologique. Sam, dans la journée, a reçu à la radio un huluberlu prétendant avoir vu des extra-terrestres, et il fait le lien avec l’usine. Ce que le témoin a vu, ce sont des hommes en combinaison venus récupérer des moutons morts tués par les bactéries.
On peut s’étonner que les deux héros ne soient pas plus sensibilisés au danger que cela, et évoluent dans cette intrigue avec un flegme déroutant alors qu’ils mettent leur vie en jeu. L’épisode évoque aussi « Zône rouge » avec Richard Anconina et Sabine Azéma (1986), un film oublié. Les deux reporters ont l’idée de faire retransmettre en direct leur évolution dans l’usine. Al sait que le laboratoire secret se trouve toujours où il est. Sexton a changé les passe-partout et celui récupéré sur le cadavre de Rick ne fonctionne plus lorsque Sam veut s’en servir pour entrer dans la pièce remplacée par un mur. Nous avons vu des situations semblables dans les avengers (l’invason des terriens) et les envahisseurs (guerre subversive).
Sam téléphone à Sexton pour lui annoncer la mort de Jani par une crise d’asthme (une feinte) et l’accuse d’avoir fait substituer son médicament par un spray contenant un gaz mortel. Il accepte de se taire comme s’il était à vendre mais tient à interviewer en direct Sexton le lendemain. Là, il le confond en direct et le fait arrêter tandis que Jani réapparaît bien vivante. Il est plaisant de retrouver le comédien si populaire de la saison 1 de « X Files », l’informateur Gorge Profonde, dans ce rôle de patron gangster d’une usine bactériologique. Cela lance un pont entre les deux séries fantastique des années 90.
Cet épisode est inspiré d'une histoire vraie : un animateur de talk show, Gerardo Riviera, reçut un coup de poing en pleine émission lors d'un débat mouvementé, façon "Droit de réponse" de Michel Polac.
Ici, Sam prend la peau de Roberto Guttierez, mais l’histoire est infiniment plus dramatique que le coup de poing reçu par le Gerardo dans la réalité. Dieu a envoyé Sam pour empêcher un meurtre. Celui de Jani, une journaliste.
Nous retrouvons dans la distribution Delane Matthews (« Le retour des envahisseurs » avec aussi Scott Bakula) , Alan Oppenheimer (le docteur Rudy Wells dans « L’homme qui valait trois milliards ») et surtout Jerry Hardin, (gorge profonde de « The X Files ) dans le rôle du méchant de l’histoire,, Sexton, directeur d’une usine de soi-disant pesticides.
Delane Matthews qui était l’ex femme de Nolan Wood/Bakula dans « les envahisseurs est ici Jani Eisenberg une animatrice de radio. Elle mène une enquête sur une usine juste avant (dans la vraie vie) de trouver la mort dans un accident d’auto bizarre qui rappelle le fameux cas Silkwood, dont fut tiré un film avec Meryl Streep.
L’émission de Sam est censée choquer et, tandis qu’il est défié par une féministe invitée devant deux jolies filles en maillot de bain, il se déshabille et se retrouve en caleçon. Roberto veut ainsi montrer qu’il ne se dégonfle pas, et l’on a vu parfois même en France des animateurs se trouver dans pareille situation, Dechavane si mon souvenir est exact.
Pendant ce temps, Jani continue son enquête sur la mystérieuse usine et doit rencontrer un contact, un ouvrier de l’usine Sexton, Rick Upfield (Marcus Gimatti) qui est assassiné juste avant. Malade d’asthme, Jani a déjà eu un malaise au début de l’épisode en visitant la partie « visible » de l’usine Sexton. Sam et Jani décident d’y faire une visite clandestine. Sam grâce à un passe partout récupéré sur le cadavre de Rick, pénètre dans le laboratoire secret dissmulé dans les fins fonds de l’usine. Là, le duo de journalistes découvre que l’usine sert de facade à un centre de guerre bactériologique. Sam, dans la journée, a reçu à la radio un huluberlu prétendant avoir vu des extra-terrestres, et il fait le lien avec l’usine. Ce que le témoin a vu, ce sont des hommes en combinaison venus récupérer des moutons morts tués par les bactéries.
On peut s’étonner que les deux héros ne soient pas plus sensibilisés au danger que cela, et évoluent dans cette intrigue avec un flegme déroutant alors qu’ils mettent leur vie en jeu. L’épisode évoque aussi « Zône rouge » avec Richard Anconina et Sabine Azéma (1986), un film oublié. Les deux reporters ont l’idée de faire retransmettre en direct leur évolution dans l’usine. Al sait que le laboratoire secret se trouve toujours où il est. Sexton a changé les passe-partout et celui récupéré sur le cadavre de Rick ne fonctionne plus lorsque Sam veut s’en servir pour entrer dans la pièce remplacée par un mur. Nous avons vu des situations semblables dans les avengers (l’invason des terriens) et les envahisseurs (guerre subversive).
Sam téléphone à Sexton pour lui annoncer la mort de Jani par une crise d’asthme (une feinte) et l’accuse d’avoir fait substituer son médicament par un spray contenant un gaz mortel. Il accepte de se taire comme s’il était à vendre mais tient à interviewer en direct Sexton le lendemain. Là, il le confond en direct et le fait arrêter tandis que Jani réapparaît bien vivante. Il est plaisant de retrouver le comédien si populaire de la saison 1 de « X Files », l’informateur Gorge Profonde, dans ce rôle de patron gangster d’une usine bactériologique. Cela lance un pont entre les deux séries fantastique des années 90.
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Re: Série "Code Quantum"
04.18 - L'ange (It's a wonderful leap) ♣♣♣♣
Cette-fois, « Code Quantum » bascule dans le fantastique pur. Sam dans la peau du chauffeur de taxi Max Greenman renverse une femme, Angela (Liz Torres) qui est un fantôme, plus exactement l’ange gardien de Sam. Pour une fois, la série se démarque de ses intrigues humanistes pour un bond dans le surnaturel. Liz Torres est copiée sur Fanny Brice, célèbre comique des années 20-30 que Barbra Streisand incarna à l’écran. Angela n’a pas spécialement le style des anges de série, c’est une femme assez forte et sans complexes.
Max doit obtenir sa plaque de chauffeur de taxi. L’épisode est inspiré d’une histoire de Danielle Alexandra qui existait avant « Code Quantum ». L’histoire a été rachetée par Bellisario. Le traitement de l’épisode s’écarte un peu du canevas habituel de la série. Déjà, à sa grande surprise, Al Calavicci découvre qu’Angela le voit. Angela est la première des anges ou créatures surnaturelles équivalentes de Al à apparaître dans la série. Dans la cinquième saison, nous découvrirons Zoey et Alia, qui voyagent elles aussi dans le temps, approfondissant l’aspect fantastique de la série.
Sam doit sauver Max, chauffeur de taxi, d’une agression mortelle le lendemain. Max fait un concours pour décrocher sa licence de taxi à New York. L’humour est omniprésent, prenons par exemple cet extrait de dialogue : « Je ne mange jamais, parce que je suis un ange ». La multiplication d’interventions de créatures surnaturelles va compliquer la mission de Sam, mais aussi compliquer l’intrigue, surtout pour ceux qui prennent le train en route et commencent par cet épisode qui les déroutera. A éviter donc pour débuter la vision de « Code Quantum ».
Le passage chanté au piano par Angela est sublime et rappelle au père de Max son épouse disparue. Toutefois, nous assistons ici à une contradiction : Angela admet avoir été envoyé par le ciel, mais elle vient interférer dans une mission de Sam dont le programme Quantum a lui-même été détourné par Dieu. On oubliera cette petite incohérence, les voies du seigneur étant impénétrables.
La réalisation soignée est une fois de plus due à l’excellent Paul Brown (« Singe et Astronaute »). Il nous dépeint cette histoire sans tomber dans les travers de « Joséphine Ange Gardien » ou d’une autre série us méconnue en France mais diffusée sur M6 « Les anges du bonheur ». Angela sait que Max va être tué demain et elle doit le sauver, puis repartira pour une autre mission. « Code Quantum » avec ce fantôme d’une chanteuse morte en 1928 nous montre que le fantastique n’est pas forcément sanguinolent sans tomber pour autant dans la mièvrerie. Il est fait référence ici au film de Frank Capra « La vie est belle », mais la VF trahit cette allusion en parlant de « Une vie magnifique ».
Qui sauvera Max ? Sam ou Angela ? Deux anges sur la même mission pour sauver un mortel dans le passé prouve que le mieux est l’excès du bien puisque les indications d’Al et d’Angela sont contradictoires. Toutefois, à la différence de Sam, Angela est immortelle puisque déjà morte, et peut changer le cours de l’histoire en n’hésitant pas à se faire « tuer » par un gangster pour se relever aussitôt une fois l’homme parti. Bellisario joue ici sur du velours avec une intrigue en or.
Il est dommage que Bellisario ait attendu la quatrième saison, puis la cinquième avec Zoé et Alia, pour faire basculer sa série dans le fantastique pur. « Code Quantum » en ne se limitant pas au message humaniste et bondieusard aurait gagné un public plus large auprès des amateurs de fantastique. Lenny, le père de Max, veut tuer Frank, l’homme qui a dupé Max en engageant le gangster qui a « tué » Angela. Cela permet à Max de gagner sa licence de taxi et d’engager son père.
Angela, sa mission achevée, est sur le départ. Mais elle a le pouvoir d’effacer la mémoire de Sam qui dès son intervention terminée ne se souvient plus d’elle, à la différence de Al.
Un excellent épisode.
Cette-fois, « Code Quantum » bascule dans le fantastique pur. Sam dans la peau du chauffeur de taxi Max Greenman renverse une femme, Angela (Liz Torres) qui est un fantôme, plus exactement l’ange gardien de Sam. Pour une fois, la série se démarque de ses intrigues humanistes pour un bond dans le surnaturel. Liz Torres est copiée sur Fanny Brice, célèbre comique des années 20-30 que Barbra Streisand incarna à l’écran. Angela n’a pas spécialement le style des anges de série, c’est une femme assez forte et sans complexes.
Max doit obtenir sa plaque de chauffeur de taxi. L’épisode est inspiré d’une histoire de Danielle Alexandra qui existait avant « Code Quantum ». L’histoire a été rachetée par Bellisario. Le traitement de l’épisode s’écarte un peu du canevas habituel de la série. Déjà, à sa grande surprise, Al Calavicci découvre qu’Angela le voit. Angela est la première des anges ou créatures surnaturelles équivalentes de Al à apparaître dans la série. Dans la cinquième saison, nous découvrirons Zoey et Alia, qui voyagent elles aussi dans le temps, approfondissant l’aspect fantastique de la série.
Sam doit sauver Max, chauffeur de taxi, d’une agression mortelle le lendemain. Max fait un concours pour décrocher sa licence de taxi à New York. L’humour est omniprésent, prenons par exemple cet extrait de dialogue : « Je ne mange jamais, parce que je suis un ange ». La multiplication d’interventions de créatures surnaturelles va compliquer la mission de Sam, mais aussi compliquer l’intrigue, surtout pour ceux qui prennent le train en route et commencent par cet épisode qui les déroutera. A éviter donc pour débuter la vision de « Code Quantum ».
Le passage chanté au piano par Angela est sublime et rappelle au père de Max son épouse disparue. Toutefois, nous assistons ici à une contradiction : Angela admet avoir été envoyé par le ciel, mais elle vient interférer dans une mission de Sam dont le programme Quantum a lui-même été détourné par Dieu. On oubliera cette petite incohérence, les voies du seigneur étant impénétrables.
La réalisation soignée est une fois de plus due à l’excellent Paul Brown (« Singe et Astronaute »). Il nous dépeint cette histoire sans tomber dans les travers de « Joséphine Ange Gardien » ou d’une autre série us méconnue en France mais diffusée sur M6 « Les anges du bonheur ». Angela sait que Max va être tué demain et elle doit le sauver, puis repartira pour une autre mission. « Code Quantum » avec ce fantôme d’une chanteuse morte en 1928 nous montre que le fantastique n’est pas forcément sanguinolent sans tomber pour autant dans la mièvrerie. Il est fait référence ici au film de Frank Capra « La vie est belle », mais la VF trahit cette allusion en parlant de « Une vie magnifique ».
Qui sauvera Max ? Sam ou Angela ? Deux anges sur la même mission pour sauver un mortel dans le passé prouve que le mieux est l’excès du bien puisque les indications d’Al et d’Angela sont contradictoires. Toutefois, à la différence de Sam, Angela est immortelle puisque déjà morte, et peut changer le cours de l’histoire en n’hésitant pas à se faire « tuer » par un gangster pour se relever aussitôt une fois l’homme parti. Bellisario joue ici sur du velours avec une intrigue en or.
Il est dommage que Bellisario ait attendu la quatrième saison, puis la cinquième avec Zoé et Alia, pour faire basculer sa série dans le fantastique pur. « Code Quantum » en ne se limitant pas au message humaniste et bondieusard aurait gagné un public plus large auprès des amateurs de fantastique. Lenny, le père de Max, veut tuer Frank, l’homme qui a dupé Max en engageant le gangster qui a « tué » Angela. Cela permet à Max de gagner sa licence de taxi et d’engager son père.
Angela, sa mission achevée, est sur le départ. Mais elle a le pouvoir d’effacer la mémoire de Sam qui dès son intervention terminée ne se souvient plus d’elle, à la différence de Al.
Un excellent épisode.
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Re: Série "Code Quantum"
04.19 - Le cauchemar (Moments to live) ♣♣
Cet épisode est un hommage à « Misery » de Stephen King, et évoque aussi le film « La cage » avec Lino Ventura. Le héros est Kyle Hart, vedette de soap opera genre « Les feux de l’amour » où il joue un chirurgien, dans lequel Sam vient d’être transmuté. Il est enlevé par une admiratrice, Norma (Kathleen Wilhoite)
Norma est une désaxée mentale qui confond la réalité et la fiction, elle mélange personnage et acteur et kidnappe Kyle, le comédien. Norma enlève la vedette avec la complicité de …son mari.
La kidnappeuse suscite plus la pitié ou la compassion que la peur tant l’on peut reconnaître une forme de désespoir. Elle rappelle les paumés qui ne voient que par une idole tel Marc Chapman (assassin de John Lennon) ou le jeune qui tira sur Reegan pour prouver son amour à Jodie Foster. En DVD, Universal a donné un nouveau titre à l’épisode : « Tranches de vie », qui est le titre du soap opera.
Malheureusement, l’épisode tourne vite court et ne tient pas ses promesses. Il n’a rien à voir avec un épisode typiquement fantastique (comme son presque éponyme « Cauchemar »). D’une part, les grimaces et gesticulations du mari, joué par le comédien Pruitt Taylor Vince, gâchent considérablement le suspense. La comédienne Katthleen Wilhoite surjoue son personnage d’hystérique et tape sur les nerfs du spectateur. Il est difficile d’adhérer à cette histoire dans ces conditions. On obtient un pâle ersatz de « Misery » Face à ce script, Scott Bakula et Dean Stockwell font ce qu’ils peuvent pour sauver l’entreprise du naufrage. Dans la « vraie vie », la folle a tué le comédien héros de soap. La complaisance du mari est totalement improbable. Il accepte que l’acteur fasse à un enfant à sa femme !
Norma parle à Sam comme si toutes les situations vécues dans le soap « Moments to live » étaient réelles. Murée dans sa folie, elle ne veut rien entendre et Sam est obligé de fuir. Il tente de prévenir la police. Le cas du mari qui tire sur le fuyard et fait exploser le téléphone n’est pas plus rassurant. Esprit faible, il est difficile à convaincre lorsque Sam lui parle de la folie de sa femme. Sam joue son va-tout et le mari feint un malaise cardiaque. La folle qui prend Sam pour un véritable docteur et non un acteur de télévision libère le prisonnier.. Norma comprend que son idole n’est qu’un chirurgien de fiction et découvrant qu’elle a été jouée, veut se suicider.
L’épisode parle des « coach potatoes », qui passent leur vie devant la télévision aux Etats-Unis. « Pourquoi est ce que tout n’est pas comme à la télévision ? » pleure Norma en renonçant au suicide. Le policier venu sauver Sam lui demande … une autographe. Quant au producteur du soap, il veut se servir de l’histoire de ce rapt pour l’inclure dans le feuilleton télé.
Un épisode très très moyen avant une grandissime frayeur : Sam reviendra dans « La malédiction du Pharaon » qui contient l’une des scènes les plus horrifiques de la série.
Cet épisode est un hommage à « Misery » de Stephen King, et évoque aussi le film « La cage » avec Lino Ventura. Le héros est Kyle Hart, vedette de soap opera genre « Les feux de l’amour » où il joue un chirurgien, dans lequel Sam vient d’être transmuté. Il est enlevé par une admiratrice, Norma (Kathleen Wilhoite)
Norma est une désaxée mentale qui confond la réalité et la fiction, elle mélange personnage et acteur et kidnappe Kyle, le comédien. Norma enlève la vedette avec la complicité de …son mari.
La kidnappeuse suscite plus la pitié ou la compassion que la peur tant l’on peut reconnaître une forme de désespoir. Elle rappelle les paumés qui ne voient que par une idole tel Marc Chapman (assassin de John Lennon) ou le jeune qui tira sur Reegan pour prouver son amour à Jodie Foster. En DVD, Universal a donné un nouveau titre à l’épisode : « Tranches de vie », qui est le titre du soap opera.
Malheureusement, l’épisode tourne vite court et ne tient pas ses promesses. Il n’a rien à voir avec un épisode typiquement fantastique (comme son presque éponyme « Cauchemar »). D’une part, les grimaces et gesticulations du mari, joué par le comédien Pruitt Taylor Vince, gâchent considérablement le suspense. La comédienne Katthleen Wilhoite surjoue son personnage d’hystérique et tape sur les nerfs du spectateur. Il est difficile d’adhérer à cette histoire dans ces conditions. On obtient un pâle ersatz de « Misery » Face à ce script, Scott Bakula et Dean Stockwell font ce qu’ils peuvent pour sauver l’entreprise du naufrage. Dans la « vraie vie », la folle a tué le comédien héros de soap. La complaisance du mari est totalement improbable. Il accepte que l’acteur fasse à un enfant à sa femme !
Norma parle à Sam comme si toutes les situations vécues dans le soap « Moments to live » étaient réelles. Murée dans sa folie, elle ne veut rien entendre et Sam est obligé de fuir. Il tente de prévenir la police. Le cas du mari qui tire sur le fuyard et fait exploser le téléphone n’est pas plus rassurant. Esprit faible, il est difficile à convaincre lorsque Sam lui parle de la folie de sa femme. Sam joue son va-tout et le mari feint un malaise cardiaque. La folle qui prend Sam pour un véritable docteur et non un acteur de télévision libère le prisonnier.. Norma comprend que son idole n’est qu’un chirurgien de fiction et découvrant qu’elle a été jouée, veut se suicider.
L’épisode parle des « coach potatoes », qui passent leur vie devant la télévision aux Etats-Unis. « Pourquoi est ce que tout n’est pas comme à la télévision ? » pleure Norma en renonçant au suicide. Le policier venu sauver Sam lui demande … une autographe. Quant au producteur du soap, il veut se servir de l’histoire de ce rapt pour l’inclure dans le feuilleton télé.
Un épisode très très moyen avant une grandissime frayeur : Sam reviendra dans « La malédiction du Pharaon » qui contient l’une des scènes les plus horrifiques de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
04.20 - La malédiction du Pharaon (The curse of Ptah Hotep) ♣♣♣♣
Cet épisode d’épouvante est directement tiré de la malédiction de Toutankhamon, avec viol de sépulture d’un pharaon. Ici, nous n’allons pas nous interroger sur les causes de la mort du profanateur, comme on le fit pour Lord Carnavon et Howard Carter. Sombrant dans le film d’horreur, nous voyons (ou plutôt devinons) le pharaon se réveiller et massacrer l’homme qui a profané son tombeau.
Cet épisode de fantastique pur échappe à toute logique. Il reprend à son compte la malédiction de Toutankhamon dont le tombeau fut découvert en 1922. Ici, l’action se passe en 1957.
Très vite, Sam qui remplace Dale Conway, un égyptologue accompagné de la jolie Ginny (Lisa Darr) est confronté à la terreur pure. Le canari de Ginny a disparu, il a été dévoré par un cobra qui manque de mordre Dale et Ginny.
La musique et les échos lugubres, l’obscurité des grottes, les torches lumineuses rappellent un peu Mulder et Scully. Ali, un guide est tué par d’horribles petites bêtes : des scorpions. La malédiction est inscrite sur les murs. Plus effrayant que « La malédiction des Pharaons » de la Hammer Films avec Christopher Lee ou « La momie » avec Boris Karloff, plus sérieux que « La momie » version 1999 et ses séquelles frisant la parodie, nous avons là, en cinquante minutes, un bijou de petit film d’horreur.
Le pharaon mort vivant arrive à troubler une puce du programme Quantum. La voiture de l’un des égyptologues a sa direction soudainement faussée.
Le réalisateur Joe Napolitano s’en donne à cœur joie. Travelling vers la tombe, caméra qui s’approche lentement de Ginny dans son dos, cris affreux d’outre tombe.
Gamal, un membre de l’équipe, est tué dans un accident mystérieux. Les trois membres restants, Sam, Ginny et le docteur El Razul sont les seuls survivants. Tous trois visitent la chambre funéraire. Ginny suggère d’ouvrir le sarcophage. Malgré l’énormité du fabuleux trésor, supérieur à celui de Toutankhamon, Sam se refuse à croire aux malédictions.
Oubliant son humanisme habituel, Bellisario a choisi de nous faire peur : il n’y a pas ici de second degré. Les yeux peints sur les statues semblent menaçants. L’ouverture du sarcophage nous montre la tension qui grimpe encore. Loin de se comporter comme à l’accoutumée, Sam redevient ici le scientifique de génie qu'il est et son enthousiasme fait peur à Al qui ne le contrôle plus. Voulant prouver que ce n’est qu’une momie qui se trouve dans le sarcophage, Sam cherche à provoquer le défunt. Il vole à la momie un bijou mais aussitôt, les murs du tombeau s’effondrent et les trois égyptologues se retrouvent prisonniers.
Razul étant coincé dans une autre partie du tombeau, il peut sortir. Une tempête que Ziggy avait annoncée à Al Calavicci arrive. Ledit Al est terrifié, bien qu’en hologramme, il ne risque rien. La puce du programme Quantum est en panne, des interférences étant provoquées par une force inconnue. L’horreur qui grandit à chaque minute fait de cet épisode de « Code Quantum » un hors série, un épisode à part. Sam pense qu’il y a une clef permettant de sortir du tombeau, il la cherche dans la momie. Il prend le cœur, ce qui provoque une ouverture dans le mur, puis remet l’organe en place. Sam constate qu’il n’y a pas de traces d’incision sur le corps du pharaon, ni de vase avec les viscères. « On dirait qu’il est prêt à se lever ». Sam et Ginny sortent mais tombent sur Razul qui avoue avoir tué tout le monde pour garder seul le trésor. Razul les ramène à l’intérieur sous la menace d’un pistolet. Mais Razul prend le cœur et n’arrive pas à le remettre à sa place. Il est séparé du couple qu’il menace par une cloison qui s’abat. Il appelle au secours. En vain, car le pharaon se réveille et le massacre. Cela va être au tour de Sam et Ginny mais grâce à Al ils parviennent à s’échapper par un trou. Entre temps, le programme Quantum détermine que des interférences provenant d’Egypte sabotent les contacts avec Al, qui le révèle à Sam.
Un grand moment d’épouvante.
Cet épisode d’épouvante est directement tiré de la malédiction de Toutankhamon, avec viol de sépulture d’un pharaon. Ici, nous n’allons pas nous interroger sur les causes de la mort du profanateur, comme on le fit pour Lord Carnavon et Howard Carter. Sombrant dans le film d’horreur, nous voyons (ou plutôt devinons) le pharaon se réveiller et massacrer l’homme qui a profané son tombeau.
Cet épisode de fantastique pur échappe à toute logique. Il reprend à son compte la malédiction de Toutankhamon dont le tombeau fut découvert en 1922. Ici, l’action se passe en 1957.
Très vite, Sam qui remplace Dale Conway, un égyptologue accompagné de la jolie Ginny (Lisa Darr) est confronté à la terreur pure. Le canari de Ginny a disparu, il a été dévoré par un cobra qui manque de mordre Dale et Ginny.
La musique et les échos lugubres, l’obscurité des grottes, les torches lumineuses rappellent un peu Mulder et Scully. Ali, un guide est tué par d’horribles petites bêtes : des scorpions. La malédiction est inscrite sur les murs. Plus effrayant que « La malédiction des Pharaons » de la Hammer Films avec Christopher Lee ou « La momie » avec Boris Karloff, plus sérieux que « La momie » version 1999 et ses séquelles frisant la parodie, nous avons là, en cinquante minutes, un bijou de petit film d’horreur.
Le pharaon mort vivant arrive à troubler une puce du programme Quantum. La voiture de l’un des égyptologues a sa direction soudainement faussée.
Le réalisateur Joe Napolitano s’en donne à cœur joie. Travelling vers la tombe, caméra qui s’approche lentement de Ginny dans son dos, cris affreux d’outre tombe.
Gamal, un membre de l’équipe, est tué dans un accident mystérieux. Les trois membres restants, Sam, Ginny et le docteur El Razul sont les seuls survivants. Tous trois visitent la chambre funéraire. Ginny suggère d’ouvrir le sarcophage. Malgré l’énormité du fabuleux trésor, supérieur à celui de Toutankhamon, Sam se refuse à croire aux malédictions.
Oubliant son humanisme habituel, Bellisario a choisi de nous faire peur : il n’y a pas ici de second degré. Les yeux peints sur les statues semblent menaçants. L’ouverture du sarcophage nous montre la tension qui grimpe encore. Loin de se comporter comme à l’accoutumée, Sam redevient ici le scientifique de génie qu'il est et son enthousiasme fait peur à Al qui ne le contrôle plus. Voulant prouver que ce n’est qu’une momie qui se trouve dans le sarcophage, Sam cherche à provoquer le défunt. Il vole à la momie un bijou mais aussitôt, les murs du tombeau s’effondrent et les trois égyptologues se retrouvent prisonniers.
Razul étant coincé dans une autre partie du tombeau, il peut sortir. Une tempête que Ziggy avait annoncée à Al Calavicci arrive. Ledit Al est terrifié, bien qu’en hologramme, il ne risque rien. La puce du programme Quantum est en panne, des interférences étant provoquées par une force inconnue. L’horreur qui grandit à chaque minute fait de cet épisode de « Code Quantum » un hors série, un épisode à part. Sam pense qu’il y a une clef permettant de sortir du tombeau, il la cherche dans la momie. Il prend le cœur, ce qui provoque une ouverture dans le mur, puis remet l’organe en place. Sam constate qu’il n’y a pas de traces d’incision sur le corps du pharaon, ni de vase avec les viscères. « On dirait qu’il est prêt à se lever ». Sam et Ginny sortent mais tombent sur Razul qui avoue avoir tué tout le monde pour garder seul le trésor. Razul les ramène à l’intérieur sous la menace d’un pistolet. Mais Razul prend le cœur et n’arrive pas à le remettre à sa place. Il est séparé du couple qu’il menace par une cloison qui s’abat. Il appelle au secours. En vain, car le pharaon se réveille et le massacre. Cela va être au tour de Sam et Ginny mais grâce à Al ils parviennent à s’échapper par un trou. Entre temps, le programme Quantum détermine que des interférences provenant d’Egypte sabotent les contacts avec Al, qui le révèle à Sam.
Un grand moment d’épouvante.
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Re: Série "Code Quantum"
04.21 - La crème des hommes (Stand up) ♣
« La crème des hommes » est l’histoire d’un duo comique, Dave Parker (sont Sam prend l’identité) et Mac MacKay (Bob Saget de la série « La fête à la maison »). Sam doit sauver son partenaire qui, susceptible, va être tué par un gangster Carlo Degorio, qu’il aura apostrophé.
Il faut dire que Mac MacKay est une véritable tête à claques qui cherche dispute à tout le monde et l’on éprouve difficilement de la compassion pour un tel mufle.
Degorio est inspiré d’un vrai gangster, Benjamin Bugsy Siegel, un mafieux trafiquant de la Yiddish Connection. Robert Miranda lui prête ses traits dans « Code Quantum ».
Degorio est en fait intéressé par la fille qui sert de partenaire au duo, « Frankie » (Amy Yasbeck). Al révèle à Sam que MacKay a disparu à Las Vegas en 1959, liquidé par la mafia. On n’a jamais retrouvé son corps. Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas : après le fabuleux « La malédiction du pharaon », nous nous retrouvons devant un épisode à l’argument plutôt faible. Degorio veut transformer le duo en trio, chose que Sam trouve pertinente aussi, mais MacKay est tellement imbu de sa personne qu’il refuse. Al révèle à Sam que le corps de Mackay sera retrouvé en 1982, 1985, 1989 et encore il manque des morceaux.
Sans doute est-ce son rôle qui le veut mais Bob Saget est vite insupportable. A cause de lui, qui se met à insulter les clients et à se bagarrer avec, les comiques perdent leur emploi. Degorio leur en offre un autre pour Frankie. Juste avant la fin de la saison, l’épisode est loin d’être à la hauteur. Les fans de la série trouvent qu’il s’agit de l’épisode le moins réussi. Mackay s’avère être en réalité un écorché vif, un grand timide, défaut qu’il cache derrière une agressivité permanente. Les jeux de mots du duo comique sont dignes des pires humoristes. Bellisario nous prend pour des naïfs en nous laissant croire que l’on peut vivre de son métier en étant aussi mauvais. Mackay agresse Degorio parce qu’il le voit avec Frankie dont il est amoureux, signant son arrêt de mort. Le réalisateur Michael Zinberg n’apporte hélas aucune amélioration à ce script déficient. C’est un Las Vegas de pacotille qui nous est présenté, sans doute tourné au sein des studios Universal. Pour meubler les temps morts, Sam joue les crooners. Le trio chante aussi des airs de music hall. La fin grandement improbable rappelle celle de « Veule mais pas trop » : le méchant gangster apprenant que MacKau et Frankie étant fiancés, il leur fait grâce et assiste au mariage, après avoir donné un coup de poing au comique pas drôle. Deborah Pratt, alors la femme de Bellisario (Ils divorcèrent en 1991) a signé le scénario. Un épisode vraiment destiné à faire patienter avant le cliffhanger de fin de saison.
« La crème des hommes » est l’histoire d’un duo comique, Dave Parker (sont Sam prend l’identité) et Mac MacKay (Bob Saget de la série « La fête à la maison »). Sam doit sauver son partenaire qui, susceptible, va être tué par un gangster Carlo Degorio, qu’il aura apostrophé.
Il faut dire que Mac MacKay est une véritable tête à claques qui cherche dispute à tout le monde et l’on éprouve difficilement de la compassion pour un tel mufle.
Degorio est inspiré d’un vrai gangster, Benjamin Bugsy Siegel, un mafieux trafiquant de la Yiddish Connection. Robert Miranda lui prête ses traits dans « Code Quantum ».
Degorio est en fait intéressé par la fille qui sert de partenaire au duo, « Frankie » (Amy Yasbeck). Al révèle à Sam que MacKay a disparu à Las Vegas en 1959, liquidé par la mafia. On n’a jamais retrouvé son corps. Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas : après le fabuleux « La malédiction du pharaon », nous nous retrouvons devant un épisode à l’argument plutôt faible. Degorio veut transformer le duo en trio, chose que Sam trouve pertinente aussi, mais MacKay est tellement imbu de sa personne qu’il refuse. Al révèle à Sam que le corps de Mackay sera retrouvé en 1982, 1985, 1989 et encore il manque des morceaux.
Sans doute est-ce son rôle qui le veut mais Bob Saget est vite insupportable. A cause de lui, qui se met à insulter les clients et à se bagarrer avec, les comiques perdent leur emploi. Degorio leur en offre un autre pour Frankie. Juste avant la fin de la saison, l’épisode est loin d’être à la hauteur. Les fans de la série trouvent qu’il s’agit de l’épisode le moins réussi. Mackay s’avère être en réalité un écorché vif, un grand timide, défaut qu’il cache derrière une agressivité permanente. Les jeux de mots du duo comique sont dignes des pires humoristes. Bellisario nous prend pour des naïfs en nous laissant croire que l’on peut vivre de son métier en étant aussi mauvais. Mackay agresse Degorio parce qu’il le voit avec Frankie dont il est amoureux, signant son arrêt de mort. Le réalisateur Michael Zinberg n’apporte hélas aucune amélioration à ce script déficient. C’est un Las Vegas de pacotille qui nous est présenté, sans doute tourné au sein des studios Universal. Pour meubler les temps morts, Sam joue les crooners. Le trio chante aussi des airs de music hall. La fin grandement improbable rappelle celle de « Veule mais pas trop » : le méchant gangster apprenant que MacKau et Frankie étant fiancés, il leur fait grâce et assiste au mariage, après avoir donné un coup de poing au comique pas drôle. Deborah Pratt, alors la femme de Bellisario (Ils divorcèrent en 1991) a signé le scénario. Un épisode vraiment destiné à faire patienter avant le cliffhanger de fin de saison.
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Re: Série "Code Quantum"
Un show runner s'engage à fournier un certain nombre d'épisode au réseau et parfois cela se voit parfaitement qu'un épisode a été produit quasi uniquement pour atteindre le nombre, sans autre réelle justification.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Code Quantum"
04.22 - Lisa (A leap for Lisa) ♣♣♣♣
Nous retrouvons Sam dans la peau de Bingo, une enseigne de marine, dans les bras de Lisa (Terry Farrel de « Star Trek deep space nine »). Le début de l’épisode est assez érotique, nous montrant le couple enlacé sur la plage. En réalité, Sam/Bingo rêve. Il est aux arrêts pour le meurtre de Marci (Debbie James), la femme du commandant Riker (Charles Rocket). Bingo va passer en cour d’assises. Lisa, en infirmière, vient trouver Sam dans sa cellule, mais elle est prête à dire qu’elle était avec l’accusé au moment du meurtre alors qu’elle est une femme mariée.
Coup de théâtre : Sam s’est transféré en Al jeune officier, Bingo n’est autre que Al Calavicci jeune !
Lisa hélas meurt dans un accident de voiture et brûle dans les flammes, comme cela est déjà arrivé le 25 juin 1957. Al est catastrophé car Sam n’a pas sauvé Lisa. Du coup, Al jeune alias Bingo n’a plus d’alibi et va être condamné à mort. Dans la vraie vie, Al n’a jamais été accusé de meurtre puisque Lisa avait témoigné. Mais en sautant dans le temps et en persuadant Lisa de ne rien dire, Sam a changé l’histoire. Ce qui signifie que sans alibi, Al se retrouve accusé de meurtre. A tel point que durant l’épisode, Al est à un moment considéré comme mort exécuté et que devant le programme Quantum, c’est Edward St John V (Roddy Mc Dowall) qui prend la place de Al. Le commandant Riker accuse Bingo/Al jeune/Sam d’avoir violé et tué sa femme et se déclare témoin. Al adulte découvre sur son ordinateur Ziggy qu’il y a 81% de chances qu’il soit exécuté dans la chambre à gaz. C’est la seconde fois que Al et Sam échangent leur place après « Bond en arrière », le pilote de la saison 4.Mais cette-fois, ce n’est pas Sam qui est arrivé en 1999 mais Al jeune en 1957.
Lorsque Ziggy atteint 100% de chance de peine capitale pour Al, Ziggy est remplacé par Alpha, Al par Edward St John V. La relation de Sam avec Edward est stupéfiante : Edward appelle notre héros Samuel. Nous sommes passés dans une nouvelle histoire où Calavicci n’est jamais devenu amiral. Mais autant Al était enjoué et taquin, autant St John est un bloc de glace. Il y a toujours un programme Quantum mais pas du tout celui créé par Al et Sam. L’avocat de la défense tente de confondre le commandant Riker comme faux témoin. Sam depuis le début de l’aventure ne s’est jamais retrouvé dans une situation aussi inextricable. L’ordinateur Alpha donne 85% de chances à Sam de trouver la solution du crime dans la Chevrolet Corvette de Bingo/Al jeune, dernier lieu où l’on a vu vivante Marci Riker. Ayant retrouvé des chances de prouver son innocence, Al l’hologramme revient. Sam a trouvé un mégot de cigarette appartenant au meilleur ami d’Al, Chip Fergusson(Jeff Corbett), le véritable assassin de Lisa. Dans un flash back en noir et blanc suivant le récit de Chip, James Whitmore Jr nous montre comment les choses se sont passées. En faisant l’amour avec Chip, Marci a heurté de la tête un rocher et s’est tuée. Dans le caisson temporel du programme Quantum, les deux Al, celui de 1957 et de 1999 discutent et Al fait la leçon à son double jeune : il doit surveiller Chip et ne pas le laisser seul. De cette façon, Lisa ne meurt pas et l’innocente.
Soudain, Al définitivement innocenté, Sam fait un nouveau saut temporel : il se retrouve dans la peau de… Lee Harvey Oswald, l’assassin de John F Kennedy…
A SUIVRE….
Nous retrouvons Sam dans la peau de Bingo, une enseigne de marine, dans les bras de Lisa (Terry Farrel de « Star Trek deep space nine »). Le début de l’épisode est assez érotique, nous montrant le couple enlacé sur la plage. En réalité, Sam/Bingo rêve. Il est aux arrêts pour le meurtre de Marci (Debbie James), la femme du commandant Riker (Charles Rocket). Bingo va passer en cour d’assises. Lisa, en infirmière, vient trouver Sam dans sa cellule, mais elle est prête à dire qu’elle était avec l’accusé au moment du meurtre alors qu’elle est une femme mariée.
Coup de théâtre : Sam s’est transféré en Al jeune officier, Bingo n’est autre que Al Calavicci jeune !
Lisa hélas meurt dans un accident de voiture et brûle dans les flammes, comme cela est déjà arrivé le 25 juin 1957. Al est catastrophé car Sam n’a pas sauvé Lisa. Du coup, Al jeune alias Bingo n’a plus d’alibi et va être condamné à mort. Dans la vraie vie, Al n’a jamais été accusé de meurtre puisque Lisa avait témoigné. Mais en sautant dans le temps et en persuadant Lisa de ne rien dire, Sam a changé l’histoire. Ce qui signifie que sans alibi, Al se retrouve accusé de meurtre. A tel point que durant l’épisode, Al est à un moment considéré comme mort exécuté et que devant le programme Quantum, c’est Edward St John V (Roddy Mc Dowall) qui prend la place de Al. Le commandant Riker accuse Bingo/Al jeune/Sam d’avoir violé et tué sa femme et se déclare témoin. Al adulte découvre sur son ordinateur Ziggy qu’il y a 81% de chances qu’il soit exécuté dans la chambre à gaz. C’est la seconde fois que Al et Sam échangent leur place après « Bond en arrière », le pilote de la saison 4.Mais cette-fois, ce n’est pas Sam qui est arrivé en 1999 mais Al jeune en 1957.
Lorsque Ziggy atteint 100% de chance de peine capitale pour Al, Ziggy est remplacé par Alpha, Al par Edward St John V. La relation de Sam avec Edward est stupéfiante : Edward appelle notre héros Samuel. Nous sommes passés dans une nouvelle histoire où Calavicci n’est jamais devenu amiral. Mais autant Al était enjoué et taquin, autant St John est un bloc de glace. Il y a toujours un programme Quantum mais pas du tout celui créé par Al et Sam. L’avocat de la défense tente de confondre le commandant Riker comme faux témoin. Sam depuis le début de l’aventure ne s’est jamais retrouvé dans une situation aussi inextricable. L’ordinateur Alpha donne 85% de chances à Sam de trouver la solution du crime dans la Chevrolet Corvette de Bingo/Al jeune, dernier lieu où l’on a vu vivante Marci Riker. Ayant retrouvé des chances de prouver son innocence, Al l’hologramme revient. Sam a trouvé un mégot de cigarette appartenant au meilleur ami d’Al, Chip Fergusson(Jeff Corbett), le véritable assassin de Lisa. Dans un flash back en noir et blanc suivant le récit de Chip, James Whitmore Jr nous montre comment les choses se sont passées. En faisant l’amour avec Chip, Marci a heurté de la tête un rocher et s’est tuée. Dans le caisson temporel du programme Quantum, les deux Al, celui de 1957 et de 1999 discutent et Al fait la leçon à son double jeune : il doit surveiller Chip et ne pas le laisser seul. De cette façon, Lisa ne meurt pas et l’innocente.
Soudain, Al définitivement innocenté, Sam fait un nouveau saut temporel : il se retrouve dans la peau de… Lee Harvey Oswald, l’assassin de John F Kennedy…
A SUIVRE….
Dernière édition par Patricks le Mar 31 Mai 2011 - 19:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Patricks a écrit:1.22 - Lisa (A leap for Lisa) ♣♣♣♣
Excellente critique Patricks ! Tu as un tempo très rapide, quel travail !
Juste un truc, je sais que l'épisode est touché par le programme Quantum mais l'est-il au point d'être téléporté en saison 1 ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Code Quantum"
Merci de me signaler cette erreur, car je viens tout d'envoyer à Steed, je vais lui dire de rectifier.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
05.01 et 5.02- Lee Harvey (Lee Harvey Oswald /Leaping on a string) ♣♣♣♣
La cinquième saison commence en force avec Sam Beckett dans la peau de Lee Harvey Oswald dans un double épisode. Sur une superbe musique composée exprès pour le film par Velton Ray Bunch, nous voyons défiler des images de JFK à Dallas le 22 novembre 1963, puis de Lee Harvey Oswald. Le drame est en place. Sam pose pour la célèbre photo de Oswald un fusil à la main devant l’objectif d’une russe nommée Marina. Il lui parle en russe et son discours est celui d’un communiste convaincu, violemment anti-américain. Peu après, nous voyons un exercice de tir où un militaire dirige Oswald qui se montre particulièrement rebelle. Cette scène se déroule quelques années plus tôt le 5 octobre 1957 en plein désert.
L’histoire part du postulat qu’il n’y a pas eu un complot. Bellisario prend le contrepied du JFK de Oliver Stone et va tenter de nous prouver que l’assassinat de Kennedy est l’œuvre d’un seul homme, Lee Oswald, un fanatique marxiste aurait tué seul le président Kennedy, certes avec des complicités soviétiques, mais sans le complot qui mêlerait CIA, mafia et Dieu sait qui. Dans l’épisode, Al Calavacci est le partisan de la thèse du complot, tandis que Sam s’évertue à lui démontrer que l’assassinat de Kennedy est le fait d’un homme seul.
Dans le caisson temporel, le vrai Oswald discute avec Al des bienfaits du marxisme, (Al lui rétorque les vietcong qui l’ont fait prisonnier à HanoÏ entre 1968 et 1973 n’ont pas respecté la convention de Genève qu’il réclame lui), mais petit à petit, Al comprend que les personnalités d’Oswald et de Sam sont en train de se mélanger..Ainsi Oswald dans le caisson est un mélange des cerveaux de Sam Beckett et du tueur : il appelle par son prénom Al. Ce dernier en est stupéfait.
Cet épisode provoqua une controverse aux Etats Unis puisque Bellisario a tenté de nous prouver que tout ce que l’on nous a dit sur l’assassinat de Kennedy n’est que balivernes, et que le meurtre est le fait d’un homme seul. Plutôt minoritaire à penser de la sorte, il va à travers le personnage de l’incrédule Al tenter de convaincre le téléspectateur, nous montrant chaque réaction de Sam dans la peau d’Oswald. Nous allons donc voyager dans le cerveau d’Oswald figure du mal absolu pour les américains de 1957 à 1963. Bien entendu, avec l’information qui est donnée depuis des décennies par les médias et le cinéma (« I comme Icare » d’Henri Verneuil avec Yves Montand, « JFK » d’Oliver Stone avec Kevin Costner), Bellisario entreprend une mission impossible. Notons que c’est la première fois que Sam Beckett entre dans la peau de quelqu’un de connu, il n’a aidé jusqu’à présent que des anonymes.
Le final tente à nous montrer que nous vivons dans un monde transformé par le programme Quantum, puisqu’initialement, Jackie Kennedy est tuée par Oswald en même temps que son mari. C’est en faisant un second saut quantique au moment où il appuie sur la gâchette pour tuer le Président que Sam – se retrouvant dans la peau d’un garde du corps – sauve Jackie.
Lee Harvey Oswald nous est dépeint comme un extra-terrestre, les scènes où il affronte Al dans le caisson temporel du programme Quantum le présentent comme « un prisonnier de guerre ». Il s’estime victime du capitalisme. Se proclamant durant les deux épisodes communiste, il recevra la remarque étonnée d’un soldat « Qu’est ce que vous faites dans l’armée des Etats-Unis mon vieux ? ».
Cette fois, Bellisario a rangé dans ses cartons ses bondieuseries et ses bons sentiments pour un pilote de la saison 5 particulièrement violent. Peu à peu, la thèse de l’homme seul fissure chez Al (censé représenter le citoyen lambda connaissant la théorie du complot) la certitude commune pour l’action d’un homme seul. Un peu comme plus tard avec les complots gouvernementaux dans « X Files », « Code Quantum » cherche à ébranler nos certitudes. On nous cache tout, on ne nous dit rien, on nous fait croire ce qu’on veut. Il faut dire que Bellisario a réellement rencontré le vrai Oswald lors de son séjour dans l’armée et a acquis la certitude que l’assassinat de Kennedy était né dans le cerveau malade d’un tireur isolé.
Le comédien Willie Garson fait une formidable composition dans le rôle d’Oswald, même si nous le voyons principalement dans le caisson temporel. Sam, lui, n’est plus lui-même, il est dévoré par ce cerveau maléfique et Al finira par admettre la théorie du tueur isolé. Mais on peut douter que le spectateur se laisse lui si facilement convaincre.
Natacha Pavlovich est elle aussi formidable dans le personnage de Marina Oswald, moins communiste que son américain de mari.et qui tentera de le dissuader de son entreprise mortelle. Karen Ingram est vibrante de vérité en Jackie Kennedy. L’épisode est bien plus sérieux que « Dark skies l’impossible vérité » qui lui attribuait l’assassinat de Kennedy aux extra-terrestres infiltrés dans le gouvernement et les services secrets. « Code Quantum » joue une carte réaliste qui peut déplaire et déranger, tant Bellisario se penche sur sa copie avec sérieux.
Avec cet épisode, « Code Quantum » quitte l’univers de séries comme « Les routes du Paradis » pour jouer dans la cour des grands. La série peut irriter, mais pour une fois elle sort des sentiers battus pour nous donner un nouvel éclairage sur une vérité que l’on croit connaître depuis 1963. Tout ici est gommé, à commencer par le rapport Warren. Au fond, la thèse de Bellisario (si un homme seul peut tuer Kennedy, quelle confiance peut on laisser au gouvernement du plus puissant pays du monde ?) est que la théorie du complot masque la fragilité du gouvernement , des autorités de toutes sortes des plus connues au plus secrètes.
Enfin, il faut saluer le jeu de Scott Bakula sans qui rien ne serait crédible. Il nous fait vivre son personnage, avec ses défaillances et ses faiblesses, mais surtout sa folie et son idéologie. Sam en arrive à comparer la façon dont il tirait sur le gibier dans sa ferme natale avec l’habileté au fusil de Lee Harvey Oswald. Dans ce double épisode, il n’est pas question de nous faire rire ou de se déguiser en femme. Tout le drame Kennedy est restitué avec des images authentiques d’actualité de l’époque qui nous troublent au plus haut point car ils mélangent réalité et fiction. « Code Quantum » qui nous a raconté la mort des vieux indiens, le Ku Klus Kan, le racisme envers les noirs, la peine capitale, l’influence de la religion, est devenu en cinq saisons un portrait de l’Amérique des années 50 à la fin du siècle dernier.
La cinquième saison commence en force avec Sam Beckett dans la peau de Lee Harvey Oswald dans un double épisode. Sur une superbe musique composée exprès pour le film par Velton Ray Bunch, nous voyons défiler des images de JFK à Dallas le 22 novembre 1963, puis de Lee Harvey Oswald. Le drame est en place. Sam pose pour la célèbre photo de Oswald un fusil à la main devant l’objectif d’une russe nommée Marina. Il lui parle en russe et son discours est celui d’un communiste convaincu, violemment anti-américain. Peu après, nous voyons un exercice de tir où un militaire dirige Oswald qui se montre particulièrement rebelle. Cette scène se déroule quelques années plus tôt le 5 octobre 1957 en plein désert.
L’histoire part du postulat qu’il n’y a pas eu un complot. Bellisario prend le contrepied du JFK de Oliver Stone et va tenter de nous prouver que l’assassinat de Kennedy est l’œuvre d’un seul homme, Lee Oswald, un fanatique marxiste aurait tué seul le président Kennedy, certes avec des complicités soviétiques, mais sans le complot qui mêlerait CIA, mafia et Dieu sait qui. Dans l’épisode, Al Calavacci est le partisan de la thèse du complot, tandis que Sam s’évertue à lui démontrer que l’assassinat de Kennedy est le fait d’un homme seul.
Dans le caisson temporel, le vrai Oswald discute avec Al des bienfaits du marxisme, (Al lui rétorque les vietcong qui l’ont fait prisonnier à HanoÏ entre 1968 et 1973 n’ont pas respecté la convention de Genève qu’il réclame lui), mais petit à petit, Al comprend que les personnalités d’Oswald et de Sam sont en train de se mélanger..Ainsi Oswald dans le caisson est un mélange des cerveaux de Sam Beckett et du tueur : il appelle par son prénom Al. Ce dernier en est stupéfait.
Cet épisode provoqua une controverse aux Etats Unis puisque Bellisario a tenté de nous prouver que tout ce que l’on nous a dit sur l’assassinat de Kennedy n’est que balivernes, et que le meurtre est le fait d’un homme seul. Plutôt minoritaire à penser de la sorte, il va à travers le personnage de l’incrédule Al tenter de convaincre le téléspectateur, nous montrant chaque réaction de Sam dans la peau d’Oswald. Nous allons donc voyager dans le cerveau d’Oswald figure du mal absolu pour les américains de 1957 à 1963. Bien entendu, avec l’information qui est donnée depuis des décennies par les médias et le cinéma (« I comme Icare » d’Henri Verneuil avec Yves Montand, « JFK » d’Oliver Stone avec Kevin Costner), Bellisario entreprend une mission impossible. Notons que c’est la première fois que Sam Beckett entre dans la peau de quelqu’un de connu, il n’a aidé jusqu’à présent que des anonymes.
Le final tente à nous montrer que nous vivons dans un monde transformé par le programme Quantum, puisqu’initialement, Jackie Kennedy est tuée par Oswald en même temps que son mari. C’est en faisant un second saut quantique au moment où il appuie sur la gâchette pour tuer le Président que Sam – se retrouvant dans la peau d’un garde du corps – sauve Jackie.
Lee Harvey Oswald nous est dépeint comme un extra-terrestre, les scènes où il affronte Al dans le caisson temporel du programme Quantum le présentent comme « un prisonnier de guerre ». Il s’estime victime du capitalisme. Se proclamant durant les deux épisodes communiste, il recevra la remarque étonnée d’un soldat « Qu’est ce que vous faites dans l’armée des Etats-Unis mon vieux ? ».
Cette fois, Bellisario a rangé dans ses cartons ses bondieuseries et ses bons sentiments pour un pilote de la saison 5 particulièrement violent. Peu à peu, la thèse de l’homme seul fissure chez Al (censé représenter le citoyen lambda connaissant la théorie du complot) la certitude commune pour l’action d’un homme seul. Un peu comme plus tard avec les complots gouvernementaux dans « X Files », « Code Quantum » cherche à ébranler nos certitudes. On nous cache tout, on ne nous dit rien, on nous fait croire ce qu’on veut. Il faut dire que Bellisario a réellement rencontré le vrai Oswald lors de son séjour dans l’armée et a acquis la certitude que l’assassinat de Kennedy était né dans le cerveau malade d’un tireur isolé.
Le comédien Willie Garson fait une formidable composition dans le rôle d’Oswald, même si nous le voyons principalement dans le caisson temporel. Sam, lui, n’est plus lui-même, il est dévoré par ce cerveau maléfique et Al finira par admettre la théorie du tueur isolé. Mais on peut douter que le spectateur se laisse lui si facilement convaincre.
Natacha Pavlovich est elle aussi formidable dans le personnage de Marina Oswald, moins communiste que son américain de mari.et qui tentera de le dissuader de son entreprise mortelle. Karen Ingram est vibrante de vérité en Jackie Kennedy. L’épisode est bien plus sérieux que « Dark skies l’impossible vérité » qui lui attribuait l’assassinat de Kennedy aux extra-terrestres infiltrés dans le gouvernement et les services secrets. « Code Quantum » joue une carte réaliste qui peut déplaire et déranger, tant Bellisario se penche sur sa copie avec sérieux.
Avec cet épisode, « Code Quantum » quitte l’univers de séries comme « Les routes du Paradis » pour jouer dans la cour des grands. La série peut irriter, mais pour une fois elle sort des sentiers battus pour nous donner un nouvel éclairage sur une vérité que l’on croit connaître depuis 1963. Tout ici est gommé, à commencer par le rapport Warren. Au fond, la thèse de Bellisario (si un homme seul peut tuer Kennedy, quelle confiance peut on laisser au gouvernement du plus puissant pays du monde ?) est que la théorie du complot masque la fragilité du gouvernement , des autorités de toutes sortes des plus connues au plus secrètes.
Enfin, il faut saluer le jeu de Scott Bakula sans qui rien ne serait crédible. Il nous fait vivre son personnage, avec ses défaillances et ses faiblesses, mais surtout sa folie et son idéologie. Sam en arrive à comparer la façon dont il tirait sur le gibier dans sa ferme natale avec l’habileté au fusil de Lee Harvey Oswald. Dans ce double épisode, il n’est pas question de nous faire rire ou de se déguiser en femme. Tout le drame Kennedy est restitué avec des images authentiques d’actualité de l’époque qui nous troublent au plus haut point car ils mélangent réalité et fiction. « Code Quantum » qui nous a raconté la mort des vieux indiens, le Ku Klus Kan, le racisme envers les noirs, la peine capitale, l’influence de la religion, est devenu en cinq saisons un portrait de l’Amérique des années 50 à la fin du siècle dernier.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Interview de Donald Bellisario au sujet de l'épisode ; "Lee Harvey Oswald" parue dans "Générration Séries"
"J'ai connu brièvement Lee Harvey Oswald à l'armée dans la marine. J'étais dans une compagnie très voisine de la sienne. C'était un type arrogant, provocateur. De plus, j'ai travaillé et habité pendant huit ans à Dallas et je sais beaucoup de choses à propos de l'assassinat du président Kennedy. Je ne crois pas qu'il y ait eu complot du tout. Je crois que c'est un type tout seul qui a fait le coup. On a de plus en plus d'informations sur cet assassinat, les photos du corps, le rapport d'autopsie et toutes confirment l'hypothèse d'un seul tireur. J'ai vu le film d'Oliver Stone avec mon fils,et celui-ci qui avait dix ans à l'époque m'a posé beaucoup de questions sur la thèse du complot. J'ai été obligé de lui dire : "Attends une minute, tout est faux. Cela ne s'est pas passé comme ça, c'est mensonger". (Propos recueillis par Jacques Baudou)
"J'ai connu brièvement Lee Harvey Oswald à l'armée dans la marine. J'étais dans une compagnie très voisine de la sienne. C'était un type arrogant, provocateur. De plus, j'ai travaillé et habité pendant huit ans à Dallas et je sais beaucoup de choses à propos de l'assassinat du président Kennedy. Je ne crois pas qu'il y ait eu complot du tout. Je crois que c'est un type tout seul qui a fait le coup. On a de plus en plus d'informations sur cet assassinat, les photos du corps, le rapport d'autopsie et toutes confirment l'hypothèse d'un seul tireur. J'ai vu le film d'Oliver Stone avec mon fils,et celui-ci qui avait dix ans à l'époque m'a posé beaucoup de questions sur la thèse du complot. J'ai été obligé de lui dire : "Attends une minute, tout est faux. Cela ne s'est pas passé comme ça, c'est mensonger". (Propos recueillis par Jacques Baudou)
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Petite pause : je reprends la suite et fin de "Code Quantum" lundi.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
05-03. La mégère et le marin (Leaping of the shrew) ♣♣♣
Pour cette cinquième saison qui sera la dernière, NBC revoit le budget à la baisse. Malgré la présence d’une guest star venue du cinéma, Brooke Shields, ici dans le rôle d’une future mariée aussi insupportable que gâtée, le télespectateur notera que, l’épisode étant situé en haute mer, on voit des récifs !
Comme dans « L’enlèvement de Lisa Zorakin » pour les persuaders, Sam se trouve confronté à une véritable mégère après un naufrage. Comme dans « Lifeboat » d’Hitchcock l’histoire se passe dans une embarcation sur la mer. Remplie de préjugés sur les simples mécaniciens, qu’elle traite de « pouilleux », Vanessa Foster (Brooke Shields) devait se marier en mer. Son fiancé David et le reste des passagers a été repêché par un radeau, mais Sam sur un canot de sauvetage va devoir supporter cette fille riche et capricieuse que l’on imagine bien en Paris Hilton. Ziggy permet à Al d’apprendre que l'embarcation n'a pas été comme prévue repérée par un navire dans le délai imparti. Ils risquent donc mourir. Sam doit faire preuve très vite d’autorité face à cette folle en furie qui exige de se changer pour passer « à table » manger des algues !
L’épisode réussit à nous amuser sans tomber dans la caricature, ce que l’on doit aux comédiens. Brooke Shields est parfaite dans son rôle sans jamais surjouer. Comme il fallait s’y attendre, les deux comparses aussi éloignés que possible socialement (selon le principe du « buddy movie ») vont tomber d’accord. Brooke Shields se révèle être l’une des plus jolies partenaires de Sam de toute la série.
Abordant sur une île déserte (comme dans « Le lagon bleu »), Sam apprend par Al que personne n’accostera sur l’île avant neuf ans. L’excentrique Vanessa demande à son arrivée sur l’île s’il y a un cabinet de toilette ! Elle porte avec elle dans une jarre…les cendres de sa grand-mère !
Visiblement après la controverse et l’aspect dramatique du double épisode « Lee Harvey Oswald », il fallait faire une pause humoristique, et l'on assiste ainsi sur l’île à une bagarre dans la boue entre Vanessa et Sam/Nikos, la riche naufragée ayant souillé le seul point d’eau potable. Les sauts quantiques de Sam qui avaient tendance lors des quatre premières saisons à se répéter (plusieurs épisodes traitant du racisme par exemple), aussi, la cinquième saison nous offre cette-fois de la comédie pure. Le scénario a été écrit sur mesure pour Brooke Shields. Alors que l’épisode aurait été insupportable avec quelque inconnue au talent approximatif, nous ne voyons pas ici le temps passer. Bien entendu, tout cela est sans doute filmé dans un studio d’Universal mais l’épisode a un côté Robinson et Vendredi. Nous sommes à des lieues de « Lost », par manque de moyens et d’intensité dramatique. L’intervention du programme Quantum est une intrigue d’une minceur extrême. Dans la « vraie vie », Nikos est un vrai marin et sauve trop rapidement Vanessa, alors que l’inexpérience de Sam prolonge la solitude des deux êtres et permet à leur amour d’éclore. Donald Bellisario a la magie de mélanger dans sa série les drames les plus sombres avec les comédies les plus loufoques. La belle Brooke Shields finit par tomber dans les bras du chanceux Scott Bakula. Nous terminons par un remake du « Lagon bleu » et le couple aura six enfants lorsqu’on les retrouvera neuf ans après, Vanessa ayant refusé de se faire sauver par un navire ayant approché l’île. Un bon intermède reposant dans la série.
Pour cette cinquième saison qui sera la dernière, NBC revoit le budget à la baisse. Malgré la présence d’une guest star venue du cinéma, Brooke Shields, ici dans le rôle d’une future mariée aussi insupportable que gâtée, le télespectateur notera que, l’épisode étant situé en haute mer, on voit des récifs !
Comme dans « L’enlèvement de Lisa Zorakin » pour les persuaders, Sam se trouve confronté à une véritable mégère après un naufrage. Comme dans « Lifeboat » d’Hitchcock l’histoire se passe dans une embarcation sur la mer. Remplie de préjugés sur les simples mécaniciens, qu’elle traite de « pouilleux », Vanessa Foster (Brooke Shields) devait se marier en mer. Son fiancé David et le reste des passagers a été repêché par un radeau, mais Sam sur un canot de sauvetage va devoir supporter cette fille riche et capricieuse que l’on imagine bien en Paris Hilton. Ziggy permet à Al d’apprendre que l'embarcation n'a pas été comme prévue repérée par un navire dans le délai imparti. Ils risquent donc mourir. Sam doit faire preuve très vite d’autorité face à cette folle en furie qui exige de se changer pour passer « à table » manger des algues !
L’épisode réussit à nous amuser sans tomber dans la caricature, ce que l’on doit aux comédiens. Brooke Shields est parfaite dans son rôle sans jamais surjouer. Comme il fallait s’y attendre, les deux comparses aussi éloignés que possible socialement (selon le principe du « buddy movie ») vont tomber d’accord. Brooke Shields se révèle être l’une des plus jolies partenaires de Sam de toute la série.
Abordant sur une île déserte (comme dans « Le lagon bleu »), Sam apprend par Al que personne n’accostera sur l’île avant neuf ans. L’excentrique Vanessa demande à son arrivée sur l’île s’il y a un cabinet de toilette ! Elle porte avec elle dans une jarre…les cendres de sa grand-mère !
Visiblement après la controverse et l’aspect dramatique du double épisode « Lee Harvey Oswald », il fallait faire une pause humoristique, et l'on assiste ainsi sur l’île à une bagarre dans la boue entre Vanessa et Sam/Nikos, la riche naufragée ayant souillé le seul point d’eau potable. Les sauts quantiques de Sam qui avaient tendance lors des quatre premières saisons à se répéter (plusieurs épisodes traitant du racisme par exemple), aussi, la cinquième saison nous offre cette-fois de la comédie pure. Le scénario a été écrit sur mesure pour Brooke Shields. Alors que l’épisode aurait été insupportable avec quelque inconnue au talent approximatif, nous ne voyons pas ici le temps passer. Bien entendu, tout cela est sans doute filmé dans un studio d’Universal mais l’épisode a un côté Robinson et Vendredi. Nous sommes à des lieues de « Lost », par manque de moyens et d’intensité dramatique. L’intervention du programme Quantum est une intrigue d’une minceur extrême. Dans la « vraie vie », Nikos est un vrai marin et sauve trop rapidement Vanessa, alors que l’inexpérience de Sam prolonge la solitude des deux êtres et permet à leur amour d’éclore. Donald Bellisario a la magie de mélanger dans sa série les drames les plus sombres avec les comédies les plus loufoques. La belle Brooke Shields finit par tomber dans les bras du chanceux Scott Bakula. Nous terminons par un remake du « Lagon bleu » et le couple aura six enfants lorsqu’on les retrouvera neuf ans après, Vanessa ayant refusé de se faire sauver par un navire ayant approché l’île. Un bon intermède reposant dans la série.
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Re: Série "Code Quantum"
05-04 - Retour de guerre (Nowhere to run) ♣♣♣♣
Saison en yoyo, nous passons de la tragédie de JFK à des pollissoneries maritimes avec Brooke Shields pour revenir dans l’enfer du Vitenam, ou plutôt des anciens du Vietnam. Nous « vivons » réellement cet hôpital de San Diego en 1968 où Sam, pour la première fois se retrouve amputé des deux jambes.
Sam doit sauver un camarade de chambre du suicide. Al, qui a été prisonnier six ans au Vietnam, ne se sent pas neutre dans l’aventure et oublie sa gouaille et ses plaisanteries habituelles. Ronald Miller, capitaine, dont Sam a pris la peau, ne se laisse pas abattre. Cet épisode nous éclaire sur un point : c’est le corps de Sam Beckett qui se transmute dans le temps. Ici, Miller aura des jambes !
Nous retrouvons Jennifer Anniston (moins connue qu’aujourd’hui , elle sera en 1994 la vedette de « Friends ») dans le rôle de Kiki Wilson, une jeune infirmière bénévole dont le frère est porté disparu et qui lit dans les lignes de la main et va découvrir une partie de la mission de Sam. Le sergent Billy Johnson, un noir,(Michael Boatman) dont la moelle épinière a été sectionnée, provoque la rupture avec son épouse Carol. Il profitera du week end pour se jeter dans la piscine de l’hôpital.
Nous voyons à la télévision des images en noir et blanc de la contestation contre la guerre du Vietnam. Déjà, à l’époque de la guerre, une série comme « Hawaii police d’état » laissait passer une certaine critique du Vietnam à travers des épisodes comme "Tuer ou mourir" ou "L'abeille".
Ainsi, Julie, la femme de Sam/Miller (Judith Hoag) vient le trouver pour lui annoncer qu’elle demande le divorce. Drame d’une guerre inutile, plaidoyer contre la guerre, peut être un peu gnan gnan comme Bellisario nous y habitué (Si l’on veut une série sur le Vietnam, il y a « L’enfer du devoir ») mais aussi contre la bêtise humaine avec cet infirmier qui nargue comme des loques humaines ceux qui sont partis se battre pour le pays et revenus en morceaux. On devine que Sam va sauver le sergent Johnson, et donner une bonne raclée à l’infirmier indélicat et sadique. Le talent de Bakula, c’est de passer de Brooke Shields aux vétérans du Vietnam en restant toujours aussi convaincant.
Au bar, la Joan Baez locale chante devant des hippies de la protest song, nous assistons à un téléscopage du « peace and love » et du retour de guerre. Nous entendons la chanson de Bob Dylan « Blowin in the wind » pour ajouter à la tristesse ambiante. Malgré les horreurs de la guerre, Bellisario garde une certaine vision optimiste de la vie. En cela il s’écarte de « Apocalypse now » ou « Voyage au bout de l’enfer », pour délivrer un message humaniste parfois un peu trop asseptisé. Mais il a le bon goût de choisir Jennifer Anniston. Alors, on lui pardonnera d’en faire parfois un peu trop dans la guimauve.
Saison en yoyo, nous passons de la tragédie de JFK à des pollissoneries maritimes avec Brooke Shields pour revenir dans l’enfer du Vitenam, ou plutôt des anciens du Vietnam. Nous « vivons » réellement cet hôpital de San Diego en 1968 où Sam, pour la première fois se retrouve amputé des deux jambes.
Sam doit sauver un camarade de chambre du suicide. Al, qui a été prisonnier six ans au Vietnam, ne se sent pas neutre dans l’aventure et oublie sa gouaille et ses plaisanteries habituelles. Ronald Miller, capitaine, dont Sam a pris la peau, ne se laisse pas abattre. Cet épisode nous éclaire sur un point : c’est le corps de Sam Beckett qui se transmute dans le temps. Ici, Miller aura des jambes !
Nous retrouvons Jennifer Anniston (moins connue qu’aujourd’hui , elle sera en 1994 la vedette de « Friends ») dans le rôle de Kiki Wilson, une jeune infirmière bénévole dont le frère est porté disparu et qui lit dans les lignes de la main et va découvrir une partie de la mission de Sam. Le sergent Billy Johnson, un noir,(Michael Boatman) dont la moelle épinière a été sectionnée, provoque la rupture avec son épouse Carol. Il profitera du week end pour se jeter dans la piscine de l’hôpital.
Nous voyons à la télévision des images en noir et blanc de la contestation contre la guerre du Vietnam. Déjà, à l’époque de la guerre, une série comme « Hawaii police d’état » laissait passer une certaine critique du Vietnam à travers des épisodes comme "Tuer ou mourir" ou "L'abeille".
Ainsi, Julie, la femme de Sam/Miller (Judith Hoag) vient le trouver pour lui annoncer qu’elle demande le divorce. Drame d’une guerre inutile, plaidoyer contre la guerre, peut être un peu gnan gnan comme Bellisario nous y habitué (Si l’on veut une série sur le Vietnam, il y a « L’enfer du devoir ») mais aussi contre la bêtise humaine avec cet infirmier qui nargue comme des loques humaines ceux qui sont partis se battre pour le pays et revenus en morceaux. On devine que Sam va sauver le sergent Johnson, et donner une bonne raclée à l’infirmier indélicat et sadique. Le talent de Bakula, c’est de passer de Brooke Shields aux vétérans du Vietnam en restant toujours aussi convaincant.
Au bar, la Joan Baez locale chante devant des hippies de la protest song, nous assistons à un téléscopage du « peace and love » et du retour de guerre. Nous entendons la chanson de Bob Dylan « Blowin in the wind » pour ajouter à la tristesse ambiante. Malgré les horreurs de la guerre, Bellisario garde une certaine vision optimiste de la vie. En cela il s’écarte de « Apocalypse now » ou « Voyage au bout de l’enfer », pour délivrer un message humaniste parfois un peu trop asseptisé. Mais il a le bon goût de choisir Jennifer Anniston. Alors, on lui pardonnera d’en faire parfois un peu trop dans la guimauve.
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Re: Série "Code Quantum"
05-05 - Au douzième coup de minuit (Killin' time) ♣♣
Sam Beckett se trouve dans la peau d’un tueur en fuite, Leon Stiles (Cameron Dye). Lors du transfert dans le temps, le vrai tueur s’évade du caisson temporel en menaçant Al et Gooshie avec une arme. De 1958, le tueur se retrouve en 1999.
Cet épisode très violent est le premier dans lequel quelqu’un s’évade du caisson temporel, mettant Sam dans une situation impossible. Sam se retrouve dans la peau de Stiles avec une mère et sa fille en otage, Connie Ray (Carol Pruitt) et Becky (Beverley Mitchell).
Nous retrouvons Al Calavicci dans la ridicule voiture style K2000 qu’il conduisait dans le pilote de la série avant que Sam ne commence son premier voyage temporel. Entre le bolide et « Ziggy », tout ce décor fait kitsch et très années 80, rappelant « Tonnerre Mécanique », « Supercopter » ou une autre série des années 90, "Viper".
Episode essentiellement concentré sur l’action au détriment de l’humanisme habituel de Bellisario, « Au douzième coup de minuit » pourrait être l’élément de n’importe quelle série policière un peu audacieuse et futuriste. Tout cela ressemble plus à « Robocop » qu’aux aventures sentimentalo-temporelles de Sam Beckett. D’où notre légitime déception. Le shérif est présenté de façon caricaturale, John Hoyt joué par Jim Haynie. Stiles se retrouve avec une prostituée dans un monde de néons et un bar de luxe, en 1999. Les deux comédiens qui interprètent le shérif et le tueur n’apportent aucun relief à leur jeu. C’est la première fois qu’Al est montré hors du centre Quantum, un révolver à la main, affrontant un détraqué en fuite.
Après plusieurs épisodes réussis dans cette saison, celui-là marque le pas. Trop caricatural, trop tiré par les cheveux, on s’ennuie vite dans cette histoire à la psychologie limitée. La comédienne qui joue avec Sam, Carol Pruitt, est une de ses actrices interchangeables sans intérêt (On ne peut pas payer le cachet d'une Brooke Shields à chaque fois). Notons qu’en dehors du pilote et de « Bond en arrière », nous n’avons jamais vu autant les salles du laboratoire Quantum dont le design fait assez fauché.
Al, blessé par Stiles, réussit à capturer ce dernier et à rejoindre Sam. Le shérif ivre de vengeance veut tuer Stiles/Sam qui a tué sa fille. C’est le discours de Connie au shérif qui sauvera Sam, bref retour à l’humanisme bellisarien.
Un épisode qui mérite tout juste deux melons.
Sam Beckett se trouve dans la peau d’un tueur en fuite, Leon Stiles (Cameron Dye). Lors du transfert dans le temps, le vrai tueur s’évade du caisson temporel en menaçant Al et Gooshie avec une arme. De 1958, le tueur se retrouve en 1999.
Cet épisode très violent est le premier dans lequel quelqu’un s’évade du caisson temporel, mettant Sam dans une situation impossible. Sam se retrouve dans la peau de Stiles avec une mère et sa fille en otage, Connie Ray (Carol Pruitt) et Becky (Beverley Mitchell).
Nous retrouvons Al Calavicci dans la ridicule voiture style K2000 qu’il conduisait dans le pilote de la série avant que Sam ne commence son premier voyage temporel. Entre le bolide et « Ziggy », tout ce décor fait kitsch et très années 80, rappelant « Tonnerre Mécanique », « Supercopter » ou une autre série des années 90, "Viper".
Episode essentiellement concentré sur l’action au détriment de l’humanisme habituel de Bellisario, « Au douzième coup de minuit » pourrait être l’élément de n’importe quelle série policière un peu audacieuse et futuriste. Tout cela ressemble plus à « Robocop » qu’aux aventures sentimentalo-temporelles de Sam Beckett. D’où notre légitime déception. Le shérif est présenté de façon caricaturale, John Hoyt joué par Jim Haynie. Stiles se retrouve avec une prostituée dans un monde de néons et un bar de luxe, en 1999. Les deux comédiens qui interprètent le shérif et le tueur n’apportent aucun relief à leur jeu. C’est la première fois qu’Al est montré hors du centre Quantum, un révolver à la main, affrontant un détraqué en fuite.
Après plusieurs épisodes réussis dans cette saison, celui-là marque le pas. Trop caricatural, trop tiré par les cheveux, on s’ennuie vite dans cette histoire à la psychologie limitée. La comédienne qui joue avec Sam, Carol Pruitt, est une de ses actrices interchangeables sans intérêt (On ne peut pas payer le cachet d'une Brooke Shields à chaque fois). Notons qu’en dehors du pilote et de « Bond en arrière », nous n’avons jamais vu autant les salles du laboratoire Quantum dont le design fait assez fauché.
Al, blessé par Stiles, réussit à capturer ce dernier et à rejoindre Sam. Le shérif ivre de vengeance veut tuer Stiles/Sam qui a tué sa fille. C’est le discours de Connie au shérif qui sauvera Sam, bref retour à l’humanisme bellisarien.
Un épisode qui mérite tout juste deux melons.
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Re: Série "Code Quantum"
05.06 - Nuit magique (Star light, star bright) ♣♣♣♣
Enfin un épisode sur les OVNI, qui va ravir les fans de « X files » et des « Envahisseurs » : Maxwell Stoddard les a vus, comme David Vincent. Mais il a 79 ans et dans la vraie vie, on l’interne dans un hôpital psychiatrique. Sam entre donc dans sa peau pour le sauver. Bien évidemment, l’épisode file directement à la case « sentiments », avec toute une famille autour de ce papy en avance sur son temps qui en 1966 (L’année du tournage de la première saison des « Envahisseurs » !) mime Jimi Hendrix à la guitare devant son petit fils interloqué.
Visuellement beau, avec une soucoupe fort réussie pour une production de ce budget, « organique » comme dans « Le retour des envahisseurs » de Paul Shapiro en 1995., l’épisode nous prive et nous frustre en ne nous montrant que la maison familiale des Stoddard père, fils et petit fils. Alors que nous aurions tellement aimé voir les aliens. « Code Quantum » rejoint tout de même son genre de départ, la SF. Les rapports entre le papy et son petit fils Tim (Morgan Weisser, un grand gaillard aux cheveux longs) sont plein de complicité et d’amour.
Sam relate à Al qu’il a vu la soucoupe volante. Ou plus exactement un « bocal » volant, tandis que le vrai Stoddard croit avoir été enlevé par les extra-terrestres dans le couloir temporel, et être prêt à partir pour Vénus. Une nuit magique qui ne doit rien à Catherine Lara et qui évoque un épisode plein de tendresse et de paix loin de la violence des expériences de Mulder et Scully ou de David Vincent.
Les enfants se résignent à faire enfermer Maxwell. Le look de Tim (en 1966) est typique des beatnicks. Sa chemise à fleurs rappelle que « Les élucubrations d’Antoine » datent de cette époque. Morgan Weisser a joué ensuite dans « New York, police judiciaire ». Le père, John (Guy Boyd) a lui tenu de 2004 à 2009 le rôle du héros de « New York, section criminelle ».
Le FBI surveille discrètement le papy visionnaire. Sam pour la première fois trouve que le personnage qu’il incarne a raison et défend sa cause. Sam s’affronte avec Al et estime que prouver l’existence des extra-terrestres est plus important que le programme Quantum. Regrettons que Sam qui a tant souffert du Vietnam fasse la leçon à son petit fils pour qu’il parte au service militaire. Mais il l’encourage aussi à faire des études musicales.
On découvre qu’en 1966, Jimi Hendrix n’était pas connu, à la différence de Clapton par exemple. Et Sam de nous jouer l’hymne us à la façon hendrixienne ! Un grand moment de la série.
Le conflit générationnel entre Tim et son père John relance la machine à bons sentiments. La mission quantique de Sam n’est cependant pas de prouver l’existence des ET mais de sauver le petit fils d’une overdose mortelle. En 1966, Jim Morrison, Janis Joplin et Jimi Hendrix ne sont pas connus et leurs exemples ne veulent rien dire pour Tim.
On guette bien sur l’intervention des « men in black », le docteur Hardy (H Richard Greene, qui sera sénateur dans « A la maison blanche ») et un homme de l’US Air Force, le major Meadows joué par Michael Maguire. Ils veulent interner Sam/Maxwell. Le spectateur devine que seule l’apparition de l’engin spatial pourra sauver le patriarche de l’asile. « Code Quantum » cette-fois se hisse à la hauteur de sa réputation et nous offre un épisode vraiment palpitant.
Sam évoque le projet « Blue book » devant les hommes du FBI. Il pense avoir marqué un point, et surtout, Al lui révèle qu’une nouvelle apparition va avoir lieu. Hélas, Sam est interné, trahi par sa famille. Les deux men in black sont dans l’asile. Ils veulent droguer au penthotal le grand père. Bien qu’il s lui promettent de l’écouter, les men in black le torturent. Avec ses lunettes, H Richard Greene avec des airs de Mitch Pileggi dans les X Files. Avec la drogue, Sam révèle sa véritable identité et le projet Quantum. Le fils et le petit fils libèrent Sam des men in black et ce dernier les conduit sur les lieux de la prochaine apparition. On se croit alors dans une version un peu comique de X Files, en pleine forêt. Les Men in Black les filent. Qu’attendent donc les aliens pour se manifester ? Au moment où il se rend, la lumière envellope tout le monde et la soucoupe et Sam/Max monte à bord de l’engin spatial. Hélas, l’épisode se termine là. Sam saute dans le temps et redevient Jimmy, le mongolien de la saison 1 épisode 16.
Une vraie réussite.
Enfin un épisode sur les OVNI, qui va ravir les fans de « X files » et des « Envahisseurs » : Maxwell Stoddard les a vus, comme David Vincent. Mais il a 79 ans et dans la vraie vie, on l’interne dans un hôpital psychiatrique. Sam entre donc dans sa peau pour le sauver. Bien évidemment, l’épisode file directement à la case « sentiments », avec toute une famille autour de ce papy en avance sur son temps qui en 1966 (L’année du tournage de la première saison des « Envahisseurs » !) mime Jimi Hendrix à la guitare devant son petit fils interloqué.
Visuellement beau, avec une soucoupe fort réussie pour une production de ce budget, « organique » comme dans « Le retour des envahisseurs » de Paul Shapiro en 1995., l’épisode nous prive et nous frustre en ne nous montrant que la maison familiale des Stoddard père, fils et petit fils. Alors que nous aurions tellement aimé voir les aliens. « Code Quantum » rejoint tout de même son genre de départ, la SF. Les rapports entre le papy et son petit fils Tim (Morgan Weisser, un grand gaillard aux cheveux longs) sont plein de complicité et d’amour.
Sam relate à Al qu’il a vu la soucoupe volante. Ou plus exactement un « bocal » volant, tandis que le vrai Stoddard croit avoir été enlevé par les extra-terrestres dans le couloir temporel, et être prêt à partir pour Vénus. Une nuit magique qui ne doit rien à Catherine Lara et qui évoque un épisode plein de tendresse et de paix loin de la violence des expériences de Mulder et Scully ou de David Vincent.
Les enfants se résignent à faire enfermer Maxwell. Le look de Tim (en 1966) est typique des beatnicks. Sa chemise à fleurs rappelle que « Les élucubrations d’Antoine » datent de cette époque. Morgan Weisser a joué ensuite dans « New York, police judiciaire ». Le père, John (Guy Boyd) a lui tenu de 2004 à 2009 le rôle du héros de « New York, section criminelle ».
Le FBI surveille discrètement le papy visionnaire. Sam pour la première fois trouve que le personnage qu’il incarne a raison et défend sa cause. Sam s’affronte avec Al et estime que prouver l’existence des extra-terrestres est plus important que le programme Quantum. Regrettons que Sam qui a tant souffert du Vietnam fasse la leçon à son petit fils pour qu’il parte au service militaire. Mais il l’encourage aussi à faire des études musicales.
On découvre qu’en 1966, Jimi Hendrix n’était pas connu, à la différence de Clapton par exemple. Et Sam de nous jouer l’hymne us à la façon hendrixienne ! Un grand moment de la série.
Le conflit générationnel entre Tim et son père John relance la machine à bons sentiments. La mission quantique de Sam n’est cependant pas de prouver l’existence des ET mais de sauver le petit fils d’une overdose mortelle. En 1966, Jim Morrison, Janis Joplin et Jimi Hendrix ne sont pas connus et leurs exemples ne veulent rien dire pour Tim.
On guette bien sur l’intervention des « men in black », le docteur Hardy (H Richard Greene, qui sera sénateur dans « A la maison blanche ») et un homme de l’US Air Force, le major Meadows joué par Michael Maguire. Ils veulent interner Sam/Maxwell. Le spectateur devine que seule l’apparition de l’engin spatial pourra sauver le patriarche de l’asile. « Code Quantum » cette-fois se hisse à la hauteur de sa réputation et nous offre un épisode vraiment palpitant.
Sam évoque le projet « Blue book » devant les hommes du FBI. Il pense avoir marqué un point, et surtout, Al lui révèle qu’une nouvelle apparition va avoir lieu. Hélas, Sam est interné, trahi par sa famille. Les deux men in black sont dans l’asile. Ils veulent droguer au penthotal le grand père. Bien qu’il s lui promettent de l’écouter, les men in black le torturent. Avec ses lunettes, H Richard Greene avec des airs de Mitch Pileggi dans les X Files. Avec la drogue, Sam révèle sa véritable identité et le projet Quantum. Le fils et le petit fils libèrent Sam des men in black et ce dernier les conduit sur les lieux de la prochaine apparition. On se croit alors dans une version un peu comique de X Files, en pleine forêt. Les Men in Black les filent. Qu’attendent donc les aliens pour se manifester ? Au moment où il se rend, la lumière envellope tout le monde et la soucoupe et Sam/Max monte à bord de l’engin spatial. Hélas, l’épisode se termine là. Sam saute dans le temps et redevient Jimmy, le mongolien de la saison 1 épisode 16.
Une vraie réussite.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Bravo pour les critiques. Très intéressantes
Par contre, les images ne sont pa d'excellentes qualitée...
Par contre, les images ne sont pa d'excellentes qualitée...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Code Quantum"
Celles des saisons 1 à 4 sont tirées des DVD universal, as tu fait la comparaison ?
Là, je chronique la saison 5 qui n'est pas sortie en France en DVD et les captures proviennent de mes VHS prises sur M6 en 1994.
J'enregistre les épisodes de VHS sur DVD recorder et je fais les captures.
Je procéderai ainsi pour les saisons 6 à 12 de Hawaii police d'état puisque CBS a arrêté la sortie des coffrets DVD avec cinq coffrets (la saison 5 je l'ai encore en DVD°.
Là, je chronique la saison 5 qui n'est pas sortie en France en DVD et les captures proviennent de mes VHS prises sur M6 en 1994.
J'enregistre les épisodes de VHS sur DVD recorder et je fais les captures.
Je procéderai ainsi pour les saisons 6 à 12 de Hawaii police d'état puisque CBS a arrêté la sortie des coffrets DVD avec cinq coffrets (la saison 5 je l'ai encore en DVD°.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Oui, j'ai bien remarqué que les premières saisons bénéficiaient d'images de bonne qualité.
C'est bien le problèmes avec certaines séries : seul la moitié de la série sort en DVD
C'est bien le problèmes avec certaines séries : seul la moitié de la série sort en DVD
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Code Quantum"
Autant je trouvais les quatre premières saisons intéressantes, autant je remarque que la cinquième appuie trop sur la SF pure et dure.
Jazz- Vicomte(sse)
- Age : 33
Localisation : Parti sans laisser d'adresse
Date d'inscription : 20/12/2009
Re: Série "Code Quantum"
Elle devrait mieux plaire aux fans de SF, Estuaire, Cetp, Numfar...
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
05.07 - Le bien et le mal (Deliver us from Evil) ♣♣♣♣
Avec cet épisode commence une nouvelle série à l’intérieur de la série, qui va opposer Sam à des voyageuses temporelles venues changer le passé en mal. Donc des anges du diable en quelque sorte. Cette saison 5 nous plonge en pleine SF traditionnelle, quittant l’aspect « SF prétexte » des quatre premières saisons. Le prétexte était pendant les premières saisons de faire une anthologie des situations sentimentalo-humanistes que le programme Quantum imprégnait, dans lesquelles il interférait.
Désormais, et cela aurait été encore plus visible si une saison 6 avait été faite, Bellisario s’attache plus aux amateurs de SF (tout en espérant bien garder, on le pense, les « bondieusards » amateurs de bons sentiments qui ont fait l’audience jusque là).
Si l’opération sera trop tardive pour sauver « Code Quantum » de l’annulation, et d’un final un peu désespérant, fait sans doute à la va-vite par un créateur-producteur qui comptait reprendre très vite la série (ce qu’il n’a jamais fait), la côte SF de ce cher Scott Bakula va augmenter puisqu’il sera le héros de 98 épisodes et quatre saisons de l’ultime spin of de la saga « Star Trek », « Enterprise »
L’épisode présent de Code Quantum qui met en place les anges du diable n’est d’ailleurs pas la seule initiative d’aller dans le sens SF, puisqu’une trilogie d’épisodes va enchaîner celui-là : daugther of sin/for your love/The last door. Sam va avoir un enfant, Sammy Jo, qui devait reprendre les rennes de la série en se substituant à Scott Bakula (occupé ailleurs avec le « star trek ») mais en conservant Al et son interprète Dean Stockwell. Hélas, le projet longtemps annoncé sur Internet Movie Data Base a finalement été retiré il y a deux ans, et il ne semble plus être question, du moins à la télévision, de reprendre la série avec la fameuse Sammy Jo. Il est cependant question d’un film de cinéma, mais tout cela est sans intérêt puisque, après toutes ces années, et même si Bellisario leur offrira un caméo dans le film potentiel, Scott Bakula et Dean Stockwell sont désormais trop vieux, comble temporel, pour les rôles de Sam Beckett et Al Calavicci.
J’ai mentionné une trilogie qui suit cet épisode (Le petit cœur perdu/Par amour pour toi/La dernière porte), mais « Le bien et le mal » est lui-même le premier épisode d’une trilogie espacée sur la cinquième saison, avec « Evil Leaper II » et « Revenge of the evil leaper »). Le problème est que toutes ces fondations auraient besoin de développements ultérieurs, et que l’épisode « Revenge of the evil leaper » va nous laisser sur un cliffhanger jamais résolu concernant les anges du diable. On va ressentir une certaine frustration de ne jamais savoir ce qu’il advient de Zoey et Alia. Ce sont les aléas des séries annulées.
Dans « Le bien et le mal », Sam revient dans la peau du mongolien Jimmy Lamotta (Voir Saison 2 épisode 8 « Jimmy »). Nous retrouvons les personnages et les acteurs de l’épisode de la saison 2. Al nous apprend que c’est le 80e transfert de Sam.
Jimmy est confronté aux problèmes de ménage de son frère Frank (retour dans le rôle de John D’Aquino) et de sa femme Connie (retour de Laura Harrigton). « Jimmy » se passait en 1964 et « le bien et le mal » en 1966, les femmes ont évolué et Frank ne l’accepte pas et va chercher de la consolation auprès d’une maîtresse, Shirley (Kristen Cloke).
Hélas, les anges du diable passent à l’attaque. Alia (Renée Coleman), voyageuse temporelle, entre dans la peau de Connie et fait croire que Jimmy a voulu la violer. Alors que les deux voyageurs temporels, Sam Beckett et Alia ont voulu faire crac crac. Vous suivez toujours ?
Sam et Al découvrent l’existence de deux voyageuses temporelles, Alia et l’hologramme Zoey (Carolyn Seymour) envoyées de « Lothos ». Et Alia a séduit Sam qui a fait l’amour avec elle. Mais pour les gens qui vivent la réalité de 1966, c’est Jimmy et Connie qui ont fauté. Les anges du diable, à l’inverse du programme Quantum dont Dieu a pris le commandement, viennent pour empirer les choses. Pour changer le passé en créant des drames là où il n’y en a pas eu. Pour faire l’inverse du travail de Sam.
Revenu de chez Shirley, Frank massacre presque son frère Jimmy car la fausse Connie, Alia, prétend qu’il l’a violée. La réalité est ici modifiée par le mal et non par le bien. Cela fait rire Zoey qui a de faux airs, en plus jeune, de la belle mère Endora de « Ma sorcière bien aimée ».
Lothos, c’est le diable, façon informatique. Lothos est un programme du mal comme Quantum du bien. Leur but : faire accuser Jimmy de viol, et tuer le docteur Sam Beckett. Il n’est pas explicitement dit par Bellisario que le programme Lothos est au pouvoir de Satan. Mais Sam, sur le point d’être tué par Alia/Connie, la convainc que si elle l’abat, elle perdra son rôle de voyageuse temporelle et se détruira elle-même. Le bien annule le mal.
En refusant de tuer Sam, Alia se transmute « ailleurs » et l’histoire revient deux jours avant. Frank et Connie vivent le parfait amour. Sam se transmute dans le premier personnage d’un épisode appelé « Trilogie », mais juste avant il avoue à Al que le mal n’est pas parti : Alia est là, quelque part dans l’espace temporel, cherchant sa revanche.
Zoey, le Al féminin et diabolique
Zoey et Alia, le Sam féminin maléfique
Frank, le grand frère de Jimmy
Connie, la femme de Frank
Avec cet épisode commence une nouvelle série à l’intérieur de la série, qui va opposer Sam à des voyageuses temporelles venues changer le passé en mal. Donc des anges du diable en quelque sorte. Cette saison 5 nous plonge en pleine SF traditionnelle, quittant l’aspect « SF prétexte » des quatre premières saisons. Le prétexte était pendant les premières saisons de faire une anthologie des situations sentimentalo-humanistes que le programme Quantum imprégnait, dans lesquelles il interférait.
Désormais, et cela aurait été encore plus visible si une saison 6 avait été faite, Bellisario s’attache plus aux amateurs de SF (tout en espérant bien garder, on le pense, les « bondieusards » amateurs de bons sentiments qui ont fait l’audience jusque là).
Si l’opération sera trop tardive pour sauver « Code Quantum » de l’annulation, et d’un final un peu désespérant, fait sans doute à la va-vite par un créateur-producteur qui comptait reprendre très vite la série (ce qu’il n’a jamais fait), la côte SF de ce cher Scott Bakula va augmenter puisqu’il sera le héros de 98 épisodes et quatre saisons de l’ultime spin of de la saga « Star Trek », « Enterprise »
L’épisode présent de Code Quantum qui met en place les anges du diable n’est d’ailleurs pas la seule initiative d’aller dans le sens SF, puisqu’une trilogie d’épisodes va enchaîner celui-là : daugther of sin/for your love/The last door. Sam va avoir un enfant, Sammy Jo, qui devait reprendre les rennes de la série en se substituant à Scott Bakula (occupé ailleurs avec le « star trek ») mais en conservant Al et son interprète Dean Stockwell. Hélas, le projet longtemps annoncé sur Internet Movie Data Base a finalement été retiré il y a deux ans, et il ne semble plus être question, du moins à la télévision, de reprendre la série avec la fameuse Sammy Jo. Il est cependant question d’un film de cinéma, mais tout cela est sans intérêt puisque, après toutes ces années, et même si Bellisario leur offrira un caméo dans le film potentiel, Scott Bakula et Dean Stockwell sont désormais trop vieux, comble temporel, pour les rôles de Sam Beckett et Al Calavicci.
J’ai mentionné une trilogie qui suit cet épisode (Le petit cœur perdu/Par amour pour toi/La dernière porte), mais « Le bien et le mal » est lui-même le premier épisode d’une trilogie espacée sur la cinquième saison, avec « Evil Leaper II » et « Revenge of the evil leaper »). Le problème est que toutes ces fondations auraient besoin de développements ultérieurs, et que l’épisode « Revenge of the evil leaper » va nous laisser sur un cliffhanger jamais résolu concernant les anges du diable. On va ressentir une certaine frustration de ne jamais savoir ce qu’il advient de Zoey et Alia. Ce sont les aléas des séries annulées.
Dans « Le bien et le mal », Sam revient dans la peau du mongolien Jimmy Lamotta (Voir Saison 2 épisode 8 « Jimmy »). Nous retrouvons les personnages et les acteurs de l’épisode de la saison 2. Al nous apprend que c’est le 80e transfert de Sam.
Jimmy est confronté aux problèmes de ménage de son frère Frank (retour dans le rôle de John D’Aquino) et de sa femme Connie (retour de Laura Harrigton). « Jimmy » se passait en 1964 et « le bien et le mal » en 1966, les femmes ont évolué et Frank ne l’accepte pas et va chercher de la consolation auprès d’une maîtresse, Shirley (Kristen Cloke).
Hélas, les anges du diable passent à l’attaque. Alia (Renée Coleman), voyageuse temporelle, entre dans la peau de Connie et fait croire que Jimmy a voulu la violer. Alors que les deux voyageurs temporels, Sam Beckett et Alia ont voulu faire crac crac. Vous suivez toujours ?
Sam et Al découvrent l’existence de deux voyageuses temporelles, Alia et l’hologramme Zoey (Carolyn Seymour) envoyées de « Lothos ». Et Alia a séduit Sam qui a fait l’amour avec elle. Mais pour les gens qui vivent la réalité de 1966, c’est Jimmy et Connie qui ont fauté. Les anges du diable, à l’inverse du programme Quantum dont Dieu a pris le commandement, viennent pour empirer les choses. Pour changer le passé en créant des drames là où il n’y en a pas eu. Pour faire l’inverse du travail de Sam.
Revenu de chez Shirley, Frank massacre presque son frère Jimmy car la fausse Connie, Alia, prétend qu’il l’a violée. La réalité est ici modifiée par le mal et non par le bien. Cela fait rire Zoey qui a de faux airs, en plus jeune, de la belle mère Endora de « Ma sorcière bien aimée ».
Lothos, c’est le diable, façon informatique. Lothos est un programme du mal comme Quantum du bien. Leur but : faire accuser Jimmy de viol, et tuer le docteur Sam Beckett. Il n’est pas explicitement dit par Bellisario que le programme Lothos est au pouvoir de Satan. Mais Sam, sur le point d’être tué par Alia/Connie, la convainc que si elle l’abat, elle perdra son rôle de voyageuse temporelle et se détruira elle-même. Le bien annule le mal.
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Dernière édition par Patricks le Jeu 9 Juin 2011 - 23:17, édité 2 fois
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